1er Mars 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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NORREY - en - BESSIN |
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Canton de Bayeux |
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Traduit
devant le tribunal, le sieur S……. avoue qu'il était si gaillard
qu'il ne se rappelle pas ce qui s'est passé. Le ministère public
requiert contre lui la répression de deux délits consistant le premier
dans l'outrage envers un magistrat de l'ordre administratif dans
l'exercice de ses fonctions, et le deuxième dans les entraves par lui
mises à la liberté des enchères. ( art. 222 et 412 du Code Pénal ). Le tribunal a condamné le prévenu à un mois d'emprisonnement et aux frais. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Avril 1830 - Accident lors d'un mariage. - Il est d'une bonne police de mettre son veto sur les jeux ou divertissement qui peuvent compromettre la sûreté publique. Nous avons déjà eu l'occasion de signaler les dangers qui résultent de l'usage de tirer des coups de fusil ou des pétards dans les fêtes, un accident arrivé récemment dans une commune de l'arrondissement de Caen, nous ramène sur ce sujet. Dans la commune de Norey, plusieurs habitants s'étaient réunis pour fêter de nouveaux époux, dans la cour de la maison nuptiale, un fusil qui était resté chargé à plomb depuis les fêtes de Pâques, où l'on a coutume d'exercer son adresse sur de pauvres coqs, a malheureusement atteint, à quelques pas de distance, et blessé grièvement à l'épaule, un des assistants. Cet événement a bientôt et tristement terminé les salves de mousqueterie, et mis dans la désolation et la personne qui a reçu la blessure, et celle qui l'a faite involontairement. Ces sortes d'accidents sont fréquents dans les fêtes nuptiales, ou de copieuses libations en l'honneur de l'Hymen amènent toujours l'imprudence ou la maladresse. Que signifient d'ailleurs les coups de fusil tirés dans ces circonstances ? Le bruit est rarement le symbole du bonheur, il prouve même toujours le contraire dans les ménages, et l'on pourrait considérer comme de mauvais augure celui qui se fait pour en célébrer le plus beau jour. L'hommage d'un simple bouquet ne dirait-il pas plus que quelques coups de fusil ? (Le Pilote du Calvados)
Novembre 1830 - Une fête patriotique pour honorer les élus. - Dimanche dernier, le maire et l'adjoint de la commune de Norrey, MM. Germain et le Fèvre, ont reçu des mains de leurs concitoyens, en témoignage d'estime et de satisfaction, chacun une écharpe tricolore. Le
pasteur de la paroisse a célébré une messe militaire à laquelle
assistaient tous les habitants, la garde nationale de la commune, son
capitaine en tête, après avoir Sur l'ordre qui en a été donné par le curé, heureux d'exprimer le plaisir que lui causait cette fête civique, le carillon, muet depuis 12 ans a résonné pour annoncer cette solennité. Le pasteur avait même prêté sa carabine à un de ses paroissiens qui n'avait pas d'armes pour entrer dans les rangs de la garde nationale. Un
banquet joyeux auxquels le maire et l'adjoint avaient convié la plus
grande partie de la commune a terminé cette journée, et fait d'une
solennité patriotique une fête de famille qui s'est prolongée jusqu'à
une heure avancés, et dont le calme n'a été interrompu que par des
toasts au Roi, à la France, etc.., et par des décharges de
mousqueterie. (Le Pilote du
Calvados)
Mai 1842 - Cour d’Assises du Calvados. - A la faveur des circonstances atténuantes admises dans le verdict de culpabilité prononcé contre lui, Hippolyte Gibert, couvreur, âgé de 35 ans, né et demeurant à Norrey, ne subira que 2 années d'emprisonnement, pour le vol d'une montre d'argent, commis par lui au préjudice d'un sieur Bobier. Ses
démarches réitérées pour parvenir à vendre cette montre ont
aisément amené la découverte de ce vol, qui, d'ailleurs n'était pas
son coup d'essai. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mai 1843 - Nouvelles locales. - Le mauvais temps qui dure depuis un mois est préjudiciable aux céréales ; déjà sur notre marché le blé a un peu renchéri et le pain a subi une augmentation de 5 centimes par kilog. Il est vrai que les blés des fortes terres ont gagné plus en herbe qu'en épi, en plusieurs endroits ils sont déjà même couchés. Toutefois, il suffirait de quelques jours de beau temps pour réparer le mal. Les foins auraient aussi besoin d'un temps sec ; dans beaucoup de prairies ils jaunissent par le pied. Les colzas se présentent bien cependant, et tout annonce que cette denrée aura une bonne année. On
nous écrit du pays d'Auge que les pommiers offrent les plus belles
espérances ; il y a longtemps même qu'on n'avait cru à une récolte
aussi abondante ; déjà le cidre a subi une certaine baisse, et dans
nos faubourgs hors-barrière on le donne à 20 centimes le double-litre.
