Janvier
1825
- Ouilly-la-Ribaude, absorbée en 1825 par Saint-Léger-du-Houley.
La commune prend alors le nom de Ouilly-du-Houley.
Décembre
1854 - Nouvelles diverses.
- Le
recensement général de la population de l'Empire aura lieu dans le
cours de l'année prochaine.
Le
dernier recensement a présenté un total de 35 400 486, savoir : 18 367
470 femmes, 17 033 016 hommes. Différence en sus pour les femmes, 1 554
454. Cette population est répartie entre 86 départements qui se
subdivisent en 563 arrondissements, 1 847 cantons et 56 835 communes.
(Source :
Le journal de Honfleur)
Mars
1861 - Un accident.
- Voici
encore un pauvre enfant qui est mort victime d'un manque de
surveillance de la part de ses parents. Dans l'après-midi du 25 de ce
mois, le fils du sieur Amand, couvreur en paille, demeurant à
Ouilly-du-Houley, âgé de quatre ans et demi, qui s'amusait
imprudemment sur le bord d'une mare située près du domicile de sa
famille, est tombé dans l'eau et y a trouvé la mort. ( L’Ordre et la
Liberté)
Août
1867 -
Un incendie. Un
incendie a éclaté le 3 août dernier, vers quatre heures du soir, et a
consumé un corps de bâtiment à usage de cave, écurie, remise et
hangar, situé à Ouilly-le-Houley. Ce dernier contenait environ 2000
bottes de foin, 150 bottes de paille, 30 stères de bois de chauffage,
deux charrettes, deux équipages, un cabriolet et son harnais, le tout
appartenant au sieur
Achille Guerrier-Desfontaines, propriétaire.
Janvier
1868 -
Un incendie. -
Un incendie accidentel a détruit le 22 janvier, le moulin à
blé d'Ouilly-du-Houlley, ce moulin, exploité par le sieur Jonquet,
appartenant à M. Jules Lecesne, maire de Fumichon. La perte pour le
propriétaire est évalué à 7500 francs, et pour le fermier à 1980
francs. L'un et l'autre n'étaient point assurés.
Une
certaine négligence dans les soins à donner aux engrenages ou aux
meules paraît être la cause de ce sinistre, le feu a été produit par
le frottement.
Juillet
1870 -
Fait divers.
- Un
fort orage a éclate samedi dernier dans le
canton de Balleroy, la foudre est tombée en plusieurs endroits. A
Litteau, un veau a été tué dans une étable où il y en avait
plusieurs, celui-là seul a été atteint. A Littry, le tonnerre est
tombé sur le clocher de l'église, au moment où l'un de MM. les
vicaires allait terminer sa messe, à laquelle assistaient les nombreux
enfants qui, le lendemain, devaient faire leur 1er communion.
Après
avoir brisé des ardoises de la couverture, dans laquelle elle a troué
un large sillon, la foudre a pénétré dans l'intérieur de l'église.
Quelques enfants ont ressenti une violente commotion, pendant que le
sacristain, plus rudement secoué, était jeté contre un mur, et que M.
le vicaire percevait lui-même une assez vive sensation au côté. Les
autres assistants n'ont rien éprouvé, et M. le curé, qui était dans
son confessionnal, ne s'est point aperçu du passage du fluide.
Nous
apprenons aussi que la foudre, après avoir tombé au seuil de la porte
de l'habitation du fermier des héritiers Vernet, à Vaux-sur-Aure, est
allée frapper à peu de distance, un noyer sous lequel se
trouvait une vache qu'elle a tuée. Huit personnes qui étaient dans
l'habitation au moment où la foudre tombait, ont reçu une commotion
telle, que
quatre sont restées en place, et les quatre autres ont été lancées
contre le mur.
Le
même jour, vers 3 heures du soir, un orage a éclaté sur les communes
de Moyaux, de Fumichon, d'Ouilly-du-Houlley et du Pin. Il est
tombé une grande quantité de grêle, qui a causé un énorme
préjudice aux récoltes. La perte est évaluée à 72.000 fr. pour
Moyaux ; à 2.000 fr. pour Fumichon ; à 1.500 fr. pour Ouilly,
et à 35.000 fr. pour le Pin.
