1er Mai 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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NORREY - en - AUGE 

Canton de Morteau-Couliboeuf

Les habitants de la commune sont des ....


Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Falaise.

Morteaux-Coulibœuf. - Travaux importants à l'église.   150 fr.

Sassy. - Travaux à l'église.   75 fr.

Courcy. Travaux à l'église.   75 fr.

Crocy. - Travaux à l'église.   75 fr.

Jort. - Travaux à l'église.   50 fr.

Norrey. - Travaux à l'église.   50 fr.

Beaumais. - Travaux à l'église.   150 fr.

Saint-Sylvain. - Construction d'une halle.   150 fr.

Louvagny. - Assainissement de l'église.   23 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.  

 

Août 1873   -   Glanage.   -   Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. 

C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent.

 

Octobre 1915  -  Mort au champ d’honneur.  -  Edmond-Alfred Quettier, né à Montpinçon en 1883, domicilié à Norrey-en-Auge, est tombé au champ d’honneur le 19 juin au combat du Labyrinthe, à Écurie. Il était parti comme caporal et avait été nommé sergent sur le champ de bataille le 11 juin dernier.  

 

Avril 1921  -  Série d’incendies.   -   Un grave incendie a détruit complètement la maison occupée par M. Fichez, gardien d'herbages à Manneville-la-Pipart, canton de Blangy-le-Château, et appartenant à M. Diètrich, propriétaire à Paris. L'incendie a été occasionné par une lanterne-tempête qui a pris feu.

M. Fichez a pu sauver ses enfants, qui étaient en danger. Les dégâts sont évalués à 30 000 fr., environ.

— Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Harivel, boulanger, rue du Général-Moulin, à La Maladrerie. Les dégâts, qui sont couverts par une assurance, sont évalués à un millier de francs.

— Le feu s'est déclaré dans les marais de Saint-pierre oursin, canton de Troarn. et on a détruit environ 7 Hectares.

— Le feu dans les marais ! C'est plutôt signe de sécheresse !

— Dans un bois appartenant à M. Eugène Carteron, propriétaire et maire de Donnay, canton de Thury-Harcourt un incendie a consumé 2 hectares de taillis. Cinq cents poteaux télégraphiques, appartenant à M. Beaumartin, négociant, à Bordeaux et qui étaient déposé dans le bois ont été détruits. Préjudice : 10 000 fr.

— Un incendie a détruit un bois de sapins d'une contenance de deux hectares, appartenant à M. Aubert, propriétaire à Norrey-en-Auge, canton de Morteaux-Coulibœuf. Les dégâts, non assurés, s'élèvent à 4 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Sous les roues.   -   En revenant de chercher un tonneau de petit lait à la fromagerie de Coulibœuf, M. Léon Anne, 49 ans, domestique chez M. Gérard, maire de Norrey-en-Auge, voulut monter sur l'avant du tonneau en marche. Il glissa sur le marchepied et tomba sous la roue qui lui broya une jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1926  -  Vol.  -  M. Samson, propriétaire, ayant constaté qu'une certaine quantité de pommes de terre disparaissaient dans son champ, a porté plainte contre inconnu. Une enquête est ouverte, l'an dernier, à la même époque le même fait se produisit. Aurait ton affaire au même personnage.

 

Septembre 1926  -  Vol et arrestation.  -  Il y a deux mois, Mme Marie Gautier, née Périgois, cultivatrice avec son frère, M. Alfred Périgois, embaucha les époux Laulnais, le mari, Albert, 37 ans, sans domicile fixe, et la femme, née Betton Marie-Léontine, tous les deux originaires de la Lande-St-Siméon (Orne).

Bientôt, Mme Gautier s'aperçut que de l'eau-de-vie disparaissait de la cuisine, elle en retrouva dans le fond d'une tasse lui appartenant et qui était dans la chambre des époux Laulnais, puis ce fut un couteau qu'elle retrouva caché dans leur paillasse. Quelques jours après, M. Périgois, ayant placé 443 fr. dans un placard, constata qu'il manquait 122 fr.

