1er Mai 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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NORREY - en - AUGE |
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Canton de Morteau-Couliboeuf |
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Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Falaise. Morteaux-Coulibœuf.
- Travaux importants à l'église.
150 fr. Sassy.
- Travaux à l'église. 75
fr. Courcy.
Travaux à l'église. 75
fr. Crocy.
- Travaux à l'église. 75
fr. Jort.
- Travaux à l'église. 50
fr. Norrey.
- Travaux à l'église. 50
fr. Beaumais.
- Travaux à l'église. 150
fr. Saint-Sylvain.
- Construction d'une halle. 150
fr. Louvagny. - Assainissement de l'église. 23 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du
département une circulaire relative à l'échenillage et au
hannetonnage. Quant
aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur
destruction que suivant les entomologistes, une reproduction
exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette
année.
Août 1873 - Glanage. - Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir
qu'ils accomplissent.
Octobre
1915
- Mort au champ d’honneur.
- Edmond-Alfred
Quettier, né à Montpinçon en 1883, domicilié à Norrey-en-Auge, est
tombé au champ d’honneur le 19 juin au combat du Labyrinthe, à
Écurie. Il était parti comme caporal et avait été nommé sergent sur
le champ de bataille le 11 juin dernier.
Avril
1921 -
Série d’incendies.
-
Un grave incendie a détruit complètement la maison
occupée par M. Fichez, gardien d'herbages à Manneville-la-Pipart,
canton de Blangy-le-Château, et appartenant à M. Diètrich,
propriétaire à Paris. L'incendie a été occasionné par une
lanterne-tempête qui a pris feu. M.
Fichez a pu sauver ses enfants, qui étaient en danger. Les dégâts
sont évalués à 30 000 fr., environ. —
Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Harivel, boulanger,
rue du Général-Moulin, à La Maladrerie. Les dégâts, qui sont
couverts par une assurance, sont évalués à un millier de francs. —
Le feu s'est déclaré dans les marais de Saint-pierre oursin, canton de
Troarn. et on a détruit environ 7 Hectares.
—
Dans un bois appartenant à M. Eugène Carteron, propriétaire et maire
de Donnay, canton de Thury-Harcourt un incendie a consumé 2 hectares de
taillis. Cinq cents poteaux télégraphiques, appartenant à M.
Beaumartin, négociant, à Bordeaux et qui étaient déposé dans le
bois ont été détruits. Préjudice : 10 000 fr. —
Un incendie a détruit un bois de sapins d'une contenance de deux
hectares, appartenant à M. Aubert, propriétaire à Norrey-en-Auge,
canton de Morteaux-Coulibœuf. Les dégâts, non assurés, s'élèvent
à 4 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Sous les roues. -
En revenant de chercher un tonneau de petit lait à la
fromagerie de Coulibœuf, M. Léon Anne, 49 ans, domestique chez M.
Gérard, maire de Norrey-en-Auge, voulut monter sur l'avant du tonneau
en marche. Il glissa sur le marchepied et tomba sous la roue qui lui
broya une jambe. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1926 - Vol. - M. Samson, propriétaire, ayant constaté qu'une certaine quantité de pommes de terre disparaissaient dans son champ, a porté plainte contre inconnu. Une enquête est ouverte, l'an dernier, à la même époque le même fait se produisit. Aurait ton affaire au même personnage.
Septembre
1926 -
Vol et arrestation. -
Il
y a
deux
mois,
Mme Marie
Gautier,
née Périgois,
cultivatrice
avec
son frère,
M. Alfred
Périgois,
embaucha
les époux
Laulnais,
le mari,
Albert,
37 ans,
sans
domicile
fixe,
et la
femme,
née
Betton
Marie-Léontine,
tous
les deux
originaires
de la
Lande-St-Siméon
(Orne).
Bientôt,
Mme Gautier
s'aperçut
que de
l'eau-de-vie
disparaissait
de la
cuisine,
elle
en retrouva
dans
le fond
d'une
tasse
lui appartenant
et qui
était
dans
la chambre
des époux
Laulnais,
puis ce
fut un
couteau
qu'elle
retrouva
caché
dans
leur
paillasse.
