1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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OUILLY - le - BASSET

Canton de Falaise

Les habitants de la commune d'Ouilly-le-Basset sont les Ouillypontains, Ouillypontaines

1826  -  Les trois communes.  -  le secteur communal actuel est réparti sur trois communes distinctes : Saint-Marc-d'Ouilly, Saint-Christophe et Ouilly-le-Basset.

 

Février 1830   -   Les sauveteurs.   -   M. le préfet, par une circulaire en date du premier décembre 1829, engage MM. les maires à lui signaler les traits de vertu, de courage ou de dévouement dont ils auraient été témoins.

Nous apprenons, par deux certificats qui nous sont mis sous les yeux, qu'au mois de juillet dernier, le nommé Bernard Coulombe, d'Ouilly-le-Basset, a sauvé la vie à une jeune fille tombée dans la rivière d'Orne, où elle allait périr.

Coulombe se jeta dans l'eau, bien que le lieu fut très dangereux, et il parvint à ramener sur le bord la jeune fille, qui était déjà presque noyée et sans connaissance.

Deux mois après, Jean-Baptiste Coulombe, fils de Bernard, retira de la rivière, à Saint-Marc-d'Ouilly, une femme qui malheureusement était morte depuis quelque temps.

Ces deux exemples sont dignes d'être cités. Jean-Baptiste Coulombe a été et est même encore souffrant par suite de l'émotion qu'il a éprouvée en se jetant dans l'eau, par un temps froid, pour en extraire le cadavre de celle qu'il croyait pouvoir sauver. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Octobre 1832    -     La revue des bataillons.   -   La revue des bataillons d'Ouilly-le-Basset, de St-Marc et de Clécy, a été passée dimanche dernier par M. le sous-préfet.

Ces bataillons méritent des éloges pour leur zèle et leur tenue. Celui de Clécy, entre autres, se fait remarquer par son ensemble et son à-plomb, il manœuvre avec plus de précision que les autres. ( Journal de Falaise )

 

Février 1848   -  Le feu.   -  Le feu s'est déclaré, mardi dernier, vers le commencement de la nuit, dans une ferme appelée le Quémain, située aux Ils-d'Ouilly, commune d'Ouilly-le-Basset, et appartenant a Madame veuve Boscher, en peu de temps, tout le corps de bâtiment, sur une longueur de 27 mètres, est devenue la proie des flammes. Rien n'était assuré, la perte est évaluée à 10 000 fr.

Cet incendie est dû à la malveillance et a commencé par le toit, un homme dormait paisiblement dans un appartement, et sans les voisins qui vinrent promptement l'éveiller et l'avertir que le feu était à la maison, il eût infailliblement péri, car toute retraite lui eût été fermée.

Les secours n'ont pu arrêter les progrès du feu, et n'ont servi qu'à protéger une ferme voisine appartenant à M. de Brébisson. La justice informe. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1848  -  Cour d’Assises du Calvados.    -   Audience du 9 août.   -  Garnier a volé en mai dernier, à Caen, dans une maison où il logeait, 2 montres en or, dont une avec sa chaîne, 2 montres en argent et une somme de 250 à 260 fr.

Arrêté presqu'au même instant, on a saisi sur lui 143 fr ; seulement ; quant aux montres elles ont été retrouvées depuis sous une pile de bois de construction Il est condamné à 5 ans d'emprisonnement.

— Théodore Dros, marchand de vin, en faillite, était accusé de détournements de fonds et d'autres objets au préjudice des créanciers.

Acquitté sur ce fait, le ministère public a fait contre lui des réserves à l'occasion de faits qui constitueraient le délit de banqueroute simple.

— Jules Laimable, âgé de 31 ans, s'était introduit par la fenêtre chez la dame Cosquet, demeurant à Ouilly-le-Basset pendant qu'elle et sa fille étaient allées faner. Surpris à son départ, il remit une montre qu'il avait Volée ; mais il fut arrêté et comme il a déjà plusieurs fois subi plusieurs condamnations pour vol et rupture de ban , il a été condamné à 5 ans de prison. (source : Le Journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Une condamnation.  -   Dans sa dernière audience, le tribunal correctionnel de Falaise a condamné à 20 fr. d'amende, une aubergiste d'Ouilly-le-Basset, convaincue d'avoir débité du cidre dans un vase ne présentant pas la mesure légale. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Février 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  -   Présidence de Monsieur le conseiller d’Angerville. Audience du 13 Février.

Employé en qualité de batteur en grange chez les époux Dosseville, cultivateurs à OuilIy-le-Basset, le nommé Rabot (Victor-Frédéric), profita, le 12 décembre dernier, de l’absence momentanée de la dame Dosseville et de ses filles, pour faire main basse sur une somme de 70 fr. que son maître avait cachée dans la paillasse de son lit. La probité de Rabot ne fut pas suspectée tout d’abord ; mais, un beau jour, il disparut, emportant ses effets, sans réclamer le prix de quelques journées de travail qui lui étaient encore dues, et on apprit qu’il avait entre les mains une certaine somme d’argent dont il ne pouvait expliquer l’origine.

Arrêté et traduit devant le jury sous l’accusation de vol domestique, Rabot soutient qu’il est innocent, mais, malgré ses dénégations. Il est condamné à 6 ans de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1860   -   Les orages.   -   Les orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron, Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville et Beaumais,  ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid érables.

Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)

 

Octobre 1863  -  Foire aux chevaux  -   Le Conseil municipal d'0uilly-le-Basset a pris, le 18novembre

1862, une délibération pour demander la création d'une foire aux chevaux dans la commune, le 17 juillet de chaque année, en se fondant principalement sur cette considération que les marchands de chevaux ne se rendent pas à la foire de St-Omer, dite St-Clair, qui a lieu le 18 du même mois, et font toutes leurs transactions au Pont d'0uilly, vendeurs et acheteurs se donnent rendez-vous.

Cette demande, soumise à l'instruction, a donné lieu de la part de 35 communes de l'arrondissement de Falaise, des communes de l'arrondissement de Caen, de 9 communes de l'arrondissement de Vire, de 3 communes du département de l'Orne, à une opposition fondée principalement sur ce que l'établissement

d'une foire dans la commune d'Ouilly-le-Basset, la veille même du jour de la foire de St-Clair, à St-Omer, porterait un  préjudice réel à cette foire, dont l'existence est immémoriale et l'importance considérable, sans satisfaire aucun besoin public.

