Avril
1840 -
Nouvelle local. -
Les ouvriers occupés à
extraire la pierre d'une carrière à Osmanville, près lsigny, ont
trouvé sept squelettes humains dans une seule et même fosse, ayant
tous la tête placée au midi. Cette espèce de fosse, qui avait été
creusée dans la carrière, avait trois mètres de profondeur, un de
largeur et trois de longueur.
On
reconnaissait facilement qu'une terre rapportée recouvrait ces
ossements qui gisaient sur un lit de pierre calcaire. L'état des os,
dont une grande partie est friable, annonce qu'ils appartiennent à des
temps reculés, cependant quelques mâchoires avaient encore leur dents
bien conservées. On n'a découvert aucune médaille, aucun morceau de
métal qui puissent aider à faire découvrir l'origine de ces
ossements.
L'opinion
la plus générale et peut-être la plus présumable, est qu'ils
appartenaient aux Anglais qui se trouvèrent acculés sur nos côtes à
la suite de la bataille de Formigny. (Source
: L'Indicateur de Bayeux)
Août
1843
-
Conseil d’arrondissement.
-
Dans sa séance du 24 juillet, le Conseil d'arrondissement de
Bayeux a procédé à ses divers travaux annuels, sous la présidence de
M. Pezet ; M. Coueffin remplissait les fonctions de secrétaire.
Indépendamment des affaires ordinaires, plusieurs questions
importantes, relatives aux intérêts et aux besoins de notre
arrondissement, ont été l'objet des délibérations du conseil.
Nous
allons les indiquer sommairement, et dans l'ordre des matières soumises
à la discussion.
Au
chapitre des routes royales, le conseil a émis plusieurs vœux et
demandes de fonds, pour l'achèvement de la route de Paris à Cherbourg,
au pont de Surrain ; pour le pavage de la traverse d'Isigny et d'Osmanville
; pour la suppression du péage du pont du Vey ; il parait que pour
atteindre ce but d'intérêt général, il ne reste plus à solder que
130 mille francs aux concessionnaires, somme dont les
départements de la Manche et du Calvados pourraient faire l'avance à
l'État dans le courant de six ou sept années.
Mai
1844 -
Police correctionnelle. -
Audience du 21 mai.
—
Jean-Baptiste Dubosq, journalier à Langrune, convaincu de larcin
de la somme d'environ un franc au préjudice des sieurs Le Comte et
Debaudre, a été condamné en 15 jours de prison.
—
Le sieur Souffland, propriétaire à Bayeux, avait confié à
titre de dépôt, une roue de charrette au nommé Baptiste Marguerite,
charron à Coulombières, celui-ci convaincu du détournement de
cet objet, aura à subir 13 mois d'emprisonnement.
—
Un an et un jour ont été infligé à Isidore François,
rémouleur à Bayeux, pour s'être rendu coupable d'escroquerie d'une
paire de souliers au préjudice du sieur Lahaye, cordonnier.
—
Jeanne-Catherine Lair, femme Le Gras , domestique à MosIes, a
été condamné en 15 jours de prison pour vol de lait, commis, le 2 de
ce mois, au préjudice du sieur Nector Josse, propriétaire, de la même
commune.
—
Un délit de pèche fluviale coûtera 15 fr. d'amende au sieur
Jacques Vicque, charpentier à Osmanville.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1844 -
Police correctionnelles.
- Audiences
des 7 et 9 septembre.
—
François Ouenne dit Marquis , serrurier à Bayeux, a été
condamné en deux ans d'emprisonnement pour des mauvais traitements
exercés envers sa femme.
—
Jean-Louis-Victor Vintras, marin à Grandcamp, a été condamné
en treize mois de la même peine, pour vol d'argent au préjudice de la
dame Lavielle, aubergiste.
—
Marie Chasles, journalière à Geffosses, a été aussi
condamnée à treize mois de prison, pour divers vols dont elle s'est
rendue coupable à diverses reprises.
—
Six mois de prison
ont été prononcés contre Jean-Baptiste Dubosq, journalier à St-Lô,
pour rupture de ban et escroquerie exercée envers les époux Levieux,
cabaretiers à Osmanville.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1844 -
Avis aux maires. - L'administration
préfectorale vient d'adresser à MM. les maires du Calvados la
circulaire suivante : Caen, le 12 septembre 1844.
Messieurs,
je crois utile d'appeler votre attention sur la disposition de l'article
34 du décret du 23 juin 1806, concernant la police du roulage. Cet
article est ainsi conçu :
Tout
propriétaire de voitures de roulage sera tenu de faire peindre sur une
plaque de métal, en caractères apparents, son nom et son domicile :
cette plaque sera clouée en avant de la roue et au côté gauche
de la voiture, et ce, à peine de vingt-cinq francs d'amende : l'amende
sera double si la plaque portait, soit un nom, soit un domicile faux ou
supposé.
Quoique
cette disposition soit aussi claire que précise, il arrive
journellement qu'on s'en écarte. Des propriétaires font clouer la
plaque au collier du cheval de limon ; d'autres la remplacent
par une bande de papier portant leur nom et leur domicile. En
agissant ainsi, non-seulement ils se mettent en contravention avec les
prescriptions du décret, mais encore
ils appellent sur ces infractions l'attention des agents chargés de les
constater. De là une foule de procès-verbaux nécessairement suivis de
condamnations.
Je
vous engage, Messieurs, à profiler de vos relations avec vos
administrés pour leur rappeler qu'il est indispensable, pour prévenir
les poursuites, que la plaque soit en métal, qu'elle soit clouée sur
la partie de la voiture indiquée par le décret, et que l'inscription
qu'elle porte soit lisible et apparente. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1845 -
Nouvelles locales. -
Le 5 de ce mois, un
incendié, auquel la malveillance parait étrangère, s'est manifesté
dans la commune d'Osmanville, au domicile du sieur Etienne (Alexandre),
serrurier. La perte occasionnée par ce sinistre est évaluée à 7 ou
800 fr. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1852 - L’orage.
- L'orage que nous
avons éprouvé lundi dernier s'est fait sentir sur une grande étendue
de pays. Le tonnerre a tombé sur le bord de la grande route de St-Lô
à Carentan et a déchiré un peuplier à un kilomètre du bourg de
St-Jean-de-Daïe.
Le
canton d'Isigny a beaucoup souffert. D'énormes glaçons ont haché les
récoltes à Osmanville. A Castilly, trois bâtiments construits en
pierre et terre ont été en partie détruits par
la foudre.
