Novembre
1832 -
Noyé dans un
fossé .
- Un
riche propriétaire de la commune d'Ouilly-le-Tesson a été trouvé,
samedi soir, noyé dans un fossé peu éloigné de son habitation. Le
procureur du Roi et le juge d'instruction se sont rendus à Ouilly pour
connaître les circonstances de cette mort. Il a été constaté qu'elle
ne pouvait être imputée qu'à un accident.
( Journal de Falaise )
oût
1833 -
Un incendie. -
Le 9 de ce
mois, sur les huit heures du matin, un incendie a éclaté dans la
commune d'Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise. Le feu s'est
manifesté dans un appentis appliqué contre l'habitation d'une veuve
Yvert, cet appentis et une partie de la maison ont été la proie des
flammes.
La
perte est évaluée à une somme de 400 fr. La veuve Yvert, soupçonnée
de s'être incendiée elle-même, a été arrêtée.
(Mémorial du Calvados)
Mai
1852
-
Cours d’Assises du Calvados.
-
La session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24.
Plusieurs vols, des faux, des coups et blessures, une banqueroute
frauduleuse, y sont déférés, ainsi que deux cas d'incendie, 2 viols,
un attentat à la pudeur, 2 infanticides.
L'arrondissement
de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont
; Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai.
Peudier,
dit Loquet, de Jurques, arrondissement de Vire, était accusé de
s'être approprié en 1842, à l'aide d'un faux, une somme de 150 francs
environ. Déclaré non coupable, il a été rendu à la liberté.
Lebas,
dit Marie, avait commis, le 9 juin 1851, un attentat à la pudeur à
l'aide de violence sur une fille de 50 ans, gardeuse de dindons, à
Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise. Déclaré coupable, mais
avec circonstances atténuantes, il en sera quitte pour deux ans de
prison. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Septembre
1860 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23
août :
-
M. Frédéric, instituteur à Ouilly-le-Tesson, est nommé à
Truttemer-le-Grand, en remplacement de M. Lefèvre.
-
M. Aulne, instituteur-adjoint à Isigny, est nommé à Ouilly-le-Tesson.
-
M. Lefèvre, instituteur à Truttemer-le-Grand, passe à Courson, en
remplacement de M. Borel.
-
M. Letellier, instituteur au Mesnil-Germain, est chargé provisoirement
de la direction de l'école de Saint-Philbert-des-Champs, en
remplacement de M. Groult.
( L’Ordre et la
Liberté)
Décembre
1862
-
Incendies.
-
Cinq incendies
nous sont signalés dans le département depuis une quinzaine de jours.
-
A Prêtreville, pendant que le sieur Frenel, tisserand, et sa femme
étaient à dîner chez un de leur voisins, ont vint les avertir que
leur maison brûlait. Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, le feu, grâce
aux secours que les habitante avaient organisés dès le premier moment,
était déjà à moitié éteint. La toiture et une partie du mobilier
ont été consumées. La perte qui se monte à 650 fr. environ, est
couverte par une assurance de plus de 10 000 fr.
-
A Mesnil-Simon, un petit bâtiment servant à déposer
différents outils, et situé loin de toute habitation a été réduit
en cendres. Il appartenait au sieur Leroulier, menuisier. On estime
le dommage à 300 fr.
-
A Harcourt, dans la nuit du 8 au 9 décembre, les cris au feu
appelèrent en peu d'instants toute la population du bourg devant la
demeure d'un boulanger, rue Pavée. Le bâtiment assez considérable,
occupé par la boulangerie, a été fortement endommagé, et beaucoup
d'ustensiles et de meubles mis hors de service, 2 000 bourrées environ présentaient
aux flammes une proie trop facile pour que le sauvetage ait pu être
bien efficace. Grâce au zèle des autorités, de la compagnie de
pompiers, des habitants, on est parvenu à concentrer l'incendie dans
son foyer et à préserver les maisons voisines. Il a pourtant été
nécessaire d'entamer en partie la toiture d'un bâtiment attenant à
celui du boulanger. La perte totale est évaluée à 3,700 fr.
