UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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NOTRE - DAME - de - LIVAYE

Canton de Cambremer 

Les habitants de Notre-Dame-de-Livaye sont nommés les ?

Novembre 1841   -   Cour d’assises du Calvados.   -   Jean Ravenel, d'Isigny, a été condamné à 3 ans d'emprisonnement pour vol domestique, commis au préjudice de M. Letellier, chaufournier à Aignerville.

— Pierre-Victor Fromont, fermier à Notre-Dame-de-Livaye, a été condamné à 5 ans de réclusion pour vol d'une vache et d'eau-de-vie. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

Mai 1861   -   Un arrêté.   -   Par arrêté de M. le préfet du Calvados, M. Gosselin (Eugène) est nommé adjoint au maire de la commune de Notre-Dame-de-Livaye, en remplacement de M. Graffet, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté)

Octobre 1863   -   Par arrêtés, datés des 23 et 28 octobre.     -   M. le préfet a nommé :

-        Maire de la commune de Notre-Dame-de-Livaye, M. Gosselin (Eugène), en remplacement de M. Derrey, dont la démission est acceptée.

-        Maire de la commune d'Ablon, M. de Bonnechose, en remplacement de M. Pattin, décédé.

-        Adjoint de la commune d'Aubigny, M. Taillet (Charles), en remplacement de M. Bannier, décédé. (l’Ordre et la Liberté)

Décembre 1863   -   Par arrêtés du 22 décembre.   -   M. le préfet du Calvados a nommé :

-        Maire de la commune de Crépon, M. Leconte, en remplacement de M. Leconte (Anatole), décédé.

-        Adjoint de la commune de Saint-Martin-de-Mesnil-Oury, M. André, en remplacement de M. Allaire, nommé maire.

-        Adjoint de la commune de Notre-Dame-de-Livaye, M. Auzerais, en remplacement de M. Dupont.  (l’Ordre et la Liberté)       

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.  

Septembre 1875   -   Accident de chasse.  -  Dimanche chez M. Derrey, propriétaire à Notre-Dame-de-Livaye, Prudent Blot, son domestique, ayant chassé une partie de la journée, venait, vers cinq heures, de tuer un lièvre. Il rechargeait son arme dont le second coup n'avait pas été désarmé, lorsque son chien vint à follement flairer le gibier et jouer autour de lui, fatalement il posa sa patte sur la batterie du fusil, le coup partit et la charge entière pénétra dans le côté droit du malheureux Blot, qui s'affaissa en s'écriant : « Ah ! je suis perdu ! » Quelques instants après, il expirait. Il était âgé de 37 ans. 

Octobre 1875   -   La vie.  -  On a fait un curieux travail sur la longévité comparée de nos départements. Il en résulte que le nombre annuel de décès, à l'âge de 100 ans et au-dessus, est en France de 148. Les départements qui se distinguent par la durée de la vie, sont les suivants : Calvados, Orne, Eure, Eure-et-Loir, Sarthe, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, lndre-et-Loire, Basses-Pyrénées, Maine-et-Loire, Ardennes, Gers, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.  

Mars 1877   -  Acte de courage.  -  Mme Dupont, de Notre-Dame-de-Livaye, se promenant avec sa mère et ses enfants, sur le boulevard des Bains, à Lisieux, tomba à l'eau, et le courant entraîna rapidement cette malheureuse femme. Sa mère et ses enfants, restés sur la berge, poussaient des cris de désespoir, lorsque des soldats du, 119^e accoururent. L'un d'eux, Pierre Moisy, de Trouville, n'écoutant que son courage, s'élança résolument dans la rivière et nagea avec vigueur vers Mme Dupont, qui allait disparaître. Ses forces s'épuisèrent avant qu'il ne pût l'atteindre, alors un de ses camarades, engagé volontaire, se jeta à l'eau du haut du pont de la rue de la Sous-Préfecture. Ce courageux militaire fut assez heureux pour saisir Mme Dupont à cinquante mètres de là, et aidé d'un cocher et d'un agent de police, il sortit de l'eau cette pauvre femme, qui fut transportée chez M. de Boislaurent, où elle reçut les soins que réclamait son état.