A
Caen, le tonnerre a tombé près du cours Caffarely sur une cabane de
jardinier et dans un pré dépendant de Calix.
Nous
n'avons pas appris qu'il ait commis de dégâts dans notre voisinage.
Il
est à peu près certain que la foudre est tombée en plusieurs endroits
autour de notre ville, mais nous n'avons aucune certitude.
Ces
doutes disent assez qu’il n'y a pas eu d'accident. Une personne digne
de foi nous a rapporté que, dans la forêt, le tonnerre avait tombé si
près d'un conducteur de bestiaux, qu'il en a été un moment comme
asphyxié sans que ni lui, ni les six bœufs qu'il conduisait aient
été autrement atteints. Les éclairs étaient violents et diversement
colorés. On eût dit souvent de globes ignés qui tombaient et
s'éteignaient près du sol, sans laisser aucune trace.
A
Paris, où l'orage n'est arrivé que dans la nuit, la foudre a tombé
dans la cour d'une maison, avenue de La Mothe Piquet près les Invalides
et a amené l'explosion d'un petit conduit de gaz. Dans la ville, des
cheminées renversées par le vent, des toits endommagés notamment aux
Tuilleries et au Louvre. Nulle part de graves accidents. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Mars
1846 -
Police Correctionnelle.
- Audience
du 3 mars.
Voila
plusieurs fois déjà, qu'en peu de temps, le tribunal correctionnel de
Bayeux a eu réprimer des attentats aux mœurs et des provocations à la
débauche.
Les
honnêtes gens doivent applaudir à la sévérité que nos magistrats
déploient contre les auteurs de ces faits déplorables, dont la
répression fait honneur aussi à la surveillance de notre police.
Trois
condamnations sévères prononcées à cette dernière audience
serviront de nouvel avertissement aux ignobles agents d'une corruption
éhontée, qui pénètre trop souvent dans l'intérieur de familles
honnêtes. C'est à ce titre que nous nous bornons à mentionner la
nature de ces condamnations. Nous croyons qu'une publicité indiscrète
ne ferait qu'ajouter aux scandales et aux dangers ultérieurs de pareils
faits, pour la répression desquels le tribunal a prononcé une peine de
2 années d'emprisonnement d'une part ; d’un an et un jour de prison
de l'autre ; et enfin 3 mois de réclusion contre les auteurs et
complices de divers actes d'immoralité et d'excitation à la débauche.
Trois autres affaires de vols ont occupé l'audience :
L'une
d'elles concernait le nommé Jean-Louis Lechevalier, domestique, né a
Fougères (Manche.) Cet individu paraît avoir l'habitude du vol ; aussi
a-t-il été condamné, pour plusieurs méfaits de ce genre en un an et
un jour d'emprisonnement.
—
Un vol de plusieurs pièces de bois appartenant au propriétaire de la
mine de Litlry, a valu à la femme Marie-Anne Legendre, veuve Hue, une
peine de 3 mois de prison.
—
Un vol d'outils commis dans les carrières d'Osmanville par
Michel-François Le Vieux, l'a fait condamner en 6 mois
d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1846 -
Nouvelles locales. - La
semaine dernière un propriétaire de la commune d'Osmanville en faisant
creuser les fondations d'une maison a trouvé, à un mètre de
profondeur, plusieurs médailles que l'on assure fort anciennes. Dans le
nombre (7), l'une porte les noms de Julia nus Flavius Claudius, avec une
figure portant une longue barbe ; une autre porte les noms de Flavia
Julia Helena, et une autre représente un
temple avec une inscription Venus la Chauve. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1846 -
Police correctionnelles
-
Audience du 28 août.
Prosper
Ferey, domestique à Trévières, a été condamné à 16 fr. d'amende
et aux dépens, pour délit de chasse.
—
Ange-François Adam, horloger, âgé de 30 ans, né et domicilié
à Carentan, comparaissait à la barre pour attentat à !a pudeur commis
sur une jeune fille d'Osmanville. Il a été condamné à 15 jours de
prison et aux dépens.
—
Les nommés Jacques Colliette, journalier, demeurant à
Mandeville, Auguste Olive, journalier de la même commune , et la femme
Michel Bal, de Tessy, étaient inculpés, à la complicité les uns des
autres, de vol de canards au préjudice de la veuve Godefroy,
propriétaire à Trévières ; Olive a été condamné en 15 jours de
prison, Colliette en 8 jours de la même peine ; la femme Bal a été
renvoyée de l'action.
—
Un délit de chasse a fait condamner en 50 fr. d'amende le nommé
Auguste Hue, de la commune de Mosles. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Samedi, 6 de ce mois, il a été commis un vol de trois mille
francs chez M. Poincheval père, à Osmanville, près l'église.
Ce
vol audacieux, commis dans une maison située sur le bord de la route,
et à l'heure où il devait passer beaucoup de monde pour la foire
St-Léonard, à Carentan, n'a pu être effectué que par des personnes
ayant bien connaissance de la localité. M. Poincheval
était
parti à 4 heures du matin pour la foire, ne laissant chez lui qu'une
petite domestique âgée d'environ douze ans.
Les
voleurs ont descellé le barreau de fer d'une croisée donnant sur la
route. Se sont introduits dans l'appartement, ont forcé un placard et
enlevé plusieurs sacs d'argent, ils ont même ouvert une petite boite
contenant des papiers et soustrait deux napoléons de 20 fr., qui
étaient sous ces papiers.
A
cinq heures et demie, les ouvriers sont arrivés, le vol était déjà
consommé et les voleurs disparus. La jeune domestique dit n'avoir
nullement entendu le bruit qui a dû être fait. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1851 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience du
20 et du 22 septembre 1851.
—
Deux amendes de chacune 5 fr., ont été prononcées, l'une
contre Louis Duhamel, propriétaire à Osmanville, et l'autre contre
Victor Julien, cultivateur à Castillon, pour infraction aux lois sur la
police du roulage, en faisant circuler sur la route, une voiture munie
d'une plaque portant un domicile faux ou supposé. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1852
-
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience
du 14 juillet 1852.
Le
vol d'une paire de souliers a fait infliger un mois de prison à Jacques
Castel, âgé de 18 ans, journalier à
Osmanville. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1854 -
Un drame. -
Samedi dernier, vers trois heures du
soir, le sieur Jacques Finel, de Raids, demeurant à Isigny depuis
plusieurs années, récoltait du foin dans
un herbage, sis à Osmanville. Il était exposé, la tête nue, à
l'ardeur du soleil et faisait
conversation avec sa femme, lorsque, tout-à-coup, il tomba foudroyé
par une attaque d'apoplexie.
