15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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OLENDON

Canton de Morteaux-Couliboeuf 

Les habitants de la commune de Olendon sont des Olendoniens, Olendoniennes.


Décembre 1854   -   Nouvelles diverses.   -   M. le Préfet rappelle à MM. les Sous-Préfets, Maires, Receveurs municipaux, et Instituteurs du département qu'ils doivent lui fournir les pièces relatives à la subvention que le Département est tenu de payer, en cas d'insuffisance de la rétribution mensuelle, et à défaut de ressources communales suffisantes, pour compléter le traitement des Instituteurs publics et les Indemnités de logement pendant l'année 1854.

— Enfin, M. le Préfet invite MM. les Maires à faire rechercher le sieur Jean-Baptiste Mullois, âgé de 55 ans, atteint d'idiotisme, qui a disparu de la commune d'Olendon, ( arrondissement de Falaise ), le 5 de ce mois. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -   Nouvelles diverses.   -   Le recensement général de la population de l'Empire aura lieu dans le cours de l'année prochaine.

Le dernier recensement a présenté un total de 35 400 486, savoir : 18 367 470 femmes, 17 033 016 hommes. Différence en sus pour les femmes, 1 554 454. Cette population est répartie entre 86 départements qui se subdivisent en 563 arrondissements, 1 847 cantons et 56 835 communes.

 (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1864   -   Par arrêté en date du 21 janvier.   -   M. le préfet du Calvados a nommé :

-        M. Lepeltier (Jean-Philippe) est nommé adjoint au maire de la commune d'Olendon, en remplacement de M. Pitrou, décédé.

Par un autre arrêté du 23 janvier, M. Ricard (Alfred) a été nommé maire de la commune d'Anisy, en remplacement de M. Lefauconnier, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)      

 

Avril 1868   -   Découverte d'un cadavre.   -   Le 15 de ce mois, vers les 3 heures du soir, le cadavre d'une femme inconnue, âgée de 70 ans environ, paraissant dans la misère a été retiré d'une mare située en la commune d'Olendon.

L'examen du cadavre et les renseignements recueillis font présumer que cette mort est le résultat d'un suicide.

 

Septembre 1889.   -   La débauche à la campagne.   -    Il est de notoriété publique, à Olendon, qu'un père a abusé de sa fille, aujourd'hui majeure, elle aurait eu pour lui trois enfants, morts tous les trois. Cette malheureuse est encore en ce moment enceinte.

Une plus jeune aurait aussi été victime de l'odieuse passion de cet homme, mais elle n'a rien voulu avouer et l'enquête n'a pas pu aboutir. ( Bonhomme Normand)

 

Mai 1891   -   Destruction des chardons.   -   Le Préfet du Calvados vient de prendre l’arrêté suivant, approuvé par le ministre de l’agriculture.

Art. 1er .  -   Il est enjoint à tous les propriétaires, fermiers ou locataires de détruire les chardons excrus sur les terres qui leur appartiennent ou qu’ils exploitent.

 (Pour éviter la propagation de cette plante adventice, le mieux, si l’on ne peut l’arracher partout ou elle se trouve, est de la couper entre deux terres, ou de l’écimer à plusieurs reprises, de manière à empêcher la floraison et, par suite, la dissémination des graines.)

L’État, les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant.

Art. 2.  -  Tout chardon en fleurs constituera une contravention à la charge du propriétaire, fermier ou locataire exploitant.  

 

Janvier 1891  -  Le mauvais temps.  -   La semaine dernière, gelée et verglas, suivis d'accidents nombreux, cette semaine, gelée et neige, avec la misère pour beaucoup. Vrai, ce n'est pas gai.  

 

Avril 1893  -  Incendie.  -   Le feu s'est déclaré dans l'étable de la ferme exploitée par le sieur Halbout, à Olendon. On a trouvé brûlée une des vaches qui y étaient enfermées. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Bouilleurs, bouillez en paix.  -   Les bouilleurs de cru peuvent se rassurer, il n'y aura rien de changé à leur situation cette année. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  28 jours de plus.  -   En application de la nouvelle loi sur le service militaire qui porte à dix ans le service à accomplir dans la réserve, la direction de l'infanterie a reçu  l'ordre de préparer un nouvel appel pour une troisième période de 28 jours, que devront accomplir dorénavant tous les hommes pris par la conscription. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1894  -  Trop de bruit pour rien.  -  Lundi soir, la commune d'Olendon était mise en émoi par le bruit d'une tentative d'assassinat accomplie, disait-on, sur une femme galante et souvent, altérée. Après deux jours d'une enquête faite par les gendarmes de Couliboeuf et la visite d'un médecin, il a été constaté que les blessures de la victime proviennent d'un manque d'équilibre du à de trop copieuses libations. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1895  -  Victime du travail.   -   Ces jours-ci, à Olendon, le nommé Isidore Aymond, journalier, occupé à remplir des tombereaux de fumier, était monté sur l'un d'eux. Il tomba, se cassa la colonne vertébrale et mourut pendant qu'on le transportait à son domicile. Il laisse une veuve et six enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Attention.  -  Le ministre vient d'ordonner que les auteurs d'acte de cruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux, soient rigoureusement poursuivis, ainsi que les personnes qui se servant de chien pour faire traîner leurs camions. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Tribunal de Falaise.  -  Anne Richard, 34 ans, chiffonnière, sans domicile fixe, outrages à agents. 8 jours. 

