Juillet
1830 -
Les orages. -
Après une
journée entre coupée de pluie et de coups ardents de soleil, dimanche
soir des orages affreux ont éclaté presque en même temps sur beaucoup
de points, très distants les uns des autres.
A
Paris, à Rouen, sur plusieurs communes des environs de Pont-Audemer,
les effets du météore électrique se sont fait sentir, et ont
occasionné des désastres dans les champs.
Notre
ville n'a guère éprouvé de cette secousse atmosphérique qu'une pluie
abondante, mais à quelque distance, la commune de Percy, canton de
Mézidon, a été le théâtre d'un orage terrible, pendant près d'une
heure le tonnerre n'a cessé de gronder, tandis que des torrents de
pluie mêlés de grêle inondaient la campagne.
Au
milieu de cette grêle sont tombés des morceaux de glace pesant
jusqu'à 3 onces, présentant plus de 3 pouces de diamètre sur 15
lignes environ d'épaisseur, et d'une forme allongée avec des
échancrures tout autour. On nous assure que, du reste, l'orage n'a
éclaté de cette force que sur un espace assez circonscrit, et qu'il a
causé beaucoup moins de dégâts qu'on pouvait le craindre. (Le Pilote
du Calvados)
Novembre
1830 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Le
nommé Boulanger ( Raphaël ), journalier à Percy, accompagnait , dans
l'après midi du 17 juin un nommé Carabin, qui conduisait une
charrette, lorsque près d'eux vint à passer Caroline Aumont, jeune
fille de la même paroisse.
Le
Boulanger qui paraît être un joyeux compère près des belles, se
permit près de celle-ci qu'il reluquait depuis quelque temps, des faits
et gestes dont fut témoin Carabin, et dont l'indiscret et brutal amant
ne fit pas mystère à qui voulut l'entendre à son retour à la ferme.
Il
s'aperçut bientôt que des prouesses de la nature de celle dont il
s'agissait ne sont pas choses sur lesquelles on plaisante impunément,
et traduit depuis devant la cour d'assises, il apprendra par une année
d'emprisonnement ( la circonstance de violence n'ayant pas été déclarée
constante ) qu'avec des manières aussi peu galantes, non seulement on
n'obtient rien des belles, mais que l'on s'expose à obtenir beaucoup de
la justice. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1872 -
Les quêtes .
-
Les
dames quêteuses poursuivent sans relâche, dans notre département,
leur oeuvre de dévouement pour l'affranchissement du territoire.
Mais il est à regretter que partout, elles ne soient accueillies, sinon
avec empressement, du moins avec courtoisie.
Citons,
entre mille, les trois faits suivants :
A
Bures, le sieur X….. pour toute offrande, s'est contenté de répondre
aux quêteuses :
Je
n'ai pas perdu la France ; qu'ceux qui l'ont mise dans l’état où
elle est, là r'lèvent... Quant aux Prussiens, y n'me gênent brin où
y sont, qui z'y restent. »
Un
gros et gras marchand de gigots d'Aunay a pris un autre prétexte pour
ne pas délier les cordons de sa bourse.
Il
a prétendu « qu’l’impôt su l’café et l'iau-de-vie était
monté trop hât »
Enfin,
— et à celui-là le coq, Comme les quêteuses s'étonnaient de la
ladrerie et de la brusquerie d'un sieur X….., de Percy, près Mézidon
:
—
Qu’vo êtes, donc b...onnes ; vo n'veyez pas que j'viens de me
fi…che un coup de martieau sur le daigt….
Novembre
1875
-
Meurtre. -
Le
sieur Châtel, domicilié au Chefresne (Manche), était allé à Percy
pour pressurer les pommes récoltées sur son ancienne ferme. Il voulut
passer, porteur de deux chaudrons remplis de cidre, sur la propriété
du sieur Lejamtel, malgré la volonté de celui-ci. Pour l'en empêcher,
Lejamtel tenait un bâton et s'efforçait de le chasser avec cette arme.