Il a été inhumé le lendemain à Osmanville. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1855 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du 1er août 1855.
Hyacinthe
Levieux, âgé de 28 ans, voiturier, né et demeurant en la commune d'Osmanville,
convaincu d'avoir, dans les premiers mois de l'année 1855, dans
l'arrondissement de Bayeux et notamment dans le canton d'Isigny,
colporté un nombre considérable de brochures séditieuses, a été
condamné en quinze jours d'emprisonnement.
Le
nommé Jacques Lelandais, âgé de 36 ans, né et demeurant à Bloville
arrondissement de Valognes, traduit comme complice de Levieux, et pour
avoir en outre, à la même époque, introduit en France des journaux
politiques sans autorisation du gouvernement, a été acquitté, faute
de preuves suffisantes.
—
Une amende de trois francs a été infligée à Hélène-Amanda
Fautras, âgée de 20 ans, domestique, demeurant à Osmanville, pour
avoir affranchi une lettre avec un timbre-poste ayant déjà servi.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1857 - Une
noyade. -
Mercredi
soir, trois jeunes gens de la commune d'Osmanville étaient allés pour
se baigner dans la rivière d'Aure. Un seul, le nommé Gervaise, âgé
de huit ans, se mit à l'eau. A peine entré, il disparut subitement aux
yeux de ses camarades.
Ne
sachant pas nager, ceux-ci appelèrent aussitôt du secours, mais toutes
les recherches demeurèrent infructueuses, et ce n'est que le lendemain
que l'on retrouva le cadavre . (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1860 -
Loueries. -
Le Conseil général, a émis vœu de rendre obligatoires les
livrets des domestiques qui s'occupent des travaux de l'agriculture, ou
qui sont attachés à la personne et rende obligatoire l'inscription sur
le livret du denier à Dieu au moment même de l'acceptation des
conventions réciproques. Les vœux émis dans le but :
1°
De ne pas créer de nouvelles loueries dans le département du Calvados.
2°
De restreindre leur nombre, si c'est possible.
3°
Que le denier à Dieu soit absolu et non conditionnel.
4°
Que les époques des loueries soient toutes fixées après le 15
septembre. Considérant que l'époque et le nombre des loueries n'est
pas du ressort de l'administration.
Septembre
1860 -
Réunion du hameau Capard, dépendant d'Osmanville, à lsigny.
-
La commission des affaires diverses propose d'admettre
l'opportunité de la réunion à la ville d'Isigny du hameau Capard,
dépendant de la commune d'Osmanville. Un membre s'oppose à la
réunion, il se plaint de ce que le remaniement rural semble être à
l'ordre du jour. Il dit que la commune d'Osmanville, dont le hameau
Capard fait partie, a fait de grandes dépenses pour la réparation de
son église et de ses chemins vicinaux.
Le
Conseil général, le rapport de M. le Préfet, le rapport de Mgr l'Evêque,
l'enquête d'Isigny, tous favorables au projet. Les enquêtes d'Osmanville
et de Saint-Clément, défavorables au projet. Le vœu émis et
renouvelé par le Conseil général, dans ses sessions de 1855 et 1856,
pour que les deux rives de l'Aure fussent soumises à une seule et
même surveillance.
Considérant
les grandes dépenses faites par la commune d'Isigny pour améliorer son
port et développer son commerce, tandis que celle d'Osmanville n'en a
fait aucunes. Isigny, considérant que l'ancien lit de la rivière
d'Aure, où l'on construit les navires, et où l'on dépose des tangues,
se trouve construit de telle sorte, que pour y accéder, il faut
traverser une portion du territoire d'Osmanville. Isigny possède une
église, des écoles, un presbytère, une mairie en bon état, des
halles suffisantes, en un mot tous les services municipaux.
Si
la commune d'Isigny est imposée, depuis 1859, à 18 centimes, pour
l'établissement d'un chemin d'accès à la gare et la reconstruction de
la halle aux viandes, cette imposition cessera en 1869, et qu'alors la
commune n'aura plus de charges extraordinaires à supporter, les
impositions extraordinaires actuelles ne pouvant d'ailleurs frapper la
nouvelle commune annexée.
Isigny
possède des fontaines et des pompes à incendie, que sa proximité du
hameau Capard, puisqu'il n'y a que la rivière à traverser, y attire
les habitants de cette dernière localité, soit pour le
service divin, soit pour tous les besoins de la vie, elle possède un
éclairage satisfaisant, que le hameau Capard, dont on demande
l'annexion à lsigny, ne forme
pour ainsi dire qu'une seule et même ville,
le dit hameau jouit de tous les avantages d'Isigny auquel il est
obligé d'emprunter l'eau à ses pompes, tandis que l'église et les
écoles d'Isigny sont fréquentées par ses habitants, il y a de graves
inconvénients, tant pour le service religieux que pour ceux des
écoles, d'être obligés de se rendre à Osmanville, distant de Capard
de deux kilomètres, tandis qu'Isigny ne se trouve éloigné que de 2 à
300 mètres, si le hameau Capard jouit de tous les avantages d'Isigny,
il n'est pas juste qu'il n'en partage aucune charge.
En
demandant l'annexion du hameau Capard à la ville d'Isigny, M. le
Préfet proposait en même temps, et comme compensation, la réunion de
la commune de Saint-Clément à celle d'Osmanville. Sur cette question,
l'enquête ne paraît pas suffisamment complète, d'ailleurs
Saint-Clément, est réuni pour le culte à Cardonville, et que
Monseigneur s'oppose à l'annexion demandée.
La
distraction du hameau Capard de la commune d'Osmanville, et après la
réunion à cette dernière commune de la section de Montaure,
appartenant à lsigny, la nouvelle commune d'Osmanville comptera plus de
313 habitants, et pourra subvenir à ses besoins.
Le
Conseil Générale, prie M. le Préfet d'étudier une combinaison qui,
sans froisser trop d'intérêts, pourrait dédommager Osmanville de la
perte qu'il vient de faire.
Mai
1862 -
Le Corps législatif.
- Dans
sa séance du 27 mai, a reçu communication d'un projet de loi relatif
à la réunion de la commune de Saint-Clément à la commune d'Osmanville,
canton d'Isigny, arrondissement de Bayeux.
