1er Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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NORON - la - POTERIE |
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Canton de Balleroy |
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— Dans la première, le nommé Jean-Baptiste Lantheuil, maçon à Vaucelles, avait à répondre à une accusation de vol, commis vers la fin du mois de mai, au préjudice des époux Jacqueline dit Ravenel, marchands à Crouay. Reconnu coupable de ce vol et d'ailleurs mal recommandé par les outrages et les menaces dont il avait usé envers M. le maire de Crouay, cet individu s'est vu infliger un mois de prison. — Un autre genre de délit amenait sur le banc correctionnel, le nommé Pierre Hue, cultivateur à Agy, auquel l'accusation reprochait le singulier caprice de s'être introduit plusieurs fois dans le domicile de la dame Angélique Lefileur, couturière à Noron, sans sa permission et même malgré sa défense formelle. Sans se prendre pour battu, le sieur Hue en était venu, pour satisfaire ce même caprice, à briser dans la nuit du 13 au 14 juin, la porte de la dame Lefileur, qui a porté plainte. Sa comparution devant le tribunal et l'amende de 15 francs qui lui a été infligée, le guériront sans doute de cette manie de forcer le domicile d'autrui. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1843 - Nouvelles locales. - Depuis quelque temps, malgré les avis réitérés de la presse et les nombreux accidents enregistrés par elle, la gendarmerie de notre arrondissement a eu à constater un grand nombre de contraventions à la police des routes. Ce genre de délit se renouvelle souvent malgré les nombreuses répressions auquel il donne lieu de la part des voituriers qui abandonnent leur attelage, et laissent souvent leurs chevaux errer à l'aventure et sans direction. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Nouvelles de France. - D'après la statistique de l'instruction publique en
France, on compte 1 466 établissements d'instruction secondaire, savoir
: 41 collèges royaux, dirigeant l'instruction de 15 780 élèves ; 312
collèges communaux, dirigeant l'instruction de 28 200 élèves ; 102
institutions, dirigeant l'instruction de 2 580 élèves.
— Total : 75 930 élèves. En
y comprenant les écoles primaires, le total des maisons d'éducation
approche de 40 000, dans lesquelles sont reçus 3 millions d'enfants et
d'adultes. Voici,
en outre, comment sont divisées les écoles communales : 26 470 sont
spécialement affectées aux catholiques, 365 aux protestants, 29 aux
Israélites, et 2 450 reçoivent des élèves de cultes différents.
(source : L’Indicateur de Bayeux) Mai
1844 -
Chasse an loup. -
Un premier et notable succès vient de couronner la patience et
les efforts des populations du canton de Balleroy. Dimanche dernier, de
nouvelles battues avaient été organisées dès avant le jour, et plus
de 1 500 chasseurs s'étaient répandus sur divers points du canton :
vers 9 heures du matin, cerné et poussé par
la meute et les piqueurs e M. de Saint-Quentin, un énorme loup est venu
se jeter dans le bois du Tronquay, où il n'a pas tardé, en débuchant,
à être atteint d'un coup de feu qui
l'a tué sur place.
Cet
événement a rendu la confiance aux habitants qui se proposent de faire
de nouvelles et actives battues ; car il est malheureusement trop à
craindre que cette louve ne fut pas seule à parcourir et à dévaster
le pays. Plusieurs bestiaux ont encore été attaqués et dévorés dans
le courant de la semaine dernière. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin 1844 - Police correctionnelle. - Audience du 18 juin. Les époux Millet (Jacques-Germain), épiciers à Noron, comparaissaient sous l'accusation de violences exercées, à la complicité l'un de l'autre, avec préméditation et guet-apens, contre le sieur Jean Bihel, auquel ils ont fait de graves blessures. La femme Millet a été assez heureuse pour obtenir son acquittement, mais le mari a été condamné en six jours de prison. —
François Ravenel, domestique a St-Vigor-le-Grand, est un jeune
homme déjà profondément perverti. Il n'est âgé que de 15 ans, et un
grand nombre de vols lui sont reprochés. Néanmoins, reconnaissant que
le coupable pouvait avoir agi sans discernement, le tribunal l'a
condamné à être renfermé pendant 3 ans dans une maison de
correction. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence de M. le conseiller Laisné-Deshayes.