Quelques
jours
après,
M. Périgois,
ayant
placé
443 fr.
dans
un placard,
constata
qu'il
manquait
122 fr.
Soupçonnant les époux Laulnais, il voulut tenter une expérience il marqua deux billets de 100 francs, qu'il plaça dans le placard, le lendemain, un avait disparu. Les gendarmes furent prévenus et en perquisitionnant on retrouva le billet ainsi qu'une quantité de linge qui avait été démarqué. Les époux Laulnais ont été arrêtés et écroués à la prison de Falaise.
Décembre
1926 -
Détérioration d’une bicyclette.
-
Le jeune
Maurice
Désert, 17
ans,
domestique
à Norrey-en-Auge, se
rendant
à Grandmesnil,
posa
sa bicyclette
contre
la devanture
de l'épicerie,
où il
était
entré.
Quand il sortit, il vit sa machine à terre, et constata qu'une carriole avait passé sur sa roue arrière, la mettant hors d'usage. Il éprouve un préjudice de 80 francs. Une enquête est ouverte.
Février
1936 -
Une rivalité se termine par un coup de fusil. - La
brigade de Morteaux-Coulibœuf enquête au sujet d'un coup de fusil,
tiré par un nommé Marais René, 35 ans, bûcheron à Norrey-en-Auge,
marié et père de trois enfants, sur le sieur Basquet Marcel, 22 ans,
également bûcheron, actuellement à Norrey-en-Auge pour le compte d'un
entrepreneur. Marais
avait quitté son domicile lundi vers 7 heures du soir pour aller livrer
son fusil qu'il avait vendu. N'ayant pas trouvé son acquéreur
(d'après ses dires) il se rendit dans un débit de Norrey-eu-Auge,
après avoir déposé son fusil au pied de la haie. Il y rencontra
plusieurs jeunes gens parmi lesquels les frères Larocque, Basquet et
Valendy. Il leur
serra la main en leur disant : « Vous
savez, ce soir, j'ai mon
« machin » ! Personne n'y attacha d'importance et après une courte
conversation, sans discussion, Marais passa dans la salle voisine faire
une partie de dominos. Vers
21 h. 45, il quitta le débit pour s'arrêter un peu plus loin chez un
habitant de cette commune qui, le voyant surexcité et armé de son
fusil, l'invita au calme. Pendant ce temps, les jeunes gens quittaient
à leur tour le café et se rendaient à la propriété Larocque, où
habitent des Portugais, qui hébergent deux de ces jeunes gens. Tous
s'installèrent dans la maison, en buvant du cidre. Au bout d'un certain
temps, ils entendaient quelqu'un qui appelait Larocque ou Valendy. Ils
reconnurent la voix de Marais, qui ajoutait : « Il m'en faut un sur les
deux ». L'un d'eux répondit qu'ils n'étaient pas là et la porte se
referma.
Marais
prétend qu'il n'a pas tiré de la barrière mais que, après avoir
appelé Larocque ou Valendy, ajoutant : « Il m'en faut un des deux »
c'était pour lui demander de l'aider à des travaux pour le lendemain.
Entendant qu'on le menaçait de coups de poing, il était parti
pénétrant dans l'herbage de l'autre côté du chemin et ayant cru
qu'on allait se mettre à sa poursuite, il avait mis une cartouche
dans son fusil et avait tiré en l'air pour effrayer ses poursuivants,
mais il était au moins à cent mètres de la maison. Ce
qui est certain, c'est que Marais serait un bien mauvais tireur car
aucune trace de plomb n'est visible ni dans la porte ni dans la
fenêtre, ni dans la façade de la maison devant laquelle se trouvait
Bosquet, ou alors, comme le soutient Marais, il faut qu'il ait tiré en
l'air, se croyant menacé. Une
histoire de femme serait à la base de cette affaire. Marais et l'un des
jeunes gens fréquentaient une femme divorcée demeurant à
Norrey-en-Auge, et auraient eu une discussion à ce sujet. L'enquête de gendarmerie continue et Marais a été écroué à la maison d'arrêt de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Violent
incendie dans une ferme . -
A
quelques centaines de mètres de la maison de maître qu'il occupe, M.