La
commission chargée par le Corps législatif pour examiner ce projet de
loi est ainsi composée :
1er
bureau, M. Marrast ; 2e bureau, M. le marquis de Mortemart ;
3e bureau, M. Douesnel ; 4e bureau, M. Corneille ;
5e bureau, M. David-Deschamps ; 6e bureau, M. le
marquis de
Colbert-Chabannais ; 7e bureau, M. Conneau ; 8e
bureau, M. Vautier ; 9e bureau, M. de Perpessac.
(l’Ordre et la Liberté)
Juin
1862 -
Loi
concernant l'annexion du hameau Capard.
- Dans sa
séance du 7 juin courant, le Corps législatif a adopté le projet de
loi concernant l'annexion du hameau Capard à Isigny, en échange du
terrain de Montaure, et la réunion de la commune de Saint-Clément à
la commune d'Osmanville du même canton.
Cette
loi, qui a été votée telle que M. le préfet en avait présenté le
projet au Conseil général en 1861, sera accueillie, nous n'en doutons
pas, avec un vif sentiment de satisfaction, par la population d'Isigny.
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1862 - L'histoire. -
La commune d'Isigny-sur-Mer tente d'absorber la commune d'Osmanville.
Après de nombreuses années
de tractations, le 2 juillet 1862, une loi est
promulguée. Celle-ci rattache la commune de Saint-Clément-sur-le-Vey
à Osmanville et permet un échange de terrain entre les communes d'Osmanville
et d'Isigny (la zone portuaire d'Osmanville est échangée contre des
terrains sis entre la rivière Aure et le village de Montaure).
Juin
1862 -
Le Sénat.
- Le
Sénat, dans sa séance du 20 juin, a déclaré ne pas s'opposer à la
promulgation de la loi relative à une nouvelle délimitation des
communes d'Osmanville et d'Isigny. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1867 -
Un don. -
Son Excellence M. le ministre l'Instruction publique, vient
d'envoyer une collection de livres à la commune d'Osmanville, pour
être placée dans la bibliothèque scolaire.
Janvier
1876
-
Neige et dégel. -
En
48 heures, le dégel a fait disparaître l'épaisse couche de neige et
de glace qui couvrait notre département. Le dégel s’est également
produit sur les autres régions de la France. Partout les cours d'eau
sont grossis par le dégel, mais nulle part on ne signale aucune crue
inquiétante.
Janvier
1876
-
Blessure accidentelle. -
Samedi,
vers quatre heures du soir, M. Jean Richet, âgé de 58 ans, journalier
à Osmanville, qui était occupé a une machine à battre
chez M. Poincheval, maire
de cette commune, a eu le pied droit pris dans un engrenage, la blessure
est d'une telle gravité que l'amputation a été reconnue nécessaire.
Décembre
1878
-
Un méchant porc. -
Samedi
dernier, un porc s'est jeté sur M. Poincheval, cultivateur et maire à
Osmanville, au moment où celui-ci faisait une visite de la ferme
qu'il exploite. On a eu toutes les peines du monde à retenir
l'animal en fureur. M. Poincheval a été assez sérieusement mordu.
Décembre
1878
-
Neige et gelée. -
La
neige et la gelée qui ont fait leur apparition dans notre département
retardent encore les nombreuses semailles en blé déjà retardées par
les pluies. Sur certains points du département, il y a de vingt à
trente centimètres de neige.
Novembre
1883 -
Un noyé. – Le
nommé Jacques Lefèvre, âgé de 46 ans, journalier à Osmanville,
canton d'Isigny, est tombé dans une ancienne carrière, profonde de 5
mètres, en puisant de l'eau. Retiré aussitôt, par des personnes qui
se trouvaient près de lui, il fut transporté à son domicile, où il
est mort quelques instants après, malgré les soins qui lui
furent prodigués.
Septembre
1884 - Les voleurs de
chevaux. – Dans
la huit du 9 au 10, un vol de deux chevaux, estimés ensemble 1 500 fr.,
a été commis au préjudice du sieur Lecoustiller,
propriétaire à Osmanville. Le vol a été commis dans un herbage
situé sur le bord de la route de Paris à Cherbourg.
Août
1889 -
Nouvelles du Département. - Trois écoles nouvelles ont été ouvertes : Une école
mixte à Saint-Pierre-Azif, une école de garçons et une de fille à
Beuvillers. De plus en
exécution de la loi 2 30 octobre 1886, neuf écoles précédemment
dirigé par des maîtres ou de maîtresse congréganiste, ont été
confiées à des instituteurs où institutrices laïques.
Une
école de garçon à Bayeux ; sept école de filles à Caen (rue de
Branville) ; Sept-Vents ; La Cambe ; Banville ;
Écrammeville ; Authieux-sur-Calonne ; Honfleur et une école
mixte à Loucelles.
La
transformation c'est faite sans trop de difficulté les communautés ou
congrégation intéressé ne possédant pas de maîtres où maîtresses
pourvus du diplôme exigé par la loi pour
la direction d'une école.
Comme
les années précédentes nous avons à citer six communes de plus de
500 habitants qui n'ont encore aucune école mixte malgré les
prescriptions légales du 10 avril 1867 confirmé par la loi du 30
octobre 1886, ce sont celles de : Venoix ; Osmanville ;
Saint-Martin-de-Tallevende ; Le Pin ; Saint Germain-de-Livet ;
Saint-Martin-de-la-Lieue.
Pour
Osmanville un projet de création d'une école de filles et en
instance depuis longtemps au ministère de l'instruction publique la
décision attendue ne tardera pas sans doute
à intervenir. Au de vue matériel l'installation est prête et la
dépense supplémentaire presque insignifiante puisqu'il s'agit
simplement de la transformation du poste d'institutrice adjoint
annexé à l'école mixte. Dans les autres communes nous ne perdons pas
de vue la création dont il s'agit et nous ne désespérons pas
d'obtenir satisfaction dès que les circonstances le permettront. (Source
: Conseil Général du Calvados)
Juillet
1890 -
Un jour de congé. -
Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a
accordé le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux
écoles primaires. (source :
le Bonhomme Normand)
Juillet
1890 -
Tempête. -
Samedi dans la matinée, un coup de vent que rien ne faisait
prévoir s'est fait sentir sur nos côtes. Presque toutes les petites
barques sorties pour la pêche ont été jetées à la côte sur des
points éloignés de leur lieu d'attache. C'est un miracle qu'aucun
pêcheur n'ait trouvé la mort dans cette tempête. (source :
le Bonhomme Normand)
Août
1890 -
Libération de la classe 1885.
