15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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OLENDON |
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Canton de Morteaux-Couliboeuf |
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Enfin, M. le Préfet invite MM. les Maires à faire rechercher le sieur
Jean-Baptiste Mullois, âgé de 55 ans, atteint d'idiotisme, qui a disparu
de la commune d'Olendon, ( arrondissement de Falaise ), le 5 de ce mois.
(Source : Le journal de Honfleur) Décembre
1854 - Nouvelles
diverses. -
Le
recensement général de la population de l'Empire aura lieu dans le cours
de l'année prochaine. Le
dernier recensement a présenté un total de 35 400 486, savoir : 18 367
470 femmes, 17 033 016 hommes. Différence en sus pour les femmes, 1 554
454. Cette population est répartie entre 86 départements qui se
subdivisent en 563 arrondissements, 1 847 cantons et 56 835 communes. (Source : Le journal de Honfleur)
Janvier 1864 - Par arrêté en date du 21 janvier. - M. le préfet du Calvados a nommé : - M. Lepeltier (Jean-Philippe) est nommé adjoint au maire de la commune d'Olendon, en remplacement de M. Pitrou, décédé. Par un autre arrêté du 23 janvier, M. Ricard (Alfred) a été nommé maire de la commune d'Anisy, en remplacement de M. Lefauconnier, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1868 -
Découverte d'un cadavre. -
Le 15 de ce mois, vers les 3 heures du soir, le cadavre d'une femme
inconnue, âgée de 70 ans environ, paraissant dans la misère a été
retiré d'une mare située en la commune d'Olendon. L'examen
du cadavre et les renseignements recueillis font présumer que cette mort
est le résultat d'un suicide.
Septembre 1889. - La débauche à la campagne. - Il est de notoriété publique, à Olendon, qu'un père a abusé de sa fille, aujourd'hui majeure, elle aurait eu pour lui trois enfants, morts tous les trois. Cette malheureuse est encore en ce moment enceinte. Une
plus jeune aurait aussi été victime de l'odieuse passion de cet homme,
mais elle n'a rien voulu avouer et l'enquête n'a pas pu aboutir. (
Bonhomme Normand)
Mai
1891 -
Destruction des chardons. - Le
Préfet du Calvados vient de
prendre l’arrêté suivant, approuvé par le ministre de l’agriculture. Art.
1er .
- Il est enjoint à tous les propriétaires, fermiers ou
locataires de détruire les chardons excrus sur les terres qui leur
appartiennent ou qu’ils exploitent.
L’État,
les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux
mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant. Art.
2.
- Tout chardon en
fleurs constituera une contravention à la charge du propriétaire,
fermier ou locataire exploitant.
Janvier
1891 -
Le mauvais temps. - La
semaine dernière, gelée et verglas, suivis d'accidents nombreux, cette
semaine, gelée et neige, avec la misère pour beaucoup. Vrai, ce n'est pas
gai.
