Mai
1861 -
Par arrêté. - Par
arrêté préfectoral du 21 mai :
M.
Chauvel, actuellement instituteur à Coquainvilliers, est nommé
instituteur public à Saint-Martin-de-la-Lieue, en remplacement de M.
Bedel, dont la démission est acceptée.
M.
Leblais, actuellement instituteur à Saint-Pierre-des-Ifs, est nommé
instituteur public à Coquainvilliers, en remplacement de M. Chauvel.
M.
Madelaine, actuellement instituteur à Notre-Dame-de-Fresnay, est nommé
instituteur public à Saint-Pierre-des-Ifs, en remplacement de M.
Leblais.
-
M. Lerat, instituteur en disponibilité, est nommé instituteur public
à Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Madelaine. ( L’Ordre
et la Liberté )
Décembre
1865 -
Par arrêté. -
M.
le préfet du Calvados, en date du 7 septembre, M. Doullys (Martial),
conseiller municipal, est nommé adjoint de la commune de
Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Lefront, démissionnaire.
(L’Ordre et la Liberté )
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du
Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire
relative à l'échenillage et au hannetonnage.
Quant
aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur
destruction que suivant les entomologistes, une reproduction
exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette
année.
Mars
1874
- Giboulées de mars.
- Les
prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au
13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons
un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la
neige commençait à tomber.
Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs
centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars
1874
- Fraude. -
L'administration des
contributions indirectes avait cité, pour contravention les sieurs
Émile Danne, marchand de cidre à St-Martin-de-Fontenay, et Stanislas
Taillepied, son domestique. — Le 24 novembre, deux employés de
Saint-Pierre-sur-Dives et deux gendarmes étaient en surveillance sur la
route de Notre-Dame-de-Fresnay, ils essayèrent en vain d'arrêter une
voiture qui descendait la côte à toute vitesse. Il y avait dans cette
voiture trois ou quatre individus, qui menacèrent de frapper les
employés à coups de bâton. La voiture ne put être arrêtée qu'au
bas de la côte. Elle était alors conduite seulement par le sieur
Taillepied, elle renfermait huit fûts d'eau-de-vie de cidre contenant
environ 350 litres. Taillepied a été condamné, par défaut, à 2 000
francs d'amende. Danne a été déclaré civilement responsable.
Octobre
1877
-
Secours. -
Le
ministre a accordé à la commune de Notre-Dame-de-Fresnay, un
secours de 3 000 fr. pour sa maison d'école
— A la commune du
Fresne-Camilly, 1 200 fr. pour l'école de filles.
— A la commune de
Pont-Bellenger 1 500 fr., pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère, et à la commune d'Estry, 1 200 fr. pour
l'aider à payer l'achèvement des travaux de l'église.
Avril
1881
- Attention.
- La population de
notre département continue à décroître. D'après le tableau du
mouvement de la population en 1879, qui vient d’être publié, il y a
eu, dans le Calvados, 8 987 naissances et 10 234 décès. L'excédant
des décès sur les naissances a donc été de 1 247. C'est le contraire
qui devrait se produire.
Avril
1881
- Destruction d’animaux.
- A
Notre-Dame-de-Fresnay, un individu a tué une vache d'un coup de fusil,
cette vache, estimée 500 francs, appartenait au fermier Danville.
Février
1895 - Neige et
froid. -
L'hiver que nous traversons
menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il
est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid
continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de
l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés
sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait
rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait
avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les
navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le
paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les
glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin.
Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est
d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Trois femmes
brûlées vives. -
Jeudi, la dame
Levasseur, 72 ans, rue Caponière, à Caen, a mis le feu à ses
vêtements avec une chaufferette, et a succombé à ses horribles
brûlures.
—
Une mendiante inconnue a été trouvée sur la route, à Notre-Dame-de-Fresnay,
à moitié carbonisée et ne donnant plus signe de vie. On suppose que
cette femme, à moitié gelée par le froid, aura voulu faire du feu
pour se réchauffer et qu'il se sera communiqué à ses
vêtements.
—Mercredi,
à Livarot, une aveugle, la dame Lannier, 79 ans, était assise dans son
fauteuil et se chauffait devant la cheminée lorsque sa bonne, qui
venait de sortir, entendit appeler au secours. Elle accourut et trouva
sa maîtresse, qui avait glissé, tombée la face dans le feu. Mme
Lannier est morte deux jours après. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Vol en plein jour. -
Le
sieur Auguste Guillemin,
propriétaire à Notre-Dame-de-Fresnay, près Saint-Pierre-sur-Dives,
s'apercevait depuis quelque temps que trois vaches qu'il avait dans un
herbage, à Vaudeloges, ne fournissaient plus la même quantité de
lait. Voulant en avoir le cœur net, il envova quelqu'un avec mission de
surveiller.