Les autres communes consultées parce qu'elles se trouvent situées dans un rayon de 2 myriamètres, se sont bornées à émettre pour la plupart un avis qui témoigne de leur peu d'intérêt dans la solution de la question.

La chambre consultative de l'arrondissement de Falaise a émis l'avis, également adopté par le Conseil d'arrondissement, qu'il n'y avait pas lieu d'accueillir la demande de la commune d'Ouilly-le-Basset.

Vous êtes appelés, Messieurs, a vous prononcer aussi. Veuillez, je vous prie, prendre dans ce but une délibération, qui sera jointe au dossier de l'affaire, sur laquelle il appartiendra au gouvernement de statuer. 

 

Septembre 1864   -   Un accident.  -   Le 19 de ce mois, l'épouse du sieur Henri Potier, domestique de roulage à Falaise, ayant voulu, près d'Ouilly-le-Basset, monter sur la civière d'une voiture que conduisait son mari, est tombée sous l'une des roues de cette voiture, qui lui a passé sur le corps et sur la tête.

Cet accident a entraîné la mort immédiate de cette malheureuse femme. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1868   -   Un orage.   -   Vendredi dernier, vers les 6 heures du soir, un fort orage a éclaté sur les communes de Saint-Marc-d'Ouilly, Cossesseville, La Pommeraye, Pierrefitte-en-Cinglais et Ouilly-le-Basset. La grêle, parmi laquelle on remarquait de gros glaçons, est tombée en abondance, et a ravagé les récoltes sur pied, les arbres à fruits et les  bâtiments couverts en ardoise.

Les pertes approximatives sont évaluées à 139 000 francs.

Cet orage, qui s'est fait ressentir sur la  France presque entière et une grande partie de l'Europe, a causé de nombreux dérangements sur les lignes télégraphiques, des poteaux ont été renversés, des fils brisés ou arrachés de leurs supports.

Toutes les lignes étaient sous l'influence de l'état orageux du ciel, des courants d'électricité atmosphérique se développaient dans les fils et les parcouraient en tous sens avec une intensité remarquable.

Aussi, les transmissions ne s'effectuaient qu'avec une peine extrême, et pendant quelques heures, ont dut même suspendre tout travail.

Par suite de ces accidents, les correspondances télégraphiques ont éprouvé des retards assez considérables.  

 

Mai 1870   -   Fait divers.  -  Le 23,mai, vers 7 heures du soir, le nommé Victor Marcelin, âgé de 24 ans, journalier à Ouilly-le-Basset, a reçu un coup de pied de cheval dans la poitrine. La mort de ce malheureux jeune homme a été instantanée.  

 

Mai 1871   -  Fait divers.   -  Le 29 avril, vers sept heures du soir, sur la route du Pont-des-Vers, territoire de la commune d'Ouilly-le-Basset, le nommé Dominique Aupois, âgé de 64 ans, voiturier à Condé-sur-Noireau, a été écrasé sous sa voiture qui a versé sur lui, il a eu la tête aplatie, la mort a été instantanés.    

 

Décembre 1872   -  Mort brûlé.  -  Dimanche, vers 10 heures et demie du matin, le nommé Basile Bohère, âgé de 5 ans 1/2, a été trouvé mort au domicile de ses parents, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise. Cet enfant avait été laissé seul dans la maison, pour veiller son petit frère, âgé de deux mois. On présume que s'étant approché du foyer, le feu aura  pris à ses vêtements qui ont été consumés. Il est mort des suites de ses brûlures dans d'atroces douleurs.

 

Septembre 1873   -   Incendies.   -   En quinze jours, deux incendies ont éclaté dans la commune d'Ouilly-le-Basset. Un des propriétaires atteints, soupçonnant quelque manœuvre criminelle, est venu  consulter une somnambule installée à Condé…….. Celle-ci a déclaré que si l'incendie n'est pas accidentel, il doit être tout probablement dû à la malveillance…... Elle a affirmé de plus, et de la façon la plus  positive, que le coupable doit être un homme, à moins que ce soit une femme ou un enfant. Muni de ces précieux indices, payés au poids de l'or, le propriétaire se livre aux plus actives recherches. La justice s'est  occupée de l'affaire et y a vu plus clair que la somnambule et son naïf client.  

 

Décembre 1874   -   Recensement.  -  Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.

 

Décembre 1874   -   La neige.  -  La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes.  Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.

 

Janvier 1875   -   Le froid.  -  L'année débute mal, le verglas du premier janvier 1875 restera légendaire.  A Paris, le nombre des individus entrés dans les hôpitaux pour blessures  à la suite de chutes sur le verglas est de 2 000 au moins. Quant aux chevaux tués et aux voitures versées, le chiffre en est inconnu. 

Dans notre région, les conséquences n'ont pas été aussi graves, mais les accidents ont été assez nombreux pour que deux jours durant, nos médecins n'aient été occupés qu'à remettre des jambes brisées et des poignets foulés.

En Normandie, dans la nuit du 29 au 30 décembre le thermomètre est descendu à - 12 degrés. A Orléans, le thermomètre est descendu à - 15 degrés. A Pontarlier, - 20 degrés. 

En France, à St-Goussaud (Creuse), le sieur Bergeron, âgé de 32 ans, facteur rural, s'est perdu dans les neiges et a péri de froid. 

La ville de Paris vient d'acheter un fond-neige d'un modèle assez curieux. C'est un cylindre roulant, ayant un foyer central qui dégage assez de calorique pour fondre la neige qu'il écrase et pour sécher le sol.

 

Janvier 1875   -   Arrestation.  -  L'arrestation des nommés Brûlé et Onfroy, opérée la semaine dernière au moment où ils venaient de voler différents objets dans le presbytère d'Ouilly-le-Basset, mettra sans doute un terme aux vols nombreux commis depuis quelques mois à Condé et aux environs. On a trouvé au domicile de ces malfaiteurs un véritable magasin  d'argenterie, de bijouterie et une grande quantité de vêtements et d'objets mobiliers. 