Mars
1873 -
Tirage au sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service
militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une
certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus
élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils
passent avec succès, au corps leurs
examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2,
3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera
suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront
cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous
rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis
expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires
assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque,
c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les
colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les
bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été
constatées en ces derniers jours.
Avril
1873 -
Incendie.
-
Lundi, un incendie a
éclaté dans une maison d'habitation, située à Ouilly-du-Houlley,
près Lisieux, appartenant au sieur Bernard Lerond. La perle est
évaluée à environ 2 500 fr., couverte par une assurance. Ce sinistre
est dû à l'imprudence d'un enfant qui jouait dans un grenier avec des
allumettes.
Décembre
1874
- Orages et tempêtes.
- Nous
sommes en pleine
période d'orages. La neige, peu abondante, a fait son apparition dans
notre région.
—
Sur notre littoral, de grands dégâts, à Luc et à Villerville, digues
et pieux enlevés.
—
A Lisieux, de grosses pierres sont tombées de la tour sud de l'église
St-Pierre, et ont été réduites en poussière par leur chute sur le
granit du parvis. A Ouilly, à 3 kilomètres de
Lisieux, un arbre plus que centenaire a été déraciné et s'est abattu
en travers de l’ancienne
route de
Pont-l'Evêque qu'il a par conséquent interceptée et dans laquelle il
s'est creusé un profond sillon.
Février
1876
-
Incendie. -
Dans
la nuit de dimanche à lundi, un incendie, dont la cause est encore
inconnue, a détruit plus de 40 mètres de bâtiment à usage
d'habitation, de laiterie,
de grange, de grenier à fourrage, d'écurie et d'étable, situés à
Ouilly-du-HoulIey.
Ce
long bâtiment, appartenant au sieur Papillon, carrossier à Lisieux,
était assuré, ainsi que le mobilier du fermier, le sieur Bidouet.
Cet
incendie présentait un phénomène assez digne de remarque, une pluie
torrentielle qui tombait au moment de sa plus grande intensité, loin
d'en éteindre les flammes, leur donnait
plus de vigueur.
Avril
1876
-
Les Pommiers. -
Malgré
les gelées, les intempéries et les perturbations atmosphériques de ce
printemps, les pommiers, dans notre région, ont jusqu'à présent une
superbe apparence et promettent une récolte exceptionnelle telle, au
dire des cultivateurs de certains pays, et notamment de la Manche, qu'on
n'en a pas va depuis
trente ans.
Mai
1876
-
Une femme
brûlée. -
Un
incendie dont la cause est inconnue a éclaté samedi matin, à Ouilly-du-Houlley,
et a consumé six corps de bâtiments, ainsi que divers objets
mobiliers, appartenant à Ludivine Grieux, journalière ; Honoré
Laugeois, cultivateur ; Victor Rocray, domestique ; Etienne Taban,
journalier ; Constant Falaise, domestique, domiciliés dans la commune,
et Angélique Olivier, veuve Letraux, rentière ; Victor Lebrun,
cultivateur, ces deux derniers domiciliés à Firfol.
La
femme Félicité Grieux, veuve Frimaire, âgée de 72 ans, a péri
asphyxiée et a été trouvée presque carbonisés.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le
Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les
fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été
établi conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en
tenant compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des
ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder
aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux
presbytères, à Ouilly-du-Houley, travaux à l'église. Montant
de la dépense 1 550 fr. déficit : 800 fr.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et
réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Ouilly-du-Houley,
construction d'un hangar pour le presbytère, 80 fr., et les travaux
à l'église, 200 fr.
Octobre
1879
-
Secours aux communes. -
Les
secours ci-après ont été accordés à diverses communes du
département : Bonnebosq, reconstruction de l'église, 30 000 fr. -
Montchamp, achat de mobilier d'église, 300 fr.
- Beaumesnil,
travaux à l'église, 450 fr. -
Saint-Vigor-des-Mézeréts, travaux au pont, 4 500 fr.
- Le Désert,
travaux au pont, 1 000 fr. -
Ouilly-du-Houley, travaux à l'église, 500
fr. -
Saint-Martin-de-Sallen, construction d'une école de filles, 3
000 fr. -
Cheux, construction d'une école de garçons, 750fr.
