15 Février 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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NOTRE - DAME - d'ESTRÉES |
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Canton de Cambremer |
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Juillet
1854 - Les Assises du Calvados.
- MM.
Ecorcheville (Adolphe), propriétaire à Honfleur ; Hamel (Jacques-François),
propriétaire au Breuil ; Huet
(Denis-Antoine) dit Bordage, propriétaire à Notre-Dame-d'Estrée ;
Lecarpentier (Barthélémy), négociant à Honfleur, ont été
désignés par le sort pour faire partie du jury qui siégera aux
prochaines assises du Calvados ( 5e
trimestre ) dont l'ouverture aura lieu le 1er août
prochain. (source Le Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme
suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54
c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ; Notre-Dame-d'Estrées,
966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50 c. ;
Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ; Norolles,
608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot, 528
fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ; Bonneville,
490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337
fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de
Honfleur)
Juillet
1871 -
Le boulanger.
- A peu de
distance de Notre-Dame-d'Estrées,
habite un honorable boulanger, nommé Crouton, qui s'est avisé
dernièrement d’acheter, contre le gré de son épouse, une vache
magnifique. Depuis
qu'il compte cette bête en plus dans sa maison, notre homme a perdu le
sommeil et le manger... seul le boire peu encore passer. Lundi
dernier, au point du jour, Croûton entendant une bête à cornes braire
près de sa porte se dit convaincu que c'est la sienne qui l'appelle. Il
descend au galop, et prenant l'animal par les cornes, va du coup la
conduire à trois kilomètres de là, pour la faire saillir. Croûton
et sa belle cheminaient tranquillement, quand le pauvre entendit soudain
crier : « au voleur » et se sent saisir au collet. —
Chest té voleux ! qu'as chippé m'an tore !... —
Tan tore, c'est pas vrai !... c'est ma vaque que j'tièns !! —
J'te dis qu'si... regarde, et tu vas vais que. Croûton
regarde, et est convaincu que la bête qu’il avait prise, pour sa
vaque, était bien le torê de son voisin. Ah ! dame ! quand on n'est pas du metier, l’on peut se tromper de ça.
Novembre
1875
-
Accident mortel. -
Dimanche,
à 11 h. du matin, sur le chemin de grande communication n° 16,
territoire de la commune de Notre-Dame-d'Estrées, M. Paul-Raphaël
Durand, âgé de 59 ans, cultivateur à Notre-Dame-de-Livaye, est tombé
de sa voiture, et dans sa chute s'est brisé le crâne. Relevé presque
immédiatement, il a été transporté chez M. Amédée Etienne,
propriétaire à Notre-Dame-d'Estrées, où les soins les plus
empressés lui ont été prodigués. Le sieur Durand est mort très peu
de temps après.
Juin 1881 - Pendue en effigie. - La nommée Célestine Hennequin, femme Bisson, âgée de 52 ans, journalière à Notre-Dame-d’Estrées, avait volé un parapluie à la dame Morin, de Crèvecœur. Celle-ci voulut punir la voleuse d'une façon éclatante, et un matin, la femme Bisson put se voir pendue en effigie. Un mannequin, exactement vêtu comme elle et portant d'une main un panier, de l'autre un parapluie, (le fameux parapluie, le corps du délit) pendait attaché à un arbre à 40 pieds de hauteur. Et pour que nul n'ignorât que le mannequin au parapluie représentait bien la femme Bisson, on colla une pancarte explicative. Mais la justice n'a pas trouvé cette expiation suffisante, et lundi, la femme Bisson a été Condamnée à 15 jours de prison par le tribunal correctionnel de Lisieux.
Septembre
1890 -
Incendie. -
A Notre-Dame d'Estrées, incendie d'un café habité par le sieur
Lehogeur, appartenant au sieur Vautier, propriétaire à Rumesnil.
