1er Avril 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS 1

OUÉZY 

Canton de Bourguébus

Les habitants de la commune sont des  ...

Juillet 1854   -   Chemin de fer.   -    On lit, placardé sur les murs de notre ville, un arrêté préfectoral, concernant I'Enquête, pour la section entre Lisieux et Caen, du chemin de fer de Paris à Cherbourg. Cette enquête, qui a été ouverte hier lundi, sera close le 1er Août, elle a lieu dans les communes de Ouézy, Cesny, Airan, Moult, Vimont, Bellengreville, Frénouville, Cagny et Grentheville. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1857   -  Des ivrognes.   -   Voici un fait qui s’est passé récemment dans notre département, et qui vient encore une fois apporter un nouveau et triste témoignage des dangers auxquels s’exposent les trop nombreux et si fervents disciples de Bacchus, et leur faire voir la futilité de la confiance qu’ils croient devoir accorder à ce dicton plus populaire que vrai : Il est un dieu pour les ivrognes :

Samedi dernier, les gendarmes de la résidence de Croissanville furent appelés à constater la mort du sieur Fumichon, domestique chez M. Lerouge, meunier à Ouézy. Le sieur Fumichon et un de ses camarades avaient fait de copieuses libations avant de remonter chacun dans sa voiture et de reprendre le chemin de leur domicile ; à peine y furent-ils montés qu’ils s’endormirent : Fumichon se laissant glisser est tombé sous la roue et a été écrasé. Son cadavre gisait sur la route d’Airan à Ouézy. Les chevaux qui traînaient les deux voitures continuèrent à suivre la route jusque chez M. Lerouge, mais au lieu d’entrer dans la cour ils se dirigèrent vers la rivière et y entrèrent ; c’est là que les gendarmes les retrouvèrent. Le camarade de Fumichon dormait encore profondément ; lorsqu’on l’eût réveillé il fut bien surpris de se trouver dans une semblable position ; il ne se rappela rien de ce qui était arrivé le long de la route, et ne s’était pas aperçu du malheur arrivé à son compagnon. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1858  -  Réunion de communes.  -  La réunion d'une partie du territoire des communes de Cléville, Méry-Corbon et Ouézy à Croissanville, dans des limites déterminées, est proposée. Un membre s'oppose à cette réunion et, pour justifier son soutien, il s'en réfère aux réclamations produites par les communes intéressées. Il insiste pour que le statu quo soit maintenu, ainsi que l'avait décidé le Conseil général en 1845. La délibération proposée, mise aux voix, est adoptée.

Considérant que l’agglomération désignée sous le nom de bourg de Croissanville, et dont l’église de cette commune et le centre, appartient à quatre commune à trois cantons, deux arrondissements, qu'il en résulte une confusion constante dans, les attributions civiles, judiciaires et épiscopales, que toute action administrative est paralysée, qu'aucune amélioration n'est possible, Considérant que les habitants des hameaux de Cléville, de Méry-Corbon, d'Ouézy, dont on proposé la réunion à Croissanville, sont distants des centres de leur commune, les uns de 5 000 m. les autres, de 2 500 m., que pour accomplir tous, les actes de la vie civile, politique et religieuse, cet éloignement a pour eux les inconvénients les plus graves, leur impose des déplacements longs et pénibles, des pertes de temps considérables, que, contribuant aux charges de l'instruction primaire, ils n'en profitent pas, ne pouvant, sans danger, laisser parcourir à leurs enfants la longue distance qui les sépare de l'église et de l'école de ces communes. Considérant que les Conseils municipaux de Cléville et de Méry-Corbon s'opposent à la distraction des hameaux situés sur la route impériale de Paris, dans la crainte de voir diminuer leurs ressources et de ne plus pouvoir faire face à leurs dépenses, que ces objections sont peu fondées : Cléville, possédant 486 habitants et 895 hectares, ne perdra que 39 habitants, et 21 hectares, 72 ares, Méry-Corbon, ayant une population de 780 habitants et une superficie de 757 hectares, ne perdra que 57 habitants et 12 hectares 30 ares, que ces communes seront encore plus étendues et plus peuplées que la plupart de celles du département. En ce qui concerne Ouézy, considérant que cette commune peu importante se verrait réduite d'une manière extrême, et menacée dans son existence, s'il était donné suite aux propositions premières, soumises à l’enquête, et qui enlevaient à Ouézy 87 habitants et 112 hectares, qu'en adoptant, l'accord avec M. le Préfet, une nouvelle ligne de démarcation, on réduira à 20 hectares 10 ares seulement la portion qui sera réunie à Croissanville.