- May, construction
d'une école de filles, 2 000 fr. -
Victot-Pontfol, construction d'une école mixte, 4 000 fr.
Juin
1890 -
Une affaire compliquée. -
Une
scène des plus compliquées se passait à Ouilly-du-Houley il y a
quelque temps. Henri Ruelle, 27 ans, sabotier, était au cabaret.
Sa femme et une amie furent le chercher. Il les menaça. La femme se
réfugia chez le sieur Desrues. Son mari
l'y poursuivit. Toute la maisonnée se mit sous les armes.
Ruelle, après avoir reçu de sa femme un coup de marteau, lui flanqua
une tripotée. De là elle se réfugia chez sa mère, toujours
poursuivie par
son mari. Comme
il les menaçait
de mettre le feu à la maison, un sieur Desgentez l'ajusta avec un
fusil. Ruelle ouvrit sa chemise et dit : « Frappe ! tu me rendras
service. » Desgentez ne tira pas, et Ruelle,
poursuivi pour coups à sa femme, s'en est tiré avec 24 heures de
prison.
Septembre
1890 -
Sauvagerie. -
Des malfaiteurs ont coupé le trayon d'une vache appartenant à
Mme- Etienne Martigny, propriétaire à Ouilly-du-Houlley. Cette vache
était en liberté dans un herbage situé à 50 mètres de la
maison d'habitation.
Octobre
1890 -
Viol. -
Le nommé Pierre Leseigneur, 35 ans, journalier à
Ouilly-du-Houlley, a été arrêté et conduit à la prison de Lisieux.
Cet individu est inculpé de viol commis sur la jeune Marie, âgée de 7
ans que Leseigneur avait reconnue en se mariant.
Avril
1893 -
Jument volée. -
Une
jument estimée 130 fr.,
appartenant au sieur Etienne Pottier, propriétaire et maire d'Ouilly-du-Houlley,
a été volée, pendant la nuit, dans un herbage.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Bouilleurs, bouillez en paix. -
Les
bouilleurs de cru peuvent se rassurer, il n'y aura rien de changé à
leur situation cette année.
(Source B.N.)
Avril
1893 -
28 jours de plus. -
En
application de la
nouvelle loi sur le service militaire qui porte à dix ans le service à
accomplir dans la réserve, la direction de l'infanterie a reçu l'ordre
de préparer un nouvel appel pour une troisième période de 28 jours,
que devront accomplir dorénavant tous les hommes pris par la
conscription.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Cyclone. -
Jeudi,
une trombe, qui semble avoir pris naissance dans la vallée d'Hermival,
a dévasté les communes d'Hermival et d'Ouilly-du-Houlley. En quelques
minutes, plus de 300 pommiers ont été arrachés. Plusieurs bâtiments
ont été, détruits en partie. Les pertes sont énormes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Recensement. -
Les
propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures
attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie,
avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Viol. -
Le
nommé Jean Travaillé, 48 ans, journalier à Ouilly-du-Houlley, près
Lisieux, est arrêté pour une double tentative de viol, commise sur la
jeune Aubert, âgée de 9 ans. (Source
:
Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1903 -
Chute malheureuse. -
Le
sieur Benjamin Beaumer, 80 ans, propriétaire à Ouilly-du-Houlley, qui
se rendait à Lisieux, est tombé de toute sa hauteur et s'est fracturé
le col du fémur. Le malheureux vieillard a été transporté à
l'hospice de Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Animaux volés. -
Un courtier en
bestiaux, le sieur Torcly, à St-Ouen-des-Besaces, avait acheté une
vache à un sieur Edmond Heinard. Il apprit qu'on en avait volé une
semblable à Mesnil-au-Grain.
Il
rechercha alors le vendeur qu'il rencontra à Mouen, près Caen, où il
était domestique, et le força d'avouer son vol. Heinard a été
arrêté à Villers-Bocage. Il avait dépensé une partie de l'argent en
secours à sa femme et à ses enfants.
—
Une génisse de 400 fr., à M. Honoré Desmonts, propriétaire à
Montchamp, canton de Vassy, a été
volée dans un herbage. On a relevé des empreintes et le signalement du
voleur. La génisse a été retrouvée à la foire d'Aunay-sur-Odon.