Décembre 1891 - Écrasé. - Samedi soir, un sieur Huet, cantonnier sur la route du carrefour Saint-Jean, à Notre-Dame-d'Estrées y a été écrasé par une voilure de laitier, la mort a été instantanée. (source : le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Les victimes du travail. - Le sieur Amédée Bertheaume, 69, ans, directeur de l'usine Boislaurent, à Lisieux, depuis 35 ans, a voulu retirer un rouleau de laine dit Moque d'une des cardes;, quand son bras s’est trouvé si malheureusement engagé qu'il a été horriblement mutilé jusqu'à la hauteur du coude. Cette blessure, étant donné surtout l'âge du sieur Bertheaume, inspire de sérieuses inquiétudes. — Le sieur Julien Richard, 45 ans, maçon à Notre-Dame-d'Estrées, et son camarade Danneaux étaient au travail lorsque leur échafaudage se rompit. Danneaux se releva avec quelques contusions sans gravité, et le sieur Richard s'en fût tiré avec le même bonheur si, à ce moment, un seau contenant du mortier ne lui eut tombé sur la jambe, dont on a dû faire vendredi l'amputation. (source : le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Graves soupçons. - Le sieur Days, cultivateur à Notre-Dame-d'Estrées, accusé d’être l'auteur volontaire de la mort de sa femme, l'autopsie a été pratiquée, mais l'examen n'ayant révélé que bien imparfaitement la cause de cette mort prématurée, survenue à la suite de couches, sans médecin ni sage-femme, l'accusé a été laissé en liberté provisoire. Il ne sera, paraît-il, poursuivi que pour coups et mauvais traitements. Il lui reste quatre enfants, dont l'aîné a 12 ans, qui ont été confiés à une voisine. La première femme de Days est morte dans les mêmes conditions. (source : le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Suites d’un accident. - Le sieur Richard, maçon à Notre-Dame-d'Estrèes, qui, ainsi que nous l'avons dit, est tombé d'un échafaudage sur lequel il travaillait, et à qui on avait dû couper une jambe, est mort. (source : le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - La fraude du lait. - Une chasse sérieuse est faite en ce moment aux laitiers et laitières du canton de Cambremer. A Notre-Dame-d'Estrées, le sieur Vital Dayès et Julienne Eudeline, sa servante, ont eu un procès-verbal pour falsification de lait. — A Victot-Pontfol, des échantillons de lait supposés falsifiés ont été saisis chez la dame Victorine Hémilly et chez la dame Victoire Perrine. (source : le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Fraudeur malheureux. -
Dimanche,
les gendarmes de Moult faisaient leur ronde dans la plaine, lorsqu'ils
aperçurent une voiture allant à un train peu ordinaire. Le conducteur
était le sieur Zéphyr Montégu, cultivateur à Notre-Dame-d'Estrées,
qui se dirigeait vers Mondeville, près Caen, avec une centaine de
litres d'eau-de-vie de cidre destinés
à être entrés en fraude. Le liquide a été saisi et procès-verbal
dressé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Les chaleurs. -
Tous
les pays du monde ont eu à subir les effets de la chaleur. A
New-York, il a y eu en un jour, 169 décès causés par la chaleur. Dans
le midi et le centre, des forêts ont été détruites par le feu,
allumé soit par des imprudents, soit, par les flammèches des machines
de chemins de fer. Dans
la Gironde, plus de 12 000 hectares de pins sont ravagés. Sur
tout le parcours de la ligne de l'Ouest, les herbes des talus, des haies
et des arbres ont été aussi brûlés. Des chaleurs son! encore annoncées à partir du 18 en attendant, nous avons eu des orages et la foudre est tombée à plusieurs endroits dans le Calvados. A Notre-Dame-d'Estrées, deux bœufs et une vache, qui s'étaient réfugiés sous un poirier, ont été foudroyés. (source : le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - Brûlée vive. - La petite Alice Lenoble, 8 ans, de Notre-Dame-d'Estrèes, prise d'une crise d'épilepsie, est tombée dans le foyer d'une cheminée et a été brûlée vive. (source : le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Noyés. - Le cadavre de la dame Aumont, née Augustine Bonnement, a été découvert dans une mare, à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. — La dame Muette, journalière à St-Martin-de-Bienfaite, a été trouvée noyée au bord d'un ruisseau où elle était occupée à laver. Cette femme a dû être prise de congestion, car sa tête seule était plongée dans l'eau. — Le sieur Paul Drouet, 70 ans, demeurant à Prêtreville, étant en journée chez la dame veuve Neuville, à Auquainville, près Livarot, est tombé, le soir, accidentellement dans une mare et s'est noyé. (source : le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Ne plaisantez pas avec l’uniforme. - Jules Bouley, journalier à Notre-Dame-d'Estrées, avait revêtu l'uniforme d'artillerie de marine de son ami Rocher, et celui-ci avait pris la tunique de caporal d'infanterie appartenant à son patron. Ainsi vêtus, tous les deux se rendirent à la fête de Crévecœur. Malheureusement, une querelle s'éleva, les gendarmes intervinrent et dressèrent procès-verbal à nos deux lurons pour port illégal d'uniforme. Tous les deux furent condamnés par défaut à un mois de prison. Bouley. ayant fait opposition, a vu sa peine réduite à quinze jours avec la loi Bérenger. Rocher fera un mois. (source : le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
Les drames de l’ivresse.
