Janvier
1833 -
Chiens enragés. -
Des chiens
enragés ont parcouru dernièrement l'arrondissement de Bayeux. L'un
d'eux a été tué dans la commune de Neuilly, mais on craint qu'il n'en
ait mordu beaucoup d'autres. Une vache appartenant au cantonnier de la
route départementale, demeurant au Pont-Bénard, commune d'Isigny, est
morte de cette maladie.
Il
en est de même de deux autres appartenant au fermier de M. Adeline,
commune des Oubeaux. Plusieurs autres bestiaux mordus par ce chien, sont
en traitement.
Il
serait à désirer que MM. les maires de cet arrondissement fissent
publier de nouveau l'arrêté de M. le préfet du 16 mai 1818.
Il
est de leur devoir de donner en même temps aux gardes champêtres
l'ordre de séquestrer tous les chiens trouvés divaguant, et de
constater par des procès-verbaux réguliers les contraventions qu'ils
reconnaîtront.
Ces
procès-verbaux doivent être immédiatement transmis au maire du
chef-lieu de canton, chargé de provoquer près le tribunal de police
l'application des peines portées, soit par l'article 471, nº 15, soit
même par l'article 475, nº 7 du Code pénal, modifié par la loi du 28
avril 1832.
(Mémorial du Calvados)
Mars
1843 -
Police correctionnelle.
- Une[1]fille
Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois
d'emprisonnement en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée
de traire à son profit les vaches de plusieurs fermes où elle était
admise comme journalière.
—Trois
jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy, pour
vol de sable au préjudice de M. Dumanoir.
—Un
vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du
sieur Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15
jours de prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même
commune.
—La
manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes
d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de
port-d'arme.
Le
sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette
formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux
dépens.
—Même
oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la
commune de Tournières.
—Trois
condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux
autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette
audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques
scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier
dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours
auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1845 -
Nouvelles Locales. -
Dimanche 15 de ce mois, un enfant nouveau-né fut aperçu en la
commune des Oubeaux, sur la route départementale d'Isigny à St-Lô, et
arraché de la gueule d'un chien qui le traînait sur cette route. La
tête, le col, un bras et une partie de la poitrine de ce cadavre
étaient déjà mangés et dévorés soit par le chien qui le traînait,
soit par des porcs que l'on avait vu dès le matin remuer la terre d'une
petite fosse existant dans l'entretenant d'un sieur Eudelin, où l'on ne
tarda pas à reconnaître que cet enfant avait été caché.
M.
le maire des Oubeaux avertit la justice, et en l'absence de M. le juge
de paix, son premier suppléant se rendit sur les lieux le lundi de
grand matin. La clameur publique désignant comme auteur du crime, dont
l'évidence était démontrée, une nommée Madeleine Frandemiche,
fileuse, âgée de 34 ans, dont la maison est contiguë à l'entretenant
du sieur Eudelin, une perquisition fut faite au domicile de cette fille
qui avait pris la fuite dés la veille et l'on eut bientôt acquis la
certitude de sa culpabilité.
Les
gendarmes qui accompagnaient le magistrat furent dirigés par lui vers
les lieux où l'on présumait qu'elle s'était retirée. Arrêtée à
Saint-Clément, elle fut ramenée immédiatement à son domicile.
L'interrogatoire fait par le juge amena cette fille à faire des aveux
complets, elle avoua même être accouchée en I843 d'un antre enfant,
qu'elle dit avoir été porté à l'hospice. Madeleine Frandemiche fut
de suite constituée en état d'arrestation et conduite le lendemain à
la maison d'arrêt de Bayeux. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Août
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence de M. le conseiller Laisné-Deshayes.
Les
assises du Calvados (3e session de 1845), se sont ouvertes le
1er août, à 10 heures. Après le discours ordinaire de M.
le président aux jurés, il a été procédé au jugement des affaires
fixées
pour l'audience de ce jour — nous donnons le résumé succinct des
affaires qui concernent des accusés de l'arrondissement de Bayeux :
—
Infanticide. —
Le 15 juin dernier, sur la
route d'Isigny à St-Lo, aux Oubeaux, un chien fut aperçu traînant le
cadavre d'un enfant nouveau né, la tête, un bras, une partie de la
poitrine avaient été déjà dévorés. Ce cadavre avait été enterré
près d'un ruisseau dans un champ contigu à l'habitation de la nommée
Madeleine Frandemiche, âgée de 34 ans, et exerçant le métier de
fileuse. Des porcs en fouillant le sol l'avaient déterré.