(Haro ) (source : L’Indicateur de Bayeux) Mai 1843 - Chronique des Assises. - La 2e session des assises du Calvados s'est ouverte, lundi 15 mai, sous la présidence de M. Regnault. Les quatre premières audiences, dont nous donnons l'analyse succincte, ont déjà offert un certain nombre d'affaires concernant notre arrondissement. Après les préliminaires d'usage, les débats ont commencé. Barthélemy, de la commune de Norrey, est le premier accusé traduit à la barre. Dans la nuit du 2 au 3 janvier, Barthélemy força la porte de l'étable des époux Michel, vola leur vache, et fort tranquillement il la mît le lendemain à pâturer sur son héritage. Le vol n'était pas plus difficile à constater que le voleur n'était difficile à saisir. Aussi Barthélemy qui avait d'abord essayé quelques mensonges, fut-il obligé de convenir de sa culpabilité. Il a été condamné à trois ans du prison.
Pris
en flagrant délit, Anguerrand n'a pu se réfugier dans aucune
dénégation. Il a été condamné à
quatre ans d'emprisonnement. (Source : L’indicateur de
Bayeux)
Avril 1852 - Le feu. - Mercredi dernier, à Norrey, près BrettevilIe-l’Orgueilleuse, un incendie a détruit quatre ou cinq maisons. La maison d'école a été atteinte et a souffert un assez grand dommage. L'instituteur
est marié. Son beau-père, voyant le progrès des flammes, attristé
d'avance par plusieurs malheurs domestiques, a craint pour les jours de
sa fille. Son émotion a été si forte et si cruelle qu'il y a
succombé. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1853 - Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Lentaigne. Audience du 2 Mars 1853. Pendant
la nuit du 9 au 10 décembre dernier, les époux Lefebure, demeurant à
Norey, furent victimes d'un vol assez considérable. Il leur fut
soustrait 271 fr. en argent, un billet de banque de 200 fr et divers
objets mobiliers. L'auteur
de ce vol, après être entré dans la cour des époux Léfebure, dont
la porte n'était pas barrée, attacha deux échelles l'une au bout de
l'autre pour monter sur le toit d'un petit bâtiment adossé à la
maison et au-dessus duquel se trouve la fenêtre d'une chambre à
coucher qui n'était pas habitée. Il pénétra dans cette chambre par
cette fenêtre, en passant entre des barreaux de fer et brisant deux
carreaux et une partie du châssis. Les
époux Lefebure trouvèrent au pied de l'échelle dont il s'était servi
pour entrer dans la chambre un couteau qu'ils reconnurent parfaitement
pour être celui de la fille Aimée Viard, qui avait été leur
domestique, depuis le 2 août 1851 jusqu'au 2 janvier 1852, et qu'ils
avaient congédiée, parce qu'ils avaient la persuasion qu'elle
commettait à leur préjudice des soustractions frauduleuses. La
fille Viard fut arrêtée à Alençon, le 4 décembre dernier, et elle
ne tarda pas à avouer qu'elle était l'auteur du vol qui lui était
imputé. Cette
fille, qui est d'une très mauvaise conduite, avait fait, à Alençon,
la connaissance d'un sieur B....., soldat au 41e de ligne.
Désirant aller le rejoindre et n'ayant pas d'argent,
elle voulut s'en procurer en volant ses anciens maîtres. —-
Elle a été punie de six ans de réclusion. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1856 - Chemin de fer. - Un arrêté de M. le préfet du Calvados, en date du 2 mai, prononce l'ouverture de l'enquête, pour le chemin de fer dans la traversée des communes de Caen, Venoix, Bretteville-sur-Odon, Carpiquet, Rots, Norrey, Bretteville-l'Orgueilleuse, Putot-en-Bessin, Brouay et Audrieu.