Les
assises du Calvados (3e session de 1845), se sont ouvertes le
1er août, à 10 heures. Après le discours ordinaire de M.
le président aux jurés, il a été procédé au jugement des affaires
fixées pour l'audience de ce jour — nous donnons le résumé succinct
des affaires qui concernent des accusés de l'arrondissement de Bayeux : —
Le ministère public reprochait à Pierre Prieur, dit Gontier, d'avoir,
il y a quelques mois, pendant la grand'messe, pénétré, en escaladant
une fenêtre, dans le domicile d'un sieur Bréard, demeurant à Noron,
et volé à l'aide d'effraction intérieure, au préjudice de ce
propriétaire, une somme de 310 fr. environ. La
somme soustraite était composée d'une pièce d'or, d'Italie, a
l'effigie de Napoléon, d'une pièce de 5 francs, noircie et d'autres
pièces de 5 francs. Une perquisition faite chez Prieur amena la
découverte de pièces semblables. Ce fait cependant n'a point paru
assez concluant au jury pour établir à ses yeux la culpabilité de
l'accusé et il l'a rendu à la liberté. Plaidant, Me Chesnel.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1846 -
Nouvelles locales. -
Un incendie, attribué à une imprudence, s'est déclaré, samedi
dernier, au domicile du sieur Paul Perchaye, propriétaire à Noron. La
perte est évaluée à près de 4 000 fr. Nous ne savons pas si les
bâtiments étaient assurés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1846 -
Nouvelles locales - Samedi dernier, la nommée Modeste Benne, femme
Fontaine, de Noron, prise en flagrant délit de vol d'un tricot, a été
arrêtée et
Mai 1854 - Incendies. - Les journaux des localités voisines contiennent encore le récit de plusieurs incendies : Le
26, en la commune de Noron, ( Calvados ) 7 000 bourrées d'ajonc, sont
devenues la proie des flammes. Cet incendie est attribué à
l'imprudence. On évalue la perte à 468 fr. Les bourrées étaient
assurées. (source Le Journal de Honfleur)
Juin
1854 -
Une démission. - Par
suite de la démission de M. Lejeune, maire de la commune de Noron, M.
le préfet du Calvados, par un arrêté du 8 de ce mois, a nommé pour
remplir ces fonctions M. Lemarchand (Charles), cultivateur.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1855 - Nouvelle locales. - Dans un article, sur le contingent du Calvados, à l'exposition universelle 1855, de « l’Ordre et la Liberté », nous lisons le passage suivant : Le Calvados possède des carrières de schistes qui, pour donner des ardoises aussi bonnes et meilleures que celles d'Angers, n'auraient besoin que d'être exploitées convenablement, celles de la Bazoque paraissent être les meilleures du département. La houillère de Littry, ouverte en 1741 par M. le marquis De La Cour de Balleroy, père du propriétaire actuel du délicieux château de Balleroy, acquit plus tard, sous l'administration sage et éclairée de MM. Noël et Lance, l'étal le plus prospère. On voit aujourd'hui un bourg important (le bourg de la Mine), là où s'élevaient autrefois de loin à loin quelques misérables huttes, sur un terrain à peu près inculte. L'exploitation de la houillère de Littry a rendu de grands services à l'agriculture dans le département, et surtout dans l'arrondissement de Bayeux, en livrant à bas prix le combustible employé à la cuisson de la pierre à chaux. Pendant longtemps, 1/5 à peine de la houille de Littry était propre au travail des forges, aujourd'hui, grâce aux travaux exécutés à la fosse de Fumiçhon, on a découvert une belle veine de houille, d'une épaisseur de 1 m. 20, excellente pour la forge, et dont l'exploitation, en pleine activité, pourra fournir de beaux spécimens pour l'exposition. On
trouve dans le département des argiles d'excellente qualité, qui sont
utilisées dans plusieurs poteries, briqueteries et tuileries. Nous nous
contenterons de citer l'argile de Noron,
avec laquelle on fabrique à Noron, au Tronquay et à Jurques cette
excellente poterie de grès, dont on vend chaque année pour une somme
de plus de cent mille francs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1858 - Un déplorable accident. - Le mardi 6 avril, vers quatre heures du soir un malheureux accident est arrivé à Noron, canton de Balleroy. Un jeune homme, nommé Auguste Moussel, domestique chez M. Dary, cultivateur à Noron, conduisait une charrette dans laquelle était un énorme chêne. Arrivée au village du Bois-Robert, sur le chemin vicinal, cette charrette qui avait déjà versé cinq fois par le poids du chêne, versa une sixième fois dans un détour très étroit. Pris entre l'arbre et la masse du fossé, le malheureux Moussel a été écrasé et tué sur le champ. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