-
L'imprudence d'un enfant a occasionné, à Cesny-Bois-Halbout, la
destruction d'une maison d'habitation, appartenant au sieur Alexandre,
charpentier. Tout a été brûlé. L'immeuble
est estimé à 4 400 fr et le mobilier à 450 fr.
La
perte est couverte par une assurance de 4 600 fr.
-
Enfin, à Ouilly-le-Tesson, un commencement
d'incendie a été heureusement éteint dans une grange qui appartient
au sieur Dugué, cultivateur. Lorsqu'on s'est aperçu que le feu était
dans cette grange, il n'avait encore brûlé qu'une gerbe ou deux de
blé, et il a suffi de quelques minutes pour l'éteindre. (Moniteur du
Calvados).
Novembre
1867 -
Un incendie. -
Sur le territoire de la commune d'Ouilly-le-Tesson, le 29
novembre, à six heures du soir, un incendie, que l'on croit devoir
attribuer à la malveillance, à consumé 500 bottes de paille de
sarrasin, appartenant à
Mme la comtesse d'Aubigny.
Août
1868 -
La récolte des pommes. -
Il résulte des plus récentes communications faites à la
Société centrale d'agriculture, que la récolte des pommes, dans les
contrées à cidre, sera cette année, d'une abondance extraordinaire.
Août
1868 -
Un incendie. -
Le 14 de ce mois, à une heure et demie du matin, un incendie
dont les causes sont inconnues a consumé un corps de bâtiment et deux
appentis renfermant un pressoir et divers autres objets au préjudice du
sieur Belais Achille, propriétaire à Ouilly-le-Tesson.
Août
1869 -
Fait divers.
- Le
14 de ce mois, à une heure et demie du matin, un incendie dont les
causes sont inconnues a consumé un corps de bâtiment et deux appentis
renfermant un
pressoir et divers objets au préjudice du sieur Bellais Achille,
propriétaire à Ouilly-!e-Tesson.
Les pertes sont couvertes par des assurances.
Décembre
1872 -
Nomination religieuse.
- M. l'abbé
Delahays, vicaire à St-Gervais de Falaise, est nommé curé d'Ouilly-le-Tesson.
Juin
1878
-
Les suites de l’orage. -
Un
orage très violent a
éclaté dimanche dans l'après-midi et a parcouru une partie des
arrondissements de Caen, de Bayeux, de Vire et de Falaise. La grêle,
qui est tombée dans certains endroits, a causé des dommages assez
sérieux aux récoltes.
Grand
nombre de communes du canton de Balleroy ont eu beaucoup à souffrir de
la grêle qui est tombée en grains d'une proportion énorme, beaucoup
de récoltes sont perdues. M.
Richomme, qui exploite la ferme d'Hommey, à Livry, a subi une perle de
10 000 fr., et M. Percy une de cinq.
La
foudre est tombée à Littry chez M. Bagnollet, maréchal,
le fluide est entré par une fenêtre en traversant un carreau, mais
pour sortir il a renversé une fenêtre entière.
Du
côte d'Ouilly, la grêle est tombée pendant vingt minutes avec
une intensité effroyable, et a détruit une très grande partie des
récoltes sur une longueur de quatre kilomètres et une largeur
de trois kilomètres. La foudre est tombée en plusieurs endroits, mais
n'a causé aucun accident.
A
Pretreville, un incendie, allumé par la foudre, a détruit un
corps de bâtiment à usage d'habitation, appartenant à M. Morin, de
Lisieux. Perte du propriétaire, 18 000 fr., assurés. Perte du fermier,
500 f., non assurés.
Au
Theil, la foudre a consumé trois mètres de la couverture en chaume de
la maison du sieur Boutrois, cantonnier.
Décembre
1878
-
Neige et gelée. -
La
neige et la gelée qui ont fait leur apparition dans notre département
retardent encore les nombreuses semailles en blé déjà retardées par
les pluies. Sur certains points du département, il y a de vingt à
trente centimètres de neige.
Décembre
1878
-
Secours et travaux. -
Le
ministre a accordé à la
commune de Lassy un secours de 2 000 f. pour réparer l'église et le
presbytère.
Un
secours supplémentaire de 1 400 fr. a été accordé à Ouilly-le-Tesson
pour acquitter les frais d'installation de deux écoles.