Cette enquête, commencera le 11 de ce mois et sera close le 21, et, pendant toute sa durée, les plans et états parcellaires resteront déposés à la mairie de chaque commune, où tous les intéressés pourront en prendre connaissance. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1863 -
L’école primaire. -
La situation
du service
de l'instruction
primaire, dans le Calvados,
devient de
plus en
plus satisfaisante. Le
rapport annuel de
M. l'Inspecteur
d'Académie constate qu'il
n'y a
plus, dans le
département, que 16 communes
sur 767
qui ne possèdent pas
d'écoles ou
ne se
trouvent pas
réunies à
d'autres communes
ayant des
établissements scolaires. 22
constructions et
14 appropriations sont venues diminuer,
en 1862, le
nombre des maisons
signalées comme ne
convenant pas à leur
destination. On
compte, en
outre, 8
maisons
d'école en voie
de construction, et M.
l'Inspecteur porte à 72
le nombre des
projets en instruction, sur
lesquels 14 sont
approuvés. Le
nombre des
enfants de 7 à
13 ans qui
ne fréquentent
aucune
école et
ne reçoivent aucune instruction dans la
maison paternelle a
diminué de
120. Celui
des classes d'adultes
et des classes d'apprentis
est resté stationnaire,
on comptait, en
1861, 27
classes d'adultes
et 11 classes
d'apprentis, en
1862, il y avait
30 établissements
de la première catégorie
et 8
seulement de
la seconde, mais
le nombre des élèves
a augmenté
de 43. Sur
300 écoles mixtes,
le nombre de celles dont
la direction est confiée
à des
instituteurs
célibataires ou veufs a
pu être réduit
à 34. On signale aussi une augmentation de 2 936 dans le nombre des jeunes filles qui sont exercées aux travaux à l'aiguille.
Avril
1864 -
Par arrêtés en date du 16 mars.
- Un
arrêté de M. le préfet du Calvados, a classé au rang des lignes
d'intérêt, sous le nº 24, le chemin tendant de Tilly-sur-Seulles à
Norrey, par les bourgs de Cristot et de Mesnil-Patry. (l’Ordre et la
Liberté)
Février
1866 -
Par arrêtés. -
M. le préfet
du Calvados, sont nommés : -
Maire de la commune de Saint-Eugène, M. Lelièvre ( Alexandre ),
adjoint, conseiller, en remplacement de M. Lelièvre (Jacques),
décédé. -
Adjoint de la commune de Saint Eugène, M. Faillebarbe ( Jean-Désiré
), conseiller municipal. -
Maire de la commune de Conteville, M. Després ( Louis ), conseiller
municipal, en remplacement de M. Blanchard, décédé. -
Maire, de la commune de Saint-Pierre-du-Bû, M. Beaudet (
Jean-Louis-Sévère ), conseiller municipal, en remplacement de M.
Barbot, démissionnaire. -
Maire de la commune de Norrey, M. de Boisneville ( Adolphe
), conseiller municipal, en remplacement de M. de Fontenes, décédé. (
Le Bonhomme Normand )
Août
1871 -
Fait divers.
- Des
phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le
département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui
en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd ! Octobre 1871 - Fait divers. - Dans la finit du 14 an 15 courant, un incendie dont la cause est inconnue a détruit un corps de bâtiment avec les récoltes qu'il contenait, appartenant au sieur Blouet (Jean), propriétaire-cultivateur à Norrey. Au premier signal, la compagnie des pompiers de Bretteville-l’Orgueilleuse est arrivée avec une pompe sur le lieu du sinistre, et grâce à des efforts énergiques et intelligents dignes des plus grands éloges, elle a préservé les bâtiments voisins distants de quelques mètres seulement et couverts en chaume. Aucun accident n'a été à déplorer.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Mai 1873
- Récoltes.
- Les
renseignements qui nous parviennent des divers points du département,
nous présentent les récoltes sous un jour favorable. Les colzas ont
peu souffert des gelées de mai, les blés, faits dans de mauvaises
conditions, promettent, les sainfoins sont généralement mauvais, les
prairies n'ont pas poussé, on compte sur la pousse d'automne. Les
pommiers ont une très belle apparence, et si les vents froids de ces
derniers jours ne persistent pas, le rendement sera considérable. Les
Mai 1873 - Mort accidentelle. - Le nommé Alfred Guillot, âgé de 12 ans, demeurant chez ses parents, à Noyers, se rendant à l'école, est monté sur l'un des piliers d'une barrière, pour passer dans un herbage, à l'effet d'y dénicher un nid, le pied glissa et il est tombé sur les brochés en fer dont la barrière est garnie, deux lui ont traversé la poitrine, il est mort quelques minutes après.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement de
Caen :
Blainville, école
mixte ; Curcy,
école de filles ; May-sur-Orne,
école de garçons ;
Hamars, école de garçons ;
Norrey, école
mixte ; Tournay-sur-Odon ;
école de
garçons ;
Missy, école
de garçons.