De
la commune de Buceels, canton de Balleroy, M. Lebas (Jean-François), en
remplacement de son père, démissionnaire. —
Par autre arrêté de même date, sont nommés adjoints : De la commune
d'Ecrammeville, canton de Trévières ; M. Marie-Bulot (Jean-Louis-Philippe),
de la commune de Noron, canton de Balleroy, M. Pinel
(Jean). (Source : L’Indicateur de Bayeux) Juin
1858 - Médecine. -
Parmi nos lecteurs, ce serait un grand hasard s'il ne se
rencontrait pas quelques pauvres goutteux. Nous avons un remède à leur
indiquer, remède dont on nous assure l'efficacité. Dans tous les cas,
comme il est très facile à expérimenter, comme il n'exige aucune
espèce de diète ou de régime, il vaut la peine d'être employé à
titre d'essai. Le voici : Deux
ou trois fois par jour, prendre une tasse de tisane composée d'une
infusion de feuilles de chêne, dans laquelle on met une pincée de
bicarbonate de soude. C'est tout. Il va sans dire qu'on peut sucrer la
potion à volonté. Nous le répétons, on nous a beaucoup vanté ce remède, et nous nous estimerions heureux si, par cette publication, nous avions mis les goutteux sur la voie de la guérison. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1859 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Coqueret. Audience du 24 mai. Une
accusation de faux amène sur les bancs les nommés Ouf, bannetier à
Noron, et Adam, voiturier. Le verdict du jury a été négatif pour
Adam, affirmatif pour Ouf, qui, à raison de l'admission de
circonstances atténuantes, a été condamné à un an d'emprisonnement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1865 - Par un arrêté, en date du 31 mai. - Pris sur les propositions de M. l'agent-voyer en chef, M. le préfet a classé au rang des lignes vicinales d'intérêt commun sous le nº 36 un chemin tendant de Noron à Tilly-sur-Seulles. Ce chemin s'embranche dans la commune de Noron sur la route impériale nº 172 de Granville à Bayeux, au lieu dit Dodigny, traverse la Dromme au pont Senot, passe à peu de distance de l'église de Noron, emprunte dans la commune de Saint-Paul-du-Vernay la partie de la moyenne communication nº 13 comprise entre le carrefour du Bas-Mongard et le carrefour de la rue aux Vaches, longe la commune d'Arganchy aux abords du carrefour des Hérichons, longe l'extrémité de la commune de Trungy, pénètre dans la commune de Juaye-Mondaye, traversant la rivière d'Aure au moulin de Juaye, passe au haut de la Roche, près de l'abbaye de Mondaye et se termine à la chapelle de Couvert sur la grande communication nº 7 bis, de Creully à Villers. (l’Ordre et la Liberté)
Cette circulaire nous apprend qu'un projet de loi qui va être très prochainement soumis aux délibérations du Conseil d'Etat et des chambres contient, entre autres dispositions : 1º la création d'écoles spéciales de filles dans les communes de cinq cents âmes et au dessus qui en sont encore dépourvues. 2º la fixation à 500 fr. du minimum de traitement des
instituteurs adjoints, et elle a pour objet d'ouvrir une enquête
destinée à faire connaître la situation actuelle du service, la
situation de ce même service après l'application de la loi nouvelle,
et par suite les charges qui incombent aux départements et l'Etat dans
la dépense future. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du
département une circulaire relative à l'échenillage et au
hannetonnage. Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.
Septembre 1876 - Un drôle de sceau. - M. le maire de Noron, canton de Balleroy, se sert en ce moment d'en cachet antique remontant sans doute à quelque interrègne, car il n'est revêtu d'aucune armoirie. Autour
d'un grand rond, on lit tout simplement : mairie de Noron. La commune
nous prie de demander à M le maire s'il ne pourrait pas le changer, car
elle en a assez d'un pareil sceau.
Octobre 1884 - Condamnation du curé de Noron. - Le tribunal correctionnel de Bayeux vient de condamner, par défaut, le nommé Langlois, ex-curé de Noron à deux années d’emprisonnement et 100 fr. d’amende pour abus de confiance. Ce singulier prêtre s’était enfui avec une de ses paroissiennes. Il avait emporté une somme de 509 fr. appartement à la fabrique de l’église de Noron que le trésorier avait eu la faiblesse de lui laisser entre les mains.
