1er Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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PERCY - en - AUGE

Canton de Mézidon-Canon

Les habitants de la commune ont des Perciens, Perciennes

Juillet 1830   -   Les orages.   -   Après une journée entre coupée de pluie et de coups ardents de soleil, dimanche soir des orages affreux ont éclaté presque en même temps sur beaucoup de points, très distants les uns des autres.

A Paris, à Rouen, sur plusieurs communes des environs de Pont-Audemer, les effets du météore électrique se sont fait sentir, et ont occasionné des désastres dans les champs.

Notre ville n'a guère éprouvé de cette secousse atmosphérique qu'une pluie abondante, mais à quelque distance, la commune de Percy, canton de Mézidon, a été le théâtre d'un orage terrible, pendant près d'une heure le tonnerre n'a cessé de gronder, tandis que des torrents de pluie mêlés de grêle inondaient la campagne.

Au milieu de cette grêle sont tombés des morceaux de glace pesant jusqu'à 3 onces, présentant plus de 3 pouces de diamètre sur 15 lignes environ d'épaisseur, et d'une forme allongée avec des échancrures tout autour. On nous assure que, du reste, l'orage n'a éclaté de cette force que sur un espace assez circonscrit, et qu'il a causé beaucoup moins de dégâts qu'on pouvait le craindre. (Le Pilote du Calvados)

 

Novembre 1830    -    Cour d’Assises du Calvados.   -    Le nommé Boulanger ( Raphaël ), journalier à Percy, accompagnait , dans l'après midi du 17 juin un nommé Carabin, qui conduisait une charrette, lorsque près d'eux vint à passer Caroline Aumont, jeune fille de la même paroisse.

Le Boulanger qui paraît être un joyeux compère près des belles, se permit près de celle-ci qu'il reluquait depuis quelque temps, des faits et gestes dont fut témoin Carabin, et dont l'indiscret et brutal amant ne fit pas mystère à qui voulut l'entendre à son retour à la ferme.

Il s'aperçut bientôt que des prouesses de la nature de celle dont il s'agissait ne sont pas choses sur lesquelles on plaisante impunément, et traduit depuis devant la cour d'assises, il apprendra par une année d'emprisonnement ( la circonstance de violence n'ayant pas été déclarée constante ) qu'avec des manières aussi peu galantes, non seulement on n'obtient rien des belles, mais que l'on s'expose à obtenir beaucoup de la justice. (Le Pilote du Calvados)

 

Mars 1872   -  Les quêtes .   -  Les dames quêteuses poursuivent sans relâche, dans notre département, leur oeuvre de dévouement pour l'affranchissement du territoire. Mais il est à regretter que partout, elles ne soient accueillies, sinon avec empressement, du moins avec courtoisie.

Citons, entre mille, les trois faits suivants :

A Bures, le sieur X….. pour toute offrande, s'est contenté de répondre aux quêteuses :

Je n'ai pas perdu la France ; qu'ceux qui l'ont mise dans l’état où elle est, là r'lèvent... Quant aux Prussiens, y n'me gênent brin où y sont, qui z'y restent. »

Un gros et gras marchand de gigots d'Aunay a pris un autre prétexte pour ne pas délier les cordons de sa bourse.

Il a prétendu « qu’l’impôt su l’café et l'iau-de-vie était monté trop hât »

Enfin, — et à celui-là le coq, Comme les quêteuses s'étonnaient de la ladrerie et de la brusquerie d'un sieur X….., de Percy, près Mézidon : 

  Qu’vo êtes, donc b...onnes ; vo n'veyez pas que j'viens de me fi…che un coup de martieau sur le daigt….

 

Novembre 1875   -  Meurtre.  -  Le sieur Châtel, domicilié au Chefresne (Manche), était allé à Percy pour pressurer les pommes récoltées sur son ancienne ferme. Il voulut passer, porteur de deux chaudrons remplis de cidre, sur la propriété du sieur Lejamtel, malgré la volonté de celui-ci. Pour l'en empêcher, Lejamtel tenait un bâton et s'efforçait de le chasser avec cette arme. De son côté, Châtel persistait toujours dans son idée, voyant cependant qu'il ne pourrait y parvenir, il jeta le contenu de son vase à la face de son antagoniste. Ce dernier, aveuglé par le cidre, entra en fureur et, dans sa colère, porta à Châtel, avec le bâton dont il était armé, un violent coup qui l'atteignit un peu au-dessus de l’œil droit, Châtel a expiré quelques heures après, des suites de cette blessure.  

