15 Novembre 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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ORBEC |
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Canton de Orbec |
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L'autre soir, vers six heures, le vacher aperçut un individu qui sortait précipitamment d'un bâtiment construit dans un herbage de la ferme du sieur Longlet. Il prévint son maître. Celui-ci n'y fit pas attention, mais, le lendemain, on trouvait dans le susdit bâtiment des morceaux de papier et des planches à demi consumés. Le même jour, un nommé Adolphe Prosper, 40 ans, qui venait demander l'aumône au sieur Longlet, fut arrêté comme l'incendiaire. Il y avait erreur, Prosper n'est qu'un vulgaire vagabond. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 - Mort de Froid. - Vendredi, le
nommé Léveillé, 54 ans, toucheur de bestiaux, sans domicile fixe, est
tombé sur la route de Lisieux, près Mailloc frappé par une
congestion occasionnée par le froid. Rapporté à l'hospice d'Orbec, il
est mort en y arrivant.
Février
1901 -
Vol de bicyclette. -
Le sieur P.
Duval, garçon charcutier à Orbec, a eu, la semaine dernière, sa
bicyclette volée à St-Aubin-du-Thenney (Eure). Il évalue son préjudice
à 340 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Les voleurs de vaches. -
Dernièrement, une vache était volée au sieur Riet, marchand
de bois à Neuville-sur-Touques. Il l'a retrouvée au marché d'Orbec où
elle venait d'être achetée pour 275 fr. par le sieur Mary dit Leroy,
marchand de vaches à la Vespière, qui a dit ne pas connaître l'individu
qui la lui avait vendue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1901 - La neige et le froid dans le Calvados. - Nous avons eu, cette semaine, une recrudescence de l'hiver. Le froid a été très vif dans le Calvados. Sur certains points, le thermomètre est descendu jusqu'à 14 degrés au-dessous de zéro. Puis est survenu le verglas. Mercredi matin, les chemins étaient absolument impraticables. Beaucoup de laitiers ont dû venir à pied à Caen. On craint que les récoltes n'aient beaucoup souffert. La neige est tombée assez abondamment. Du reste, il en est tombé presque partout et le froid est généralement très vif. Dans certains endroits, il y a eu 18 degrés au-dessous de zéro. Dans l'Est, on a mesuré jusqu'à un mètre de neige. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1901 - Recherche d’un voleur. - Le sieur Bassière, marchand de poisson à Orbec, avait comme domestique, au mois de novembre dernier, Léon Lemaignan, 26 ans, qui fila, un beau jour, avec le cheval, la voiture de son patron et de plus... avec sa femme. Sa
trace vient d'être retrouvée à Orléans où il est poursuivi pour
d'autres vols. Entre temps, Lemaignan était allé au Neubourg et à
Evreux, dans le département de l'Eure, il était resté quelques jours
dans ces deux villes pour se défaire de l'équipage. On soupçonne, en
outre, Lemaignan d'avoir volé la voiture et la jument du sieur Levillain,
de
Avril 1901 - Parents indignes. - Des poursuites vont être exercées contre les époux Mulot, demeurant à Orbec, pour mauvais traitements sur leur jeune enfant de quatre ans. Le pauvre petit était enfermé seul dans un grenier obscur et était couché dans un mauvais berceau déposé à terre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Une complaisance qui coûte cher. - La dame Morand est débitante à Orbec. Elle a une fille de 21 ans qui n'est pas un modèle de vertu. Ayant fait la connaissance de Gustave Houel, 20 ans, journalier, elle enleva une somme assez ronde à sa mère pour filer avec son amoureux. La mère, s'étant aperçue du vol, prévint les gendarmes, mais, quand ils rattrapèrent les deux amoureux, une partie de l'argent avait été dépensée. La
loi ne punit pas les enfants qui volent leurs parents. Il n'en est pas de
même des complices, aussi Houel a-t-il été condamné à quinze jours de
prison. Alphonse Lecointe, 21 ans, sabotier, pour rendre service à son
ami Houel, ayant eu la complaisance de receler un instant dans ses poches
une partie de la somme volée, a attrapé huit jours avec la loi Bèrenger.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Pauvre petit ! - Lors du recensement, les époux Mulot, demeurant à Orbec, ne déclarèrent que 2 enfants. Comme on apprit qu'ils en avaient un troisième âgé de 3 ans, une enquête eut lieu et dans un grenier, sans porte, on trouva un entant étendu dans un misérable berceau. Le pauvre petit était là depuis un an et, par suite de manque de soins, il ne pouvait se tenir sur ses jambes. Stanislas Mulot, 30 ans, et sa femme, 23 ans, ont trois enfants. Ils soignent bien les deux autres, mais négligent le dernier. Ils invoquent comme excuse la misère dans laquelle ils se sont trouvés cet hiver par suite du manque de travail et de maladie. Ils
ont été condamnés à un mois de prison chacun avec la loi Bérenger.