La
clef du mystère fut bientôt trouvée en la nommée Céline Burin,
femme Bemabé, surprise en train de traire
les vaches du sieur Guillemin, pendant que les domestiques de ce dernier
étaient à déjeuner. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Lâche vengeance. -
La
nuit, on a coupé, par
le milieu, plusieurs pommiers au sieur Georges Corset, propriétaire à
Notre-Dame-de-Fresnay, qui subit ainsi une perte de 100 francs. La
gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives est sur les traces des auteurs de
cette basse vengeance.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 - Incendie. - Dans la
nuit du 21 au 22 février, le feu à consumé un bâtiment, à usage
remise, cave et grenier, dépendant de la ferme exploitée par M. Pierre
David. Le sinistre ayant éclaté vers 1 heure du matin, aucun secours
n'a été possible.
Décembre
1901 - Bêtes et voleurs.
- La
dame Bouillard possède, à Notre Dame-de-Fresnay, une maison
inhabitée, dans laquelle se trouve un tonneau de 600 litres de cidre.
Dans
la nuit, toute une bande a pénétré dans la cave et, après avoir bu
jusqu'à plus soif, a laissé couler le cidre jusqu'à la lie. Toute la
bande a été arrêtée et condamnée par le tribunal de Lisieux : Jean
Bernard, 40 ans, journalier, huit fois condamné ; Henri Picard, 37 ans,
jardinier, quatre fois condamné ; Louis Bonnard, 37 ans, marchand
ambulant, trois fois condamné, à six mois de prison chacun ; femme
Bernard, 32 ans, trois fois
condamnée, à quatre mois ; Bernard fils, 12 ans à être enferme
jusqu'à 20 ans dans une maison de correction. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1903 - Mort subite. -
Le sieur Eugène Pinçon, 43 ans, bouilleur de cru à
Notre-Dame-de-Fresnay, était venu chercher des médicaments à Falaise.
Au moment de reprendre le train, le pauvre homme tomba devant la gare,
inanimé.
On
s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre. Pinçon
souffrait, depuis près de 2 ans, de la maladie qui a provoqué sa mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1906 - Une voisine
- M. Alexis Lebigot, agé de 40 ans, maître d'hôtel à
Notre-Dames-de-Fresnay , hameau du Billot, a comme voisine une nommée
Célestine Richerot,
femme Vincent, 49 ans, journalière. Cette femme avait,
paraît-il, l'habitude d'injurier la bonne de M. Lebigot, chaque fois
qu'elle se trouvait en sa présence.
Lundi
dernier, vers 11 heures du matin, M. Lebigot, voulant mettre fin à
cette situation, enjoignit à la femme Vincent d'avoir à cesser ses
attaques. La voisine alors se répandit en injures contre l'autre
l'hôtelier a qui, après maintes aménités, elle cria : " je vais
te faire entrer chez toi ! " sur ce, elle alla chercher un fusil,
et de son jardin, elle mit M. Lebigot en joue et pressa la détente.
M.
Lebigot n'eut que le temps et se jeter à terre. Bien lui en prit, car
il entendit aussitôt les plombs siffler au dessus de sa tête. La
scène avait lieu en présence de deux témoins qui étaient descendus
à l'hôtel Lebigot. Procès-verbal a été dressé par la gendarmerie.
Mars
1919 - Un voleur de
bicyclettes. -
Mme Guérin, journalière à Notre-Dame-de-Fresnay, constatait,
ces jours-ci, pendant son absence, un cambrioleur avait visité tous les
appartements, fouillé tous les meubles et emporté une certaine
quantité de denrées. Elle n'hésita pas un seul instant et s'empressa
d’allait porter plainte contre son voisin, le soldat Robert Lanière,
rapatrié d'Allemagne. Les gendarmes de Saint-Pierre-sur-Dives
n'allaient pas tarder à découvrir le pot aux roses.
A
leur arrivée chez le beau-père de Lemière, Anatole Lebourgeois, ils
trouvèrent une jeune personne qui nettoyait une bicyclette ressemblant
singulièrement à celle qui avait été volée à Mézidon, le 24
janvier, au préjudice
de Mme Lebouvier. fermière à Magny-la-Freule. Toute la famille entra
aussitôt dans la voie des aveux et des restitutions. Elle remit une
seconde bicyclette de provenance suspecte.
Enfin,
on retrouva à Saint-Pierre-sur-Dives, chez Mme Duinont,
hôtelière, près de la gare, une machine volée quelques jours
auparavant par Lemière au préjudice du jeune Delange, garçon
charcutier chez M. Garnier, rue de Falaise. L'intéressé, qui a rejoint
le dépôt du 5° régiment d'infanterie, n'a pu encore être entendu.
Il aura à s'expliquer sur ces différents
larcins devant le Conseil de guerre.
-
Le voleur de bicyclettes est arrêté.
- Le soldat Robert Lemière, du 5e d'infanterie, domicilié à
Notre-Dame-de-Fresnay, qui était recherché pour différents vols,
vient d'être arrêté. Il était en état d'absence illégale. Lemière
a nié complètement toute participation au cambriolage commis au
domicile de Mme Guérin, à Notre-Dame-de-Fresnay et il a méconnu avoir
soustrait à Mézidon la bicyclette du jeune Delange, garçon charcutier
à St-Pierre-sur-Dives.
