15 Décembre  2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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NOTRE - DAME - de - FRESNAY

Canton de Morteaux-Coulibœuf

Les habitants de la commune sont des ...

Mai 1861   -   Par arrêté.   -    Par arrêté préfectoral du 21 mai :

M. Chauvel, actuellement instituteur à Coquainvilliers, est nommé instituteur public à Saint-Martin-de-la-Lieue, en remplacement de M. Bedel, dont la démission est acceptée.

M. Leblais, actuellement instituteur à Saint-Pierre-des-Ifs, est nommé instituteur public à Coquainvilliers, en remplacement de M. Chauvel.

M. Madelaine, actuellement instituteur à Notre-Dame-de-Fresnay, est nommé instituteur public à Saint-Pierre-des-Ifs, en remplacement de M. Leblais.

-    M. Lerat, instituteur en disponibilité, est nommé instituteur public à Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Madelaine. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Décembre 1865   -  Par arrêté.   -   M. le préfet du Calvados, en date du 7 septembre, M. Doullys (Martial), conseiller municipal, est nommé adjoint de la commune de Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Lefront, démissionnaire. (L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.  

 

Mars 1874   -   Giboulées de mars.  -  Les prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au 13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.

 

Mars 1874   -   Fraude.  -  L'administration des contributions indirectes avait cité, pour contravention les sieurs Émile Danne, marchand de cidre à St-Martin-de-Fontenay, et Stanislas Taillepied, son domestique. — Le 24 novembre, deux employés de Saint-Pierre-sur-Dives et deux gendarmes étaient en surveillance sur la route de Notre-Dame-de-Fresnay, ils essayèrent en vain d'arrêter une voiture qui descendait la côte à toute vitesse. Il y avait dans cette voiture trois ou quatre individus, qui menacèrent de frapper les employés à coups de bâton. La voiture ne put être arrêtée qu'au bas de la côte. Elle était alors conduite seulement par le sieur Taillepied, elle renfermait huit fûts d'eau-de-vie de cidre contenant environ 350 litres. Taillepied a été condamné, par défaut, à 2 000 francs d'amende. Danne a été déclaré civilement responsable.

 

Octobre 1877   -  Secours.  -  Le ministre a accordé à la commune de Notre-Dame-de-Fresnay, un secours de 3 000 fr. pour sa maison d'école    A la commune du Fresne-Camilly, 1 200 fr. pour l'école de filles.    A la commune de Pont-Bellenger 1 500 fr., pour l'aider à payer la dépense de restauration du presbytère, et à la commune d'Estry, 1 200 fr. pour l'aider à payer l'achèvement des travaux de l'église.

 

Avril 1881  -  Attention.  -  La population de notre département continue à décroître. D'après le tableau du mouvement de la population en 1879, qui vient d’être publié, il y a eu, dans le Calvados, 8 987 naissances et 10 234 décès. L'excédant des décès sur les naissances a donc été de 1 247. C'est le contraire qui  devrait se produire.

 

Avril 1881  -  Destruction d’animaux.  -  A Notre-Dame-de-Fresnay, un individu a tué une vache d'un coup de fusil, cette vache, estimée 500 francs, appartenait au fermier Danville.  

 

Février 1895  -  Neige et froid.   -  L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit,  et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1895  -  Trois femmes brûlées vives.   -   Jeudi, la dame Levasseur, 72 ans, rue Caponière, à Caen, a mis le feu à ses vêtements avec une chaufferette, et a succombé à ses horribles brûlures.  

— Une mendiante inconnue a été trouvée sur la route, à Notre-Dame-de-Fresnay, à moitié carbonisée et ne donnant plus signe de vie. On suppose que cette femme, à moitié gelée par le froid, aura voulu faire du feu pour se réchauffer et qu'il se sera communiqué à ses vêtements. 

—Mercredi, à Livarot, une aveugle, la dame Lannier, 79 ans, était assise dans son fauteuil et se chauffait devant la cheminée lorsque sa bonne, qui venait de sortir, entendit appeler au secours. Elle accourut et trouva sa maîtresse, qui avait glissé, tombée la face dans le feu. Mme Lannier est morte deux jours après. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1898  -  Vol en plein jour.   -   Le sieur Auguste Guillemin, propriétaire à Notre-Dame-de-Fresnay, près Saint-Pierre-sur-Dives, s'apercevait depuis quelque temps que trois vaches qu'il avait dans un herbage, à Vaudeloges, ne fournissaient plus la même quantité de lait. Voulant en avoir le cœur net, il envova quelqu'un avec mission de surveiller. 

