15 Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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ORBEC |
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Canton de Orbec |
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Son
patron
l'ayant
entendu
crier,
arriva
aussitôt
et arrêta
la machine.
M. Groult
avait
la main
sectionnée
en travers
et il
ne lui
restait
que le
pouce.
Un docteur fut appelé en hâte, ils donna les premiers soins au blessé et ordonna son transfert à Lisieux, à la clinique du docteur Ouvry. M. Groult, est marié et père de trois enfants.
Juin
1926 -
Incendie.
-
Un incendie
s'est déclaré
chez M.
Halot,
boulanger, rue
de Geôle,
à Orbec.
Les gens
de la
boulangerie
avaient
amassé
dimanche
une provision
de bois.
Avant de
se coucher
Mme Halot
faisant
sa tournée
habituelle
n'avait
rien vu
d'anormal.
Vers minuit
et demi,
un ouvrier
fut réveillé
par la
fumée,
il se
leva, et
ayant aperçu
des flammes,
il donna
aussitôt
l'alarme. Les
pompiers
arrivèrent
rapidement
sur les
lieux du
sinistre,
mais malgré
leurs courageux
efforts,
ils ne
purent
se rendre
maîtres
du feu
que vers
3 heures
et demie. La maison a été détruite. Le linge et une partie des meubles ont été brûlés. Les dégâts sont estimés à environ 20.000 francs.
Septembre
1926 -
Incendie d’un camion-automobile.
- Un
camion-automobile appartenant
M. Bisson,
marchand de
porcs à
Bernay, a
pris feu
par suite
d'un retour
de flammes,
alors qu'il
se trouvait
en face
l'habitation de
M. Cagnard,
horticulteur, route
de Bernay. Le conducteur continua la descente de la route et arrêta son véhicule place du marché aux porcs. A ce moment le réservoir fit explosion. Les pompiers prévenus immédiatement arrivèrent bientôt et réussirent assez rapidement à éteindre le feu. Il ne reste plus du camion que la carcasse métallique.
Novembre 1926 - Accident d’automobile. - M. Gaston Haraque cultivateur-éleveur à Saint-Désir-de-Lisieux accompagné de sa mère, Mme Boutonnet, se trouvant près d'Orbec, se dirigeait vers Lisieux. En sens inverse, venait une automobile conduite par M. Piavant, propriétaire à la Chapelle-Yvon, accompagné de son épouse. Pour
se croiser,
les deux
automobilistes
mirent leurs
phares en
veilleuse.
Malgré cette
précaution, les
deux roues
gauches avant
des deux
véhicules
s'étant rencontrées,
un choc
se produisit.
La voiture
de M. Piavant
se retourna
complètement et
le conducteur
eut de
la peine
à se relever,
étant pris
sous l'auto.
Aidé de
M. Haraque,
M. Piavant
réussit à
retirer son
épouse
qui était
tombée sous
la carrosserie
et portait
des contusions
multiples. Les dégâts matériels subis par les deux véhicules sont importants.
Janvier
1927 - Chute mortelle dans un cimetière. -
Convoyant un camion automobile portant de la ravine au cimetière d'Orbec,
un journalier nommé Chausse, dit Nicolle, 54 ans, s'était assis à
l'arrière du camion, les pieds ballants. Au tournant d'une allée
du cimetière, Chausse fut heurté par une branche d'If et tomba. Ce
n'est que 100 mètres plus loin que le chauffeur, M. Hunou,
s'aperçut de l'accident. Conduit à l'hôpital, le malheureux, qui avait
dû se faire une grave lésion, est mort
Mai
1929 - Chute d'un avion. -
Un avion militaire à deux moteurs, du centre de Chartres,
survolait la commune d'Orbec, vers 16 heures, lorsque par suite de ratés
au moteur, il a dû atterrir dans un herbage de la commune de la
Chapelle-Yvon, village du Besneray. En touchant le sol dont la plante est
assez forte, un pneu éclata. L'appareil fit alors un tête-à-queue
complet et le train d'atterrissage fut complètement écrasé. Les
occupants, au nombre de 5, un lieutenant, un sous-officier et trois
soldats, sortirent indemnes de l'accident, mais l'avion devra être
complètement démonté pour être réparé aux ateliers.
Avril 1930 - L'odyssée d'une désespérée. - Une pauvres femme, Amélie Lecomte, veuve Pépin, 64 ans, journalière à Magny-le-Freule, sans domicile fixe, arrivait l'autre jour à Orbec pour trouver du travail. Le soir, ayant cherché en vain, sans gîte, ni argent, elle décida de mourir et se jeta dans l'Orbiquet. Mais, au contact de l'eau, la malheureuse reprit goût à la vie, se débattit et, ses cris n'ayant pas été entendus, elle se hissa dans un égout fangeux. Ce n'est que plusieurs heures après qu'une passante, entendant les appels souterrains, alla prévenir les gendarmes qui, à l'aide de cordes et d'une perche, l'arrachèrent enfin de sa tragique position, mais dans quel état !
Avril 1931 - Subvention. - Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550
francs, conformément aux propositions suivantes : Orbec.
— Restauration du campanule de la chapelle de l'Hôpital-Hospice, 500
fr.
Novembre
1930 -
Les inondations. -
Au cours de la nuit de vendredi à samedi, les eaux de la Touques
et de la Calonne ont envahi Pont-l'Evêque, inondant le quartier du
centre. Les dégâts sont importants. A
Lisieux, la Touques, l'Orbiquet et autres petits cours d'eau ont
débordé. Les points les plus atteints ont été les rues Blanche, Porte
d'Orival, Lecouturier, Fournet, Rose-Harel, de Falaise, de Caen, le
quartier du Bouloir, de l'allée Lemercier, le boulevard Nicolas-Oresme et
la rue Ferdinand-Daulne. Rue Fournet, une devanture à été emportée par
le courant. Dans l'allée Lemercier, un mur s'est écroulé. Orbec a également subi les inondations. À Deauville, la tempête a détérioré le chemin des planches et différentes villas.
Juillet
1931
- Électrification
de la gare.
- Par
décret, la
commune d'Orbec
est autorisée
à emprunter
une somme
de 22.000
francs, remboursable
en trois
ans, au
Juillet 1932 - Arguments frappants. - Dimanche soir, à Orbec, André Callin, journalier, et le nommé Lerendu, rencontraient, rue des Champs, la femme Sébilo qui discutait avec son fils Ernest. Une
querelle s'engagea, les nommés André Saint et Auguste Marie intervinrent
et la mêlée devint générale. Collin reçut de nombreux coups et fut
porté à l'hôpital d'Orbec avec deux cotes cassées et une dent brisée
par une bouteille. De son côté, Saint eut le poumon perforé d'un coup
de couteau donné par le jeune Sébilo. Son état est grave. (Bonhomme
Normand)
Août 1932 - Tragique baignade. - Un Terrible accident vient d'endeuiller deux honorables familles d'Orbec et a jeté la consternation dans toute cette région : Jeudi dernier, deux autocars emmenaient, au bord de la mer, 60 élèves de l'école communale des filles d'Orbec, accompagnées de Mme Moulin, directrice (nommée directrice à Deauville), Mme Anne, institutrice, et son mari. Le voyage s'accomplit sans incident on visita la côte et, vers 16 h., la caravane se trouvait à Deauville. Là, par mer assez calme, cinq jeunes filles entreprirent de se baigner en face de la rue Gheest, dans un endroit un peu éloigné des cordes, qui indique la partie où s'exerce la surveillance des maîtres-baigneurs. Soudain, une lame de fond renversa les baigneuses qui n'avaient de l'eau qu'à mi-corps. Aussitôt, n'écoutant que leur courage, MM. Legras, conducteur d'un autobus, et Anne, se précipitèrent avec la directrice, au secours des jeunes filles : trois furent ramenées sur la plage saines et sauves, mais les deux autres, Mlles Reine Aubin, 18 ans, et Henriette Lunel, 13 ans, semblaient avoir cessé de vivre. Malgré tous les soins et la respiration artificielle, pratiquée pendant deux heures avec les appareils perfectionnés dont est munie la plage de Deauville, il fut impossible de ranimer les malheureuses, Les corps furent portés chez Mme Burnay, rue Gheest, tandis que l'on avertissait de la tragique nouvelle MM. Duvé, maire d'Orbec, et de Colbert-Laplace, conseiller général, qui prévinrent les familles avec d'infinies précautions. Toute la population d'Orbec, en proie à la plus vive émotion, s'était répandue dans les rues, attendant le retour des deux cars ramenant les enfants partis si gaiement le matin et à qui on avait soigneusement caché le sort de leurs camarades. Les
voitures arrivèrent vers 22 h.. bientôt suivies du fourgon des pompes
funèbres. En signe de deuil, les séances du congrès des Etudes
historiques, qui devaient se tenir à Orbec, ont été En de si affreuses circonstances, nous exprimons aux familles éplorées, nos sentiments de douloureuse sympathie. (Bonhomme Normand)
Janvier 1933 - Il était temps ! - L'autre soir, M. René Pesnel, employé de M. Cardon, cafetier à Orbec, se trouvait près de la glacière de son patron, au lieu-dit "Le Petit Moulin", quand il entendit des appels venant de l'Orbiquet. Il se précipita et vit une forme humaine qui se débattait dans la rivière, assez profonde. Se jetant à l'eau, il réussit après bien des difficultés à en retirer le nommé François Robert, 70 ans, de Saint-Aubin-de-Thenney. Ce dernier serait tombé dans l'Orbiquet, trompé par l'obscurité, comme il se dirigeait vers la gare. Sans l'intervention de son sauveteur, il se sera sûrement noyé.