 

Janvier 1879   -  Ivresse et tentative de meurtre.  -  Voici quelques détails complémentaires sur la tentative de meurtre dont nous avons parlé dans notre dernier numéro : Dimanche, le nommé Adrien Vauvert, 20 ans domicilié à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, qui était allé à la mairie de Mesnil-Villement pour se faire délivrer un certificat de naissance, rencontra un de ses camarades, le nommé Zéphir Biais, ouvrier charpentier et comme lui conscrit de la classe 1878. 

Après avoir soupé ensemble, Vauvert et Biais reprirent le chemin d'Ouilly, de trop copieuses libations avaient sans doute irrité Biais qui ne cessa de chercher querelle à son camarade, bientôt les injures ne lui suffisant plus, il s'arma d'un couteau et en porta de violents coups au sieur Vauvert. Ce malheureux fut relevé baignant dans son sang et fait transporté au domicile de ses parents où il reçut les premiers soins, de M. Godard, pharmacien à Saint-Marc-d'Ouilly, en attendant l'arrivée du médecin appelé en toute hâte. Quoique la victime ait reçu sept coups de couteau, son état ne paraît pas désespéré. Biais a été arrêté et écroué à la maison d'arrêt de Falaise.  

 

Novembre 1879  -  Un drame.  -  Le 24 du courant à 7 heures du soir, à la suite d'une discussion avec son mari, la femme Lebosq, née Sidonie Hue, âgée de 49 ans,  propriétaire à Ouilly-le-Basset, a tenté de se donner la mort en buvant près d'un demi-litre d'eau-de-vie dans lequel elle avait mis des allumettes chimiques à tremper, mais grâce à de nombreux vomissements, sa vie est hors de danger.  

 

Avril 1891  -  Vache jouée aux dominos.  -  Deux enragés joueurs étaient attablés à Ouilly-le-Basset. Ne sachant plus quoi jouer, l'un des partenaires proposa de jouer sa vache, une vieille vache atteinte de paralysie. Son adversaire, après une soirée pleine d'émotions, a gagné la vache et s'en est livré séance tenante, au grand amusement de la galerie.  

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  Mandats-Poste.  -  Sous peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  Accident.  -  Lundi, à Ouilly-le-Basset, un éboulement s'est produit dans le massif qui domine la route au lieu dit le Moulin-Neuf. A ce moment passaient en voiture le sieur Brière, de Pierrefitte, et un charron. Le cheval a fait un écart, et les deux hommes ont été projetés sur le sol et grièvement blessés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1893  -  Crime ou accident.  -  Nous avons dit, dans notre dernier numéro, que le cadavre de M. Constant Ribard, marchand de grain à Ouilly-le-Bssset, avait été trouvé sur la route de Falaise. M. Ribard avait quitté l'établissement Mabire, à la Liberté, le samedi, vers 9 heures 1/2 du soir, en compagnie de son futur gendre qui habite Mesnil-Hermey et qui avait lui-même une voiture. Le contrat et le mariage civil devaient avoir lieu le lendemain. 

L'enquête conclut à une mort accidentelle. Ribard serait tombé sous la roue de sa voiture et aurait été écrasé. Le malheureux aurait pu se traîner sur le bord de la route et serait mort dans la nuit, pendant que le cheval continuait sa route. D'autres disent que si Ribard était passé sous la roue de sa voiture, qui avait un chargement de 1 500 kilos, il serait resté sur place, la poitrine écrasée, mais en on a constatait qu'un coup à la tempe et un trou derrière la tête. Ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est que l'on a retrouvé sur lui, ni portefeuille, ni porte-monnaie, et il devait voir une forte somme.

Un individu du hameau de Miette a été arrêté à propos de cette affaire. On s'étonne avec raison que le parquet ne se soit rendu sur les lieux que le soir, laissant ainsi toute la  journée le corps du malheureux Ribard étendu sur la berge, gardé par deux gendarmes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Parents, veillez !  -  La semaine dernière, à Ouilly-le-Basset, la jeune Renouf était assise sur l’âtre, le dos tourné au foyer. Ses vêtements prirent feu, et, malgré les prompts secours qui lui furent donnés, la pauvre fillette a eu le dos et les reins sérieusement atteints. L'état de la jeune Renouf est grave, mais sa vie n'est pas en danger. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1894  -  Les voleurs d’églises.  -  La semaine dernière, des voleurs ont pénétré par effraction dans l'église d'Ouilly-le-Basset. Mais ils n'ont pu forcer les portes de la sacristie et n'ont rien trouvé dans les troncs. 

— Un malfaiteur a pénétré pendant la nuit de dimanche de la semaine dernière dans l'église des Loges-Saulces. Il était en train de dévaliser les troncs quand un sieur Leboucher, passant en ce moment, fut surpris de voir l'église éclairée et alla chercher un voisin. Mais le voleur, après avoir lutté avec le sieur Leboucher, put s'esquiver.  

(Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1894  -  Trop indulgents.   -  Dernièrement, un rôdeur entrait au café Delabrousse, à Ouilly-le-Basset, et demandait une bouteille de cidre, et, tout en buvant, exaltait l'anarchie et les exploits de Vaillant. Au moment de fermer le café, il refusa de sortir. Deux gendarmes arrivèrent. Alors le rôdeur simula l'ivresse et les gendarmes, au lieu de l'arrêter, l'engagèrent à circuler. Il sortit, mais après le départ des gendarmes, il revint se coucher devant la porte de l'auberge et proféra des menaces pendant une bonne partie de la nuit. Le lendemain matin, il était parti. Il est regrettable que les gendarmes aient été si indulgents pour cet individu. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1894  -  Un lièvre disputé.   -  Le sieur Leboscq et son neveu Lucien Bertot étaient occupés à faire du blé dans les champs, à OuilIy-le-Basset, lorsqu'ils aperçurent un lièvre poursuivi par le chien du sieur Lucien Hue, beau-frère de Leboscq et oncle de Bertot. Ce dernier, voyant le gibier de près, prend son fusil, le vise, le tue et s empresse de le recueillir. Aussitôt, arrive Lucien Hue, tout essoufflé, qui crie : « Ce lièvre m'appartient. J'ai tiré dessus sans l'atteindre, mais mon chien allait l'attraper, tu vas me le rendre ». 