La clef du mystère fut bientôt trouvée en la nommée Céline Burin, femme Bemabé, surprise en train de traire les vaches du sieur Guillemin, pendant que les domestiques de ce dernier étaient à déjeuner. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1900   -   Lâche vengeance.  -  La nuit, on a coupé, par le milieu, plusieurs pommiers au sieur Georges Corset, propriétaire à Notre-Dame-de-Fresnay, qui subit ainsi une perte de 100 francs. La gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives est sur les traces des auteurs de cette basse vengeance. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1901 -  Incendie. -  Dans la nuit du 21 au 22 février, le feu à consumé un bâtiment, à usage remise, cave et grenier, dépendant de la ferme exploitée par M. Pierre David. Le sinistre ayant éclaté vers 1 heure du matin, aucun secours n'a été possible.

 

Décembre 1901    -   Bêtes et voleurs.  -  La dame Bouillard possède, à Notre Dame-de-Fresnay, une maison inhabitée, dans laquelle se trouve un tonneau de 600 litres de cidre.

Dans la nuit, toute une bande a pénétré dans la cave et, après avoir bu jusqu'à plus soif, a laissé couler le cidre jusqu'à la lie. Toute la bande a été arrêtée et condamnée par le tribunal de Lisieux : Jean Bernard, 40 ans, journalier, huit fois condamné ; Henri Picard, 37 ans, jardinier, quatre fois condamné ; Louis Bonnard, 37 ans, marchand ambulant, trois fois condamné, à six mois de prison chacun ; femme Bernard, 32 ans, trois fois condamnée, à quatre mois ; Bernard fils, 12 ans à être enferme jusqu'à 20 ans dans une maison de correction. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Mort subite.  -  Le sieur Eugène Pinçon, 43 ans, bouilleur de cru à Notre-Dame-de-Fresnay, était venu chercher des médicaments à Falaise. Au moment de reprendre le train, le pauvre homme tomba devant la gare, inanimé.

On s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre. Pinçon souffrait, depuis près de 2 ans, de la maladie qui a provoqué sa mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1906  -  Une voisine  -  M. Alexis Lebigot, agé de 40 ans, maître d'hôtel à Notre-Dames-de-Fresnay , hameau du Billot, a comme voisine une nommée Célestine  Richerot, femme  Vincent, 49 ans,  journalière. Cette femme avait, paraît-il, l'habitude d'injurier la bonne de M. Lebigot, chaque fois qu'elle se trouvait en sa présence.

Lundi dernier, vers 11 heures du matin, M. Lebigot, voulant mettre fin à cette situation, enjoignit à la femme Vincent d'avoir à cesser ses attaques. La voisine alors se répandit en injures  contre l'autre l'hôtelier a qui, après maintes aménités, elle cria : " je vais te faire entrer chez toi ! " sur ce, elle alla chercher un fusil, et de son jardin, elle mit M. Lebigot en joue et pressa la détente.

M. Lebigot n'eut que le temps et se jeter à terre. Bien lui en prit, car il entendit aussitôt les plombs siffler au dessus de sa tête. La scène avait lieu en présence de deux témoins qui étaient descendus à l'hôtel Lebigot. Procès-verbal a été dressé par la gendarmerie.  

 

Mars 1919  -  Un voleur de bicyclettes. -  Mme Guérin, journalière à Notre-Dame-de-Fresnay, constatait, ces jours-ci, pendant son absence, un cambrioleur avait visité tous les appartements, fouillé tous les meubles et emporté une certaine quantité de denrées. Elle n'hésita pas un seul instant et s'empressa d’allait porter plainte contre son voisin, le soldat Robert Lanière, rapatrié d'Allemagne. Les gendarmes de Saint-Pierre-sur-Dives n'allaient pas tarder à découvrir le pot aux roses. 

A leur arrivée chez le beau-père de Lemière, Anatole Lebourgeois, ils trouvèrent une jeune personne qui nettoyait une bicyclette ressemblant singulièrement à celle qui avait été volée à Mézidon, le 24 janvier, au préjudice de Mme Lebouvier. fermière à Magny-la-Freule. Toute la famille entra aussitôt dans la voie des aveux et des restitutions. Elle remit une seconde bicyclette de provenance suspecte. 

 Enfin, on retrouva à Saint-Pierre-sur-Dives, chez Mme Duinont, hôtelière, près de la gare, une machine volée quelques jours auparavant par Lemière au préjudice du jeune Delange, garçon charcutier chez M. Garnier, rue de Falaise. L'intéressé, qui a rejoint le dépôt du 5° régiment d'infanterie, n'a pu encore être entendu. Il aura à s'expliquer sur ces différents larcins devant le Conseil de guerre.

-  Le voleur de bicyclettes est arrêté. - Le soldat Robert Lemière, du 5e d'infanterie, domicilié à Notre-Dame-de-Fresnay, qui était recherché pour différents vols, vient d'être arrêté. Il était en état d'absence illégale. Lemière a nié complètement toute participation au cambriolage commis au domicile de Mme Guérin, à Notre-Dame-de-Fresnay et il a méconnu avoir soustrait à Mézidon la bicyclette du jeune Delange, garçon charcutier à St-Pierre-sur-Dives. 

