15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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OUILLY - le - TESSON

Canton de Bretteville-sur-Laize

Les habitants de la commune sont les Tessonais, Tessonaises

Novembre 1832    -    Noyé dans un fossé .   -   Un riche propriétaire de la commune d'Ouilly-le-Tesson a été trouvé, samedi soir, noyé dans un fossé peu éloigné de son habitation. Le procureur du Roi et le juge d'instruction se sont rendus à Ouilly pour connaître les circonstances de cette mort. Il a été constaté qu'elle ne pouvait être imputée qu'à un accident. ( Journal de Falaise )

 

oût 1833    -    Un incendie.   -   Le 9 de ce mois, sur les huit heures du matin, un incendie a éclaté dans la commune d'Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise. Le feu s'est manifesté dans un appentis appliqué contre l'habitation d'une veuve Yvert, cet appentis et une partie de la maison ont été la proie des flammes.

La perte est évaluée à une somme de 400 fr. La veuve Yvert, soupçonnée de s'être incendiée elle-même, a été arrêtée.  (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1852   -   Cours d’Assises du Calvados.   -   La session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24. Plusieurs vols, des faux, des coups et blessures, une banqueroute frauduleuse, y sont déférés, ainsi que deux cas d'incendie, 2 viols, un attentat à la pudeur, 2 infanticides.

L'arrondissement de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont ; Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai.

Peudier, dit Loquet, de Jurques, arrondissement de Vire, était accusé de s'être approprié en 1842, à l'aide d'un faux, une somme de 150 francs environ. Déclaré non coupable, il a été rendu à la liberté.

Lebas, dit Marie, avait commis, le 9 juin 1851, un attentat à la pudeur à l'aide de violence sur une fille de 50 ans, gardeuse de dindons, à Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise. Déclaré coupable, mais avec circonstances atténuantes, il en sera quitte pour deux ans de prison. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1860   -  Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23 août : 

- M. Frédéric, instituteur à Ouilly-le-Tesson, est nommé à Truttemer-le-Grand, en remplacement de M. Lefèvre.

- M. Aulne, instituteur-adjoint à Isigny, est nommé à Ouilly-le-Tesson.

- M. Lefèvre, instituteur à Truttemer-le-Grand, passe à Courson, en remplacement de M. Borel.

- M. Letellier, instituteur au Mesnil-Germain, est chargé provisoirement de la direction de l'école de Saint-Philbert-des-Champs, en remplacement de M. Groult.   ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1862   -   Incendies.   -   Cinq incendies nous sont signalés dans le département depuis une quinzaine de jours.

- A Prêtreville, pendant que le sieur Frenel, tisserand, et sa femme étaient à dîner chez un de leur voisins, ont vint les avertir que leur maison brûlait. Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, le feu, grâce aux secours que les habitante avaient organisés dès le premier moment, était déjà à moitié éteint. La toiture et une partie du mobilier ont été consumées. La perte qui se monte à 650 fr. environ, est couverte par une assurance de plus de 10 000 fr.

-       A Mesnil-Simon, un petit bâtiment servant à déposer différents outils, et situé loin de toute habitation a été réduit en cendres. Il appartenait au sieur Leroulier, menuisier. On estime le dommage à 300 fr.

-       A Harcourt, dans la nuit du 8 au 9 décembre, les cris au feu appelèrent en peu d'instants toute la population du bourg devant la demeure d'un boulanger, rue Pavée. Le bâtiment assez considérable, occupé par la boulangerie, a été fortement endommagé, et beaucoup d'ustensiles et de meubles mis hors de service, 2 000 bourrées environ présentaient aux flammes une proie trop facile pour que le sauvetage ait pu être bien efficace. Grâce au zèle des autorités, de la compagnie de pompiers, des habitants, on est parvenu à concentrer l'incendie dans son foyer et à préserver les maisons voisines. Il a pourtant été nécessaire d'entamer en partie la toiture d'un bâtiment attenant à celui du boulanger.  La perte totale est évaluée à 3,700 fr.