Octobre 1882 - Apprentis et petits domestiques. - Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre d'enfants assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de treize ans, et sachant lire et écrire, sont à la disposition des personnes qui voudraient les prendre, comme petits domestiques ou apprentis. Il faut s'adresser à la préfecture, service des enfants assistés. Ajoutons que durant l'année dernière, aucune poursuite judiciaire n'a été dirigée contre les 443 enfants assistés, âgés de 14 à 20 ans, placés dans le Calvados. Au 18juillet, 333 de ces enfants avaient déposé 20 040 fr. à la caisse d'épargne.
Octobre
1882 -
Orage et foudre.
- La
semaine dernière, un
violent orage a éclaté sur le Calvados. La
foudre est tombée sur l'église de Norrey. Les dégâts
occasionnés par le tonnerre sont insignifiants, ils peuvent être
estimés à une centaine de francs. Voilà la troisième fois que pareil
accident se renouvelle sur le même édifice. Un
nommé Lemarchand, garde-barrière à la gare de Bretteville-Norrey,
déjà privé d'un bras, a été renversé par la foudre, au moment où
il donnait le signal
d'arrivée, lorsqu'il s'est
relevé, il n'y voyait plus. Aujourd'hui, il est certain que cet
infortuné ne restera pas aveugle, il est père de cinq enfants. Le
même jour, MM. Jules Lecocq, d'Amblie, et Charles Lecocq, de Creully,
revenaient en voiture sur la route de Saint-Léger à Creully. Le
cheval, effrayé par les éclairs, s'est emporté et a brisé la
voilure contre une borne kilométrique. Les deux voyageurs ont été
projetés sur la route avec la capote du cabriolet, ils n'ont
heureusement eu que quelques
contusions sans gravité. La voiture a été complètement
brisée. A
la même heure, un poulain appartenant à M. Jules Lecocq, de Creully, a
été tué par la foudre, dans un herbage situé près des Carrières d'Orival
. La
foudre est aussi tombée à l'entrée de la ville de Bayeux, dans un
herbage situé entre les routes de Nihault et Vaucelles. Une jument
poulinière, de toute beauté, primée dans plusieurs concours, a été
tuée sur le coup, le jeune poulain n'a rien eu. Elle appartient à M.
Desmazures, propriétaire, rue Saint-Patrice, à Bayeux. Le
même jour à la Villette, la foudre est tombée au hameau des Binettes,
sur une ferme occupée par les époux Victoire et appartenant au docteur
Ferdinand Vaulegeard de Condé. Le sieur François Mullois, domestique,
venait de se coucher dans l'écurie depuis quelques minutes, quand il
entendit un formidable coup de tonnerre. II se mit aussitôt sur son
séant : une forte odeur de soufre le prit à la gorge et il vit une
grande lueur : la couverture de la ferme était déjà embrasée.
Malgré de prompts secours qui furent apportés, le feu se développa
avec une rapidité extrême, et l'on dut se borner à protéger les
bâtiments voisins. Les chevaux purent être sauvés, mais avec beaucoup
de
difficultés Pertes environ 19 000 fr.
Février
1892 -
Dérangés par le facteur. -
Dimanche,
à Norrey, le facteur apportant une lettre à Mme Nerval, absente,
s'aperçut qu'un carreau d'une fenêtre était brisé et il vit deux
voleurs qui étaient en train de dévaliser la maison. Aussitôt il alla
chercher Je maire, mais quand ils revinrent les malfaiteurs avaient fui,
abandonnant dans la cuisine un bissac en toile bleue contenant de
nombreuses provisions. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Le froid.
-
Il fait un froid glacial
depuis quelques jours.
Décembre
1894 - Incendie dans
les champs. - Dans la
nuit, plusieurs meules de paille ont été brûlées à Norrey. Elles
appartenaient à M. Emile Edouard, cultivateur, 4 000 bottes de paille
et 1 800 bottes de foin. Perte : 1 260 fr. A M. Édouard Renet, 550
bottes de paille. Perte, 160 fr. A M. Victor Marie, tailleur, 550 bottes
de paille. Pertes, 90 fr. Le tout est assuré. On croit que ce
sinistre est dû à la malveillance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Tribunal de
Falaise.