De son côté, Châtel persistait toujours dans son idée, voyant
cependant qu'il ne pourrait y parvenir, il jeta le contenu de son vase
à la face de son antagoniste. Ce dernier, aveuglé par le cidre, entra
en fureur et, dans sa colère, porta à Châtel, avec le bâton dont il
était armé, un violent coup qui l'atteignit un peu au-dessus de l’œil
droit, Châtel a expiré quelques heures après, des suites de cette
blessure.
Avril
1878
-
Incendie. -
Un
incendie, présumé accidentel, a consumé, dans le marais de Percy,
canton de Mézidon, 8 hectares d'herbes sur pied, quelques arbres et
arbrisseaux appartenant à Mlle de Plainville, propriétaire, et un
gabion à M. Godefroy, médecin à Caen. La perte, en partie assurée,
est de 1 000 fr.
Août
1890 -
Accident mortel. -
Mme
Meheux et son gendre. M. Levavasseur, accompagnés de M. Lassery,
serrurier mécanicien à Saint-Pierre-sur-Dives, partaient en voiture pour
assister a l'inhumation de M. Vernière, maire de Percy, mort subitement
à Caen. En arrivant au domicile mortuaire, le cheval prit peur à la
vue du clergé, s'emballa et renversa la voiture. Mme Meheux tomba si
malheureusement qu'elle est morte dans la nuit.
Octobre
1890 -
Thomas Sauveur. -
Le sieur Jules Henri, cultivateur à Percy,
s'aperçut, en revenant du marché, qu'un malfaiteur était entré chez
lui pendant son absence. Un
frisson d'épouvante
le saisit aussitôt. L'on comprendra son émoi en apprenant qu'une somme
de 17 000 fr. était cachée dans un vase qui généralement ne sert pas
de tirelire. Fort heureusement, le voleur avait manqué de flair, et le
sieur Jules Henry poussa un soupir de soulagement en retrouvant son
argent dans le... thomas où il l'avait déposé.
Février
1892 -
Mauvais chemins. - Les
habitants de Percy se demandent comment ils pourront sortir de chez eux,
car la route pour aller soit à Saint-Pierre, soit à Mézidon, est
comme un chemin de traverse. On dit qu'elle a cela de commun avec bien
d'autres, mais ce n'est pas une raison.
Le
conseil général ne pourrait-il pis ordonner une vérification de
l'épaisseur de la chaussée des routes départementales ? Alors
seulement il pourrait se rendre compte des causes de leur mauvais état.
Les ponts et chaussées le font bien pour les routes nationales.
Pourquoi ne le fait-on pas pour les autres ? Craindrait-on les
résultats ?
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Mai
1897 -
Vol à Percy-en-Auge.
- Albert
Renault,
21 ans, et Maria Paulmier, 26 ans, étaient au service de la veuve
Godefroy, cultivatrice à Percy-en-Auge. Des relations intimes
s'établirent entre les deux accusés. La veuve Godefroy les
renvoya.
Ils
se placèrent à Sassy, près Falaise. Mais, la fille Paulmier se
trouvant enceinte, tous deux résolurent de voler leur ancienne
maîtresse pour faire face aux frais de l'accouchement. C'est sur les
indications de la fille Paulmier que Renault a pu voler 154 fr. a la
veuve Godefroy. Ils ont été condamnés : la fille Paulmier à 18 mois
de prison et son amant à 15 mois. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Pauvre femme. -
La
veuve Jardin, née
Florentine Viel, 63 ans, domestique à Percy-en-Auge, près Mézidon,
est tombée en faisant un faux pas, rue de Strasbourg,
en face la rue d'Enfer, à Caen. S'étant fracturé une jambe, elle a
été admise à l'Hôtel-Dieu. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1901 - Coup de pied de cheval.
