Février
1831 -
Saint Blaise, guérisseur des maux de gorge et des douleurs à
Petiville et Douville. -
On révère
à Petiville un saint auquel on accorde la vertu d'un genre de cure si
singulier que nous pensons bien que, sous le rapport médical, il doit
être un des moins occupés de la légende : est St-Blaise, qui
débarrasse de leurs souffrances les gens énossés, c'est-à-dire ceux
qui, comme le loup de la fable, mangeant trop gloutonnement, se sont mis
un os ou une arête dans la gorge.
A
Douville, ce saint possède une autre vertu, celle d'enlever les
douleurs, il est vrai qu'indépendamment de l'offrande et des prières
adressées au saint, il faut employer bains et frictions, mais il n'est
aucun perclus qui ne fut heureux de voir disparaître, par l'usage
combiné d'un traitement médical et d'un remède spirituel, des
rhumatismes qui auraient résisté au moxa et à l'acuponcture. (Le
Pilote du Calvados)
Mars
1831 -
Police correctionnelle.
- Les
sieurs Folie et Caterel, cultivateurs, avaient fait traduire devant le
tribunal le nommé Jacques Voisin, marchand de bestiaux à Petiville,
comme prévenu de leur avoir escroqué un porc et une vache.
Ce
n'était plus, on le pense bien, par les mêmes moyens que dans
l'affaire précédente, mais seulement par suite de manœuvres
frauduleuses que ledit Voisin se serait fait livrer les animaux en
question, en faisant croire à une solvabilité qu'il n'avait pas.
L'instruction
a prouvé que Voisin a bien cherché à se soustraire au payement, sa
conduite à ce sujet annonce même peu de délicatesse, cependant le
tribunal n'a point reconnu dans l'affaire le caractère d'escroquerie
tel qu'il est défini par l'article 405 du Code pénal, ni aucun autre
délit déterminé par la loi, et a renvoyé le prévenu de l'action.
(Le Pilote du Calvados)
Avril
1831 -
Le curé de Petiville, un frondeur face au nouveau régime.
- M.
le curé de Petiville est le petit Clermont-Tonnerre de notre pays,
tandis que tous ses confrères se sont rendus, de bonne grâce ou non,
aux ordres donnés par M. l'évêque de chanter Ludovicum-Philippum,
lui seul ne le chante pas ; etiam si omnes ego non, comme disait
l'archevêque de Toulouse.
Ce
même curé, aux prières du prône, n'a pas encore, dit-on, prononcé
jusqu'à présent le mot Louis Philippe : au moment où il en
arrive à ce nom, il parait qu'il fait un point d'orgue fort curieux,
après ces mots « nous prierons en particulier pour .... » La il s'arrête
; et ses ouailles se mettent à sourire en le voyant faire une halte
fort comique, une sorte de lazzi que Potier ou Brunet envieraient
certainement.
Toutefois,
comme ses paroissiens sont d'avis qu'il est juste de rétribuer chacun
selon ses œuvres, il paraît que plusieurs d'entre eux sont décidés
à refuser de contribuer à l'avenir à la haute paie que lui fait la
commune, s'il persiste dans son mutisme.
Allons
! M. le curé, rappelez vous que l'église ordonne obéissance à ses
supérieurs et soumission au chef de l'état, qui est l'élu de Dieu !
Rappelez vous surtout que Cent écus valent bien deux mots latins
sans doute. (Le Pilote du Calvados)
Février
1840 -
Nouvelles locales. -
Nous
extrayons de notre correspondance de Troarn : Un Incendie vient
d'éclater dans la commune de Petiville. Dés le début, la violence du
feu, qu'excitait encore un vent de sud-ouest très impétueux, était
telle que tout secours est devenu impossible. La malveillance, dit-on,
ne serait point étrangère à ce sinistre qu'on évalue à quarante et
quelques mille francs. (source :
Le Haro Normand)
Août
1841 - Conseil général.