Novembre 1892  -  Avortement.  -  Une veuve Marie Lassery, débitante à Lisieux, s'étant trouvée enceinte, confia sa position à une femme Nicolas qui la conduisit chez Albert Jacquot, 47 ans, officier de santé à Notre-Dame-de-Livaye. Moyennant 150 fr, Jacquot fit avorter. la femme Lassery. Jamais on n'en aurait rien su sans une circonstance assez drolatique. Le nommé Martin, âgé l9 ans seulement, amant de la veuve Lassery, qui en a 40, ayant eu une querelle avec une voisine, de sa maîtresse, une enquête allait être faite sur ces faits ! 

Les voisines, interrogées, crurent, ou feignirent de croire que l'agent venait pour les questionner au sujet de l’avortement dont elles avaient connaissance et racontèrent tout. 

La veuve Lassery, Jacquot et la femme Nicolas furent arrêtés et passèrent des aveux. 

Jacquot appartient à une excellente famille, il a fait ses études à Caen. En 1870, il fit partie des francs-tireurs et fut condamné à un an de prison pour homicide par imprudence. Cette affaire a été jugée à huis clos. Le jury a accordé des circonstances atténuante à Jacquot et en a refusé à la femme Lassery. Tous les deux ont été condamnés à 5 ans de réclusion, la femme Nicolas a été acquittée. L'amant de la femme Lassery, qui avait été compris, au début, dans les poursuites, a été remis en liberté il y a un mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Février 1893  -  Avortement.  -  Au mois de novembre dernier, la cour d'assises condamnait à cinq ans de réclusion Placide Jacquot, médecin à Notre-Dame-de-Livaye, convaincu d'avoir procuré l'avortement d'une femme Lasserie, de Lisieux. Depuis la dernière session, on a découvert contre lui deux nouveaux faits de même nature : une tentative d'avortement et un avortement commis sur une femme Moulin, de St-Loup-de-Fribois. Jacquot est poursuivi à nouveau et la femme Moulin vient prendre place près de lui sur le banc des accusés. Les débats ont eu lieu à huis-clos. Le jury, après une longue délibération, rapporte un verdict affirmatif, avec circonstances atténuantes, pour Jacquot et la femme Moulin. Jacquot est condamné à 8 ans de réclusion, cette peine se confondra avec celle prononcée en novembre. La femme Moulin, 3 ans de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Septembre 1896  -  N.-D.-de-Livaye.   -   Fête de la Nativité, le dimanche 13 et le lundi 14 septembre, grand bal champêtre et brillante illumination ; des places gratuites seront à la disposition des tentes, loteries et jeux divers. Ecrire à la mairie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Mars 1901   -   Malveillance.  -    Un chien appartenant au sieur Vincent, de Notre-Dame-de-Livaye, canton de Mézidon, a été tué d'un coup de fusil. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Septembre 1903  -  Escapade d’une épouse.   -   L'épouse du sieur Émile Morière, cultivateur à Notre-Dame-de-Livaye, canton de Mézidon, s'est enfuie du domicile conjugal en emmenant ses deux jeunes filles. Elle est partie accompagnée du nommé Christian Tremplain, journalier à Lécaude. Comme elle a emporté 8 000 fr. en billets de banque, son mari a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)

Avril 1918  -  Une mauvaise inspiration.  - Il y a des gens qui éprouvent toujours le besoin d'attirer maladroitement l'attention sur leur personne. Eugène-Charles Lemoine, 49 ans, né à Valsemé, Journalier à Bonnebosq, est de ceux-là. N'a-t-il pas eu la fâcheuse idée d'aller, un de ces soirs, faire une sérénade à Argences, rue de Troarn. sous les fenêtres de la dame Surtray, née Ribemont, puis d'enfoncer les carreaux et les portes, de s'installer en maître dans la cuisine et de s'approprier quelques menues victuailles.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, Lemoine sera d'abord poursuivi pour bris de clôture et violation de domicile puis, le contrôleur de la main-d'œuvre agricole, auquel il a été signalé, aura, sans doute, la curiosité de lui demander les raisons pour lesquelles, détaché à la terre à Bonnebosq, il avait éprouvé le besoin de porter ses pénates à Notre-Dame-de-Livaye, chez M. Lelièvre, ferme de la Barberie.

Février 1922  -   Une mort suspecte.   -   Ayant un différend à régler à Suresnes-Puteaux, près Paris, au sujet d'une expédition de cidre qu'il aurait faîte, M. Gouget, 38 ans, cultivateur à Notre-Dame-de-Livaye, canton de Mézidon, quitta son domicile avec l'intention de rentrer au plus vite.