- Henri Baratte,
domestique chez le sieur Gaétan Ledain, entrepreneur à
Saint-Pierre-sur-Dives, était allé à Percy-en-Auge chercher des
arbres. Il se disposait à repartir quand, au moment d'atteler sa
voiture, il reçut un coup de pied de son cheval de limon et fut
grièvement blessé à la tête. On espère sauver le malheureux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Victime de l’alcool.
- En
rentrant chez lui, le soir, à Percy-en-Auge, près Mézidon, le sieur
Pierre Tabur, 36 ans, employé au chemin de fer, trouva sa femme, née
Amanda Robillard, 49 ans, tombée à terre, ivre-morte. Un de
ses voisins, le sieur Leroy, étant venu à passer, il le fit entrer,
puis ils partirent au café. Quand Tabour
revint, à minuit, pour se coucher, il trouva sa femme, étendue dans la
cuisine, entre l'âtre et une table, à moitié carbonisée. La
malheureuse, s'étant approchée de la cheminée ou ayant fait tomber la
lumière, aura mis le feu à ses vêtements. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Triste
accident. - Le
sieur
Antoine Chenevier,
adjoint à Percy-en-Auge, revenait en voiture de l'enterrement du sieur
Leroy, ancien percepteur à Mézidon. Sur le boulevard du
Breuil-Mézidon, le cheval, ayant entendu sonner le clairon des
sapeurs-pompiers qui revenaient d'un incendie à Canon, s'emballa
malgré tous les efforts de son conducteur.
Une
des roues de la voiture s'est détachée et le véhicule fut projeté
contre un des arbres du boulevard. Le sieur Chenevier, projeté
violemment à terre, tomba entre l'arbre et la voiture et eut la jambe
droite broyée en quatre endroits. On craint que l'amputation de la
jambe ne soit nécessaire. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1903 - Vols d’animaux.
- Un
cheval, d'une valeur de 600 fr., au piquet dans un herbage, a été
volé, la nuit, au sieur Emile Yvray, cultivateur à Percy-en-Auge,
près Mézidon.
—
On a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 350 fr. au sieur Paul
Lainé, cantonnier à St-Georges-en-Auge, prés Saint-Pierre-sur-Dives.
Le voleur, Arthur Morand, 37 ans, taupier à Boissey, a été arrêté
à Argentan, sur le marché, au moment où il venait de vendre la vache.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Suicides. -
On a repêché dans la Seulles, à Graye-sur-Mer, le cadavre
du sieur François Lejeune, 52 ans, cultivateur même commune. C'est
pour mettre un terme aux souffrances qu'il endurait qu'il s'est noyé.
—
Le sieur Henri Lechartier, agé de 28 ans, dont le père, établi
ferblantier à Vire, est mort il y a quelque temps, continuait à
exercer ce commerce. Voyant ses affaires péricliter, il a mis fin à
ses jours en se noyant dans la rivière la Vire.
On
n'a trouvé dans les poches du désespéré qu'un portefeuille, ses
clefs et un porte-monnaie contenant quelque argent.
—
Dans un herbage de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, près Troarn, on a trouvé le
cadavre du sieur Ulysse Martin, 23 ans, domestique chez M. Eugène
Renaut, maire de la commune. Le malheureux avait prés de lui son fusil,
avec lequel il s'était fait sauter la cervelle. Sur un calepin, il
avait écrit qu'il se tuait pour des motifs d'ordre tout à fait intime.
—
Le sieur Paul Girouard, âgé de 38 ans, à Percy-en-Auge, près
Mézidon, a été trouvé, par son fils, pendu à une poutre de sa cave.
Le pauvre homme s'était donné la mort à la suite de chagrins de
ménage. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Garde champêtre attaqué.
- Trois
individus, les nommés Auguste Chédot, 31 ans ; Fernand Lemaresquest,
31 ans, et Charles Lemaresquest, 21 ans, tous les trois de Percy, ont
attaqué, sur la route de Mézidon, le sieur Boucher, garde champêtre
de Percy. Ils l'ont renversé et frappé violemment à coups de pied, au
visage notamment.