Les portions des, communes de Cléville et de Méry-Corbon, comprises entre l'ancienne route royale, au sud, et une ligne parallèle à la nouvelle route impériale, distante, au nord,  de 150 m. de cette route est restreinte au périmètre des maisons agglomérées.

La portion du territoire de la commune d'Ouézy, bornée au nord ancienne route royale, à l'est par la route de Canon à Croissanville, et au sud par une ligne parallèle à la route impériale de Paris à Caen, partant du point d'intersection des routes de Saint-Pierre-Sur-Dives à Croissanville et de Croissanville à Canon, et se dirigeant vers la commune de Croissanville.

 

Avril 1860   -   Nomination du corps législatif.   -   Dans la séance d'hier du corps législatif, a eu lieu la nomination d'une commission de sept membres pour l'examen d'un projet de loi tendant à distraire des portions du territoire de Méry-Corbon, (canton de Mezidon), de Cléville, (canton de Troarn), et de Ouézy, (canton de Bourguébus), pour les réunir à la commune de Croissanville, (Canton de Mezidon). (l’Ordre et la Liberté

 

Octobre 1860   -  Circonscriptions territoriales. Réunions de communes.   -   Quatre lois ont opéré récemment diverses modifications dans les circonscriptions communales du département :

La première, en date du 9 mai dernier, a distrait les hameaux de Célery et du Gable-Blanc de la commune de Fresnay-le-Puceux, et les a réunis à la commune de Boulon.

La deuxième, en date du 21 du même mois, a distrait des portions de territoire des communes de Méry-Corbon, Cléville et Ouézy, et les a réunies à la commune de Croissanville.

La troisième, en date du 26 dudit mois de mai, a supprimé les communes de Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et a réuni Saint-Mélaine à la ville de Pont-l'Évêque, et Launay, partie à cette ville et partie à Saint-Julien-sur-Calonne.

Enfin, la quatrième, en date du 14 juillet, a distrait des terrains dépendant de la commune de Graye, qui formaient prolongement entre Courseulles et la mer, et les a réunis à cette dernière commune.

Il a été reconnu que ces nouvelles dispositions ne déplacent pas le centre des divisions territoriales qu'elles concernent, de manière à devoir apporter aucune modification au tableau des distances des diverses communes à leurs chefs-lieux de canton, d'arrondissement et de département, arrêté le 21 septembre 1856, et, en conséquence, il a été décidé que ces distances devront continuer à être comptées, pour les communes désignées dans les lois précitées, aux chiffres pour lesquels elles sont inscrites à ce tableau.

Mais il n'en est pas de même de la population officielle des communes, qui demeure désormais ainsi fixée :

Fresnay-le-Puceux, 1 015 habitants ; Boulon, 719 ; Croissanville, 522 ;  Méry-Corbon, 723 ; Ouézy, 220 ; Cléville, 433 ; Pont-l'Évêque, 2 717 Idem (population municipale) 2 654 ; Saint-Julien-sur-Calonne, 283 ; Graye, 514 ; Courseulles, 1 666. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1861   -   Arrêté préfectoral.   -   Par arrêtés de M. le préfet, ont été nommés :

M. Tillard (François), adjoint au maire de la commune de Longraye.

M. Heuzey (Victor), adjoint au maire de la commune d'Ouézy.

M. Deshayes (Jean-Baptiste-Ferdinand), adjoint au maire de la commune de Périers.

M. Ridel (Désir), adjoint au maire de la commune de Quetteville, en remplacement de M. Ernoult, nommé maire. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1866   -   La migration.   -   On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.