 

Avril 1878   -  Incendie.  -  Un incendie, présumé accidentel, a consumé, dans le marais de Percy, canton de Mézidon, 8 hectares d'herbes sur pied, quelques arbres et arbrisseaux appartenant à Mlle de Plainville, propriétaire, et un gabion à M. Godefroy, médecin à Caen. La perte, en partie assurée, est de 1 000 fr.  

 

Août 1890  -  Accident mortel.  -  Mme Meheux et son gendre. M. Levavasseur, accompagnés de M. Lassery, serrurier mécanicien à Saint-Pierre-sur-Dives, partaient en voiture pour  assister a l'inhumation de M. Vernière, maire de Percy, mort subitement à Caen. En arrivant au domicile mortuaire, le cheval prit peur à la vue du clergé, s'emballa et renversa la voiture. Mme Meheux tomba si malheureusement qu'elle est morte dans la nuit.  

 

Octobre 1890  -  Thomas Sauveur.  -  Le sieur Jules Henri, cultivateur à Percy, s'aperçut, en revenant du marché, qu'un malfaiteur était entré chez lui pendant son absence. Un frisson d'épouvante le saisit aussitôt. L'on comprendra son émoi en apprenant qu'une somme de 17 000 fr. était cachée dans un vase qui généralement ne sert pas de tirelire. Fort heureusement, le voleur avait manqué de flair, et le sieur Jules Henry poussa un soupir de soulagement en retrouvant son argent dans le... thomas où il l'avait déposé.

 

Février 1892  -  Mauvais chemins.  -  Les habitants de Percy se demandent comment ils pourront sortir de chez eux, car la route pour aller soit à Saint-Pierre, soit à Mézidon, est comme un chemin de traverse. On dit qu'elle a cela de commun avec bien d'autres, mais ce n'est pas une raison. 

Le conseil général ne pourrait-il pis ordonner une vérification de l'épaisseur de la chaussée des routes départementales ? Alors seulement il pourrait se rendre compte des causes de leur mauvais état. Les ponts et chaussées le font bien pour les routes nationales. Pourquoi ne le fait-on pas pour les autres ? Craindrait-on les résultats ? (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1897  -  Vol à Percy-en-Auge.  - Albert Renault, 21 ans, et Maria Paulmier, 26 ans, étaient au service de la veuve Godefroy, cultivatrice à Percy-en-Auge. Des relations intimes s'établirent entre les deux accusés. La veuve Godefroy les renvoya. 

Ils se placèrent à Sassy, près Falaise. Mais, la fille Paulmier se trouvant enceinte, tous deux résolurent de voler leur ancienne maîtresse pour faire face aux frais de l'accouchement. C'est sur les indications de la fille Paulmier que Renault a pu voler 154 fr. a la veuve Godefroy. Ils ont été condamnés : la fille Paulmier à 18 mois de prison et son amant à 15 mois. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1900   -   Pauvre femme.  -  La veuve Jardin, née Florentine Viel, 63 ans, domestique à Percy-en-Auge, près Mézidon, est tombée en faisant un faux pas, rue de Strasbourg, en face la rue d'Enfer, à Caen. S'étant fracturé une jambe, elle a été admise à l'Hôtel-Dieu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Coup de pied de cheval.  -  Henri Baratte, domestique chez le sieur Gaétan Ledain, entrepreneur à Saint-Pierre-sur-Dives, était allé à Percy-en-Auge chercher des arbres. Il se disposait à repartir quand, au moment d'atteler sa voiture, il reçut un coup de pied de son cheval de limon et fut grièvement blessé à la tête. On espère sauver le malheureux.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Victime de l’alcool.  -   En rentrant chez lui, le soir, à Percy-en-Auge, près Mézidon, le sieur Pierre Tabur, 36 ans, employé au chemin de fer, trouva sa femme, née Amanda Robillard, 49 ans, tombée à terre, ivre-morte. Un de ses voisins, le sieur Leroy, étant venu à passer, il le fit entrer, puis ils partirent au café. Quand Tabour revint, à minuit, pour se coucher, il trouva sa femme, étendue dans la cuisine, entre l'âtre et une table, à moitié carbonisée. La malheureuse, s'étant approchée de la cheminée ou ayant fait tomber la lumière, aura mis le feu à ses vêtements. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903  -  Triste accident.   -  Le sieur Antoine Chenevier, adjoint à Percy-en-Auge, revenait en voiture de l'enterrement du sieur Leroy, ancien percepteur à Mézidon. Sur le boulevard du Breuil-Mézidon, le cheval, ayant entendu sonner le clairon des sapeurs-pompiers qui revenaient d'un incendie à Canon, s'emballa malgré tous les efforts de son conducteur. 