Plusieurs
personnes se transportèrent sur les lieux, parmi elles on remarqua
surtout la fille Frandemiche, sa pâleur et sa contenance embarrassée
éveillèrent les soupçons, on se rappela qu'elle avait déjà eu un
enfant, par elle déposé à l'hospice.
Le
lendemain le juge de paix se rendit sur les lieux et au domicile de
cette fille, elle n'y était plus, elle avait déjà pris la fuite. On
sut qu'elle s'était réfugiée dans la commune de Saint-Clément, on
parvint à l'arrêter. Ramenée devant le juge de paix, elle reconnut
être accouchée dans la nuit du 13 au 14 juin, d'un enfant né vivant,
mais elle soutint que sa mort avait été naturelle et qu'elle n'avait
aucun crime à se reprocher.
Trop
de circonstances se réunissaient contre cette fille, pour qu'elle pût
persister longtemps dans son système de dénégation. Pressée de
nouvelles questions par le juge d'instruction, après de longues
hésitations, elle a fini par confesser sa culpabilité.
Elle
reconnut qu'elle était accouchée d'un enfant du sexe masculin, né
vivant et parfaitement constitué et qu'après avoir réfléchi sur
l'embarras de l'élever, elle lui avait donné la mort en lui pressant
fortement le cou entre les mains.
La
fille Frandemiche a renouvelé aux débats tous ces aveux, et son
horrible sang-froid, sa monstrueuse impassibilité ont excité à
plusieurs reprises l'indignation de l'assistance.
Déclarée
coupable avec circonstances atténuantes, elle a été condamnée aux
travaux forcés à perpétuels et à l'exposition publique.
— Plaidant Me
Chesnel. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1845 -
Police correctionnelle.
-
audience du 11 novembre 1845.
Edmond-Aimable
Veniard, journalier à Bayeux, prévenu :
1°
d'avoir falsifié le passeport qui lui avait été délivré à la
mairie de Bayeux, en substituant les mots âgé de 20 ans aux mots âgé
de 19 ans, qui se trouvaient énoncés dans le signalement.
2°
d'avoir à l'aide de manœuvres frauduleuses dans le cours du mois de
novembre dernier, escroqué une somme de 500 fr. au préjudice du sieur
Lumière, a été condamné en un mois d'emprisonnement.
—
Severin Langlasse, domestique chez le sieur Baillehache
cultivateur au Tronquay, prévenu d'avoir le 22 novembre dernier par son
imprudence causé a l'aide d'une lumière, l'incendie
de propriétés mobilières, sises en la commune du Tronquay, appartenant
au sieur baillehache, a été condamné par défaut en 100 fr. d'amende.
—
Madelaine Lecanu, femme Le
Couet, couturière, demeurant aux Oubeaux, prévenue d'avoir le samedi
25 octobre dernier, commis le vol d'une somme de 100 francs environ en
pièces de 5 francs dans le domicile de Pierre Ménard, cultivateur à
Neuilly, a été déchargée des faits de l'accusation et renvoyée avec
un acquittement.
—
La femme Pacary, demeurant
à Subies, prévenue d'avoir, a l'aide de manœuvres frauduleuses,
escroqué au sieur Locard une somme de 2 fr., a été condamnée en 1
fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1846
-
Nouvelles locales.
-
Le
20 avril dernier, une tentative de vol, avec effraction a eu lieu, à
Lingèvres, au domicile de la veuve Flaust.
Des
jours après, un vol a été commis, dans la même commune, au
préjudice des époux Sellerin. L'auteur du vol est resté inconnu.
—
Le même jour, des autres vols ont été commis, l'un en la commune des
Oubeaux, chez les époux Le Bouteiller, et l'autre, à Longueville, chez
le sieur Simon, boucher. Jusqu'ici les coupables sont restés inconnus.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1846
-
Police correctionnelle.
-
Audiences
des 26 mai et 2 juin.
—
Un
vol d'argent commis au préjudice du sieur Moisson, boucher à
Bricqueville, amenait à la barre trois jeunes filles : Célina Lainé,
Marie Marie, et Cèlina Joret. La première a été condamnée à être
renfermée pendant 8 ans dans une maison de correction et les deux
autres acquittées.
—
Michel
Catherine, journalier aux Oubeaux, subira un mois de prison, pour
s'être rendu coupable d'un larcin envers le sieur Gassion.
—
Un
délit de chasse en temps prohibé, commis sur la propriété de M, Le
Chartier, a valu au nommé Lécuver, de Vouilly, une condamnation de 60
francs d'amende.