A
Allemagne, pour réparation à l'école, 1 300 fr. ; à
Saint-Marc-d'Ouilly, pour construction d'école, 1 300 fr.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire
obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé,
les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire
seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant
à aucune congrégation.
Avril
1886 -
Révocation d’un maire. -
M.
d'Aubigny d’Assy, maire
d'Ouilly-le-Tesson, a été révoqué de ses fonctions pour avoir signé
un certificat inexact et avoir, au conseil de révision répondu avec
violence au préfet qui lui
en faisait l'observation.
Septembre
1892 -
Un vilain réveil. -
L'autre dimanche,
avant le jour, les jeunes gens d'Ouilly-le-Tesson tiraient deux coups de
canon pour annoncer leur fête. Le garde de la chasse
de Quesnay se réveilla en sursaut, rêvant braconniers, il sauta du lit
et sur son fusil, puis il se dirigea à travers bois, dans lesquels il
se déchira à plusieurs reprises la figure. Soudain, il entend un
léger bruit dans un fourré, il s'y faufile à petits pas et crie : «
Rendoux ! où j'vos brûle la g…... au nom de la loi ».
Déception!
au lieu de braconniers, il se trouve en présence de deux gendarmes, à
l'affût des filetiers, qui eurent bien de la peine à faire comprendre
au garde que le bruit qu'il avait entendu était
celui du canon annonçant la fête.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1892 -
C’est roide tout de même.
-
Tous passez
tranquillement l'arme à l'épaule sur un terrain gardé, un chauvin
quelconque vous dresse procès-verbal
pour chasse. Vous traitez cet ignare d'idiot. Il vous traduit en
justice. On vous acquitte sur le chef de chasse, mais on vous condamne
à l'amende pour outrages à un garde.
C'est
ce qui est arrivé dernièrement à M. Heuzé, propriétaire à
Ouilly-le-Tesson, auquel le garde Chauvin a fait un procès dans les
conditions ci-dessus. M. Heuzé a été acquitté sur
le fait de chasse, mais condamné à 5 fr. pour avoir traité le garde
de menteur et d'imbécile.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Les fourrages. -
Une circulaire
ministérielle indique de ne pas acheter le foin à plus de 100 fr., les
1 000 kilos quand les grains, les tourteaux et autres résidus, tels que
drèches, pulpes, etc…….., peuvent donner l’équivalent en
nourriture à un prix moindre.
—
On peut donner les feuilles d'arbres aux bestiaux, elles ont la valeur
de la luzerne. Ne pas donner de châtaigniers, pas, de feuilles de
noyers, elles tarissent le lait. Ne pas donner de très jeunes feuilles,
elles nuisent à l'arbre et donnent la maladie du bois aux animaux. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
La rage. -
Vendredi, à
Ouilly-le-Tesson , on a procédé à l'abattage d'une quarantaine de
chiens mordus, ou présumés tels, par une espèce de bouledogue
appartenant à M. d'Assy, propriétaire du château. Ce bouledogue à
été tué et l’examen a établi que le chien était enragé.
(Source
:
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Appel des
conscrits. -
Le
bruit s'accrédite de
plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par
anticipation du 12 au 15 novembre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Meunier
écrasé. -
Le
sieur Louis Gallier,
connu sou le nom du Petit- Louis, meunier à Ouilly-le-Tesson, avait
fait, dans la journée sa tournée habituelle dans les communes de
Bons-Tassilly et de Potigny pour y prendre de la marchandise. A la
descente d'Ouilïy, le cercle de la roue droite de sa voiture s'est
cassé. On suppose que le cheval, qui est jeune et un peu ombrageux, a
pris peur et est parti à une allure très vive. Finalement, Gallier est
tombé sous la roue du véhicule qui l'a écrasé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1896 -
Suicide. -
Le sieur
Alexandre Leroux, propriétaire à Ouilly-le-Tesson, s'est suicidé en
se tirant un coup de fusil à la tête. La servante du sieur Leroux, qui
n'avait pas entendu le bruit de la détonation, a trouvé son maître
ensanglanté, assis dans son fauteuil, car il s'était levé de son lit
pour se tirer le coup de fusil.