Une des roues de la voiture s'est détachée et le véhicule fut projeté contre un des arbres du boulevard. Le sieur Chenevier, projeté violemment à terre, tomba entre l'arbre et la voiture et eut la jambe droite broyée en quatre endroits. On craint que l'amputation de la jambe ne soit nécessaire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1903  -   Vols d’animaux.   -   Un cheval, d'une valeur de 600 fr., au piquet dans un herbage, a été volé, la nuit, au sieur Emile Yvray, cultivateur à Percy-en-Auge, près Mézidon.

— On a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 350 fr. au sieur Paul Lainé, cantonnier à St-Georges-en-Auge, prés Saint-Pierre-sur-Dives. Le voleur, Arthur Morand, 37 ans, taupier à Boissey, a été arrêté à Argentan, sur le marché, au moment où il venait de vendre la vache. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1904  -   Suicides.   -    On a repêché dans la Seulles, à Graye-sur-Mer, le cadavre du sieur François Lejeune, 52 ans, cultivateur même commune. C'est pour mettre un terme aux souffrances qu'il endurait qu'il s'est noyé.

— Le sieur Henri Lechartier, agé de 28 ans, dont le père, établi ferblantier à Vire, est mort il y a quelque temps, continuait à exercer ce commerce. Voyant ses affaires péricliter, il a mis fin à ses jours en se noyant dans la rivière la Vire.

On n'a trouvé dans les poches du désespéré qu'un portefeuille, ses clefs et un porte-monnaie contenant quelque argent.

— Dans un herbage de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, près Troarn, on a trouvé le cadavre du sieur Ulysse Martin, 23 ans, domestique chez M. Eugène Renaut, maire de la commune. Le malheureux avait prés de lui son fusil, avec lequel il s'était fait sauter la cervelle. Sur un calepin, il avait écrit qu'il se tuait pour des motifs d'ordre tout à fait intime.

— Le sieur Paul Girouard, âgé de 38 ans, à Percy-en-Auge, près Mézidon, a été trouvé, par son fils, pendu à une poutre de sa cave. Le pauvre homme s'était donné la mort à la suite de chagrins de ménage. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Garde champêtre attaqué.   -    Trois individus, les nommés Auguste Chédot, 31 ans ; Fernand Lemaresquest, 31 ans, et Charles Lemaresquest, 21 ans, tous les trois de Percy, ont attaqué, sur la route de Mézidon, le sieur Boucher, garde champêtre de Percy. Ils l'ont renversé et frappé violemment à coups de pied, au visage notamment.

Le garde, secouru par des passants, a dû s'aliter. Plainte a été portée contré les agresseurs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1913  -  Un cadavre dans un puits -  Le corps d'une femme vient d'être retiré d'un puits à Percy-en-Auge. En allant chercher de l'eau, Mme Gougeon, propriétaire, fut surprise de voir flotter sur l'eau une masse noire. Elle appela son mari qui constata qu'il se trouvait en présence du corps d'une femme. Le cadavre fut retiré avec l'aide des gendarmes de Mèzidon et pu être identifié. C'est celui d'une fille Samson, 58 ans, journalière à Percy-en-Auge. On pense qu'elle sera tombée accidentellement à l'eau, dans la soirée du 8 juillet. M. Le docteur Lemoine a conclu à la mort par submersion.

 

Mai 1915  -  Les vaches à l’herbe.  -  Les pluies abondantes et les premières chaleurs ont activé puissamment la végétation et, dans nos herbages, l'herbe pousse dru. Il y en a tant  que nous ne pourrons jamais tout manger... c'est à dire, tout faire manger. Car du fait des réquisitions intensives qui ont singulièrement éclairci le troupeau et aussi à cause de l'absence d'un grand nombre de chefs d'exploitation, beaucoup de prairies se trouvent déchargées de bestiaux. Les propriétaires s'inquiètent en pensant que leurs terres vont maigrir, faute de bœufs et de vaches pour les dépouiller et les engraisser. On s'est demandé si on pouvait, aux termes des baux, obliger les fermiers mobilisés à garnir les herbages de bestiaux, et M. Fernand Engerand s'est chargé de poser la question au ministre de l'agriculture. Celui-ci a fait la réponse qu'on pouvait prévoir : Il ne saurait être engagé aucune   poursuite ni accompli aucun acte d'exécution contre les citoyens présents sous les drapeaux. Il n'y a donc rien à faire pour l'instant qu'à laisser l'herbe pousser. On la fauchera plus tard, si on peut.