—
Charles
Jehanne, voiturier à Crouay, a été condamné à 14 fr. d'amende, pour
outrage envers M. Salles, huissier, dans l'exercice de ses fonctions.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 2 Mars 1847.
—
Le nommé Jacques Ruel, âgé de 62 ans, marchand boucher, né à
Foulognes, demeurant à Saint-Paul-du-Vernay, pour avoir volé une poule
au préjudice de la femme Le Breton,
a été condamné en 3 mois d'emprisonnement.
—
La nommée Constance Brion femme de François-Jean Surget, mendiante,
demeurant aux Oubeaux, a été condamnée en 3 mois de prison, pour
vagabondage et mendicité. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Nouvelles locales. -
A quelques jours d'un froid très piquant ( le 10 et le 11 le
thermomètre s'était abaissé à 7 et 9 degrés au-dessous de zéro ),
vient de succéder
une température plus en rapport avec la saison, depuis trois jours, une
douce chaleur répandue dans l'atmosphère
nous a donné un avant goût des bienfaits du printemps. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Nouvelles locales. -
Un remède certain contre les cors, oignons, durillons, oeils de
perdrix, c'est le « Topique Saissac », il enlève la
douleur de suite et détruit la racine en peu de jours.
—
Dépôt à Bayeux chez M. Doullys, pharmacien. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Hier matin, le nommé Varignou, de la commune des Oubeaux en
quittant son domicile, pour se rendre à Bayeux, où l'appelait un
procès, est tombé sous une des roues de la voiture sur laquelle il
était monté avec plusieurs personnes. La mort de cet homme a été
instantanée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
du 7 juillet 1852.
Encore
un délit d'outrages envers un garde-champêtre, qui vaudra à son
auteur Antoine-Henry Thérèse dit Baslot, charpentier aux Oubeaux, six
jours d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 5 janvier 1855.
—-
Auguste Leclerc, âgé de 29 ans, sabotier, demeurant à Lison,
Jacques Anne, âgé de 53 ans, sabotier en la même commune ; Félix
Baril, âgé de 27 ans, scieur de long, demeurant aux Oubeaux, et
Auguste Levavasseur, âgé de 33 ans, charpentier, demeurant en ladite
commune des Oubeaux, convaincus d'avoir, dans la forêt de Neuilly, en
1850, 1851 et 1852, commis grand nombre de vols de bois au préjudice de
MM. Gardye, Lanquetot, de Cussy, de Germiny, d'Argenton et Debon, ont
été condamnés : Leclerc, en 6 mois d'emprisonnement, et les trois
autres, chacun en un mois de la même peine, et tous solidairement aux
dépens.
François
Gilles, âgé de 36 ans, pellotier, demeurant à Lison, inculpé de
complicité dans les vols imputés aux ci-dessus nommés, a été
acquitté.
—
Des amendes de 16 fr. pour délits de chasse sans permis, ont
été prononcées contre trois individus des communes de Meuvaines, de
Noron et des Oubeaux. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1859 - Tribunal Police Correctionnelle. - Audience
du 23 février 1859.
—
Désirée-Marie Le Fêvre, âgée de 26 ans, et Élisabeth-Madelaine Le
Fêvre, âgée de 22 ans, domestiques, nées et demeurant aux Oubeaux,
chacune en 3 ans d'emprisonnement pour nombreux vols.
—
Jean-François-Auguste Aubert, dit Hubert, âgé de 61 ans, sans état,
né à Brieux, arrondissement d'Argentan, sans domicile fixe, eu un mois
de prison pour vagabondage et rupture de ban. ( Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1862 - Cours d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le Conseiller Comte d’Angerville.
L'accusation
est soutenue par M. d'Englesqueville, substitut
de
M. le procureur général.
Audience
du 12 août.
Affaire.
- Legrand
(Eugène-Auguste), journalier, demeurant à Neuilly.
Le
15 avril 1862, pendant que les époux Perrette, de la commune des
Oubeaux, était à la grand messe, un malfaiteur pénétra dans le
domicile à l'aide d’escalade et d'effraction, fouilla successivement
plusieurs meubles et s'empara, dans une armoire ouverte avec une fausse
clef, de six pièces de 5 fr., deux anciennes pièces de 6 livres et une
ancienne pièce de 3 livres.
Legrand
fut de suite soupçonné de ce vol, il s'était mis, en effet, a faire
des dépenses considérables et à payer d'anciennes dettes, et, de
plus, il avait fait voir à un témoin une pièce de 3 livres.