Février 1936 - La gare d’Orbec cambriolée. - Au cours de la nuit, un malfaiteur s'est introduit dans les bâtiments de la gare d'Orbec. Pénétrant dans le bureau du chef de gare, il a fracturé un tiroir et s'est emparé d'une somme de 30 francs environ. Dans le bureau du facteur mixte, le cambrioleur a dérobé une soixantaine de francs. Le malandrin a également tenté d'ouvrir un coffre-fort mais n'a réussi qu'à brouiller la serrure, le coffre contenait une somme de 3 650 francs, reliquat de fonds touchés la veille à la Poste par le chef de gare qui, peu après, avait effectué un paiement important. Un tournevis dont l'extrémité est tordue et qui paraît avoir servi au malfaiteur, a été trouvé et remis à la gendarmerie. Le
cambriolage paraît avoir été commis par un familier des lieux. La gare
d'Orbec, dont les portes extérieures ferment mal, est déserte pendant la
nuit, le chef de gare qui assure le service étant un intérimaire
qui loge à l'hôtel. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1936 - Infanticide ou mort naturelle ? - Dimanche matin, la gendarmerie étant informée qu'une femme Boissière, née Edith Thibonville, âgée de 22 ans, ouvrière d'usine, avait mis au monde un enfant dans des circonstances équivoques, s'est transportée au 65 de la rue Grande, où la femme Boissière avait loué une chambre garnie. L'enfant, du sexe masculin, fut retiré sans vie d'un sceau hygiénique, un docteur appelé ne put que constater le décès. Devant ces faits, l'autopsie de l'enfant a été décidée et pratiquée à l'hôpital de Lisieux. Quant à la mère elle a été transportée à l'hôpital de Lisieux pour y recevoir les soins nécessaires. L'enquête continue à l'effet de connaître la part de responsabilité de la femme Bossière, dans la mort de son enfant. (Source : Le Moniteur du Calvados)
MM. les docteurs Gauthier, d'Orbec, et Hautechaux, de Fervacques, lui ont donné les premiers soins et décidé son transfert à l'hôpital de Lisieux, où il est décédé dans la nuit. M.
Le Mouton était marié et père de deux enfants. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Trois blessés dans une collision. - Dimanche matin, vers 9 heures, une collision d'automobiles s'est produite au croisement de la route d'Orbec à Montreuil et de la route nationale, au lieu dit « Le Risigneul », à quelques kilomètres d'Orbec. M. Roger Goupil, grainetier à Orbec, conduisait la voiture tamponnée dans laquelle deux de ses amis avaient pris place, MM. Georges Bigneaux et Louis Dupraz. Relevés immédiatement, les blessés furent transportés à leurs domicile. M. Goupil fut reconnu atteint de fractures de côtes avec enlèvement partiel du cuir chevelu, ses amis sont également atteint de contusions. La
voiture est hors d’usage . L’auto tamponneuse, qui venait de Rouen,
est également endommagée. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Décembre 1936 - Un journalier est tué par une auto. - Mercredi après-midi, un industriel de Paris, M. Gaston Rouchet, qui circulait en automobile sur la route de Bernay, à Orbec, a renversé M. Alphonse Rousset, journalier, 71 ans, demeurant à La Vespière. Transporté
à l'hôpital d'Orbec, M. Rousset y est décédé d'une fracture de la
colonne vertébrale. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Un gardien d’herbages se suicide. -
L'autre
soir, vers 19 h. 30, un gardien d'herbages, M. Julien Prioult, 29 ans,
prenait l'apéritif au café Primois, en compagnie du propriétaire
du débit et d'un soldat permissionnaire, lorsqu'il fut rejoint par sa
femme employée, comme lui, au service de M. Bigot, cultivateur. Celle-ci
paraissant soucieuse, M. Prioult la questionna. « J'ai eu, lui
répondit-elle, des reproches de la par de la patronne parce que j'étais
en retard dans mon travail ». Une violente colère s'empara alors du
gardien d'herbages qui, se levant brusquement, déclara qu'il allait
avoir immédiatement une explication avec M. Bigot. Un
quart d'heure plus tard, M. Prioult revient, toujours très surexcité. «
Tu m'as menti, cria-t-il à sa femme. Je viens de chez le patron et il
ne t'avait pas dit ce que tu m'as rapporté... D'ailleurs, pourquoi ne
m'as-tu pas suivi. Lorsqu'une épouse aime son mari, elle ne le quitte
pas... Mon chien est plus fidèle que toi… » Puis, tirant une
cartouche de sa poche, il la plaça sur la table en ajoutant : « Celle-là,
c'est pour toi ! J'en ai une autre à mon usage... » Vainement,
essaya-t-on de le calmer. Tout à coup, M. Prioult quitta la salle du
café, et, s'emparant d'un fusil qu'il avait rapporté à son retour de sa
visite chez M. Bigot et qu'il avait laissé à la porte du débit, en
menaça sa femme en répétant : « Voyons, ai-je tort ou raison ? »
Puis, avant que les témoins de la scène aient pu intervenir, il appuya
le
Mars 1937 - Le feu dans un moulin. - Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers une heure, un incendie s'est déclaré dans un moulin à orge, situé en bordure du chemin de la rue des Moulins, au hameau des Prés, appartenant à M. Alexandre, négociant en grains. C'est le locataire, M. Félicien Delivet, habitant à l'extrémité de l'immeuble, qui donna l'alarme et s'empressa de prévenir le service d'incendie. Le sinistre fut immédiatement combattu et environ trois quarts d'heure après tout danger d'extension était écarté. La
cause est attribuée aux meules qui, projetant des silex échauffés
communiquèrent le feu aux boiseries les entourant et contre lesquelles
étaient entassés un certain nombre de sacs d'orge. Les dégâts
sont couverts par une assurance. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1937 -
Un puisatier tué par une mine.
- M. Clément, propriétaire à Orbiquet, ferme de la
Pontaine-Gauville, avait chargé un tâcheron puisatier, M.
Léger-Prévost Raymond, 35 ans, demeurant à Saint-Martin-de-Bienfaite,
de percer une cheminée d'aération communiquant avec une ancienne
carrière. M. Prévost embaucha un ouvrier d'Orbec, M. Maurey Marceau. Le
travail avait atteint dix mètres de profondeur. M. Provost signala à M.
Clément la nécessité d'établir une mine, pour faire sauter la paroi le
séparant de la carrière. N'ayant
pu se procurer l'explosif dont il avait besoin, il demanda à M. Clément
d'aller chercher de la poudre noire, ainsi que du cordeau Bickford. M.
Clément acheta cinq mètres de ce cordeau et la poudre. En
remettant le tout à M. Prévost, il lui donna les conseils de prudence
d'usage. M. Prévost prépara la mine, mais au lieu de mettre tout le
cordeau, n'en mit que trois mètres devant brûler en quatre minutes. Sans
prévenir M. Clément, il alluma, se tenant avec son ouvrier derrière un
pilier à l'intérieur de la carrière, à moins de dix mètres de la
mine. Quelques
minutes s'écoulèrent. Impatient M. Prévost voulut se rendre compte si
le cordeau brûlait. M. Maurey essaya de le rappeler à plus de prudence,
mais rien n'y fit. M.
Prévost avança de quelques mètres. Il
se trouvait à un mètre de la mine lorsque celle-ci explosa. Le
pauvre homme fut atteint à la tête par un jet de pierres, qui le projeta
à quatre mètres en arrière, le crâne fracassé. Le docteur Pellerin, appelé aussitôt, ne put que constater le décès de l'imprudent puisatier (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Les faiseuses d’anges de la région de Lisieux avaient une nombreuse clientèle. - A la suite des faits relatés récemment concernant des affaires d'avortements, d'attentats à la pudeur et de violences, les inspecteurs de police mobile chargés d'effectuer des recherches, ont à nouveau, après une enquête longue et ardue, dans la région d'Orbec et de Crèvecœur, découvert plusieurs personnes ayant eu recours à une avorteuse.