- Pour la police des routes, d'après les observations
présentées par le conseil d'arrondissement de Bayeux, sur l'exécution
rigoureuse des lois et règlements concernant la police des routes, le
conseil général émet le vœu qu'il soit présenté aux chambres un
projet de loi qui facilite la répression des délits qui, faute d'être
signalés, et par cette raison se multiplient d'une manière
inquiétante pour la sûreté publique. (Source : L’indicateur
de Bayeux)
Août
1841 - Conseil général.
- Quant aux hannetons, vu la délibération du même
conseil d'arrondissement sur la nécessité de détruire les hannetons,
dont les ravages sont si inquiétants pour l'agriculture, le conseil
considérant combien la destruction de cet insecte si nuisible serait
importante, émet le vœu que le gouvernement s'occupe des moyens à
employer pour y parvenir et présente un projet de loi à cet égard.
(Source : L’indicateur de
Bayeux)
Avril
1852 -
Un accident. - La
stupide et barbare coutume du tir aux coqs qui, dans la semaine de
Pâques, a causé plusieurs accidents dans diverses communes de notre
arrondissement, a donné lieu dans la commune de Petiville à un triste
événement.
Un
jeune homme de cette commune, le sieur Delaunay, a reçu une décharge
entière dans les jambes. Il est mort à l'Hôtel-Dieu de Caen des
suites de cette blessure. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1852 -
Le tir au coq. - A
l'occasion de l'usage barbare du tir au coq, contre lequel nous nous
sommes élevé nous-même dans notre dernier numéro, M. le maire de
Petiville vient d'adresser la lettre suivante à M. le préfet :
Petiville, 18 avril 1852.
Monsieur
le préfet,
Un
usage déplorable se perpétue dans nos campagnes. Chaque année,
pendant les fêtes de Pâques, on se fait une fête du tir au coq. Les
jeunes gens, des pères de famille même, se réunissent tantôt dans
une commune, tantôt dans une autre, avec des fusils chargés, et on
tire ensuite sur de pauvres coqs, placés à une distance plus ou moins
grande. Cet amusement offre les plus grands dangers : il a d'abord
l'inconvénient de mettre des armes à feu entre des mains inhabiles, en
second lieu, il est la consécration
d'un usage barbare qui
doit disparaître de nos mœurs.
Dimanche
dernier, jour de Pâques, quatre jeunes gens de la commune que j'ai
l'honneur d'administrer, s'étaient rendus après les vêpres dans une
commune, voisine pour assister ou prendre part au tir au coq. En s'en
revenant, l'un de ces jeunes gens a été atteint par le fusil de son
camarade, qui était resté chargé, le coup l'a frappé au talon, et le
malheureux qui a été victime n'a pu être sauvé malgré tous les
secours qui lui ont été prodigués, il a succombé hier, après six
jours de souffrances atroces, à peine âgé de 29 ans et laissant, dans
le besoin une famille dont il était le soutien. Il me suffit, Monsieur
le préfet,
de vous signaler un malheur pareil pour que de semblables accidents ne
puissent se renouveler à l'avenir. En défendant le tir au coq vous
rendrez un nouveau service à l'humanité et à la civilisation.
Je
suis avec le plus profond respect, Monsieur le Préfet, votre très
humble serviteur.
Grémois,
Maire de Petiville. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1861 -
Un incendie. -
Mercredi
dernier, vers neuf heures et demie du soir, un incendie, qu'on attribue
à la malveillance, a réduit en cendres un corps de bâtiment composé
d'une écurie et d'une étable, construit en torchis et couvert en
paille, situé en la commune de Pétiville, appartenant au sieur Félix
Marais, propriétaire au même lieu. Les bâtiments consumés étaient
abandonnés depuis quelque temps, ils étaient assurés à la compagnie
la Mutuelle du Calvados pour une somme de 2 000 tr. Le dommage causé
par le feu, qui a tout détruit, n'a pas été estimé à plus de 1 100
fr.