Septembre
1884 -
On dirait du veau ! –
Une imposante cérémonie a eu lieu jeudi à Noron. L'abbé
Quétier, originaire du canton de Morteaux-Coulibœuf, a été
pompeusement installé à Noron. En raison des circonstances qui ont
amené la vacance de cette cure, il eût peut-être mieux valu faire
moins de bruit. Un
magnifique présent a été offert au nouveau pasteur et un canon de 150
fr. a été acheté par la commune pour lui brûler de la poudre sous le
nez. Le
discours de prise de possession a été prononcé par l'abbé Reverony,
qui n'a pas versé une pleur sur l'ex-curé, parti, comme on sait, avec
l'une de ses paroissiennes. Il n'en En
présence de cette scène touchante, l'un des chantres n'a pu retenir
non plus son émotion, et a poussé cette exclamation, rendue populaire
par une chanson en vogue à Paris : « No dirait du vieau !... »
Pendant
qu'on installait l'abbé Quétier avec pompe, le tribunal de Bayeux
rédigeait un jugement qui a condamné par défaut l'abbé Langlois,
ex-curé de Noron, à deux ans de prison et 100 fr. d'amende, pour avoir
emporté 500 fr. appartenant à la fabrique de l'église de Noron, que
le trésorier avait eu la faiblesse de lui laisser entre les mains. On
est toujours sans nouvelles de ce transfuge, mais sa compagne d'escapade
a, dit-on, écrit à son mari. Il parait même qu'elle doit revenir
prochainement reprendre sa place
au foyer conjugal.
Avril 1892 - Le crime de Noron. - Le nommé Jules Ruel, 34 ans, domestique chez un sieur Pinel, maire de Noron, près Balleroy, avait depuis quelques mois déjà lié connaissance avec la nommée Louise Marie, 22 ans, servante dans la même localité chez le sieur Piperel. Il lui avait même promis le mariage. Mais la jeune fille ayant appris que Ruel est déjà marié, le congédia. Ruel en ressentit un grand chagrin et jura que Marie ne serait pas à un autre que lui. L'autre dimanche, il vint la trouver et la supplia de reprendre leurs relations. Elle refusa. Il lui montra alors un rasoir en lui disant: « C'est avec cela que je ferai votre affaire » Le lendemain, il se rendit à l'étable où elle trayait ses vaches pour mettre son projet à exécution, mais un petit domestique était avec Marie. Ruel rentra chez son maître, et, lui ayant déclaré qu'il ne pouvait plus vivre ainsi, l'invita à chercher un autre domestique. Mais, il ne voulut pas prendre son argent. Il partit en effet et rôda pendant deux jours dans les communes voisines. Mercredi soir, il revint à Noron et se cacha dans un appartement voisin du hangar où la fille Marie venait chaque matin traire les vaches. Jeudi malin, vers cinq heures, celle-ci arriva avec une femme Moussel. Ruel les laissa traire, mais, au moment où la fille Marie se disposait à se retirer, il sauta sur elle, lui demanda si elle voulait l'embrasser, puis il la saisit par les cheveux et lui ouvrit la gorge d'un coup de rasoir. La femme Moussel appela au secours. Les domestiques accoururent, mais n'osèrent pas approcher de Ruel qui s'acharnait sur sa victime. C'est une vieille femme de 70 ans, la dame Piperel, qui se jeta sur l'assassin et lui arracha la fille Marie. Ruel se sauva. Il essaya de se couper la gorge avec le rasoir, mais ne se fit qu'une entaille au cou. Il rentra alors chez M. Pinel, lui raconta ce qu'il venait de faire et vint à Bayeux se constituer prisonnier. Le gardien chef n'ayant pas voulu le recevoir, Ruel se rendit à la gendarmerie d'où il fut ramené tout sanglant à la prison. On espère sauver la fille Marie. La blessure que Ruel s'est faite à la gorge ne met pas sa vie en danger. (source, le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Autre grève. - Les ouvriers des fabriques de poteries de Noron et du Tronquay se sont mis en grève. (source, le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Vol en
voiture. - Dans
la nuit, on s'est introduit, avec une voiture, dans l'herbage du sieur
Léon Perchaye, propriétaire à Noron, canton de Balleroy, en cassant
le crochet et le cadenas de la barrière, puis on a pris dans le buret