- Aldéric
Lefrançois, 40 ans, cultivateur à Notre-Dame-d'Estrées, prés Crèvecœur,
avait engagé des ouvriers pour la moisson. Dimanche, Lefrançois,
après avoir bu plus que de raison avec un ouvrier breton, se prit de
querelle avec lui. Une lutte s'engagea. Lefrançois qui n'était pas le
plus fort fut chercher un bâton avec lequel il frappa le breton, puis
s'armant d'une fourche à deux dents il traversa le cœur du malheureux
ouvrier qui tomba inanimé. Lefrançois
se serait acharné sur le cadavre si la femme Lefrançois n'était pas
intervenue. Peu
de temps après, arrivait un autre ouvrier, Jules Lecointe, 20 ans, né
à Olendon. Lefrançois lui offrit a boire et lui proposa de l'aider a
faire disparaître le cadavre qu'on jetterait dans la rivière après
l'avoir dépouillé de ses vêtements que l'on brûlerait. C'est
alors que Lefrançois aurait tiré un coup de fusil sur Lecointe qui
refusait de l'aider et l'aurait grièvement blessé au bras. D'un autre
coté, on dit que c'est Lecointe qui se serait blessé en tirant en
l'air un coup de fusil que Lefrançois lui avait remis pour tirer sur
les voisins attirés par le bruit. Lefrançois est un alcoolique. Il est fou quand il a bu et menace ses contradicteurs de son couteau. Il a été déjà condamné pour coups et blessures. Sa femme a été souvent victime de ses brutalités et on dit même que une fois qu'elle était tombée à la rivière qui arrose leur ferme, il la repoussait avec une perche pour l'empêcher de se retirer. (source : le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Le crime de Notre Dame.
- L'auteur
du crime de Notre-Dame-d'Estrées, Aldéric Lefrancois, 40 ans, né à
Saint-Sever, est ècroué à la prison de Pont-l'Evêque. Depuis que les
fumées de l'alcool sont dissipées, il se lamente et se demande si on
le condamnera à mort. Le drame, à quelques détails près, s'est
déroulé tel que nous l'avons raconté. Lefrancois
était ivre, il voulait frapper sa femme. L'un des moissonneurs, le
nommé Legalloudec, 42 ans, originaire du Morbihan, voulut intervenir.
