1er Septembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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OUVILLE - la - BIEN - TOURNÉE |
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Canton de Saint-Pierre-sur-Dives |
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Quelques
jours auparavant, son voisin Delarue, vieillard presque octogénaire,
irrité de ce que les enfants de Gardin lui prenaient ses prunes et
causaient quelques dégâts dans son jardin, dit :
« Je saurai bien balayer tout cela, si le propriétaire se
refuse à les faire déguerpir », ce sont ses propres paroles. Les
soupçons de Cardin se portèrent sur Delarue, d'un autre côté, une
femme voisine qui se rendait sur le lieu du sinistre, ayant frappé à
la porte de ce dernier, fut très surprise de voir ce vieillard,
paralysé et qui ne pouvait s'habiller qu'à l'aide de sa petite fille,
arriver presque aussitôt qu'elle, à la maison de Gardin. La justice
découvrit le lendemain une brèche récente faite à la haie de sureau
qui séparait le jardin de l'accusé de la cour de Cardin, et des
empreintes de pas qui se dirigeaient vers le larmier très bas de la
maison incendiée. Il est demeuré constant que ces empreintes avaient
été faites par la chaussure de Delarue. Lors de son arrestation le prévenu a nié avoir en sa possession aucun moyen d'allumer du feu, et cependant on a trouvé chez lui un reste d'allumettes chimiques. Convaincu, par le débat, du crime d'incendie volontaire et déclaré coupable par le jury, avec des circonstances atténuantes, il a été condamné, v u son grand âge, à la réclusion perpétuelle sans exposition. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Octobre 1861 - Un décret. - Un décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à s'imposer extraordinairement, savoir. 1° La commune de Saint-Etienne-la-Thillaye, 5 518 environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité. 2° La commune de Brucourt, 2 743 fr. environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité. 3° La commune d'Auberville, 1 908 fr. environ, pendant quatorze ans, pour travaux de vicinalité. 4° La commune d'Ouville-la-Bien-Tournée, 500 fr. en 1862, pour le salaire du cantonnier. 5° La commune de Marolles, 216 fr. environ, 1862, pour le salaire du cantonnier. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars 1863 - Deux arrestations. - Le nommé Hardouin (Gabriel), âge de 62 ans, marchand de draps, né à Houlebecq (Eure), demeurant à Saint-Désir, rue de Beaumont-en-Auge, a été arrêté jeudi par la gendarmerie, en vertu d'un mandat d'amener, comme prévenu d'attentat à la pudeur et de coups et blessures. -
Le même jour, la
brigade de St-Pierre-sur-Dives a arrêté, en vertu d'un mandat
d'amener, une femme Taillebosq, âgée de 37 ans, née et demeurant à
Avril 1864 - Par arrêté du 14 et 15 avril. - M. le préfet du Calvados a nommé : - M. Lecourier (Achille) adjoint de la commune d'Ouville-la-Bien-Tournée, en remplacement de M. Poutrel, décédé. - Maire de la commune de Saint-Pierre-du-Mont, M. Laurent (François), conseiller municipal, en remplacement de M. Laurent père, décédé. - Maire de la commune de Nonant, M. Guillot (Félix), adjoint et conseiller municipal, en remplacement de M. Elie, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre 1878 - Tentative d’assassinat ! - Le nommé Jeanne, âgé de 68 ans, journalier à Ouville-la-bien-Tournée, a tenté de tuer son petit fils, âgé de 6 ans, en lui portant plusieurs coups de faucillon, qui ont occasionné des blessures, dont quelques-unes sont fort graves. L'enfant, après avoir reçu les premiers soins, a été transporté à l'hospice de Saint-Pierre-sur-Dives. On présume que le meurtrier a agi sous l'empire de la folie. Dans tous les cas, il a été déposé en lieu sûr, et la justice procède à une enquête.