— Jules Fontaine, 20 ans, né à Cauvicourt, sans domicile fixe, chasse à l'aide d'engins prohibés, 4 mois et 100 fr. d’amende. 

— Émile Plattier, 31 ans, journalier à Olendon, et Louis Gougy, 18 ans, journalier à Barbery, chasse à l'aide d'engins prohibés. 50 fr. chacun. 

— Charles Marie dit Domino, 26 ans, conducteur de bestiaux à Bretteville-sur-Laize, récidive d'ivresse, 5 fr. 

— Jacques Vasnier, 24 ans, journalier, à Soignolles, destruction de clôture et injures, 30 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Victime du travail.  -   A Olendon, on creuse des puits pour rechercher du minerai. 

Le sieur Just Trevel, 42 ans, demeurant à Sousmont-Saint-Quentin, qui était descendu dans un puits, demanda à remonter. Au bout de deux ou trois tours de la roue du treuil, il retomba au fond et se tua net. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   Fractures graves.  -  Les petits-fils du sieur Durand, fermier à Olendon, étaient allés chercher des pommes au pays d'Auge. Le plus jeune, s'étant couché derrière la voiture, s'est endormi, il est tombé et a eu trois côtes brisées.

— Le sieur Alexandre Vivier, demeurant à Maizières, en conduisant son cheval par la bride, est tombé et a eu le bras cassé à plusieurs endroits. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1901   -   Concession de Mines.  -   Les demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain, industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin, Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin, Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et Sassy, arrondissement. de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1901   -   Accidents.  -  Le sieur Ernest Lebourgeois, domestique à Olendon, près Falaise, a eu une épaule fracturée par la roue d'une voiture qu'il conduisait et dont le cheval s'était emballé.

— Le sieur Buisseret, 50 ans, briquetier à Lisieux, travaillait à Glos, quand il a eu le pied gauche transpercé accidentellement par la pioche d'un camarade de chantier.

— Le jeune Louis Avice, 7 ans, demeurant à CoIIeville-sur-Mer, a été blessé assez gravement à la tête par un coup de pied de cheval appartenant au sieur Bourse, propriétaire. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

1901   -   Triste perspective.  -  L'hiver s'annonce mal. Le prix du pain a augmenté à Paris. On donne pour raison la mauvaise récolte et le rendement peu abondant du grain. La spéculation ne doit pas être non plus étrangère à cette augmentation.

— A mesure que la saison avance, on constate qu'il y a encore moins de pommes qu'on ne le supposait au début, car on comptait sur les dernières. En prévision de la cherté des pommes, les marchands de cidre l'augmentent de 50 francs par tonneau.

— La récolte du vin sera aussi bien inférieure à celle de l'an dernier. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1913  -  Mardi-Gras et Carême-Prenant.  -  Nouveau venu à Olendon, prés Falaise, le sieur François Fromont, 48 ans, garde particulier, ignorait, où avait oublié, qu'au Carnaval on se déguisait et on faisait des farces. Un jeune homme de 16 ans, nommé Brion, était entré chez lui affublé d'une robe, d'une blouse et masqué d'un bonnet de coton. Sa femme et son fils, pris de peur, se sauvèrent en hurlant. Le garde, perdant la tête, envoya un coup de fusil au masque. Le jeune homme reçut toute la charge par derrière et fut blessé assez grièvement.

Le garde, poursuivi pour blessures par imprudence, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. C'est pour tous deux, un triste lendemain de Carnaval.

 

Octobre 1914   -   Cruel accident.   -   En travaillant à la machine, chez M. Pagnier, à Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf. un ouvrier de M. Filmont, entrepreneur de battages à Rouvres, Émile Gabriel, 42 ans, a eu l'avant-bras arraché par le batteur.

On l'a transporté à l'hôpital de Falaise. Son état n'est pas inquiétant. (Bonhomme Normand)

 

Août 1920   -   Un cheval s’emballe.   -   Le jeune Albert Masseron, 15 ans, travaillant, chez ses grands parents, cultivateurs à Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf, se rendait aux champs pour faucher. En traversant le village, deux chiens, en aboyant, firent peur, à son cheval qui s'emballa. 