Trois ou quatre jours après, sa femme, ne le voyant pas revenir, s’inquiéta et se rendit à Paris pour rechercher son mari. Elle arriva chez M. Leroux, où elle avait affaire. Celui-ci ne l'avait pas vu. Le cadavre de Gouget fut retrouvé dans la Seine. Un paquet d'effets et différents papiers à son nom étaient sur la berge.

Mme Gouget ne croit pas que son mari se soit suicidé. Il n'avait pour cela aucune raison, dit-elle. Elle suppose plutôt qu'il aurait été victime de quelque rôdeur. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Avril 1923   -  Noyade accidentelle.   -   Mme Maillard, 37 ans, laveuse est tombée accidentellement dans le lavoir de Mme Ozenne, à Notre-Dame-de-Livaye, canton de Mézidon, au service de laquelle elle était ce jour là. Elle s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)

Août 1924  -  Incendie.  -  Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage de hangar et de cellier exploité par M. Auguste Denis, gardien d'herbages et appartenant à M. Brossard, propriétaire à Paris. Le bâtiment a été complètement détruit, la maison d'habitation y attenant a été endommagée et une partie du mobilier détruit. Les dégâts ne sont pas encore évalués. Les causes de ce sinistre ne sont pas connues, elles paraissent accidentelles.

Juillet 1936  -  Un ivrogne qui brutalisait sa famille est écroué.  -  Sur mandat du Paquet de Lisieux, avisé des faits, les gendarmes de Mézidon ont arrêté pour violences répétées sur sa femme et ses quatre enfants, un journalier de Notre-Dame-de-Livaye, Daniel Hairan, âgé de 32 ans. 

Ces jours derniers, étant ivre comme de coutume, Hairan, après avoir maltraité sa femme, poursuivit, en brandissant une pioche, ses enfants qui étaient intervenus. Il allait frapper sa fillette, âgée de six ans, si la mère ne lui avait donné une violente poussée, provoquant ainsi sa chute et donnant à la pauvre gamine le temps de s'enfuir. 

Quelque temps auparavant, l'ivrogne avait poursuivi sa femme dans la cour de leur demeure en tenant à la main un couteau grand ouvert et en la menaçant de l'éventrer. 

Mme Hairan a déclaré qu'elle était constamment brutalisée par son mari qui exerce, d'autre part, fréquemment des sévices sur l'aîné des bambins, âgé de huit ans. Hairan a été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Octobre 1942   -  Nos rations d'octobre.    -   L' « officiel » vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une modification est apportée à la délivrance du riz des catégories E et J1.

Désormais, les rations de riz seront perçues en échange du coupon n° 3 de la feuille semestrielle.

Octobre 1942   -   Des suppléments.    -   Le ticket 38 de la feuille spécial de pommes de terre (titre 359) est valable pour les pommes de terre. La valeur de ce ticket est fixé à 2 kilos.

Le ticket-lettre BH de la feuille de viande, catégorie U, de septembre, aura une valeur de 30 gr.

Octobre 1942   -   Fait divers.    -   Un domestique de ferme, André R......, 30 ans, de Victot-Pontfol, A été arrêté pour vol de bestiaux, la nuit chez MM. Fortier, à Notre-Dame-de-Livaye, et Hermilly, de Saint-Aubin-sur-Algot.

Il va être traduit devant le tribunal spécial avec son complice Henri B....., boucher à Montreuil-en-Auge, qui abattait des bêtes volées moyennant 200 francs. Trois cultivateurs de Victot-Pontfol et Cambremer, qui avaient vendu des bestiaux à R....., seront poursuivis pour infraction à la police économique.

Juillet 1948   -   Un drame aux champs.   -   A Notre-Dame-de-Livaye, alors qu'il se trouvait sur la propriété de M. Josse, M. François Queffélec, 46 ans, a été attaqué et mortellement frappé par un taureau. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Merci à Daniel Chédeville   Maire de Notre Dame de Livaye

NOTRE-DAME-DE-LIVAYE   -   Intérieur de l'Église

Merci à Daniel Chédeville   Maire de Notre Dame de Livaye

NOTRE-DAME-DE-LIVAYE   -   Intérieur de l'Église

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