-        L'imprudence d'un enfant a occasionné, à Cesny-Bois-Halbout, la destruction d'une maison d'habitation, appartenant au sieur Alexandre, charpentier. Tout a été brûlé. L'immeuble est estimé à 4 400 fr et le mobilier à 450 fr.

La perte est couverte par une assurance de 4 600 fr.

-        Enfin, à Ouilly-le-Tesson, un commencement d'incendie a été heureusement éteint dans une grange qui appartient au sieur Dugué, cultivateur. Lorsqu'on s'est aperçu que le feu était dans cette grange, il n'avait encore brûlé qu'une gerbe ou deux de blé, et il a suffi de quelques minutes pour l'éteindre. (Moniteur du Calvados).

 

Novembre 1867   -    Un incendie.   -    Sur le territoire de la commune d'Ouilly-le-Tesson, le 29 novembre, à six heures du soir, un incendie, que l'on croit devoir attribuer à la malveillance, à consumé 500 bottes de paille de sarrasin, appartenant à Mme la comtesse d'Aubigny.

 

Août 1868   -   La récolte des pommes.   -   Il résulte des plus récentes communications faites à la Société centrale d'agriculture, que la récolte des pommes, dans les contrées à cidre, sera cette année, d'une abondance extraordinaire.

 

Août 1868   -   Un incendie.   -   Le 14 de ce mois, à une heure et demie du matin, un incendie dont les causes sont inconnues a consumé un corps de bâtiment et deux appentis renfermant un pressoir et divers autres objets au préjudice du sieur Belais Achille, propriétaire à Ouilly-le-Tesson.  

 

Août 1869   -   Fait divers.   -   Le 14 de ce mois, à une heure et demie du matin, un incendie dont les causes sont inconnues a consumé un corps de bâtiment et deux appentis renfermant un pressoir et divers objets au préjudice du sieur Bellais Achille, propriétaire à Ouilly-!e-Tesson. Les pertes sont couvertes par des assurances.

 

Décembre 1872   -  Nomination religieuse.  -  M. l'abbé Delahays, vicaire à St-Gervais de Falaise, est nommé curé d'Ouilly-le-Tesson.  

 

Juin 1878   -  Les suites de l’orage.  -  Un orage très violent a éclaté dimanche dans l'après-midi et a parcouru une partie des arrondissements de Caen, de Bayeux, de Vire et de Falaise. La grêle, qui est tombée dans certains endroits, a causé des dommages assez sérieux aux récoltes.

Grand nombre de communes du canton de Balleroy ont eu beaucoup à souffrir de la grêle qui est tombée en grains d'une proportion énorme, beaucoup de récoltes sont perdues. M. Richomme, qui exploite la ferme d'Hommey, à Livry, a subi une perle de 10 000 fr., et M. Percy une de cinq.

La foudre est tombée à Littry chez M. Bagnollet, maréchal, le fluide est entré par une fenêtre en traversant un carreau, mais pour sortir il a renversé une fenêtre entière.

Du côte d'Ouilly, la grêle est tombée pendant vingt minutes avec une intensité effroyable, et a détruit une très grande partie des récoltes sur une longueur de quatre kilomètres et une largeur de trois kilomètres. La foudre est tombée en plusieurs endroits, mais n'a causé aucun accident.

A Pretreville, un incendie, allumé par la foudre, a détruit  un corps de bâtiment à usage d'habitation, appartenant à M. Morin, de Lisieux. Perte du propriétaire, 18 000 fr., assurés. Perte du fermier, 500 f., non assurés.

Au Theil, la foudre a consumé trois mètres de la couverture en chaume de la maison du sieur Boutrois, cantonnier.

 

Décembre 1878   -  Neige et gelée.  -  La neige et la gelée qui ont fait leur apparition dans notre département retardent encore les nombreuses semailles en blé déjà retardées par les pluies. Sur certains points du département, il y a de vingt à trente centimètres de neige.

 

Décembre 1878   -  Secours et travaux.  -  Le ministre a accordé à la commune de Lassy un secours de 2 000 f. pour réparer l'église et le presbytère.