-
Les troupes de cette classe seront libérées le 25 septembre
prochain. Celles des colonies le 1er janvier. (source :
le Bonhomme
Normand)
Août
1890 -
Les pommes de terre. -
La maladie qui rendra la récolte presque nulle, cette année ne
sévit pas seulement en France. En Irlande, dans le district de
Timoleaque, 3 000 personnes sur 8 000 sont atteintes de diverses
maladies occasionnées par des pommes de terre mauvaises.
(source : le
Bonhomme Normand)
Août
1892 -
Chaleurs et orages. -
A la suite des chaleurs tropicales que nous avons
ressenties, de nouveaux orages se sont déchaînés sur le Calvados.
-
A Osmanville, près Isigny, un veau a été tué chez le sieur
Albert Lebouvier.
-
Un âne, appartenant à M. Achille. Lebouvier, cultivateur à Vouilly, a
été foudroyé.
-
On annonce aussi qu'à Longueville, deux vaches ont été broyées par
la foudre.
-
A Saint-Ouen-des-Besaces, un bœuf, placé à 150 mètres de l'endroit
où la foudre était d'abord tombée, a été néanmoins tué par elle,
un fil de fer lui ayant servi de conducteur. L'animal a été,
assommé.
-
A Bayeux, le tonnerre est tombé sur la maison de M. Talvest,
limonadier, rue St-Malo, et a causé quelques dégâts à la toiture.
-
A Vire, la foudre est tombée sur un pommier du séminaire et l'a
littéralement haché.
-
Dans les monts de Vaudry, près de la chapelle Saint-Roch, elle a
enfoncé en terre une barre de fer qui se trouvait sur le sol.
-
A Bény-sur-Mer, la foudre est tombée sur la maison du sieur Jules
Lacouve et l'a endommagée.
-
A Préaux, près Rouen, deux hommes ont été tués par la foudre.
De
nouveaux orages sont à craindre. Partout
la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les
récoltes.
Par
suite de ces chaleurs, quelques cas de diarrhée cholériforme se sont
déclarés à Rouen, à la caserne des chasseurs à cheval. 120 fièvres
typhoïdes sont en traitement dans les hôpitaux.
Beaucoup
de bestiaux sont morts, dans les wagons. A Paris, 120 porcs ont été
retirés gonflés et pourris d'un wagon où ils étaient restés 12
heures. (source : le
Bonhomme Normand)
Novembre
1892 - Les voleurs de
vaches.
-
Dans la nuit de dimanche à lundi, un voleur a emmené une vache,
estimée 250 fr., qui se trouvait dans un herbage à M. Pierre Caltot,
propriétaire à
St-Pierre-de-Mailloc. L'animal volé avait été vendu lundi même sur
le marché de St-Pierre-sur-Dives. On est sur les traces du
voleur.
—
Dans la nuit du 21 au 22 octobre, une vache avait été volée au
préjudice du sieur Victor Balmont, cultivateur à Osmanville. Il
l'a retrouvée à Carentan. Elle y avait été abandonnée à la
gare par un individu qui avait commandé un wagon pour la transporter à
Dol, mais, n'ayant pu répondre à plusieurs questions des employés de
la gare, il s'était esquivé. D'après le signalement de cet individu,
le sieur Balmont a déclaré que c'était un homme qu'il avait occupé
cet été.
(source : le
Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
Le crime d’Osmanville. -
Une famille
de nomades vient d'être arrêtée à la Cambe. On croit que l'enfant
qui a été jeté dans une mare, la semaine dernière, à Osmanville,
pourrait bien leur appartenir. L'homme s'appelle Narcisse Perray et sa
concubine Amanda Liétot, ils ont avec eux trois enfants de 13, 6 et 4
ans. (source :
le Bonhomme Normand)
Décembre
1892 -
Recensement. -
Le
recensement des voitures
attelées, susceptibles d'être utilisées pour les besoins de l'armée
au moment d'une mobilisation, aura lieu du 1er au
15 janvier.
(source :
le Bonhomme Normand)
Décembre
1892 -
Le crime d’Osmanville. -
On
a découvert jeudi, à Osmanville, arrondissement de Bayeux, le
cadavre d'une petite fille inconnue, d'une dizaine d'années, dont
la mort parait devoir remonter à trois semaines. Des lambeaux
d'étoffe, semblant provenir des vêtements de la petite victime,
étaient accrochés aux ronces artificielles de cadavre
à l’abreuvoir, prés duquel le cadavre a été découvert , ce qui
prouverait qu'elle aurait été jetée à l'eau en cet endroit. La
petite victime appartient, croit-on, à des nomades qui ont été vus
dans le pays il y a environ trois semaines.
(source :
le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque
de Bayeux, prescrivant
des prière pour obtenir la Cessation
de la sécheresse.
(source : le
Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous peu, le
paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les
facteurs.
(source : le
Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Le crime d’Osmanville. -
Le parquet
de Bayeux s'est rendu la semaine dernière à Osmanville pour
reconstituer la scène du crime commis par les époux Marie, qui
ont noyé leur enfant. Ils ont été amenés devant l'abreuvoir. La
femme a renouvelé ses aveux et indiqué l'endroit où elle et son mari
avaient accompli le crime. La femme a eu un semblant d'émotion et s'est
mise à pleurer, adjurant son mari de dire la vérité.
Celui-ci
a avoué être présent, mais il prétend que c'est sa femme seule qui a
jeté la petite fille à l'eau, après l'avoir changée de vêtements.
Il a invoqué le degré d'ivresse dans lequel il se trouvait ce
jour-là. Marie a également nié la préméditation, mais il résulte
des aveux de sa femme qu'ils avaient prémédité leur crime quelques
jours avant. Marie, qui travaillait à Cricqueville, était venu à
Isigny à pied, par la route de Grandcamp, sans doute pour explorer le
terrain, et quelques jours après il écrivait à sa femme d'amener leur
petite fille, qu'il avait place où la mettre. Marie a déjà subi une
condamnation à cinq année d’emprisonnement. (source :
le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Condamnation à mort. - Nos
lecteurs se rappellent que, en novembre dernier, le cadavre d'une petite
fille paraissant âgée de 9 ans avait été trouvé noyé dans une
mare située non loin d'Osmanville, arrondissement de Bayeux. Ce n'est
que vers la fin d'avril que l'identité de l'enfant fut découverte, et
les coupables arrêtés.