En revanche, il a reconnu le vol de la bicyclette de Mme Lebouvier et a avoué également la provenance frauduleuse de la 3eme bicyclette trouvée au domicile de son beau-père. Celte machine aurait été dérobée, à Rennes, en 1916, à la porte d'un débit, près de la rivière « la Vilaine ». Elle portait une sacoche sur laquelle était inscrite l'adresse. Lemière a été écroué à la maison d'arrêt de Lisieux.

 

Février 1921  -  Le feu.   -   Un incendie s'est déclaré à Notre-Dame-de-Fresnay, canton de St-Pierre-sur-Dives, dans une maison de gardiens appartenant à M. Denoly, maire d'Ammeville et habitée par les époux Grosset.

On présume que le feu, qui a pris naissance dans une bouillerie où l'on distillait, a été communiqué par une étincelle tombée sur un tas de bois. Les dégâts, qui sont estimés à 7 000 fr., sont couverts par une assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1921  -  Visites nocturnes.   -   En rentrant de la fête de St-Pierre-sur-Dives, en état d'ivresse, Alcide Poret, domestique à Notre-Dame-de-Fresnay, pénétra, un couteau à la main, dans l'écurie où était couché le charretier Désiré Lecot, en criant : « Il faut que je te fasse une boutonnière ! ». Lecot put sortir l'ivrogne, qui revint plusieurs fois dans la nuit, et dont il eut grand peine à se débarrasser, Poret, sera poursuivi pour voies de fait et port d’arme. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1932   -   Chute grave.   -   M. Fernand Delaunay, 52 ans, charretier à Notre-Dame-de-Fresnay, canton de St-Pierre-sur-Dives, est tombé de sa voiture à Vaudeloges, et une roue lui a passé sur la jambe. Vu la gravité de sa blessure, le pauvre homme a été porté d'urgence à l'hôpital de Lisieux. (Bonhomme Normand)

 

Mai  1934   -   Un enfant est brûlé vif.   -   Mme Robillard Robert, âgée de 33 ans, cultivatrice à Notre-Dame-de-Fresnay, faisait chauffer du lait sur une lampe à alcool. Elle dut s'absenter quelques instants. Son enfant, Daniel, âgé de 3 ans, renversa cette lampe en voulant l'éteindre et ses vêtements prirent feu.
Brûlé à la cuisse, au ventre et à la joue gauche, il est mort peu après dans d'atroces souffrances.

 

Novembre 1937  -   Après cinq mois de recherches un voleur est identifié.   -   Après une longue enquête, les gendarmes de St-Pierre-sur-Dives son parvenus à identifier l'auteur d'un vol d'eau-de-vie commis, en juin dernier, au préjudice de M. Fouilleul, cultivateur à NoIre-Dame-de-Fresnay. Il s'agit d'un certain Rémy Peltier, 28 ans, journalier à Montpinçon. Peltier avait profilé d'une absence des époux Fouilleul, au départ desquels il avait assisté, pour s'introduire chez eux et voler. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandànthï du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Juin 1941  -  Un bébé se noie.  -   Pendant que ses parents, M. et Mme Laidet, propriétaires à Notre-Dame-de-Fresnay, et sa grand'mère, Mme Laidet, étaient occupés à divers travaux, le petit René Laidet, 3 ans, quitta la maison familiale pour aller jouer. Comme il tardait à rentrer, ses parents s'inquiétèrent. Les recherches devaient aboutir à la découverte du corps du pauvre enfant, flottant sur une mare.

 

Janvier 1944    -   Le terrorisme chez nous.   -  De nuit, un cycliste, M. Kléber Morel, cultivateur â Écots, heurte une charrette non éclairée, appartenant à M. Guibout, propriétaire et maire de Notre-Dame-de-Fresnay. Le malheureux tombe violemment sur la route où il est trouvé peu après, mort. Procès-verbal pour défaut d'éclairage est dressé contre M. Guibout.

 

Janvier 1973  -  La commune de L'Oudon a été créée  par la fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160 habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159 habitants), Garnetot (89 habitants), Grandmesnil (123 habitants), Lieury (242 habitants), Montpinçon (167 habitants), Saint-Martin-de-Fresnay (169 habitants) et Tôtes (125 habitants). Saint-Martin-de-Fresnay est alors désigné chef-lieu de l'association. 

 

Janvier 1990  -  Par arrêté le chef-lieu est transféré à la commune de Tôtes, dont l'ancien code INSEE (14697) devient le nouveau code de L'Oudon.

LA NORMANDIE PITTORESQUE    2032.  Le temps est superbe, dépêchons nous de travailler not"foin

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