1er Juillet 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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PENNEDEPIE |
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Canton de Honfleur |
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Le 7 avril dernier , Piquot, après avoir commis un vol de 500 fr. à l'aide d'escalade, dans la commune de Penne-de-Pie, près Honfleur, s'était empressé de changer de vêtements chez une fripière d'Honfleur, et se dirigea ensuite vers le département de la Seine-Inférieure, ou longtemps il parvint à se soustraire aux poursuites de la justice. Mais le 3 juillet il fut rencontré et arrêté par la gendarmerie sur la route de Pont-l'Evêque à Caen. Des
preuves convaincantes existaient contre lui et entre autres on a reconnu
comme faisant partie de l'argent volé, plusieurs cartouches qu'il avait
données en paiement à la fripière de Honfleur. Il a été condamné à 6 années de travaux forcés. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Mars
1834 -
Un incendie. -
Un incendie a éclaté , dans la nuit du 18 au 19 de ce mois, au
domicile de M. Quetel, à Pennedepie, arrondissement de Pont-l’Évêque.
La perte a été, dit-on, considérable, nous ignorons la cause de cet
événement. (Mémorial du Calvados)
Mars 1834 - Incendie. - De nouveaux renseignements qui nous parviennent sur l'incendie qui a éclaté à Pennedepie, dans la nuit du 18 au 19 de ce mois, élèvent de 20 à 25 000 fr. la perte occasionnée par cet accident. 170 pieds de bâtiments ont été détruits, ces bâtiments étaient assurés. On attribue cet incendie à la malveillance. (Mémorial du Calvados)
Septembre 1852 - Un violent orage de grêle. - L'orage désastreux de jeudi de l'autre semaine paraît s'être étendu à la plus grande partie du département. On nous écrit de l'arrondissement de Pont-l’Évêque qu'il a éclaté avec une violence inouïe à Trouville, Villerville , Barneville, Pennedepie et Honfleur.
Si, malheureusement, cela fût venu huit jours plus tôt, toutes les récoltes de ce pays-là auraient été perdues. On assure que le point de départ de la trombe paraît être la commune de Subles, près Bayeux. A Thaon, canton de Creully, on a recueilli des glaçons de six centimètres carrés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1852 - Incendie Suspect à Pennedepie.
-
Dans la nuit du 12 au 13, un incendie s'est déclaré à
Pennedepie, sur une ferme occupée par le sieur David. La connaissance
tardive que nous avons eue de cet événement nous a mis dans
l'impossibilité de recueillir des renseignements précis. Voici
ce qui nous a été rapporte : Vendredi
soir, deux mendiants dont un a, dit on, une jambe de bois, s'étaient
présentés pour réclamer
l'hospitalité, qui leur fut accordée. Ils furent logés dans un petit
bâtiment, où l'incendie a commencé. Dans le courant de la nuit le
berger s'aperçut du feu. Il s'empressa de sauver son troupeau et sur
son appel on se hâta d'arrêter l'incendie. Les
pertes sont, à ce qu'il parait assez considérables. Les mendiants ont
disparu. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Novembre
1852 - Nouvelles locales.
-
L'incendie dont nous avons dit deux mots seulement dimanche
dernier, éclata le vendredi précédent sur les dix heures du soir sur Le bâtiment brûlé était neuf, d'une grande étendue, contenait une grande partie de la récolte, des fourrages, des bottes de cidre, tout a été perdu, ainsi qu'une grande partie du mobilier d'exploitation. On put éloigner les bestiaux et le troupeau de moutons. On
comprend que, dans la position où se trouve cette métairie et à
l'heure où le feu éclata, on ne put réunir que difficilement les
secours nécessaires. Celte ferme est traversée par un petit ruisseau
qui coule à la mer, mais il y avait insuffisance de bras et des moyens
divers à employer pour l'extinction du feu qui dura plus du quatre
heures. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Mai
1858
-
Un arrêté préfectoral.