Le
garde, secouru par des passants, a dû s'aliter. Plainte a été portée
contré les agresseurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1913 - Un cadavre dans
un puits - Le corps d'une femme vient d'être retiré d'un
puits à Percy-en-Auge. En allant chercher de l'eau, Mme Gougeon,
propriétaire, fut surprise de voir flotter sur l'eau une masse noire.
Elle appela son mari qui constata qu'il se trouvait en présence du
corps d'une femme. Le cadavre fut retiré avec l'aide des gendarmes de
Mèzidon et pu être identifié. C'est celui d'une fille Samson, 58 ans,
journalière à Percy-en-Auge. On pense qu'elle sera tombée
accidentellement à l'eau, dans la soirée du 8 juillet. M. Le docteur
Lemoine a conclu à la mort par submersion.
Mai
1915 - Les vaches à l’herbe.
- Les
pluies abondantes
et les premières chaleurs ont activé puissamment la végétation et,
dans nos herbages, l'herbe pousse dru. Il y en
a tant que nous ne pourrons jamais tout manger... c'est à dire,
tout faire manger. Car du fait des réquisitions intensives qui ont
singulièrement éclairci le troupeau et aussi à cause de l'absence
d'un grand nombre de chefs d'exploitation, beaucoup de prairies se
trouvent déchargées de bestiaux. Les propriétaires s'inquiètent en
pensant que leurs terres vont maigrir, faute de bœufs et de vaches pour
les dépouiller et les engraisser. On s'est demandé si on pouvait, aux
termes des baux, obliger les fermiers mobilisés à garnir les herbages
de bestiaux, et M. Fernand Engerand s'est chargé de poser la question
au ministre de l'agriculture. Celui-ci a fait la réponse qu'on pouvait
prévoir : Il ne saurait être engagé aucune
poursuite ni accompli
aucun acte d'exécution contre les citoyens présents sous les drapeaux.
Il n'y a donc rien à faire pour l'instant qu'à laisser l'herbe
pousser. On la fauchera plus tard, si on peut.
Mai
1915 - Une enquête.
- A
Percy-en-Auge, près
Mézidon, l'opinion publique s'étant émue de la mort d'un enfant de
quelques jours, le parquet ordonna une enquête. Il en est
résulté que l'enfant avait succombé à une mort naturelle.
Octobre
1915
- Une mort
suspecte. -
Une dame Duval, de Percy-en-Auge, près Mézidon, avait confié
ses deux enfants de 2 ans et demi et 18 mois à une femme Tariel, de
Ouézy. Ayant appris que, le plus jeune était souffrant, elle alla le
chercher et le ramena chez elle. Le lendemain,
l'enfant, une fillette, mourait. La rumeur publique ayant attribué
cette mort au manque de soins, le
Parquet fait une enquête.
Juin
1919 -
Arrestation. Un
détenu Gabriel Privat, du pénitencier du Gaillon, faisant partie d'un
détachement dirigé sur Cherbourg, s'est évadé le 26 mai a proximité
de la gare de Mézidon. Il a été arrêté à la ferme du
Mont-Hérault, à Percy-en-Auge. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1920 - Arrestation de deux chinois. -
Deux Chinois du nom de Guong Koan Poui et Tchin Phoe, du groupement de
Percy, ont été arrêtés pour flagrant délit de vol d'une somme
d'argent commis au préjudice d'un de leurs compatriotes du même
détachement.
Septembre
1920
-
Un cheval emballé.
-
Un cultivateur de Percy, M. Lefoulon, faisait porter en
voiture à la gare de Mézidon, plusieurs personnes de sa famille. En
descendant la rampe partant du pont de Percy, le cheval, effrayé par le
sifflet d'une locomotive, s'emballa. Il se jeta sur une voiture à
gerbes qui descendait lentement la côte. Les quatre personnes, dont un
enfant en bas-age qui se trouvaient dans la voiture, furent projetées
à terre. Par miracle, aucune ne fut grièvement blessée. Le cheval fut
tué sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Pauvre chinois !