Lefrancois tourna sa colère contre lui. Une lutte s'engagea, et, après
avoir brisè sur la tête de son ouvrier le manche d'une fourche,
Lefrancois en alla chercher une autre avec laquelle il le larda. On dit
même qu'il prit encore un bâton et qu'il frappa le malheureux couvert
de sang qui ne donnait plus signe de vie. Lefrancois
força sa femme et ses deux jeunes servantes à lui aider à transporter
le cadavre du breton dans une grange. Son projet était d'enlever ses vêtements, de les brûler et de jeter le cadavre dans la rivière. (source : le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Meurtre. -
Aldéric Lefrançois,
40 ans, né à Saint-Sever, cultivateur à Notre-Dame-d'Estrées, près
Cambremer, ne se connaît plus lorsqu'il a bu. Un
jour, comme il menaçait sa femme de la frapper, son domestique, un
breton nommé Legallandec, fit des remontrances à son patron. Celui-ci
le menaça. Le breton se retira, Lefrançois le poursuivit et le prit au
collet. Les deux hommes roulèrent par terre, Lefrançois dessous. Furieux,
ce dernier s'arma d'un bâton qu'il bisa sur la tête du malheureux
breton, puis il alla chercher un croc à deux dents dont il frappa sa
victime qui eut le cœur traversé. La mort
fut instantanée. Lefrançois,
aidé de sa femme et de ses servantes, lava le cadavre qui fut déposé
dans le pressoir. Lefrançois fit alors atteler. Son but était d'aller
jeter le cadavre de Legallandec dans la Dives. Mais, le bruit du meurtre s'étant répandu, il ne put mettre son projet à exécution. Lefrançois, pour se tirer d'affaire, prétend que, menacé par son domestique, il se trouvait en cas de légitime défense. Les témoins lui ont donné un démenti. Lefrançois, défendu par Me Chéron, de Lisieux, n'a été condamné qu'à 5 ans de réclusion, les juges ayant sans doute tenu compte du passé de Lefrançois qui, élevé sans parents, était parvenu, par son travail, à monter une ferme de quarante vaches à lait. La femme de Lefrançois est en instance de divorce. (source : le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Le bulletin des parlers normands.
-
Langue et littérature populaire normande est entré dans sa
troisième année. Grâce
à l'impulsion que lui a donnée son directeur, M. Ch. Guerlin de Guer,
les collaborateurs y affluent de tous les points du département. Abonnement : 3 fr. par an. Le numéro, 6 fr. 50. Conditions spéciales pour MM. les instituteurs. On s'abonne, à Caen, 111, rue Saint-Pierre. (source : le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Vol d’une jument. - On a volé, dans un herbage attenant à sa ferme, une jument de 1 200 fr. au sieur Henri Hébert, cultivateur à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - La mise en route du contingent. - La
mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des
classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois
séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions
paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Incendie. - Un incendie, attribué à la malveillance, a détruit un bâtiment d'exploitation à usage d'écurie, remise et étable, dans la ferme du sieur Gustave Hurel, à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. La
perte est de 9 200 francs, couverte par une assurance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Année d’abondance. – Dans les vallées normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau. C'est, parait-il, présage d'une année d'abondance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Le mal de Saint-Méen.
- On quête
encore pour le mal de Saint-Méen.
La preuve, c'est que la femme Mesnil, 37 ans, se faisait des rentes en
sollicitant les habitants de Cambremer, Victot-Pontfol et
Notre-Dame-d'Estrées. Elle se disait envoyée par Mme Legrand, de cette
dernière commune, ce qui était faux. Traduite devant le tribunal de Pont-l’Évêque pour ces escroqueries, la femme Mesnil a récolté un mois de prison qu'elle n'avait pas quêté. — Plus indulgent s'est montré le tribunal de Caen pour la femme Gilles, 42 ans, ménagère Saint-Aignan-de-Cramesnil. Il est vrai que celle-ci quêtait pour elle-même le prix de deux messes destinées à lui rendre la peau lisse, comme on dit ! La quête durait depuis quinze jours. Les gens se méfiaient et ne donnaient guère. C'est probablement pour cela que la femme Gilles a été acquittée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Un incendiaire. - Depuis 18 mois, des incendies se déclarent fréquemment à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. Ils sont certainement dus à la malveillance. Une
tentative nouvelle ayant eu lieu chez le sieur Arthur Drie,
propriétaire, une enquête est ouverte. Elle pourrait bien amener
l'arrestation du coupable qu'on croit être un habitant de la commune.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Écrasé par sa voiture. - Mme Élisa Lefort, couturière à Notre-Dame-d'Estrées, a trouvé sur le bord du chemin de Saint-Aubin-sur-Algot le cadavre de M. Oscar Lelièvre, âgé de 26 ans, gardien d'herbages à Notre-Dame-d'Estrées, qui portait une profonde blessure a la tête. A quelques mètres, la voiture de ce dernier était renversée et, en outre, on remarqua par l'empreinte des roues que la voiture avait monté sur le haut-bord du chemin. M.