- Par
arrêté préfectoral, en date du 5 mai, M. Brize (Louis-Jacques-Philippe)
est nommé maire de la commune de Pennedepie (canton de Honfleur), en
remplacement de son père décédé. (Source : Le journal de
Honfleur)
Janvier 1861 - Le temps. - La gelée est arrivée à temps pour nous préserver des inondations. Dans tous les departements, le cours des rivières s'était enflé dans des proportions menaçantes. A Paris, la Seine a acquis un niveau auquel elle ne s'était pas élevée, assure-t on, depuis 1819. A cette époque et au moment des plus grandes eaux, la Seine fut prise, et les promeneurs, traversant le fleuve sur cette nappe unie de glace, purent se donner la satisfaction d'inscrire leur nom au-dessus des arches du Port-Royal. ( L’Écho Honfleurais)
Janvier
1861 - Le Tribunal Correctionnel de Pont-l'Evêque.
- Dans
son audience du 16 janvier 1861, a condamné : -
Bucaille Victor-Joseph, 28 ans, jardinier, né et demeurant à
Gonneville-sur-Honfleur, à 25 fr. d'amende et confiscation du fusil,
pour chasse sans permis et en temps de neige. -
Giffard Eugène-Théodore, 45 ans, journalier, né à
Villerville, demeurant à Gonneville-sur-Honfleur, à 25 fr. d'amende et
confiscation du fusil, pour chasse sans permis et en temps de neige. - Lepeltier Jean-Pierre, 24 ans, domestique, né à Criquebeuf, demeurant à Pennedepie, à 16 fr. d'amende, pour chasse en temps de neige. ( L’Écho Honfleurais)
Février
1861 - Toujours le temps.
- Depuis
Mercredi la température a changé du tout au tout et a atteint
plusieurs degrés au-dessus de O. Aujour d'hui, à l'exposition du midi
et au soleil le thermomètre a atteint 15 degrés ; c'était comme un
beau jour de printemps. Mercredi la brume était tellement intense le soir, que le bateau à vapeur du Havre ici, n’a pas pu effectuer son voyage. ( L’Écho Honfleurais)
Avril 1862 - Un sauvetage. - Jeudi dernier, vers huit heures du soir, le patron des douanes Lecœur et son équipage, étant en tournée de service par le travers de Vasouy, entendirent, à plusieurs reprises, pousser des cris de détresse. Le patron Lecœur, après s'être bien rendu compte d'où partaient ces cris, il manœuvrer la « Berthe » du côté de Pennedepie, et peu d'instants après il apercevait à la surface de l'eau une jeune fille luttant contre la mort. Aussitôt Lecœur et ses hommes purent la saisir et la placer sur la « Berthe », qui fit immédiatement voile pour Honfleur, où les secours les plus empressés ont été prodigués à cette malheureuse. Dans la soirée elle a pu être reconduite chez son père, habitant la commune de Pennederie. L'équipage de la « Berthe » a, dans cette circonstance, fait preuve de vigilance et mérite des éloges. (Journal de Honfleur.)
Novembre 1862 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Piquet. Le fauteuil du ministère public est occupé par M. l'avocat général Jardin. Audience du 17 novembre. 1re Affaire. Vols à l'aide d'escalade et d'effraction. Leseigneur (Jacques-Philippe), âgé de quarante-six ans, journalier, sans domicile, a déjà été condamné cinq fois. Libéré, au mois de mars, de la dernière de ces condamnations, il comparaissait de nouveau devant le jury comme accusé de deux crimes audacieux. Le 7 août, à trois heures du soir, sur la route de Honfleur à Pont-l'Evêque, remarquant une maison isolée dont les habitants paraissaient absents, il brise une vitre et escalade une fenêtre du rez-de-chaussée. A l'intérieur, il ouvre l'armoire avec la clé laissée sur un meuble, et, après avoir tout éparpillé, il ne trouve à sa convenance qu'une somme de 2 fr. 50 c. dont il s'empare. Il se saisit également d'une montre d'argent pendue à un clou, et à laquelle étaient attachées deux clés, l'une en or, l'autre en Cuivre ; après quoi il se retire, sans avoir été dérangé par personne. Le lendemain, à Pennedepie, il brise avec une houe la fenêtre du rez-de-chaussée de la maison des époux Moulin, monte au premier étage, force l'armoire et se met à jeter sur le carreau tout ce que contenait ce meuble, espérant trouver de l'argent. Mais un sieur Moisy, monté dans un arbre de son jardin, avait vu le malfaiteur briser et escalader la fenêtre. Quoiqu'éloigné de 300 mètres de distance, cet homme se hâta d'accourir et se mit à crier : « au voleur ! » Leseigneur, traqué dans la maison, voulut fuir par une fenêtre de derrière, au moyen d'un drap à l'aide duquel il gagna le sol, mais il fut poursuivi par Moisy et arrêté. Leseigneur reconnaissait être l'auteur de la tentative de vol commise à Pennedepie, mais il niait être l'auteur du vol commis, la veille, au préjudice des époux Hardy. Cependant, au moment de son arrestation, il portait la montre, accompagnée de ses deux clés, que la dame Hardy a reconnue sans hésitation. Leseigneur n'en a pas moins persisté à prétendre que cette montre lui appartenait, et qu'il l'avait achetée à Trouville d'un inconnu.