- Un
Chinois, Ts'ai Ts'eung Tei, du groupement de I’Entrepôt de munitions
de Percy, se promenait en chantant avec un camarade, sur la route. Ils
croisèrent un employé de gare de Mézidon, Marcel Duprey, 23 ans, qui
était ivre. Les chants chinois déplurent au poivrot, qui s'élança
sur Ts'ai, et le frappa d'un coup de poing.
En
même temps l'ivrogne perdit l'équilibre et tomba. Furieux de sa chute,
il se releva et porta, sur la tête du Chinois, plusieurs coups d'un
petit barillet qu'il tenait. Ts'ai tomba, grièvement blessé. Il fut
transporté à l'infirmerie du dépôt, puis transféré à l’hôpital
de Caen. Duprey a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1923 -
La guerre n’est pas finie !
- A
Percy, près de Mézidon, un groupe d'artilleurs est chargé de
détruire les vieux obus. 80 de ces obus, tous de 220, avaient été
placés dans une excavation pour être brûlés et brisé. On commence
d'ordinaire par enlever presque totalement la poudre, on peut alors les
faire exploser sans provoquer de commotions dangereuses.
On
suppose que l'autre soir, par négligence sans doute un certain nombre
de ces obus étaient restés complètement chargés, car l'éclatement a
été terrible. La déflagration en a été ressentie dans un rayon de
plus de 40 kilomètres. Beaucoup de vitres ont été cassées. Les
supports de la ligne électrique allant à St-Pierre-sur-Dives ont été
détruits, plongeant ainsi notre sixième sous-préfecture dans
l'obscurité.
Par
miracle, il n'y a eu aucun accident de personne. Pourtant des éclats
d'obus ont été retrouvés à plus de 400 mètres de la fosse à
brûlage. C'est un coup raté. Qu'est-ce qu'on
attend pour recommencer ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 -
Inauguration du monument
aux morts.
- Dimanche
dernier, à l'issue
de la messe
d'Ecajeul, M.
Henry Chéron,
ministre de
l'Agriculture, assisté
de M.
le Préfet
du Calvados,
de M.
le Sous-Préfet
de Lisieux et
de M.
Manchon, conseiller
général, s'est
rendu à Percy-en-Auge,
en vue
de procéder
a l'inauguration
officielle du
monument aux
morts, ainsi
qu'il en
avait donné
la promesse
à M. de
Guerpel, maire
de la
commune.
Octobre
1923
-
Distinction.
-
M.
Henry de
Guerpel maire
de Percy-en-Auge
depuis 23 ans,
vient d'être
promu au
grade de
chevalier de
la Légion
d'honneur.
Octobre
1925 -
Un soldat écrasé entre deux wagons.
- Un
accident
terrible
s'est
produit
à Percy-en-Auge,
causait
une vive
émotion
dans
la région.
Le jeune
Fourrange,
soldat
au dépôt
de munitions
du Percy,
participait
à une
manœuvre
de wagons
charges
d'obus
quand
il se
trouva
pris
entre
deux
wagons.
Le malheureux
eut la
poitrine
écrasée.
Transporté
immédiatement
à l'Hôpital
Militaire,
il expira
deux
heures
après.
La famille
de la
victime,
qui habite
Pirou
(Manche),
a été
prévenue
avec
ménagement par
les soins
du Commandant
de Dépôt.
Novembre
1930 -
Une agression sur la route.