Et Bertot de répliquer : « C'est à moi le lièvre, puisque je l'ai tué, je le garde ». Et nos deux adversaires se menacent, s'insultent et en viennent aux coups. Bertot allait avoir le dessous lorsque Leboscq vint à son secours. Les champions en ont été quittes, chacun, pour quelques horions, mais le pauvre lièvre a été mis en morceaux. Hélas ! que les adversaires auraient bien mieux fait de le manger ensemble. Il y a eu des procès-verbaux de dressés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  Médecine gratuite.  -  Les préfets sont en train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà par les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes. 

Ça ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes par kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval et voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois heures, quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le dernier des maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin. 

Comment veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la bannière pour avoir la visite des médecins  titulaires. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  Quitte pour la peur.  -  Dernièrement, la veuve Pauline Harivel, d'Ouilly-le-Basset, gardait sa vache sur la route. Elle voulut en même temps tricoter. Pour empêcher l'animal de s'éloigner, elle attacha autour de son bras la corde qui la retenait. Une grosse voiture qui passait effraya la bête. Elle s'échappa, traînant après elle, dans les cailloux de la route, sa gardienne pendant 500 mètres environ. Au bout de cette course, la vache s'arrêta. La femme Harivel n'avait aucune blessure sérieuse.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1895  -  Accident mortel.  -  Octave Locard, 32 ans, domestique chez M. Ménard, maire à Ouilly-le-Basset, était parti avec deux autres voituriers à Clécy, chercher des sapins pour la décoration du concours. Au retour, ses camarades, inquiets de ne pas le voir suivre, s'occupèrent de voir ce qu'il était devenu. 

Arrivés près du village d'Arclais, ils aperçurent la voiture renversée, le cheval avait passé entre un monceau de pierres et le fossé, de sorte que pendant qu'une roue montait, l'autre était descendue dans le fossé. Le malheureux Locard, pris sous les sapins qui s'étaient renversés sur lui, fut dégagé par ses camarades, mais il ne donnait plus signe de vie. Il était célibataire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vol d’un cheval.  -  Les gendarmes d'Ouilly-le-Basset ont arrêté, près de Mesnil-Vin, le nommé Alphonse Lequier, 27 ans, né à Ouilly-le-Basset, et sa femme née Frumence Adam, de Falaise. En passant à Crèveœur, les époux Lequier avaient volé, dans un herbage, une jument de 700 fr. appartenant au sieur Victor Valette, propriétaire à Crèvecœur.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Le Patois normand.  -  M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Blessé par un cheval.   -  Le sieur Armand Brunet dit Dupré, 59 ans, domestique à la Rocque. près Vassy, passait à Ouilly-le-Basset, conduisant un cheval, quand il reçut d'un autre cheval une ruade qui l'a blessé assez grièvement à la hanche. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Femme brûlée.  -   Les époux Guillot habitent Ouilly-Ie-Basset, arrondissement de Falaise. Pour mettre l'argent qu'ils possédaient à l'abri des voleurs, ils l'avaient caché dans leur cave.

Dans la nuit, le feu prit à la maison. Les époux Guillot commencèrent par sauver leur petit garçon de 13 ans et deux nourrissons de l'hospice, puis la femme descendit à la cave pour reprendre 90 fr. qui s'y trouvaient, mais soudain, le plancher s'écroulait sans que la malheureuse femme ait reparu.

Dès qu'il a été possible de procéder au déblaiement, on a trouvé le corps de la femme Guillot carbonisé sous un amas de poutres. Les pertes sont évaluées à 2 250 francs, assurées pour 1 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   La rage.  -  Un chien enragé a parcouru les communes de Clécy, Saint-Marc-d'Ouilly et Ouilly-le-Basset, en mordant plusieurs de ses congénères. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1903  -   Le gris noir.   -   Était-ce parce qu'il était gris ou parce ou il avait des idées noires que le sieur Rafael Anguerrand, propriétaire à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, s'est livré à un singulier exercice ? II s’est suspendu à la chaîne de son puits et l'a laissée se dérouler jusqu'à la surface de l'eau.

Mais l'humidité le fit changer d'idées, car il se mit à crier au secours. On accourut et on le sortit du puits, à sa grande satisfaction. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1903  -   Liquide volé.   -   Deux bonbonnes d'alcool et un petit fût de vin de grenache, évalués à 130 francs, ont été volés à M. Barthélémy, pharmacien à Ouilly-le-Basset. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   Voleurs volés.   -   Dans l'église d'Ouilly-le-Basset, arrondissement de Falaise, des cambrioleurs ont descellé un tronc qu'ils ont ouvert sur la route, où on l'a retrouvé. Il contenait six sous. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Morts subites.    -    En fauchant de l'avoine, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, le sieur Félix Leblanc, 50 ans, journalier à Mesnil-Villement, a été frappé d'une congestion. On l'a trouvé mort, la face contre terre. 

Ce malheureux était épileptique et s'adonnait fréquemment à la boisson. 

  Sur le chemin de la mare, à Vassy, on a trouvé le cadavre d'un vieillard de 82 ans, le sieur Louis Prunier, qui habitait le bourg. La mort était due à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -  Ivrogne et voleur.  -   A Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, deux domestiques, François Lévesque et Louis Kerven, avaient bu toute la soirée ensemble dans un café. Ils étaient partis vers dix heures du soir, emportant un carafon d'eau-de-vie. 

Ils s'endormirent ivres-morts sur le bord de la route et quand, plus tard, Lévesque se réveilla, il constata la disparition de son compagnon et de son porte-monnaie contenant 67 fr. Kerven a été arrêté ; il a avoué le vol. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1906  -  Nouveaux cas de rage.  -  On signale, à Ouilly-le-Basset, deux nouveaux cas de rage. Deux femmes, la veuve  Huet, 61 ans, et Mlle Louise Larmé, 22 ans, ont  été mordues  par des chiens reconnus atteints d'hydrophobie ; elles ont été dirigées sur l'institut Pasteur. Plusieurs chiens suspects ont été abattus.  

 

Juillet 1913  -  Une servante de 12 ans aux assises.   -   C'est une fillette qui comparait dans cette affaire, Émilienne Ferté, 12 ans, née à Saint-Omer, domestique à Ouilly-le-Basset. Le 22  mai 1913, Mme Ribard, cultivatrice au hameau de Saint-Georges, à Ouilly-le-Basset, et sa fille, Mme Verrier, qui habite avec elle, quittèrent leur domicile vers trois heures du matin pour se rendre à la foire de Condé-sur-Noireau. Elles confiaient la garde de leur maison à leur jeune domestique, Émilienne Ferté, âgée de 12 ans. Celle-ci, mécontente de ne pas accompagner ses maîtres et être ainsi privée d'une distraction, résolût d'incendier avant leur retour le pressoir de la dame Ribard. 