Le
sieur Leroux était célibataire, et dans une situation aisée. Depuis
la mort de son beau-frère, qui s'occupait de l'administration de sa
fortune, qu'il se sentait Incapable de gérer lui-même, il avait des
idées de suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Incendies. –
Un
incendie dont la cause est inconnue s'est déclaré dans le grenier de
la maison du sieur Victor Mary, couvreur, à Ouilly-le-Tesson, canton
de Bretteville-sur-Laize. Le feu a dû être communiqué par une
poutre traversant la cheminée a hauteur de la toiture et qui s'est
calcinée petit à petit. Le bâtiment et la plus grande partie du
mobilier ont été détruits. Un porc a été brûlé vif. L'immeuble
seul était assuré pour 2 000 fr. Pertes pour le mobilier : 1 500
francs.
—
Un incendie a consumé le bâtiment affecté à la distillerie
d'eau-de-vie de cidre, Bourné et Preux, à St-Jacques de Lisieux, Le
feu parait avoir pris dans la cheminée par suite, probablement, d'un
vice de construction. Les dégâts, pour l'immeuble et les marchandises
détruites, sont estimés environ 1 900 francs.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Écrasé sous sa voiture.
- Le
sieur Ouvrier, domestique à Ouilly-le-Tesson, canton, de
Bretteville-sur-Laize, qui revenait avec sa voiture chargée de foin,
sur la route de Sousmont-Saint-Quentin, a été pris d'une congestion
cérébrale en essayant de monter sur le brancard de son véhicule. La
roue lui a passé sur le corps. L’infortuné a succombé sur le coup. (
Le Bonhomme
Normand )
Août
1900 -
Vol dans une église. - Adolphe
Pigny, 18 ans, se disant
domestique, ne vivait que de vols et de maraudages. Un soir il
s'introduisit dans l'église
d'Ouilly-le-Tesson et, dans la nuit, il fractura trois troncs dans
lesquels il ne trouva que 50 centimes.
Pigny
est aussi accusé d'avoir volé à un de ses camarades un louis de 20
francs arec lequel il s'est enivré. Pigny a été déjà condamné deux
fois pour vols, mais à cause de son jeune âge, il n'a été condamné
qu'à un an de prison. Déf., Me Lemazurier. (Source
: Le
Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Concession de Mines. -
Les
demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les
sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain,
industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de
commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de
fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin,
Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin,
Ouilly-le-Tesson,
Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et Sassy,
arrondissement. de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Mines de fer. - Le
représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M.
Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de
fer sur
le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet,
Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres
et Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le
prix offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes
hectares.
Octobre
1903 - Mort accidentelle.
- M. Madoz,
66 ans, propriétaire à Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise,
rentrait chez lui, monté sur une voiture de sarrasin qu'il venait
de charger, lorsqu'au tournant d'un chemin, l'attelage prit peur sans
que le domestique qui conduisait put le retenir.
La
voiture versa et M. Madoz tomba si malheureusement qu'il se blessa
gravement à la tête et mourut le lendemain matin. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1916
- Noyade
accidentelle.
- A
Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, la veuve Abriat, 60
ans, servante chez Mme Olivier, cultivatrice, est tombée à l'eau en
lavant du linge et s'est
noyée.
Mars
1918
-
Une déséquilibrée
incendiaire.
- Vers
3 heures
de l'après-midi,
ces jours
derniers,
le feu
fut aperçu
dans une
meule de
paille située
dans un
champ, dit
« les Haies »,
au village
de Montboint,
appartenant à
Mire Julienne.
Malgré
les efforts
des habitants
du village
et des
environs, la
meule entière
contenant 2.000
gerbes de
paille battue,
a été
la proie des
flammes. Mme
Julienne n'est
pas assurée.
Le
feu
a été
mis par
la veuve
Petit, habitant
le village.
Cette femme
ne jouit
pas de
la plénitude
de ses
facultés, et
a déclaré
que la
meule de
paille fourmillait
de rats
qui venaient
dévorer tout
dans son
armoire, ce
qui l'aurait
poussée à
mettre le
feu à
la paille
pour se
débarrasser des
rats.
Mme Julienne
subit un
préjudice de
1.400 francs.