—
Une jument, estimée 500 fr., a été volée dans un herbage attenant à
la maison de M. Etienne Pottier. maire d'Ouilly-du-Houley, canton de
Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1918 -
Tout est rompu.
- Fernand
Lepée,
du 322e
d'infanterie,
prisonnier
de guerre,
devait
épouser
la jeune
Désirée
Casai,
blanchisseuse
à Ouilly-du-Houlley,
mais
la captivité
a sans
doute,
modifié
ses projets
d'avenir,
car,
à son
retour
d'Allemagne,
il y
a quelque
temps,
il notifia
à sa
fiancée
une rupture
définitive.
Dans
les
familles,
cette
décision
échauffa
les esprits
et, à
la suite
d'une
discussion,
Lepée vient
de se
livrer
à de
graves
violences,
au lavoir
de Ouilly,
sur son
ancienne
amie.
Il l'a
jetée
à terre,
rouée
de coups
et lui
a fait
de sérieuses
contusions
au thorax.
Pendant
ce temps,
la sœur
du militaire,
la femme
Plessis
de Marolles,
réglait
avec
ses poings
le compte
de Mme
Geffroy,
mère
de la
demoiselle
Casai.
Les deux
blessées
ont reçu
les soins
du docteur
Dumont,
de Cormeilles.
Janvier
1931 -
Un fantôme. -
L'autre nuit, Mme Froville, 67 ans, journalière à
Ouilly-du-Houley, canton de Lisieux, dormait chez une de ses clientes,
Mme Lebrasseur, quand un bruit la réveilla. Elle vit un homme franchir
la fenêtre et se diriger vers son lit. Terrifiée, elle poussa un cri.
L'homme, alors, lui mit
la main sur la bouche et disparut ...
(Le Bonhomme Normand)
Avril
1932
-
Macabre découverte.
-
Au hameau de
Saint-Léger, à Ouilly-du-Houlley, canton de Lisieux, deux ouvriers
agricoles, nommés Logeard el Tassilly, occupés dans un herbage, ayant
eu la curiosité de visiter une maisonnette paraissant abandonnée, y
découvrirent un cadavre en décomposition.
Il
s'agissait du locataire, Eugène Lebec, 36 ans, journalier, qu'on
n'avait pas revu dans le pays depuis plusieurs mois. Au milieu de la
pièce, dans une marmite, se trouvaient des cendres consumées de
charbon de bois.
Sur
la table, une lettre adressée à une parente, disait la volonté du
désespéré d'en finir avec la vie, ne pouvant surmonter des chagrins
intimes.
Le
médecin a conclu, en effet, à une mort par asphyxie. (Bonhomme
Normand)
Janvier
1933 - Métier dangereux. -
Dans une scierie de Lisieux, un ouvrier, M. Eugène Dupuis, 41 ans, d'Ouilly-du-Houlley,
qui sciait du bois à
l'aide d'une scie mécanique, a été trouvé étendu sur le sol, le
ventre scié depuis le bas du poumon droit jusqu'à l'aine.
On
suppose que le tas de bois qu'il devait débiter s'est écroulé, l'a
renversé et poussé sous la machine. La mort a été instantanée.
Octobre
1938 -
Un cycliste se jette sur une auto.
- Un
grave accident s'est produit, sur la route de Hermival-les-Vaux à
Ouilly-du-Houley, territoire de la commune de Hermival-les-Vaux.
M.
Maurice Courtens, 29 ans, cultivateur, demeurant à Hermival-les-Vaux,
circulait sur la route en auto. Avec lui se trouvaient dans le
véhicule, son père, sa mère, sa sœur, ainsi que deux autres voisins.
L'auto
roulait doucement, et bien à droite lorsque, arrivée à un virage, il
vit soudain arriver à sa rencontre un cyciiste qui roulait à une
allure
assez rapide, ne tenant pas complètement
sa droite.
M.
Courtens freina et en même temps donna un coup de volant à droite pour
éviter une collision. Mais le cycliste, M. Edmond Leboucher, âgé de
29 ans, charron, demeurant lui
aussi à Hermival-les-Vaux, heurta cependant l'aile avant gauche de
l'auto.
Descendant
de sa voiture, M. Courtens se porta au secours du cycliste qui était
inanimé sur la chaussée.