On
l'avait vu d'ailleurs, à l'heure du vol, venir dans la direction de la
maison Perrette. Il a été déclaré coupable avec circonstances
atténuantes et condamné à 5 années d'emprisonnement.
Defenseur,
Me Blanche. (l’Ordre
et la Liberté)
Février
1866 -
Le résultat de l’ivresse.
- Le
nommé Grouaille (Jean), âgé de 72 ans, voiturier, domicilié commune
de Neuilly, canton d'Isigny, pendant le trajet d'un charroi de bois
qu'il faisait pour le compte d'un sieur Derobert ( Auguste), tonnelier
aux Oubeaux, s'était livré à de si copieuses libations qu'à son
arrivée chez ce dernier on fut obligé de le déposer sur quelques
bottes de paille, tant son ivresse était complète, espérant que
quelques heures de sommeil le remettraient en état de retourner à son
domicile.
Malheureusement
il n'en devait pas être ainsi. Le sieur Derobert s'étant levé dans la
nuit, pour donner des soins à l'un de ses enfants malade, s'approcha de
Grouaille et s'aperçut qu'il ne donnait aucun signe de vie. Il avait
été frappé d'une congestion cérébrale.
( Le Bonhomme Normand )
Août
1870 -
Pour les blessés.
- Une
souscription ouverte dans la commune des Oubeaux, en faveur des soldats
blessés, a produit une somme de 105 fr. 60 c.
Août
1870 -
Pour les blessés. -
Une
quête en faveur des soldats blessés de notre armée, a eu lieu le jour
de la fête de l'Assomption, à tous les offices, dans toutes les
églises et chapelles publiques du diocèse.
Août
1878
-
Secours. -
Le
Ministre de Instruction publique vient d'accorder les secours ci-après
pour construction ou appropriation des bâtiments
scolaires, savoir : Mittois, 3 200 Fr. ; Estry, 3 000 fr. ;
Rocquancourt, 2 800 fr. ; Les Oubeaux, 2 700 fr. ;
Feuguerolles-sur-Seulles, 1 200 fr. ; Fontaine-Etoupefour, 1 200
fr. ; Sannerville, 700 fr. ; Beaumais, 600 fr. ; St-Marc-d'Ouilly, 530
fr. ; Mondrainville, 400 fr. ; St-Aubin-d'Arquenay, 400 fr. (Source : Conseil
Général du Calvados)
Novembre
1891 -
Est-ce la fin du monde ?
-
Inondations
dans le midi de la France ; neige en Espagne et à Madrid ;
choléra à Damas ; influenza à Londres et en Australie, et même
en France, dans Maine-et-Loire ; tremblement de terre au japon, 3
000 victimes ; disette dans le nord de la Suède, sans compter les
accidents des chemins de fer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1891 -
Population. -
En 1890, il y a eu dans
le Calvados : mariages, 2 920 ; divorces, 66 ; naissances, 8 709, dont 7
649 légitimes et 1 060 illégitimes ; décès, 10 474 ; mort-nés, 405.
Soit un excédent des décès sur les naissances de 1 765.
—
Manche : mariages, 3 289 ; divorces. 24 ; naissances, 10 974, se
divisant en 10 274 légitimes et 700 naturelles ; décès, 11 828 ;
mort-nés, 484. L'excédent des décès sur les naissances est donc de
854.
—
Dans l'Orne : mariages, 2 320 ; divorces, 44 ; naissances, 6 055, se
divisant en 5 732 légitimes et 323 naturelles; décès, 9 192 ;
mort-nés, 244. L'excédent des décès sur les
naissances atteint donc le nombre de 2 137. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1891 - Vol à la
mamelle. -
Depuis
quelques jours, le sieur
Jules Bâtard, cultivateur aux Oubeaux, s'apercevait que l'on trayait,
pendant la nuit, deux vaches enfermées dans un herbage. Il résolut de
surprendre le voleur. Il se cacha un soir, armé de son fusil, dans un
fossé de l'herbage. Vers deux heures du matin, il aperçut un homme, il
le laissa d'abord traire une vache et, au moment où il allait faire la
même opération à la seconde, le sieur Bâtard tira un coup de feu
dans la direction de l'individu en visant à la hauteur des genoux pour
ne pas le tuer. Le sieur Bâtard a cru reconnaître l'un de ses voisins,
celui-ci nie formellement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1891 -
Chien méchant. -
Dernièrement, le
jeune Pierre Lemagnen, 13 ans, demeurant chez ses parents à Neuilly, se
promenait dans le bourg des Oubeaux, devant la ferme de Mme veuve
Lefèvre, cultivatrice, quand le chien de cette dernière, brisant sa
chaîne, se jeta sur lui et le mordit cruellement à la jambe droite. Le
chien a été visité par un vétérinaire, qui a déclaré que l'animal
n'était pas enragé. Le jeune Lemagnen souffre horriblement.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1895 - Deux
noyés. -
La dame Jeanne Patry, veuve
Pérét, 65 ans, journalière aux Oubeaux, arrondissement de Bayeux
s'est noyée accidentellement dans une mare située dans la mare de la
propriété du sieur Gauthier, où été était en journée.