L'alarme
ayant été répandue par le tocsin, chacun s'empressa de se rendre sur
le lieu du sinistre pour donner des secours. Les pompiers de Bavent se
transportèrent en tout hâte, avec leur pompe, à Petiville, mais ils
ne purent que préserver les maisons voisines des atteintes du feu.
Néanmoins, ils ont fait preuve, en cette circonstance, d'énergie et de
dévouement. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1863 - Conseil général du Calvados. -
Prestations en nature.
1º
La journée d'homme pour les arrondissements de Caen, Falaise,
Lisieux, Pont-l'Evêque et Bayeux, moins le canton de Caumont, est
fixée à 1 fr. 25 c.
2º
Pour l'arrondissement de Vire et le canton de Caumont, à 1 fr.
3º
La journée de cheval, à 1 fr. 25 c.
4°
Celle de bœuf, à 1 fr.
5º
Celle d'âne, à 50 c.
6º
Celle de voiture, à 1 fr. 50 c.
Le
Conseil prie M. le préfet de vouloir bien prendre toutes les mesures
qu'il jugera nécessaires pour parvenir dans le département, à la
conversion en tache de la prestation en nature. (l’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1863 - le
mal de Saint-Min. -
Le 4 de ce mois, une femme inconnue parcourait la commune
de Petiville, se présentant à domicile et demandant l'aumône pour le
mal de Saint-Min. Elle entra chez la dame X, demeurant au hameau du
Marais, qui s'empressa de lui donner 20 centimes, qu'elle prit dans un
sac qui était renfermé dans son armoire, ensuite elle ferma ce meuble
et en mit la clef dans le tiroir de sa table. Tout cela fut fait en
présence de la quêteuse, qui observait tous les mouvements de la dame
X. Cette dame, compatissant à l'affliction de la quêteuse, l'engagea
d'aller chez un fermier de la commune où travaille sa fille, en
l'assurant qu'on lui donnerait largement l'aumône.
La
quêteuse s'empressa d'accueillir ce renseignement et pria la dame X de
l'accompagner, afin de la recommander à la générosité du fermier, ce
qui fut accepté par la femme X. Celle-ci sortit à l'instant de chez
elle en fermant la porte à clef, mais elle oublia de fermer aussi sa
croisée.
Chemin
faisant, la quêteuse inconnue, se ravisant, dit à la dame X qu'il
était plus convenable qu'elle allât seule à la ferme s'entendre avec
sa fille, afin de disposer ses maîtres en si faveur, que, pendant ce
temps, elle allait faire sa quête dans les maisons du hameau où elle
ne s'était pas encore présentée. La dame X, ne se doutant de rien, se
rendit seule à la ferme, tandis que la quêteuse revenait à pas
précipités à son domicile, dans lequel elle pénétrait par la
fenêtre restée ouverte. Elle s'empara aussitôt de la clef de
l'armoire qu'elle avait vu déposer dans le tiroir de la table, l'ouvrit
et prit le sac qui contenait 35 francs, somme qui était destinée par
la dame X à payer le loyer de sa maison. La voleuse prit également
plusieurs morceaux de linge, tels que serre-tête, tabliers, etc..., et
disparut dans la direction de Bavent.
Ces
faits ont été portés à la connaissance des gendarmes à la
résidence de Troarn. Ces militaires se sont empressés de se livrer à
des investigations minutieuses pour découvrir l'auteur de ce vol, mais
leurs recherches sont restées jusqu'à présent sans résultat
satisfaisant. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires,
qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
La récolte.
- L'état
actuel des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867,
n'aura pas donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence
de chaleur, la carie, la rouille sont les causes principales du déficit
que l'on constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à
peine aussi si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont été
fortement atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup de la
réapparition de l'oïdium. La betterave donnera, nous l'espérons, un
produit moyen.
Mars
1869 -
Un accident.
- Le mardi 2
de ce mois, la servante de M. Constant Hervieu, propriétaire et
cultivateur à Petiville, connue sous le nom d'Orélie, qui s'avère 11
heures et demie du soir, sa maîtresse qui était malade, pour
aller se reposer.