Ayant pris l'engagement de mieux soigner leur enfant, en ce moment à
l'hospice d'Orbec, il leur sera remis lorsqu'il sera guéri.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Morts subites. - Le sieur Louis Lahaye, 38 ans, ouvrier couvreur à St-Dèsir, près Lisieux, se sentant indisposé, demanda un peu d'eau sucrée. Quand on vint pour la lui faire prendre, le malheureux venait de mourir de l'a rupture d'un anévrisme. — Est également mort de la rupture d'un anévrisme dans la halle au blé d'Orbec, le sieur Léonor Corneville, 78 ans, pensionnaire de l'hospice. — La dame Jouenne, propriétaire à Fontaine-Henry, prés Creully, est morte subitement en entrant dans un herbage pour donner des soins à sa vache. — La veuve Margueritte, 68 ans, journalière, rue du Pavillon, à Falaise, a été trouvée inanimée dans son lit. Elle avait succombé à la rupture d'un anévrisme. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
Gustave Homey, 29 ans, journalier à Orbec. et Adolphine Endrouel, femme
Campion, 30 ans, ne vivaient ensemble que depuis un an et cinq mois, ils
avaient mis le temps à profit, car les gendarmes ont trouvé la femme
Campion en train d'emmailloter un tout petit bébé. Tous les deux ont
été aussi condamnés à six jours de prison, mais la loi Bèrenger n'a
été accordée qu'à la femme. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Tentative de meurtre. -
La
gendarmerie d'Orbec a arrêté Arthur Dumoulin, 35 ans, journalier, qui a
tiré un coup de revolver sur le sieur Albert Leroy, avec lequel il était
en mésintelligence. Sa blessure, heureusement, n'est pas grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Les voleurs de bestiaux. - On a volé dans un herbage, à Isigny, une vache de 200 fr. au sieur Etienne Onfroy, propriétaire à Tessy-sur-Vire. Le voleur serait un individu vu à Lison se dirigeant vers Saint-Lô et conduisant une vache dont le signalement répond à celui de l'animal disparu. —
Le sieur Rier, marchand de bois à Neuville-sur-Touques, s'apercevait, un
matin, qu'on lui avait volé une vache. Il se rendit immédiatement au
marché d'Orbec et reconnut sa bête qui avait été vendue 280 fr. à un
sieur Leroy, par Ernest Hunou, 32 ans, maçon, né à Noron. Hunou se
prétend innocent. Mais il a été reconnu par plusieurs personnes et on a
trouvé en sa possession 200 fr. dont il n'a pas pu indiquer la
provenance. Il a été condamné à huit mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Mort d’un coup de pied de cheval. - Le sieur Delivet, 31 ans, étant occupé dans les écuries d'un hôtel, à Orbec, avait reçu un coup de pied de cheval qui lui avait brisé un genou. Le malheureux, en outre, avait été blessé à l'aine par un coup de jarret du même animal. On le croyait presque guéri, quand survint une hémorragie qui détermina la mort. Delivet laisse une femme et une petite fille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - La mise en route du contingent. - La
mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des
classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois
séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions
paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Vol audacieux. -
Pendant que le
personnel de la maison Chardon-Duval, entrepositaire à Orbec, était à
dîner, un malfaiteur est entré dans le
Novembre 1901 - Actes d’immoralité. - La dame Thomas, 25 ans, demeurant à Feuguerolles, se rendait au marché de Villers, lorsqu'elle fut accostée par Eugène Paulmier, 19 ans, domestique à Saint-Louet-sur-Seulles, qui voulut l'entraîner pour abuser d'elle. Paulmier tenait la femme Thomas à la gorge et la frappait, lorsque, entendant le bruit d'une voiture, il la lâcha et se sauva. Malgré ses dénégations, il a été condamné à six mois de prison, auxquels il faut en ajouter deux pour lesquels il avait obtenu la loi Bérenger. — Armand Duhamel, 65 ans, ouvrier charron à Orbec, est inculpé d'un attentat à la pudeur sur une petite fille âgée de 12 ans 1/2. Armand Duhamel nie énergiquement. — La dame Agnès, demeurant à Saint-Crespin, canton de Mézidon, a porté plainte à la gendarmerie contre un individu resté inconnu qui aurait tenté de la violer sur la route. — Plainte a été portée à la gendarmerie de Crèvecœur en-Auge par une femme Biennasez, qui a déclaré qu'elle avait été victime d'une tentative de viol par un individu aussi inconnu. —
Louis Benoît, 19 ans, journalier à Combray, près Harcourt, a été
arrêté sous l'inculpation d'attentat à la pudeur commis sur la jeune
Almazine Leroux, 17 ans, qui était à garder ses bestiaux dans un champ.
Cette fille ne jouit pas de la plénitude de ses facultés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Un voleur sans gène. - Almire Loiseau, 17 ans, journalier à Orbec, après s'être, assuré que son ancien patron, le sieur Eugène Lemoine, cultivateur à St-Germain-la-Campagne, était parti au marché d'Orbec, s'introduisit dans la maison. Puis il s'installa commodément, tout comme chez lui, fit un bon repas, et, en partant, emporta un demi-litre d'eau-de-vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Une mère qui s’asphyxie avec ses deux enfants. - Lundi, vers midi, le sieur Isidore Fresnel, 31 ans, jardinier à Orbec, rentrant à son domicile pour déjeuner, fût surpris de trouver porte close. Il parvint, néanmoins, à pénétré dans sa cuisine qu'il trouva dans le même état ou il l’avait laissée le matin. Pensant que sa femme s’était trouvée malade, il monta à la chambre, il eût à peine ouvert la porte qu'il recula épouvanté. Sa femme, 31 ans, et ses deux enfants, un garçon de cinq ans et une petite fille de six mois, gisaient asphyxiés à l'aide d'un réchaud, seul, le petit garçon râlait encore. La mère, étant tombée la tête contre le sol, avait les pieds engagés sous les couvertures. Le petit garçon fut transporté à l'hospice où il mourut quelques heures après. —
Le ménage Fresnel jouissait de l’estime générale. Rien, si ce n'est
un accès de folie subit, ne peut expliquer la fatale détermination de la
femme Fresnel. (Source : Le Bonhomme
Février 1903 - Chute malheureuse. - La dame Joséphine Leclancher, 44 ans, demeurant à Orbec, qui sortait de sa maison en courant, a glissé sur la plaque qui recouvre un appareil du câble électrique et est tombée si malheureusement qu'elle s'est fracturé une jambe à la hauteur de la cheville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Adultère. - La gendarmerie a pincé, pour la seconde fois, en flagrant délit d'adultère, la femme Lemaire dont le mari est actuellement dans une maison de détention, et le sieur Guibert, 32 ans, sabotier à Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Suicide. - Pendant que sa femme était partie travailler à la campagne, le sieur Lefront, 78 ans, demeurant à Orbec, s'est asphyxié à l'aide de charbon de bois. Le pauvre vieillard, qui était impotent, avait manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - En dénichant des nids. - Le sieur Auguste Nicolas, 72 ans, demeurant à Orbec, étant allé dénicher des nids de corbeaux, fut pris de vertige alors qu'il se trouvait dans un sapin et tomba d'une hauteur de sept mètres. Transporté à l'hospice d'Orbec, il y est mort peu de temps après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Un vilain monsieur. - La police de Lisieux a arrêté le nommé Paul Lebrun, 21 ans, ouvrier de fabrique à Orbec, sous l'inculpation d'outrage public à la pudeur. Lebrun aurait déjà, pour des faits semblables, subi une condamnation en huit mois de prison avec le bénéfice de la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - A éclaircir. - Sur la route de Lisieux à Orbec, le sieur René Guillerm, 39 ans, ouvrier originaire du Finistère, a reçu un coup de fusil presque à bout portant. Sa figure et sa gorge étaient criblées de plomb. Le blessé, dont l'état n'a rien d'inquiétant, a été transporté à l'hospice d'Orbec. Guillerm prétend avoir été blessé sans provocation. Mais, comme il était ivre, une enquête est indispensable pour éclaircir cette affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Naissance inattendue. - Lundi soir, à l'arrivée d'un train à Orbec, une femme, se sentant prise des douleurs de l'enfantement, dut rester dans la gare, où elle accoucha le lendemain matin d'une petite fille. La mère et l'enfant furent alors transportés à l'hospice d'Orbec, mais, en route, l'enfant expira. La femme n'a pas voulu faire connaître son identité, elle attribue la mort de son enfant à une chute grave qu'elle aurait faite dernièrement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Disparu. -