Un secours supplémentaire de 1 400 fr. a été accordé à Ouilly-le-Tesson pour acquitter les frais d'installation de deux écoles.

A Allemagne, pour réparation à l'école, 1 300 fr. ; à Saint-Marc-d'Ouilly, pour construction d'école, 1 300 fr.

 

Mars 1886  -  Laïcisation.  -  Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.

 

Avril 1886  -  Révocation d’un maire.  -  M. d'Aubigny d’Assy, maire d'Ouilly-le-Tesson, a été révoqué de ses fonctions pour avoir signé un certificat inexact et avoir, au conseil de révision répondu avec violence au  préfet qui lui en faisait l'observation.  

 

Septembre 1892  -  Un vilain réveil.  -  L'autre dimanche, avant le jour, les jeunes gens d'Ouilly-le-Tesson tiraient deux coups de canon pour annoncer leur fête. Le garde de la chasse de Quesnay se réveilla en sursaut, rêvant braconniers, il sauta du lit et sur son fusil, puis il se dirigea à travers bois, dans lesquels il se déchira à plusieurs reprises la figure. Soudain, il entend un léger bruit dans un fourré, il s'y faufile à petits pas et crie : « Rendoux ! où j'vos brûle la g…... au nom de la loi ». 

Déception! au lieu de braconniers, il se trouve en présence de deux gendarmes, à l'affût des filetiers, qui eurent bien de la peine à faire comprendre au garde que le bruit qu'il avait entendu était celui du canon annonçant la fête.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1892  -  C’est roide tout de même.  -  Tous passez tranquillement l'arme à l'épaule sur un terrain gardé, un chauvin quelconque vous dresse procès-verbal pour chasse. Vous  traitez cet ignare d'idiot. Il vous traduit en justice. On vous acquitte sur le chef de chasse, mais on vous condamne à l'amende pour outrages à un garde. 

C'est ce qui est arrivé dernièrement à M. Heuzé, propriétaire à Ouilly-le-Tesson, auquel le garde Chauvin a fait un procès dans les conditions ci-dessus. M. Heuzé a été acquitté sur le fait de chasse, mais condamné à 5 fr. pour avoir traité le garde de menteur et d'imbécile. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1893  -  Les fourrages.  -  Une circulaire ministérielle indique de ne pas acheter le foin à plus de 100 fr., les 1 000 kilos quand les grains, les tourteaux et autres résidus, tels que drèches, pulpes, etc…….., peuvent donner l’équivalent en nourriture à un prix moindre. 

—  On peut donner les feuilles d'arbres aux bestiaux, elles ont la valeur de la luzerne. Ne pas donner de châtaigniers, pas, de feuilles de noyers, elles tarissent le lait. Ne pas donner de très jeunes feuilles, elles nuisent à l'arbre et donnent la maladie du bois aux animaux. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1893  -  La rage.  -  Vendredi, à Ouilly-le-Tesson , on a procédé à l'abattage d'une quarantaine de chiens mordus, ou présumés tels, par une espèce de bouledogue appartenant à M. d'Assy, propriétaire du château. Ce bouledogue à été tué et l’examen a établi que le chien était enragé. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1894  -  Appel des conscrits.   -  Le bruit s'accrédite de plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du 12 au 15 novembre. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1894  -  Meunier écrasé.   -  Le sieur Louis Gallier, connu sou le nom du Petit- Louis, meunier à Ouilly-le-Tesson, avait fait, dans la journée sa tournée habituelle dans les communes de Bons-Tassilly et de Potigny pour y prendre de la marchandise. A la descente d'Ouilïy, le cercle de la roue droite de sa voiture s'est cassé. On suppose que le cheval, qui est jeune et un peu ombrageux, a pris peur et est parti à une allure très vive. Finalement, Gallier est tombé sous la roue du véhicule qui l'a écrasé. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1896  -  Suicide.  -  Le sieur Alexandre Leroux, propriétaire à Ouilly-le-Tesson, s'est suicidé en se tirant un coup de fusil à la tête. La servante du sieur Leroux, qui n'avait pas entendu le bruit de la détonation, a trouvé son maître ensanglanté, assis dans son fauteuil, car il s'était levé de son lit pour se tirer le coup de fusil. 