Janvier 1879 - Appropriations et réparations en 1878. - 85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados - Arrondissement de Lisieux : Lisieux, école de garçons ; Saint-Jacques, école de garçons ; Livarot, école de filles ; Ouville, école de filles ; Tortisambert, école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Mesnil-Mauger, école mixte ; Orbec, école de garçons ; Vieux-Pont, école mixte.
Février 1880 - Meurtre. - Au commencement de la semaine, le bruit a circulé à Saint-Pierre-sur-Dives qu'un assassinat avait été commis à Ouville-la-Bien-Tournée, sur la personne d'une femme Louis Levavasseur. Voici les renseignements que nous avons recueillis : La femme Levavasseur, qui vit séparée de son mari depuis longtemps, était à boire dans le voisinage, les buveurs et les buveuses se prirent de querelle et la femme Levavasseur reçut à la tempe un coup de botte qui lui aurait été porté par un journalier du pays. La femme Levavasseur, qui était ivre, se traîna comme elle put jusqu'à son domicile où elle se coucha, aidée par son petit garçon, âgé de 5 ans, qui lui ôta ses souliers. Le lendemain et les jours suivants, elle se plaignit de vives douleurs à la tète et ne se leva que pour soigner sa vache. Quatre jours après l'événement, elle rendait le dernier soupir. La
justice, prévenue, s'est rendue sur les lieux afin de procéder à une
enquête.
Mars
1880 -
Le meurtre. -
Dans un de nos derniers
numéros, nous avons parlé de la mort de la femme Levavasseur, d'Ouville-la-Bien-Tournée,
qui, au milieu d'une rixe dans un cabaret, avait reçu un coup de botte
sur la tête. C'est une attaque de tétanos qui a causé sa mort. Le
nommé Louis, dit Rousselin, âgé de 46 ans, journalier dans la même
commune, qui avait donné à la femme Levavasseur le coup dont les
suites ont été si fatales, a été condamné lundi dernier par le
tribunal correctionnel de Lisieux à deux mois de
Mars
1881
- Le drame d’Ouville.
- Lundi soir,
à Ouville-la-Bien-Tournée, canton Saint-Pierre-sur-Dives, trois
individus sortaient vers neuf heures du cabaret du sieur Clarembault,
où ils avalent
copieusement dîné avec le maître de l'établissement. Quelques
minutes après, ils rentrèrent pour lui demander une lanterne afin de
s'éclairer en route. Le sieur Clarembault, qui était ivre, leur intima
l'ordre de sortir en les menaçant. Ils en rirent et s'en allèrent. Ils
avaient fait à peine dix mètres, quand le sieur Clarembault sortit
avec un fusil et tira sur eux. Un des rieurs fut atteint en pleine
poitrine. C'est le nommé Jacques Gesleit, journalier, 35 ans,
célibataire. Sa blessure est sans gravité. Clarembault a été
arrêté. Il est marié et père de quatre enfants.
Octobre
1892 -
Conducteur écrasé.
-
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le sieur Désiré Thomas, 40
ans, domestique à Ouville-la-Bien-Tournèe, chez le sieur Chedeville, meunier,
revenait de Mézidon, marchant à côté de la voiture lourdement
chargée. Par suite d'un faux pas, il tomba devant une des roues du
véhicule qui lui passa sur le corps. La mort a été instantanée.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1881 - Le meurtre d’Ouville. - Nous avons raconté, il y a quelque temps, une scène des plus graves qui eut lieu le 7 mars, à Ouville-la-Bien-Tournée. Le nommé Léon Clerembeaux, 31 ans, cafetier dans cette commune, après avoir trop bu avec plusieurs individus, tira un coup de fusil a bout portant sur l'un d'eux, le sieur Gesleit. La blessure heureusement n'a pas été mortelle. Clerembeaux vient d'être condamné à 4 mois de prison par le tribunal correctionnel de Lisieux.