 

Novembre 1866   -   Les étoiles filantes.   -   Les astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13 de ce mois.

A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.

 

Décembre 1866   -   Un secours.   -   Par décision du 5 décembre, M. le ministre de la justice et des cultes a accordé un secours de 1800 francs à la commune d'Ouézy, pour l'aider dans la dépense de reconstruction de son presbytère.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les travaux des églises.   -  Pour travaux à leurs églises, les communes ci-après ont reçu : Canteloup, 1.000 fr. ; Fontenay-le-Pesnel, 6.000 fr. ; Ouézy, 1.500 fr. ; Vieux, 5.000 fr. ; Cossesseville, 2.000fr. ; Ammeville, 2.000 fr.  

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Cesny-aux-Vignes et Ouézy, 433 habitants, Mme Pavi (Marie), 27 élèves payantes, 7 gratuites ; 600 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 25 fr. Deux religieuses pour l'école et l'ouvroir. Très bonne école, entretenue par Mme de Quében. 

 

Janvier 1890  -  L’adjoint girouette.  -  Le 1er janvier, M. Heuzey, maire d'Ouézy, décédait. Le 2, il fut convenu avec l'adjoint que le cercueil serait placé dans la fosse de la mère de M. Heuzey, morte il y a sept ans. 

Le 3, le même adjoint s'opposait à ce qu'on rouvrit la fosse. La préfecture en donna l'autorisation. Alors, une plainte fut adressée au parquet, disant que la dame Heuzey était morte d'une maladie contagieuse, ce qui est faux. 

On accuse l'adjoint d'être l'auteur de cette plainte, il le nie. Mais alors, pourquoi s'être opposé à l'ouverture de la fosse, après l'avoir autorisée ? Ce n'est plus de l'administration, c'est de la girouetterie.

 

Juillet 1895  -  A propos de lait.  -  M. Lepetit, gros marchand de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives, surveille de près le lait qu'on lui fournit. Aussi, voit-on souvent son nom inscrit sur le livre des plaignants. C'est ainsi qu'il a fait poursuivre la dame Couture, femme du chef de gare de Mesnil-Mauger, pour falsification de lait par écrémage.

Un jour, M. Lepetit se fit escorter de deux amis, qui ont ainsi, joué sans s'en douter, le rôle des individus (surnommés pousse-Q) dont se servent les huissiers pour les assister dans leurs saisies. Le laits fut cacheté et porté au parquet de Lisieux, puis chez un pharmacien. Mais, à l'audience, le pharmacien est venu déclarer que la channe était mal cachetée, qu'on pouvait facilement, sans briser le cachet, retirer le lait et le remplacer par un autre. Après cette déclaration, le doute existant, la dame Couture a été renvoyée et M. Lepetit condamné aux dépens.

  A la dernière audience, de Caen, autre procès fait par M. Lepetit à la femme Léonide Heuzè, née Leroux, âgée de 64 ans, à Ouézy. Elle a en vain mis l'écrémage sur le compte de sa vache, qui est toujours « en cache ». Le tribunal l'a condamnée à 25 fr. d'amende avec Loi Bérenger et à l0fr. de dommages-intérêts.

    M. Lepetit a encore un autre procès sur la planche, dans lequel le pot de chambre d'une bonne vieille femme de 90 ans... et son contenu... jouent les principaux rôles. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Pénible incident.   -   Dernièrement, une inhumation avait lieu à Ouézy. Au moment de descendre le cercueil dans la fosse, on ne put y parvenir. Il fallut agrandir la fosse qui était trop petite. Cet incident a péniblement émotionné tous les assistants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1915  -  Chère eau-de-vie !  -  Ces jours derniers, deux gendarmes en tournée sur la commune de Ouézy, rencontrant une voiture venant de la direction de Mézidon, prièrent le conducteur d'arrêter. Ce dernier leur déclara qu'il avait deux lapins de garenne. Malheureusement pour lui, les gendarmes découvrirent, en outre, dans la voiture, deux fûts contenant 100 litres d'eau-de-vie, dont les droits n'avaient pas été acquittés. Après pourparlers avec la Régie, le fraudeur, un sieur Eugène Bourienne, cultivateur à Frénouville, a transigé pour 3 000 francs. C'est égal, c'est cher !