-
Vers 17 heures 15, M. Brière, régisseur à Percy-en-Auge,
rentrait chez lui en voiture, lorsque, dans un endroit désert, à
environ 400 mètres du passage à niveau de Percy-en-Auge, un individu
dont il n'a pu donner qu'un vague signalement, surgissait devant sa
jument, dont il saisit la bride pour l'arrêter. En même temps,
il mettait en joue M. Brière lui disant : « Pour vous
Brière » et il tira dans sa direction un coup de revolver qui,
fort heureusement, ne l'atteignit pas. La balle avait traversé au
dessus de la tête du régisseur, la toile de la bâche. La gendarmerie
recherche l'auteur de cette lâche agression.
Janvier
1932 -
Du calme. -
M. Cahaigne, expéditionnaire à l'entrepôt de munitions de
Percy-en-Auge, et demeurant à Ecajeul, a porté plainte contre un
journalier agricole, François Colin, de Sainte-Marie-aux-Anglais, qui
l'a menacé et mis en
joue avec un fusil.
Janvier
1933 - Affreuse fin d'un cantonnier. -
M. François Guérin, 61 ans, cantonnier à Percy-en-Auge, canton de
Mezidon, déchargeait un tombereau de terre sur le côté gauche
de la route quand survint un camion automobile. Sachant son cheval
peureux, Guérin se précipita pour le saisir à la bride mais, au même
instant, la bête, effrayée, obliqua vers le milieu de la route comme
arrivait le lourd véhicule.
Afin
de l'éviter, le conducteur du camion appuya fortement sur sa droite à
tel point qu’il démolit un mur sur quatre mètres de long. M.
Guérin, qui se trouvait entre les deux voitures, fut coincé et
s'affaissa sur la chaussée. Il fut relevé aussitôt par le chauffeur,
M. Lejeune, employé chez M. Vibert,
entrepreneur à Saint-Pierre-sur-Dives, et porté dans
une maison voisine.
Mais
l'infortuné cantonnier, atteint d'une fracture à la base du crâne,
expirait aussitôt. Il devait prendre sa retraite prochainement ! Quant
au cheval, il s'était emballé, effleurant les
murs à droite et à gauche de la route, et ne s'arrêta que quand le
tombereau se
renversa.
Décembre
1936 -
Un cycliste mortellement blessé.
-
Le 11 courant, vers 18 h. 30, M.
Haguet Eugène, 43 ans, employé de chemin de fer à la gare de
Mézidon, rentrait à son domicile à Saint-Pierre-sur-Dives, monté sur
sa motobécane.
Il
venait de traverser le village de Percy-en-Auge lorsqu'il entra en
collision avec une voiture hippomobile, allant en sens contraire. Après
avoir heurté le marchepied, il fut projeté violemment sur le sol où
il resta inanimé.
Vu
la gravité de son état, il fut immédiatement transporté à
l'hôpital de Caen où il décédait dans la nuit sans avoir repris
connaissance.
Les
brigades de gendarmerie de St-Pierre-sur-Dives et Mézidon ont ouvert
une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 - Nécrologie. -
Le 14 janvier, M.
Henri de Guerpel, âgé de 66 ans, chevalier de la Légion d'honneur,
officier du Mérite agricole, maire, de Percy-en-Auge depuis 41 ans,
décédait à la suite d'une maladie foudroyante.
Ses
obsèques ont eu lieu samedi en l'église de Percy-en-Auge. Le Conseil
municipal, M. Locard portant le drapeau des anciens combattants, jadis
offert par M. de Guerpel, de nombreux maires du canton et des
communes environnantes, une foule nombreuse avaient tenu à rendre les
derniers devoirs au regretté disparu.
Une
magnifique gerbe de fleurs avait été offerte par les maires
des communes voisines et un superbe Christ monté sur marbre avait été
offert par le Conseil Municipal.
Les
cordons du poêle étaient tenus par M. le commandant L'Huillier, chef
d'escadron, directeur de l'Entrepôt de réserve générale de munitions
de la place de Mézidon, M. Elie de Beaumont, propriétaire,
château de Canon, M. Gaston Sérey, maire de Mesnil-Mauger, et M. le
Président de la Société des Ingénieurs agronomes du département.