deux cochons, qu'on a fait marcher pendant deux cents mètres et qu'on a
chargés dans la voiture, — Deux porcs ont été aussi volés, mais à pied, au préjudice de la veuve Leboiteux, demeurant à Baynes, même canton de Balleroy. (source, le Bonhomme Normand)
Avril 1898 - Découverte de cadavre. - Le corps du sieur Edmond Valois, 24 ans, clerc d'huissier à Balleroy, dont nous avons annoncé la disparition dans notre numéro du 4 au 10 mars dernier, a été retrouvé dans la rivière la Drôme, au lieu dit le « Pont-Senot », à Noron. On se rappelle que cet infortuné jeune homme avait quitté l'étude de son patron le 22 février au soir et que, depuis cette époque, on n'en avait eu aucune nouvelle. L'enquête établira s'il y a eu accident, suicide ou bien crime. (source, le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Incendies. - De 9 700 bourrées de vignots au sieur Lefèvre, à Noron,
près Balleroy. Pertes, 830 fr., assuré. —
De la garenne au sieur Ménil, à Lécaude. —
D'un bâtiment au sieur Morin, au Mesnil-Auzouf. 2 chèvres ont été
brûlées. Pertes, 1 300 fr., assuré. —
A Montchauvet, d'un bâtiment au sieur Cahours, de St-Lô, et
exploité par le sieur Castel, de Mesnil-Auzouf. Pertes, 1 500 fr.,
assuré. ( Le Bonhomme Normand )
Août 1903 - Changement de dénomination. - La commune de Noron, canton de Balleroy, est autorisée à porter, désormais, la dénomination de Noron-la-Poterie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Sage mesure. - Le conseil général a émis le vœu que dans les cahiers des charges des travaux, les villes et les communes se conforment aux conditions prescrites par un décret de 1899 où il est recommandé d'assurer aux ouvriers et employés un jour de repos par semaine, de n'employer d'ouvriers étrangers que dans une proportion fixée par décision préfectorale, de payer aux ouvriers un salaire normal, égal dans la région où le travail est exécuté, et de limiter la durée du travail journalier à la durée normale du travail en usage dans la région, sauf les cas de nécessité absolue. Tout cela est bien à condition d'être suivi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Enfant noyé. - Le petit Désiré Marie, 11 ans, quittait sa grand'mère, demeurant à Noron, canton de Balleroy, pour aller au catéchisme. En chemin, il voulut repêcher son chapeau tombé dans la Drôme et se mit à l'eau, mais, frappé de congestion, il se noya. On
rapporta le corps de l'enfant chez sa grand'mère. (Source :
Le
Juillet 1904 - Victimes de la chaleur. - Lundi, à Noron, près Falaise, la dame Giron, 47 ans, ouvrière en bonneterie au Val d'Ante, est morte de chaleur en fanant. —
Jean Lepelletier, 42 ans,
conducteur d'omnibus, déchargeait hier des malles à la villa
« Louisiane », à Deauville, lorsqu'il fut frappé de
congestion causée par la chaleur et succomba.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1914 - L'église.
- Dans sa séance du 2 avril le Conseil Municipal a demandé que
l'église soit classée comme monument historique. Des ressources pour les
réparations a
faire à cet édifice ont été votées aussitôt.
Mars 1915 - Certificat d’études. - Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts a décidé, par une mesure exceptionnelle, d'ouvrir l'examen dans sa session normale à tous les enfants qui atteindront l'âge de 12 ans, le 31 décembre prochain.
Mars 1915 - Le temps qu’il fait. - On ne dira pas que le Bonhomme Normand n'est pas un bon prophète, puisque son Almanach annonçait de la pluie et du vent pour les fêtes de Pâques. Malheureusement, ses pronostics pour la suite du mois ne sont pas non plus très bons. Heureusement que, suivant le vieux dicton : Jamais pluie de printemps n'a passé pour du mauvais temps.
Avril 1915 - Criminelle lâcheté. - Pendant la nuit, on a mutilé deux vaches que M. Huard avait mis au pacage dans un herbage, à Noron-la-Poterie. L'une, qui avait eu deux trayons coupés, est morte à bout de sang. On a pu sauver l'autre, dont un seul trayon avait été en partie sectionné.