Le jeune Paul Houlley, 17 ans, garçon charcutier à Orbec, a
quitté le sieur Duchesne, son patron, le 25 juin, depuis cette époque,
on ne l'a plus revu. (Source : Le Bonhomme
Juillet 1903 - Coup de fusil malheureux. - Nous avons annoncé, dans notre dernier numéro, que le sieur René Guillerme, 39 ans, ouvrier agricole, avait reçu, sur la route de Lisieux à Orbec, un coup de fusil presque à bout portant. Le coupable est aujourd'hui connu. C'est le sieur Émile Liehn, 30 ans, employé à la cidrerie Fournier, à Orbiquet. Le soir, il avait tiré un coup de fusil dans une haie, croyant ajuster un lapin, et il fut surpris quand il aperçut le malheureux Guillerme qui poussait un cri, la figure ensanglantée. L'imprudent n'était pas accouru au secours de Guillerme parce qu'il n'avait pas été grièvement atteint. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Outrages à la pudeur. - Procès-verbal a été dressé contre Alphonse Bourgeois toucheur de bestiaux à Orbec, pour outrages à la pudeur et tapage injurieux, pour tenue indécente et pour propos inconvenants et dégoûtants devant plusieurs personnes d’Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Morts subites. - Le sieur Victor Harang, 55 ans, journalier à Orbec, déchargeait une voiture de bois. Soudain, le malheureux, pris d'une congestion, s'affaissa et tomba sur le sol d'une hauteur de 2 mètres. Dans sa chute, il se fractura la colonne vertébrale. La mort fut instantanée. — Le sieur Philibert Seigneuret, 48 ans, facteur auxiliaire au bureau de postes de Lisieux, est mort subitement en faisant le tri des lettres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Accidents. - Les sieurs François Léonor et René Thouroude, charretiers à Orbec, venaient de charger des arbres sur un fardier, lorsque les chevaux se mirent en marche avant que les deux hommes aient eu le temps de se garer. Les roues du lourd véhicule ont passé sur les cuisses du sieur Léonor qui a été très gravement blessé et sur la cheville du jeune Thouroude qui en sera quitte pour un repos de quinze jours. — Le sieur Gaston Leclerc, propriétaire à Méry-Corbon, près Mézidon, était allé dans son grenier chercher une faux, en descendant, son pied glissa et il tomba sur l'outil qu'il tenait à la main. Le sieur Leclerc s'est fait au cou une entaille très sérieuse et a eu le bras gauche cassé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Coup de fusil malheureux. - Nous, ayons annoncé que le sieur René Guillerm, 39 ans, ouvrier agricole, avait reçu, le soir, sur la route de Lisieux à Orbec, un coup de fusil au visage, presque à bout portant. Le coupable, Émile Liehn, 30 ans, fils du garde champêtre d'Orbec, et employé dans une cidrerie, à Orbiquet, avait tiré dans une haie sur une ombre qu'il prenait pour un lapin. Le tribunal correctionnel de Lisieux a condamné Liehn à 150 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
La dame Guenout, demeurant à Orbec, vient d'en faire l'expérience. Elle a reçu chez elle une jeune fille se disant Sœur expulsée d'un couvent du Havre. Comme
elle insistait pour offrir à dîner et à coucher à la pauvre nonne sans
abri, celle-ci remercia et partit précipitamment, en emportant une bourse
de velours dans laquelle il n'y avait, heureusement, que 4 fr. 50. On
recherche la prétendue bonne Sœur pour la cloîtrer sérieusement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Graves accidents de bicyclettes. - La demoiselle Marie Brizolier, 19 ans, ouvrière de fabrique à Orbec, rentrait chez elle lorsque vint à passer à bicyclette le sieur René Prémont, 20 ans, ouvrier horloger. La jeune fille ayant trébuché sur un caillou, le cycliste voulut la retenir sans descendre de bécane. Malheureusement, il tomba et entraîna dans sa chute la demoiselle Brizolier dont la tête reçut un choc violent. Une hémorragie se produisit derrière l'oreille droite. On ne peut encore se prononcer sur les suites de cet accident. — M. Le Roy, notaire à Falaise, avait laissé sa bicyclette à la porte d'un hôtel d'Ouilly. Quand il se remit en selle, le pavé gras fit déraper sa machine. M. Le Roy tomba et se fractura un bras. M. Le Roy est le fils de l'ancien bijoutier, bien connu, de la place de la République, à Caen. —
Charles Farou, 18 ans, est tombé de bicyclette, place de la Lieutenance,
à Honfleur, se blessant grièvement à la tête et aux jambes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Trop confiant. - Il faut avoir de la confiance, mais pas trop. M. Placide Bourdon, 72 ans, propriétaire à Orbec, vient d'en faire l'expérience. Il a prêté un beau louis à un nommé Pierre Chantelou, 60 ans, qu'il avait employé autrefois. Chantelou en avait besoin pour payer, soi-disant, des ouvriers dont il était le contremaître. Il a oublié de le rendre et le prêteur naïf ne l'a plus revu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Chute de six mètres.
- Le
sieur Mulet, ouvrier maçon à Orbec, qui travaillait sur le toit d'une
maison, est tombé d'une hauteur de six mètres et s'est gravement
blessé. Il se plaint de douleurs internes. On ne peut' se prononcer sur
la gravité de son état. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - En déjeunant. - La dame Ameline Cantepie, cultivatrice à la Trinité-de-Réville (Eure), était venue au marché d'Orbec pour y vendre son beurre qu'elle déposa sous la halle. Elle alla déjeuner et, quand elle revint une heure après, le panier contenant 25 livres de beurre avait disparu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Nouvelles plaques.
- Les
cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que
leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une
Décembre
1903 - Noces d’or.
- On a
célébré, la semaine dernière, à Orbec, les noces d'or de l'abbé
Thuault, ancien curé de l'Hôtellerie. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1904 - Une pêche nouvelle.
- C'est
la veuve Bérard, 48 ans, journalière à Orbec, qui l'a inventée. Elle
mettait des boulettes de pain sur un hameçon et péchait à la ligne les
volailles de ses voisins. Comme la veuve Bérard avait fait de nombreuses
victimes et qu'elle comptait déjà six condamnations, son invention S. G.
D. G. lui a rapporté trois mois de prison et, si elle recommence, elle
sera reléguée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - La tempête. - Depuis bientôt dix jours une tempête épouvantable désole notre région. Le veut souffle en bourrasque, la pluie, la grêle et la neige tombent en cataractes. Partout les rivières débordent. — L'Orne et l'Odon sortent de leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville, Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du bas Venoix sont bloqués chez eux. — A Pont-l’Évêque on aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et devra être refaite. La crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on ait vues. Pourtant Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection. — A Orbois, canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté, quarante-trois ont été arrachés par le vent. — A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres plus loin. — A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un kilomètre et arrêté complètement la circulation. — A Saint-Pierre-sur-Dives, il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu pareille crue depuis celle de 1881. — Sur la cote, la mer charrie des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’ « Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux navires ont été on perdition. — L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de Honfleur. — La « Rose-Marguerite » de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une peine inouïe, l'a ramené au port.