Le
service religieux fut célébré et l'absoute donnée par M. le curé d'Ecajeul,
qui retraça en termes choisis la vie du défunt.
M.
Bourmont, premier adjoint, rappela les principales oeuvres accomplies
par M. le Maire : construction d’une mairie, d'une deuxième
salle de classe, l’installation du téléphone, de l'éclairage
électrique et de l'adduction d'eau potable dont les travaux vont
commencer prochainement,
puis il souligna ses qualités de cœur et d'esprit, son activité, son
dévouement sans bornes à ses administrés, et rappela que le
gouvernement avait tenu à récompenser ses services administratifs en
lui conférant la Légion d'honneur, et ses compétences agronomiques en
lui décernant la croix d'officier du Mérite agricole. Il se fit enfin
l'interprète du Conseil municipal, de la population et l’assistance
pour présenter à la famille l'expression de ses condoléances.
Le
président de
la Société des Ingénieurs agronomes du Calvados adressa le suprême
adieu au collègue de la première
heure, à l'expert expérimenté, juste, impartial, dont, les conseils
étaient si appréciés,.
Le
cercueil fut ensuite acheminé vers le manoir de Plainville, résidence
du défunt. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Exploit d’ivrogne.
-
Mme
veuve
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
Sézille,
âgée
de
50
ans,
journalière,
demeurant
à Percy-en-Auge,
a
porté
plainte
contre
un
individu
qui,
étant
en
état
d'Ivresse,
l'a
frappée
et
lui
a
dérobé
son
porte-monnaie
contenant
360
fr.
L'enquête
ouverte
par
la
gendarmerie
de
Mézidon
a
réussi
à identifier
le
nommé
Paul
Lucidarme,
âgé
de
39
ans.
Celui-ci,
malgré
l'évidence
a
nié
lorsqu'il
a
été
interrogé
par
les
gendarmes.
Il n'en
sera
pas
moins
poursuivi.
Octobre
1944
- Vol.
- Pendant son
évacuation, M. Gaudin, cultivateur au Percy-en-Auge, a été victime d’un
vol de 19 porcs et 3 génisses. L’auteur du vol, Jacques M……,
commis boucher à Ouville, a reconnu les faits.
Octobre
1945 -
« Et que ça saute ! » avait dit la Compagnie de
Munitions de Mézidon. -
Dimanche dernier, l’entrepôt de munitions de Mézidon avait
invité la population à assister à une kermesse donnée au profit du
Foyer militaire de la 165° compagnie de munitions.
Après
la messe célébrée par M. le Curé d’Ecajeul à l’intention des
militaires tombés au champs d’honneur, une nombreuse assistance se
rendit au monument aux morts de Percy-en-Auge où une gerbe de
fleurs fut déposée par le chef d’escadron, Montis, directeur de l’entrepôt
de munitions. Une section en armes rendait les honneurs.
A
l’issue d’une impeccable présentation de la Société Hippique
rurale de Mézidon, sur le terrain appartenant à Mme Durand, le
général Laffite, commandant la subdivision de Caen, remit à la
165e Compagnie, un fanion offert par l’U.F. Un défilé
suivit, scandé par l’excellente harmonie municipale. Une kermesse
très réussie et un bal fort animé terminèrent la journée.
Outre
la présence de M. le général Lafitte et de M. le Sous-préfet de
Lisieux, on remarque dans l’assistance , MM. Le Lieutenant-colonel
Guet, commandant le 730e bataillon
de munitions. M. de Vernon, les maires des communes environnantes, de
nombreux officiers qui s’étaient déplacés spécialement de Rouen et
de Vernon, etc… (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
La vengeance d’un braconnier.
- M. Henri Courtin,
30 ans, régisseur de la ferme Lepetit à Percy-en-Auge, a été abordé
par un individu qui, après l’avoir
interpellé en ces termes : « C’est toi mec qui fait des
procès », lui asséna un violent coup de poing au visage. Atteint
d’un décollement de l’oreille gauche. M. Courtin a reçu les soins
que nécessitait son état.