Michel Gérard, propriétaire-éleveur et
maire de Norrey-en-Auge,
possède une exploitation comprenant la demeure du gardien, et à 50
mètres plus loin, un vaste corps de bâtiments, long de 30 mètres,
large de 8, comprenant rez-de-chaussée et greniers. Au
rez-de-chaussée, étaient deux étables, contenant une vingtaine de
bovins et remises contenant des machines agricoles et pour 35 000 francs
de tourteaux, une cave renfermant plusieurs tonneaux de cidre, sur le
tout s'étendait le chenil dans lequel était entassée la provision de
foin pour l'hiver. A
gauche du corps du bâtiments, existait une remise construite en
appentis, bourrée de paille. Vendredi
soir, vers 15 h. 30, le gardien, Maurice Hallais, et sa femme,
transportaient de la paille de l’appentis à l'autre extrémité du
corps de bâtiments. A son quatrième voyage, l’homme constata que la
paille flambait. Il appela sa femme et tous deux se précipitèrent,
vers les étable et s'efforcèrent de détacher les bêtes.
Malheureusement, le feu prit une extension si rapide que les deux
gardiens durent sortir de l'immeuble avant d'avoir pu rendre la liberté
à toutes les vaches, dont sept devaient périr carbonisées. Cependant,
l'alarme avait été donnée, les pompiers de Morteaux-Coulibœuf
arrivaient bientôt, mais l'insuffisance de matériel les contraignait
à l'expectative. Ceux du centre de Falaise les suivaient de près. Ils
attaquèrent vigoureusement le sinistre, après avoir branché près de
mille mètres de tuyaux pour aller chercher de l'eau dans une ferme. Grâce
à leurs efforts, tout danger d'extension du sinistre était rapidement
conjuré et à minuit ils pouvaient quitter les lieux, après avoir
noyé le foyer et les décombres. Les
gendarmes aidèrent à combattre le sinistre, assurèrent un service
d'ordre parfait et procédèrent à l'enquête. L'un des domestiques de
l'exploitation fut très longuement interrogé.
Décembre
1937 -
L’incendie
de Norrey est-il criminel ?
-
L'enquête
ouverte par la gendarmerie à la suite de constatations faites au cours
de l'incendie qui a détruit une partie de la ferme de M. Gérard, maire
de Norrey, semble avoir établi que le sinistre n'est pas dû, comme on
le croyait, à des causes accidentelles. Interrogé
par les Gendarmes, le gardien Maurice Hallais avait déclaré qu'une
lanterne dont il se servait, on ne voyait pas pourquoi faire, lui avait
échappé des mains et avait mis le feu à la paille. Mais la lanterne
fut retrouvée accrochée dans la laiterie, à sa place habituelle ! Finalement
l'homme dit : « Que l'on demande à ma femme, elle en sait peut-être
plus que moi ». Comme
bien on pense, la femme avait eu, elle aussi, à s'expliquer, Pendant
que l'officier « cuisinait » l'homme, le maréchal des logis-chef
Lebocq s'occupait, de la femme Hallais. C'est
une femme de 17 ans, mère d'une fillette au berceau, d'une nervosité
extrême, ayant déjà tenté deux fois de se noyer, une fois de
s'empoisonner. Comme
son mari, elle dit d'abord ne rien savoir, puis elle donna l'explication
de l'incendie accidentellement allumé par la lanterne. Elle expliqua-
même que c'était elle qui avait été rechercher ladite lanterne pour
la remettre dans le local où elle se trouve habituellement. Pour
la femme Hallais, la journée de samedi se passa ainsi à échafauder
mensonges sur mensonges. Puis, dans la soirée de samedi ce fut l'aveu.