Albert Masseron tomba, le pied pris dans un trait, fut traîné une cinquantaine de mètres et reçut du cheval un coup de pied dans l'aine. Son corps est couvert de blessures. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1924  -  Violent orage.  -  Dans la nuit de samedi à dimanche vers 3 heures du matin, un violent orage s'est déclaré sur Falaise et ses environs. La foudre est tombée en plusieurs endroits, sans causer d'accident de personnes.
A Olendon une grange appartenant à M. Le Charpentier, aurait été incendiés.  

 

Février 1926  -  Grave accident.  -  Le jeune Louis Mullois, 16 ans, domestique chez M. Grée, cultivateur, descendait un sac d'avoine du grenier, lorsqu'il tomba dans l'escalier, se cassant le bras gauche. Il fut transpor à Falaise chez le docteur Chanteux, qui a remis le bras, mais a ordonné une longue incapacité de travail.

 

Mai 1932   -   Petites causes, mortels effets.   -   Mme Alfred Pitrou, 49 ans, cultivatrice, femme de l'adjoint au maire d'Olendon, canton de Morteaux-Coulibœuf, s'étant piquée à la main en maniant un fagot, ne fit pas attention à cette petite plaie.

Deux jours plus tard, elle ressentit de si vives douleurs qu'un médecin dut être appelé. Il ordonna le transport de Mme Pitrou dans une clinique ou la pauvre femme est morte après plusieurs jours d'atroces souffrances. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1941   -   Exercices de tirs de l'armée allemande le 22 janvier 1941.   -   Le Préfet du Calvados porte à la connaissance du public que de nouveaux exercices de tirs de l'armée allemande. Auront lieu le 22 janvier, de 9 heures à 18 heures, sur le Champ de tir de Falaise, situé sur les communes de Berniéres-d'AiIly, Epaney, Perriéres, Olendon, Eraines, Damblainville, Versainville.
Les limite du champ de tir sont indiquées par des tableaux de signalisation (la délimitation exacte du champ figure sur un plan déposé à la mairie de chaque commune).
Il est interdit de circuler sur le territoire du champ de tir pendant les tirs sans autorisation spéciale de l'armée allemande.
L'agglomération de Sainte-Anne-d'Entremont et la maison située à l'entrée de la route conduisant à la route nationale de Falaise à Lisieux, devront être entièrement évacuées de 8
heures à 18 heures.
Pendant les tirs, tous les travaux dans les champs et les bois doivent être interrompus à l'intérieur de la zone dangereuse. Les animaux en liberté sont en danger et, dans l'intérêt même de leurs propriétaires, doivent être retirés.
Pendant la durée des tirs, toutes les routes et tous les chemins traversant le champ de tir sont barrés. Des tableaux indiquant les dérivations sont posés et les chemins et les routes barrés sont gardés par des sentinelles.
Le public est avisé que l'inobservation des prescriptions ci-dessus indiquées est susceptible d'entraîner les plus graves inconvénients.  

 

Février 1942   -   Fait divers.   -    Un incendie, dû à un vice de construction, s'est déclaré dans une dépendance de la ferme de M. Lammens, à Olendon. Malgré la promptitude des secours, le bâtiment et  son contenu (3500 kilos de pommes de terre, 4 fûts de mélasse de betteraves, influent de bière et de la paille) ont été anéantis. La perte mobilière est évaluée à 15 000 francs. 

 

Février 1945  -  Les prêts aux cultivateurs sinistrés.  -  Les cultivateurs sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs, Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles, Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent obtenir un prêt spécial à moyenterme pour 13 ans avec intérêt à 1,50 % en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal, notaire à Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui leur donneront tous renseignement.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1945  -  Un engin explose.  -  M. Henri Prestavoine, cultivateur, à Olendon, à été grièvement blessé par l'explosion, d'un engin de guerre qu'il avait heurté alors qu'il creusait un fossé dans un champ. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1945  -  Ouverture des charcuteries certains jours par semaine..  -  Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient ouvertes les mardi, mercredi et jeudi au lieu des jeudi, vendredi et samedi, ces deux derniers jours étant ceux de l'ouverture des boucheries.

Cette modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la population qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un incendie menaçait un dépôt de munitions.   -   Au lieu dit « Les Quatre Vents » sur le territoire de la commune d'Olendon, un sinistre dont les causes sont inconnues s'est déclaré dans un bois de sapin appartenant à Mme Irma Lammens.

Après deux heures d'efforts, les pompiers de Bernières-d’Ailly se sont rendus maîtres du fléau qui a ravagé une huitaine d'hectares et menacait de se propager à un dépôt de munitions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

OLENDON  -  Bureau de Tabac

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