Lelièvre a dû être projeté sur le sol et il se sera fait une
blessure à la tête, blessure qui a entraîné la mort.
(source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1907 - La
Fièvre Aphteuse dans le Calvados.
- M.
Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas
suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois
d'avril écoulé. Arrondissement
de Caen. — A
Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations
contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont
été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette,
l'entrée d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix
animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation,
à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du
fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept cas
dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été
atteints dans la mène exploitation. Arrondissement
de Bayeux. — Une
seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot,
près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans
deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin. Arrondissement
de Lisieux. — Des bœufs
provenant de Laval ont apporté la maladie dans une ferme ; à
Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont été atteints. Arrondissement
de Pont l'Évêque.
— A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et
l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un
herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont
été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux
exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(source
: Le Moniteur
du Calvados)
Avril 1914 - Le gendarme est sans pitié. - Le 25 mars au carrefour Saint-Jean, le brigadier Luzoir et le gendarme Marty, de Cambremer, remarquèrent quatre voitures qui encombraient la circulation et semblaient stationner sans nécessité. Ils en firent la remarque au charretier, M. Alphonse Martin, 22 ans, qui ne tint aucun compte de ces observations. Passant au même endroit quelques instants après, ils renouvelèrent leur avertissement et furent cette fois très mal reçus. Martin est condamné à 6 francs d'amende pour la contravention au roulage et a 25 francs d'amende avec sursis pour outrage aux gendarmes.
Avril
1915 -
Une désespérée. -
A
la suite d'une discussion avec sa mère, Mlle Hélène Vagenie, 20 ans,
demeurant à Notre-Dame-d’Estrées, près Cambremer, a quitté la
maison. Après plusieurs jours de recherches, on a découvert son
cadavre dans la mare d’un herbage à M. Heudier.
Cette malheureuse jeune fille était atteinte de neurasthénie.
Septembre
1917
- Accident de
voiture. - Le
jeune Marcel Le Baron, 16 ans, fils du maire de Notre-Dame-d'Estrées,
près Cambremer, revenait assis sur le brancard d'un banneau qu'il
conduisait. Par suite d'un brusque écart du cheval, la voiture fut
projetée contre un arbre, et le jeune homme eut la jambe droite
brisée.
Février
1920 -
Tué
d’un coup de fusil.
- M.
Albert Nopce, 31 ans, gardien d'herbages à Notre-Dame-d'Estrées,
cherchait une fouine dans un grenier à foin avec MM. Joseph Lafosse,
cultivateur et Albert Vagenie, journalier. A
un certain moment, il commit l'imprudence de prendre son fusil par le
canon et le coup partit, l'atteignant à la tête. Ses camarades
accoururent pour lui porter secours, mais le malheureux avait cessé de
vivre. M. Nopce laisse trois enfants.
Mars
1920 -
En chassant la martre. - A Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer, M. Nopce,
gardien de M. Boucherot, était monté, armé d'un fusil, dans un
grenier où il poursuivait une martre. Pour déplacer des bottes de foin
qui le gênaient, il déposa son fusil près de lui. Imprudemment, il
reprit l'arme par le canon. Un coup partit, et la charge atteignit
en pleine tête le malheureux Nopce,
qui fut tué sur le coup. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1921 -
Incendie. -
Dans la nuit un violent incendie
dû à la malveillance s'est déclaré dans un immeuble de Notre-Dame-d’Estrées,
canton de Cambremer, appartenant à M. Haraux, cultivateur. Un chasseur
qui se reposait dans la maison après une partie de chasse, à La
Houblonnière, a été entièrement carbonisé. Une enquête est ouverte
au sujet de ce sinistre, dont les dégâts sont très importants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Entre cantonniers. -
M. Désiré Lemoal,
cantonnier à Notre-Dame-d'Estrées, canton de Cambremer, rentrait à
son domicile, lorsqu'il a été attaqué et assailli par son camarade,
le cantonnier Thinard, de Quétiéville qui l'a frappé d'un coup de
fourche à l'épaule. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1926 -
Vol d’une vache. - Mme
Harel, gardienne
au service
de M.