L’agresseur
a été formellement reconnu par sa victime. Il s’agirait de Henri
Gaudin ? 25 ans, ouvrier agricole à Percy, qui nie être l’auteur
de l’agression. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un voisinage trop dangereux.
- Au cours d’une
réunion qui s’est tenue à la Préfecture, le Conseil départemental
d’hygiène a été appelé à examiner la question des entreprises de
désobusage, M. André Leblanc, maire de Thiéville, et M. Petit, maire
de Percy, convoqués à cette réunion, ont rappelé les incidents qui
se sont produits en juillet et août derniers, dont nul n’a oublié la
gravité, et qui auraient pu dégénérer en catastrophe. Ils se sont
élevés contre une entreprise éventuelle de travaux
de désobusage dans la région de Thiéville-Ouville.
A
la suite de cette intervention, le Conseil départemental d’hygiène,
faisant siennes les conclusions de M. Leblanc, a décidé de rejeter les
demandes qui avaient été de nouveau formulées par l’entreprise Roy
et Cie. Les populations de la région intéressée ne pourront que se
réjouir d’une telle décision. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 - La main dans le tas.
- A
plusieurs reprises, M. Ernest Gandin, cultivateur Percy-en-Auge, était
victime de vols de blé.
Surpris
l'autre soir par le fermier, Alexis Legrand, 28 ans, terrassier à
Percy, a reconnu avoir pénétré à trois reprises dans le grenier à
grain et dérobé au total 100 kilos de blé.
Son
frère, Henri, 24 ans, manœuvre, même lieu, avait participé à une
des expéditions, Jules Cotel, tâcherons, et la femme Marie, née Cotel,
cultivatrice domicilié à Ouville-la-Bien-Tournée, seront poursuivis
pour recel.
D'après
M. Gandin, la quantité de blé disparu serait de l'ordre de 4
quintaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Au feu ! -
Un
incendie a pris naissance dans des bois, à Percy, endommageant des
plantations de jeunes chênes appartenant à M. Joseph Yvon, Mmes Renouf
et Léger. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un grave accident au dépôt de munitions de Percy.
-
En dévissant la fusée d'un obus, M. Gustave Françoise, 38 ans,
marié et père de famille nombreuse a provoqué l'explosion de l'engin.
Atteint
de plaies multiples à la face, aux bras et aux jambes, le blessé a
été transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril
1949 -
Un tragique accident au dépôt de munitions de Percy-Mezidon.
- Une
violente explosion provoquée par un concours de circonstances
malheureuses s'est produite à l'E.R.G.M. de Percy-Mezidon.
Quatre
ouvriers étaient occupés à vider des obus en plein air, d'un côté
ceux qui venaient d'être déchargés, de l'autre ceux encore en charge.
La poudre extraite était déposée entre les deux tas.
Le
hasard voulut qu'au passage d'un camion, un obus vide roula sur le sol
et vint s'arrêter contre une roue du véhicule. La capsule éclata en
direction du tas de poudre qui s’enflamma en produisant une violente
déflagration. Tandis que deux hommes de l'équipe légèrement
blessés, MM. René Basley, 42 ans, de Bretteville-sur-Dives, et
Célestin Mouton, 40 ans, d'Escures, parvenaient à s'enfuir, leurs
autres camarades, MM. Gaston Lemaréchal, 53 ans, de Mézidon et Albert
Bouquet, 44 ans, d'Ouezy, étaient tués sur le coup et carbonisés.
A
la suite de l'explosion plusieurs foyers d’incendie se déclarèrent
sur prés d'un hectare, ils furent combattus par les pompiers de
Mézidon, Saint-Pierre-sur-Dives et Caen. Le général Marchand,
commandant la subdivision, accompagné du colonel Gras, du Génie s'est
rendu sur les lieux. (Source : Le Bonhomme Libre)
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