1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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PERTHEVILLE - NERS |
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Canton de Falaise |
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Considérant dès lors que la forme du drapeau national doit être fixée d'une manière invariable. Arrête : Art. 1er . — Le pavillon, ainsi que le drapeau national, sont rétablis tels qu'ils ont été fixés par le décret de la Convention nationale du 27 pluviôse an II, sur les dessins du peintre David. Art.
2. — En conséquence, les trois couleurs nationales, disposées en trois
bandes égales, seront à l'avenir rangées dans l'ordre suivant : le bleu
attaché à la hampe, le blanc au milieu, le rouge flottant à
l'extrémité. (source Journal de
Honfleur) Mars 1848 - Le gouvernement provisoire de la république décrète : 1e La journée de travail est diminuée d'une heure. En
conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite
à dix et en province, où elle avait été jusqu'ici de douze heures elle
est réduite à onze. (source
Journal de Honfleur)
1858 - La fusion. - La commune résulte de la fusion en 1858 de Pertheville (259 habitants) et de Ners (113 habitants).
Juin
1860 - Les orages.
- Les
orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron,
Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly,
Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville
et Beaumais, ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu
appréciables en ce moment, paraissent être assez consid Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)
Janvier 1864 - Un incendie. - Vendredi, vers 9 heures 1/2 du soir, un incendie, attribué à l'imprudence de quelque fumeur, a consumé une meule de 6 000 gerbes de blé, appartenant au sieur Séron, demeurant à Pertheville, arrondissement de Falaise. La perte est évaluée à 7 000 fr., qui sont couverts par la Compagnie d'assurances générales. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1866 - La migration. - On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux. - On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Novembre
1866 -
Un décret.
- Par décret
impérial du 24 octobre dernier, le trésorier de la fabrique de l'église
succursale de Pertheville-Ners et le bureau de bienfaisance de cette
commune sont autorisés à accepter, chacun en ce qui le concerne, le legs
fait à ladite fabrique par la dame veuve Lamarche de Saint-Julien, et
consistant en une rente annuelle et perpétuelle de 250 fr., à la charge
de faire célébrer deux messes basses par semaine, et avec stipulation
que l'excédent de la somme nécessaire pour l'acquit de ces messes sera
distribué aux pauvres.
Août
1884 -
Coup de couteau. –
L'autre
dimanche, trois individus qui sortaient d'une auberge, à Pertheville-Ners,
se prirent de querelle en vantant leur force. Bientôt s'engagea une rixe
dans laquelle le sieur Albert Noël a donné trois coups de couteau à un
sieur Edmond Malfilâtre et deux coups à un sieur Morand jeune. Le sieur
Albert Noël
Septembre
1890 -
Suicide et non crime. -
Le bruit a couru à Falaise qu'un garde-chasse venait d'être
assassiné dans la forêt de St-André. La nouvelle était inexacte, il
s'agissait tout simplement d'un suicide. Louis Besnier, 40 ans, demeurant
à Pertheville-Ners, garde particulier de M. Chadeau, s'était suicidé en
se tirant un coup de revolver dans
la tempe. Le revolver
était à côté de lui. Dans un billet, il déclarait se donner
volontairement la mort par suite de contrariétés de famille. Cet homme
avait des habitudes d'intempérance qui ont dû atteindre ses facultés
intellectuelles, il laisse une veuve et deux jeunes enfants.