En
revanche, il a reconnu le vol de la bicyclette de Mme Lebouvier et a
avoué également la provenance frauduleuse de la 3eme bicyclette
trouvée au domicile de son beau-père. Celte machine aurait été
dérobée, à Rennes, en 1916, à la porte d'un débit, près de la
rivière « la Vilaine ». Elle portait une sacoche sur laquelle était
inscrite l'adresse. Lemière a été écroué à la maison d'arrêt de
Lisieux.
Février
1921 -
Le feu. -
Un
incendie s'est déclaré à Notre-Dame-de-Fresnay, canton de
St-Pierre-sur-Dives, dans une maison de gardiens appartenant à M.
Denoly, maire d'Ammeville et habitée par les époux Grosset.
On
présume que le feu, qui a pris naissance dans une bouillerie où l'on
distillait, a été communiqué par une étincelle tombée sur un tas de
bois. Les dégâts, qui sont estimés à 7 000 fr., sont couverts par
une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Visites nocturnes. -
En
rentrant de la fête de St-Pierre-sur-Dives, en état d'ivresse, Alcide
Poret, domestique à Notre-Dame-de-Fresnay, pénétra, un couteau à la
main, dans l'écurie où était couché le charretier Désiré Lecot, en
criant : « Il faut que je te fasse une boutonnière ! ». Lecot
put sortir l'ivrogne, qui revint plusieurs fois dans la nuit, et dont il
eut grand peine à se débarrasser, Poret, sera poursuivi pour voies de
fait et port d’arme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1932
-
Chute grave.
-
M. Fernand Delaunay, 52 ans, charretier à Notre-Dame-de-Fresnay,
canton de St-Pierre-sur-Dives, est tombé de sa voiture à Vaudeloges,
et une roue lui a passé sur la jambe. Vu la gravité de sa blessure, le
pauvre homme a été porté d'urgence à l'hôpital de Lisieux.
(Bonhomme Normand)
Mai
1934 - Un enfant est brûlé vif.
- Mme
Robillard Robert,
âgée de
33 ans,
cultivatrice à
Notre-Dame-de-Fresnay,
faisait chauffer
du lait
sur une
lampe à
alcool. Elle
dut s'absenter
quelques instants.
Son enfant,
Daniel, âgé
de 3
ans, renversa
cette lampe
en voulant
l'éteindre et
ses vêtements
prirent feu.
Brûlé à
la cuisse,
au ventre
et à
la joue
gauche, il
est mort
peu après
dans d'atroces
souffrances.
Novembre
1937 -
Après cinq mois de recherches un voleur est identifié. -
Après
une longue enquête, les gendarmes de St-Pierre-sur-Dives
son
parvenus à identifier l'auteur
d'un vol d'eau-de-vie commis, en juin dernier, au préjudice de M. Fouilleul,
cultivateur à NoIre-Dame-de-Fresnay.
Il
s'agit d'un certain Rémy Peltier,
28
ans, journalier
à Montpinçon. Peltier avait profilé d'une absence
des époux Fouilleul, au départ desquels il avait
assisté, pour s'introduire chez eux et
voler.
(Source : Le
Moniteur du
Calvados)
Mai
1941 -
Avis à la Population.
- La
Feldkommandànthï du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple,
que des tracts jetés par avion, doit
en faire la remise à l'autorité militaire allemande
la plus proche.
Juin
1941 -
Un
bébé se noie.
-
Pendant que ses parents, M. et Mme Laidet, propriétaires à
Notre-Dame-de-Fresnay, et sa grand'mère, Mme Laidet, étaient occupés
à divers travaux, le petit René Laidet, 3 ans, quitta la maison
familiale pour aller jouer. Comme il tardait à rentrer, ses parents
s'inquiétèrent. Les recherches devaient aboutir à la découverte du
corps du pauvre enfant, flottant sur une mare.
Janvier
1944 -
Le terrorisme chez nous. - De nuit,
un cycliste, M. Kléber Morel, cultivateur â Écots, heurte une
charrette non éclairée, appartenant à M. Guibout, propriétaire et
maire de Notre-Dame-de-Fresnay. Le malheureux tombe violemment sur la
route où il est trouvé peu après, mort. Procès-verbal pour défaut
d'éclairage est dressé contre M. Guibout.
Janvier 1973
- La commune de L'Oudon a été créée par la
fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des
communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160
habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159
habitants), Garnetot (89 habitants), Grandmesnil (123 habitants), Lieury
(242 habitants), Montpinçon (167 habitants), Saint-Martin-de-Fresnay
(169 habitants) et Tôtes (125 habitants). Saint-Martin-de-Fresnay est
alors désigné chef-lieu de l'association.
Janvier 1990
- Par arrêté le chef-lieu est transféré à la commune de
Tôtes, dont l'ancien code INSEE (14697) devient le nouveau code de L'Oudon. |