1er Février 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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PIERREFITTE - en - CINGLAIS

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Pierrefittais, Pierrefittaises


Novembre 1845   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  La dernière affaire de la session concerne le nommé Jouanne ( Pierre Louis ), âgé de 36 ans, demeurant à Pierreffitte-en-Cinglais, accusé de faux en écriture commerciale. Il a été condamné à cinq ans de réclusion. (Source  : Journal de Honfleur)

 

Août 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Jacques Triffault, âgé de 66 ans, cultivateur â Pierrefitte-en-Cinglais, et sa femme, âgée de 43 ans, demeurant tous deux à Lessard, sont accusés d'avoir incendié, dans la nuit du 12 au 13 mars 1847, la maison qu'ils habitaient, d'avoir exagéré la valeur de leur mobilier au préjudice de la compagnie d'assurances, et enfin une portion de leur mobilier pour le soustraire à l'évaluation qui devait eu être faite. Ils ont été acquittés.

La dernière affaire de ce jour était une accusation de coups et blessure, à la suite d'une querelle élevée, dans un cabaret.

Les accusés sont, Pierre-Valentin Videcoq, âgé de 22 ans, et Honoré-Isidore-Constant Toutain, dit Bourdon, âgé de 26 ans, tous deux filateurs de laine, le battu avait été trouvé sur un monceau de cailloux, la tête et la figure ensanglantées, et une jambe cassée, c'était Jean Lacroix, marchand de charbon aux Moutiers-Hubert. Les prévenus ont été coupables et condamnés, savoir : Toutain, dit Bourdon, à 5 ans de réclusion, sans exposition, Videcoq à 15 mois d'emprisonnement. Le bénéfice des circonstances atténuantes leur ayant été accordé. ( Journal de Honfleur )  

 

Mars 1850   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Audience du 4 mars. 

 Le 29 avril 1848, Jouanne, ancien marchand mercier à Pierrefite-en-Cinglais, disparut tout-à-coup, emmenant avec lui une jeune fille de 19 ans, pour se procurer des ressources, il avait mis de faux billets en circulation.

 Le père de la jeune fille ayant découvert qu'elle était avec Jouanne à Bonneville-la-Louvet, alla le 22 août 1849 la chercher et la ramena chez lui. Jouanne quitta aussi Bonneville dans la plus grande détresse, alla demander de l'ouvrage dans une ferme où il ne resta que quelques jours, mais peu après son départ, la malle du berger fut volée, on la retrouva dans un herbage, il y manquait 84 fr. et un rasoir, Jouanne fut soupçonné et ensuite convaincu de ce vol, 6 ans de réclusion. ( Le Journal de Honfleur )

 

Avril 1860   -   Un accident.   -   Le 27 du mois dernier, vers onze heures du matin, le nommé Poisson Alexandre, âgé de 14 ans, demeurant au Mesnil-Hubert (Orne), employé comme ouvrier fileur dans l'usine de M. Huet, à Pierrefitte (Calvados), avait reçu l'ordre d'éplucher du coton à la corderie de l'usine, mais au lieu d'obéir, ce malheureux enfant se mit à nettoyer l'arbre tournant d’une machine à vapeur.

Un instant après, sa blouse était saisie par les vis de pression, et déjà il avait plusieurs fois fait le tour de l'arbre, lorsque M. Huet entra dans la corderie et put à grand peine l'arracher à la mort.

Le malheureux Poisson a eu tout le corps conditionné, et le médecin, appelé en toute hâte, a constaté qu'il avait deux côtes brisées et trois blessures à la tête. On espère le sauver. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1868   -   Une circulaire.   -   Quelques du cas de morve s'étant produits dans le département, M. le préfet croit devoir rappeler à MM. les maires que, au terme de la loi, les  détenteurs de chevaux morveux doivent immédiatement avertir l'administration municipale, qui, de son côté, doit aussitôt faire visiter, par un vétérinaire, les animaux infectés. Cette visite donne lieu à la rédaction d'un procès verbal, dans lequel les parties intéressées peuvent insérer leurs observations.