En
1884,la fille Rosalie Le Chanoine, aujourd'hui âgée de 32 ans,
accouchait d'une fille, un an après, elle épousait le nommé Auguste
Marie dit Profit, plus âgé qu'elle de trois ans. Il reconnut la
fillette, qui fut élevée jusqu'à 7 ans par une tante. Celle-ci étant
morte, il fallut mettre en pension la fillette, ce qui coûtait vingt
francs par mois.
La
femme était en service à Saint- Vigor, le mari, ivrogne, dépensier et
changeant souvent de place, ne faisait aucune économie sur ses gages et
dépensait l'argent que sa femme lui remettait pour payer la pension de
l'enfant.
En
octobre, ils se rencontrèrent et décidèrent de faire disparaître la
petite fille. Il fut résolu qu'on la noierait. Ce fut l'homme qui
trouva la mare. Un soir, les époux Marie, tenant chacun par une main la
pauvre petite victime l'amenèrent sur le bord de la mare. D'après leur
première déclaration, tous deux la soulevant la précipitèrent dans
l'eau profonde de deux mètres.
Revenant
sur ce récit, la femme Marie a prétendu que son mari avait saisi
l'enfant et l'avait jetée à l'eau, et qu'elle n'avait poussé aucun
cri. Marie a soutenu, au contraire, que sa femme avait lancé la petite
fille, dans le vide, qu'elle avait été accrochée et, retenue par ses
vêtements au-dessus de l'eau et qu'elle avait crié, qu'alors sa femme
lui ayant dit : « Finis-en, dépêche-toi », il avait décroché
l'enfant, qui est tombée dans l'eau.
Le
jury a été impitoyable pour,
Marie qui a été
condamné à mort : la femme à perpétuité. D'après l'un de nos
confrères, Marie, ne croyait pas être condamné à mort, car, quelques
instants avant que la terrible sentence fût prononcée contre lui et
pendant que le jury délibérait, il demandait à un avocat si on
pourrait lui rendre sa malle et sa commode avant son départ pour
la Nouvelle-Calédonie. (source :
le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Commutation de peine.
-
Auguste Marie
dit Profit avait, de complicité avec sa femme, noyé à Osmanville,
arrondissement de Bayeux, une petite fille de 7 ans que celle-ci avait
eue avant son mariage. Il avait été condamné à mort à la session
d'août. Sa peiné vient d'être commuée.
(source :
le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
L’immoralité aux champs.
- La
gendarmerie de Cambremer a reçu la déclaration de la nommée Leprince
de Formentin, qui accuse un nommé H………., de l'avoir prise de
force.
—
Mercredi matin, Mme Lhôtellier, d'Osmanville, envoyait en
commission sa fille Eugénie, 14 ans. En chemin, la fillette fit la
rencontre d'un nommé Alfred Bourdet, qui marcha à ses côtés.
A une certaine distance, elle s'aperçut que son veau, qui était au
piquet dans une pièce de terre, était passé dans le champ de trèfle
d'une voisine. Bourdet offrit son aide qui fut acceptée pour
reprendre l'animal. Au milieu du champ, Bourdet s'approcha de la
fillette et lui demanda à l'embrasser, sur son refus, il la renversa à
terre, voulant abuser d'elle. La fille Lhôtellier cria. Deux personnes
arrivèrent à son secours. Bourdet se sauva à travers champs après
avoir porté an violent coup de poing sur la figure de sa
victime. Il a été arrêté.
(source :
le Bonhomme Normand)
Mai
1894 -
L’immoralité. -
Le nommé Bourdet,
demeurant à Osmanville, a voulu abuser de la petite Eugénie Lhotellier,
âgée de 15 ans, demeurant à Osmanville. Bourdet s'est, en outre,
rendu coupable d'un vol chez un habitant du même lieu. Il a été
condamné par le tribunal de Bayeux à quatre mois de prison.
(source :
le Bonhomme Normand)
Novembre
1895 - Enfant noyé. -
Le
petit garçon du sieur
Michel, journalier à Osmanville, près Isigny, âgé de 18 mois, avait
quitté ses deux jeunes sœurs, qui étaient allées surveiller des
moutons au pâturage. L'enfant s'étant approché d'une fontaine, y
tomba. Ce pauvre petit n'était pas mort lorsque sa mère l'a retiré de
l'eau, mais il a succombé quelques minutes après. (source :
le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Mort de froid. -
On
a trouvé mort d'une congestion occasionnée par l'ivresse et le froid,
sous un hangar, à Isigny, le nommé Aimé Doutressoulles, puisatier à
Osmanville. (source : le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Le bulletin des parlers normands.
-
Langue et littérature populaire normande est entré dans sa
troisième année.
Grâce
à l'impulsion que lui a donnée son directeur, M. Ch.Guerlin de Guer,
les collaborateurs y affluent de tous les points du département.
Abonnement
: 3 fr. par an. Le numéro, 6 fr. 50. Conditions
spéciales pour MM. les instituteurs. On s'abonne, à Caen, 111, rue
Saint-Pierre. (source : le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Malveillance et stupidité.
-
Dimanche dernier, à Osmanville, sur la voie du tramway
d'Isigny à Grandcamp, des pierres ont été placées méchamment entre
les aiguilles et les rails. Heureusement, le rails, le mécanicien
averti à temps par un journalier, arrêta son train.
Il
constata alors que les tire-fonds maintenant les aiguilles contre les
rails avaient été faussés. La gendarmerie d'Isigny recherche l'auteur
de cet acte inqualifiable. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Jument volée.
- Dans
l'écurie de M. Blondel, propriétaire à Osmanville, près Isigny, une
jument de 700 francs a été volée. Elle appartenait au docteur
Touraille, d'Isigny et venait d'être vendue au sieur Marie,
marchand de chevaux à Caen. On est sur les traces du voleur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Chemins
de fer et tramways. - Un
domestique du sieur Beaucousin, chaufournier à Osmanville, conduisait
une voiture chargée à Isigny, lorsque le tramway, survenant au sortir
d’un chemin creux, culbuta l'équipage.
La
voiture fût traînée, démolie et deux chevaux grièvement blessés.
Le domestique n'a eu aucun mal.
—
Le chemin de fer du Calvados a déraillé, entre Courseulles et Luc, et
sa locomotive a obstrué la voie du train de Caen à la Mer.
Les
voyageurs de ce train ont dû prendre le tramway de Luc pour revenir à
Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Tentative de
vol. - Le sieur
François Lecarpentier, âgé de 55 ans, et la nommée Désirée Anne,
âgés de 20 ans, tous les deux journaliers à Osmanville, ont été
surpris au moment où ils emportaient un arbre tombé par le vent dans
le marais d'Osmanvllle, sur un herbage appartenant a M. de la Tour du
Pin. (Source :
Le Moniteur du Calvados
)
Avril
1908 - Une découverte.