Elle
couchait dans une chambre avec une autre personne de service. Comme elle
se mettait au lit, elle poussa un grand cri, sa compagne descendit toute
effrayée, pour avoir de la lumière et reconnaître la cause qui
avait fait pousser ce cri à sa compagne, quand elle rentra, elle trouva
celle -ci étendue sans vie. La mort avait été foudroyante.
La
fille Orélie, paraissait jouir d'une robuste santé. Sa mort a causé
d'unanimes regrets, et chacun a tenu à honneur d'assister à son
inhumation.
Avril
1869
- Un vol.
- Pendant
la nuit du 17 au 18 avril, on a volé, au préjudice de M. Exupère
Audrieu, propriétaire, demeurant à Petiville, dix-huit ou vingt poules
qui étaient renfermées dans un poulailler donnant sur un chemin
public. Afin de pénétrer dans ce bâtiment pour s'emparer des
volatiles, le voleur, qui est resté inconnu, a eu l'audace de percer,
à l'aide d'une pioche, le mur qui est en moellon.
Il
paraît qu’une partie des poules votées a été vendue à Dives. La
justice informe.
Février
1871 -
Fait divers.
- Le 12
février, à Petiville, 80 francs-tireurs sont venus loger chez les
habitants. Quelques-uns de ces derniers se plaignent de la façon dont
M. le maire et son conseil ont fait la répartition.
Ce
n'est pas à nous de répondre, mais au maire de Petiville et à son
conseil municipal.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout.
Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.
Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui
en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule.
La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins.
Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..
Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd !
Octobre
1871 -
Fait divers.
- Le
mercredi 18 de ce mois, le sieur Féron, ouvrier employé chez M.
Constant Hervieu, cultivateur à Petiville, reçut l'ordre d'accompagner
une servante qui allait traire les vaches de son maître dans un herbage
où se trouve un taureau. Dès que l'animal aperçut le sieur Féron, il
donna des signes, évidents d'hostilité qu'il mit aussitôt à
exécution, Dans sa fureur, il se précipita sur le malheureux ouvrier
et le frappa d'une manière si violente que
la mort fut immédiate.
Mars
1872 -
Incendie.
- Dimanche,
10 de ce mois, vers midi, un incendie a éclaté au domicile du sieur
Lemarchand,
demeurant à Petiville, et a consumé entièrement la maison qu'il
habitait avec tout le mobilier qu'elle renfermait. Cette maison, d'une
minime valeur, était construite en bois et terre, et couverte en
paille. Rien n'était assuré. On évalue la perte totale à 500 fr.
environ. L'incendie est dû à l'imprudence des enfants Lemarchand, qui
jouaient avec des allumettes chimiques.
Février
1881
- Mort
accidentelle.
- Vendredi,
à Petiville, le nommé Boudan, domestique chez M. Davot, marchand de
chevaux, rue de Vaucelles, à Caen, s'est noyé dans une
mare, située dans un herbage, en voulant laver un banneau, qu'il
conduisait. Cet homme venait de prendre son repas, l'asphyxie en a été
d'autant plus prompte, et aucun secours n'a pu le rappeler à la vie.
Avril
1891 -
Les voleurs de volailles. -
Il se commettait depuis quelque temps, à Bréville et dans les
communes voisines, une telle razzia de volailles et de lapins qu'une
brigade entière de gendarmerie n'aurait pas suffi à les constater. Les
voleurs viennent d'être arrêtés. Ce sont trois jeunes gens de la
commune, dont l'un a été déjà condamné à
plusieurs reprises. Ils sortaient
chaque nuit pour dépouiller les basses-cours de Bréville, Merville, Petitville
et Gonneville. Le nombre des vols commis par eux ne sera jamais
connu.
Janvier
1895 - Un jeune
maire. -
Le
plus jeune maire de France est assurément M. Champin, qui a été
nommé maire de Petiville, dimanche. La veille, il avait atteint 25 ans,
l'âge légal. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - La cocotte.