—
Le sieur Denise, propriétaire à Dives, est tombé accidentellement
dans un fossé de sa propriété. Quand on l’a retiré, il avait
cessé de vivre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement. -
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la
mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1898 -
Attaqué sur la route. -
Le sieur Auguste
Marie, cultivateur aux Oubeaux, près Isigny, se trouvait, le matin, sur
la route de Saint-Lô, quand il fut attaqué par deux individus qui le
suivaient.
L’un
d'eux lui a porté un coup de pied dans les jambes et a appelé son
camarade marchant caché derrière la voiture du sieur Marie. Ce dernier
put éviter un coup de poing qui lui était destiné et, d'un coup de
manche de fouet, envoya rouler sur le sol son premier adversaire. Le
second saisit alors le sieur Marie à la gorge. Celui-ci put encore se dégager
et le jeter à terre d'un autre coup de fouet. Puis il continua sa
route, laissant sur le carreau ses deux agresseurs : ce sont les frères
Adolphe et Eugène Ruault, journaliers aux Oubeaux, dont l'un a déjà
été en correction. Quittant leur domicile, le matin, pour aller
ramasser des escargots, et voyant une voiture sur le chemin, l'un d'eux
s'écria : « Arrêtons le conducteur, nous allons lui voler son argent
». (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1899 -
Les enfants martyrs -
La
femme Dauge, âgée de 31 ans, demeurant à Bayeux, rue Saint-Jean,
accouchait fin août 1898 d'un garçon
bien constitué. Il fut confié provisoirement à une
voisine qui le remit en parfait état à sa mère. Depuis, le pauvre
petit ne fit que dépérir et, deux mois après, il mourait. Une
enquête eut lieu, et il fut établi que la femme Dauge, qui s'enivre
tous les jours, avait laissé mourir son enfant de faim et de misère.
Cette femme a eu cinq enfants, un seul est vivant. Quand on a arrêté cette
femme, elle était ivre et avait vendu une tourte de pain pour boire.
Elle a été condamnée à 2 ans.
—
Dans la commune des Oubeaux, près Isigny, habite le couple Jugan,
journaliers, qui a trois enfants, dont un petit gamin de 11 ans venu
avant le mariage. Ses parents le maltraitent avec la dernière cruauté
en le frappant avec un bâton. A cette saison de l'année, il couche
dans un grenier ouvert à tous les vents. Sa petite sœur de 6 ans est
également très maltraitée par ses parents, qui n'ont de tendresse que
pour leur dernier enfant, un jeune garçon de 2 ans.
—
Toujours dans l'arrondissement de Bayeux, à Aignerville, canton de
Trévières, un nommé Eugène Lemarchand a épousé une femme ayant
deux petits enfants. Il ne travaille pas et veut que sa femme le
nourrisse. Il envoie les enfants mendier et quand ils ne lui rapportent
pas grasse recette,
il les bat. La semaine dernière, la petite de 8 ans ne pouvant pas
fermer une porte, il la fit coucher à côté de son frère et, armé
d'un bâton, il frappa à coups redoublés sur les deux pauvres
créatures. Procès-verbal a été dressé.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Enfants martyrs -
Les
époux François Jugan, journaliers
aux Oubeaux, ne sont pas toujours d'accord, mais ils s'entendent à
merveille pour corriger outre mesure
deux de leurs enfants, nés avant le mariage, ce qui n'est pas de leur
faute. Sous prétexte qu’il est vicieux, c'est surtout sur un petit
garçon de 11 ans qu'ils s'acharnent.
C'est
avec un bâton qu'on le corrige, et quand la mère est fatiguée de
frapper, le père prend le bâton et recommence la danse, qui est le
plus souvent partagée avec la sœur du petit martyr, une fillette de 6
ans. Quant à la nourriture, elle Sa compose de pain sec, et c'est dans
un grenier, ouvert à tous les vents, que l'enfant est mis à coucher.