 

Novembre 1921  -   Trouvaille macabre.   -  En revenant, de l'école, des enfants de Ouézy, canton de Bourguébus, on découvert, sur un tas de foin dans l'herbage de M. Rame, le cadavre d'Adolphe Labussière, 56 ans, journalier. Sa mort remontait à plusieurs jours. Labussière qui était alcoolique, vivait surtout de mendicité et de rapines.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1924  -  Grave accident d’auto.  -  Le comte de Beauchamp, demeurant au Château d'Ouézy {Calvados), en voulant effectuer un virage à la sortie de Chailly-en-Biève (Seine-et-Marne), a fait une embardée et est venu avec sa voiture s'écraser contre un Arbre. Il a été relevé avec de sérieuses contusions. Le chauffeur a été admis d'urgence à l’hôpital de Fontainebleau avec d'assez graves blessures. L'automobile est complètement brisée.

 

Mai 1927  -  Fiançailles sanglantes.  -  Mardi soir, vers 13 H. 30, trois jeunes filles d'Ouézy, Madeleine Durand, 20 ans, sa sœur Jeanne et Marie-Louise Huet, rentraient de Saint-Pierre-sur-Dives où elles travaillent, lorsque, près du château de Beaumont, Madeleine était appelée par son ex-fiancé, Elphège Aunay, 25 ans, employé temporaire à la garde de Mèzidon, demeurant à Canon. Celui -ci, qui guettait le passage de la jeune fille, lui fit lire une lettre dans laquelle il la menaçait de la tuer si elle ne l'épousait pas. Une discussion s'engagea et bientôt les deux autres jeunes filles, qui s'étaient discrètement éloignées, entendaient trois détonations, Aunay venait de tirer sur son ancienne fiancée qui tombait atteinte de deux balles à la tête et une au bras.

Tandis qu'on s'empressait autour de la blessée, le coupable, sautant sur sa bicyclette, allait se constituer prisonnier à Saint-Pierre-sur-Dives.

Madeleine Durand et Elphège Aunay avaient été longtemps fiancés mais, pendant un séjour de la jeune fille comme servante à Paris, sont « promis » la gifla dans une discussion. Une rupture suivit, sur l'ordre des parents. Récemment, Aunay, ayant tenté vainement de faire revenir Madeleine sur sa décision, proféra des menaces, il devait les mettre à  exécution deux jours après.

Les renseignements sur son compte sont, néanmoins, excellents. Quant à la victime, son état, quoique grave, ne serait pas inquiétant.

 

Janvier 1936  -  Le blessé d’Ouézy est décédé.  -  Nous avons relaté hier, la découverte, sur la route, d'un blessé, M. Lebreton, 45 ans, journalier à Ouézy. Transporté à l'hôpital de Caen, M. Lebreton y est décédé des suites de la fracture du crâne dont il était atteint. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Février 1936  -  Après un accouchement clandestin.   -  A la suite d'une dénonciation anonyme, le Parquet de Caen était, ces jours derniers, amené à prescrire une enquête sur la disparition d'un enfant qu'aurait récemment mis au monde une jeune fille, Yvonne A…...., âgée de 16 ans, demeurant chez ses parents à Ouézy. 

L'enquête révéla que la jeune fille avait, en effet, donné le jour, il y a peu de temps, à un enfant. La naissance avait eu lieu en présence de la mère d'Yvonne A…...., qui n'ignorait pas l'état de grossesse de sa fille, état qui avait été soigneusement caché au père de celle-ci, employé aux Chemins de fer. 

Recueilli par Mme A…...., le nouveau-né avait été, par cette dernière, roulé dans des linges et déposé sous un rideau, derrière un lit, où il serait demeuré cinq jours, puis jeté dans le foyer d'une lessiveuse. 