Février 1895 - Neige et froid. - L'hiver que nous traversons menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés sont nombreux dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La « Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal, les glaçons l'encombrent. Cette situation est d'ailleurs générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - Assassinat et incendie. - Les époux Nicolas, âgés de 63 ans et de 53 ans, vivaient de leurs rentes dans une petite propriété qu'ils possédaient à Ouville-la-Bien-Tournée. Le
14 février, le mari s'était mis au lit vers 6 heures, et le laitier,
qui était passé à 6 heures 20 minutes, s'était éloigné sans avoir
remarqué rien d'anormal. Le lendemain, un sieur Bellais
se rendant à son travail, remarquait que la maison du sieur Nicolas
était en feu, il se dirigea en toute hâte vers cette maison, après
avoir donné l'alarme. Ayant enfoncé une des fenêtres d'un cabinet, on
put constater à l'intérieur un grand désordre et on a remarqué
notamment qu'un lit qui s'y trouvait avait été bouleversé comme s’il
eût été fouillé, Les époux Nicolas n'ayant pas été vus par personne, il était dès ce moment certain pour tous que leurs cadavres devaient être enfouis sous les décombres. En effet, ils furent découverts : celui du mari sur le sol de la cuisine, celui de la femme dans le cabinet attenant à cette cuisine. La partie inférieure du corps du sieur Nicolas était presque entièrement carbonisée, mais le tronc, protégé par les débris dont il était couvert, était à peu près intact. Le corps la femme Nicolas était encore vêtu des habits qu'elle portait la veille, mais la tête était enveloppée dans un jupon de laine qui tombait jusque sur la poitrine. Tous ces vêtements et linges étaient en partie brûlés. Il était dès ce moment certain que les époux Nicolas avaient été assassinés, qu'un vol avait été commis, et que, pour empêcher la découverte de ces crimes, leur auteur en avait commis un autre, en mettant le feu à l'intérieur de la maison d'habitation. L'examen des corps et l'autopsie ont établi que les époux Nicolas avaient été assassinés à l'aide d'un instrument tranchant de grande dimension, comme un fauchet, qu'à l'aide de cet instrument l'assassin leur avait fracturé le crâne, de telle façon que la mort en était résultée presque Immédiatement, qu'il avait volé l'argent et les bijoux qui étaient en leur possession et aussi du linge et des vêtements, qu'enfin il avait mis le feu dans la maison pour empêcher la découverte de ces crimes. Les soupçons se portèrent sur Alphonse Caillard, 24 ans, ouvrier de filature. Durant l'instruction et pendant les débats, il n'a cessé de nier. Cela lui a réussi, car le jury, ne trouvant pas les preuves suffisantes, l'a acquitté. En réalité, une seule preuve directe était relevée pour la culpabilité de Caillard. Une tache de sang était marquée d'une façon très apparente sur son gilet, à hauteur de l'épaule, elle pouvait avoir été faite par une main ensanglantée. Mais, chose regrettable, lors de l'arrestation de l'accusé et des préliminaires de l'instruction, l'existence de cette tache de sang, qui à elle seule était tout le procès, ne fut pas constatée. Ce ne fut que quelques jours après qu'on songea à la mentionner. Voilà ce qui a sauvé Caillard de la peine de mort. Après sa mise en liberté, Caillard est entré dans un débit de la rue au Canu, et c'est aux cris, à l'eau ! qu'il a: été poursuivi par la foule, qui ne comprend pas cet acquittement. (Le Bonhomme Normand)
Mars 1896 - Trucs d’escrocs. - Le nommé Henri Lefèvre se présentait dans les fermes des environs de Saint-Pierre-sur-Dives, comme courtier en chevaux, au service d'une importante maison, et offrait d'acheter, aux cultivateurs, les animaux dont ils désiraient se débarrasser. Naturellement, Lefèvre était d'autant mieux reçu que le marché avait été avantageux. Mais tout a une fin, et un bon jour, à Ouville, la guigne a voulu qu'il trouvât deux gendarmes pour conclure un marché qu'il venait de commencer. (Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Morts accidentelles.