Le tribunal de Bayeux a condamné les
époux François Jugan a six mois de prison chacun.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1899 -
Attaqué sur la route.
- Nous
avons relaté, dans notre numéro du 30 décembre au 5 janvier, que le
sieur Auguste Marie, cultivateur aux Oubeaux, près Isigny, se trouvant,
le matin, sur la route de St-Lô, fut attaqué par deux individus. Il
put se débarrasser d'eux et partit en les laissant sur le carreau.
C'étaient les frère, Adolphe et Eugène Ruault, 19 et 22 ans,
journaliers aux Oubeaux. Adolphe Ruaulf s'en est tiré avec un an de
prison, tout en bénéficiant de la loi Bérènger, son frère Eugène,
actuellement soldat au 21e d'infanterie à Rouen, est
condamné à 2 ans. En 1887, le tribunal de Bayeux l'avait envoyé en
correction jusqu'à 18 ans. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1903 - Le conseiller récalcitrant.
- Pour
être conseiller municipal de sa commune, on n'en est pas moins un
vulgaire contribuable, comme les autres. C'est ce qu'aurait dû savoir
M. Leroi, des Oubeaux, près Isigny, qni revenait, l'autre soir, du
marché de Carentan avec, dans sa voiture, deux superbes veaux qu'il
venait d'acheter. L'employé du terrage de Carentan lui réclama les
acquits de sa marchandise vivante, mais Leroi se montra récalcitrant et
refusa net.
Sommé
ensuite par l'autorité compétente d'avoir à les exhiber, Leroi
s'entêta de plus en plus. Bref, ses deux veaux et sa voiture furent mis
en fourrière et il fallut que leur propriétaire, se ravisant, aille
les retirer, moyennant 20 sous.
Restait
le délit de défaut d'acquit pour lequel on lui dressa procès-verbal,
mais Leroi fouetta son cheval et fila au grand trot, en criant :
« Allez toujours, j'suis conseiller et d'votre procès-verbal, je
m'en fiche ! » S'enfichera-t-il longtemps ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1914 -
Triste fin d’un monomane.
- Pendant
la nuit, un incendie s'est déclaré dans la maison du sieur Louis Oger,
73 ans, aux Oubeaux, près Isigny. Les
voisins accourus pour porter secours trouvèrent le vieillard gisant
inanimé sur un tas de foin en feu. Il succomba le lendemain.
Depuis
longtemps déjà, le sieur Oger ne jouissait plus de ses facultés
mentales et plusieurs fois il avait manifesté l'intention de mettre le
feu à sa maison et de se laisser bruler avec. On croit donc qu'il a mis
volontairement le feu chez lui. (Bonhomme Normand)
Mai
1915 - Les braves.
- Ont été cités à l'ordre du jour : MM. Marcel Forret,
lieutenant ; Albert Drouot, maréchal des logis ; Émile
Hopsort, canonnier, tous trois du 43e d'artillerie ; Longval,
soldat au 319e ; Michel Godard, des Oubeaux, médecin
auxiliaire.
Juin
1915 - Les effets de
la guerre. - Le garde-champêtre des Oubeaux, près
d'Isigny, est père de 16 enfants, dont 12 vivants : 7 de ses 8 fils et
ses 4 gendre ont été mobilisés.
Juin
1916 -
Macabre découverte.
- On
a trouvé dans l'herbage
de la veuve Géffroy, aux Oubeaux, canton d'Isigny, le cadavre de Mme
Artemise Roussel,
58 ans. Elle avait succombe
à une embolie.
Juin
1916 -
Le temps qu’il
fait.
- Il
a plu le jour de
Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de
Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette
année, rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop
pourquoi. Les savants expliquent que les périodes de mauvais temps
actuelles sont dues aux immenses champs et montagnes de glaces
détachés, brusquement du pôle par les chaleurs anormales d'il y a
quelques semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans
les mers tempérées. L'activité calorique du soleil,
particulièrement intense cette année, a causé ces ruptures, et les
glaces, au lieu de fondre la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire
que, s'il fait si froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il
se calme donc un peu pour qu'où sue !