Vers une heure de l'après-midi, elle mit son projet à exécution. S'étant munie d'une boite d'allumettes, elle se rendit au pressoir située dans la cour de la ferme, à quelques mètres de la  maison d'habitation. Elle monta jusqu'à la dernière marche de l'escalier extérieur par lequel on accède  au grenier de ce bâtiment, se trouvant ainsi à la hauteur de la couverture en chaume, elle y mit le feu avec une allumette. Puis constatant que la toiture s'embrasait, elle alla donner l'alarme dans le voisinage. Des voisins accourus aussitôt, parvinrent à éteindre  l'incendie. Toutefois la toiture du grenier et tout ce que cette pièce contenait furent la proie des flammes.

Émilienne Ferté, sur laquelle les soupçons se portèrent immédiatement, fut arrêtée quelques jours plus tard et reconnut devant la dame Verrier qu'elle était l'auteur de cet incendie.  -  La fille Ferté a été élevée par ses parents jusqu'à l'age de dix ans; pendant son séjour à l'école elle a laissé l'impression d'une écolière peu studieuse et peu intelligente. Elle est partie de  chez ses parents en 1912 pour aller se placer chez un sieur Guéret, cultivateur, à Ouilly-le-Basset, elle a laissé chez ce dernier l'impression d'une bonne travailleuse, peu intelligente et  paraissant se laisser vivre sans aucun souci.  -  La jeune servante Émilienne Ferté est acquittée. 

 

Janvier 1914  -  Une rixe grave. -  M. François Lefèvre, 64 ans, adjoint au maire, habitant au hameau des Caudes, possède au village des Landes un pressoir sur lequel un propriétaire de Saint-Pierre-du-Bu, M. Bouillon, a un droit de brassage pour une ferme qui lui appartient,  au hameau Hue, et qui est exploité par M. Paul Desmonts, 44 ans, cultivateur. Chacun devait brasser à son tour une semaine durant, du lundi  matin au dimanche soir. Or, le dimanche, vers  5 heures et demie du soir, M. Lefèvre voyant M. Desmonts se diriger vers le pressoir avec un tombereau de pommes, lui fit remarquer qu'il n'avait pas le droit d'amener des pommes le dimanche, mais le lundi puisque sa  semaine de brassage ne commençait que  ce jour-là. Une  discussion éclata, M. Desmonts porta sur la tête de son interlocuteur un violent coup d'un rabot à pommes qu'il tenait à la main. M. Lefèvre s'abattit sur le sol, perdant le sang en  abondance. L'agresseur, s'adressant à son fils Marcel, 17 ans, qui l'accompagnait, armé d'un bâton lui cria : " Aide-moi ! ". Le jeune Marcel levant son bâton en porta un coup au vieillard,  qui fut à nouveau atteint à la tête. Le blessé put se relevé, mais pour tomber quelques mètres plus loin, sans connaissance. Ce n'est que le lendemain que, grâce à des soins empressés, il  revint à lui. M. Lefèvre à l'œil droit tuméfié et porte une sérieuse blessure au sommet de la tête ; il a déposé une plainte contre Desmonts.

 

Juillet 1914  -  L'ivrogne fait rébellion et est arrêté. -   Le 27 juillet, le nommé Jules Aumouette, 31 ans, charretier chez M. Chevalier, charron à Ouilly-le-Basset, était ivre et faisait du  scandale dans le bourg de Pont-d'Ouilly. Les gendarmes lui ayant donné l'ordre de les suivre, il se coucha par terre et essaya de les frapper. A la gendarmerie, il brisa à coups de pied, le  panneau inférieur de la porte de la chambre de sûreté.  

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Janvier 1915  -  Un éboulement.  -  M. Émile Dayes, cantonnier à Ouilly-le-Basset, près Falaise, a été écrasé par la chute d'un hangar en démolition où il voulait prendre du bois. Il est mort peu après. Dayes laisse une veuve et trois enfants dont deux sont à l'armée.

 

Janvier 1916  -  Un éboulement.  -  M. Émile Dayes, cantonnier à Ouilly-le-Basset, près Falaise, a été écrasé par la chute d'un hangar en démolition où il voulait prendre du bois. Il est mort  peu après. Dayes laisse une veuve et trois enfants dont deux sont à l'armée.

 

Septembre 1916  -  Assassinat.  -  Nous avons relaté, dans notre dernier numéro, le crime commis à Ouilly-le-Basset. Un vieillard, M Panel, 78 ans, avait été assommé dans son herbage, alors qu'il se préparait à traire ses vaches.  La maison avait été fouillée de fond en comble, et nul doute que le vol était le mobile du crime. Au cours de l'enquête on apprit qu'un nommé Gaston Chevallier, 25 ans, palefrenier chez M. Bréard, directeur du haras d'Ouilly, était venu, il y a quelques semaines, demander au père Panel à lui emprunter 1 000 fr. Chevallier devait se marier prochainement avec Mlle Juliette Desramé, 16 ans, dont les  parents sont épiciers à Ouilly, et il avait besoin d'argent. Le vieillard ajourna sa réponse. Quand Chevallier vint la chercher, M. Panel, qui avait eu de mauvais renseignements, refusa net.  C'est alors que Chevallier prit un bâton et suivit le vieillard dans son herbage, où il l'assomma. Il pénétra dans la maison et rafla ce qu'il put y trouver d'argent. Pendant qu'on procédait à l'enquête, Chevallier et sa fiancée étaient à Falaise, où ils faisaient leurs achats. Mlle Desramé a déclaré que son père lui avait remis 1 000 fr., dont elle a dépensé une partie en achats de marchandises et diverses acquisitions pour elle. Chevallier n'aurait dépensé qu'une soixantaine de francs. A sa rentrée chez ses patrons, les gendarmes attendaient le meurtrier. Malgré les charges qui pesaient sur lui, il nia, et ce n'est que le lendemain matin  que, pressé de questions, il finit par avouer son crime. On l'arrêta et on le conduisit à Falaise. On a retrouvé, dans sa malle, environ 30 fr. Chevallier a déjà été condamné, il y a trois ans, pour tentative de viol sur une jeune fille de Guibray.  