- Gérard
Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8 jours
de prison. —
Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin
de pêche prohibé. 10 francs d'amende. —
Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin
de pêche prohibé. 5 francs d'amende. —
Auguste Martin, 52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un
commandant de la force publique, 24 heures de prison. —
Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main, 5
francs. —
Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation. —
Henri Jardin, 26 ans, marchand forain â Falaise, coups et outrages aux
agents, 2 mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Les débits de boissons. -
Une loi est
proposée au Sénat pour que les débits de boissons à consommer sur
place soient réduits à un par 300 habitants. En
ce moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est
grand. (Source : Le
Bonhomme Normand) Avril
1899 -
Tué d’un coup de pied de cheval.
- Le
sieur Edmond Nicolle, 10 ans, domestique à Norrey, près Bretteville-l’Orgueilleuse,
faisait la litière aux chevaux, quand il reçut de l'un d'eux, dans le
bas-ventre, un coup de pied qui a déterminé la rupture d'un intestin.
Il a succombé le lendemain. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet 1904 - Bonne capture. - Le nommé Léon Jacques, dit Martin, 37 ans, marchand de marée à Norrey, auteur soupçonné de nombreux vols commis aux environs de Caen, a été arrêté lundi, à Caen, chez sa sœur, rue NeuveèSaint-Jean. Il était caché entre deux matelas. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les monuments
historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel,
la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la
promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département
du Calvados : Mouen
: Église ; Mutrécy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église
; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ;
Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ;
Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ;
Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot :
Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest :
Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ;
Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ;
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température
torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
Il faut sauver l'église de Norrey-en-Bessin. -
Dans un article intitulé « la grande pitié de l'église
de Norrey-en-Bessin », inséré dans ce journal à la fin de juin,
je décrivais l'état lamentable en lequel se trouvait l'admirable
sanctuaire. Depuis, on s'est beaucoup indigné, mais l'antique église
attend toujours les remèdes ! Pas de ressources
! Pauvre église de Norrey, il faut donc t'en aller vers le délabrement
et la ruine. Non
! il ne peut en être ainsi ! Par les souvenirs que tu rappelles, par la
richesse architecturale que tu montes, par l'admiration que tu suscites,
nous ne pouvons te laisser aller à l'abandon ! Tous ceux qui visitent
ce monument merveille de l'art gothique normand XIIIe siècle, sont
frappés par sa beauté, mais aussi par son manque d'entretien. Après
avoir signalé l'état de l'église de Norrey au comité des
Églises Historiques du pays de France, nouvellement fondé et dirigé
par M. Paul Cadars, qui travaille avec tant d'âme en faveur de nos
vieilles églises, s'est ému et m'a promis son précieux concours. Je
remercie sincèrement M. Paul Cadars d'avoir répondu à mon appel. Le
comité des « Églises Historiques du pays de France » et
patronné par d'éminentes personnalités politiques, intellectuelles et
religieuses, parmi lesquels il m'est agréable d'y saluer S. G. Mgr
Suhard, évêque de Bayeux et Lisieux, dont j'apprécie la particulière
bienveillance pour l'église de Norrey. Dans
la belle revue mensuelle des « Églises Historiques du pays de
France »,(numéro de juillet) M. Cadars, dans son article
« Sauvons les églises », consacrera prochainement un
numéro en faveur de ce monument avec une étude très documentée de M.
Georges Huard, l'éminent archiviste paléographe nous fera goûter le
charme de Souscrivez en faveur de cette oeuvre nationale de conservation aux « Églises Historiques du pays de France », 17, rue Brézin, à Paris, 14e.
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Janvier 1930 - Au sujet de l'Église de Norrey. - Nous avons publié dans notre numéro du 18 octobre 1929, un intéressant article dû à la plume de M. Prodhomme, architecte à Paris, et révélant en quel état lamentable se trouvait ce remarquable joyau classé monument historique qu'est l'église de Norrey. Or, nous savons que le Ministère des Beaux Arts, informé de cet état de choses, avait immédiatement demandé à l'architecte en chef des Monuments Historiques de la région, un rapport urgent sur l'état de l'édifice. Nous pensons que l'architecte ordinaire de ce service, dûment avisé, trouvera le temps nécessaire pour se rendre compte, dans un délai prochain, des réparations indispensables et dont l'urgence ne fait doute pour personne. Nous
tiendrons nos lecteurs au courant de la suite qui sera donnée à cette
question. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1937 - Un jeune cycliste se jette contre une auto. - Au carrefour du chemin de G. C. 83 et du chemin de la Patte, un cycliste, M. Raymond Laurent, 20 ans, journalier à Bretteville-l'Orgueilleuse, surpris par l'arrivée, derrière lui, d’une automobile pilotée par Mme Lefranc, cultivatrice à Bretteville, a appuyé sur sa gauche et s'est jeté contre une autre automobile conduite par M. Alexandre Desclais, 50 ans, marchand de primeurs à Norrey. Le jeune homme a été contusionné à la tête, aux mains et aux pieds. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un journalier se pend. - Vers
17 heures. revenant de son travail, légèrement ivre, un journalier,
Louis Poisson, 55 ans, appelait sa petite-fille, l'embrassait en lui
disant : « C’est la dernière fois... Je ne te verrai plus... »,
puis s’éloignait. Prévenue
par l'enfant, Mme Poisson se mettait aussitôt à la recherche de son
mari et le découvrait pendu dans la cave de leur habitation. Poisson,
qui était d'un naturel très gai, n’avait jamais manifesté l’intention
de se suicider. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Les fêtes du VIIe centenaire de l’église de Norrey.