Février 1904 - Une bande de voleurs à Orbec. - Dans la nuit de dimanche à lundi, une bande de malfaiteurs a commis, par effraction, plusieurs vols dans la ville d'Orbec. À
la « Maison des Abeilles », ils ont pris des pantalons et une
dizaine de francs. Chez la sieur .louvin, grainetier, ils ont volé 5 à 6
francs, et là un des voleurs a passé le pantalon volé aux « Abeilles
». Chez le sieur Acquérin, épicier, ils ont volé quelques objets
d'épicerie et un litre d'eau-de-vie. Chez le sieur Joniaux, propriétaire
de l'hôtel de France et buraliste, ils ont pris 7 francs dont une pièce
de 5 francs en plomb, des timbres, du tabac et des cigares pour une valeur
de 100 francs. Au bureau d'octroi de la rue de Livarot, ils ont essayé de
fracturer la porte d'entrée, mais, sans doute dérangés par un passant,
ils se sont retirés sans y avoir réussi. On recherche ces voleurs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Les aventures d'un bas de coton. - Une giletière d'Orbec, la dame Françoise Tortouin, 55 ans, croyait avoir caché ses économies, une somme de 950 francs en or, dans un bas de coton noir placé dans son armoire. L'autre jour, elle courut toute effarée porter plainte à la gendarmerie : on lui avait soulevé son bas de coton et son magot. Une
enquête fut ouverte aussitôt et tous les journaux de la région
parlèrent de ce vol important. Mais, dès le lendemain, la giletière
alla retirer sa plainte ; elle avait retrouvé son bas et ses 950 francs
dans son lit, où elle ne se souvenait plus du tout de les avoir mis.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Voleurs de bestiaux. - Pendant la nuit, une vache amouillante, bringe caille, écornée des deux cornes, et valant 450 fr., appartenant au sieur Désiré Jouet, propriétaire à Littry, prés Balleroy, a été volée dans un herbage situé route de Littry, à Cerisy-la-Forèt. — Une vache, valant 520 fr., prise dans un herbage au sieur César Châtel, à Campigny, près Balleroy, a été retrouvée abandonnée par son voleur, le lendemain, au Tronquay. — Un veau, d'une valeur de 150 fr., a été volé, la nuit, au préjudice du sieur Alexandre Orrel, cultivateur à Balleroy. Une enquête est ouverte. —
Une génisse, valant 350 fr. appartenant au sieur Bigot, propriétaire à
Orbec, a été volée, pendant la nuit, dans un herbage où elle se
trouvait avec cinq autres bestiaux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Les mauvais maîtres. - La jeune Henriette Blin, 15 ans, demeurant chez sa mère, à Orbec, avait été récemment employée comme servante, pendant trois mois, chez un marchand de charbon de Lisieux. Sa mère vient de porter plainte à la gendarmerie contre ce commerçant et sa femme, pour les mauvais traitements qu'ils lui ont infligés, soit en la frappant, s'oit en là privant de nourriture.
Mars 1904 - Double plainte. - Nous avons dit, la semaine dernière, qu'une jeune fille d'Orbec, Henriette Blin, 15 ans, servante chez un négociant de Lisieux avait porté plainte contre ses patrons pour mauvais traitements et privation de nourriture. Cette jeune fille vient, à son tour, d'être l'objet de plaintes pour escroqueries de marchandises a un certain nombre de commerçants de Lisieux, durant son séjour chez ses maîtres et en se servant de leur nom. Les
friandises, surtout le chocolat et la galette, exerçaient sur elle un
attrait irrésistible, ce qui est bien singulier de la part d'une enfant
qui se disait privée en partie du nécessaire. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril 1904 - Morts subites. - Le sieur Désert, sous-brigadier des douanes, à Vierville-sur-Mer, canton de Trévières, rentrait, le matin, de sa tournée et se disposait à rédiger son rapport lorsqu'il se sentit soudain indisposé. Quelques instants après, il tombait mort. — M. Constant Mallet, ancien chef cantonnier, à Orbec, est décédé subitement en son domicile à l'âge de 62 ans. Il était très estimé de ses chefs et aimé de ses inférieurs. —
Mardi soir, Louis Judel, 37 ans, charretier chez M. Blochon, camionneur à
Caen, et demeurant rue de Vaucelles, est mort subitement, à la gare, de
la rupture d'un anévrisme.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Accident de voiture. - Le domestique du sieur Andrés, cultivateur à Orbec, chargeait du petit lait dans une voiture, chez le sieur Godefroy, fabricant de fromages, lorsqu'il a été enlevé par le limon. Il a eu la peau du crâne arrachée et la poitrine serrée contre le mur. On espère le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Les temps. - La lune rousse, commencée le 15 avril, prendra fin le 15 mai. Jusque là, elle n'a pas été trop mauvaise, on redoute les saints de glace, 11, 12 et 13 mai. Les
hannetons sont en abondance cette année et les pommiers promettent, ce
qui justifie le vieux dicton normand : année de hannetons, année de
pommes. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Récompenses. - Exposition de Vienne (Autriche). Médailles d'argent : M. Lefèvre, négociant à Caen, pour ses eaux-de-vie de cidre : MM. Chaplain, du Mesnil-Guillaume : Fournier, d'Orbec ; Boudin et Bourné, de Lisieux, pour leurs cidres. —
Médailles de bronze : MM. Picard, Pain et Lecoq, de Caen, pour leurs
eaux-de-vie de cidre ; Mme Bosnière, de Caen, pour ses cidres. .
(Source :
Le Bonhomme
Juillet
1904 - Dans l’engrenage.
- A la minoterie
Corbin, à Orbec, le sieur Louis Coubeau, garçon meunier, a eu un doigt
de la main droite affreusement mutilé par un engrenage.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Coup de revolver. -
Dans la nuit de samedi à dimanche, Bellencontre, serrurier à
Orbec, qui avait donné. l'hospitalité à Lefrançois, plombier,
s'aperçut que ce dernier
lui volait 10 francs. Une lutte s'engagea, au cours de laquelle
Lefrançois tira deux coups de revolver, dont l'un atteignit sa propre
mère à la tête et l'autre, Lefrançois, au sommet du crâne.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Ruade mortelle.