 

Décembre 1916  -  Les écrases tout.   -  En revenant de l'école, le petit Léon Jouanne, 7 ans 1/2, demeurant chez ses parents, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a été heurté et renversé  par une auto. Il ne reçut, heureusement, que quelques légères contusions aux mains. Le chauffeur continua sa route sans s'inquiéter de l'accident qu'il venait de causer.

 

Mars 1920  -  Funèbre trouvaille.  -   En se rendant à son travail, M. Marcel Desmonts, cultivateur à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a découvert dans un herbage le cadavre d'un individu dont l'identité n'a pu être établie. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1920  -  Les désespérés.   -  Dans un accès de fièvre chaude, M. Gaston Manoury, 23 ans, domestique à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, s'est suicidé en se tirant un coup de revolver dans la tête. 

— Ces jours-ci, M. Aristide Fossey, 54 ans, cultivateur à Hamars, s'est pendu dans son grenier. On ignore les causes de ce suicide. 

— A la suite d'une très violente discussion avec sa fille, qui voulait le quitter pour aller travailler à Paris, Jules Vauquelin, 57 ans, cantonnier à Dozulé, a tenté de se suicider en se coupant la gorge avec un rasoir. Son état est grave. Il y a déjà une quinzaine d'années, Vauquelin avait déjà tenté de se pendre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1920  -  Le temps qu’il fait.   -  Tout sort de terre, ainsi que le constatait avec épouvante un gendre qui venait, d'enterrer sa belle-mère, il y a peu de temps. La végétation est en avance de deux ou trois semaines et, comble de joie ! les hirondelles sont arrivées. On en a vu voler, dès le commencement de la semaine, au-dessus des jardins du Carel, à St-Ouen. La floraison des arbres fruitiers donne encore de belles promesses et on ne redoute plus guère les gelées tardives. 

La campagne est superbe déjà et n'était cette maudite cocotte qui ravage nos herbages, tout serait pour le mieux dans la plus belle des Normandies. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1920  -  Le feu.  -  Un incendie dont les causes sont attribuées à la malveillance a détruit deux meules de blé contenant 2 200 gerbes, appartenant à M. Morières, cultivateur à Ernes, canton de Morteaux-Coulibœuf.

Le préjudice s'élève à 12 000 fr. M. Morières n'est pas assuré.

— Un incendie a éclaté à la ferme des Bruyères, appartenant à M. de Jaquelot, cultivateur à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise.

Le feu, qui a été assez vite maîtrisé, a causé cependant plus de 1 000 fr. de dégâts.

— En mettant du pétrole dans sa lampe, Mme Augustine Auray, ménagère, 14, rue des Teinturiers, à Caen, s'est brûlée légèrement à la figure. Le feu s'est communiqué à un berceau d'enfant, et à une paillasse, qui ont été brûlés. Ses voisins ont réussi à éteindre ce commencement d'incendie sans l'intervention des pompiers. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1920  -  Arrestations de déserteurs.   -   Les gendarmes d'Ouilly-le-Basset ont arrêté, au moment où il sortait de l'usine de Saint-Christophe, le nommé Marcel Poulin, de la 11e section d'infirmiers militaires qu'ils recherchaient comme déserteur. Celui-ci a déclaré qu'il avait déserté parce qu'il n'avait pu retrouver sa formation.

— En tournée à Livarot, les gendarmes ont arrêté, un nommé Joseph Martin. 28 ans, déserteur des travaux publics. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Lugubre pêche.    -    On a découvert dans l'Orne, à proximité du Pont-d'Ouilly, le cadavre en putréfaction, de M. Arthur Dubourg, domestique à Ouilly-le-Basset.

Il avait l'habitude, pour se rendre chez son patron, de suivre la ligne du chemin de fer. On suppose qu'en passant sur le pont, dépourvu de parapet, Dubourg aurait perdu l'équilibre. II était disparu de la ferme depuis la fin d'avril et toutes les recherches faites pour le retrouver étaient demeurées vaine. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  Cour d’Assises.  -  Tentative de meurtre.    -   Pris de boisson. Louis David, 26 ans, journalier à OuilIy-le-Basset, canton de Falaise, a, au cours d'une discussion avec sa femme, tiré sur elle deux coups de fusil à bout portant.

Fort heureusement, Mme David put éviter les projectiles, en se jetant dans l'escalier. Néanmoins une manche de sa camisole fut enflammée par la déflagration : Quelques mois auparavant, David avait déjà menacé sa femme de son fusil, l'obligeant à se réfugier chez des voisins.

Les renseignements recueillis sur l'accusé ne sont pas absolument défavorables, mais on le représente comme un alcoolisme. David est condamné à 2 ans de prison avec sursis.    Défenseur : Me  Maloizel. du barreau de Falaise.

— Cette affaire terminait l'importante session que M. le conseiller Porquet a présidée avec le plus subtil discernement et la plus grande autorité. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Lâcheté !   -   M. Delabrousse, d'Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, se trouvait en voiture avec sa mère au pont de Landes, Son cheval allait au trot lorsqu'un choc s'est produit le projetant à terre avec Mme Delabrousse qui a été blessée à la jambe et à la poitrine. M. Delabrousse n'avait aucun mal.

L'accident avait été causé par une carriole de meunier appartenant à M. Guillot, de Hamars. Aussitôt après l'accident, le conducteur de cette voiture s'est enfui en abandonnant sur place son équipage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Pour faire un ange.   -   Une descente du parquet de Falaise à St-Christophe, commune d'Ouilly-le-Basset, a amené l'arrestation de la fille Élise Boissée, 23 ans, ouvrière à l'usine Rebour, et d'une voisine et parente. La fille Boissée serait accusée de suppression d'enfant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1923   -   Le feu.   -   A Ouilly-le-Basset, un incendie a éclaté au bourg du Haut-Douilly. Plusieurs corps de bâtiments ont été détruits. Les dégâts atteignent 60 000 fr., couverts en partie par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1925  -  Outrages à un maire.  -  M. Pasquier, maire de Mesnil-Villement, a porté plainte contre le nommé, Prod'homme Alfred, cantonnier à Ouilly-le-Basset, qui l'a insulté.

Prod'homme déclare ne se rappeler de rien, que ce jour-là il avait bu chez quelques cultivateurs et qu'il était sérieusement échauffé.