Le sieur Leroux était célibataire, et dans une situation aisée. Depuis la mort de son beau-frère, qui s'occupait de l'administration de sa fortune, qu'il se sentait Incapable de gérer lui-même, il avait des idées de suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1898  -  Incendies.     Un incendie dont la cause est inconnue s'est déclaré dans le grenier de la maison du sieur Victor Mary, couvreur, à Ouilly-le-Tesson, canton de  Bretteville-sur-Laize. Le feu a dû être communiqué par une poutre traversant la cheminée a hauteur de la toiture et qui s'est calcinée petit à petit. Le bâtiment et la plus grande partie du mobilier ont été détruits. Un porc a été brûlé vif. L'immeuble seul était assuré pour 2 000 fr. Pertes pour le mobilier : 1 500 francs. 

— Un incendie a consumé le bâtiment affecté à la distillerie d'eau-de-vie de cidre, Bourné et Preux, à St-Jacques de Lisieux, Le feu parait avoir pris dans la cheminée par suite, probablement, d'un vice de construction. Les dégâts, pour l'immeuble et les marchandises détruites, sont estimés environ 1 900 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1899  -  Écrasé sous sa voiture.   -   Le sieur Ouvrier, domestique à Ouilly-le-Tesson, canton, de Bretteville-sur-Laize, qui revenait avec sa voiture chargée de foin, sur la route de Sousmont-Saint-Quentin, a été pris d'une congestion cérébrale en essayant de monter sur le brancard de son véhicule. La roue lui a passé sur le corps. L’infortuné a succombé sur le coup. (  Le Bonhomme Normand )  

 

Août 1900   -   Vol dans une église.  -  Adolphe Pigny, 18 ans, se disant domestique, ne vivait que de vols et de maraudages. Un soir il s'introduisit dans l'église d'Ouilly-le-Tesson et, dans la nuit, il fractura trois troncs dans lesquels il ne trouva que 50 centimes. 

Pigny est aussi accusé d'avoir volé à un de ses camarades un louis de 20 francs arec lequel il s'est enivré. Pigny a été déjà condamné deux fois pour vols, mais à cause de son jeune âge, il n'a été condamné qu'à un an de prison. Déf., Me Lemazurier. (Source   : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1901   -   Concession de Mines.  -   Les demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain, industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin, Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin, Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et Sassy, arrondissement. de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903  -  Mines de fer.  -  Le représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M. Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer sur le  territoire des communes de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le prix  offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.

 

Octobre 1903  -   Mort accidentelle.   -   M. Madoz, 66 ans, propriétaire à Ouilly-le-Tesson, arrondissement de Falaise, rentrait chez lui, monté sur une voiture de sarrasin qu'il  venait de charger, lorsqu'au tournant d'un chemin, l'attelage prit peur sans que le domestique qui conduisait put le retenir.

La voiture versa et M. Madoz tomba si malheureusement qu'il se blessa gravement à la tête et mourut le lendemain matin. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1916  -  Noyade accidentelle.  -  A Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, la veuve Abriat, 60 ans, servante chez Mme Olivier, cultivatrice, est tombée à l'eau en lavant du linge et s'est noyée.

 

Mars 1918  -  Une déséquilibrée incendiaire.  -  Vers 3 heures de l'après-midi, ces jours derniers, le feu fut aperçu dans une meule de paille située dans un champ, dit « les Haies », au village de Montboint, appartenant à Mire Julienne.

Malgré les efforts des habitants du village et des environs, la meule entière contenant 2.000 gerbes de paille battue, a été la proie des flammes. Mme Julienne n'est pas assurée.