-
Un petit domestique de 13 ans, nommé Gervais, chez M. Plessis, à
St-Cyr-de-Salerne (Eure), a reçu un coup de pied de poulain dans le
ventre. Il est mort le lendemain chez ses grands-parents, à Orbec, où on
l'avait transporté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Acte stupide. - Un journalier de Saint-6ermain-la-Campagne, le nommé Alphonse Frocourt, 23 ans, passait, le soir, à Orbec, étant ivre. Il vit un cheval attaché à une haie et l'emmena, pour l'abandonner ensuite plus loin. Mais quand le sieur Bellanger, marchand forain à Verneuil, retrouva le cheval qui lui appartenait, l'animal avait la jambe cassée des coups de bâton reçus et il fallut l'abattre. Frocourt,
qui avait déjà une condamnation, a attrapé, pour cet acte de
méchanceté, 1 mois de prison et 100 francs d'amende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Odieux attentat. -
A Orbec, un vieillard de 68 ans aurait
entraîné dans sa chambre sa petite-fille et l'aurait violée. Avant de
commettre cette infamie, ce vilain personnage aurait fait à une de ses
plus proches parentes de révoltantes propositions. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Accident en gare. - A Orbec, à l'arrivée du train de Lisieux, un homme d'équipe, Charles Auger, 25 ans, marchait le long de la voie, en avant du train, lorsqu'il glissa et tomba. Il allongea la main gauche sur le rail pour se recevoir, mais le train arriva aussitôt et lui coupa le poignet. On ramassa, dans l'entre-rail, la main du malheureux qui eut le courage de faire plus de deux cents mètres à pied pour gagner la gare. Admis à l'hôpital, il y a subi une douloureuse opération. Auger est marié et père de deux enfants. — A Caen, le sieur Paul Hardel, de Carentan, conducteur de train, en sortant de la lampisterie de la gare de l'Ouest, a été tamponné par la machine du train de Paris. On l'a relevé avec des blessures peu graves à la tête et à l'épaule et on l'a transporté sur un brancard à l'Hôtel-dieu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Position fâcheuse. -
Pendant
un violent orage qui s'était abattu sur la région d'Orbec, le sieur
Durand, qui fait le service de la poste de Le
malheureux facteur resta pris sous la voiture pendant deux heures, dans
l'obscurité, et sous la pluie torrentielle. Au matin, un passant, le
sieur Lapille, entendit ses appels, le
dégagea avec l'aide d'autres personnes et emporta les lettres et les
colis postaux à Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Coups de revolver. - Un couvreur de Bayeux, Désiré Lefrançois, 39 ans, travaillant à Orbec, avait été accosté dans la rue par un nommé Bellencontre, 34 ans, serrurier à la Vespière, qui lui avait cassé une bouteille de vin. En réparation, Bellencontre emmena Lefrançois chez lui pour boire un verre et lui offrit un lit ensuite. Mais, profitant du sommeil de son hôte, il tenta de lui voler ses papiers et son argent. Lefrançois s'en aperçut, se défendit et se fit rendre les objets volés. Bellencontre, furieux, tira alors deux coups de revolver qui n'atteignirent pas Lefrançois, mais éraflèrent la tête de la mère Bellencontre qui entrait au moment. Pour
ce double méfait, Bellencontre, dont les antécédents sont déplorables,
a été condamné par le Tribunal de Lisieux à un an et un jour de prison
et à cinq ans d'interdiction de séjour. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1904 - Un mauvais coucheur. - Adolphe Leribault, maçon, dont la femme tient une épicerie à Orbec, n'est pas commode quand il est saoul. L’autre soir, il rentra complètement ivre et demanda encore à boire à sa femme. Puis il se mit à la battre, la traîna par les cheveux sur le parquet en la frappant violemment au visage. La malheureuse, profitant de ce que son mari était redescendu chercher à boire, s’échappa au grenier où elle resta cachée jusqu'au matin. Puis elle alla porter plainte. Leribault
est accusé aussi d'escroquerie d'une petite somme à la demoiselle
Lebourgeois, rubanière. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1905 -
Une victime du froid. -
Une veuve Gloron, âgée de 69 ans, sans profession, à Orbec, a
été trouvée sans vie dans le bois des Capucins par sa voisine, Mme
Veuve de Brèsavoine. La malheureuse soufrait depuis longtemps une
maladie incurable et se trouvait dans la plus profonde misère. Elle
avait quitté son domicile pour aller ramasser des fougères. Le
docteur Brébien, d'Orbec, a conclu à une congestion occasionnée
par le froid.
Janvier 1907 - Élection du maire. - M. Levillain a été élu maire d'Orbec par 12 voix sur 19 votants, en remplacement de M. Lebarbé, révoqué. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1907 - Lâche agression. - Lundi soir 14 janvier, M. Marius Danzelle, 44 ans, épicier rue Croix-aux-Lyonnais, à Orbec, revenait de Lisieux par le train de onze heures. Il s'arrêta en passant à l'hôtel de l'Équerre, tenu par M. Barreau, pour y remettre une commission. Quelques instants après, un nommé D…...., entrait à l'hôtel et faisait une observation au patron au sujet de l'heure de la fermeture, en disant : « Méfiez-vous les gendarmes sont là ! » M. Danzelle fit remarquer à D…….., qu'il n'avait rien a voir dans cette affaire et le pria de se retirer. D…..... courroucé par cette réplique prit l'épicier à partie et le défia de sortir. M. Danzelle vint alors sur le pas de la porte et reçut a ce moment, de D …...., deux violents coups de bâton dans la figure. Une lutte s'engagea entre les deux hommes qui roulèrent à terre. M. Danzelle parvint enfin à arracher le bâton des mains de son adversaire, mais celui-ci, au moment où M.Danzelle qui était tombé, se relevait, lui porta un terrible coup de pied bas qui lui brisa la jambe gauche à la hauteur de la cheville. M.
Danzelle, qui appela aussitôt à son secours, fut transporté
immédiatement chez lui. Le Dr Pellerin.
appelé en toute hâte, lui a donné ses soins. La gendarmerie d'Orbec
fait une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Deux individus qu'ils croisèrent s'arrêtèrent pour les regarder passer, et l'un d'eux s'élança vers le prêtre, qui marchait du côté opposé de la rue, chercha à le frapper d'un coup de poing, en disant qu'un prêtre ne devait pas être dehors à cette heure-là. M. l'abbé Binet para le coup, mais l'autre se ruant sur lui l'étreignit à la gorge et le renversa. Quoique embarrassé par sa soutane, M. Binet parvint à se dégager, puis rentra au presbytère sans que l'agresseur osât le poursuivre. Il constata alors qu'il portait au poignet gauche les traces d'une morsure qui le faisait un peu souffrir. L'enquête
vient d'établir que le coupable est le nommé Albert Constant dit
Lemouland, 32 ans, journalier à Friardel, qui du reste, a reconnu les
faits. Cet individu passe pour ivrogne et querelleur.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1912 - Tragique noyade - En cherchant à rattraper une balle tombée dans la rivière, le petit Robert Lehmann, 2 ans et demi, fils du comptable des établissements Godefroy, demeurant 6 rue de Vimoutiers, tomba à l'eau et fut emporté aussitôt par le courant très rapide. On pût le repêcher à l'écluse du Petit-Moulin, mais il était trop tard. On ne retira qu'un cadavre. La douleur des parents est indescriptible.
Août
1912 - Accident d'automobile - Ces
jours derniers, M. Auvray, artificier à Pont-l'évêque, revenait de
Lisieux en automobile par la nouvelle route, lorsqu'à environ 100
mètres du pont de l'Yvie, la direction vint a manquer. La voiture
alla heurter violemment un arbre il fut projeté dans le fossé. Dans la
chute, M. Auvray se fit quelques blessures assez graves. Quant à la
voiture, elle est complètement brisée est hors de service.