Le chien de M. Pasquier aurait couru auprès lui et il se serait borné à demander à son maître de le ramener à la maison. Le cantonnier s'est vu gratiner d'un procès-verbal pour ivresse.

 

Mars 1926  -  La lumière a bon compte.  -  M. Henri Simon, directeur de la station électrique d'Ouilly-le-Basset, a porté plainte contre Mlle Suzanne Hardy ; 24 ans, modiste, qui trouvant  qu’on ne plaçait pas assez vite l’électricité la maison qu'elle occupait depuis une dizaine de jours, l'avait fait installer par son fiancé, sans qu'un compteur ait été apposé.

 

Janvier 1927  -  Encore un  enfant martyrisé !  - Étant aux champs, le jeune Roger ier, 13 ans, y fut rejoint par son oncle et patron, André Lequier, cultivateur à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise. Celui -ci  entra brusquement dans une violente colère, terrassa l'enfant et lui porta de tels coups de pied dans les reins et le bas-ventre qu'il le blessa cruellement. Le pauvre petit,  souffrant atrocement, se traîna sur le chemin où il rencontra Mlle Le Boucher, libraire à Pont-d'Ouilly, qui le fit monter dans une voiture et avisa la gendarmerie. On porta du malheureux  gamin à l'hôpital de Falaise, et le cultivateur fut interrogé; il avoua  sans difficulté, se montrant simplement surpris d'avoir pu faire tant de mal à son neveu.

 

Mars 1927  -  Un poing, c'est tout.  -  Il y a deux mois, le jeune Roger Lequier, 13 ans, recevait de son oncle et patron, M. André Lequier, cultivateur à Ouilly-le-Basset, une correction peut-être un peu trop énergique puisque le gamin avait dû être hospitalisé à Falaise. Il avait été dit à ce sujet qu'une charitable passante, Mlle Marie Leboucher, après avoir secouru le blessé, avait prévenu la gendarmerie. Or, il semble  insulter de renseignements tardifs que cette personne n'a averti qui que ce soit.  

 

Juin 1927  -  La foudre homicide.  -  Deux bûcherons, Marcel Jacques, 28 ans, et Valmont Lainé, 54 ans, abattaient des arbres chez M. Manoury, à Ouilly-le-Basset, canton de  Falaise, quand un orage survint. Les deux hommes s'abritèrent sous un orme mais tout à coup la foudre tomba sur l'arbre, frappant Marcel Jacques et projetant à une quinzaine de mètres son  compagnon évanoui. Ranimé par la pluie, M. Lainé, gravement commotionné, se traîna pour chercher du secours.

Le malheureux Jacques, qui portait une brûlure derrière l'épaule droite et une autre sur la colonne vertébrale, avait succombé.

 

Juin 1928  -  Dans un engrenage.  -  En aiguisant les lames de machines agricoles, M. Henri Bertrand, domestique chez M. Busquet, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a eu le pied est  gauche pris dans un engrenage mécanique. La blessure, assez grave, nécessite un mois de repos.    En aiguisant les lames de machines agricoles, M. Henri Bertrand, domestique chez M. Busquet, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a eu le pied est gauche pris dans un engrenage mécanique. La blessure, assez grave, nécessite un mois de repos.  En aiguisant les lames de machines agricoles, M. Henri Bertrand, domestique chez M. Busquet, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a eu le pied est gauche pris dans un engrenage mécanique. La blessure,  assez grave, nécessite un mois de repos.    En aiguisant les lames de machines agricoles, M. Henri Bertrand, domestique chez M. Busquet, à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, a eu le pied est gauche pris dans un engrenage mécanique. La blessure, assez grave, nécessite un mois de repos.  

 

Juillet 1930   -   Pendu depuis 13 mois.   -   Le 16 juin 1929, après une discussion avec sa femme, M. Martial Maunoury, 48 ans, cultivateur à Ouilly-le-Basset, quitta le domicile conjugal et depuis cette date on avait plus entendu parler de lui. Ces jours derniers,  M. Louis Marsat, Maçon à Mesnil-Villement, s'étant rendu à Ouilly-le-Basset, dans un petit bois dit « Les Monts-Hubert », aperçut au pied d'un arbre, un tas  d'effet. Intrigué, il s'approcha et se trouva en présence du cadavre d'un homme réduit à l'état de squelette. Autour du cou était passée  une corde dont l'extrémité était fixée à l'arbre.

La gendarmerie prévenue, fit venir Mme Maunoury qui reconnut formellement le corps de son mari aux effets qu'il portait et à certains objets se trouvant dans les poches de son pantalon. À diverses reprises M. Maunoury avait manifesté son intention de se donner la mort.

 

Août 1930   -   Encore un incendie de bois.   -   Un incendie qui, croit-on, est du à une flammèche de la locomotive du train de Berjou à Falaise, a détruit un bois de 40 ares sur la colline du Val-Aubert et appartenant à M. Gilain et à Mme Vve Tranchepain. jà, il y a quinze jours, un commencement d'incendie s'était déclaré au même endroit.

 

Août 1931   -   Histoire d’une centenaire.   -   il ne s'agit pas de légende, mais de l'histoire authentique la brigade d'Ouilly-le-Basset devient centenaire.
Créée le 25 août 1831, la brigade d'Ouilly-le-Basset est bien la doyenne de ses voisines, avant celle de Couliboeuf créée en 1838, Breteville-sur-Laize en 1871, Clécy en 1892 et Pôtigny enfin, la cadette.
Rendons, en passant, hommage à l'aïeule brigade d'Harcourt créée en 1790. il ne s'agit pas de légende, mais de l'histoire authentique la brigade d'Ouilly-le-Basset devient centenaire.
Créée le 25 août 1831, la brigade d'Ouilly-le-Basset est bien la doyenne de ses voisines, avant celle de Couliboeuf créée en 1838, Breteville-sur-Laize en 1871, Clécy en 1892 et Pôtigny enfin, la cadette.
Rendons, en passant, hommage à l'aïeule brigade d'Harcourt créée en 1790.il ne s'agit pas de légende, mais de l'histoire authentique la brigade d'Ouilly-le-Basset devient centenaire.
Créée le 25 août 1831, la brigade d'Ouilly-le-Basset est bien la doyenne de ses voisines, avant celle de Couliboeuf créée en 1838, Breteville-sur-Laize en 1871, Clécy en 1892 et Pôtigny enfin, la cadette.
Rendons, en passant, hommage à l'aïeule brigade d'Harcourt créée en 1790.