Sa
défense a été présentée par Me Jegou. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1863 - Un incendie. - Le 5 du courant, vers 7 h. 1/2 du matin, un incendie a éclaté à Pennedepie, près du lieu dit la Planche de Pierre, sur une ferme appartenant à M. Mazeline, et dont le sieur Lemire est le fermier. Un corps de bâtiment, composé d'un four adossé à des étables, a été réduit en cendres en peu de temps. Le feu semble avoir été communiqué par le four. La perte est estimée à 2 000 fr. environ, le bâtiment seul était assuré. Les
fourrages, deux vaches et une génisse, qui ont été consumés, ne
l'étaient pas. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1863 - Le naufrage de la « Bonne-Mère ». - Le navire français « Bonne-Mère », capitaine Gaignerot, échoué en Seine, en face du Hoc, arrivant de la côte d'Afrique au Havre, paraît avoir été mis en pièces, sur place, par la mer, car on n'en a trouvé aucun débris du côté d'Houdalle, où l'on disait d'abord que l'épave avait été drossée. On a recueilli : 61 fûts d'huile de palme et 1 fût de farine, à Honfleur. 158 fûts d'huile de palme et 2 fûts (dont un petit baril) de vin, à Villerville. 39 fûts d'huile de palme, 1 barrique bordelaise, vide, et quelques débris de navire, à Pennedepie. 14
fûts d'huile de palme, 2 boules d'huile de palme provenant de fûts
démolis, pesant ensemble environ 30 kilogrammes, à Vazouy. ( Le
Journal de Honfleur )
Février 1863 - Un incendie. - Jeudi vers 9 heures et demie du matin, le capitaine des Pompiers, M. Satie, fut averti qu'un incendie consumait des bâtiments de ferme, à Pennedepie, à la propriété de M. Mazeline du Havre, ayant pour fermier M. Olivier Lemire. Il s'empressa de partir avec une pompe et ses accessoires, et ayant fait battre le rappel, un grand nombre de pompiers et diverses personnes suivirent bientôt. A leur arrivée sur le lieu du sinistre situé à 8 kilomètres de Honfleur, les bâtiments étaient pour ainsi dire tous brûlés et ils achevèrent d'éteindre ce qui restait de feu. Une boulangerie, une étable à vaches et à porcs ont été la proie des flammes ainsi que deux vaches et une génisse que l'on n'a jamais pu faire sortir et qui ont été grillées. Le journalier Eugène Bretteville, travaillant à la ferme avait déjà fait sortir quatre vaches malgré le feu et la fumée qui l'empêchait de voir clair. 1000 bottes de foin, 50 bottes de paille et des outils sont aussi devenus la proie des flammes. La perte est d'environ 1 100 francs pour le fermier et 800 francs pour le propriétaire. Celui-ci seulement était assuré. La compagnie de pompiers est rentrée en ville à deux heures. Le fils Lemire avait rêvé dans la nuit que le four brûlait. Le matin il était allé voir et avait trouvé tout en ordre, ce n'est qu'après être parti avec son père à leur pépinière de Gonneville-sur-Honfleur que le feu s'est déclaré vers 8 heures du matin. On
présume que le feu aura pris par le dessous du four à des bottes de
lin mise là pour sécher. Le four ayant été chauffé la veille pour
faire sécher du chanvre. Il existait
Février 1863 - A propos de l'incendie de Pennedepie. - L'incendié n'avait demandé aucun secours à Honfleur, ce n'est que d'après le bruit public, que le capitaine des pompiers s'est porté au secours des victimes du sinistre. Dans un cas de semblable malheur, à la campagne, nous conseillerions aux ayant besoin de secours de venir les demander avec des chevaux harnachés comme pour la charrue, et même avec une voiture, de manière à pouvoir emporter quatre ou six pompiers et traîner les pompes. Les
incendies trouveraient de cette manière des secours plus prompts et par
conséquent plus efficaces. ( Le Journal de Honfleur )
Septembre
1865 -
Prix de la journée de travail.