- Samedi dernier, vers 5 heures du soir, le domestique de M.
Foucher, cultivateur à Osmanville, a trouvé, dans un abreuvoir situé
dans un herbage que borde la route d'Isigny à Trévières, le cadavre
d'un enfant nouveau-né du sexe féminin, paraissant bien constitué ;
on recherche la coupable.
Juillet
1908 - Suicide. - On a trouvé lundi
l'après-midi pendu à la porte d'un placard de sa chambre un
journalier, Léon-Louis Pesquerel, âgé de 41 ans, journalier à
Osmanville, hameau de Saint-Clément. On ignore les causes qui ont
poussé ce malheureux à cet acte de désespoir.
Mai
1912 - Grave
accident. - En sautant de sa voiture Eugène Lecormichon,
32 ans, est tombé si malencontreusement sur le dos qu'il s'est,
croit-on, fracturé la colonne vertébrale.
Son état est très grave.
Novembre
1913 - Gamins
vandales. - Un splendide vitrail du sanctuaire
Saint-Clément, à Osmanville, a été brisé à coups de pierres par
des gamins.
Août
1915
- Mort glorieuse.
- Est
mort pour la patrie : MM. Louis Couespel, d'Osmanville.
Août
1915
- Un brave.
- A
été cités à l'ordre du jour : M. Bernardin Anquetil, d'Osmanville,
soldat au 74e de ligne.
Mars
1920 -
Jeux stupides. - Il
y a quelques jours, des jeunes gens et des enfants d'Osmanville ont
été surpris par les gendarmes en train de briser, avec les cailloux de
la route, les isolateurs de la ligne télégraphique traversant la
commune. Naturellement on leur a dressé procès-verbal. Ils auront à
répondre de ce délit en justice, les parents devront payer les frais
de leur condamnation et les indemnités justement réclamées.
L'habitude
de briser les isolateurs à coups de pierre était presque disparue,
avant la guerre, mais voici que les garnements la reprennent. Ils y
mettent encore plus de bêtise que de méchanceté, car ils ne songent
sans doute pas à la gravité de leur méfait, et aux malheurs même qui
peuvent en résulter. D'abord, chaque isolateur posé revient à environ
cinq francs. C'est donc, pour le pays, une perte de cent sous à chaque,
coup de caillou qui atteint son but. Mais un autre préjudice beaucoup
plus grave peut en résulter.
La
destruction même d'un seul isolateur apporte un trouble considérable
dans les communications et bien souvent les interrompt complètement.
Or, à quoi servent donc le télégraphe et le téléphone ? à
prévenir d'une arrivée, d'une maladie, d'un accident, d'un décès, à
solliciter une aide, un secours indispensable immédiatement, à
demander un médecin, dont l'intervention immédiate peut seule parfois
sauver une vie humaine. Et voilà comment le geste imbécile d'un gamin
peut causer un irréparable malheur.
C'est
pourquoi il serait à désirer de voir les instituteurs parler de ces
chose à leurs élèves et les parents veiller d'un peu plus près sur
leurs enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Les dangers de la bicyclette.
-
En descendant la côte du Poteau, près Osmanville, M. Hoguet,
chef cantonnier à Isigny, a fait une chute de bicyclette. Relevé sans
connaissance, il a été amené à son domicile dans un état grave. On
ignore comment l'accident s'est produit. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1925 -
13 300 communes ont élevé des monuments aux morts.
- 13
300 communes françaises ont a ce jour élevé des monuments à leurs
habitants morts à la guerre. Presque toutes ont eu recours à l'État
pour les aider à ériger ces monuments, ce qui a coûté au Trésor
plus de 12 millions. Le gouvernement fait annoncer qu'il ne sera plus
accordé d'autres crédits. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1925 -
Renversé sur la route. -
M. Maurice Devaux, demeurant à Osmanville, qui se rendait à
pied à lsigny avec sa femme et sa belle-mère,
a été renversé sur la route par une voiture conduite par M. Marie,
journalier à La Cambe. M. Devaux a été blessé au genou par les pieds
du cheval et a eu sa montre brisée. M. Marie dit avoir sifflé, et
que M. Devaux ne serait pas rangé. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Avril
1928 -
Brûlé vif. -
Aux
fours à Chaux d'Osmanville, canton d'Isigny, un retour de flammes s'est
produit comme M. Fernand Déros, 25 ans, défournait de la chaux. Ses vêtements
ayant pris feu , le malheureux a été brûlé sur tout le corps et,
malgré des soins immédiats, il succombait deux jours après, dans
d'atroces souffrances. Ouvrier estimé, il laisse une veuve et
deux bébés.
Novembre
1928 -
Cheval nerveux. -
Mme Pierre Le Gouix, 55 ans, ménagère à Osmanville, se
trouvait devant le café Langlois, à Isigny, quand au passage de la
carriole de M. René Fossard, cultivateur, le cheval fit un brusque
écart et se jeta sur Mme Le Gouix.
La
pauvre femme a été portée chez elle avec trois côtes fracturées et
un pied foulé.
Mars
1932 -
Cheval trop nerveux. -
Dernièrement, Mlle
Marguerite Fauvel, 20 ans, femme de chambre chez M. Belhache, à
Osmanville, canton d'Isigny, rentrait chez son patron à bicyclette
quand, en dépassant un tombereau suivi d'un cheval à la longe, cette
bête rua et frappa la jeune fille en plein visage.
La
malheureuse, qui est soignée dans une clinique de Caen, a l'œil gauche
perdu et une fracture de l’arcade sourcilière. Le cheval, cause de
l’accident, a déjà blessé ainsi un employé de M. Leblond, boucher
à Osmanville. (Bonhomme Normand)
Mars
1938 -
Un repris de justice bat son propre record.
- Les
gendarmes d'Isigny
ont
arrêté pour outrage public à
la pudeur,
le
nommé François
Béquet,
37 ans,
journalier, sans domicile fixe, père de 8 enfants.
Depuis
l'âge de 20 ans, Béquet a été mis 17 fois sous les verrous, soit, en moyenne, une fois chaque année.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1938 -
Noyée dans un bac.
-
Mme Louis Lemasson, cultivatrice à Osmanville, a été trouvée
noyée dans un bac. Mme Lemasson était souffrante et sujette aux
syncopes. On présume qu'en voulant se reposer au bord du bac, elle est
tombée dans l'eau.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1938 -
Trois blessés dans une collision .