Avril 1893 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache, appartenant à M. Lemaitre, maire de Pertheville-Ners, a été volée dans l'herbage où elle était parquée à la Hoguette. Cette vache, âgée de 4 ans, maigre, marquée sur une corne des lettres J. et L., vaut 180 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
La chasse entravée. -
Favorisée
par le temps, l'ouverture a été bonne partout. Beaucoup de perdrix,
moins de lièvres et très peu de cailles. —
MM. les maires de Sassy, Morteaux, Pertheville-Ners, Fresné-la-Mère,
Villy, Jort, etc..., ont fait publier que la chasse est interdite sur leur
territoire, pour tous les étrangers qui n’auraient pas versé, entre
les mains du maire, une somme, de 10 francs pour le bureau de
bienfaisance. —
D'autres maires interdisent la chasse aux personnes qui n'ont pas pris de
permis à la mairie de la commune. Si tous les maires en faisaient autant,
les pauvres chasseurs, dont les droits sont déjà très restreints, ne
sauraient plus où poser le pied. —
D'ailleurs, nous ne saurions trop répéter que les maires qui agissent
ainsi excèdent leurs pouvoirs et s'exposeraient dans certains cas a être
poursuivis comme concussionnaires. Nous sommes convaincus que le préfet
ignoré ces faits, sans cela il y aurait certainement mis bon ordre. A là préfecture du Calvados on a délivré 396 permis de chasse de plus qu'en 1896 et on a entré moins de gibier. A Caen, en 1896, on a déclaré, les deux premiers jours, 215 lièvres ; 4 147 perdrix et 363 cailles. En 1897, 180 lièvres ; 4 536 perdrix, 199 cailles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1900 - Victime du travail. - Le jeune Butemps, 18 ans, de Pertheville-Ners, était occupé à abattre un arbre avec deux ouvriers. Au moment où arbre tombait, le jeune homme voulut se garer, mais il glissa des deux pieds et l'arbre lui fracassa la tête, le tuant sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Un Sous-Préfet qui fait son devoir. - Ce
n'est pas seulement à Pertheville-Nérs, mais dans toutes les communes
où il passe, que M. Blet, le nouveau sous-préfet de Falaise, est reçu
au branle-bas des cloches. L'arrondissement est aux anges, car, depuis
quinze ans, il n'avait pas été à pareille fête. M. Hippeau le Volage,
ni Buquet le Ventru, ni Canchy
le Rat ne l'avaient visité en détail comme le fait M. Blet. Aussi
est-il reçu partout à bras ouverts. Il y a aussi une autre raison : le
nouveau sous-préfet est un « gars » normand ; son père est maire de
Carcagny. (Source :
Le
Août
1900 -
Morte d’une piqûre.
-
La
femme Raymond Saint-Martin, garde-barrière à Pertheville, près Falaise,
est morte après avoir été piquée à la jambe par une guêpe.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Blessé par son croissant. -
Le
nommé Beauvais, garde-barrière à Pertheville, près Falaise, en
taillant la haie bordant le chemin de fer, est tombé sur son croissant et
s'est blessé grièvement au genou. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1901 - En tombant d’un arbre. - Des enfants, revenant de l'école de Pertheville-Ners, arrondissement de Falaise, jouaient à grimper sur les arbres, lorsque l'un d'eux, le jeune Beauvais, tomba sur le sol les bras en avant qui furent cassés net. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Accidents. - Le sieur Emile Lemercier, 30 ans, journalier à Pertheville-Ners, près Falaise, a été renversé par une vache devenue subitement furieuse. Dans sa chute, il s'est cassé une jambe. — Le sieur Oscar Noël, 30 ans, domestique à Damblainville, près Falaise, qui conduisait des chevaux à l'abreuvoir, a été renversé et piétiné par l'un d'eux. Il a eu plusieurs côtes brisées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Lâche agression. - Rémy Legris, 21 ans, et Raoul Gougeon, 18 ans, après avoir été boire dans des débits, se sont introduits, dans la nuit de dimanche, chez le sieur Saint-Julien, 82 ans, à Pertheville-Ners, près Falaise, qui habitait seul. Le vieillard, en entendant du bruit, s'est levé, mais il fut aussitôt terrassé et frappé à coups de souliers ferrés. Heureusement, on accourut à son secours et les voleurs prirent la fuite. Legris, qui parait être celui qui a frappé M. Saint-Julien, nie tout, son complice avoue, en disant qu'il faisait simplement le guet. Legris, dont le père est au Bon[1]Sauveur, devait partir pour le service. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Accidents. - Le sieur Etienne était occupé à monter, à la gare de Ouistreham, un baril de ciment dans une voiture. Celle-ci basculant soudain, le baril roula sur le malheureux qui tomba sur le sol, assez grièvement blessé. —
En passant sur un arbre, à Pertheville-Ners, près Falaise, le
sieur Azaël Poirier, journalier à St-Pierre-du-Bû, est tombé d'une
façon si malheureuse qu'il s'est rompu une — Le sieur Victor Vivien, domestique à Falaise, est tombé sous les roues de sa voiture lourdement chargée. Il a eu de graves contusions à l'aine et une fracture du fémur. — A Soulangy, près Falaise, le sieur Valentin, domestique chez M. Lebailly, s'est fracturé l'épaule en voulant arrêter un cheval emballé attelé à un banneau. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1915 -
Morts glorieuses. - Sont
morts pour la patrie : MM. Jules Louvet et Louis Despois, de Viessoix ;
Paul Guérin, de Bayeux, soldat au 235e ; Henri Surville, de
Montchamp,
soldat au 128e ; Émile Durand-Viel, de Honfleur, neveu de feu
Albert Sorel, de l'Académie Française ; Alfred Beauvais, de
Pertheville-Ners, du 161e ; Eugène Mouchel, domestique à
Bayeux ; Amand Pain, instituteur à Colleville-sur-Orne, sergent au 36e,
fils du directeur de l'école de la rue du Général-Decaen ; D'AIvimare
de Feuquères, capitaine, et Pierre de Longuemare, lieutenant, tous deux
du 236e.