- Le
Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du
Calvados, ainsi qu'il suit : -
1 fr. 30 pour la ville de Caen. -
1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur. -
1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Évêque, -
1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques - 0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans toutes les autres communes du département, et suivant les états arrêtés par le Conseil général depuis plusieurs années. (Le Pays d’Auge)
Octobre
1865 -
Nouvelles diverses. -
Nous
apprenons que M. l'abbé Richard, connu par son habileté à trouver les
sources, doit venir incessamment au Montessart, commune de Pennedepie,
près Honfleur, nous croyons être utile à nos abonnés en leur
annonçant cette nouvelle. Les
personnes qui se proposeraient d'avoir recours à sa science peuvent
écrire à M. l'abbé Richard, soit au Montessart, près Honfleur
(Calvados), soit à Montlieu (Charente). (Le Pays d’Auge)
Avril
1866 -
Les loups. - Depuis
trois ou quatre mois, les loups ont manifesté leur
présence dans les environs de Pont-l'évêque
par différents actes de voracité. Tout
dernièrement encore, ils ont commis de nouveaux méfaits à Pennedepie,
chez une personne dont le nom nous échappe. A Cannapville, chez M.
Beaudoin, adjoint, et sur la propriété de M. Esprit Le Court, dont
nous ignorons le lieu de situation. On leur a fait la chasse, dit-on, mais infructueusement. Il est grand temps de s'occuper de leur destruction. Encore une ou deux semaines, les feuilles seront repoussées et ils trouveront dans la forêt un refuge à assurer où ils pourront se propager au détriment de tous les agriculteurs.
Avril
1868
-
Découverte d'un cadavre.
- Le 9 de ce
mois, vers dix heures du matin, le cadavre d'un inconnu, âgé de 35 à
40 ans, a été trouvé sur la grève de la mer, Ce
cadavre était en putréfaction et paraissait avoir séjourné dans
l'eau pendant deux ou trois mois. La
levée et la constatation du cadavre ont fait reconnaître que la mort
n'était le résultat d'aucune violence, et qu'elle devait être
accidentelle ou volontaire.
Novembre 1871 - Un accident. - Jeudi dernier, le nommé Gondeau, âgé de 29 ans, marié et père d’un enfant, était au service du sieur Samson, meunier à Pennedepie, à titre de cacheux. Il rentra le soir de ce jour, au logis du maître, mais il était dans un état complet d'ivresse. Mais ayant demandé à boire, on lui en refusa, tout en l'engageant avec instance a rentrer chez lui et à se coucher. Le lendemain matin, sa femme, inquiète, vint demander à son patron la cause de son absence, il lui dit dans quel état son mari se trouvait la veille. Après informations et recherches, on finit par retrouver le cadavre de cette malheureuse victime de son intempérance, noyé dans le douet du moulin.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la
droite, qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de
proposer qu'on mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd !
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril 1872 - Les maisons d’écoles. - Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6 000 fr.
Mai
1877
-
Le danger des armes à feu.
- Jeudi,
un nommé Duval, de Pennedepie, braconnait dans un petit bois
appartenant à M. le baron
Pichon, quand tout à
coup,
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général, considérant que les demandes de
subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux
presbytères, a été établi conformément à l'article 2 de la loi du
10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que
des charges et des ressources des communes.
Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les
subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à
Pennedepie, travaux à l'église
et au presbytère. Montant de la dépense 6 196 fr. déficit : 396
fr.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur
le crédit de 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre :
Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises,
mairies et autres édifices communaux. Pennedepie, travaux à
l'église et au presbytère. 150 fr.
Juillet 1879 - Secours aux communes. - Escoville, travaux d'appropriation de l'école, 500 fr. - Bernières-sur-Mer, restauration de l'église, 11 000 fr. - Pennedepie, réparations à l'église, 350 fr. - Creully, restauration de l'église, 2 000 francs.
Juillet 1879 - Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois. - Dimanche dernier, on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque de Bayeux ordonnant des prières publiques pour la cessation de la pluie. Il faut remonter à plus d'un siècle et demi, à 1725, pour trouver une année aussi pluvieuse que 1879. En
1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois
durant,
on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la
châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après. Nous,
sommes moins heureux en 1879, car depuis que les prières publiques sont
commencées, la pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les
circulaires et les prières
épiscopales.
Avril 1882 - Découverte d’un cadavre . - Un cadavre a été trouvé jeudi, dans la soirée, sur le rivage de la mer, en face de Pennedepie. Il a été reconnu pour être celui du nommé Nicolas-Bon-Alexandre Maurouard, âgé de dix-neuf ans, né à Saint-Vaast, matelot à bord du sloop « Vivid », au secours duquel le bateau de sauvetage n° 4 s'était porté.
Juin
1888 -
Le drame de Pennedepie.
- Les
ouvriers de M. Lepesne, briquetier, en se rendant à leur travail, ne
furent pas peu étonnés de trouver, dans un champ, à Pennedepie, une
femme étendue presque sans vie et qu'on a su
de
puis nommer Marie Picard, 18 ans ½, dernièrement domestique à Reux.
M. Lequesne, informé de ce fait, fit transporter cette, femme dans un
bâtiment situé non loin delà. Des soins lui furent prodigués par Mme
Lequesne, qui crut remarquer chez la fille Picard certains indices d'un Cet individus avaient commencé par lui donner un breuvage tellement mauvais qu'ils le lui firent avaler de force. Puis, sous prétexte de la conduire à Honfleur voir un médecin, ils l’auraient jeté dans une espèce de trou, loin de la route, et l'auraient accouchée de force. Elle aurait entendu des cris d'enfant, mais, quand longtemps après les deux hommes revinrent, ils lui dirent que l'enfant était mort et qu'ils l'avaient enfoui. Tout porte à croire qu'ils l'ont enterré vivant, et qu'ils avaient l'intention de laisser mourir la pauvre mère, puisqu'ils l'ont abandonnée au milieu des champs et que c'est par hasard qu'on l’a découverte. Telle est la version de la fille Picard, mais elle est tellement astucieuse que son récit pourrait bien n'être qu'un tissu de mensonges. Elle est de Beaumont.
Juillet 1895 - Les vacances. - Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - Accidents. - Un nommé Mathière, menuisier à Pennedepie, a été renversé sur la route par une lourde voiture de meunier, dont une roue lui a littéralement broyé la jambe gauche au-dessous du genou. Le conducteur ne s'étant pas aperçu de l'accident, le malheureux Mathière est resté toute la nuit sur la route. Ce n'est que le lendemain qu'il a été aperçu et transporté à l'hospice. — Des ouvriers de la scierie de MM. Fortin, négociants en bois à Vire, étaient occupés à décharger une charretée d'arbres, lorsque le sieur Pierre Declomesnil, 40 ans, a eu une jambe prise sous l'un des arbres, qui, ayant dévié et roulé plus vite que ne le pensait ce malheureux ouvrier, lui a cassé la jambe à dix centimètres au-dessous de la rotule. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Noyé. -
Samedi, à
Pennedepie, le sieur Augustin Bethan, propriétaire, âgé de 79 ans,
est tombé accidentellement dans une petite mare dont il voulait
nettoyer le fond et s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Incendies.
