15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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NOTRE - DAME - de - COURSON

Canton de Livarot

Les habitant de la commune sont des ...

Janvier 1831  -  Réunion de communes.  -  En 1831, Notre-Dame-de-Courson (1 016 habitants) absorbe Saint-Pierre-de-Courson (180 habitants).

 

Avril 1832    -    Encore un accident.   -   Encore un exemple du danger auquel s'exposent les conducteurs de voitures qui, au lieu de marcher à côté de leurs chevaux, montent sur le devant de leurs charrettes, et se laissent conduire par leur attelage.

Il y a deux jours, un sieur Pierre Breton, cultivateur à Notre-Dame-de-Courson, monté ainsi sur sa voiture, en est tombé et a été écrasé par la roue, au village de la Minière, commune d'Orbec. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller LOISEL. -  Fin de Audience du 2 août.

Honoré Roger, âgé de 18 ans, domestique né il demeurant à Saint-Ouen-le-Hoult, était accusé d'avoir, à Notre-Dame-de-Courson, le 30 décembre 1848, soustrait frauduleusement de l'argent au préjudice des époux Camus dont il était le serviteur à gages. Ce vol avait été Commis à l'aide d'effraction extérieure et d'effraction intérieure, dans une maison habitée.

Roger était accusé, en outre, d'avoir, dans la même commune, le même jour, soustrait frauduleusement, à l'aide des mêmes circonstances aggravantes, une montre d'argent, au détriment de ses maîtres.

Déclaré coupable sur les deux chefs, Roger a été puni de 5 années de travaux forcés.  (source : Journal de Honfleur)

 

Août 1854   -   Le danger des armes à feu.   -  Un déplorable accident est venu attrister, dimanche dernier, la fête patronale de Notre-Dame-de-Courson : Des jeunes gens s'amusaient à tirer des coups de pistolet, un d'eux, en déchargeant son arme, a tué raide un enfant de 7 ans qui accourait malheureusement dans la direction du coup. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -  Nouvelles locales.   -   Les cultivateurs des communes de Notre-Dame-de-Courson et des Moutiers-Hubert, arrondissement de Lisieux, viennent de donner un bon exemple, il est à désirer qu'il trouve de nombreux imitateurs.

Considérant que la recolle avait été bonne cette année, et que le blé continuait de se vendre un prix élevé, ils se sont spontanément cotisés à l'effet de fournir un certain nombre d'hectolitres de froment pour être distribués aux pauvres, pendant cet hiver. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 11 Août.

Le 29 juin dernier. le nommé Lelièvre (Maurice-Alphonse), âgé de 58 ans, journalier demeurant à Notre-Dame-de-Courson, profita de l’absence d’un habitant de cette commune, le sieur Doray, pour s’introduire dans son domicile à l’aide d’effraction et d’escalade, et s’empara d’une somme de 55 fr., d’une paire de bottes et de divers autres objets. Le même jour, il tenta de s'introduire dans le domicile d’un sieur Toutain, cultivateur à Notre-Dame.

Soupçonné de ces crimes, Lelièvre fut arrêté. Comme il se trouvait, au moment où on l’interrogea, chaussé des bottes du sieur Doray, il prit le parti d’avouer sa culpabilité.

Le jury lui a accordé des circonstances atténuantes, et la Cour l’a puni de 5 ans de prison. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1858   -   Longévité.   -   Marguerite Cudorge, veuve Martin, est décédée, le jour de Pâques, à Saint-Pierre-de-Courson, âgée de 101 ans six mois et vingt jours. Elle était née le jour Sainte-Croix, 14 septembre 1756, à la Croupte, et habitait depuis près de 80 ans à Courson.

Cette doyenne d'âge du pays, fidèle aux habitudes des temps de ferveur, avait atteint son siècle entier, sans vouloir profiter des dispenses d'abstinence que l'Eglise accorde à notre époque de relâchement.

Plusieurs nonagénaires habitant la même paroisse sont dans le même cas, ce qui prouve une fois de plus que l'observance de l'abstinence du carême n'est pas incompatible avec une longue vie.

La veuve Martin, quoique d'une assez faible complexion, avait tellement conservé l'usage de ses facultés, qu'elle pouvait encore coudre et même enfiler son aiguille, sans lunettes, l'été dernier.