Février
1913 - Far-West en Pays d'Auge - Deux fois en
trois semaines, l'omnibus d'Orbec à
Saint-Mards-de-Frêne
est attaqué dans la côte d'Orbiquet. Deux ou trois hommes se jettent à
la
tête des chevaux et essaient de monter dans la diligence pour rançonner
les voyageurs.
Février
1913 - Une diligence est attaquée - La
voiture omnibus qui fait le service de nuit entre Orbec et
Saint-Martin-de-Fresne, avait été attaquée il y a trois semaines, par
deux individus inconnus. Une seconde agression vient encore d'être
commise dans les circonstances suivantes : la voiture montait
doucement la longue côte d'Orbiquet, quand près du chemin de la
Croix-de-Fer, au lieu dit "La Fontaine de Glouville", à
environ deux kilomètres de Orbec, trois individus sortirent soudain d'un
épais taillis et sans essayer de se jeter à la tête des
chevaux, essayèrent de dévaliser les voyageurs, qui étaient une
dizaine environ et au nombre desquels heureusement, se trouvaient quelques
hommes. Un des malfaiteurs sauta sur le marche-pied arrière de la
voiture et par la portière voulu attraper la fourrure d'une dame.
Celle -ci tenant bon, il se rejeta sur un sac de voyage, sans plus
de succès, il est vrai, car le propriétaire de cet objet et
les hommes présents s'étaient ressaisis de leur soudaine émotion et se De son côté le conducteur de la voiture était descendu et se proposait de leur administrer une bonne correction de coups de fouet. Aux cris des dames, qui appelaient vainement au secours, ils jugèrent plus prudent de ne pas attendre leur reste et disparurent, laissant la diligence continuer son chemin. Le conducteur, qui avait été déjà témoin de la première agression, a formellement reconnu parmi les audacieux agresseurs, les deux individus qui avaient donné la précédente attaque. Un signalement complet d'eux a été donné et une enquête est ouverte qui, nous n'en doutons pas, aboutira à l'arrestation de ces redoutables individus.
Octobre 1914 - Cour d’Assises. - Un satyre : Encore un méfait de l'ivresse. C'est, en effet, étant ivre, que Frédéric Chambry, 32 ans, journalier à Orbec, se livra à des attouchements obscènes sur sa fille Suzanne, âgée de 6 ans. La cour l'a condamné à quatre ans de prison. Défenseur : Me Guibé. (Bonhomme Normand)
Novembre 1914 - renvoyé aux Assises. - Fin août dernier, Albert Desnos, 18 ans, domestique à Orbec, tenta d'abuser de la demoiselle Lozé, 17 ans, domestique chez M. de Neuville, à la Vespière. Le tribunal de Lisieux, devant lequel il a comparu, s'est déclaré incompétent. Desnos comparaîtra sans doute aux prochaines Assises. (Bonhomme Normand)
Novembre 1914 - Encore une ! - L'épuration continue. On vient de placer sous séquestre les biens, marchandises et produits de l'usine de Caséine, d'Orbec, dépendant d'une société, l'Industrie laitière, dont le siège est à Prague (Bohème). Cette usine d'Orbec était la succursale d'une plus importante maison établie à Surgères, dans la Charente. (Bonhomme Normand)
Novembre 1914 - Avis aux minotiers et boulangers. - Le Préfet du Calvados informe les minotiers et boulangers que le Ministre de la Guerre se trouve dans l'impossibilité de renouveler les sursis d'appel accordés aux ouvriers minotiers et boulangers mobilisés. Il les invite, en conséquence, à réunir, avec le concours des Municipalités, le nombre d'ouvriers indispensables, soit parmi les hommes dégagés de toutes obligations militaires, soit parmi les réfugiés français ou belges, soit même aussi, suivant les régions, parmi l'élément étranger appartenant aux pays neutres. (Bonhomme Normand)
Mars 1917 - Dans la nuit. - On a trouvé, dans le ruisseau l'Orbiquet, à Orbec, le cadavre de Mme Blet, 50 ans, journalière. On croit à un accident dû à l'obscurité.
Avril
1917
- Tombé dans le
pétrin. -
Le jeune André
Rasse, 16 ans, originaire de Meulles. garçon boulanger chez Mme
Charlotte, à Orbec, tomba, en travaillant, dans le
Juin 1917 - Le temps qu’il fait. - II a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos craintes et nos espérances les orages ne semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que nous ayons de quoi boire !
Juin 1917 - Pour la mobilisation civile. - Tout homme de 16 à 60 ans, non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la mairie de la commune où il se trouvera dans la nuit du 7 au 8 Juillet.
Juillet 1917 - Le temps qu’il fait. - Après quelques jours d'un froid bien anormal en cette saison, la température s'est élevée à nouveau. Cette hausse subite a causé des orages violents et de grands abats-d’eau. Un peu partout des bestiaux ont été foudroyés dans les champs. Les rivières sont en pleine crue, on se croirait à l'automne, et la fenaison va devenir difficile si ces désordres atmosphériques continuent. Hier soir, une éclipse totale de lune avait lieu. Elle s'est passée derrière les nuages.
Juillet 1917 - Les orages. - L'été qui vient de commencer ne semble pas devoir tenir les promesses d'une belle saison que le printemps nous avait permis d'espérer. Depuis quelques semaines, en effet, les orages se multiplient avec une fréquence malheureuse et tentent de compromettre nos récoltes dont nous avons tant besoin. Celle du foin, notamment, qui s’annonçait si belle, est presque anéanti par endroits. Au début de la semaine dernière, un fort orage a dévasté une partie de l'arrondissement de Lisieux, de nombreuses communes ont été très éprouvées à Notre-Dame-de-Courson, notamment, l'eau a atteint, en certains endroits, deux mètres de hauteur. La plupart des foins ont été emportés et ceux, restant à couper sont envasés et considérés comme perdus. Un boulanger de cette commune, M. Lecomte, qui faisait, à ce moment, une tournée en voiture, à Moutiers-Hubert, fut jeté, avec son attelage, par la violence du courant, dans un fossé. Il ne s'en serait pas tiré sans l'intervention de M. Bertheaume conseiller municipal. Il fut recueilli, ainsi que ses deux fillettes de 11 et 8 ans, qui l’accompagnaient, par Mme Lemeunier, qui passa la nuit à réconforter les deux pauvres gosses mortes de peur. A Fervaques, à Saint-Martin-de-la-Lieue, à Saint-Germain-de-Livet, les dégâts sont aussi importants. Rien qu'entre Prêtreville et Saint-Martin-de-la-Lieue, on évalue à 25 000 fr. la perte des foins. Dans le pays on compare cet orage à celui de 1875, qui causa la mort de plusieurs personnes et dévasta les vallées de Courtonne et d'Orbec, ainsi que les bas quartiers de la villes de Lisieux. Un orage, d'une aussi grande violence, a éclaté samedi soir sur nos côtes. Luc, Langrune, Saint-Aubin, Bernières et Courseulles ont été particulièrement éprouvés. On ne signale aucun accident de personnes.