Soupçonnant les époux Laulnais, il voulut tenter une expérience il marqua deux billets de 100 francs, qu'il plaça dans le placard, le lendemain, un avait disparu. Les gendarmes furent prévenus et en perquisitionnant on retrouva le billet ainsi qu'une quantité de linge qui avait été marqué. Les époux Laulnais ont éarrêtés et écroués à la prison de Falaise.

 

Décembre 1926  -  Détérioration d’une bicyclette.  -  Le jeune Maurice Désert, 17 ans, domestique à Norrey-en-Auge, se rendant à Grandmesnil, posa sa bicyclette contre la devanture de l'épicerie, il était entré.

Quand il sortit, il vit sa machine à terre, et constata qu'une carriole avait passé sur sa roue arrière, la mettant hors d'usage. Il éprouve un préjudice de 80 francs. Une enquête est ouverte.

 

Février 1936  -  Une rivalité se termine par un coup de fusil.  -  La brigade de Morteaux-Coulibœuf enquête au sujet d'un coup de fusil, tiré par un nommé Marais René, 35 ans, bûcheron à Norrey-en-Auge, marié et père de trois enfants, sur le sieur Basquet Marcel, 22 ans, également bûcheron, actuellement à Norrey-en-Auge pour le compte d'un entrepreneur.

Marais avait quitté son domicile lundi vers 7 heures du soir pour aller livrer son fusil qu'il avait vendu. N'ayant pas trouvé son acquéreur (d'après ses dires) il se rendit dans un débit de Norrey-eu-Auge, après avoir déposé son fusil au pied de la haie. Il y rencontra plusieurs jeunes gens parmi lesquels les frères Larocque, Basquet et Valendy. Il leur serra la main en leur disant : « Vous savez, ce soir, j'ai mon « machin » ! Personne n'y attacha d'importance et après une courte conversation, sans discussion, Marais passa dans la salle voisine faire une partie de dominos.

Vers 21 h. 45, il quitta le débit pour s'arrêter un peu plus loin chez un habitant de cette commune qui, le voyant surexcité et armé de son fusil, l'invita au calme. Pendant ce temps, les jeunes gens quittaient à leur tour le café et se rendaient à la propriété Larocque, où habitent des Portugais, qui hébergent deux de ces jeunes gens.

Tous s'installèrent dans la maison, en buvant du cidre. Au bout d'un certain temps, ils entendaient quelqu'un qui appelait Larocque ou Valendy. Ils reconnurent la voix de Marais, qui ajoutait : « Il m'en faut un sur les deux ». L'un d'eux répondit qu'ils n'étaient pas là et la porte se referma.

D'après Marais, on aurait même ajouté : « s'il te faut l'un d'eux, on va te f…... un coup de poing ». Quelques instants après, Basquet serait sorti et un coup de feu a été tiré sur la barrière de la cour située à douze mètres de la maison.

Marais prétend qu'il n'a pas tiré de la barrière mais que, après avoir appelé Larocque ou Valendy, ajoutant : « Il m'en faut un des deux » c'était pour lui demander de l'aider à des travaux pour le lendemain. Entendant qu'on le menaçait de coups de poing, il était parti pénétrant dans l'herbage de l'autre côté du chemin et ayant cru qu'on allait se mettre  à sa poursuite, il avait mis une cartouche dans son fusil et avait tiré en l'air pour effrayer ses poursuivants, mais il était au moins à cent mètres de la maison.

Ce qui est certain, c'est que Marais serait un bien mauvais tireur car aucune trace de plomb n'est visible ni dans la porte ni dans la fenêtre, ni dans la façade de la maison devant laquelle se trouvait Bosquet, ou alors, comme le soutient Marais, il faut qu'il ait tiré en l'air, se croyant menacé.

Une histoire de femme serait à la base de cette affaire. Marais et l'un des jeunes gens fréquentaient une femme divorcée demeurant à Norrey-en-Auge, et auraient eu une discussion à ce sujet.