Septembre
1915
- Morts au champ
d'honneur. -
Charles Besnier, tué le 20 novembre 1914 ; Alfred Beauvais, tué
le 20 avril ; Oscar Meneut, décédé à l'Hôtel-dieu de Rouen, le 11
juin 1915 ; Eugène Girard, mort le 19 juin 1915. Disparus.
- Maxime Ridel, disparu le 29 août 1914 ; Louis Thomas,
disparu le 22 août 1914.
Novembre 1916 - Formalités ! - Comment se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets. Pourquoi aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille, mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession, alors qu'avec raison on en dispense celles des tués pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à éclaircir.
Novembre 1916 - Gare aux ruades. - Le jeune Belge Gérard Soetaert, 17 ans, au service de Mme Girard, de Pertheville-Ners, canton de Falaise, a reçu, en plein front, une ruade d'un cheval qu'il menait à l'abreuvoir. Il a eu une légère fracture du crâne. Son état est satisfaisant.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant,
mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche.
Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais
souhaitons cependant qu'elles
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A
la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur
propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la
rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux,
et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où
une gêne sensible et des dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Février
1939 -
Encore un Conseil municipal qui démissionne.
- A
la suite de divers incidents, provoqués par des erreurs depuis longtemps
commises dans la comptabilité commerciale et récemment relevées par un
édile, les membres du Conseil municipal ont adressé leur démission à
M. le Préfet du Calvados. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche. Juillet
1941 -
Victimes d'insolation.
- Les fortes chaleurs
que nous venons de subir ont fait deux morts dans la région de Falaise. A
Falaise même, Mme veuve Abel Larue a été prise d'un malaise comme elle
rentrait chez elle et a expiré peu après. A Pertheville-Ners, M. Oscar
Thomas, ancien combattant, est mort de la même façon. Dans
la région de Bayeux, à Mosles, M. Alfred Catherine, 69 ans, qui rentrait
de la pêche, a, été soudain frappé de congestion et foudroyé sur le
coup, au lieu dit « Le Danube ». Le corps du malheureux a été
découvert par M. Lamy.
Mars 1949 - Un grave incendie à Pertheville-Ners. - Un sinistre attribué à un court-circuit, a détruit une dépendance de la ferme exploitée par M. Guérin et appartenant à Mme Lhermier, de Maizières. Le fils du maire, M. Bernard Lalizelle, réussit à sortir sept bestiaux des étables en attendant l'arrivée des pompiers de Falaise qui durent faire la part du feu. Du
fourrage, des pommes de terre et du matériel agricole représentant une
valeur d'un million ont été détruits. Les dégâts au bâtiment
s'élèvent à 1 500 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949
-
Un prêtre mortellement blessé au cours d'une partie de chasse.
-
M. l’abbé
Mottais, curé de Crocy participait à une battue aux renards dans les
bois de Saint-André par M. Lemaître, propriétaire à Pertheville-Ners.
Le prêtre ayant mortellement blessé un animal commit l’imprudence de
vouloir l'achever en l’assommant d'un La
violence du choc fit partir la deuxième cartouche dont la décharge
atteignit le chasseur à l'abdomen. Transporté à l'hôpital de Falaise,
M. l'abbé Mottais y est décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1949 - Un incendie détruit un hangar agricole à Pertheville-Ners. - Lundi, vers 22 h., un sinistre qui serait dû à la malveillance a ravagé un hangar de l'exploitation de Mme Vve Maurice Duval, cultivatrice, où était entreposée sa récolte de blé, d'avoine et d'orge. Les
pompiers de Falaise n'ont pu que préserver des meules de paille voisines.
Les dégâts s'élèvent à 3 millions. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Le mors aux dents. - Le jeune Marcel Thomas, 14 ans, employé chez Mme Duval, à Pertheville-Ners, avait été chargé de conduire 2 chevaux (un jeune et un vieux) dans un herbage. Il avait attaché la longe du plus vieux cheval à son poignet. Soudain, pris de peur, le plus jeune s'emballa. Le
second en fit autant. Projeté au sol, le commis fut traîné sur un
parcours d'environ 300 mètres. Relevé sans connaissance et blessé à la
tête. il a été admis à l'hôpital de Falaise. (Le Bonhomme Libre) |
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Commune de PERTHEVILLE-NERS Souvenir de l'Inauguration du Monument aux Morts - 6 Novembre 1921 |
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