Septembre
1917 -
Sauvetage. - A
Orbec, Mme Juliette Audinel longeait le ruisseau bordant la rue des
Osiers, où elle habite, quand, par suite d'un faux pas, elle perdit
l'équilibre et tomba à l'eau. M. Martin, 68 ans, qui sortait de
son jardin, accourut à ses appels et la retira de sa fâcheuse position.
Ce courageux citoyen compte déjà sept sauvetages à son
Avril 1918 - Cultivateurs, méfiez-vous. - Les cultivateurs, qui emploient des individus sans vérifier leur situation militaire, s'exposent à de graves ennuis. En voici une preuve nouvelle. Depuis mars 1915, le soldat Godefroy Albert, du 24e d'infanterie, était rentré à Orbec et avait réussi à se faire employer par M. Joseph Petit, entrepreneur de battages et par plusieurs cultivateurs de Saint-Germain-la-Campagne, notamment MM. Émile Leprestre, Adrien Boutonnet et Mme Bibet. Il avait raconté à tout le monde qu'il était réformé et ses employeurs avaient eu le tort de le croire sur parole. Godefroy a été arrêté et procès-verbal pour recel a été dressé contre les cultivateurs trop confiants qui lui avaient donné du travail.
Janvier
1919 -
Assises du Calvados. - Pierre,
André-Raymond-Félix-Marie, 44 ans, né le 10 décembre 1874, à Friardel,
arrondissement de Lisieux, cultivateur à Orbec, prévenu de coups
et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de donner
la mort. En
1914, la famille Pierre, précédemment domiciliée à Paris, était venue
s'installer au hameau des « « Petits-Périers », commune
d'Orbec. L'accusé,
Pierre (André) et ses parents eurent d'abord des relations
de bon voisinage avec les époux Ecolard, cultivateurs au même lieu. Mais
au bout de quelque temps, Ecolard changea d'attitude et se plaignit
de l'infidélité de sa femme. Pierre et la femme Ecolard passaient, en
effet, pour avoir ensemble des relations coupables. Des
scènes éclatèrent dans le ménage Ecolard, le mari reprochait à sa
femme d'être la maîtresse de Pierre, la femme Ecolard traitait son mari
de « cocu ». Travailleur et d'un caractère, doux, Ecolard, dérangé
par la conduite de son épouse, se mit à boire. A
plusieurs reprises, il se rendit à la propriété occupée par la famille
Pierre pour y réclamer sa femme. Dans un b
âtiment situé à une
distance de 50 mètres de la maison d'habitation, le fils Pierre
avait, au rez-de-chaussée, un atelier de menuiserie. Dans la pièce
contiguë, à usage de remise, se trouve un escalier conduisant au premier
étage à une chambre dans laquelle existe un lit et où il arrivait
au fils Pierre de passer la nuit. Le
lundi 21 octobre 1918, vers 4 heures du soir, l'accusé se trouvait dans
le bâtiment en question, lorsque Ecolard, armé d'un bâton, pénétra
dans le jardin par la brèche d'une haie, en proférant des menaces
à son adresse. La mère d'André Pierre, qui se trouvait également dans
le jardin, l'avertit de son arrivée. Pierre
sortit alors du bâtiment, non par la porte de l'atelier de menuiserie,
mais par celle de la pièce à usage de remise. Il se trouva dehors en
présence de son voisin, qui était ivre et, voyant son attitude
menaçante. il tira sur lui les trois coups de revolver. Au
troisième coup de feu, Ecolard tomba puis se releva et regagna son
domicile distant de 80 mètres environ. André Pierre se rendit aussitôt
à la gendarmerie d'Orbec où il déposa son revolver. Pendant
ce temps, Ecolard, blessé, revenait armé cette fois d'un fusil, au
domicile de la famille Pierre, pour réclamer sa femme. Le
sieur Pierre ( Félix ), père, l'autorisa à visiter sa maison. Ecolard
se rendit compte que sa femme ne s'y trouvait pas et rentra chez lui. Ecolard
est décédé le 25 octobre à l'hospice de Lisieux. Des
constatations du médecin légiste, il résulte que le cadavre, portait
deux ecchymoses, l'une au bras gauche, l'autre dans la région
temporo-frontale droite, paraissant
Septembre
1918
- Un sauvetage.
- Marie
Jacob,
3 ans, demeurant,
1, rue
du Petit-Four,
était
tombée
dans le
ruisseau
qui traverse
la cour
de hôtel
de l'Equerre.
M. Georges
Rivière,
fontainier
municipal,
se jeta
à l'eau et réussit à
la retirer
et à
la ramener
à la
vie.
Septembre 1919 - Un cycliste est tué. - M. Alphonse Rivet, peintre, travaillait chez M. Hubert, et quittait le travail vers 3 heures de l'après-midi. Sa femme l'attendit en vain. Le lendemain matin, ne le voya nt pas arriver elle demanda à MM. Marie et Lunel d'aller à sa recherche. Ceux-ci se rendirent sur la route et trouvèrent le malheureux ouvrier couché sur le ventre, le sac sur le dos et sa bicyclette auprès de lui. Il avait cessé de vivre. Le docteur Gauthier, appelé de suite, déclara après examen que la mort était due a une fracture du crâne consécutive à un accident de bicyclette. M. Rivet était âgé de 55 ans. C'était un bon ouvrier très estimé.
Octobre
1919 -
Le conseil municipal. -
Le
Conseil municipal d'Orbec s'est réuni sous la présidence de M. Godefroy,
Maire. Une demande de l'administration des Postes concernant
la suppression de distribution le dimanche est rejetée par l'Assemblée
qui demande le maintien du service comme par le passé. Le
Conseil donne une acceptation de principe a l'installation d'une station
électrique à Orbec. Il décide l'installation de deux lampes dans le
haut de la rue de Bernay, installation de l'éclairage électrique
à la gendarmerie, ainsi que dans les magasins des pompes a incendie. Le
Conseil accepte l'offre généreuse faite par le Maire en vue de
l'érection à Orbec, d'un monument aux Morts de la grande guerre, il lui
fait des remerciement et en approuve le dessin. Ce monument sera édifié
sur la place de l'Hôtel-de-Ville, ainsi que l'a demandé le donateur.