L'enquête de gendarmerie continue et Marais a été écroué à la maison d'arrêt de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1937  -  Violent incendie dans une ferme .  -  A quelques centaines de mètres de la maison de maître qu'il occupe, M. Michel Gérard, propriétaire-éleveur et maire de Norrey-en-Auge, possède une exploitation comprenant la demeure du gardien, et à 50 mètres plus loin, un vaste corps de bâtiments, long de 30 mètres, large de 8, comprenant rez-de-chaussée et greniers.

Au rez-de-chaussée, étaient deux étables, contenant une vingtaine de bovins et remises contenant des machines agricoles et pour 35 000 francs de tourteaux, une cave renfermant plusieurs tonneaux de cidre, sur le tout s'étendait le chenil dans lequel était entassée la provision de foin pour l'hiver.

A gauche du corps du bâtiments, existait une remise construite en appentis, bourrée de paille.

Vendredi soir, vers 15 h. 30, le gardien, Maurice Hallais, et sa femme, transportaient de la paille de l’appentis à l'autre extrémité du corps de bâtiments. A son quatrième voyage, l’homme constata que la paille flambait. Il appela sa femme et tous deux se précipitèrent, vers les étable et s'efforcèrent de détacher les bêtes. Malheureusement, le feu prit une extension si rapide que les deux gardiens durent sortir de l'immeuble avant d'avoir pu rendre la liberté à toutes les vaches, dont sept devaient périr carbonisées.

Cependant, l'alarme avait été donnée, les pompiers de Morteaux-Coulibœuf arrivaient bientôt, mais l'insuffisance de matériel les contraignait à l'expectative. Ceux du centre de Falaise les suivaient de près. Ils attaquèrent vigoureusement le sinistre, après avoir branché près de mille mètres de tuyaux pour aller chercher de l'eau dans une ferme.

Grâce à leurs efforts, tout danger d'extension du sinistre était rapidement conjuré et à minuit ils pouvaient quitter les lieux, après avoir noyé le foyer et les décombres.

Les gendarmes aidèrent à combattre le sinistre, assurèrent un service d'ordre parfait et procédèrent à l'enquête. L'un des domestiques de l'exploitation fut très longuement interrogé.

L'importance des dégâts n'est pas encore déterminée. Il faudra, pour être exactement fixé, attendre les résultats de l'expertise. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  L’incendie de Norrey est-il criminel ?  -  L'enquête ouverte par la gendarmerie à la suite de constatations faites au cours de l'incendie qui a détruit une partie de la ferme de M. Gérard, maire de Norrey, semble avoir établi que le sinistre n'est pas dû, comme on le croyait, à des causes accidentelles.

Interrogé par les Gendarmes, le gardien Maurice Hallais avait déclaré qu'une lanterne dont il se servait, on ne voyait pas pourquoi faire, lui avait échappé des mains et avait mis le feu à la paille. Mais la lanterne fut retrouvée accrochée dans la laiterie, à sa place habituelle !

Finalement l'homme dit : « Que l'on demande à ma femme, elle en sait peut-être plus que moi ».

Comme bien on pense, la femme avait eu, elle aussi, à s'expliquer, Pendant que l'officier « cuisinait » l'homme, le maréchal des logis-chef Lebocq s'occupait, de la femme Hallais.

C'est une femme de 17 ans, mère d'une fillette au berceau, d'une nervosité extrême, ayant déjà tenté deux fois de se noyer, une fois de s'empoisonner.

Comme son mari, elle dit d'abord ne rien savoir, puis elle donna l'explication de l'incendie accidentellement allumé par la lanterne. Elle expliqua- même que c'était elle qui avait été rechercher ladite lanterne pour la remettre dans le local où elle se trouve habituellement.

Pour la femme Hallais, la journée de samedi se passa ainsi à échafauder mensonges sur mensonges. Puis, dans la soirée de samedi ce fut l'aveu. Des vérifications devant être opérées en dehors de l'arrondissement, le Parquet de Falaise a fait appel à la brigade mobile de Rouen et lui a demandé de poursuivre l'enquête.