Octobre
1920 -
Voiture contre auto. -
Un
domestique de M. Riquet, cultivateur à Ouilly-Ie-Tesson, canton de
Bretteville-sur-Laize, Alfred Gougeaud, 59 ans, se rendait à Caen pour
faire réparer le tombereau dans lequel il était monté. Sur la route,
une auto le dépassa en vitesse, sans le prévenir. Son cheval s'emballa
et vint s'abattre près d'un arbre sur lequel le tombereau se
brisa.
Gougeaud
fut jeté violemment sur la route où il demeura étendu. Relevé peu
après par un boucher de Langannerie, il fut transporté à l'hôpital
de Falaise. Il porte des blessures sur les suites desquelles on ne peut
encore se
prononcer.
Inutile
de dire que l'auto voltigeur avait filé en vitesse. Certains chauffeurs
n'acceptent la responsabilité des accidents qu'ils causent que
lorsqu'ils savent ne pas pouvoir l'éviter. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1921 -
Sous les roues. -
M.
Huline, épicier à Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize,
conduisait une charrette de fumier, lorsque son cheval, tournant de
court, le renversa. Une roue lui passa sur la jambe et lui fractura le
genou.
—
M. Rémy Génouin, 34 ans, couvreur et cultivateur à Morteaux-Coulibœuf,
se rendait aux champs, conduisant une voiture de terre, lorsque son
cheval s'emballa. Le conducteur fut renversé. Le banneau lui passa sur
la jambe lui brisant la cuisse droite. Génouin était seul et trop loin
des habitations pour qu'on pût entendre ses appels. Il resta ainsi deux
heures par un froid très violent.
Ne
le voyant pas rentrer, sa famille s'inquiéta et partit à sa recherche.
On le trouva étendu, grièvement blessé. Huit jours avant, son jeune
fils, Léon, 5 ans, revenait, monté sur un diable conduit par des
charretiers. L'enfant perdit l'équilibre et tomba devant le diable, qui
ne fit que de l'effleurer, mais lui cassa également une cuisse.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
L’école du vol. -
Louis
Gigou, 18 ans, domestique, à Ouilly-le-Tesson, canton de
Bretteville-sur-Laize, profitant de l'absence, de M. Grieux,
régisseur de M. Lescroart, cultivateur au hameau d'Assy, a pénétré
dans les appartements et dérobé un billet de 100 francs.
Un
autre domestique, Lucien Marguerite, faisait le guet, sur la route le
soir, les deux voleurs ont fait la fête au café, où, ils ont
dépensé 70 fr. et se sont partagé le reste, de la somme. Ils ont
été arrêtés. Marguerite aurait avoué que ce n'était pas son coup
d'essai. (Source
: Le Bonhomme Normand
Septembre
1924
-
Méfaits de la foudre.
-
Jeudi,
vers
15
h.
30,
au
cours
de
l'orage,
la
foudre
est
tombée
sur
une
maison
appartenant
à
M.
Hébert,
d'Ouilly-le-Tesson.
Immeuble
et
mobiliers
aratoires
ont
subi
des
dommages
assez
importants.
Il
n'y
a
pas
d'accident
de
personne
à
déplorer.
Juin
1926 -
Incendie de meules.
-
L'autre
matin,
vers
5 heures,
M. Fernand
Mandeville,
domestique
chez
M. Filmont,
allant
changer
les chevaux
de piquet
dans
la plaine
d'Ouilly-le-Tesson,
aperçut
au loin
une forte
lueur,
il s'y
rendit
aussitôt
et constata
que deux
meules
de blé
et d'avoine
qui étaient
situées
en
bordure
de la
roule
de Pôtigny
à Argences, et appartenant à M.
Eugène Sabine,
cultivateur,
étaient
la proie
des
flammes.
Il alla
chercher
du secours
mais
tout
fut inutile
les 2.100
gerbes
furent
brûlées.
On croit,
à la
malveillance
plusieurs
incendies
de meules
éclatent
dans
cette
contrée,
depuis
quelques
semaines.
Les
dégâts
dépassent
3.000 francs.
La gendarmerie
a ouvert
une enquête.
Janvier
1928 - Monument
historique.
- Le
bâtiment
à
cinq
travées
avec
contreforts,
dépendant
de
l'ancien
manoir
d'Ouilly-le-Tesson
et
situé
au
sud
du
bâtiment
d'entrée,
a
été
classé
au
rang
des
monuments
historiques.