 

Mai 1915  -  Une enquête.  -  A Percy-en-Auge, près Mézidon, l'opinion publique s'étant émue de la mort d'un enfant de quelques jours, le parquet ordonna une enquête. Il en est  résulté que l'enfant avait succombé à une mort naturelle.  

 

Octobre 1915  -  Une mort suspecte.  -  Une dame Duval, de Percy-en-Auge, près Mézidon, avait confié ses deux enfants de 2 ans et demi et 18 mois à une femme Tariel, de Ouézy. Ayant appris que, le plus jeune était souffrant, elle alla le chercher et le ramena chez elle. Le lendemain, l'enfant, une fillette, mourait. La rumeur publique ayant attribué cette mort au manque de soins, le Parquet fait une enquête.  

 

Juin  1919  -  Arrestation.  Un détenu Gabriel Privat, du pénitencier du Gaillon, faisant partie d'un détachement dirigé sur Cherbourg, s'est évadé le 26 mai a proximité de la gare de  Mézidon. Il a été arrêté à la ferme du Mont-Hérault, à Percy-en-Auge. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1920  -   Arrestation de deux chinois. - Deux Chinois du nom de Guong Koan Poui et Tchin Phoe, du groupement de Percy, ont été arrêtés pour flagrant délit de vol d'une  somme d'argent commis au préjudice d'un de leurs compatriotes du même  détachement.

 

Septembre 1920   -   Un cheval emballé.   -  Un cultivateur de Percy, M. Lefoulon, faisait porter en voiture à la gare de Mézidon, plusieurs personnes de sa famille. En descendant la rampe partant du pont de Percy, le cheval, effrayé par le sifflet d'une locomotive, s'emballa. Il se jeta sur une voiture à gerbes qui descendait lentement la côte. Les quatre personnes, dont un enfant en bas-age qui se trouvaient dans la voiture, furent projetées à terre. Par miracle, aucune ne fut grièvement blessée. Le cheval fut tué sur le coup. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1921  -  Pauvre chinois !   -   Un Chinois, Ts'ai Ts'eung Tei, du groupement de I’Entrepôt de munitions de Percy, se promenait en chantant avec un camarade, sur la route. Ils croisèrent un employé de gare de Mézidon, Marcel Duprey, 23 ans, qui était ivre. Les chants chinois déplurent au poivrot, qui s'élança sur Ts'ai, et le frappa d'un coup de poing. 

En même temps l'ivrogne perdit l'équilibre et tomba. Furieux de sa chute, il se releva et porta, sur la tête du Chinois, plusieurs coups d'un petit barillet qu'il tenait. Ts'ai tomba, grièvement blessé. Il fut transporté à l'infirmerie du dépôt, puis transféré à l’hôpital de Caen. Duprey a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1923   -  La guerre n’est pas finie !   -   A Percy, près de Mézidon, un groupe d'artilleurs est chargé de détruire les vieux obus. 80 de ces obus, tous de 220, avaient été placés dans une excavation pour être brûlés et brisé. On commence d'ordinaire par enlever presque totalement la poudre, on peut alors les faire exploser sans provoquer de commotions dangereuses.

On suppose que l'autre soir, par négligence sans doute un certain nombre de ces obus étaient restés complètement chargés, car l'éclatement a été terrible. La déflagration en a été ressentie dans un rayon de plus de 40 kilomètres. Beaucoup de vitres ont été cassées. Les supports de la ligne électrique allant à St-Pierre-sur-Dives ont été détruits, plongeant ainsi notre sixième sous-préfecture dans l'obscurité.