La fille A….... a déclaré que l'enfant, à sa naissance, avait poussé des vagissements. Quant à sa mère, elle se dit incapable de préciser si le nouveau-né était ou non vivant lorsqu'elle le reçut. Le Parquet de Caen s'est rendu sur les lieux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -  Les accidents de la route.  -  M. René Lesquerbault, électricien, demeurant rue Saint-Melaine à Pont-l'Évêque, venait de Caen en auto et se dirigeait vers Mézidon, lorsqu'à l'entrée du bourg d'Ouézy, il aperçut, sur sa gauche, un groupe d'enfants se trouvant devant l'entrée de la ferme de M. Groult. Soudain, comme il arrivait à leur hauteur, une fillette, Monique Groult, âgée de 4 ans, traversa la chaussée en courant. 

Malgré tous ses efforts, M. Lesquerbault ne put éviter l'enfant qui fut happée par l’aile gauche avant et traînée sur une dizaine de mètres. 

M. Lesquerbault transporta aussitôt la fillette chez ses parents et M. le docteur Derrien, de Moult, que l'on avait mandé, a prodigué ses soins à la petite blessée qui ne semble pas être gravement atteinte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Des prélèvements de lait non prévus par la loi.   -   M. Dudouit, cultivateur à Ouézy, s'apercevant depuis quelques jours que les bidons de lait déposés par lui pour le ramassage recevaient la visite d'un amateur peu scrupuleux, se hâta de faire part de ses constatations à la gendarmerie de Moult-Argences.

Le chef de brigade, M. Frigard, en compagnie d'un gendarme, exerça une surveillance à proximité de l'habitation de M. Dudouit.

Les gendarmes étaient aux aguets depuis plus d'une heure, lorsque, vers 20 h. 15, ils entendirent le bruit d'un couvercle remué. Se démasquant, le chef de brigade reconnut la femme Yvonne Roberge, 19 ans, demeurant à Ouézy, occupée à soutirer une certaine quantité de lait. Elle avait avec elle son enfant, âgée de 2 ans.

Interrogée, la femme Roberge reconnut le vol. Elle avoua également un vol de même nature dans des bidons appartenant à M. Marquet, cultivateur à Ouézy. D'après ses dires, le total de ses vols ne dépasserait pas 40 litres de lait, mais les gendarmes ont de bonnes raisons de croire que la femme Roberge se montre particulièrement modeste dans ses estimations. Elle a déjà été inquiétée à plusieurs reprises pour des vols. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Choc matériel ou choc moral ?   -  M. Henri Bidard, 62 ans, retraité des chemins de fer, demeurant à Cesny-aux-Vignes, revenait à pied de Mézidon, quand il fut renversé sur le territoire de la commune d'Ouézy, par une automobile que conduisait Mlle Duchêne, demeurant en cette dernière localité.

Tombé sur la berne et tôt relevé, le piéton, qui n'était pas blessé, fut reconduit chez lui par deux automobilistes de passage, après avoir rassuré la conductrice.

Mais, vers 21 heures, de violentes douleurs prirent M. Bidard, lequel fit venir le docteur Duriez, de Mézidon et se vit octroyer trois semaines de repos au lit. C'est alors qu'il fit déposer plainte contre l'auteur de l'accident. Or, Mlle Duchêne croit que M. Bidard est plutôt tombé sous l'effet d'une surprise que consécutivement à un choc. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Étranger en défaut.  -   En tournée de surveillance, les gendarmes d'Argences ont eu à vérifier la situation d'un ouvrier italien d'Ouèzy, M. Romiero Paguisco, employé chez M. Émile Beletienne, cultivateur à Magny-la-Campagne.

En possession d'une carte d'identité d'ouvrier d'usine périmée depuis la fin de l'année dernière, Paguisco s'est vu dresser procès-verbal ainsi que son employeur.  