Les chevaux reconnus atteints de la morve doivent être abattus, tailladés et enfouis sur le champ. Les écuries dans lesquelles ils auront séjourné devront être purifiées et leur harnais désaffectés.

 

Mai 1868   -   Le climat.   -   L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.

Voici à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées depuis un siècle et demi :

En 1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de zéro.

En 1753 et 1793, à 38 degrés.

En 1825, à 37 degrés.

En 1800 et en 1830, à 36 degrés.

La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.

 

Mai 1868   -   Un orage.   -   Vendredi dernier, vers les 6 heures du soir, un fort orage a éclaté sur les communes de Saint-Marc-d'Ouilly,Cossesseville,La Pommeraye, Pierrefitte-en-Cinglais et Ouilly-le-Basset. La grêle, parmi laquelle on remarquait de gros glaçons, est tombée en abondance, et a ravagé les récoltes sur pied, les arbres à fruits et les  bâtiments couverts en ardoise.

Les pertes approximatives sont évaluées à 139 000 francs.

Cet orage, qui s'est fait ressentir sur la France presque entière et une grande partie de l'Europe, a causé de nombreux dérangements sur les lignes télégraphiques, des poteaux ont été renversés, des fils brisés ou arrachés de leurs supports.

Toutes les lignes étaient sous l'influence de l'état orageux du ciel, des courants d'électricité atmosphérique se développaient dans les fils et les parcouraient en tous sens avec une intensité remarquable.

Aussi, les transmissions ne s'effectuaient qu'avec une peine extrême, et pendant quelques heures, ont dut même suspendre tout travail.

Par suite de ces accidents, les correspondances télégraphiques ont éprouvé des retards assez considérables.

 

Septembre 1876   -  Incendie.  -  Jeudi dernier, un corps de bâtiment d'une longueur totale de 32 mètres environ, couvert en chaume, situé à Pierrefitte-en-Cinglais, a été détruit par le feu.

La perte totale, évaluée au chiffre de 5 300 fr., peut-être répartie comme suit : 2 215 fr. pour M Cuirié ; 2 085fr. pour Mme veuve Lefèvre ; 600 fr. pour M. Alexis Debois ; 460 fr. pour M. Jean Catherine, tous propriétaires à Pierrefitte, et une cinquantaine de francs pour Joséphine Mandet, journalière.  

 

Novembre 1878   -  Le mauvais temps.  -  Les pluies continuelles qui tombent depuis trop longtemps, ont mouillé considérablement les terres, les rivières débordent partout, il est impossible de semer le blé, les herbages des bas-fonds sont intenables pour les bestiaux qu'il va falloir mettre en stabulation. Aussi le prix des vaches grasses a-t-il diminué, les herbagers sont désolés, ils perdent ou ne font qu'un bénéfice insuffisant.

 

Novembre 1878   -  Infanticide.  -  Mercredi, vers 9 heures du matin, la nommée Marie Plion, âgée de 22 ans, cuisinière chez M. Henri de Sampigny, propriétaire du château de la Milvaudière, commune de Pierrefitte-en-Cinglais, canton de Falaise, est accouchée d'un enfant de sexe masculin, né viable et parfaitement conformé, qu'elle a d'abord baptisé, puis jeté dans la venelle du lit, enfin, pour s'en débarrasser, et après une assez longue hésitation, elle a ramassé le petit être et lui a donné la mort en lui serrant le cou avec une serviette. Cette fille s'est levée quelques heures après et est allée jeter son enfant dans les lieux d'aisances du château, où il a été retrouvé recouvert de feuilles sèches.  

 

Juillet 1890  -  Les récoltes.  -  Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.  