Décembre
1916 -
La misère ! -
Aux
Oubeaux, canton d'Isigny, une pauvre vieille de 80 ans, la veuve
Thérèse, bien que ne vivant que de la charité publique, trouvait
encore le moyen de donner des soins à la veuve Nicolle, 71 ans, malade
et alitée. Obligée de sortir pour s'en aller mendier, elle mit une
brique aux pieds de la grabataire, mais la brique, trop
chaude, mit le feu au lit, et, en rentrant, la veuve Thérèse trouva sa
compagne asphyxiée.
Janvier
1917
- La fraude du lait. -
Les
marchands de lait du canton d’lsigny sont en train de se distinguer.
Trois d'entre eux, Armand Viquesnel, 59 ans, de Maisy ; la femme
Lamontagne, 37 ans, et la veuve Sévestre, 28 ans, toutes deux de
Neuilly. viennent d'être condamnés, par le tribunal de Bayeux, chacun
à six jours de prison, avec sursis, à l'affichage
et à l'insertion dans un journal, pour vente de lait falsifié. Huit
autres cultivateurs et cultivatrices, toujours du canton d'Isigny,
auront à répondre prochainement du mémo délit. Ce sont : les époux
Beucher, de Maisy ; les femmes Louis Marie et Arthur Marie, de Grandcamp
; la veuve Lemasle et la femme Pascal Grandln, d'Isigny ; la veuve
Desperques, des Oubeaux, et la veuve Levavasseur, de Cricqueville.
Le sacrement de baptême est trop souvent
Mars
1919 -
Mort de misère et de froid. — Un pauvre homme, inconnu
dans le pays, a été trouvé mort dans une maison appartenant a Mme
Thérèse, propriétaire aux Oubeaux, ou il s'était réfugié
depuis quelques Jours. On a trouvé sur cette victime de la misère et
du froid deux certificats délivrés au nom de Julien Matelot, par M.
Martin, maire de Saint-Martin-de-Blagny.
Septembre
1922 -
Entre beaux-frères. -
Comme
il avait un compte à régler avec son frère, René Pesquerel, marchand
de poisson aux Oubeaux, canton d'Isigny, le fit entrer chez lui afin de
lui remettre son argent. Alors que son frère Xavier, charpentier,
ramassait ce qui lui était dû, il lui sauta à la gorge, essayant de
l'étrangler.
Xavier,
qui avait réussi à se dégager, allait gagner la route pour se sauver,
quand son frère, le mettant en joue tira sur lui deux coups de fusil
sans, heureusement l'atteindre.
Une
maison voisine, celle des époux Varignon a eu huit carreaux de brisés
par les projectiles. René Pesquerel a été arrêté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1923 -
Accident du travail. -
Un tâcheron des Oubeaux,
canton d'Isigny est tombé d'un arbre qu'il était occupé à émonder.
Le malheureux a dû être transporté à l'hôpital
d'Isigny.
Il avait les deux cuisses brisées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1924
- Bénédiction du
calvaire.
- Le
mardi
22 avril, aura
lieu aux
Oubeaux, l'élection
et la
bénédiction d'un
calvaire en
granit. A
10 h.
grand'messe solennelle
- l'après-midi, à
3 h. 30,
vêpres suivies
de la
bénédiction du
Calvaire, par
Mgr Lemonnier.
Septembre
1924
-
Plainte.
-
M. René Pesquerel, 31 ans, marchand de poisson aux Oubleaux, a
porté plainte contre son père, Xavier, charpentier, qui l'aurait
brutalement frappé et jeté à terre.
Septembre
1928 -
Triste fin. -
Aux Oubeaux, canton d'Isigny, une journalière, Mme Tapin,
surprise de ne pas voir son mari de la matinée, et sachant que le
pauvre homme, faible d'esprit,
sortait parfois la nuit, sans motif, se mit à la recherche et trouva le
malheureux la tête enfouie dans la vase d'un petit ruisseau passant au
bas du jardin.
L'enquête
a conclu à une mort accidentelle.
Janvier
1930 -
Abandon d’enfant.
- Pesquerel
Auguste, 35 ans, marchand de poisson aux Oubeaux et Maheux Théodorlne,
femme Pesquerel, 36 ans, ménagère à Vouilly, vivant séparés, ont
abandonné leur enfant René âgé de 10 ans.
Chacun
15 jours (sursis). Enfant confié définitivement à l'assistance
publique à Caen. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1932 - Arguments
frappants. -
M. René Pesquerel, 38 ans, mareyeur aux Oubeaux, canton
d'Isigny, a porté plainte contre M. Vauvarin, voyageur de commerce à
Bretteville-sur-Odon, qui, à la suite d'une discussion, l'aurait saisi
à la gorge et blessé à la jambe. Le voyageur est également accusé
d'avoir creveéles quatre pneus de l'auto de M. Pesquerel. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1937 -
Une correction trop forte.