- Le
samedi 27 août, embrasement extérieur de l'église. Dimanche 28, à 10
h. 30. Grand'Messe. A
15 heures, sous la présidence de S. Exe. Monseigneur Picaud et en
présence du Rme Père Abbé de Mondaye et de N.N.S.S. Lemercère, des
Hameaux et Germain, cortège
et procession au reposoir dressé sur la route de Saint-Manvieu (terrain
de l’Ormeraie) ; bénédiction des attelages et instruments agricoles
; chœur parlé avec la J.O.C,
la J.A.C. et les Séminaristes ; allocution de Monseigneur l'Évêque,
Salut et Bénédiction de la Plaine. A
partir de 16 h. 45, dans le Parc du Château, et le soir, à 20 h. M,
avec le concours de la troupe de St-Etienne et du groupe artistique les
Normands de Paris, représentations
de « L'Herbager » (pièce en 1 actes), de Paul Harel, chansons
normandes. etc... Le soir, illumination de l'église de Norrey. Les
Jacistes de la région sont spécialement invités à participer à la
manifestation de l'après-midi ; les groupes qui désirent prendre part
au chœur parlé peuvent demander le nombre
d'exemplaires nécessaires à M. l'Abbé Agasse qui le leur enverra
gratuitement. Ce chœur parlé a été spécialement composé pour les
fêtes du VIIe Centenaire
de l'église de Norrey. (Réunion des Jacistes au Calvaire de
Norrey pour 15 heures). La
bénédiction des attelages et
instruments agricoles n'est pas spécialement réservée aux exploitants
de Norrey. Tous les agriculteurs qui désirent faire bénir leurs
attelages, instruments
de travail, etc…, sont cordialement invités. Réunion à 15 heures
entre le Calvaire et le passage à niveau de Bretteville-Norrey. Il est
recommandé de décorer les attelages et instruments agricoles, mais
cette condition n'est pas obligatoire pour participer au cortège et
recevoir la bénédiction. Des
arrêts supplémentaires des trains en gare de Bretteville-Norrey et une
déviation dans les deux sens de la ligne d'autocars Caen-Bayeux sont
demandés aux services, intéressés mais les réponses n'étant pas
encore parvenues, consulter en temps utiles les journaux. Des
emplacements sont prévus pour les autos et les vélos. Pour tous
renseignements supplémentaires, s'adresser à M. l'abbé Agasse, curé
de St-Manvieu, par Cheux (Calvados). C. C. Rouen 127-25.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le Ve Centenaire de L’église de Norrey.
-
Norrey-en-Bessin, petit village bien tranquille où la vie
s'écoule lentement connaissait dimanche dernier une animation
inaccoutumée. On y fêtait le septième centenaire de son admirable
église « Notre-Dame des Labours ». A cette occasion, Norrey s'était
paré de mille guirlandes, drapeaux et oriflammes flottaient au vent. La
cérémonie fut ouverte à 10 h. 30 par une grand'messe célébrée par
Mgr des Hameaux, curé-doyen de Saint-Étienne de Caen, en présence
d'une très nombreuse assistance.
M. l'abbé Girard-Reydet, rédacteur en chef du journal « A la
Page », fit l'apologie de Marie, mère de Norrey. Évoquant
l'élan de foi qui fut le ciment de l'édification de ce bijou d'art
qu'est « Notre-Dame des Labour », il glorifia en un parallèle
émouvant la solidité des assises de l'Église, résistant à l'assaut
des siècles et des hérésies me menaçant la religion catholique. Il
nous dit l'action sociale et morale de celle-ci dans notre époque si
troublée.