Des vérifications devant être opérées
en dehors de l'arrondissement, le Parquet de Falaise a fait appel à la
brigade mobile de Rouen et lui a demandé
de poursuivre l'enquête. Les époux Hallais étaient entrés il y a six semaines seulement au service de M. Gérard et considèrent celui-ci comme un excellent patron dont ils n'ont qu'à, se louer. Ce qui semble bien exclure, a priori, toute idée de vengeance. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Le cheptel calvadosien.
- L'inventaire
des animaux de ferme présents dans le Calvados vient de fournir
d'intéressants renseignements. Il
y a dans le département 310 590 bêtes à cornes, dont 3 780 taureaux,
18 190 bœufs, 156 030 vaches, etc... Pour l'espèce chevaline, on compte 40 650 chevaux, dont 31 700 de trois ans et au-dessus. Il existe 62 810 porcs et 24 460 moutons et agneaux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
L’incendiaire de Norrey-en-Auge, n’aurait agi que pour se
débarrasser de son mari ! - Au
cours de son dernier interrogatoire, la femme Maurice
Halleys, l'auteur de l'incendie de Norrey-en-Auge, a donné de
sont crime et des motifs qui l'ont guidée dans l'exécution de celui-ci, une nouvelle version
— la quatrième — qui paraît être, cette fois, l’expression de la vérité
: « C'est moi seule et sans le conseil de qui que ce soit, a-t-elle dit, qui ai
mis le feu, dans l'intention de faire inculper mon mari et de l'envoyer en prison.
Ainsi aurais-je pu fuir avec un autre homme que j'aimais mieux que lui.
Jusqu'alors, je n'ai raconté que des mensonges ».
Janvier 1940 - Nécrologie. - Jeudi, la population et les autorités locales de Norrey, auxquels s'étaient jointes de nombreuses personnes et personnalités des environs, rendirent l'hommage ultime à un homme qui fut un brave homme et un bon citoyen. M. A.-C. Vandon, décédé dans sa 59e année, adjoint au maire de la commune. A la famille éplorée nos condoléances émues.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les
communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,
Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf :
Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Mai
1944 -
Fait divers.
- Des
individus armés de revolvers se sont présentés à la mairie de
Norrey-Auge et ont tiré par la fenêtre, en demandant
les
tickets d'alimentation. Le secrétaire de mairie fut contraint de les
leur remettre, après quoi, les voleurs s'enfuirent.
Avril
1946 -
Le flair de la maréchaussée.
- De
passage à Norrey-en-Auge, les gendarmes avaient leur odorat
délicatement chatouillé par une agréable odeur d’eau-de-vie. Leurs
recherches les amenèrent à découvrir un alambic clandestin en marche
et quelques litres de citasse chez M. Legrand, ainsi que 400 litres d’alcool
au domicile de M. Masson. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
La poudre d’escampette. –
Les gendarmes de Morteaux-Coulibœuf ont arrêté un prisonnier
allemand évadé de la ferme de M. Gauthier, à Norrey-en-Auge. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Le Chleuh préparait son départ. - Pour arrondir son pécule avant son retour dans sa patrie, un prisonnier boche, Érick Knerr, 22 ans, employé chez M. Gérard Michel, cultivateur à Norrey-en-Auge, monnayait de l'avoine, du blé et de l'essence volés à son patron. Son
audace l’a perdu et il s'est fait pincer comme il expédiait à des
parents à Bochie, un colis de beurre qu'il venait de dérober.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Au feu ! -
A Norrey-en-Auge, un incendie a pris
naissance dans un hangar abritant du foin appartement à M. Michel
Gérard, maire de la commune. Les pompiers de Bernières-d'Ailly et de
Morteaux-Coulibœuf ont circonscrit le sinistre qui semble avoir été
provoqué sous l'influence de la chaleur, par l'exposition d'une bombe
au phosphore. |
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NORREY-EN-AUGE. - Porte Monumentale. |
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NORREY-EN-AUGE. - Bureau de Tabac. |
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