-
Louise Guérin, 19 ans, servante chez M. Duval, cultivateur à
Ouville, près St-Pierre-sur-Dives, était occupée au lavoir de la
ferme, installé sur la
Dives, lorsque voulant sans doute saisir un morceau de linge échappé
par mégarde, la malheureuse jeune fille est tombée dans la rivière,
profonde de trois — La gendarmerie de Cambremer a constaté la mort accidentelle du sieur Édouard Meslay, 33 ans, propriétaire à Biéville-en-Auge, trouvé noyé, dans la Vire, à Notre-Dame-d'Estrées. —
Ou a découvert le cadavre du sieur Louis Leroch, journalier à Beuzeval,
mort à la suite d'une blessure accidentelle. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Juillet 1897 - Noyée. - On a trouvé dans une mare, à Ouville-la-Bien-Tournée, le cadavre de la dame Amélie Quignette, 47 ans, servante. Cette mort paraît accidentelle. (Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899
-
Incendies.
-
D'un
hangar au sieur Sénéchal, à Ouville-la-Bien-Tournée. Pertes, 4 100
fr. Assuré. Le feu a été mis volontairement avec des allumettes, par
un gamin de 12 ans, nommé, Romain Goujon, qui, ne jouissant pas de ses
facultés, ne s'est pas rendu compte de ce qu'il faisait. —
Dans une ferme au sieur Leconte, à Bernières-le-Patry, et
exploitée par le sieur Desmares. Pertes pour le propriétaire, assuré,
4 500 fr. ; pour le locataire, non assuré, 1 500 fr.
(Le Bonhomme Normand) Décembre
1899
-
Tirage au sort.
-
Les
opérations du tirage au sort de la classe 1899 commenceront le 22
janvier prochain, pour être terminées le 16 février suivant. (Le
Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Mort mystérieuse.
- On
a trouvé dans la
rivière, à Ouville-la-Bien-Tournée, près Saint-Pierre-sur-Dives, le
cadavre de la veuve Deschamps, 79 ans, qui vivait avec son frère, le
sieur Marie, vieillard à moitié infirme. Des
traces de pression au cou et à un poignet ayant été constatées, le
parquet de Lisieux a fait procéder à l'autopsie. Elle a établi que la
veuve Deschamps était morte par submersion et qu'elle n'avait subi
aucune violence. La dame Deschamps n'avait jamais manifesté aucune
idée de suicide. Le
docteur affirme que la victime a été jetée à l'eau vivante.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Prenez garde aux bonneteurs. - Avec le beau temps, les fêtes et les courses, les bonneteurs ont fait leur réapparition. Pour mettre en garde nos lecteurs contre ces dévaliseurs de gens assez naïfs pour se laisser prendre à leurs trucs, nous allons citer l'aventure arrivée à maître Léon, cultivateur à Ouville-la-Bien-Tournée. Après
avoir vendu deux veaux magnifiques pour 214 fr. à la foire de
Saint-Pierre-sur-Dives, il alla, « gai et content », faire un petit
tour de foire et s'arrêta devant la table d'un blanc-bec de 20 ans,
François Bonsec, qui manipulait avec art trois cartes dont il laissait
intentionnellement voir les dessous. Maitre Léon, qui croit avoir l’œil
américain, regarda, les cartes et, certain de refaire le bonneteur,
risqua d'abord une pièce, puis deux. Il gagna d'abord, mais bientôt,
avec l'habileté du bonneteur, la chance tourna et
Janvier 1901 - Les suites d’un accident - Le 26 novembre, vers six heures du soir, Charles Morel, 16 ans, domestique à Ouville-la-Bien-Tournée, conduisait à une vive allure une voiture dans laquelle un de ses camarades cuvait ce qu'il avait bu. Morel, lui aussi, n'était pas à jeun. Non loin de Saint-Pierre-sur-Dives, sur le chemin de Thiéville, il rencontra le sieur Désillons qui conduisait une voiture chargée d'un tonneau. La voiture de Morel heurta si violemment le pauvre Désillons qu'il mourait quelques instants après la rencontre. Morel a d'abord essayé de faire croire qu'il était passé par un autre chemin. Mais, en présence des témoignages, il a dû tout avouer, en déclarant qu'il ne s'était aperçu de rien. Le
jeune imprudent a été condamné à trois mois de prison et 50 fr.