Après
avoir reçu les premiers soins de M. le docteur Viel, il fut transporté
à la clinique de la Providence. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Trois personnes intoxiquées par de la peinture.
-
M. Frigol, employé au service de M. Dehore, propriétaire à
Ouilly-du-Houilley, peignait un réservoir, lorsqu'il tomba inanimé
dans le fond. Sa femme voulut le secourir, mais, arrivée dans le fond,
tomba malade à son tour. Une troisième personne subit le même sort.
Les pompiers de Lisieux, alertés, se rendirent sur les lieux et
réussirent à retirer du réservoir les trois personnes, dans un état
assez grave.
Elles
ont été transportées à l'hôpital de Lisieux. On pense que toutes
les trois ont respiré des gaz provenant de la peinture dont s'est servi
M. Frigol. Une enquête est ouverte.
Janvier
1943 -
Légion d'honneur. -
Le
sous-lieutenant Marcel Chavenon, fils de M. et Mme Chavenon, jardiniers
à Ouilly-du-Houlley, et gendre de M. Guérard, conseiller municipal,
tombé glorieusement le 8 juin 1940, à Ausauvilliers (Oise), vient d'etre
promu chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
Le
sous-lieutenant Chavenon était titulaire d'une belle citation à
l'ordre de l'Armée, retraçant sa vaillante conduite comme chef
de
section. (Bonhomme Normand)
Août
1945 - Un
garde-chasse assassiné. -
M. Alexis Glinel, 46 ans, garde-chasse à Ouilly-du-Houlley,
était parti en foret pour ramener du charbon de bois dans une voiture
hippomobile.
Alertés
par des appels au secours, des boucherons ont retrouvé le garde-chasse
étendu prés de la voiture renversée et du cheval allongé, le ventre
en l’air.
Transporté
à son domicile, M. Glinel expirait peu après, mais il avait eu le
temps d’expliquer à sa femme qu’il avait été assailli par trois
braconniers dont il donna un signalement
succinct.
Le
corps du malheureux portait
de nombreuses contusions sans aucune plaie apparente. La gendarmerie et
le Parquet de Lisieux se sont rendus sur les lieux pour éclaircir cette
troublante affaire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 - Une cachette éventée. - Fernand
Avisse, 43 ans, ouvrier agricole, à Ouilly-du-Houlley, avait caché ses
économies dans une niche à chien se trouvant dans sa cave. En retirant
une certaine somme, il constata que son portefeuille avait été
déplacé. Un inventaire du maroquin lui a permis de constater
la disparition de quatre billets
de mille francs sur les sept qu'il contenait. Il y a quelques mois M.
Avisse avait été la victime du même méfait. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Toujours eux !
- Tandis que M. Van
Hauvaert pépiniériste, boulevard Nicolas-Oresme à Lisieux, rendait
visite à M. Deschamps, maire de Ouilly-du-Houlley, un travailleur libre
allemand au service de ce dernier, Wilhelm Kerensbach, 38 ans, à
visité son automobile et fait main basse sur un porte-cartes, déposé
dans l’une des poches de la voiture, et contenant des papiers
d'identité et des cartes d'alimentation.
Kerensbach,
que M. Van Hauvaert avait remarqué rodant autour de l'auto et qui
fut ainsi immédiatement soupçonné, est déjà titulaire d'une
condamnation à 8 mois de prison pour vol. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1949 -
Un sou de café... qui a failli coûter 4 000 francs.
- Mettant
à profit une courte absence de sa voisine, Mme Veuve Augustine Glinel,
qui l’avait invitée à prendre le café, Gisèle Avisse, ménagère
à Ouilly-du-Houlley, a puisé dans le porte-monnaie que celle-ci avait
laissé dans la poche d'un tricot qu'elle venait de retirer et a fait
main basse sur quatre billets de mille francs. Mme Glinel qui, en
constatant la disparition de l'argent, avait cru à une farce de son
amie, fut détrompée par l'attitude étonnée de celle-ci.
Aux
gendarmes mandés, la femme Avisse a passé des aveux. Elle a, d'autre
part, fait connaître qu’en mars dernier, elle avait déjà volé 4
000 francs à Mme Glinel qui n’en est pas encore revenue...
(Source : Le Bonhomme Libre)
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