Des perquisitions faites au domicile des avorteuses ont fait découvrir les instruments qui leur servaient à effectuer leur triste métier. Certaines inculpées qui ont eu recours aux avorteuses sont actuellement souffrantes des suites de manœuvres, elles ont été laissées en liberté provisoire. Actuellement dix personnes ont été inculpées dans l'arrondissement de Lisieux. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Une grande cavalcade historique à Orbec. - A l'occasion des fêtes du 19 septembre, la ville d'Orbec organise une grande cavalcade historique, ayant pour but de faire revivre une page glorieuse de son passé au XIIIe siècle : Guillaume-le-Maréchal, comte de Striguil et de Pembroke, l'un des personnages les plus marquants du moyen-âge, qui fut régent d'Angleterre, entrera dans sa bonne ville d'Orbec avec toute sa suite. Il aura près de lui Isabelle de Clare, son fidèle écuyer Jean d'Erlée, son escorte de seigneurs et de nobles dames, Roger de Montgommery, Richard de Ferrières, Angueran, d'Abernon, etc…, dont on reconnaîtra les blasons et les couleurs, enfin, une centaine de cavaliers, ses hommes d'armes. Un grand cortège à travers les rues pavoisées de la ville, une remise des clefs de la ville par les échevins, un tournoi avec courses à la rose, joutes et jeux du moyen-âge, et le soir, une apothéose lumineuse agrémentée de danses anciennes marquent les grandes ligues du programme. La participation de la fanfare du 7e chasseurs à cheval donnera à cet ensemble de fêtes un cachet très marqué. Le lundi 20 septembre, un bal d'enfants costumés se tiendra sous la Halle au Beurre, à 16 heures. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Un mauvais plaisant et un voleur de postes de T.S.F. passent le
même jour à Orbec. - Deux
cambriolages ont été commis à Orbec, accompagnés de circonstances pour
le moins singulières. Chez
Mlle Madeleine Desdouets, épicière, 83, Grande-Rue, le malfaiteur s'est
introduit dans la maison en crochetant un volet et en découpant une
vitre. Il a emporté un poste de T.S.F. placé dans la cuisine et valant 1
800 fr., et pris dans le tiroir-caisse une somme de 1 050 fr. ainsi que
divers objets. Le
même cambrioleur a marqué son passage chez Mlle Antoinette Roger, 28
ans, modiste, 19, Grande-Rue, en dérobant un autre poste de T.S.F. d'une
valeur de 1 250 francs. Cette
prédilection pour des postes radiophoniques a paru susceptible de fournir
une indication à la gendarmerie, qui a enquêté dans les hôtels pour y
trouver trace du passage d'automobilistes suspects, les postes n'ayant pu
être enlevés que par des individus pouvant les transporter. Mais
où l'affaire parut se corser, c'est lorsque les gendarmes, ayant
consulté le registre de l'hôtel tenu par M. Raoul Mallard, y trouvèrent
une inscription au nom de Frelich-Bonnet, Edmond, de nationalité
américaine, ministre des finances, venant de New-York en avion pour se
rendre en Espagne. Cette déclaration burlesque était L'homme,
âgé de 55 ans, était d'assez grande taille et portait des lunettes. Il
n'avait fait à l'hôtel qu'un très court séjour et était reparti avec
son auto, sur la plaque de laquelle un employé avait pu relever
l'adresse de M. Frelich Edmond, 177, boulevard Barbes, à Argenteuil. On recherche l'auteur de cette plaisanterie d'assez mauvais goût. Peut-être n'y a-t-il d'ailleurs entre tous les faits dont nous venons de parler qu'une simple coïncidence. L'enquête nous le dira. (source le Moniteur du Calvados)
Octobre 1937 - Une cycliste est victime d’un accident mortel. - Ces jours derniers, vers 20 h., M. Robert Duval, boucher à Saint-Martin-de-Bienfaite, suivait en automobile la route de Lisieux, venant de la direction d'Orbec. Après avoir dépassé le hameau d'Orbiquet, il aperçut venant vers lui une cycliste paraissant rouler d'une manière peu assurée et qui, à une quinzaine de mètres de sa voiture, parut tomber sur la chaussée. M. Duval, qui roulait à une allure modérée, après avoir dépassé la cycliste, ressentit un léger choc. Il stoppa immédiatement. A ce moment, une autre voiture automobile qui le suivait, le doubla sans s'inquiéter de ce qui se passait, continuant sa route vers Lisieux. S'étant approché de la cycliste tombée sur le milieu de la chaussée, M. Duval la reconnut pour être Mme Renée Chéron, 42 ans, journalière, demeurant à la Vespière. Elle portait une blessure à la tête. Transportée quelques instants après à l'hôpital d'Orbec, Mme Chéron reçut les soins que son état nécessitait, mais elle succomba quelques heures plus tard. La gendarmerie a ouvert une enquête. (source le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 -
Un huissier est mortellement blessé dans une collision. - Dimanche
soir, vers 21 h. 45, une
grave collision s'est produite route de Lisieux, à 3 kilomètres d'Orbec,
à hauteur de la ferme de Launay, entre deux voitures automobiles, l'une
conduite par M. Auguste Boscher, huissier à Dives-sur-Mer, l'autre par M.
Maurice Guyot, agriculteur à Capelle-les-Grands (Eure), qui était
accompagné de sa femme et de ses deux enfants. Sous
la violence du choc, la voiture de M. Boscher s'est renversée sur la
berne de la route, Mme Boscher, qui accompagnait son mari ne fut atteinte
que légèrement, mais M. Boscher, très gravement atteint dut être
transporté à la clinique, Sainte-Thérèse, à Lisieux où, malgré
l'opération du trépan, il devait succomber hier, matin. (source le
Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un violent orage cause des dégâts considérables.
- Vers
15 h. 30, un orage épouvantable, comme on n'en avait pas vu depuis 1893,
accompagné d'une pluie diluvienne et de gros grêlons, a éclaté sur Le
Havre. Pendant plus d'une heure, il n'a cessé de faire rage, l'eau et la
grêle tombant sans arrêt avec une violence inouïe.
Dans
le Calvados : L'orage,
qui a épargné Caen, s'est fait sentir avec violence en certains points
de la région, et notamment sur le littoral. A Bernières-sur-Mer, à
Langrune et sur toute la Côte de Nacre, une pluie torrentielle
s'est abattue dans l'après-midi, mais sans causer de graves dégâts. La
foudre est tombée à Démouville et à Sannerville, causant dans le
réseau électrique quelques légères perturbations auxquels il a été
paré sur-le-champ. Dans la région d'Orbec, l'orage aurait été particulièrement
violent. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 -
Retour de l'heure d'hiver.
- Par
suite du rétablissement, dans la nuit du 1er au 2 octobre 1938, de
l'heure légale antérieure au 27 mars 1938, la journée du 1er octobre
aura exceptionnellement une durée de 23 heures. A
cet effet, les horloges du Chemin de fer seront retardées d'une heure, à
l'expiration de la vingt-cinquième heure. (Source : Le Moniteur du
Calvados) Octobre
1938 -
Au cours d’une rixe un homme est tué d’un coup de couteau.
- Samedi,
vers 22 h., Maurice Roulaud, journalier à La Vespière, informait la
gendarmerie qu'un homme ne donnant plus signe de vie, était étendu dans
la rue des Trois-Croissants, à hauteur de l'immeuble habité par les
époux Poirier. Le
maréchal des logis Defrance, accompagné de l'un des gendarmes de la
brigade, se rendit immédiatement sur les lieux et établit qu'il
s'agissait du sieur Léon Rabault, 39 ans, sans domicile fixe. Appelé,
le docteur Pellerin, après examen, fit transférer le corps à l'hospice.
Au cours de leur enquête, les gendarmes apprirent qu'une rixe avait
éclaté entre Rabault et un individu de passage à Orbec. Un
rassemblement s'était formé, au milieu duquel se trouvait Marcel Rabault
discutant avec un sujet peu recommandable. Celui-ci
fut identifié pour être le nommé Bernard Coquelin, 24 ans, journalier,
sans domicile connu. S'assurant
de la personne de Coquelin, les gendarmes le conduisirent au bureau de la
brigade. L'ayant fouillé, ils constatèrent qu'il était porteur d'une
boite d'allumettes tachée de sang, mais ne trouvèrent sur lui aucune
arme. Retournant sur les lieux du crime, les enquêteurs saisirent un
couteau semblant vraisemblablement avoir été abandonné par Coquelin. Au
cours des divers interrogatoires qu'il a subi, Coquelin n'a rien voulu
avouer. Il n'en a pas moins été maintenu en état d'arrestation. Au
cours de l'examen auquel s'est livré le docteur Pellerin, il a été
constaté que Rabault avait été tué d'un coup de couteau dans la
région épigastrique. Le
parquet de Lisieux s'est transporté sur les lieux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - Le cambrioleur Georges Duboscq aurait opéré dans tout le Calvados. - Nous avons relaté le cambriolage commis à Orbec dans la nuit de vendredi à samedi, au débit de tabac et café tenu par Mlle Delarue. Les malfaiteurs avaient vidé le tiroir-caisse contenant 8 500 francs.