Les époux Hallais étaient entrés il y a six semaines seulement au service de M. Gérard et considèrent celui-ci comme un excellent patron dont ils n'ont qu'à, se louer. Ce qui semble bien exclure, a priori, toute idée de vengeance. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Le cheptel calvadosien.   -  L'inventaire des animaux de ferme présents dans le Calvados vient de fournir d'intéressants renseignements.

Il y a dans le département 310 590 bêtes à cornes, dont 3 780 taureaux, 18 190 bœufs, 156 030 vaches, etc...

Pour l'espèce chevaline, on compte 40 650 chevaux, dont 31 700 de trois ans et au-dessus. Il existe 62 810 porcs et 24 460 moutons et agneaux.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   L’incendiaire de Norrey-en-Auge, n’aurait agi que pour se débarrasser de son mari !   -   Au cours de son dernier interrogatoire, la femme Maurice Halleys, l'auteur de l'incendie de Norrey-en-Auge, a donné de sont crime et des motifs qui l'ont guidée dans l'exécution de celui-ci, une nouvelle version — la quatrième — qui paraît être, cette fois, l’expression de la vérité : « C'est moi seule et sans le conseil de qui que ce soit, a-t-elle dit, qui ai mis le feu, dans l'intention de faire inculper mon mari et de l'envoyer en prison. Ainsi aurais-je pu fuir avec un autre homme que j'aimais mieux que lui. Jusqu'alors, je n'ai raconté que des mensonges ».

La criminelle s'en tient obstinément à cette explication que le magistrat instructeur ainsi que le défenseur de la femme Halleys, Me  Chanut, semblent disposés à admettre comme véridique. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Nécrologie.  - Jeudi, la population et les autorités locales de Norrey, auxquels s'étaient jointes de nombreuses personnes et personnalités des environs, rendirent l'hommage ultime à un homme qui fut un brave homme et un bon citoyen. M. A.-C. Vandon, décédé dans sa 59e année, adjoint au maire de la commune. A la famille éplorée nos condoléances émues.

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.  

 

Mai 1944    -   Fait divers.  -   Des individus armés de revolvers se sont présentés à la mairie de Norrey-Auge et ont tiré par la fenêtre, en demandant les tickets d'alimentation. Le secrétaire de mairie fut contraint de les leur remettre, après quoi, les voleurs s'enfuirent.  

 

Avril 1946  -  Le flair de la maréchaussée.  -  De passage à Norrey-en-Auge, les gendarmes avaient leur odorat délicatement chatouillé par une agréable odeur d’eau-de-vie. Leurs recherches les amenèrent à découvrir un alambic clandestin en marche et quelques litres de citasse chez M. Legrand, ainsi que 400 litres d’alcool au domicile de M. Masson. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1947  -  La poudre d’escampette.     Les gendarmes de Morteaux-Coulibœuf ont arrêté un prisonnier allemand évadé de la ferme de M. Gauthier, à Norrey-en-Auge. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le Chleuh préparait son départ.   -   Pour arrondir son pécule avant son retour dans sa patrie, un prisonnier boche, Érick Knerr, 22 ans, employé chez M. Gérard Michel, cultivateur à Norrey-en-Auge, monnayait de l'avoine, du blé et de l'essence volés à son patron.

Son audace l’a perdu et il s'est fait pincer comme il expédiait à des parents à Bochie, un colis de beurre qu'il venait de dérober. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Au feu !  -   A Norrey-en-Auge, un incendie a pris naissance dans un hangar abritant du foin appartement à M. Michel Gérard, maire de la commune. Les pompiers de Bernières-d'Ailly et de Morteaux-Coulibœuf ont circonscrit le sinistre qui semble avoir été provoqué sous l'influence de la chaleur, par l'exposition d'une bombe au phosphore.
-   Un incendie provoqué par un tracteur à détruit 6 hectares de chaume et 100 mètres de haie dans un champ appartenant à M. Vandermersch, cultivateur à Cintheaux. ( Le Bonhomme Libre )

NORREY-EN-AUGE.  -  Porte Monumentale.

NORREY-EN-AUGE.  -  Bureau de Tabac.

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