- Une
violente collision d'automobiles s'est produite au haut de la côte d'Osmanville,
entre deux voitures, l'une conduite par M. Briard, entrepreneur à
Vierville, montait la côte se dirigeant vers Bayeux, l'autre
appartenant à M. Tranquille Poulain, de Sully, la descendait. En
voulant dépasser deux cyclistes allant également vers Bayeux, l'auto
de M. Briard entra en collision avec celle de M. Poulain.
Les
dégâts matériels sont peu importants, mais il y a eu trois blessés,
dont M. Poulain atteint assez sérieusement à la tête. Après avoir
reçu les premiers soins, les blessés ont été
transportés à leur domicile respectif.
M.
Poulain fils, qui conduisait la voiture de son père, ne possède pas de
permis de conduire et M. Briard a fait également l'objet d'un
procès-verbal pour avoir dépassé les cyclistes en haut d'une côte. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un cycliste se tue près d’Isigny.
- Dans
la côte d'Osmanville, à la suite d'un dérapage, un cycliste, M.
Marcel Julien, 43 ans, employé au secteur électrique d'Isigny-sur-Mer,
est allé heurter un poteau de la ligne électrique. Relevé le crâne
fracturé, M. Julien fut transporté à l'Asile Saint-Joseph d’Isigny,
où il est décédé.
Le
matin, trompé par le brouillard, il avait failli être noyé au cours
d'une partie de pêche à la mer. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1939 -
Une ferme cambriolée.
- M.
Debrix, cultivateur à Osmanville, village de Saint-Clément, a été
victime d'un vol de 2 500 francs.
Le
ou les malfaiteurs ont fracturé l'armoire où se trouvait l'argent à
l'aide d'une hache. Au moment ou le vol a été commis, M. Debrix
travaillait à une trentaine de mètres de sa maison et il n’a
rien remarqué d’anormal. La gendarmerie d’Isigny-sur-Mer a ouvert
une enquete. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1940 -
Distinctions.
-
Nous
apprenons
avec
plaisir
que Mlles
Madeleine
et Thérèse
Belhache,
filles
du sympathique
maire
d'Osmanville,
viennent
de recevoir
du ministre
de la
Marine
marchande
la médaille
de bronze
pour
faits
de sauvetage.
On
se rappelle
la belle
conduite
de ces
jeunes
filles
qui.
en compagnie
de Mlle
Geneviève Loueslier
qui trouva
une mort
tragique,
tentèrent
de sauver
des fillettes
emportées
par les
vagues
sur la
plage
de Géfosse
le 17
août
1939.
Nous
adressons
un
souvenir
ému
à
Mlle
Loueslier
et
nos
félicitations
à
ses
deux
compagnes,
Mlles
Belhache.
Avril
1946 -
La protection contre les explosifs.
- Émus
par la fréquence des accidents par suite de la manipulation imprudente
d’engins de guerre et de munitions abandonnés à travers la
campagne, accidents dont des enfants sont principalement les victimes,
plusieurs maires de la région d’Isigny, à l’instigation de M.
Belhache, d’Osmanville, ont demandé que des mesures soient
rapidement prises pour hâter l’enlèvement des explosifs. (source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
La lutte contre les inondations.
- Des
travaux sont en cours pour éviter la rupture des digues de l’Aure,
entre le chenal et Isigny. Le conseiller général et les maires d’Isigny
et Osmanville, iront sur place vérifier les progrès de ceux-ci. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Un bûcheron a les mains déchiquetées par une explosion. –
A Osmanville, M. Paul Demelun, 20 ans, qui faisait sauter des
souches à la mélinite, a été grièvement blessé aux avant-bras et
à la tête par la déflagration. Il a dû subir l’amputation des deux
mains. (source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Mort de M. Raoul Belhache. –
Nous apprenons la mort de M. Raoul Belhache, maire d’Osmanville,
conseiller général du canton d’Isigny, décèdé dimanche des suites
d’une crise cardiaque.
Personnalité
bien connue du monde agricole, le défunt avait été élu à l’Assemblée
départementale, en remplacement du commandant Kieffer, démissionnaire.
(source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
L’écharpe tricolore. –
M. Louis Lemasson, agriculteur a été élu maire d’Osmanville
en remplacement de M. Belhache, décèdé. (source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Une vache a été volé.
- Une
vache de six ans, pesant 600 kilogs et représentant une valeur de 80
000 frs a été volée au préjudice de M. Alexandre Ghislard, boucher
à Isigny dans un herbage situé à Osmanville, lieu-dit « Les
Buttes ». M. Ghislard qui avait d'abord pensé que l'animal
s'était échappé, a avisé la gendarmerie. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1949
-
Adieu la valise !
-
S'étant
rendu à la foire de Coutances, M. G. Néel, 59 ans, cultivateur à
Osmanville, avait laissé sa voiture en stationnement non loin de la
prison. Un ancien pensionnaire de l'établissement, fraîchement
libéré, voulut-il renouveler sa garde robe ?
Toujours
est-il que M. Néel n'a pas retrouvé dans son auto une sacoche en cuir
renfermant des vêtements et un nécessaire de toilette. Préjudice 29
000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Un
dramatique accident dans une carrière d'Osmanville.
-
Les ouvriers des carrières et four à chaux étaient occupés à
faire sauter des blocs de pierre. Les mines mises en place, ils
s'étaient mis à l'abri à une cinquantaine de mètres contre les
parois d'un talus à pic. Les outils avaient été posés à quelques
mètres. L'explosion du mine projeta l'un de ces outils, une masse
pesant 5 kilos, dans l'espace. Par une pénible coïncidence, elle
retomba sur la tête de l'un des ouvriers, M. Désiré Collette, 32 ans,
marié père de 3 enfants, domicilié à Saint-Clément, qui eut le
crâne fracassé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Une battue couronnée de succès.
-
Au cours d'une battue sur les territoires d'Osmanville,
Cardonville, La Cambe, sous la direction du lieutenant de louveterie
René Lemière. avec la participation de MM. Edmond Lemière, Poincheval,
Louis Lemasson, Catrai, Decaumont, nos nemrods ont détruit 35 renards
dont 10 de capturés vivants et 10 blaireaux.
Les
curieux n'ont pas manqué à Isigny pour aller contempler ce fameux
tableau de chasse exposé durant plusieurs jours chez M. Jules
Poincheval. (Le Bonhomme Libre)
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