M. Blouet, maire de Norrey, joignit ses remerciements à ceux de M. Prodhomme. A son tour, M. de Longuemare complimenta le Comité de Norrey pour la réussite de cette journée. Enfin, M. J. Polin, en une vibrante poésie, rendit hommage à la beauté, dédiée à Notre-Dame des Labours. L'après-midi,
à 15 heures, sous la présidence de Mgr Picaud. évêque de Bayeux et
Lisieux, assisté de NN. SS. Lemercère, des Hameaux, Germain et avec le
concours de la Jeunesse Agricole Catholique et de la L.O.C. se déroula
un cortège des chefs-d'œuvre agricoles et une procession Mariale. Sur
la route poudreuse venait d'abord un groupe de charmants petits normands
portant dans leurs bras des gerbes d'épis-dorés.
Suivaient divers attelages et machines agricoles, tous fleuris pour la
circonstance. Dans
un champ immense un reposoir était élevé. Une grande tenture rouge
ornée de deux léopards d'or et d'une croix faite d'épis de blé en
formait le fond. Le cortège passa devant ce reposoir. Mgr
Picaud prit ensuite la parole et, dans une allocution d'une admirable
élévation de sentiments, il exalta le travail animé par la foi. La
cérémonie se termina par un salut solennel, puis le prélat, traçant
dans l'espace le signe auguste de la Rédemption, bénit la terre
nourricière et les moissons fécondes. La
fête devait se continuer par une représentation au théâtre de
verdure, dans le parc du château, sous la présidence de notre éminent
confrère Arthur Marye et de M. Charles Brun. Le groupe artistique du
patronage Saint-Étienne de Caen, venait, de donner, après quelques
œuvres d'Arthur Marye et de Charles Lemaître, le premier acte de la
pièce de Paul Harel, « L'Herbager », lorsque le temps se
gâta définitivement et empêcha la fin de la fête en plein air. Malgré
ce fâcheux contretemps, la journée fut un succès complet, et il nous
est particulièrement agréable d'en féliciter notre excellent ami et
collaborateur M. Prodhomme, l'infatigable
apôtre de Norrey, ainsi que ses dévoués collaborateurs. Nous ne
saurions oublier M. l'abbé Agasse, curé de Saint-Manvieu, et
desservant de Norrey. Nous le connaissons pour l'avoir vu à l'œuvre et
nous savons avec quel zèle il veille aux destinées de « Notre-Dame
des Labours ». Ce n'est pas une raison, au contraire, pour ne pas le
mettre à l'honneur. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août 1938 - L’exposition mariale de Norrey. - Les fêtes de Norrey sont terminées, l'embrasement de l'insigne église, réalisé par MM. Masselin et Bretel, en marqua la clôture, mais l'antique sanctuaire abrite toujours l'Exposition Marial d'Art et d'Histoire. Installée dans le transept sud de Norrey, cette exposition, en l'honneur du VIIe Centenaire de Notre-Dame des Labours et du IIIe Centenaire du Vœu de Louis XIII, groupe des œuvres très intéressantes : statues, gravures, images et documents consacrés à la Vierge Marie.
Janvier
1940 -
Encore des troncs d’églises
fracturés. - M. Hervieu
sacristain à
l'église de
Norrey-en-Bessin,
s'est aperçu
que des
cambrioleurs
avaient pénétré
dans l’église
et y
avaient fracturé
et dévalisé
les troncs.
Mai 1941 - Avis à la Population. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.
Mai
1941 -
Un enfant électrocuté.
- En jouant, le
petit Camille Langlois, 9 ans, voulut monter par une échelle dans un
grenier de la ferme de ses parents, à Norrey-en-Bessin. Soudain,
une domestique le vit s'immobiliser, se raidir. Elle se précipita mais,
à peine l'avait-elle touché qu'une forte secousse électrique la
renversait à terre, où elle restait évanouie un moment. L'enfant
tombait aussi, mais tous les soins pour le ranimer restèrent vains : la
commotion avait été trop forte et le pauvre petit était mort
électrocuté. Ce tragique accident aurait été provoqué, en effet,
par une ligne servant à l'alimentation électrique de la ferme et
passant par un support en fer sur lequel l'échelle était
appuyée. Les montants de cette échelle, mouillés par une
pluie récente, ont dû servir de conducteur au courant transmis par un
fil insuffisamment isolé.
Août 1942 - Pour les prisonniers. - A Norrey-en-Bessin, les offices de dimanche prochain, 2 août, seront célébrés dans l'église de Norrey, à l'intention des prisonniers de guerre de la commune. A 11 h. (officielle), messe solennelle : A 16 h., vêpres, sermon par M. l'abbé Béziers ; salut. Mlle Anne Auré, violoniste, et Marie Auré, prêteront leur concours pour le programme musical.