Or il se trouva qu'à la suite de nombreux points établis par l'enquête, il semble que Duboscq pourrait bien ne pas être étranger au vol commis la semaine dernière a Orbec, à St-Paul-de-Courtonne. et à Courtonne-la-Ville. A
la suite de leurs recherches les gendarmes ont acquis la preuve que le
cambriolage d'Orbec et ceux de St-Paul-de-Courtonne et de
Courtonne-la-Ville sont l’oeuvre du ou des
mêmes cambrioleurs. ( Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un ouvrier agricole fait une chute grave.
- M.
Henri Grente, ouvrier agricole au
service de son frère M. Gustave Grente, Cultivateur descendait
du foin d’un grenier lorsqu'il tomba de l’échelle sur laquelle il
était monté d'une hauteur de 7 mètres environ. La victime, âgée de 26 ans, relevée par les témoins de l'accident, après avoir été visitée par le docteur Hautechaud, de Fervaques, a été transportée à la clinique Ste Thérèse de Lisieux. Le docteur Berthon a constaté une fracture de la colonne vertébrale ainsi qu'une fracture de l'extrémité du radius gauche. L'état de M. Grente est grave, il devra observer un très long repos. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 - Un receveur d’octroi détournait les deniers publics.
- Une
grave affaire de détournements des deniers publics vient d'être
découverte à Orbec. Le receveur d'octroi Maurice Quineu, âgé de
43 ans, a été arrêté et déféré au Parquet de Lisieux. Cet
individu, peu recommandable, habilement interrogé par les enquêteurs, a
dû reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Par
des moyens plus ou moins habiles, il a, depuis le 1er janvier
1938 jusqu'à maintenant, détourné Une somme d'environ 4 000 fr.
Découvert au début de l'année, il avait promis de rembourser
2 000 francs à la fin du mois de janvier, mais comme il n'a encore
rien versé, il a été appréhendé hier mardi et conduit à Lisieux. De nouveau interrogé, il aurait reconnu avoir commis déjà des détournements en 1937. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Le mois de décembre météorologique.
- L'hiver
1938-1939 est une saison extraordinaire par ses contrastes. Une période
de froids rigoureux, en décembre, a fait place à un mois de janvier
remarquable par sa douceur. Si la première et la dernière quinzaine du
mois ont été fraîches, la période du 8 au 24 a été très tempérée,
si bien que la moyenne mensuelle est de 6°20, dépasse de 2° la normale.
Depuis
1936, tous les mois de janvier dépassent la moyenne de 6 degrés et
présentent une succession unique dans les annales de la Météorologie.
Nous avons connu des mois de janvier plus chauds que celui de cette
année, ceux de 1921 et de 1930, par exemple. Mais jamais nous n’avons
vu l'anomalie se prolonger pendant 4 années consécutives.
l'anomalie
que nous signalons pour les températures se retrouve également dans les
précipitations. La normale des pluies, en janvier, atteint 60 m/m. Depuis
1936, nous avons toujours dépassé 100 millimètres. Cette année, nous
enregistrons 158 m/m à Sainte-Honorine-du-Fay. Comme il convient, les
pluies sont moins importantes sur le littoral, mais dépassent quand même
10 centimètres. On note 105 m/m à la Délivrande, 106 à Deauville, 120
à Caen, 134 à Bayeux et 158
à Lisieux. La
neige est tombée abondamment dans la nuit du 25 au 26, sur les collines
du Bocage. Son épaisseur a dépassé 20 centimètres dans les régions de
Saint-Sever et de Flers, alors qu'elle était à peu près nulle dans les
régions maritimes. On se rend compte maintenant des dégâts occasionnés par les gelées de décembre à la culture. Toutes les avoines sont perdues. En ce qui concerne les blés, les premiers et les derniers ensemencements ont résisté. On estime que, dans la plaine de Caen, la moitié des terres doivent être réensemencées. La proportion parait plus élevée dans les régions de Falaise et de Vire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Le meurtre d’Orbec. - La dernière audience de la session conduit devant le jury Coquelin Bernard, 25 ans, journalier sans domicile fixe, accusé de meurtre. Le 1er octobre 1938, M. Maurice Roulland revenait du café Lefèvre à Orbec vers 22 h, Il vit un homme couché en travers de la rue des Trois Croissants. Pensant qu'il s'agissait d'un ivrogne, il essaya de le réveiller, mais il se rendit compte qu'il était en présence d'un cadavre encore chaud, Il alla aussitôt prévenir les gendarmes. Ceux-ci ne tardèrent pas à identifier la victime. Il s'agissait de M: Rabault Léon, 39 ans, ouvrier agricole. Un médecin, appelé, constata que le malheureux avait reçu un coup de couteau dans la région épigastrique, ce qui avait provoqué la mort. Les gendarmes procédèrent immédiatement à une enquête qui leur apprit que Rabault avait passé une partie de la soirée avec Coquelin. Les deux hommes s'étaient retrouvés au café Desvaux où, assis à la même table, ils avaient discuté pendant un certain temps. Ils parlèrent d'une scène qui s'était déroulée le 1er juillet 1938, à La Folletière-Abenon et Coquelin avait reproché à Rabault de lavoir empêché de mettre le feu à la grange de leur patron. A 21 h., ils étaient sortis du café on les vit se disputer dans la rue, se bousculer et échanger quelques coups. Vers 21 h. 15, ils entrèrent au café Primois. Rabault demanda un vin blanc vittel. Le patron, constatant que Coquelin paraissait en état d'ivresse refusa de les servir. Finalement Rabault fut servi et tendit son verre à Coquelin mais le tenancier s'y opposa. Ils partirent alors tous les deux. D'après le débitant, 5 à 10 minutes plus tard, un client entrait au café et annonçait qu'un homme venait d'être trouvé mort dans la rue des Trois-Croissants. Une dame Lycus, qui habite en face du lieu où fut trouvé Rabault, précisa qu’elle avait entendu un homme tomber dans la rue, ajoutant qu’elle n'avait perçu aucun bruit de lutte ou de dispute. Elle avait également entendu un individu fuir sans faire de bruit, ce qui lui faisait présumer qu'il portait des chaussures à semelles de caoutchouc. Quelques minutes, après, Mme Devaux vit revenir Coquelin accompagné d'un camarade qu'il venait de rencontrer. Comme ils étaient en état d'ivresse, elle refusa de leur servir à boire. Coquelin sortit alors de sa poche un couteau ouvert en disant : « Avec celui-là je pourrais en piquer un ». Il s'en alla ensuite.
A leur arrivée à la brigade, les gendarmes constatèrent que la main droite de Coquelin était tachée de sang encore frais et trouvèrent dans la poche de son pantalon une boîte d'allumettes également maculée de sang. Coquelin reconnut que le couteau lui appartenait, mais il ne put expliquer la présence des taches de sang. Les gendarmes observèrent en outre que Coquelin était chaussé de souliers à semelles de caoutchouc. Coquelin protesta de son innocence mais ne put fournir aucune explication au sujet des constations faites. A l'information, il prétendit que les taches de sang provenaient d'une coupure qu’il s’était faite au doigt en taillant du pain. L'autopsie de la victime démontra que l'arme du crime qui avait perforé le cœur et déterminé une mort presque Instantanée, présentait en tous points les mêmes caractéristiques que le couteau de Coquelin. Devant les preuves, qui l'accablaient, ce dernier adopta un nouveau système de défense. Il dit ne se souvenir de rien et affirma à nouveau son innocence. Coquelin a été examiné au point de vue mental. L'expert a estimé qu'il pouvait bénéficier d'une légère atténuation de responsabilité en raison de son hérédité maternelle. Les renseignements recueillis sur le compte de l'accusé sont, très mauvais. II s'enivre fréquemment et est d'un caractère querelleur et vindicatif. Il a déjà été condamne 4 fois pour coups et blessures. A l'âge de 16 ans, étant en état d'ivresse, il voulut tuer sa sœur et roua sa mère de coups. Il fut confié à la suite de ces faits à l'Administration pénitentiaire jusqu'à sa majorité. Remis en liberté à l'âge de 19 ans, il a travaillé irrégulièrement et commis de nombreux méfaits. Après
un réquisitoire impitoyable du substitut général Mengin et une
brillante plaidoirie de Me Clément Bredinger, au cours de laquelle celui-ci a invoqué
surtout l'hérédité de son client et des contradictions dans les
témoignages, le jury après une longue délibération revient avec un
verdict affirmatif. En conséquence, Coquelin a été condamné aux
travaux forcés à perpétuité. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un piéton est renversé par un camion. - M. Georges Cudorge, 61 ans, ouvrier agricole, à La Vespière, suivait à pied le côté gauche de la route conduisant à Lisieux. Arrivé au lieudit « Longueville », à la sortie d'Orbec, il vit venir deux voitures et s'apprêta, lorsqu'elles furent passées, à traverser la route. Mais il n'avait pas aperçu un camion qui suivait les deux voitures. Malgré les efforts du chauffeur et de M. Cudorge, ce dernier fut renversé par le véhicule. Des
voisins s'empressèrent de le relever. M. le docteur Gautier, d'Orbec,
après avoir constaté une fracture d'une cuisse et des côtes brisées,
fit transporter M. Cudorge à
Juin 1939 - Un coup de feu sur une auto. - Une singulière aventure est aventure à M. Marcel Toutain, 43 ans, marchand de tissus, demeurant à Orbec, alors qu'il regagnait son domicile. Ayant quitté Bernay vers 22 heures, il circulait dans son automobile accompagné de plusieurs personnes. Il roulait bien à droite lorsque, en arrivant à Saint-Vigor-de-Chrétienville, il aperçut un cycliste qui suivait la même direction que lui. Il allait le doubler lorsque tout à coup il aperçut à sa droite une petite flamme suivie d'une détonation. Ne sachant à qui il avait affaire, M. Toutain rentra à Orbec et il raconta ces faits aux gendarmes. La
voiture, examinée, a permis d'établir que des petits projectiles avaient
frappé la glace. On recherche l'auteur, de cet acte stupide.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Un entrepreneur est grièvement
brûlé. -
M. Louis Liehn, entrepreneur de serrurerie, était occupé à faire
une soudure autogène, lorsque son générateur d'acétylène explosa.