Mai
1915 - Le temps qu’il
fait. - Un
maître orage s'est
déchaîné mardi sur notre région. Les détonations électriques se
succédaient avec une violence extraordinaire et la pluie
tombait «
d'abat ». En beaucoup d'endroits, la grêle a endommagé les fleurs des
poiriers et autres arbres fruitiers. Cette perturbation un peu subite et
inattendue est-elle causée par les commotions anormales que propagent,
dans l'air, les canonnades et les explosions ?
Août
1915
- Mort glorieuse.
- Est morts
pour la patrie : M. Alfred Marie, de
Noron-la-Poterie.
Décembre
1918 -
Un crime. -
On
annonce
qu'un crime
aurait
été commis
à Noron-la-Poterie.
Une demoiselle
Marie Carville,
âgée
de 62
ans, propriétaire
en cette
commune,
aurait
été trouvée
étranglée
à son
domicile.
La gendarmerie et le parquet se sont rendus sur les lieux. On ne possède encore aucun détail sur ce crime, Nous tiendrons nos lecteurs au courant de l'enquête.
Le
désordre
complet
régnait
dans la
chambre
qu'occupait
habituellement
Mlle Carville.
Tous les
meubles
avaient
été fouillé
?. C'est
la preuve
que le
vol aurait
été le
mobile
du crime. On
n'a pas
la moindre
présomption
sur l'identité
de l'assassin.
Une dame
Leverrier
a vu
un individu
sortir
de
la maison
de la
victime,
le soir
où l'assassinat
a dû
être commis,
mais
elle n'a
pu fournir
aucune
précision
utile sur
le signalement
de cet
individu. Le parquet de Bayeux a saisi quelques objets, notamment une casquette d'homme trouvée près du cadavre, qui faciliteront peut-être ses recherches.
Juin 1919 - Infanticide. - A la suite d'une lettre anonyme dénonçant un fait d'avortement d'une servante au service de M. Grandillet, cultivateur à Noron, une enquête à été ouverte. La
coupable, Germaine Galopin, âgée de 24 ans, a fait des aveux complets,
reconnaissant la conception d'une fille venue à terme et qu'elle a
étranglée dès sa venue dans la nuit du 22 au 23 mai.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1922 - Une femme assassinée. - Mme veuve Lehoux, 76 ans, vivait seule dans une petite ferme de Noron-la-Poterie, canton de Balleroy en cultivant son petit bien. Elle employait un journalier, Jules Perriaux, 38, ans, à Noron. Le soir, vers 5 heures, Mme Lehoux était occupée, auprès de sa vache. Une de ses voisines qui passait, vit un homme sortant de l'étable par une brèche. En repassant un peu plus lard, cette voisine, Mme Hurel, entendit une voix qui disait : « II faut que je te tue ! » Regardant avec sa fillette, elles virent un homme, fou de rage qui piétinait quelque chose. A la vue de Mme Hurel, Perriaux, que celle-ci avait reconnu, s'en alla. Ce n'est qu'après son départ quelles aperçurent le cadavre de la vieille femm, dont le visage avait été défoncé à coups de talon. Les
gendarmes furent prévenus, ainsi que le parquet de Bayeux et la brigade
mobile de Caen, Perriaux, qui
avait pris le train à Bayeux, a été arrêté à sa descente en gare de
Caen. Il a avoué son crime, mais il prétend avoir agi sous l'empire de
l'alcool. C'est ce que l'enquête éclaircira. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1922 -
Cour d’Assises. - un crime
horrible. -
Jules Périaux,
38 ans, journalier à Noron-la-Poterie, canton de Balleroy, est poursuivi
pour assassinat. En
débattant son prix pour la confection de bourrées, Périaux se prit de
querelle avec la veuve Lelloux, âgée de 78 ans. Cette dernière l'aurait
menacé d'un coup de fourche plutôt que de lui payer le prix qu'il
demandait. D'un
coup de poing, Périaux étendit à terre la malheureuse femme et se mit
à la frapper à coups de talon sur la tête. Quelqu'un s'étant
approché, il quitta sa victime pas encore morte, mais revint bientôt
pour l'achever à coups de pieds. Le crime fut découvert par une voisine,
Mme Hurel. L'assassin qui avait pris le train à Bayeux fut arrêté en
gare de Caen.