Août
1928 - Bris de clôture et vol.
-
M.
Henri Fauvaudel,
boulanger à
Saint-Germain-le-Vasson,
a porté
plainte contre
le nommé
Le Bourhis,
journalier,
qui a
brisé la
porte et
emporté
plusieurs
objets d'une
maison habitée
que M.
Fauvaudel possède
à Ouilly-le-Tesson.
Janvier
1937 - La circulation va
être améliorée. -
Une
enquête est ouverte, dans la commune d'Oui!ly-le-Tesson, sur le projet
d'élargissement du chemin de grande communication
n° 261.
A
cet effet, le projet sera déposé à la mairie, du 5 au 14 février
1937 inclusivement, pour que chaque habitant puisse en prendre
connaissance, de 9 à 12 h., et de 14 à 18 heures.
A
l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur recevra à la
mairie les 15, 16 et 17 février 1937, de 14 à 17 h., les déclarations
qui pourront être faites sur l'utilité dudit projet. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Un incendie détruit la pauvre maison d’une
septuagénaire. -
Au hameau de Montboin, le feu s’est déclaré dans
le grenier d'une masure à une pauvre vieille de 78 ans. Mme Auguste Pinchaud,
avait amassé du bois mort péniblement récolté aux environs.
Les
voisins donnèrent l'alarme. Les habitants
accourus sauvèrent ce qu'ils purent du maigre mobilier et éteignirent
les flammes. Malheureusement, elles avaient eu le temps de détruire la
toiture.
Mme
Pinchaud, qui éprouve un préjudice
de 2 000 francs environ, n'était plus assurée depuis longtemps. La voilà, sans
abri et sans ressources à près de 80 ans ! (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici quelles
sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés
dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade
du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ;
Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres,
900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ;
Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur
-Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ;
Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont
été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville,
10 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1944 -
Trois hommes armés et masqués dévalisent une propriétaire.
- Le 28 mars,
vers 21 h., trois hommes armes et masqués se présentèrent au domicile
de Mme veuve Toutain demeurant à Ouilly-le-Tesson, et se firent
remettre une boîte contenant de 4 à 5 000 fr.
Un
voisin, M. Labbé, qui était venu voir ce qui se passait, fut ainsi que
Mme Toutain enfermé par les voleurs dans la cuisine.
Ceux-ci
emportèrent également 1 kilo 500 de beurre et 18 œufs, et partirent
en donnant l'ordre de ne prévenir la gendarmerie que le lendemain. (Les
Échos du Calvados)
Avril
1944 -
Fait divers. -
Trois hommes armés et masqués se sont présentés au domicile
de Mme veuve Toutain, d'Ouilly-le-Tesson, et se sont faits remettre une
boîte contenant 5.000 fr. Ceux-ci ont ont emporté également 1
kg 500 de beurre, 18 œufs et sont partis en donnant l’ordre de
ne prévenir la gendarmerie que le lendemain.
Février
1945
- Les
prêts aux cultivateurs sinistrés.
- Les cultivateurs
sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs,
Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres,
Soignolles, Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy
qui désirent obtenir un prêt spécial à moyen
terme pour 13 ans avec
intérêt à 1,50 % en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944,
peuvent s’adresser à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M.
Lesénéchal, notaire à Maizières, secrétaire de la caisse locale de
Rouvres, qui leur donneront tous renseignement. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 -
La route est belle. -
Trois
prisonniers allemands, évadés du kommando n° 7
à Ouilly-le-Tesson, ont été arrêtés à Potigny. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Un qui n'oublie pas. -
M.
Raymond Marie, 22 ans, ouvrier agricole à Ouilly-le-Tesson, a frappé
d'un violent coup de poing au visage un ancien prisonnier allemand,
Wilhelm Köhler, 24 ans, travaillant dans la commune. Marie a déclaré
qu'il ne regrettait pas son geste. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ;
Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne
(R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ;
Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ;
Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais
(R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ;
Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles
(R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août
1944 par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux
Alliés, éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec
courage les vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec
ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne,
Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain,
Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières
qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la
bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ».
(Source : Le Bonhomme Libre) |