Avril 1893 - Incendie. - Le feu s'est déclaré dans l'étable de la ferme exploitée par le sieur Halbout, à Olendon. On a trouvé brûlée une des vaches qui y étaient enfermées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - Bouilleurs, bouillez en paix. - Les bouilleurs de cru peuvent se rassurer, il n'y aura rien de changé à leur situation cette année. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1893 - 28 jours de plus. - En application de la nouvelle loi sur le service militaire qui porte à dix ans le service à accomplir dans la réserve, la direction de l'infanterie a reçu l'ordre de préparer un nouvel appel pour une troisième période de 28 jours, que devront accomplir dorénavant tous les hommes pris par la conscription. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Trop de bruit pour rien. - Lundi soir, la commune d'Olendon était mise en émoi par le bruit d'une tentative d'assassinat accomplie, disait-on, sur une femme galante et souvent, altérée. Après deux jours d'une enquête faite par les gendarmes de Couliboeuf et la visite d'un médecin, il a été constaté que les blessures de la victime proviennent d'un manque d'équilibre du à de trop copieuses libations. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1895 - Victime du travail. - Ces jours-ci, à Olendon, le nommé Isidore Aymond, journalier, occupé à remplir des tombereaux de fumier, était monté sur l'un d'eux. Il tomba, se cassa la colonne vertébrale et mourut pendant qu'on le transportait à son domicile. Il laisse une veuve et six enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Attention. - Le ministre vient d'ordonner que les auteurs d'acte de cruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux, soient rigoureusement poursuivis, ainsi que les personnes qui se servant de chien pour faire traîner leurs camions. (Source : Le Bonhomme Normand)
— Jules Fontaine, 20 ans, né à Cauvicourt, sans domicile fixe, chasse à l'aide d'engins prohibés, 4 mois et 100 fr. d’amende. — Émile Plattier, 31 ans, journalier à Olendon, et Louis Gougy, 18 ans, journalier à Barbery, chasse à l'aide d'engins prohibés. 50 fr. chacun. — Charles Marie dit Domino, 26 ans, conducteur de bestiaux à Bretteville-sur-Laize, récidive d'ivresse, 5 fr. —
Jacques Vasnier, 24 ans, journalier, à Soignolles, destruction
de clôture et injures, 30 francs.
Novembre 1900 - Victime du travail. - A Olendon, on creuse des puits pour rechercher du minerai. Le
sieur Just Trevel, 42 ans, demeurant à Sousmont-Saint-Quentin, qui était
descendu dans un puits, demanda à remonter. Au bout de deux ou trois
tours de la roue du treuil, il retomba au fond et se tua net.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Fractures graves. - Les petits-fils du sieur Durand, fermier à Olendon, étaient allés chercher des pommes au pays d'Auge. Le plus jeune, s'étant couché derrière la voiture, s'est endormi, il est tombé et a eu trois côtes brisées. —
Le sieur Alexandre Vivier, demeurant à Maizières, en conduisant son
cheval par la bride, est tombé et a eu le bras cassé à plusieurs
endroits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Concession de Mines. -
Les
demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs
de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain,
industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de
commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer
sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin,
Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin,
Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et
Sassy, arrondissement. de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Accidents. - Le sieur Ernest Lebourgeois, domestique à Olendon, près Falaise, a eu une épaule fracturée par la roue d'une voiture qu'il conduisait et dont le cheval s'était emballé. — Le sieur Buisseret, 50 ans, briquetier à Lisieux, travaillait à Glos, quand il a eu le pied gauche transpercé accidentellement par la pioche d'un camarade de chantier. — Le jeune Louis Avice, 7 ans, demeurant à CoIIeville-sur-Mer, a été blessé assez gravement à la tête par un coup de pied de cheval appartenant au sieur Bourse, propriétaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
— A mesure que la saison avance, on constate qu'il y a encore moins de pommes qu'on ne le supposait au début, car on comptait sur les dernières. En prévision de la cherté des pommes, les marchands de cidre l'augmentent de 50 francs par tonneau. —
La récolte du vin sera aussi bien inférieure à celle de l'an dernier.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1913 -
Mardi-Gras et Carême-Prenant.
- Nouveau venu à
Olendon, prés Falaise, le sieur François Fromont, 48 ans, garde
particulier, ignorait, où avait oublié, qu'au
Carnaval on se déguisait et on faisait des farces. Un jeune homme de 16
ans, nommé Brion, était entré chez lui affublé d'une robe, d'une
blouse et masqué d'un bonnet de coton. Sa femme et son fils, pris de
peur, se sauvèrent en hurlant. Le garde, perdant la tête, envoya un coup
de fusil au masque. Le
jeune homme reçut toute la charge par derrière et fut blessé assez
grièvement. Le garde, poursuivi pour blessures par imprudence, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. C'est pour tous deux, un triste lendemain de Carnaval.