Environné de flammes, M. Liehn fut immédiatement secouru et un docteur
mandé, après l'avoir pansé au visage et aux mains grièvement brûlés,
ordonna son transfert dans une clinique de Lisieux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1940 - Transport des permissionnaires. - Les soldats permissionnaires trouveront à leur disposition une voiture automobile pour les transporter gratuitement à Lisieux. Départ à 23 heures, place face l'hôtel de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie. de France. Se faire inscrire la mairie de France. Se faire inscrire la mairie.
Janvier
1940 -
Des fraudeurs d’alcool.
-
Apercevant
une voiture
hippomobile
dépourvue
de lumière
les gendarmes
de la
brigade
d'Orbec allèrent
interpeller
le conducteur.
Celui-ci,
M René
Plessis,
cultivateur
à Friardel,
n'était
pas là,
mais,
à l'intérieur
du véhicule,
se trouvait
le nommé
Raphaël
Robert,
demeurant
à la
Vespiére. Examinant
la voiture,
les gendarmes
devaient
trouver
deux litres
d'alcool
et un
petit tonneau
contenant
un peu
plus de
trois autres
litres.
Plessis
et Robert
interrogés
affirmèrent
qu'ils
ne savaient
pas qu'il
se trouvait
dans leur
voiture
une telle
quantité
d'alcool
mais, pressés
de questions,
ils avouèrent
tous les
deux.
Comme
Plessis
et Robert
sont des
récidivistes,
ils ont
été arrêtés
et déférés
au Parquet.
Janvier
1940 -
Un incendie cause 120.000 francs de
dégâts.
-
Dans la
journée de
Jeudi, des
ouvriers employée
au service
de Mme
Vve Dugarrier,
cultivatrice à
De l'enquête ouverte par la gendarmerie d'Orbec, il ressort que le feu a été causé par un court-circuit. Il y a assurance. L'enquête continue, menée par la gendarmerie d'Orbec.
Février
1940 -
Plus de peur que de mal.
- Mercredi
dernier, M.
du Chapelet,
74 ans, propriétaire
rue des
Moulins à
Orbec, était
dans son
jardin que
borde la
rivière l'Orbiquet.
Il fit
un faux
pas et
tomba à
l'eau.
Février
1940 - Chasseur
en défaut. -
La
femme Lacoche, âgée de 27 ans, ménagère
à Orbec, était surprise, le 9 janvier dernier, par le gendarme Lemoine,
alors qu'elle chassait, avec des bourses et un furet. Elle venait de
prendre ainsi neuf lapins.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août 1940 - Déclaration des récoltes. - Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940.
Août
1940 - Mort
au champ d’honneur.
- Nous
avons
appris
avec
peine
la
mort
au
champ
d'honneur
de
M.
l’abbé
Joseph
Champion,
curé
de
Champeaux,
à l'age
de
32
ans. La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.
Septembre
1940 -
Libération d'otages à Orbec. - A
la suite de l'attaque d'une sentinelle allemande a Orbec, dans la nuit du
25 au 26 août, les autorités allemandes avaient arrêté des
otages ; en même temps des recherches étaient faites pour découvrir
l'auteur de l'agression. L'enquête faite a permis d'aboutir à l'arrestation, par la police allemande, d'un individu étranger à la ville. Aussi, dernièrement, le commandant de la place est-il venu libérer les otages : MM. Le Douarec, officier de la marine marchande en retraite ; Pierre, marbrier ; Guignard, notaire ; Girard, négociant en charbons et Jacques poullain de la Vespière, et il a exprimé l'espoir que les rapports entre la population et les troupes d'occupation resteront empreinte d'une courtoisie réciproque.
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Août
1941 -
Une
école agricole féminine. -
Pour répondre aux nécessités actuelles, garder aux jeunes filles
l'amour de la terre, former une élite rurale. le Pensionnat Notre-Dame
d'Orbec (Calvados) ouvrira, en octobre 1941, une école agricole et
ménagère comprenant : A. Cours. - a) En deux années d'étude pour jeunes filles au-dessus de 15 ans, la formation sociale, agricole et ménagère. Cours de Coupe : b) Stages pratiques à la laiterie, à la basse-cour, au jardin, à l'intérieur. Visites de fromageries, fermes, etc. B. Enseignement post-scolaire à domicile : par correspondance, réunions facultatives une f ois par mois et sessions facultatives d'un mois chacune pendant l'hiver. Ces cours par correspondance donnent droit aux allocations familiales jusqu'à 17 ans. Renseignements sur demande. Août 1941 - Une belle prise. - M. Muller, horloger à Lisieux, rue Rose-Harel, péchant, dans la Touques, a eu la chance de prendre au bout de sa ligne, une énorme truite saumonée de 67 cm. de long et pesant plus de 8 livres.
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent
depuis quelque temps au-dessus des départements du Calvados, de l'Orne et
de la Manche des pigeons-voyageurs et invitent la population française à
renvoyer Nous
espérons que la population française, songeant aux graves conséquences
de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais livrera ces
pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire allemand le
plus proche ou à la mairie. A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le matériel
servant à la transmission des nouvelles o u
au lancement à terre du pigeon recevra une récompense par
l'intermédiaire des Feldkommandanturs des départements du Calvados, de
l'Orne et de la Manche. Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».
Janvier
1942
- Révocation
et démission d'office. -
Le « journal officiel » publie un
arrêté révoquant de ses fonctions M. Lanquetot, maire de
Saint-Martin-de-Bienfaite. Un
autre arrêté déclare démissionnaire d'office de ses fonctions M.
Lanquetot, conseiller d'arrondissement d'Orbec.
Janvier 1943 - Un incendie. - Une nuit, un incendie s'est déclaré à la laiterie des établissements Godefroy, à Orbec. Grâce à la rapide intervention des pompiers, le sinistre a été vite circonscrit. Les dégâts atteignent néanmoins 75 000 fr. (Bonhomme Normand)
Février 1943 - Fait divers. - A Orbec, la fille aînée de M. Lucas, cherchant sa petite sœur Marie-Thérèse, qui jouait dans le jardin, trouva la pauvre petite noyée dans un bassin d'arrosage profond de 0 m. 50 où elle avait dû tomber en jouant.
Septembre 1943 - Fait divers. - Lundi dernier, la carriole de M. Charles Le Clair, cultivateur à Notre-Dame-de-Courson, a versé, au carrefour de Meulles à Orbec, par suite d'un écart du cheval, contre le remblai surplombant le ravin de Montfort, profond de plus de 10 m. Le
conducteur et son fils, Raymond, ont roulé dans le précipice, mais
le fils, retombant sur son père, s'est trouvé indemne. Il n'en a pas
été de même de M. Le Clair qui, relevé par M. Hunou, du service de la
Poste, devait expirer peu après d'un écrasement, de la cage thoracique
et éclatement de la rate. Le malheureux laisse une famille de 10 enfants,
de 1 à 16 ans.
Mai 1944 - Fait divers. - Deux anciennes domestiques de Mme A. de Colbert-Laplace, à Orbec, Germaine M……. et Paulette avaient volé à leurs patrons pour 20.000 fr. de linge et de denrées et avaient détournées une somme de 20.000 fr. destinée à divers fournisseurs. Elles seront poursuivies.
Mai
1944 -
Fait divers. -
Un commencement d'incendie, provoqué croit-on par une cigarette
tombée sur un fauteuil, s'est déclaré dans une pièce au 2eme étage du
Mai
1944 -
Le terrorisme chez nous.