 

Novembre 1893  -  Attentat à la pudeur.  -  Louis Boissée, 58 ans, couvreur à Pierrefitte-en-Cinglais, est veuf. Une petite fille lui restait de son mariage. Elle fut élevée hors de chez lui. Lorsqu'elle rentra à la maison paternelle, le 6 septembre dernier, le premier soin de Boissée fut de tenter de violer sa fille, alors âgée de 14 ans et demi. Il a été condamné à 5 ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1894  -  Noyés.  -  On a retiré de l'eau, à Pierrefitte, au lieu dit le Quai, le cadavre d'un étranger au pays, âgé de 45 ans environ, et portant à la base du nez une petite plaie. Cet inconnu avait un couteau, deux montres en argent, une tabatière en argent, deux porte-monnaie contenant 2 fr. 80, un mouchoir jaune rayé et marqué C. M. 

— Jeudi, à St-Pierre-sur-Dives, en allant chercher de l’eau dans la Dives, près le moulin de Carel, Mme Deshayes, 63 ans, est tombée dans la rivière où elle s'est noyée. ( Le  Bonhomme Normand )

 

Janvier 1895  -  Trois enfants brûlés.   -  Le jeune Fernand Panel, trois ans et demi, était chez son grand-père. M. Leroux, cultivateur à Pierrefitte-en-Cinglais. On venait de déposer dans la cuisine un chaudron plein d'eau bouillante, le pauvre enfant, par suite d'un faux mouvement, tomba dans le chaudron et se fit d'horribles brûlures aux reins et au côté. Il est mort le lendemain dans d'atroces souffrances. 

— Une fillette de 3 ans dont le père, le sieur Coinquant, contremaître de fabrique, n'habite Lisieux que depuis une quinzaine de jours, est morte des suites d'un accident survenu il y a huit jours. La mère, ayant déposé au milieu de la maison une casserole d'eau bouillante, avait eu à peine le temps de se retourner que déjà l'enfant s'était approchée et, en tombant, avait renversé sur elle la casserole d'eau bouillante. 

— Samedi, un petit garçon de 3 ans, fils de M. Jean Peye, contremaître à l'usine Jansen, à Lisieux, s'étant approché trop près du fourneau de la cuisine, le feu prit à sa blouse et les flammes lui montèrent jusqu'au visage. Il porte à la gorge et à la bouche des brûlures sérieuses. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Voleurs de bœufs.  -  On a arrêté, marché St-Martin, à Caen, Benjamin Berthelot, 39 ans, de Pierrefitte-en-Cinglais, qui venait de vendre, à un prix dérisoire, deux bœufs dont il n'a pas voulu indiquer la provenance. Un complice, dont Berthelot n'a pas donné le nom, a pris la fuite. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Chute mortelle.  -  Le sieur Victor Vallée, 54 ans, propriétaire à Pierrefitte-en-Cinglais, est tombé de sa voiture en revenant de Falaise et s'est fracturé le crâne, Il est mort deux jours après. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Les femmes témoins.  -  On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Incendies.   -   Dans la filature de Saint-Christophe, à Pierrefitte, arrondissement de Falaise, appartenant à M. Jules Germain, de Condé-sur-Noireau. Pertes : 5.000 fr. Assuré.

— Des magasins et des bureaux de M. Ellis, marchand de beurre à Thury-Harcourt. Les pertes, assez considérables, sont assurées.

— A Gonneville-sur-Dives, d'un bâtiment à la dame veuve Adjacent, Pertes, 3.000 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Tombé du toit.   -   Le nommé Constant Leforestier, couvreur à Aubigny, travaillait à la toiture d'une maison à Pierrefitte-en-Cinglais, canton de Falaise. Tout à coup, il perdit l'équilibre, tomba d'une hauteur de 7 mètres et se fit des blessures fort graves, une fracture du coude et des contusions au ventre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1907  -  Brûlé vif.  -  Mardi, 4 heures un couvreur de Pierrefitte-en-Cinglais, Florent Boissée, âgé de 71 ans, était rentré chez lui en complet état d'ivresse ; il est tombé dans son  foyer et a succombé à ses brûlures ; quand les voisins pénétrèrent chez lui, tous ses vêtements étaient en feu et le malheureux était mort.  

 

Avril 1907  -  Découverte d'un cadavre.  -  Le 2 avril, M. Lemonnier, domestique à Pierrefitte-en-Cinglais, à trouvé un homme ne donnant plus signe de vie, couché dans un fossé plein  de vase, à environ 170 mètres du château des Cours.