-
Incendie chez sieurs Dubourg et Barbet, à Pennedepie, près
Trouville. Pertes, 3 800 francs. — Assuré. —
Un incendie a consumé un bâtiment appartenant, à la veuve Dehoulle,
propriétaire à Cambremer. Pertes, 3 500 francs. —
Un incendie a détruit, à Arganchy, un bâtiment appartenant à la dame
Marie. Pertes, 9 000 fr., assurés. Deux vagabonds, qui ont les premiers
crié au feu et qui venaient de
Octobre 1896 - Un brutal. - Samedi soir vers six heures, M. Ernest Langin, cultivateur, eut une altercation avec un journalier du nom de Fouques, qu'il occupait depuis une huitaine de jour. Au cours de la discussion, Fouques s'arma d'un gourdin et en frappa son patron a un tel point que ce dernier a eu une cote fracturée, ce qui le forcera a garder le lit quelques semaines. Deux domestiques de la ferme, les sieurs Poisson et Viel, vinrent au secours de M. Langin, qu'ils retirèrent des mains de Fouques, qui s'acharnait après sa victime.
Octobre 1896 - Morts accidentelles. - Le sieur Guyomard, qui travaillait à Pennedepie, s'est brisé le crâne en montant l'escalier du café Montour où il allait en prendre pour un sou. — Le sieur Hervieu, journalier à Orbec, s'est noyé en allant à la pêche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1896 - Brutal personnage. - Le sieur Ernest Langin, 52 ans, cultivateur à Pennedepie, occupait depuis quelque temps un journalier nommé Fouques. Pendant
une discussion, ce dernier lui fractura une côte d'un coup de gourdin.
On dut arracher Langin des mains de Fouques qui s'acharnait sur lui.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Accidents. - Arrondissement de Pont-l'Evêque. — En passant à Pennedepie, le sieur Gonet, camionneur à Honfleur, est tombé de sa voiture et s'est blessé gravement à la tête et au visage. Arrondissement de Vire. — Le sieur Gustave Goudier, 26 ans, ouvrier charpentier à Proussy, a glissé sur le verglas et s'est cassé la jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Mesures contre la rage. - Un nouvel arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Suicides. - Le sieur Colmiche, 74 ans, propriétaire à Brocottes, près Cambremer, dans un accès de surexcitation causée par les souffrances qu'il endurait depuis plusieurs semaines, s'est tiré un coup de révolter dans la tempe. La balle a pénétré dans le cerveau et a déterminé la mort.
— Un inconnu, de 40 à 45 ans, a été trouvé pendu avec ses bretelles, dans le bois de Pennedepie, près Trouville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1899 - Écrasé sous sa voiture. - Le sieur Pesnel, charretier à Pennedepie, prés Honfleur, conduisait sa voiture sur la route d'Equemauville au bois du Breuil, lorsqu'en voulant faire éviter à son attelage un véhicule venant en sens inverse il est tombé si malheureusement qu'une des roues de la voiture lui a passé en biais sur le corps. On l'a relevé dans un état très grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Les suites d’une querelle.
-
Les sieurs Georges Guillou, 29 ans, journalier à Pennedepie,
près Honfleur, et Achille Cordier, 36 ans, conseiller municipal de
Cricquebeuf, ne sont pas cousins, au contraire. Ces
jours derniers, Guillou est allé chercher noise à Cordier, qui, pour
éviter un coup de caillou dont il était menacé, porta un coup de
poing à son agresseur. Celui-ci, alors, tout en saisissant au collet
Cordier, lui envoya un coup de pied si violent qu'il lui fractura une
jambe. Une
partie du tibia est sortie de plusieurs centimètres en dehors des
chairs et produisant une plaie de 8 centimètres de longueur sur 4
centimètres de largeur. C'est la troisième fois, paraît-il, que
Guillou casse la jambe à un adversaire en se battant. .
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1900 - Vols de vaches. - On a volé dans la cour du sieur Lebedel, cultivateur à Pennedepie, près Honfleur, une vache estimée 250 francs. — Une vache de 400 fr. a été volée au sieur Albert Dufour, propriétaire à Saint-Léger-Dubosq, près Dozulè. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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101 PENNEDEPIE. - Le Calvaire. - LL. |
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