Ernest
Haracque,
maire
de Notre-Dame-d'Estrées,
constatait
la disparition
d'une
vache
dans
un herbage
en bordure
de la
route
de Lisieux.
Elle
prévint
immédiatement
son patron,
déclarant
qu'il
devait
s'agir
d'un
vol et
qu'il
y avait
des traces
de sabots
dans
la direction
de Crèvecœur.
M. Haracque
apprit
que le
jour
même
au marché
de Lisieux,
une vache
ressemblant
à la
sienne
avait
été vendue
par une
femme
à un
courtier
de bestiaux.
Les soupçons sont portés sur une journalière de Notre-Dame-d’Estrées. L'enquête continue.
Janvier 1929 - Nos monuments historiques. - Sont classés comme monuments historiques : à Blangy-le-château, la façade et la toiture de l'ancienne auberge du Coq-Hardi ; à Bures, le manoir de Tourpes ; à Canapville, la façade et la toiture du bâtiment principal et le bâtiment en retour du manoir de Canapville ; à Cambremer, le manoir du Bois de Bais ; à Notre-Dame-d'Estrées, le manoir de la Planche.
Juin 1937 - Une chasse à l’écraseur sur la route de Paris . – Hier jeudi, vers 10 heures, M. Gosselin, hôtelier au carrefour Saint-Jean a été victime d'un accident grave dans les circonstances suivantes : il était au milieu du carrefour et traversait pour revenir à son hôtel quand il aperçut, venant sur sa droite, une voiture automobile venant de Crèvecœur-en-Auge et se dirigeant sur Caen. Pour la laisser passer, M. Gosselin s'arrêta sur les traits jaunes délimitant le parcours à suivre par les véhicules dans le carrefour. Le conducteur de la voiture, M. Bertoli Marcel, imprimeur, demeurant aux Lilas (Seine), continua sa marche en se dirigeant sur sa gauche L'automobile vint donc heurter le piéton avec son aile gauche et le projeta sur la chaussée. M. Gosselin était atteint sérieusement à l'avant-bras, à la jambe droite et au ventre. Il fut soigné immédiatement par le docteur Derien, d'Argences. Grâce aux cris poussés par la victime, des consommateurs sortirent de l'hôtel juste au moment où le chauffard prenait la fuite, sans connaître les conséquences de son accident. Survint immédiatement, d'autre part, le chef de gendarmerie de la brigade de Cambremer, M. Thébault, qui se trouvait par hasard sur les lieux. Il réquisitionna une voiture privée de passage, pour se mettre à la poursuite du fuyard. Celui-ci fut rejoint à 7 kilom. du lieu de l'accident, à Croissanville. Il devait causer d'ailleurs un second accident précisément à la voiture poursuivante. Celle-ci, en effet, venait de le doubler pour lui enjoindre de s'arrêter quand le fuyard se jeta sur l'arrière de cette voiture. Interrogé immédiatement après le second accident, le sieur Bartoli a donné comme excuse qu'il n'avait pas aperçu, au carrefour Saint-Jean, le piéton et qu'il ne s'était pas rendu compte, du choc. (source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Un jeune homme se blesse en maniant un fusil de chasse.
- En
décrochant un fusil de chasse resté chargé, le jeune Guy Decaux, 17
ans, a appuyé malencontreusement
sur la gâchette. Le Malheureux jeune homme reçut la charge dans le
bras gauche. Il a été transporté dans une clinique de Caen où il
devra subir l'amputation du bras. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1940 -
Une gardienne d’herbage est blessée
mortellement par son mari.
-
Jouissant d'une
bonne réputation,
les époux
Thibout étaient
employés comme
gardiens d'herbage
chez M.