- Le
Bulletin sanitaire constate, pour la plupart des régions, une certaine
amélioration en ce qui concerne la fièvre aphteuse. Les loyers
signalés en Normandie se sont atténués sensiblement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Mortalité des
bestiaux. -
Les
cultivateurs qui
voulaient assurer leurs bestiaux contre la mortalité étaient obligés
de s'adresser a des compagnies parisiennes ou étrangères avec
lesquelles les rapports étaient très difficiles. Nous apprenons qu'une
assurance locale vient de se constituer. L'expérience de M. A. Porin qu'elle
a désigné pour son directeur et l'honorabilité des membres du conseil
d'administration sont des garanties de bonne administration qui lui
amèneront, nous l'espérons, de nombreux adhérents. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1895 - La saison.
-
Quelle
bizarre température nous subissons. Samedi, il gelait à pierre fendre,
dans l'après -midi, le vent soufflait du Nord et, dans la soirée, la neige
se mettait à tomber, bientôt suivie d'un épais verglas qui
transformait les rues en un miroir, à une heure du matin, la couche
était telle qu'on ne pouvait avancer qu'à petits pas. Dimanche matin,
le verglas tenait encore, mais bientôt la température s'adoucissait et
le soleil faisait fondre neige et verglas. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Servante voleuse. - Les
gendarmes de Troarn recherchent Marie Quesnel, 25 ans, servante chez M.
Champion, maire de Petiville, qui a volé 100 fr. à son maître.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Incendies. -
Le feu a
réduit en cendres une meule contenant 11 000 gerbes de blé, 2 000
d'avoine et 1 500 d'orge, appartenant au sieur Georges Fouquet, fermier
à Petiville, près Troarn. On a trouvé, sur le lieu du sinistre, un
gant de peau. L'incendie a dû prendre a un tas de râtelures qui se
trouvait près de la meule et y aura
communiqué le feu. Pertes 14 500 fr. Assuré pour 12 000 seulement.
—
Un incendie, dont la cause n'a pu être établie, a consumé
entièrement, à Fontenay-le-Pesnel, près Tilly-sur-Seulles, trois
maisons couvertes en chaume. Tous les efforts des pompiers ont dû se
borner à préserver les habitations voisines. Les sinistrés sont les
sieurs Novaru, boucher, qui perd 200 fr., non assurés ; Lepeltier,
Bilheust, 500
fr., assuré, et les époux Sosson, 300 fr. Ces derniers, le
mari 72 ans, aveugle, la femme, 60 ans, qui fait des journées, sont
réduits à la plus grande misère. On croit que le feu a pris naissance
dans la toiture d'un petit bâtiment reliant, deux des maisons.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1921 -
Volé pour la seconde fois.
-
Nous avons signalé, il y a quinze jours. le vol de 10 000 fr.,
dont avait été victime M. Brionne, épicier à Petiville, canton de
Troarn. Les bandits ont renouvelé leur exploit dans des circonstances
plus graves. Vers minuit, M. Brionne fut réveillé par un bruit de
carreau cassé et il aperçut un individu qui pénétrait dans sa
chambre par la fenêtre. Avant qu'il ait pu crier, M. Brionne était
pris à la gorge et violemment frappé au visage. Son agresseur lui
passa la tête sous l'oreiller et le tint ainsi pendant qu'un complice
entrait à son tour et bouleversait tout, s'emparant de 1 500 fr. et de
divers objets.
Leur
coup fait, les deux bandits se retirèrent sans être inquiétés. M.
Brionne porte des blessures peu graves à la tête, La police recherche
ces bandits qui, peut[1]être,
pourraient avoir quelques rapports avec les auteurs du crime de Bavent.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Une bande de voleur. -
Trois
hommes et deux femmes sont poursuivis pour vols qualifiés chez M.