- Pendant
la fête des Oubeaux, le nommé Bertrand Le Veziel, 20 ans, journalier
à Isigny-sur-Mer, eut la fâcheuse idée de chercher querelle à
plusieurs personnes. Finalement l'une d'elles lui administra une
correction peut-être un peu forte, car on releva Le Veziel avec une
fracture de la cheville droite.
Le
blessé a été transporté à l'Asile St-Joseph, à
Isigny-sur-Mer. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Une malade met fin à ses jours.
- Mme
Marie-Louise Blandamour, 50 ans, demeurant aux Oubeaux, souffrait depuis
longtemps de maux d'estomac et de douleurs à la tête.
Rentrée
à son domicile après avoir été soignée pendant 4 mois à l'hôpital
d'Isigny-sur-Mer, elle décida de mettre fin à ses jours en se pendant
à l'aide d'une corde, fixée aux barreaux d'une échelle.
C'est
le mari de la désespérée, averti par une voisine, qui découvrit le
corps. Le docteur Dubosq, d'Isigny, ne put que constater le décès. Mme
Blandamour a laissé une lettre expliquant les raisons de sa funeste
détermination. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1940
-
Les lapins disparaissent.
- Mlle
Bulot, débitante
aux Oubeaux
eut la
mauvaise surprise,
en allant
soigner ses
lapins
de constater
que pendant
la nuit
on lui
avait volé
une lapine
et neuf
petits. Mlle
Bulot, qui
estime son
préjudice
à 150
frs, a
porté plainte.
Septembre
1946 -
Les obsèques d’une victime du devoir.
- Une
assistance nombreuse a assisté, aux Oubeaux, aux obsèques de M.
Fernand Tuasme, mécanicien à la S.N.C.F., mortellement blessé sur sa
machine lors de l’accident de chemin de fer de Candol.
Au
cimetière des discours furent prononcés par un camarade du défunt, un
délégué des cheminots de Cherbourg, et un ingénieur de la Traction.
On
remarquait dans l’assistance, M. Raoul Belhache, conseiller général
d’Isigny-sur-Mer, M. l’abbé Cœuret, curé de Lison, une
délégation d’ancien prisonniers rapatriés ayant à sa tête M.
Louis Fleury, de nombreux maires et personnalités. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
De pis en pis. -
M. Lecadonnet Marcel, 23 ans, cultivateur aux Oubeaux, venant un
matin pour traire s’est aperçu qu’une de ses vaches avait été
« vidée » de son lait avant son passage. Ce n'était pas la
première fois.
Il
décida d'exercer une surveillance. Bien lui en prit, car il aperçut un
nommé Balligoud Marcellin, âgé de 62 ans, journalier à
Neuilly-la-Forêt en train de traire.
Il
le laissa faire, mais au moment où le voleur s'approchait d'une
deuxième vache, il l'interpella Balligoud avait à ce moment à la main
un seau contenant 5 litres de lait au moins. Il a déclaré avoir volé
le lait pour sa femme qui est malade. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Le courant électrique faisait étincelle.
- En
dégageant une vache qui s'était prise dans un fil le long d'une haie
dans un herbage qu'elle possède aux Oubeaux, Mme Rémy Jeangrand,
cultivatrice à Lison, s'est aperçue qu'il était directement branché
sur une ligne de l'Électricité de France et aboutissait à la maison
de son locataire Léon Ledoyer, 25 ans, marchand forain.
M.
Fernand Laurent, chef de secteur à l'E. D. F., a porté plainte. En
outre Ledoyer aurait pénétré dans une dépendance de la ferme de sa
propriétaire et dérobé des fagots et du bois. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Un ouvrier meurt tragiquement.
- M.
G. Inard, 43 ans, domicilié aux Oubeaux, au service de l'entreprise
Demage, de Bayeux, travaillait sur un chantier de la briqueterie de
St-Fromond (Manche) lorsqu'il perdit l'équilibre et fut précipité au
sol d'une hauteur de 8 mètres.
Le
blessé, père de cinq enfants, a succombé à son arrivée à
l'hôpital de Saint-lô. (Le Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
Un suicide aux Oubeaux.
-
Dans une crise de neurasthénie. M. Lamotte, 68 ans, cultivateur,
s'est donné la mort en se jetant dans une mare. Retiré peu après, le
désespéré avait déjà succombé à une congestion.
(Le Bonhomme Libre)
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