Le feu a été mis par la veuve Petit, habitant le village. Cette femme ne jouit pas de la plénitude de ses facultés, et a déclaré que la meule de paille fourmillait de rats qui venaient dévorer tout dans son armoire, ce qui l'aurait poussée à mettre le feu à la paille pour se débarrasser des rats.  
Mme Julienne subit un préjudice de 1.400 francs.

 

Octobre 1920  -  Voiture contre auto.  -   Un domestique de M. Riquet, cultivateur à Ouilly-Ie-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, Alfred Gougeaud, 59 ans, se rendait à Caen pour faire réparer le tombereau dans lequel il était monté. Sur la route, une auto le dépassa en vitesse, sans le prévenir. Son cheval s'emballa et vint s'abattre près d'un arbre sur lequel le tombereau se brisa. 

Gougeaud fut jeté violemment sur la route où il demeura étendu. Relevé peu après par un boucher de Langannerie, il fut transporté à l'hôpital de Falaise. Il porte des blessures sur les suites desquelles on ne peut encore se prononcer.

Inutile de dire que l'auto voltigeur avait filé en vitesse. Certains chauffeurs n'acceptent la responsabilité des accidents qu'ils causent que lorsqu'ils savent ne pas pouvoir l'éviter. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1921  -  Sous les roues.   -   M. Huline, épicier à Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, conduisait une charrette de fumier, lorsque son cheval, tournant de court, le renversa. Une roue lui passa sur la jambe et lui fractura le genou. 

— M. Rémy Génouin, 34 ans, couvreur et cultivateur à Morteaux-Coulibœuf, se rendait aux champs, conduisant une voiture de terre, lorsque son cheval s'emballa. Le conducteur fut renversé. Le banneau lui passa sur la jambe lui brisant la cuisse droite. Génouin était seul et trop loin des habitations pour qu'on pût entendre ses appels. Il resta ainsi deux heures par un froid très violent.

Ne le voyant pas rentrer, sa famille s'inquiéta et partit à sa recherche. On le trouva étendu, grièvement blessé. Huit jours avant, son jeune fils, Léon, 5 ans, revenait, monté sur un diable conduit par des charretiers. L'enfant perdit l'équilibre et tomba devant le diable, qui ne fit que de l'effleurer, mais lui cassa également une cuisse. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1921  -  L’école du vol.   -   Louis Gigou, 18 ans, domestique, à Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, profitant de l'absence, de M.  Grieux, régisseur de M. Lescroart, cultivateur au hameau d'Assy, a pénétré dans les appartements et dérobé un billet de 100 francs. 

Un autre domestique, Lucien Marguerite, faisait le guet, sur la route le soir, les deux voleurs ont fait la fête au café, où, ils ont dépensé 70 fr. et se sont partagé le reste, de la somme. Ils ont été arrêtés. Marguerite aurait avoué que ce n'était pas son coup d'essai. (Source  : Le Bonhomme Normand

 

Septembre 1924  -  Méfaits de la foudre.  -  Jeudi, vers 15 h. 30, au cours de l'orage, la foudre est tombée sur une maison appartenant à M. bert, d'Ouilly-le-Tesson. Immeuble et mobiliers aratoires ont subi des dommages assez importants. Il n'y a pas d'accident de personne à déplorer.

 

Juin 1926  -  Incendie de meules.  -  L'autre matin, vers 5 heures, M. Fernand Mandeville, domestique chez M. Filmont, allant changer les chevaux de piquet dans la plaine  d'Ouilly-le-Tesson, aperçut au loin une forte lueur, il s'y rendit aussitôt et constata que deux meules de blé et d'avoine qui étaient situées en bordure de la roule de Pôtigny à Argences, et appartenant à M. Eugène Sabine, cultivateur, étaient la proie des flammes. Il alla chercher du secours mais tout fut inutile les 2.100 gerbes furent brûlées. On croit, à la malveillance plusieurs incendies de meules éclatent dans cette contrée, depuis quelques semaines. Les dégâts dépassent 3.000 francs. La gendarmerie a ouvert une enquête.

 

Janvier 1928  -  Monument historique.  -  Le bâtiment à cinq travées avec contreforts, dépendant de l'ancien manoir d'Ouilly-le-Tesson et situé au sud du bâtiment d'entrée, a été classé au rang des monuments historiques.