Octobre 1914 - Cruel accident. - En travaillant à la machine, chez M. Pagnier, à Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf. un ouvrier de M. Filmont, entrepreneur de battages à Rouvres, Émile Gabriel, 42 ans, a eu l'avant-bras arraché par le batteur. On
l'a transporté à l'hôpital de Falaise. Son état n'est pas inquiétant.
(Bonhomme Normand)
Août 1920 - Un cheval s’emballe. - Le jeune Albert Masseron, 15 ans, travaillant, chez ses grands parents, cultivateurs à Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf, se rendait aux champs pour faucher. En traversant le village, deux chiens, en aboyant, firent peur, à son cheval qui s'emballa. Albert
Masseron tomba, le pied pris dans un trait, fut traîné une cinquantaine
de mètres et reçut du cheval un coup de pied dans l'aine. Son corps est
couvert de blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1924 - Violent orage.
- Dans
la nuit
de samedi
à dimanche
vers 3 heures
du matin,
un violent
orage s'est
déclaré sur
Falaise et
ses environs.
La foudre
est tombée
en plusieurs
endroits, sans
causer d'accident
de personnes.
Février
1926
-
Grave
accident.
-
Le
jeune
Louis
Mullois,
16
ans,
domestique
chez
M.
Grée,
cultivateur,
descendait
un
sac
d'avoine
du
grenier,
lorsqu'il
tomba
dans
l'escalier,
se
cassant
le
bras
gauche.
Il
fut
transporté
à
Falaise
chez
le
docteur
Chanteux,
Mai 1932 - Petites causes, mortels effets. - Mme Alfred Pitrou, 49 ans, cultivatrice, femme de l'adjoint au maire d'Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf, s'étant piquée à la main en maniant un fagot, ne fit pas attention à cette petite plaie. Deux jours plus tard, elle ressentit de si vives douleurs qu'un médecin dut être appelé. Il ordonna le transport de Mme Pitrou dans une clinique ou la pauvre femme est morte après plusieurs jours d'atroces souffrances. (Bonhomme Normand)
Janvier
1941 -
Exercices de tirs de l'armée allemande
le 22 janvier
1941.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
allemande.
Auront
lieu
le
22
janvier,
de
9
heures
à
18
heures,
sur
le
Champ
de
tir
de
Falaise,
situé
sur
les
communes
de
Berniéres-d'AiIly,
Epaney,
Perriéres,
Olendon,
Eraines,
Damblainville, Versainville.
Février
1942 -
Fait divers. -
Un incendie, dû à un vice de
construction, s'est déclaré dans une dépendance de la ferme de M.
Lammens, à Olendon. Malgré la promptitude des secours, le bâtiment
et son contenu (3500 kilos de pommes de terre, 4 fûts de mélasse
de betteraves, influent de bière et de la paille) ont été anéantis. La
perte mobilière est évaluée à 15 000 francs.
Mars
1945 - Un engin
explose. - M.
Henri Prestavoine, cultivateur, à Olendon, à été grièvement blessé
par l'explosion, d'un engin de guerre qu'il avait heurté alors qu'il
creusait un fossé dans un champ. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre 1945 - Ouverture des charcuteries certains jours par semaine.. - Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient ouvertes les mardi, mercredi et jeudi au lieu des jeudi, vendredi et samedi, ces deux derniers jours étant ceux de l'ouverture des boucheries. Cette
modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la
population qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi.
Avril 1949 - Un incendie menaçait un dépôt de munitions. - Au lieu dit « Les Quatre Vents » sur le territoire de la commune d'Olendon, un sinistre dont les causes sont inconnues s'est déclaré dans un bois de sapin appartenant à Mme Irma Lammens. Après
deux heures d'efforts, les pompiers de Bernières-d’Ailly se sont rendus
maîtres du fléau qui a ravagé une huitaine d'hectares et menacait de se
propager à un dépôt de munitions. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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OLENDON - Bureau de Tabac |
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