d'amende, avec le bénéfice de la loi Bérenger. Sa mère a été
déclarée civilement responsable. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Tristes découvertes - Dans une pièce de sainfoin, située à Ouville-la-Bien-Tournée, près de Saint-Pierre-sur-Dives, M. Seignelonge, cultivateur, a découvert, le long d'une haie, le corps inanimé d'un vieillard. Le pauvre vieux était mort depuis huit jours au moins d'une congestion. On a reconnu que c'était le sieur François Chanu, 73 ans, demeurant à Ecajeul, chez son gendre, M. Victor Legot, et disparu depuis le 27 septembre. — A Vendeuvre, près Morteaux-Coulibœuf, le sieur Goupil, propriétaire, en faisant un tour sur ses terres, a aperçu étendu au pied d'une meule de paille le cadavre d'une femme paraissant âgée de 70 ans. La
mort remontait à trois ou quatre jours et avait dû être causée par
la misère. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Dans le vide. - Un journalier d'Ouville-la-Bien-Tournée, près St-Pierre-sur-Dives, le sieur Louis Bordier, 37 ans, déchargeait du foin dans un grenier. En voulant enjamber la lucarne, il fit un faux mouvement et tomba. Heureusement, il se raccrocha par les mains, mais la secousse lui luxa l'épaule. On
dut le conduire à l'hôpital de Lisieux où il subit une opération,
après laquelle son état s'est sensiblement amélioré. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
L’école du vol. -
La
fille Juliette Guillot, 21 ans, de Trouville, était sortie de prison
depuis une quinzaine, à peine. On l'a pincée de nouveau dans une villa
où elle mettait en paquets, pour les emporter, les objets à sa
convenance. Cette
incorrigible avait avec elle quatre apprentis voleurs à qui elle
apprenait le métier. Ce sont les frères Julien et Albert Fournier, 14
et 16 ans ; Constant Marais et Gaston Trevet, ayant tous deux 14 ans.
Tous les cinq ont été arrêtés. (Source : Le Bonhomme
Avril
1908 - Écrasé par un train. -
Le nommé Lucas Romagny, âgé
de 50 ans, chef d'équipe à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest,
a été avant-hier, tamponné par la locomotive d'un train se dirigeant
sur Mèzidon. Le
malheureux a eu le crâne fracturé et la tête ouverte. Son corps a
été traîné sur un parcours de 20 mètres.
Février 1913 - 10 % d'eau dans le lait - La femme Sabine, née Émilie Hauvelle, 60 ans, ménagère à Ouville-la-bien-Tournée, pour avoir falsifié le lait qu'elle livrait à une fromagerie dans la proportion de 10 % d'eau, est condamné à 25 francs d'amende et le jugement sera affiché.
Avril
1914 - Les monuments historiques du
Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des
immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation
de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Louvières
: Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662)
dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église
; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville
: Église ; Mosles : Église ; Mouen : Église ; Mutrécy : Portail nord
de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée
: Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur
de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres :
Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ;
Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du
château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré
; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ;
Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives :
Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ;
Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ;
Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ;
Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville
: Portail méridional de l'église ; Thaon : Église ; Thiéville :
Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet : Clocher de
l'église ; Touques : Église Saint-Pierre ; Tour : Église ; Ussy
: Église ; Verson : Église ; Ver-sur-mer : Tour de l'église ;
Vieux-pont-en-Auge : Église ; Villiers-le-sec : Clocher et le chœur de
l'église ; Vire : Église Notre-Dame, Porte de l'horloge, Ruines du
donjon. (Source :
Ouest-Eclair)
Mai
1917
- Macabre
repêchage. -
On
a retrouvé, ces
jours derniers, dans la Dives, au moulin d’ Ouville-la-Bien-Tournée,
le cadavre de M. Pouteau, fileur à Bretteville-sur-Dives, dont nous
avions, dans un précèdent numéro, annoncé la disparition.