- Une
nuit, des mains criminelles ont placé sur la façade de la bijouterie de
M. Bernhard,
Grande-Rue, à Orbec, un explosif
dont la déflagration, vers minuit, a causé une grande émotion dans le
voisinage. D'importants dégâts ont été occasionnés au magasin et à
l'immeuble, et de nombreux carreaux brisés aux alentours. Les malfaiteurs
sont activement recherchés. (Journal de Normandie)
Août 1944 - La guerre en Normandie. - Tout le long de la ligne au nord de Lisieux, les alliés poursuivent leur avance. Les villes libérées comprennent Villers-sur-Mer, Vimoutiers Laigle. Nous avons atteint Trouville et Orbec. Les restes de la 7e armée allemande sont menacés d'un nouvel encerclement avant d'atteindre les abords de la Seine-Inférieure.
Décembre 1944 - Au Conseil municipal d’Orbec. - Réuni sous la présidence de M. Albert Morin, le Conseil municipal a voté une motion de confiance au gouvernement du général de Gaulle, puis a procédé à la constitution de divers commissions. Une
liste des immeubles détruits ou endommagés va être établie pour être
remise au président du Syndicat des Sinistrés.
Janvier
1945 -
La circulation sur la R.N. 13.
- Il
est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13 (Cherbourg
à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y est
tolérée qu’à leurs risques et périls.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1945 -
Les réquisitions allemandes.
- Les
personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques,
batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé
nécessaires à la confection de leur dossier. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1945 -
Les jeux dangereux. -
En frappant à coups
de marteau sur un détonateur avec lequel il s’amusait, le petit Maurice
Launay, 9 ans, demeurant rue du Moulin, à
Orbec, a provoqué l’explosion de l’engin. Grièvement
blessé aux mains, l’enfant a été transporté à l’hôpital de
Lisieux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre 1945 - L’heure des comptes. - Au cours de ses dernières audiences la Cour de Justice a prononcé les condamnations suivantes : 20 ans d’emprisonnement à la fille J. C……, 17 ans, d’Orbec, dénonciation de sa mère, et de onze habitants de la localité. 15 ans de travaux forcés à la femme Denise D……., cultivatrice au Mesnil-Clinchamps, qui, ayant son cousin pour amant, s’était débarrassée de son mari en le dénonçant comme détenant un fusil de chasse. 8 ans de prison à Charles H…., 19 journalier, et 5 ans, à son père Jules H…., manœuvre à Verrières, également poursuivis pour délation. 3
ans à deux autres mouchards, Dominico Bossalini, 39 ans, plâtrier à
Bayeux et à la femme Marie B….., 43 ans, journalière à Troarn. Le
mari de celle-ci est frappé de l’indignité nationale. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Un automobiliste pas commode.
- M.
Claude Louchard, boucher à Orbec, circulait en auto en compagnie d’un
commis lorsqu’il fut doublé par un autre véhicule
qui stoppa brusquement, le contraignant lui-même à arrêter sa voiture.
Sous prétexte que M. Louchard ne lui avait pas laissé le passage assez
vite, le chauffeur, qui serait un marchand de primeur de Bernay, s’est
livré à des violences sur la personne du Boucher. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Un orbecquois grièvement blessé.
- M.
Eugène Rasse, 33 ans, domicilié rue de Livarot à Orbec, débitait du
bois à l’aide d’une scie circulaire lorsqu’il fut
violemment atteint au ventre par la projection d’une bûche. Transporté
dans une maison de santé de Lisieux, le médecin a diagnostiqué une
perforation de
Novembre 1946 - Un camion s’enflamme sur la route. - Au lieu dit « Beauvoir », prés d’Orbec, un incendie a détruit un camion automobile d’une entreprise de transports de Vimoutiers, chargé de cinq tonnes de paille. Le
sinistre a été provoqué par des charbons incandescents échappés du
gazogène. Grâce à l’intervention des pompiers, le moteur et les roues
avant du véhicule ont pu être sauvés. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Le feu ravage une scierie. – Un violent incendie, qui semble devoir être attribué à l’imprudence d’un fumeur, a détruit, à Orbec, la scierie exploitée par Mme Mire et ses enfants. L’alarme fut donnée vers 4 h. 30 du matin par un voisin, M. Laval. Le sinistre prit bientôt de telles proportions que les pompiers de la localité durent faire appel à leurs camarades de Lisieux. On
ne réussit qu’à préserver la chaufferie renfermant la réserve de
mazout et un petit bureau. Les dégâts couverts par une assurance s’ élèveraient
à 10 millions. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Un cheval tombe dans un ruisseau.
– Le
jour du marché d’Orbec, M. Guyot, cultivateur à
Saint-Martin-de-Bienfaite, avait laissé sa voiture hippomobile en
stationnement rue St-Rémy. Las d’attendre son maître, le cheval prit
la rue de la Rigole et franchit la passerelle du ruisseau de la Vespière.
Mais celle-ci n’étant pas assez large, l’animal et la voiture
tombèrent dans le cours d’eau. Le cheval put être retiré de sa
fâcheuse position, le véhicule a été endommagé. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Un accident mortel près d’Orbec.
–
Une auto pilotée par M. Claude Bouchard, 18 ans, garçon boucher
à Orbec, a heurté sur la route de Lisieux, au lieu dit
Longueville, un piéton, M. Jules Cantrel, 68 ans, demeurant à Orbiquet.
Atteint à la tête, le malheureux est décèdé à l’hôpital de
Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
L’ouverture d’une bibliothèque à Orbec.
- La bibliothèque
cantonale détruite en 1944 par les bombardements, a fait sa réouverture
hier dimanche dans son nouveau local, 10 rue du Petit-Four. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Le retour des cendres d’un héros. - Une nombreuse assistance s’est associée, à Orbec, au deuil d’une famille particulièrement estimée à l’occasion du retour des cendres du lieutenant Gérard du Merle, Chevalier de la Légion d’Honneur, médaillé militaire, décèdé en captivité à l’age de 25 ans. Blessé par une grenade au cours des combats de 1940, le lieutenant du Merle fut emmené en Allemagne où il subit l’amputation des deux jambes. Il devait succomber peu après, le 2 août de la même année.
Décembre
1947 -
Un attentat contre le maire d’Orbec.
- Lundi, dans la
soirée, M. Morin, conseiller général et maire d’Orbec, demeurant rue
Grande, venait de reconduire jusqu’à sa porte un de ses administrés
qui lui avait rendu visite. A peine rentré chez lui, une violente
détonation ébranla le quartier, éteignant les lumières et brisant les
vitres de son habitation ainsi que celles de cinq immeubles voisins. Un
engin déposé sur le trottoir à proximité immédiate du domicile du
maire venait d’exploser. Un
couteau de table et une calotte sphérique ont été découverts dans la
petite excavation provoquée par la déflagration. La machine infernale ne
serait autre qu’une grenade
renforcée. L’heure de l’attentat correspondait avec celle de la
sortie présumée du premier magistrat municipal qui devait assister à
une réunion à l’hôtel de ville. La
gendarmerie sous la direction du capitaine Pique, commandant la section de
Lisieux, a aussitôt ouvert une enquête. Le Parquet de Lisieux s’est
rendu sur les lieux. Sans
doute faut-il rapprocher cet acte criminel des inscriptions menaçantes
qui furent apposées sur le magasin de M. Morin lors de la dernière
campagne électorale. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un coup de torchon. - Au marché d’Orbec, 36 torchons avait disparu de l'étalage de M. Lefévre, commerçant forain. Les gendarmes ont retrouvé les clients trop discrètes : Mme Esnault, rue Deschamps et Mlle Odette Roquigny, rue des Religieuses. La
première a d'ailleurs été surprise comme elle s'appropriait un
pull-over à l'éventaire de M. Boudin. La seconde devra répondre avec
son père du vol d'un dessus de lit estimé 4 000 francs, appartenant à
M. Lavalley, quincaillier. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
On aura tout vu. -
Monsieur Leroy,
ferrailleur à Orbec, s'était rendu acquéreur d'un avion sur le
territoire de la commune de Blangy-le-Château. A sa grande stupéfaction,
l'appareil estimé à 20 000 francs a disparu. Le propriétaire n'a pu que
porter plainte.... Pour vol. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948
-
Un cheval s'emballe provoque un accident mortel.
-
Sur la R.N. 819, un journalier, M. Alphonse Gaudichon, d’Orbec,
a été renversé à proximité du débit Delarive, par une voiture
appartenant à Mme Hélène Dutrait, de la Vespière, dont le cheval
s'était emballé. M. Gaudichon a succombé à ses blessures.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Le système D.
-
M.
Bénard Louis, maréchal-ferrant, rue des capucins, à Orbec, recevait, il
y a quelques mois, d'un ancien camarade de guerre, Jean M.