La gendarmerie prévenue s'est rendue à Pierrefitte et après quelques recherches a pu établir l'identité du cadavre. C'est un nommé François Binet, 75 ans, rémouleur à Falaise. On suppose que Binet a trébuché dans les ronces et est tombé dans le fossé d'où il n'a pu se retirer.

 

Février 1908  -  Voleur dénoncé par sa femme.  -  Mme Angeline Quesnée, 42 ans, fatiguée des mauvais traitements que lui infligeait son mari, âgé de 34 ans, a quitté son domicile conjugal lundi, et a porté plainte contre son mari en faisant sur lui un tas de révélations.

Quesnée nie tous les faits qui lui sont imputés. Il prétend même qu'au lieu d'avoir frappé sa femme, c'est lui qui depuis deux ans, aurait été frappé par elle.  

 

Juillet 1914 -  Arrêté.  -  Par décision en date du 28 juin dernier. M. le maire de Pierrefitte-en-Cinglais dans l'intérêt de la salubrité publique a pris l'arrêté suivant :  « Aucun débris de bois, aucun tas de pierre,  aucune ordure, aucun déchet de ménage ne devra être maintenu ni déposé sûr les voies publiques dans la commune ni sur les terrains communaux. Toute  contravention à ces dispositions sera constatée par le garde champêtre ou par la gendarmerie et poursuivie conformément aux lois.  

 

Janvier 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont tombés au champ d'honneur : Marcel Renard, soldat au 119e  de ligne, dont la famille habite rue Saint-Jean, à Caen ; Lucien Blanchel, menuisier à Bayeux ; Tribout, serrurier à Bayeux ; Victor Tirard, de Pierres, soldat au 205e ; Victor Esnault, de Ste-Marie-Laumont ; Henri Debreuil, soldat au 136e, professeur au pensionnat St-Joseph à Caen ; le sergent Pierre Lebas, des Iles-Bardels ; Clément Delacour, de Villers-Canivet, soldat au 166e ; Alfred Bonne, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Émile Gouesmel, boulanger à Bayeux ; Ferdinand Denise et Léon Evode, de Moutiers-en-Auge, du 5e d'infanterie.

 

Avril 1921  -  Les J’teux d’sort.   -   Il y a encore des gens qui y croient ! Un cultivateur de Pierrefitte-en-Cinglais, dont les animaux mouraient tous, a fait venir de Caen une soi-disant voyante, qui lui a extorqué 3 000 fr. 

La même voyante et son mari ont aussi d'autres faits du même genre à se reprocher. La justice s'occupe de leurs petites affaires. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1924  -  Le feu à la ferme.  -  Un incendie qui parait il la malveillance, s'est décla dans la nuit de mardi à mercredi, au hameau des Tilleuls, près de Pont-d'Ouilly. Vers minuit, M. Auguste Filleul, propriétaire était averti par sa femme, que le feu dévorait la toiture des bâtiments de la ferme de leur voisine, Mme veuve Marie. M. Filleul se leva aussitôt et appela au secours. Dans l'espace de quinze minutes, les pompiers de cette petite commune arrivèrent sous les ordres de M. André Hue, sous-lieutenant et au bout de deux heures d'efforts, le feu put être circonscrit. Les toits de deux bâtiments, l'un long 15 de mètres, l'autre, de 8 ont été la proie des flammes, divers objets ont été détruits. Les pertes s'élèvent à une vingtaine de mille francs.

 

Mai 1925  -  Cérémonie.  -  Dimanche 10 mai, bénédiction d'une statue de sainte Jeanne d'Arc.

Le matin, grand'messe à 10 heures (heure ancienne). Instruction par un prédicateur étranger. Morceaux de violon par une jeune artiste de Paris.

Le soir, à 3 heures, vêpres solennelle, bénédiction de la statue, panégyrique de la Sainte, procession extérieure et salut solennel.