 

Novembre 1946  -  Une récompense méritée.  -   M. Cathrin, ancien maire de Mézidon, qui, en juillet 1944, secondé par une courageuse jeune fille , Mlle Germaine Huet, sauva deux officiers aviateurs canadiens, vient de recevoir, ainsi que celle-ci, un diplôme du Maréchal de l’Air Tedder. La même récompense a été attribuée à M. Roland Huet, secrétaire de la mairie de Mézidon, qui, après avoir, en collaboration avec M. le curé d’Ouézy, aidé de nombreux réfractaires, apporta le plus entier concours à des pilotes alliés et facilita la mission d’un parachutiste britannique. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Des résistants à l'honneur.   -   Pour les services qu'ils ont rendus contre l'ennemi et de l'aide apportée aux armées alliées, la médaille de la Résistance polonaise en France vient d'être décernée à : MM. Le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, Paul Robiquet, chef de la division des étrangers à la Préfecture du Calvados ; Camille Voivenel et Léonard Gille, conseiller généraux ; le capitaine Tessier, à Cabourg ; l’abbé Louis Leroy, curé de Ouézy-Canon ; Jean Halbout, maire de Langannerie ; lieutenant Masseron, à Bretteville-sur-Laize ; Jules Hollier Larousse à Louvigny ; Sebire à Caen ; Marcel Le Noël, directeur des cours et complémentaires de Honfleur ; Mme Léa Vion, directrice de la Maternité de Bénouville ; Mme Marguerite Berthelot, à Caen ; MM. Guy Marigny, à Caen ; Henri Gascoin, à Caen ; Marcel Mériel, directeur de l'école honoraire à Courseulles ; Dauger, à Dives, et Adeline à Boulon. Nos vives félicitations.

La même distinction a été accordée à notre ami regretté, le capitaine René Duchez, administrateur du « Bonhomme Libre » récemment décédé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Une mauvaise journée.   -  Tandis qu'elle assistait à une inhumation à Canon, des inconnus ont pénétré chez. Mme Victor Saudain, demeurant à Ouézy.

Ils ont fait main basse sur les appointements de son mari, employé de la S.N.C.F., et quelques économies soit au total 26 000 fr. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Une Croix de Guerre bien gagnée.   -   M. l'abbé Leroy, curé d'Ouézy, a été décoré de la Croix de Guerre avec l’élogieuse citation suivante :

« Animé d'un grand patriotisme et d'une fermeté d’âme à toute épreuve, n'a cessé de lutter contre l'ennemi durant toute l'occupation 1940-1944 et de soutenir moralement et matériellement les patriotes de sa région.

A donné asile à de nombreux réfractaires et prisonniers alliés évadés. En juin 1944 a sauvé, au péril de sa vie, de nombreux blessés lors du bombardement de Mézidon. A été, pour tous, un modèle d'énergie et d’abnégation ».

M. l'abbé Leroy a reçu d'autre part, la Médaille de la Résistance polonaise. Nos meilleurs compliments. (Source  : Le Bonhomme Libre)

OUÉZY (Calvados)  -   Bureau de Tabac

OUÉZY (Calvados)  -   La ferme du Château

10   Domaine d'OUÉZY (Calvados) -  Château  -  Pavillon d'été   

OUÉZY,  par Mézidon (Calvados) -  Le Bord du Laizon

4.    Domaine d'OUÉZY (Calvados) -  Château  -  Les peupliers

Environs de MÉZIDON à Ouézy

OUÉZY,  près Mézidon (Calvados) -  Le Château

Environs de Mézidon.  -  Château de OUÉZY (Calvados) 

OUÉZY,  par Mézidon (Calvados)  -  Le Château

École NORMANDE de Pleine Air à OUÉZY,  par Cesny-aux-Vignes  (Calvados)

Piscine et Vue du Château

OUÉZY,  par Mézidon (Calvados)  -  Le Château

OUÉZY,  près Mézidon (Calvados) -  Le Château

OUÉZY,  par Mézidon  (Calvados)  -  Le Presbytère

OUÉZY,  par Mézidon (Calvados)  -  Le Château

OUÉZY,  par Mézidon  (Calvados)  -  L'Etang

11.  Domaine d'OUÉZY  (Calvados) -  Château  -  Nouveaux dortoirs

OUÉZY (Calvados)  -  Entrée du Bourg

OUÉZY,  près Mézidon  (Calvados)

OUÉZY,  par Mézidon (Calvados) -  Le Carrefour

Domaine d'OUÉZY (Calvados)

Le Château, les Enfants

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