Besnard acquiesça sous condition toutefois que la somme lui soit
remboursée un mois et demi plus tard. Il attendit en vain et écrivit
sans obtenir de réponse. Finalement, la
femme de l'emprunteur lui apprit que Pirois avait utilisé le prêt pour
jouer aux courses. M. Besnard a porté plainte de pour abus de confiance.
(Source : Le Bonhomme Libre) Juin
1948
-
Une marraine généreuse.
-
Au
cours de la dernière séance du Conseil municipal de Orbec, M. Morin,
maire, a annoncé à ses collègues que la ville marraine
d'Enghien-les-Bains avait décidé d'allouer à sa filleule une première
subvention de 500 000 francs. Durant
la prochaine saison lyrique, le Casino Municipal d'Enghien se propose
d'organiser un gala au profit de la cantine scolaire d'Orbec.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
Le curage des cours d'eau à Orbec.
- Il
commencera le 25 juillet et se terminera le 8 août 1948. Ces
travaux seront exécutés comme suit : 1e Ruisseau de la
Vespière, le 25 juillet, partie bornée par les propriétés Loquet,
Colas, Friquet, etc... Du
26 au 30 juillet, partie dite « Les Religieuses ». Le 31
juillet, partie « Les Osiers ». 2e
Rivière
l' « Orbiquet » les 2, 3 et 4 août, depuis la limite de
la commune de Friardel jusqu'au « Sept Vannes ». Le
5 août, partie dite les « Deux Vannes » et fossé de la
dérivation se rendant au pont de la route de Livarot. Les
6, 7 et 8 août, depuis les « Sept Vannes » jusqu’à la
limite de la commune de Saint-Martin-de-Bienfaite. La
manœuvre des vannes aura lieu chaque jour à 6 h. Le curage commencera à
7 h. et se terminera à 20 h. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des soldats du feu à l'honneur.
- Le
gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de
développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre
département. La
médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui de
Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au milieu des
incendies et des bombardements de faire preuve des plus belles qualités
de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous
féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec courage
leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du devoir et de
l'héroïsme : Médaille
d'argent de deuxième classe collective
: Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et
Vire. Médaille
d'argent de deuxième classe à titre posthume
: MM. Chapelain, Grandry, Naudin. Médaille
de bronze collective :
Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny, Pont-l’Évêque,
St-Pierre-sur-Dives. Médaille
de bronze à titre posthume :
M. Nicol.
Août 1948 - La langue trop longue. - Yvette Gentilhomme, née Sabine, 24 ans, demeurant à Orbec, ayant fait allusion dans un magasin de la localité à un vol de dinde commis par son mari, André Gentilhomme, 25 ans, manœuvre, les gendarmes informés « Confessèrent » l'intéressé qui avoua une série d'autres méfaits : vols de 2 roues de vélo au préjudice de Mme Voisin, épicière à Orbec ; une somme de 500 francs à M. Hermilly Acide, chez M. Dupont, même ville ; une dinde chez M. Coulon, à Friardel ; une poule chez Mme Delaunay, à la Vespière ; une livre de beurre chez M. Godefroy, à Orbec ; une chambre à air chez M. Viquesnel, à la Vespière ; quatre serre-points à l'usine Saffrey, à Orbiquet ; une pelle, une musette et une sacoche, trouvées sur la route ; une lampe et deux décilitres en étain, chez M. Millet, maçon à Orbec ; enfin plusieurs centaines de kilos de charbon dans les wagons en gare. Pour se venger de la trahison de sa femme, Gentilhomme a accusé celle-ci d'avoir dérobé 5 000 francs et une couverture alors qu'elle était employée, en mars 1945, à l'hôtel Condorcet à Lisieux. Elle se serait en outre approprié des denrées à l'épicerie Thonnes et chez Mme Cantrel et Leroy. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Ivre, un automobiliste renverse un enfant. - Rue Croix-aux-Lyonnais, à Orbec, un enfant de 14 ans, André Mortreuil, a été renversé et fortement contusionné par une automobile conduite par un cultivateur de la Chapelle-Gauthier,(Eure), Léon Baillemeont. Ce
dernier, qui était ivre, tenta de fuir, mais il fut rejoint et
appréhendé par les gendarmes rapidement intervenu. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Pincer ! - A l'issue d'une partie de chasse, M. Guérard, commis des Contributions directes à Orbec, constatait la disparition de sa bicyclette qu'il avait déposée dans un herbage à Orbiquet. L'enquête
ouverte par la gendarmerie vient d’aboutir à l'arrestation des auteurs
du vol : Auguste Boudevin, 75 ans, et Paul jardin, 18 ans, meunier à
Orbec, qui a déclaré avoir agi à l'instigation de ce dernier. Boudevin
avait dissimulé le vélo sous des feuilles dans un fossé voisin de la
voie ferrée ; la plaque d'identité de la machine a été découverte à
son domicile ce qui permit de le confondre car il avait opposé aux
soupçons dont il était l'objet de véhémentes délégations.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Deux arrestations dans une affaire de vol de beurre.
-
Deux habitants d'Orbec, Robert Decaen, employé à la Laiterie de
la Madeleine, et Alfred Laumaillier, débitant de boissons, ancien
chauffeur à la même maison, viennent d'être appréhendés pour vol et
complicité au préjudice de celle-ci. Employé à la beurrerie, Decaen
dérobait du beurre qu'il remettait à Laumaillier qui lui versait 275 fr.
par kilo reçu. Laumaillier, qui avait nié énergiquement toute
participation dans les vols commis par Decaen et chez qui une perquisition
avait été effectuée sans résultat, fut confondu par une
déposition d'un ouvrier de Bernay, Roger Leray, qui, interrogé à la
suite de la Selon
Leray, une cinquantaine de kilos auraient été également vendus par
Laumaillier à un marchand
de fleurs de Grandcamp, nommé Decaux. Devant cette déposition, le
débitant a passé des aveux. Il a fait connaître qu'il avait, par
ailleurs, acheté du beurre à MM. Gautier, cultivateur à Familly Allaune, cultivateur à Friardel ; Bernard Lecacher,
cultivateur à La Goulafrière, et Lemoine, cultivateur à Orbec ; ce
dernier nie le fait. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - On reparle de l’ « affaire » à Orbec. - La dernière réunion de la Société Historique d'Orbec a été marquée par l'admission de deux nouveaux membres, MM. E. Arnaud et Desperque. M. Pellerin fit part de la publication d'un livre sur Pont-l'Évêque dévasté. Une
communication du colonel Mesnil, vice-président amena celui-ci à
préciser le rôle du général Mercier, ministre de la Guerre, dans
l'affaire Dreyfus. Une vieille querelle qui ne risque plus de mettre le
feu dans aucune assemblée. Pour satisfaire leur dangereux penchant les
Français ont eu depuis tant de motifs de division ! (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Le trafic clandestin. - A Orbec, assistant au départ du car de Lisieux, les gendarmes remarquaient la présence, dans un débit voisin de l'arrêt des autobus, d'une dame Madeleine Beauvais dont ils avaient de bonnes raisons de soupçonner l'activité dans le domaine du marché noir. De son côté cette personne n'avait pas été sans se rendre compte qu'elle était observée. Au bout d'un certain temps, on la vit quitter le débit et se diriger vers sa demeure. Pénétrant dans le café, les représentants de la loi y découvraient, sur une banquette, un sac contenant neuf kilogs de beurre. Interrogée,
la dame Beauvais a reconnu qu'elle se disposait à transporter la
précieuse denrée à Paris. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Les obsèques de M. Hue, ancien maire d'Orbec. - Une foule nombreuse à assisté à l'église d'Orbec aux obsèques de M. Léopold Hue directeur d'école honoraire, ancien maire de la localité. Derrière le convoi funèbre on remarquait ; MM. Morin, conseiller général, maire d’Orbec ; M. Bautier, maire de la vespiere ; monsieur les adjoints et conseillers municipaux d'Orbec et de la Vespière ; MM. les instituteurs, les fonctionnaires, les administrateurs de la caisse d'Epargne d’Orbec ; des délégations des écoles communales de garçons et de filles, de la compagnie de sapeurs-pompiers, de la société des Anciens Combattants de 14-18 de l'Amicale des anciens élèves de l'école de garçons etc... La messe d’inhumation fut célébrée par M. l'abbé Porte, ancien curé de Friardel, et l'absoute donnée part M. l’abbé Duhomme, aumônier de l'hôpital-hospice. Au
cimetière, trois discours furent successivement prononcés par M. Bautier,
maire de la Vespière ; M. Pilet, directeur de l'école de garçons, et M.
Morin, maire de Orbec. (Source : Le Bonhomme
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Lisieux.