 

Janvier 1926  -  Les drames de la misère.  -  On a trouvé pendu à une branche au hameau de la Boissaie, Profichet Paul-Nestor, 58 ans, journalier, sans domicile fixe. Le désespéré aurait manifesté plusieurs fois l'intention d'en finir avec la vie, car il était dans la plus grande misère.

 

Février 1926  -  Disparition de bourrées.  -   Pendant le mois de décembre, le cantonnier Ernest Chauvin, fut chargé par l’agent voyer d’élaguer une grande haie bordant le chemin de Saint-Clair à Saint-Christophe, sur la Pommeraye. Avec les branches il fit une centaine de bourrées, or, ces jours-ci, allant pour les chercher, elles avaient disparu.

On croit connaître la personne qui les a enlevées.

 

Septembre 1926  -  Inauguration du monument aux morts.  -  Aujourd'hui dimanche 3 h. 1/2 auront lien l'inauguration, et la bénédiction du monument élevé à Pierrefitte-en-Cinglais, en l'honneur des enfants de la commune morts pour la France.  

 

Août 1926  -  Subvention.  -  Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de sa communication pour l'emploi d'un reliquat pour travaux aux bâtiments communaux autres que les écoles, qui ont leur dotation spéciale. La somme de 5 750 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit : Pierrefitte-en-Cinglais.    Déplacement de la pompe communale et aménagement d'une partie du cimetière, 500 fr.

 

Novembre 1927  -  La vengeance de l'arbre. -  Plusieurs habitants de Pierrefitte-en-Cinglais, canton de Falaise, abattaient un frêne dans un bois, au lieu-dit « Les Camelettes », lorsque, l'arbre commençant a osciller, chacun s'enfuit dans la direction prévue d'avance. Seul M. Lemaitre, 43 ans, a pris par inadvertance le sens opposé, et l'arbre, en tombant, l'a tué net.  

 

 Août 1930   -   Le feu dans la Lande.   -   Mme Duhamel, ménagère au hameau de Saint-Christophe, brûlait des mauvaise herbes, lorsqu'une flammèche s'envola et alla mettre le feu aux broussailles, au bas des rochers, en un clin d’œil le feu se propagea dans les vignons, herbes sèches et genets qui recouvrent le rocher de Saint-Christophe. L'incendie menacent plusieurs maisons ou hameau, les gendarmes de Pont-d'Ouilly furent prévenus aidés de la population, ils réussirent à protéger les habitations au bas et au sommet de la colline, et à circonscrire l'incendie. Bientôt tout danger était écarté.
On estime à 60 hectares la surface envahie par l'incendie, qui n'a brûlé que des broussailles et des branches de chêne. Ce terrain appartient à M. Rebour, industriel à Paris.

 

Février 1936  -  Les mouilleurs de lait.   -    Mme veuve Lecomte, cultivatrice à Pierrefitte-en-Cinglais, livrait son lait à la fromagerie Boudet, de Caumont-sur-Ome. L'agent de la répression des fraudes ayant fait à l'improviste un prélèvement sur le lait livré par la dame Lecomte, l'a envoyé à l'analyse qui a révélé un mouillage de 13 %. 

Pour sa défense, la cultivatrice prétend que le mouillage s'est produit accidentellement parce qu'elle omit de retirer un litre d'eau qui se trouvait au fond du bidon. Elle n'en sera pas  moins poursuivie pour fraude de lait. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un bâtiment agricole incendié.  -  Un incendie nocturne a détruit un hangar long de 15 mètres, et large de huit, faisant partie de l'exploitation agricole de M. Jean Hue, 32 ans, cultivateur au lieu dit La Milvaudière.

S'étant réveillé vers deux heures, M. Hue aperçut des flammes sortant de la toiture du hangar éloigné de 60 mètres de la maison d'habitation.

Le cultivateur donna l'alarme, courut au bâtiment en feu qui contenait trois charrettes à gerbes, deux tombereaux, une automobile, trois lieuses, une échelle de 12 mètres et 700 bottes de foin.

Bientôt arrivèrent les habitants et les pompiers qui travaillèrent avec ardeur et réussirent à préserver les bâtiments voisins.