Par miracle, il n'y a eu aucun accident de personne. Pourtant des éclats d'obus ont été retrouvés à plus de 400 mètres de la fosse à brûlage. C'est un coup raté. Qu'est-ce qu'on attend pour recommencer ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923  -  Inauguration du monument aux morts.  -  Dimanche dernier, à l'issue de la messe d'Ecajeul, M. Henry Chéron, ministre de l'Agriculture, assisté de M. le Préfet du Calvados, de M. le Sous-Préfet de Lisieux et de M. Manchon, conseiller général, s'est rendu à Percy-en-Auge, en vue de procéder a l'inauguration officielle du monument aux morts, ainsi qu'il en avait donné la promesse à M. de Guerpel, maire de la commune.  

 

Octobre 1923  -  Distinction.  -  M. Henry de Guerpel maire de Percy-en-Auge depuis 23 ans, vient d'être promu au grade de chevalier de la Légion d'honneur.

 

Octobre 1925  -  Un soldat écrasé entre deux wagons.  - Un accident terrible s'est produit à Percy-en-Auge, causait une vive émotion dans la région. Le jeune Fourrange, soldat au dépôt de munitions du Percy, participait à une manœuvre de wagons charges d'obus quand il se trouva pris entre deux wagons. Le malheureux eut la poitrine écrasée. Transporté immédiatement à l'Hôpital Militaire, il expira deux heures après.
La famille de la victime, qui habite Pirou (Manche), a été prévenue avec ménagement par les soins du Commandant de Dépôt.

 

Novembre 1930   -   Une agression sur la route.   -   Vers 17 heures 15, M. Brière, régisseur à Percy-en-Auge, rentrait chez lui en voiture, lorsque, dans un endroit désert, à environ 400 mètres du passage à niveau de Percy-en-Auge, un individu dont il n'a pu donner qu'un vague signalement, surgissait devant sa jument, dont il saisit la bride pour l'arrêter. En  même temps, il mettait en joue M. Brière lui disant : « Pour vous Brière » et il tira dans sa direction un coup de revolver qui, fort heureusement, ne l'atteignit pas. La balle avait  traversé au dessus de la tête du régisseur, la toile de la bâche. La gendarmerie recherche l'auteur de cette lâche agression.

 

Janvier 1932   -   Du calme.    -   M. Cahaigne, expéditionnaire à l'entrepôt de munitions de Percy-en-Auge, et demeurant à Ecajeul, a porté plainte contre un journalier agricole, François Colin, de Sainte-Marie-aux-Anglais, qui l'a menacé et mis en joue avec un fusil.  

 

Janvier 1933  -  Affreuse fin d'un cantonnier. - M. François Guérin, 61 ans, cantonnier à Percy-en-Auge, canton de Mezidon, déchargeait un tombereau de terre sur le côté gauche  de  la route quand survint un camion automobile. Sachant son cheval peureux, Guérin se précipita pour le saisir à la bride mais, au même instant, la bête, effrayée, obliqua vers le milieu de la route comme arrivait le lourd véhicule.

Afin de l'éviter, le conducteur du camion appuya fortement sur sa droite à tel point qu’il démolit un mur sur quatre mètres de long. M. Guérin, qui se trouvait entre les deux voitures, fut coincé et s'affaissa sur la chaussée. Il fut relevé aussitôt par le chauffeur, M. Lejeune, employé chez M. Vibert, entrepreneur à Saint-Pierre-sur-Dives, et porté dans une maison voisine.

Mais l'infortuné cantonnier, atteint d'une fracture à la base du crâne, expirait aussitôt. Il devait prendre sa retraite prochainement ! Quant au cheval, il s'était emballé, effleurant les murs à droite et à gauche de la route, et ne s'arrêta que quand le tombereau se renversa.

 

Décembre 1936  -   Un cycliste mortellement blessé.  -  Le 11 courant, vers 18 h. 30, M. Haguet Eugène, 43 ans, employé de chemin de fer à la gare de Mézidon, rentrait à son domicile à Saint-Pierre-sur-Dives, monté sur sa motobécane. 

Il venait de traverser le village de Percy-en-Auge lorsqu'il entra en collision avec une voiture hippomobile, allant en sens contraire. Après avoir heurté le marchepied, il fut projeté violemment sur le sol où il resta inanimé. 

Vu la gravité de son état, il fut immédiatement transporté à l'hôpital de Caen où il décédait dans la nuit sans avoir repris connaissance. 

Les brigades de gendarmerie de St-Pierre-sur-Dives et Mézidon ont ouvert une enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Nécrologie.  -  Le 14 janvier, M. Henri de Guerpel, âgé de 66 ans, chevalier de la Légion d'honneur, officier du Mérite agricole, maire, de Percy-en-Auge depuis 41 ans, décédait à la suite d'une maladie foudroyante.