Canton
d'Orbec. Orbec
(R). (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars 1949 - Un don généreux d'Enghien à la ville d'Orbec. - Le Conseil municipal d'Orbec, a décidé dans sa dernière réunion, qu'une subvention de 1 000 000 accordée par la ville marraine d'Enghien serait affectée à la construction de bains-douches. L'assemblée a pris connaissance d'une lettre de la Caisse Agricole confirmant l'acceptation de l'emprunt de 2 500 000 francs pour l'électrification des écarts. Au titre de l'année 1949, la commune de la Vespiere participera aux dépenses scolaires à raison de 18 000 francs plus 4000 francs pour les prix. La Direction de l'Enregistrement a fait savoir qu'elle ne pouvait donner satisfaction à une demande de réintégration du bureau d'Orbec. MM. Dromzée et Beaumois ont été délégués à la révision de la liste électorale de la chambre des métiers. Après avoir décidé la réflexion de la Halle aux beurres, le Conseil c'est réuni en comité secret. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Orbec va recevoir la Croix de guerre. - Le 15 août à l'occasion de la fête annuelle, le général Marchand, commandant la Subdivision de Caen remettra la Croix de guerre à la ville d'Orbec. Une
importante délégation de la municipalité d'Enghien, cité marraine,
sera présente. Diverses réjouissances ont été prévues, notamment un
corso fleuri doté de nombreux prix. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Et les mœurs ? - Au cours de l'après-midi de dimanche des jeunes gens d'Orbec, réunis dans les prés de la Madeleine, en vue de se baigner dans l'Orbiquet, ont oublié de prendre les précautions que réclame la morale la plus élémentaire. L. M...., 18 ans ; H. J...., 17 ans ; L. J..., 16 ans ; T. D...., 20 ans ; D. S..., 20 ans ont fait l'objet d'un procès-verbal pour outrage public à la pudeur. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Une affaire de coup. -
Mme Chapet, née Henriette Rault, 39 ans, journalière, rue des
bains, à Orbec, se rendait à son travail en passant devant la maison de
Mme Montreuil, née Marguerite Jenais, 46 ans, sans profession, proféra
à l'égard de celle-ci des insultes qui furent mal accueillies, car la
dame Montreuil, saisissant un
Août 1949 - Trois fûts d'eau-de-vie dérobés au bureau des contributions indirectes d'Orbec. - Vers 9 h. du matin, en prenant son service, M. Mahé, inspecteur adjoint des contributions indirectes, à constaté que des inconnus avaient pénétré par effraction dans son bureau, rue des Moulins. Trois fûts en fer contenant au total 228 litres d'eau-de-vie et provenant de chez trois cultivateurs de Meulles et de la Folletière-Abenon avaient disparu. La
marchandise qui avait fait l'objet de certificats d'origine était
destinée au service des Alcool de Paris. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1949 - Orbec à l’honneur. - Le cinquième anniversaire de la libération de la ville a été célébré cette année avec un éclat tout particulier. Orbec qui fut à la peine, a été dimanche à l'honneur en recevant des mains de M. Max Maurin, sous-préfet de Lisieux, une Croix de guerre bien méritée. Cette cérémonie s'accompagna d'une messe solennelle suivie d'une émouvante manifestation au Monument aux Morts en hommage aux vicimes civiles et militaires, et de la remise par M. Morin, maire et conseiller général, d'un diplôme de citoyen d'honneur à M. Altenburger, maire d'Enghien, ville marraine d’Orbec. Parmi les nombreuses personnalités présentes, on remarquait : MM. Boivin-Champeaux, président du Conseil Général ; le Commandant Levallois, représentant le général commandant la Subdivision ; Joseph Laniel, député du Calvados ; le commandant Le Flem, commandant la Compagnie de Gendarmerie du Calvados ; les maires des communes environnantes et les présidents des sociétés locales. L'après-midi
un magnifique corso fleuri fut le clou de réjouissances populaires qui
connurent un très vif succès. Les sociétés musicales La Neustrienne et
l'Alliance se prodiguèrent au cours d'une journée dont les Orbecquois
garderont le souvenir. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1949 - Un cours d’eau empoisonné. - De nombreux habitants d'Orbec constataient des dégâts à leurs cultures après avoir procédé à des arrosages avec de l'eau puisée dans un ruisseau bordant les terrains. Sur plainte de M. Martin, adjoint au maire et président de l'Union des Familles du canton, l'enquête a révélé que le cours d'eau avait été empoisonné involontairement par deux ouvriers de l'entreprise de M. Ch. Poussier qui avaient procédé à l'enlèvement de chlorate dans un local appartenant à la S. N. C. F. Leur travail terminé, ceux-ci procédèrent au lavage du local et l'eau contaminée s'était écoulée par une canalisation communiquant avec le ruisseau. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Un cours d'eau empoisonné.
- M. Albert
Sotaert, cultivateur à Orbec, a porté plainte pour pour empoisonnement
d'une partie de l'Orbiquet provoqué par le déversement de déchets
provenant d'une cidrerie industrielle.
( Le Bonhomme Libre )
Des témoins de l'accident relevèrent le numéro d'immatriculation de la voiture volée au début du mois à Paris. Le chauffard, un repris de justice nommé Robert Demeuve, 23 ans, a été appréhendé quelques jours après dans la Capitale, au volant de l'auto dérobée. Demeuve
aurait commis de nombreux cambriolages à Deauville et dans la région.
( Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - La question du logement à Orbec. - A la suite de pourparlers avec l'Office des Habitations à Bon Marché, le conseil municipal d'Orbec a approuvé la construction de 24 appartements représentant une dépense approximative de 40 millions. Le financement sera assuré par dommages de guerre, une subvention municipale de 2 millions faisant l'objet d'un emprunt amortissable en 30 ans. Pour garantir l'annuité de cet emprunt, un crédit provisionnel de 100 000 francs sera inscrit au prochain budget. Sur
proposition de la Commission des Finances, l'assemblée a décidé de
consacrer cette année une somme de 400 000 francs destinée à venir en
aide à des familles se trouvant en difficulté pour payer les études de
leurs enfants dans une école de leur choix. Cette somme sera répartie
sous forme de bourses par une commission de quatre membres du conseil
désignés à cet effet. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Une affaire de manœuvres antinatalistes à Orbec. - Les gendarmes de la localité viennent de découvrir une affaire de manœuvres antinatalistes qui a déjà amené six arrestations. Il y a quelques mois, Gilberte Cingal, femme Meyer, 21 ans, comptable, rue des Moulins, se trouvant enceinte se rendit se à Paris, pour avoir recours moyennant 10 000 francs aux tristes offices d'une dame Prevel, domiciliée rue Henri-Regnault. Rentrée à Orbec, Gilberte Meyer tomba malade. Malgré l'assistance, d'une voisine trop complaisante, la maréchaussée fut alertée par la rumeur publique. La femme Meyer prétend avoir agi à l'instigation de son ami, René Lefrançois, 36 ans, chauffeur à Saint-Martin-de-Bienfaite qui oppose à ses dires les plus vives dénégations. L'un et l'autre ont été écroués à la prison de Lisieux.
Jeanne
Holley, Raymond Lefrançois, et les Aguinet, frère et sœur, ont pris
également le chemin de la Maison d'Arrêt. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Un coup de main. - Lors d'une vente Judiciaire, M. Camille Pied, couvreur, rue du Petit-Four, à Orbec, se rendait acquéreur d'un lot de bois à abattre, d'environ 50 stères. Or, après avoir commencé à couper du bois. M. Bied, constatait que d'autres devaient l'aider clandestinement dans son travail et il exerça une surveillance. Elle lui permit de surprendre un soir le nomme Pierre Harivel, 30 ans, ouvrier agricole, rue Haute-Geôle, à Orbec, qui armé d'une serpe, coupait les taillis. Harivel
a déclaré aux gendarmes qu'il n'avait ramassé que du bois mort. ( Le
Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Au Conseil municipal d’Orbec. - La municipalité a tenu sa séance mensuelle sous la présidence de M. Morin, maire. Mlle Beauquesne ayant démissionné pour raison de santé, l'assemblée lui a adressé ses vœux de prompt rétablissement avec ses remerciements pour son dévouement aux affaires communales. ( Le Bonhomme Libre )
Juin
1950 -
L’addition. -
Condamné à 1 mois de prison et à
35.000 frs d'amende pour chasse sans permis et avec engins prohibés.
Roland Bezzolato, 19 ans, demeurant à Orbec rue des Augustines a été
appréhendé et incarcéré à la maison d'arrêt de Lisieux. (Le Bonhomme
Libre)
Juin
1950 -
Un bébé se noie à Orbec.
- En
jouant dans le jardin de ses parents, situé en bordure de l'Orbiquet, le
petit Félicien Riot, 2 ans, est tombé dans la rivière. Entraîné par
le courant le corps du bambin a été retrouvé quatre heures après,
à proximité de la fromagerie Lanquetot. (Le Bonhomme Libre) |
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ORBEC (Calvados) - L'Hôtel de l'Équerre et Grande-Rue |
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