Septembre 1922 - A éclaircir. - Un conducteur de machine à battre, Ange Morin, de Falaise, travaillait à Noron-la-Poterie, avec plusieurs domestiques parmi les quel, la veuve Leportier. Au milieu de la nuit, Morin était venu frapper à la porte de cette dernière, menaçant de tout briser si elle n'ouvrait pas. Une fois entré, devant l'attitude de Morin, qui était armé, et craignant qu'il lui fit un mauvais parti, la femme Leportier s'était enfuie, abandonnant dans sa chambre sa fillette Andrée, 12 ans, et un bébé de deux ans. Elle
entendait bien sa fille crier, mais, terrorisée, dit-elle, elle ne
bougeait pas. L'heure venue, elle alla même traire ses vaches. Dès que
la mère avait été sortie, le misérable, se ruant sur la petite tille,
avait, par deux fois, abusé d'elle, sous les menaces de son revolver. Son
forfait accompli, Morin s'est mis à table où, la plus tranquillement du
monde, il a
bu plusieurs verres de cidre. Bien qu'il nia avoir commis cet attentat, il
a été arrêté et écroué à Falaise. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1923 - Méfait d’une brute.
- On a
découvert dans un des herbages de M. Lefrançois, maire de
Noron-la-Poterie, canton le Balleroy, une génisse de 18 mois morte et
affreusement mutilée. Elle avait les trayons coupés et les intestins
sortis du corps. L’auteur de ces cruelles et absurdes mutilations est
activement recherché. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1932 - L’étrange visiteuse. - Rentrant chez elle à l'improviste, Mme veuve Jeanne, 65 ans, propriétaire à Noron-la-Poterie, canton de Balleroy, y trouva la femme Margueritte, 57 ans, qui était entrée sans raison valable. Mme Jeanne lui demanda ce qu'elle désirait. Pour toute explication, cette personne menaça la propriétaire d'un couteau et l'insulta copieusement. Pourtant, il semble qu'elle n'ait rien volé. (Bonhomme Normand)
Avril 1939 - On liquide à bon marché les gares du Calvados. - Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados. Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4
Janvier
1940 -
Mouillage
de lait.
-
Octave
Durozier,
65 ans,
cultivateur
à Noron-la-Poterie,
« donne
» son
lait
à la laiterie,
comme on
dit dans
la région,
pour établir
la différence
avec les
cultivateurs
qui font
le beurre.
Or, il
advint
que la
direction
de la
laiterie
constata une
insuffisance
notoire
de la
richesse
du lait
fourni
par Durozier,
et un
contrôle
permit
d'établir
que le
précieux
liquide
était
additionné
d'eau.
Durozier,
s'il
ne conteste
pas le
mouillage
de son
lait, affirme
n'être
pour rien
dans toute
cette affaire.
Malheureusement.
le Tribunal
ne croit
pas au
miracle
par lequel
l'eau serait
venue spontanément
se mêler
au lait
et lui
inflige
100 fr.
d'amende.
Août
1947 -
Le feu. –
Quinze stères de bois mis à sécher dans un four par M.
Plaisance, potier à Noron, ont pris feu. De fortes flammes menaçant d’incendier
la toiture du bâtiment, les pompiers de Bayeux furent appelés. Leur
intervention rapide permit de circonscrire le sinistre. Les dégâts se
bornent à la perte de trois stères, à une détérioration du four et à
quelques dommages à la couverture du local. (source, Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Une agression à Noron-la-Poterie. - En fin d'après-midi, alors qu'elle se trouvait seule à son domicile, deux individus masqués et armés ont fait irruption chez Mme Bouchard, 35 ans, village du Moulin, lui réclamant l'argent qu'elle possédait. Celle-ci
leur remis 2 000 francs. Mécontents de la « recette » les
bandits assommèrent la malheureuse qui fut secourue quelques heures plus
tard par un voisin. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - Des paroles aux actes. - Regagnant de nuit son domicile, M. Émile Mouchel, 42 ans, ouvrier agricole chez M. Le Heup, à Noron-la-Poterie, s'est trouvé, dans un chemin de terre, en présence d'un nommé Julien Joret, 27 ans, même profession, qui lui déclara à brûle-pourpoint : « Ch'est mé qui vas te rincher ». Joignant le geste à la parole, Joret assena un violent coup de bâton à Mouchel qui a porté plainte. (Le Bonhomme Libre) |
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NORON-la-POTERIE (Calvados) |
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NORON-la-POTERIE (Calvados) - L'Église |
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