Brionne épicier à Petiville, canton de Troarn. Ce sont : Arthur Suard,
34 ans, journalier à Bavent : Paul Basley, 23 ans, journalier à
Gonneville-sur-Merville : René Vautier, 33 ans, et sa femme, née
Nathalie Pétron, journaliers, à Gonneville,
et Marie Barbier, femme Lahogue, 42 ans, ménagère, à Bavent,
maîtresse de Suard.
Dans
un après-midi de janvier, Suart s'introduisit chez M. Brionne et après
avoir, forcé la serrure d'une armoire fermée à clef, lui vola 10 000
fr. qu'il partagea ensuite avec ses camarades Vautier et Basley. Vautier
en remit une partie à sa femme et Suard fit de même à la femme
Lahogue.
Seul
Suard a déjà subi des condamnations. Il est condamné à 10 ans de
travaux forcés. Vautier à 2 ans de prison et Basley, également à 2
ans. mais avec sursis. Les deux femmes
sont acquittées. — Défenseur: pour Suard et la femme Lahogue, Me
Dubourg : pour Vautier et
sa femme, Me Martin ; pour Basley, Me Grandsard.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir
la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes
et que nous ayons un été suffisamment
sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source
sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher
l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver
les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois
très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Août
1932 -
Stupide sabotage. -
Plainte a ete portée
contre des inconnus qui, pour interrompre le courant, ont jeté des fils
de fer sur les lignes d'énergie électrique allant de Petiville à
Varaville et Cabourg. (Bonhomme Normand)
Octobre
1938 -
Collision entre autos.
- Une
collision s'est produite entre deux autos dans le virage qui se trouve
en face du château de Petitville. M. Henri Lefèvre, cultivateur à
Petitville, se rendait à Varaville en auto avec sa famille. Il roulait
fort heureusement assez lentement.
Tout
à coup, il se trouva nez à nez avec l'auto que pilotait M. Vervisch,
de Cuverville. Le conducteur de ce véhicule, qui roulait en sens
inverse, ne put redresser à temps sa voiture.
Dans le choc, Mme Lefèvre fut légèrement blessée à un œil et son
fils s'est fait une bosse au front.
Les
blessés ont reçu les soins de M. le docteur Martin, de Troarn. Constat
de l'accident a été fait par Me
Huppé, huissier, à Troarn, et par les gendarmes de cette
localité. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement
de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les
communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton
de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes
du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Janvier
1945 - Au
Conseil municipal.
- Le
Conseil municipal vient d’être complété : Maire, M. Regnier
Paul ; adjoint, M. Heuzé Robert ; conseillers
municipaux : MM. Châtel Louis, Glet Emile, Vallée Albert, Valette
Charles, Planchon Simon, Moulin Adolphe (en captivité), Leroux Albert
et Duval Théophile. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
L’heure des comptes. -
Gaston
….bry, 23 ans, originaire de Petiville, qui était évadé de l’organisation
Todt, à Cherbourg, pour gagner Paris et ….. s’engager dans la
Milice puis dans la Marine de guerre Allemande, a été condamné à 18
ans de prisons par la Cours
de Justice de la Seine.
(
Le Bonhomme Libre )
Novembre
1946 -
L’arrestation d’un malfaiteur.
- Alors
qu’il se trouvait à Petitville, M. Joseph Caron, chauffeur, rue de
Bayeux à Caen constatait la disparition de sa bicyclette. Le même
jour, une ménagère de la commune, Mme Paulette Letessier, signalait
aux gendarmes le vol de son vélo. Ceux-ci ont retrouvé l’auteur de
ces exploits, un nommé Georges Leblond, démineur, sans domicile fixe,
qui venait de purger à la prison de Caen une peine de six mois de
prison pour abus de confiance. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. –
Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ;
Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ;
Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ;
Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville
(R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ;
Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ;
Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville
(D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche
également, 16 nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de
guerre, en récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs
de 1944-45.
Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller
Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces
communes.
M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les
belles citations que voici :
Petiville
—
Village détruit au 6/10e au cours des combats de la
Libération en 1944. S'est remis au travail avec courage.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
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