Mars 1922 - Une enfant écrasée par un train. - La jeune Albertine Coitel, 9 ans, à Ouville-la-Bien-Tournée, canton de St-Pierre-sur-Dives, allait chercher du lait chez un cultivateur voisin. Elle s'arrêta au passage à niveau pour laisser passer un train de marchandises se dirigeant vers Le Mans. A peine le dernier wagon était-il passé que l'enfant s'engagea sur la voie pour traverser, ne soupçonnant pas l'arrivée de l'express. La
petite fut happée par la locomotive et projetée contre la barrière.
Elle fut relevée le crâne défoncé. La mort avait été instantanée.
La mère de l'enfant, au lit des suites d'un
Janvier
1925 -
Grave incendie à Ouville-la-Bien-Tournée.
- Un
incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage d'étable et grenier
à foin, situé à 70 mètres environ de la maison d'habitation de M.
Busnel, propriétaire et maire à Ouville-la-Bien-Tournée, et lui
appartenant. M.
Busnel, aidé de son personnel, s'empressa d’abord de sauver les
bestiaux et tenta vainement de combattre l'incendie. Le bâtiment fut
entièrement détruit ainsi que 5 000 bottes de foin qui y étaient
contenues. Les
dégâts sont évalués à environ 40 000 francs. Les causes du sinistre
sont inconnues, mais touts idée de malveillance semble devoir être
écartée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes
pourvues du téléphone. Parmi celles-ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.
Décembre
1929 -
L'état des cultures. -
L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le
Journal Officiel : Les
semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une
levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à
souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de
la douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans les
prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de
l'abondance des pluies.
Avril 1936 - Une série de vols. - R. René Rault, cultivateur à. Montviette, a été victime d'un vol de pièges à loup destinés à détruire les animaux nuisibles. Plusieurs outils ont été également pris à M. Albert Varin, journalier à Montpinçon. Des voleurs ont pénétré dans la maison de M. Mathurin Bodo, ouvrier tanneur à Ouville-la-Bien-Tournée et ont soustrait une somme d'argent et plusieurs bouteilles de vin. Six poules ont été volées à M. Péronne, gardien d'herbages à Mesnil-Bacley. M. Louis Liégard, maçon, voisin de M. Péronne, a été victime d'un vol de dix poules. M.
Émile Dufour, débitant à Condé-sur-Ifs, a eu également la visite
des voleurs. Ils ont fracturé un tiroir-caisse contenant une centaine
de francs et une quantité de tabacs,
Janvier 1938 - Une femme meurt carbonisée. - Mme Leboucher, née Louise Brée, 58 ans, était souffrante depuis quelques mois, à la suite d'opérations chirurgicales. Depuis 15 jours, ne pouvant plus monter l'escalier conduisant à sa chambre au premier étage, elle passait ses nuits dans un fauteuil, devant la cheminée. Mercredi,
vers 8 h. 15, à son lever, son mari la découvrit morte dans l'âtre.
Le haut du corps était couvert de brûlures. M.
le docteur Richard, de St-Pierre-sur-Dives, a constaté que Mme Louet
avait succombé à une congestion cérébrale consécutive à ses
brûlures.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une auto heurte un tombreau.
- Le
11 courant, dans la soirée, M. Maurice Picard, constructeur, demeurant à
Mézidon, passait route n° 16, territoire de Ouville-la-Bien-Tournée,
conduisant son automobile dans laquelle se trouvait également M. Mahien,
voyageur de commerce. Une auto venait à sa rencontre, dont le
conducteur mit aussi ses phares en code, mais à ce moment, M.