Ses obsèques ont eu lieu samedi en l'église de Percy-en-Auge. Le Conseil municipal, M. Locard portant le drapeau des anciens combattants, jadis offert par M. de Guerpel, de  nombreux maires du canton et des communes environnantes, une foule nombreuse avaient tenu à rendre les derniers devoirs au regretté disparu.

Une magnifique gerbe de fleurs avait été offerte par les maires des communes voisines et un superbe Christ monté sur marbre avait été offert par le Conseil Municipal.

Les cordons du poêle étaient tenus par M. le commandant L'Huillier, chef d'escadron, directeur de l'Entrepôt de réserve générale de munitions de la place de Mézidon, M. Elie de  Beaumont, propriétaire, château de Canon, M. Gaston Sérey, maire de Mesnil-Mauger, et M. le Président de la Société des Ingénieurs agronomes du département.

Le service religieux fut célébré et l'absoute donnée par M. le curé d'Ecajeul, qui retraça en termes choisis la vie du défunt.

M. Bourmont, premier adjoint, rappela les principales oeuvres accomplies par M. le Maire : construction d’une mairie, d'une deuxième salle de classe, l’installation du téléphone, de l'éclairage électrique et de l'adduction d'eau potable dont les travaux vont commencer prochainement, puis il souligna ses qualités de cœur et d'esprit, son activité, son dévouement sans bornes à ses administrés, et rappela que le gouvernement avait tenu à récompenser ses services administratifs en lui conférant la Légion d'honneur, et ses compétences agronomiques en lui décernant la croix d'officier du Mérite agricole. Il se fit enfin l'interprète du Conseil municipal, de la population et l’assistance pour présenter à la famille l'expression de ses condoléances.

Le président de la Société des Ingénieurs agronomes du Calvados adressa le suprême adieu au collègue de la première heure, à l'expert expérimenté, juste, impartial, dont, les conseils étaient si appréciés,.

Le cercueil fut ensuite acheminé vers le manoir de Plainville, résidence du défunt. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Exploit d’ivrogne.  -   Mme veuve Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr. Sézille, âgée de 50 ans, journalière, demeurant à Percy-en-Auge, a porté plainte contre un individu qui, étant en état d'Ivresse, l'a frappée et lui a dérobé son porte-monnaie contenant 360 fr.

L'enquête ouverte par la gendarmerie de Mézidon a réussi à identifier le nommé Paul Lucidarme, âgé de 39 ans. Celui-ci, malgré l'évidence a nié lorsqu'il a été interrogé par les gendarmes. Il n'en sera pas moins poursuivi.

 

Octobre 1944  -  Vol.  -  Pendant son évacuation, M. Gaudin, cultivateur au Percy-en-Auge, a été victime d’un vol de 19 porcs et 3 génisses. L’auteur du vol, Jacques M……, commis boucher à Ouville, a reconnu les faits.  

 

Octobre 1945  -  « Et que ça saute ! » avait dit la Compagnie de Munitions de Mézidon.   -   Dimanche dernier, l’entrepôt de munitions de Mézidon avait invité la population à assister à une kermesse donnée au profit du Foyer militaire de la 165° compagnie de munitions.

Après la messe célébrée par M. le Curé d’Ecajeul à l’intention des militaires tombés au champs d’honneur, une nombreuse assistance se rendit au monument aux morts de  Percy-en-Auge où une gerbe de fleurs fut déposée par le chef d’escadron, Montis, directeur de l’entrepôt de munitions. Une section en armes rendait les honneurs.

A l’issue d’une impeccable présentation de la Société Hippique rurale de Mézidon, sur le terrain appartenant à Mme Durand, le général Laffite, commandant la subdivision de Caen,  remit à la 165e Compagnie, un fanion offert par l’U.F. Un défilé suivit, scandé par l’excellente harmonie municipale. Une kermesse très réussie et un bal fort animé terminèrent la journée.