Février
1920 -
Écrasé entre deux wagons. -
En
accrochant des wagons à un train de marchandises, en gare d'Orbec, un
employé, M. Jules Legendre, se trouva serré entre deux tampons. On se
précipita aussitôt à son secours, mais, malgré les soins immédiats
qui lui furent donnés, il expira peu après. (Source
: Le Bonhomme Normand) Mars 1920 - Les beurres baladeurs. - C'est bon, le beurre de Normandie ! excepté quand il vient de Hollande ! Les sujets de la gracieuse Wilhelmine, non contents de nous garder Guillaume et son fils, s'emploient encore à diminuer la réputation de nos beurres. Ils en expédient à un prix relativement peu élevé aux marchands du Cotentin qui le malaxent avec les leurs. Ce mélange bâtard devient du beurre normand et est expédié, à gros bénéfices, sous ce nom, dans toutes les directions.
Mars
1920 -
Un déserteur qui se livre. - François Burnouf, du 155e d'infanterie,
était déserteur depuis mars 1918. Il était venu à Carentan où,
pendant dix-huit mois, il exerça
la profession de couvreur sans être inquiété. N'ayant plus de travail,
il vint à Orbec, où, n'ayant pu réussir à se faire embaucher, il alla
se constituer prisonnier à la gendarmerie.
On l'a transféré à Commercy, où il passera devant le Conseil de
guerre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1920 - Un cheval qui s’emballe. - M. Alexandre Fourquemin, 30 ans, ouvrier agricole chez M. Yvelin, à la Chapelle-Gautier, venait à Orbec faire ferrer un cheval. En passant près d'un cycliste, l'animal s'effraya et renversa son conducteur, qui se fit une grave blessure au crâne. Puis parlant au galop, le cheval traîna le malheureux Fourquemin sur un parcours d'au moins 150 mètres. Des
témoins se précipitèrent au secours du blessé, qui était sans
connaissance. Son état est très grave, il est marié et père d'une
fillette. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1920 - L’alcool qui tue. - Un certain Auguste Gaisne, 64 ans, originaire de Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe), journalier à Orbec, s'est pendu au pied de son lit. Cet homme buvait beaucoup et, quoique malade, dépensait au café ce qu’il gagnait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1920 - Légion d’Honneur. - Le lieutenant Gabriel Haiste, d'Orbec, mort pour la France, est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume. —
M. Georges Costey, ingénieur des Arts et Manufacture, fils de M. Costey,
ancien négociant à Trévières, est nommé chevalier de la Légion
d'honneur, au titre militaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1922 - Suites mortelles de l’ivresse. - M. Narcisse Chausson, 54 ans, journalier à Orbec, rentrait chez lui, vers minuit, légèrement ivre. En montant son escalier il tomba à la renverse. Il fut retrouvé le lendemain matin, par des voisins, presque agonisant. Dans
sa chute, il s'était fracturé le crâne. Chausson est mort dans la
matinée. Que faisait, ce soir-là, le bon Dieu des ivrognes ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - Agression et vol - M. Alphonse Francourt, journalier à Orbec, se trouvait, le soir, rue du Pont-Guernet, lorsque, sans aucune raison, Pierre Couvé, 21 ans, couvreur en paille, s'est élancé sur lui et, aidé de sa maîtresse, Camille Gérard, 28 ans, il lui a porté un violent coup de bâton sur la tête. M.
Francourt, ayant perdu connaissance, ses agresseurs en ont profilé pour,
lui voler son porte-monnaie qui contenait 68 fr. Les deux inculpés nient
les faits. Une enquête
Septembre 1922 - Repincé ! - André Collin, 29 ans, journalier, avait été, pendant la guerre, en 1917, condamné à mort pour voies de fait, outrages, refus d'obéissance et tentative de meurtre. Sa
peine commuée en vingt ans de prison, il avait été envoyé à un camp
de travailleurs dans le Cher, d'où il s'était évadé en 1918.
Recherché depuis cette date, il vient d'être
arrêté à Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - La fin des maux. - Atteinte d'une tumeur intestinale qui la faisait beaucoup souffrir, Mme veuve Saussage, 68 ans, à Orbec, a mis fin à ses jours en se noyant dans le lavoir communal. —
.M. Constant Thomas, 60 ans, cultivateur, à St-Martin-de-Fresnay, canton
de St-Pierre-sur-Dives, a été trouvé pendu derrière la porte de sa
cuisine. Souffrant depuis longtemps d'une maladie incurable, le vieillard,
qui préméditait son suicide, avait fait son testament ces jours
derniers. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1923 - Un éboulement. - M. Armand Fuschet, ouvrier maçon à Orbec, réparait une cheminée en briques chez M. Lapille, rue des Champs, lorsque, soudain, elle s'est écroulée, ensevelissant à moitié le malheureux ouvrier. M.
Fuschet a été dégagé par des camarades. Il avait une jambe fracturée
et de multiples contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Un singulier accident. -
M. Albert
Burnaud fermier, transportait
60 kilos de miel à une
grande confiserie
d'Orbec,
quand sa
voiture culbuta.
Tout le
miel se
répandit sur
la chaussée,
et trois
enfants qui
se trouvaient
dans la voiture
de M. Burnaud,
furent précipités
dans la
boue visqueuse.
Septembre 1923 - Asphyxié dans une cuve à cidre. - M. Alphonse Carpentier, 53 ans, ouvrier à la cidrerie d'Orbiquet, prés d'Orbec, nettoyait une grande cuve à cidre. Pris d'un étourdissement à la suite d'un commencement d'asphyxie, il tomba au fond du récipient. Un
camarade, M. Lanier qui s'était porté à son secours, resta évanoui à
son tour au fond de la cuve. Après plusieurs tentatives, on put enfin
remontai les deux ouvriers dont l'un M. Carpentier avait déjà succombé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1923 - Passage de troupe. -
Un
détachement du
102e régiment
d'artillerie lourde,
venant du
camp de
Coëtquidan composé
de 10 officiers ;
26 sous-officiers;
100 hommes;
220 chevaux,
arrivera
à Lisieux
le mercredi
10 octobre
prochain, et
y séjournera
jusqu'au vendredi
12, à
5 heures
du soir.
Janvier 1924 - Grand banquet. - L'Union fraternelle des démobilisés du canton d'Orbec organise un grand banquet qui aura lieu le dimanche 27 janvier, à midi, salle des fêtes. Les démobilisés de tout le canton, les vétérans de 1870-71 et les médailles militaires sont invités à participer à cette manifestation de camaraderie. (Source : Ouest-éclair)
Janvier
1924 -
Mouvement de la population en 1923. -
Naissances, 48 ; mariages, 30 ; décès, 66. (Source :
Ouest-éclair)
Mars
1924
- Une cloche
menaçante.
- Occupé
à la
réfection de
la toiture
de la chapelle
de la toiture de l’hospice d'Orbec,
les couvreurs
ont découvert
que le
support de
la cloche
de cet
édifice, sérieusement
attaqué par
la rouille,
menaçait de
rompre à brève
échéance.
Avril 1924
- Incendie.
- Un
incendie
occasionné
par
un
feu
de
cheminée
d'une
extrême
violence,
s'est
déclaré
chez
Mme
Hue,
demeurant
rue
Haute-Justice. |
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ORBEC - Rue Croix-aux-Lyonnais | |||
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