M. le curé de Notre-Dame-de-Courson, assisté d'un nombreux clergé, a, par considération pour un âge si respectable, rendu spontanément tous les honneurs gratuits des sépultures de première classe au corps de cette défunte, ce qui deviendra dorénavant une coutume de la paroisse pour tous les centenaires, si le cas se présente de nouveau. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1860   -   Des nominations.   -  Par arrêté préfectoral, en date du 25 juin :

M. Gautier, actuellement instituteur à Blangy, est nommé instituteur à Saint-Pierre-sur-Dives, en remplacement de M. Delaunay, dont la démission est acceptée.

M. Morières actuellement instituteur à Notre-Dame-de-Courson, est nommé instituteur à Blangy, en remplacement de M. Gautier.

M. Leblanc, actuellement instituteur suppléant à Vieux-Pont, est nommé instituteur à Notre-Dame de Courson, en remplacement de M. Morières.

M. Lancelin, actuellement instituteur adjoint à Touques, est chargé à titre provisoire de la direction de l'école de Vieux-Pont, remplacement de M. Leblanc.

M. Bouet, actuellement instituteur suppléant à Castillon, arrondissement de Lisieux, est nommé instituteur public sans changer de résidence. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1867   -   Un vol.   -   Jeudi dernier, on a extrait de la prison de Notre-Dame-de-Courson, pour la diriger sur Orbec, une femme d'une quarantaine d'années, qui avait été incarcérée la veille sous l'inculpation de vol de 39 oeufs au préjudice de M. Labbé, propriétaire en ladite commune.

Cette femme qui s'était présentée mardi soir au domicile de M. Labbé, et qui avait été agréée, paraît-il, comme domestique, donnerait, dit-on, sur la possession de ces oeufs, des détails qui serait loin de faire supposer qu'ils sont le fruit d'un vol.  

 

Octobre 1867   -   Un incendie.   -   Un incendie accidentel a éclaté, le 15 de ce mois, à 9 heures du soir, à Notre-Dame-de-Courson, et a consumé un corps de bâtiment, à usage d'écurie et de grange, appartenant aux sieurs Letorey Pierre, propriétaire à Notre-Dame-de-Courson, et Martin Jacques, avocat à Vire. 400 bottes de paille, 120 bottes  de vesce, 400 gerbes  d'avoine, 400 bottes de foin, deux tonneaux vides et divers autres objets ont été brûlés au préjudice du sieur Lebrun Hippolyte, fermier.   -   Un incendie accidentel a éclaté, le 15 de ce mois, à 9 heures du soir, à Notre-Dame-de-Courson, et a consumé un corps de bâtiment, à usage d'écurie et de grange, appartenant aux sieurs Letorey Pierre, propriétaire à Notre-Dame-de-Courson, et Martin Jacques, avocat à Vire. 400 bottes de paille, 120 bottes de vesce, 400 gerbes d'avoine, 400 bottes de foin, deux tonneaux vides et divers autres objets ont été brûlés au préjudice du sieur Lebrun Hippolyte, fermier.  

 

Avril 1868   -   Un incendie.   -   Le 3 de ce mois, à une heure et demie du matin, un incendie dont les causes sont encore inconnues, mais que l'on croit devoir attribuer à la malveillance, a consumé un corps de bâtiment, 300 bottes de foin, 700 bottes de paille, ainsi que divers objets mobiliers appartenant au sieur Martin Jean, Labbé Pierre, et Delaunay Ferdinand, propriétaire à Notre-Dame-de-Courson.

 

Juillet 1868   -   Un orage.   -   Le 26 de ce mois, à quatre heures du matin, la foudre est tombée sur un petit bâtiment appartenant au sieur Letorey Jean, cultivateur à Notre-Dame-de-Courson, et y a mis le feu.  

 

Avril 1871   -  Fait divers.   -  Un incendie présumé accidentel a éclaté le 11 courant, vers 10 heures 1/2 du matin, et détruit environ 35 ares de bois appartenant à M. Pierre Rouchamps,  curé de Notre-Dame-de-Courson. Perte, 200 fr., non assurée.  

 

Novembre 1873   -   Pronostics.   -  Depuis quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.

 

Décembre 1873   -   Incendie.   -  Lundi, à Notre-Dame-de-Courson, un incendie a éclaté dans un moulin à blé, appartenant à M. le comte de Noinville, propriétaire à Saint-Martin-de-Bienfaite, canton d'Orbec. La perte est évaluée à environ 15 000 francs.  

NOTRE-DAME-DE-COURSON (Calvados).

NOTRE-DAME-DE-COURSON  (Calvados) -  Château de la Gauvinière

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