Donc en 1831, la 3e  légion, chef -lieu Caen, était commandée par le colonel Renou de la Brune; la lieutenance venait de naître.
De royale, la gendarmerie était devenue départementale en 1830 pour être rebaptisée impériale en 1853. La Manche et l'Orne furent tour à tour annexées à la légion de Caen (Rouen en 1869).
Les gouvernements ont passé, les volutions ont passé, les guerres ont passé et, malgré des vicissitudes de toute espèce, la brigade d'Ouilly-le-Basset est toujours aussi jeune qu'au 25 août
1830.

 

Mars 1936  -  Une ferme cambriolée.  -   Dimanche dernier, M. Bisson, propriétaire à Ouilly-le-Basset, qui habite une ferme isolée au lieu dit les Minières, s'était rendu en compagnie de sa femme et de son jeune domestique, déjeuner chez ses beaux-parents. 

Après le repas, le jeune domestique revint à la ferme, et aperçut dans l'avenue deux individus. Ceux-ci le firent causer. Sans méfiance, le jeune garçon leur dit que ses patrons étaient  absents et que lui-même ne reviendrait que vers 17 heures. 

Ces renseignements ne furent pas perdus, car, aussitôt après son départ, ils se dirigèrent vers la ferme et, brisant un carreau de la salle à manger, ils ouvrirent la fenêtre et  pénétrèrent  dans la maison où ils fouillèrent tous les meubles. 

C'est vers 16 heures, en rentrant, que M. Bisson apercevant un carreau cassé et la fenêtre ouverte, pensa qu'il avait été cambriolé. Pénétrant dans la maison, il vit tout le désordre, une  somme de 70 francs qui se trouvait dans le tiroir du buffet de cuisine, avait disparu. Ils avaient également vidé un litre d'eau-le-vie. Heureusement pour M. Bisson. Ils avaient négligé le tiroir de l'armoire où une certaine somme s'y trouvait dans un portefeuille. 

Les gendarmes d'Ouilly-le-Basset, prévenus, et qui avaient identifié la veille deux trimardeurs, les nommés Largillet Paul et Leroux Maurice, 45 ans, tous deux sans domicile fixe, dirigèrent leurs recherches de ce côté. Ils rattrapèrent Largillet à Pierrepont, qui, étant ivre, avait fait une chute, et sa bicyclette était brisée, quant à son compagnon, plus chanceux, il avait filé. 

Après quelques difficultés, Largillet a reconnu être l'auteur du cambriolage avec son ami Leroux. Ce dernier était entré dans la maison pendant que lui faisait le guet. Il est activement recherché. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -  Les cambrioleurs d’églises opèrent à Ouilly-le-Basset.  -  L'église d'Ouilly-le-Basset vient, elle aussi, de recevoir la visite des malfaiteurs qui depuis une dizaine de  jours ont réussi à opérer impunément. Un tronc a été fracturé. Deux autres ont été descellés et vidés de leur contenu. Comme à Potigny, le vol été commis en plein jour, puisque, les portes de l'édifice ne portent aucune trace d'effraction. 

En l'absence de l'abbé Germain, curé de Saint-Marc-d'Ouilly, desservant de Ouilly-le-Basset, on ignore l'importance du vol. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Une explosion provoque un accident.   -   Des ouvriers travaillant au haras d'Ouilly, se chauffaient autour d'un feu de bûches, lorsque soudain, l'une de celles-ci éclata  avec violence. Elle provenait d'un arbre abattu à coups de mines et elle recelait encore une mine que personne n'avait aperçue.

L'un des ouvriers, M. Alexandre Brunet, domicilié à Pierrepont, sérieusement blessé à la jambe gauche, a dû recevoir les soins d'un médecin. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1946  -  Un dérapage.  -  Par suite du verglas, une automobile conduite par M. Marcel André Cachot, domicilié à Cahan (Orne), a dérapé en traversant le bourg d’Ouilly-le-Basset et s’est jetée dans le fossé. L’automobiliste a été blessé au visage et à la poitrine, le véhicule a été sérieusement endommagé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946   -  Vive Pont-d’Ouilly !  -  Une enquête préfectorale étant actuellement en cours au sujet du fusionnement des communes de Saint-Marc-d’Ouilly et d’Ouilly-le-Basset, sous le nom de Pont-d’Ouilly, les municipalité des deux localités en ont réclamé le rattachement au canton Nord de Falaise. L’édilité falaisienne a donné son avis favorable à cette demande. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -  La fusion.  -  La Deuxième Guerre mondiale est très douloureuse pour l'agglomération de Pont-d'Ouilly. Les bombardements, dont le but est de détruire le pont, atteignent de nombreuses habitations aux alentours, et les deux communes d'Ouilly-le-Basset et de Saint-Marc-d'Ouilly sont déclarées sinistrées. Face aux difficultés administratives et financières pour  la reconstruction, elles décident de fusionner pour former la commune de Pont-d'Ouilly, par décret en date du 23 août 1947.   (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Vive Pont-d’Ouilly !    Un décret vient de réunir les communes de Saint-Marc-d’Ouilly et Ouilly-le-Basset en une seule localité qui portera le nom de Pont-d’Ouilly et qui est  rattachée au canton de Falaise-Nord. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Les dangers du camping.    Trois jeunes campeurs de Colombelles, Guy et Jacques D………, et André M…….., qui avaient dressé leur tente à Ouilly-le-Basset, dans un herbage appartenant à M. Bidault, ont provoqué, en allumant un feu, l’incendie de broussailles voisines. Durant plusieurs heures, les pompiers de Saint-Denis-de-Méré, aidés de leurs collègues de Flers, s’employèrent à combattre le sinistre qui a détruit 500 bourrées, 25 stères de bois, et ravagé un hectare de taillis. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Un gamin qui promet.   -  Les gendarmes ont rappelé au respect de la morale le jeune Abel B………, 18 ans, ouvrier agricole à Ouilly-le-Basset, qui a eu pour amie intime une gamine de 14 ans. (Source  : Le Bonhomme Libre)

OUILLY-LE-BASSET.  -   L'Église

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