Outre la présence de M. le général Lafitte et de M. le Sous-préfet de Lisieux, on remarque dans l’assistance , MM. Le Lieutenant-colonel Guet, commandant le 730e  bataillon de munitions. M. de Vernon, les maires des communes environnantes, de nombreux officiers qui s’étaient déplacés spécialement de Rouen et de Vernon, etc…   (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    La vengeance d’un braconnier.  -  M. Henri Courtin, 30 ans, régisseur de la ferme Lepetit à Percy-en-Auge, a été abordé par un individu qui, après l’avoir interpellé en ces termes : « C’est toi mec qui fait des procès », lui asséna un violent coup de poing au visage. Atteint d’un décollement de l’oreille gauche. M. Courtin a reçu les soins que nécessitait son état.

L’agresseur a été formellement reconnu par sa victime. Il s’agirait de Henri Gaudin ? 25 ans, ouvrier agricole à Percy, qui nie être l’auteur de l’agression. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Un voisinage trop dangereux.  -   Au cours d’une réunion qui s’est tenue à la Préfecture, le Conseil départemental d’hygiène a été appelé à examiner la question des entreprises de désobusage, M. André Leblanc, maire de Thiéville, et M. Petit, maire de Percy, convoqués à cette réunion, ont rappelé les incidents qui se sont produits en juillet et août derniers, dont nul n’a oublié la gravité, et qui auraient pu dégénérer en catastrophe. Ils se sont élevés contre une entreprise éventuelle de travaux de désobusage dans la région de Thiéville-Ouville.

A la suite de cette intervention, le Conseil départemental d’hygiène, faisant siennes les conclusions de M. Leblanc, a décidé de rejeter les demandes qui avaient été de nouveau formulées par l’entreprise Roy et Cie. Les populations de la région intéressée ne pourront que se réjouir d’une telle décision. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   La main dans le tas.   -   A plusieurs reprises, M. Ernest Gandin, cultivateur Percy-en-Auge, était victime de vols de blé.

Surpris l'autre soir par le fermier, Alexis Legrand, 28 ans, terrassier à Percy, a reconnu avoir pénétré à trois reprises dans le grenier à grain et dérobé au total 100 kilos de blé.

Son frère, Henri, 24 ans, manœuvre, même lieu, avait participé à une des expéditions, Jules Cotel, tâcherons, et la femme Marie, née Cotel, cultivatrice domicilié à Ouville-la-Bien-Tournée, seront poursuivis pour recel.

D'après M. Gandin, la quantité de blé disparu serait de l'ordre de 4 quintaux. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Mai 1948   -   Au feu !   -   Un incendie a pris naissance dans des bois, à Percy, endommageant des plantations de jeunes chênes appartenant à M. Joseph Yvon, Mmes Renouf et Léger. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un grave accident au dépôt de munitions de Percy.   -   En dévissant la fusée d'un obus, M. Gustave Françoise, 38 ans, marié et père de famille nombreuse a provoqué l'explosion de l'engin.

Atteint de plaies multiples à la face, aux bras et aux jambes, le blessé a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un tragique accident au dépôt de munitions de Percy-Mezidon.   -   Une violente explosion provoquée par un concours de circonstances malheureuses s'est produite à l'E.R.G.M. de Percy-Mezidon.

Quatre ouvriers étaient occupés à vider des obus en plein air, d'un côté ceux qui venaient d'être déchargés, de l'autre ceux encore en charge. La poudre extraite était déposée entre les deux tas.

Le hasard voulut qu'au passage d'un camion, un obus vide roula sur le sol et vint s'arrêter contre une roue du véhicule. La capsule éclata en direction du tas de poudre qui s’enflamma en produisant une violente déflagration. Tandis que deux hommes de l'équipe légèrement blessés, MM. René Basley, 42 ans, de Bretteville-sur-Dives, et Célestin Mouton, 40 ans, d'Escures, parvenaient à s'enfuir, leurs autres camarades, MM. Gaston Lemaréchal, 53 ans, de Mézidon et Albert Bouquet, 44 ans, d'Ouezy, étaient tués sur le coup et carbonisés.

A la suite de l'explosion plusieurs foyers d’incendie se déclarèrent sur prés d'un hectare, ils furent combattus par les pompiers de Mézidon, Saint-Pierre-sur-Dives et Caen. Le général Marchand, commandant la subdivision, accompagné du colonel Gras, du Génie s'est rendu sur les lieux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 PERCY-en-AUGE  (Calvados)   -   Les Tilleuls, Propriété de M. Marais

 PERCY-EN-AUGE  (Calvados)   -   Le Vieux Manoir

 PERCY-en-AUGE, par Mézidon

 (Calvados)  -  L'Église

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