Picard aperçut devant lui, sur la droite, un tombereau non-éclairé
qui allait dans sa même direction. Il ne put l'éviter, et vint buter
dedans, endommageant gravement sa voiture. Dans
le choc M. Picard fut légèrement blessé, mais M. Mahien le fut plus
grièvement à la tête, et fut transporté d'urgence à son domicile
par un automobiliste de passage. Le
tombereau était conduit par M. Leriche Claude, 41 ans, au service de M.
Couillard, boucher à Saint-Pierre-sur-Dives, qui revenait des champs
avec un tombereau chargé de bois, non éclairé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1947 - Une affaire à éclaircir. – Au cours d’une perquisition, les gendarmes ont découvert chez M. André Grenier, 25 ans, menuisier à Ouville-la-Bien-Tournée, une salle à manger provenant du camp de Percy. Celui-ci prétend l’avoir achetée pour la somme de 11 000 francs à M. Schneider, directeur du personnel civil du camp, aujourd’hui décèdé. Le vendeur lui aurait recommandé de se montrer discret sur cette acquisition. Après
la mort de M. Schneider, des matériaux et objets mobiliers provenant du
camp ont été récupérés à son domicile. La salle à manger a été
saisie. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Les renards. –
Mme Vve Leprat, journalière à Ouville-la-Bien-Tournée a
signalé le vol de huit poules et deux coqs tandis qu’un habitant d’une
commune
Novembre
1947 -
Une triste affaire.
– En collaboration
avec l’adjudant Delmont de la section de gendarmerie de Lisieux, le
gendarme Vallée, commandant par intérim la brigade de
St-Pierre-sur-Dives, vient de tirer au clair une grave affaire d’avortements
commis dans la région. Neuf arrestations ont été opérées. La
principale inculpée, la femme Cachard, née Angeline Lechevalier, 41
ans, demeurant à Ouville-la-bien-Tournée, n’a reconnu les faits qu’après
avoir été confondue par les aveux de certaines de ses clientes.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1948 -
Une affaire de marché noir.
- Les
gendarmes de Livarot viennent de mettre fin à une fructueuse industrie
organisée il y a environ un an dans la région par un nommé Antoine
Flentzris, 50 ans, de nationalité grecque, domicilié rue Montorgueil
à Paris. Ayant
initié des agriculteurs à la fabrication d'un « fromage
arménien » riche de 60 % de matière grasse et d'un format
correspondant à celui du « Pont-l'Évêque », Antoine (
ainsi le nommaient ses connaissances) approvisionnait la Capitale des
produits qui lui étaient expédiés chaque semaine dans des tonneaux
par les soins d'un camionneur. Celui-ci ramenait les emballages et la
« rotation » continuait à une cadence hebdomadaire qui
représenterait plusieurs milliers de fromage. Une
perquisition effectuée au domicile du transporteur amena la découverte
de 16 tonneaux vides et de 11 tonneaux contenant 700 fromages arméniens
fabriqués par M. Fernand Duval, demeurant à Ouville-la-Bien-Tournée,
celui-ci fut trouvé en possession de 12 tonneaux destinés à une
prochaine expédition. L'enquête
qui se poursuit a déjà permis d'identifier divers fournisseurs
d'Antoine ; Mme Marcel Blin, à La Brévière ; Mme Meslon, née
Anglement, fromagère à Montviette et un sujet belge nommé Baaver, 33
ans, cultivateur à La Chapelle-Haute-Grue. D'après ce dernier, il
« refaisait » les fromages défectueux que lui remettait le
Grec et recevait en paiement ceux impropres à la consommation avec
lesquels il nourrissait ses porcs. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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Environs de Mézidon. - OUVILLE-la-BIEN-TOURNÉE. - Le Moulin (Calvados)
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