Juin 1944 - Fait divers. - La commune fut libérée le 26 juin 1944 par les troupes écossaises après de violents combats contre les troupes SS.
Juin
1945 -
Cérémonie de mémoire. -
Un service solennel sera
célébré à Norrey-en-Bessin, mardi 3 juillet, à 11 h. 15, chez M.
Bourdin, prés de la gare, à la mémoire La
cérémonie sera présidée par M. le chanoine Lénault. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
A l’honneur. -
Le
Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa
séance plénière, avec inscription au procès verbal : M. et Mme LANGLOIS,
à Norrey-en–Bessin. « Exemple de bons français. N’ont jamais
ravitaillé les allemands. Aide à la population civile. Ont utilisé
des réfractaires au S.T.O. et camouflé
des résistants traqués par la Gestapo ». Hommage à tous ces
vaillants ! (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Succès scolaire. - Nous
apprenons avec plaisir les succès obtenus par les élèves de l'école
publique de Norrey-en-Bessin. Brevet
sportif : Yvette Duval, 2e et Colette Laplanche 3e.
Certificat
d'étude primaire : Yvette Duval. Nos
félicitations à Mme Fouray, institutrice et à ses élèves.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton de Tilly-sur-Seulles. - Tilly-sur-Seulles (D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ; Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny (R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ; Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ; Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - Un récupérateur. - Lucien Onfroy, jardinier à Rosel, Antonio Alvez, marchand de légumes à Caen, route d'Authie, et Djenadji Belkacem Ahmed, manœuvre, sans domicile fixe, ont été appréhendés pour vol d'importantes quantités de métaux prélevés sur des avions et des chars détruits au cours des combats de juin-juillet 1944 dans la plaine de Caen ; le trio (Dont
le trafic à nécessité la location d'un camion !) sera également
poursuivi sous l'inculpation de vol de zinc dans les ruines de l'église
de Norrey-en-Bessin ; il est également l'auteur de vol d'une voiture
hippomobile au préjudice de M. Legrand, marchand de primeurs à Caen,
place du château. Belkacem a été laissé en liberté provisoire.
(Source : Le Bonhomme
Octobre 1949 - Un ouvrier agricole passe sous un tracteur. - Samedi soir, M. Cotel, ouvrier de battages au service de M. Auguste Marie, à Caen, et demeurant à Saint-André-sur-Orne, était monté sur une presse à paille remorquée par un tracteur qui circulait sur le G. C. nº 83 à Norrey-en-Bessin. L'ouvrier
ayant perdu l'équilibre est tombé du
véhicule dont une roue lui a passé sur le corps. M. Cotel a été
transporté sérieusemnt blessé à l'hôpital de Caen. ( Le Bonhomme
Libre )
Décembre
1949
-
Trois Croix de guerre.
-
Dimanche dernier trois communes du canton de
Tilly-sur-Seulles ont reçu à leur tour
( un tour qui s'est fait attendre ) un hommage officiel du
Gouvernement à leur vaillance et à leur long martyre. Avant
de connaitre la violence des combats qui préludèrent en 1944 à la
délivrance de Caen, par les troupes canadiennes, Saint-Manvieu, Norrey-en-Bessin
et Rots, situées aux abords immédiats de l'aérodrome de
Carpiquet, eurent en effet le redoutable « privilège » de servir
de cibles durant quatre ans aux bombardements de l'aviation alliée. Les
manifestations débutèrent à Saint-Manvieu devant le Monument aux
Morts où le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen,
accompagné de MM. Livry-Level, conseiller général et Aze, président
départemental de l' .
N. C., remit la décoration en présence de la municipalité et de la
population rassemblées. La
même cérémonie se renouvela à Norrey, détruite à 50%
et qui perdit le dixième de ses enfants, près de la splendide «
Cathédrale des Labours » si cruellement meurtrie. Ce
pèlerinage de la reconnaissance se termina à Rots dont le maire, M.
Vauvrecy devait rappeler les souffrances et les deuils. Au cours d'un
vin d'honneur offert par la municipalité aux personnalités et aux
anciens combattants, deux allocutions furent prononcées par M.
Livry-Level et M. l'abbé Beaulieu, curé de la paroisse. ( Le Bonhomme
Libre )
Juillet
1972 -
Fusion de communes. -
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NORREY-EN-BESSIN - L'Église |
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