Le Baron,
cultivateur
à N.-D.
d'Estrées. Ils
avaient avec
eux, leur
petite fille,
Bernadette
Pinel. Aussitôt
prévenus, les
gendarmes
de Cambremer
se rendirent
sur les
lieux et
ouvrirent une
enquête.
Ils devaient
y être
rejoints par
le Parquet
de Pont-l'Evèque,
M. Brochard,
procureur de
la République
M. de
Monti-Rossi, juge
d'instruction et
son greffier.
M. le
docteur Godard,
de Beaumont-en-Auge,
a examiné
le cadavre.
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Et ça continue.
- En raison de
la situation difficile de notre approvisionnement en beurre pour le mois
de novembre, le ravitaillement général réformes que les rations ne
pourront être honorées en une seule fois. En conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration de 125 grammes. Le complément sera satisfait au cours du mois. Espérons-le !
Novembre 1942 - L'heure du couvre-feu. - A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Octobre
1942 -
Fait divers.
- Le 31
octobre, vers 5 h. du matin, M.Rauline, chef de secteur des gardes de
voies et communications, trouvait le garde-voie Henri Mahé, 22 ans,
de Notre-Dame-d'Estrées, étendu sur la voie Paris Cherbourg, commune
d'Ecajeul. Le
malheureux avait le crâne défoncé. D'après des constatations, il y a
tout lieu de penser que M. Henri Mahé était assis au bout d'une
traverse lorsqu'il fut atteint par le marche-pied d'un train qui
passait.
Avril
1944 -
Fait divers.
- Henri Voisin, 20
ans, ouvrier agricole à Notre-Dame-d'Estrées, ayant ramassé un obus
dans un herbage, entreprit de le démonter. Mais l'engin fit explosion
et l'infortuné jeune homme fut frappé d'un éclat au front. La mort
fut instantanée.
Octobre 1946 - La chasse aux Fritz. - Après une poursuite mouvementée M. Émile Caucard, garde particulier à Biéville-en-Auge, a arrêté dans un herbage un prisonnier boche évadé.
- Deux prisonniers
boches qui s’étaient présentés chez Mme Louise Ducios, employée de
culture à Notre-Dame-d’Estrée, en demandant à boire et à manger,
ont été arrêtés par les gendarmes alertés. Les deux Fritz venaient
de Bretteville-l’Orgueilleuse où ils avaient faussé compagnie à
leur employeur, M. Lefranc. (source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
2015 -
Nouvelle Commune.
- Conformément
à la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des
collectivités territoriales, complétée par la loi n° 2015-292
du 16 mars 2015 Dans le département du Calvados, 16 communes nouvelles ont vu le jour : la commune de Notre-Dames-d’Estrées-Corbon , créée le 1er janvier 2015 par le regroupement des 2 anciennes communes de Corbon et Notre-Dame-d’Estrées.
Novembre 1948 - Le trafic clandestin. - service de contrôle au carrefour Saint-Jean, des gendarmes de la brigade motorisée de Caen avaient leur attention attirée par la manœuvre du conducteur d'une camionnette qui, à leur vue tentait de faire demi-tour. Visitant le véhicule, ils découvrirent 15 kilos de beurre dissimules sous de la paille. L'automobiliste, M. Louis Sandret, cultivateur à Auvillars, déclara qu'il se rendait à Lisieux ou il devait livrer la marchandise à un grossiste de la ville. De l'enquête à laquelle il a été procédé, il résulte que, depuis le début de l'année, M. Sandret n'a vendu clandestinement que 19 kilos de beurre. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949
-
Une jeune mariée se donne la mort.
-
Mariée
depuis quatre jours, Mme Christiane Hermilly, née Drouet, 19 ans, ouvrière
agricole chez M. Ravel, à Notre-Dame-d'Estrées, ancienne pupille de
l'Assistance Publique, s'est suicidée en se pendant dans un poulailler.
( Le Bonhomme Libre ) |
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NOTRE-DAME-D'ESTRÉES - Le Presbytère |
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