 

Août 1928  -  Bris de clôture et vol.  -  M. Henri Fauvaudel, boulanger à Saint-Germain-le-Vasson, a porté plainte contre le nommé Le Bourhis, journalier, qui a brisé la porte et emporté plusieurs objets d'une maison habitée que M. Fauvaudel possède à Ouilly-le-Tesson.

 

Janvier 1937  - La circulation va être améliorée.  -  Une enquête est ouverte, dans la commune d'Oui!ly-le-Tesson, sur le projet d'élargissement du chemin de grande  communication n° 261. 

A cet effet, le projet sera déposé à la mairie, du 5 au 14 février 1937 inclusivement, pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 9 à 12 h., et de 14 à 18 heures. 

A l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur recevra à la mairie les 15, 16 et 17 février 1937, de 14 à 17 h., les déclarations qui pourront être faites sur l'utilité dudit projet. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Un incendie détruit la pauvre maison d’une septuagénaire.   -  Au hameau de Montboin, le feu s’est déclaré dans le grenier d'une masure à une pauvre vieille  de 78 ans. Mme Auguste Pinchaud, avait amassé du bois mort péniblement récolté aux environs.

Les voisins donnèrent l'alarme. Les habitants accourus sauvèrent ce qu'ils purent du maigre mobilier et éteignirent les flammes. Malheureusement, elles avaient eu le temps de détruire la toiture.

Mme Pinchaud, qui éprouve un préjudice de 2 000 francs environ, n'était plus assurée depuis longtemps. La voilà, sans abri et sans ressources à près de 80 ans ! (Source  : Le Moniteur du  Calvados)  

 

Juin 1939   -   Les dégâts de l’orage du 7 juin.  -  Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.

Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert.

Ajoutons que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000 fr.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1944   -   Trois hommes armés et masqués dévalisent une propriétaire.   -   Le 28 mars, vers 21 h., trois hommes armes et masqués se présentèrent au domicile de Mme veuve Toutain demeurant à Ouilly-le-Tesson, et se firent remettre une boîte contenant de 4 à 5 000 fr.

Un voisin, M. Labbé, qui était venu voir ce qui se passait, fut ainsi que Mme Toutain enfermé par les voleurs dans la cuisine.

Ceux-ci emportèrent également 1 kilo 500 de beurre et 18 œufs, et partirent en donnant l'ordre de ne prévenir la gendarmerie que le lendemain. (Les Échos du Calvados)

 

Avril 1944    -   Fait divers.  -  Trois hommes armés et masqués se sont présentés au domicile de Mme veuve Toutain, d'Ouilly-le-Tesson, et se sont faits remettre une boîte  contenant 5.000 fr. Ceux-ci ont ont emporté également 1 kg 500 de beurre, 18 œufs et sont partis en donnant l’ordre de ne prévenir la gendarmerie que le lendemain.  

 

Février 1945  -  Les prêts aux cultivateurs sinistrés.  -  Les cultivateurs sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs, Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles, Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent obtenir un prêt spécial à moyen terme pour 13 ans avec intérêt à 1,50 % en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal, notaire à Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui leur donneront tous renseignement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1946  -  La route est belle.  -  Trois prisonniers allemands, évadés du kommando n° 7 à Ouilly-le-Tesson, ont été arrêtés à Potigny. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Un qui n'oublie pas.   -  M. Raymond Marie, 22 ans, ouvrier agricole à Ouilly-le-Tesson, a frappé d'un violent coup de poing au visage un ancien prisonnier allemand, Wilhelm Köhler, 24 ans, travaillant dans la commune. Marie a déclaré qu'il ne regrettait pas son geste. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Arrondissement de Falaise.

Canton de Bretteville-sur-Laize.   -   Bretteville-sur-Laize (C. A.) ;  Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   A l'honneur.  -   Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :

 

villages entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944 par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés, éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.

Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me  Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

OUILLY-le-TESSON  -  Le Vieux Château

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