Du hangar il ne reste que des pans de murs et, des cendres.

Les pertes, évaluées approximativement à 14 000 francs, sont partiellement couvertes par l'assurance.

M. Hue ayant battu la veille à la machine à vapeur, on croit que l'incendie a été allumé soit par l'imprudence d'un fumeur, soit par une flammèche échappée du foyer et tombée sur la  paille. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Le télégramme à bon marché.  -  L'Administration des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en. 

Pour 3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier en toutes circonstances : relations d'affaires, de  famille, de courtoisie, d'amitié, etc...

Télégraphiez, pendant vos vacances. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Dans le corps des Sapeurs-pompiers communaux.   -   Sont nommés dans le corps des sapeurs-pompiers communaux : MM. Richer (Ernest), sous-lieutenant à St-Pierre-sur-Dives ; Patey (Pierre), sous-lieutenant à Courseulles-sur-Mer ; Launay (René), sous-lieutenant à Pierrefitte-en-Cinglais.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Morte en faisant sa lessive.   -   Dernièrement, en rentrant de son travail, vers 20 h. 30, M. Pierre Baulain, 66 ans, mécanicien à Pierrefitte-en-Cinglais, fut surpris de voir la porte de sa demeure grande ouverte et aucune lumière à l'intérieur de la maison. Il appela sa femme et ne reçu aucune réponse.

Inquiet, il se mit à sa recherche et la trouva morte dans le jardin, en bordure du ruisseau. Le cadavre était déjà froid, l'arrière de la tête et le bras gauche se trouvaient dans l'eau.

Mme Baulain, née Marie Feuillet, était âgée de 60 ans. Au repas du midi, qu'elle avait pris avec son mari, elle ne s'était plainte d'aucun malaise.

Mme Baulain a été terrassée par un mal subit au moment où elle faisait sa lessive. Le permis d'inhumer a été délivré. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1946  -  Les visiteurs du soir.  -  Réveillée par les aboiements de son chien, Mme Vve Lelandais, épicière à Pierrefitte-en-Cinglais, se mit à sa fenêtre et constata que la porte de sa boutique était ouverte. N’osant descendre, elle appela au secours mais les malfaiteurs qui s’étaient introduits dans le magasin n’attendirent pas l’arrivée des voisins et n’emportèrent qu’une somme de 10 fr. contenue dans le tiroir-caisse. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

Juin 1947  -  A la mémoire des fusillés de St-Clair.    C’est le 6 juillet prochain qu’aura lieu, à Pierrefitte-en-Cinglais, sous le patronage d’honneur du Général Koenig, l’inauguration du monument élevé à la mémoire des héros du Maquis de Saint-Clair, fusillés le 8 juillet 1944. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    Un attenta à Pierrefitte-en-Cinglais.    Dans la nuit de dimanche à lundi, des inconnus ont tenté de faire sauter, au hameau de Saint-Clair, le restaurant du Belvédère tenu par M. Tanzer. L’explosion partielle d’une charge de dynamite déposée devant la fenêtre de la cuisine n’a causé que des dégâts peu importants. L’hypothèse d’une vengeance politique est envisagée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   A la mémoire des fusillés de Saint-Clair.  -  Une émouvante cérémonie s’est déroulée à Pierrefitte-en-Cinglais à la mémoire du capitaine Jean, de deux radios Canadiens parachutés dans le maquis de Saint-Clair, et de Mme et M. Grosclaude, victimes de la barbarie nazie.

Après une messe célébrée en l'église du village, une foule nombreuse que précédait la clique des Sapeurs-pompiers, se rendit au monument érigé en bordure de la route nationale entre Cesny-Bois-Halbout et Pont-d'Ouilly. On remarquait dans le cortège les sous-lieutenants Le Neveu et Masseron, M. Lampérière et M. Chapron, ancien chef de la brigade de Pont-d'Ouilly, qui appartinrent au maquis de Saint-Clair, le maire et le Conseil municipal, et les membres des Associations d'Anciens Combattants avec leurs drapeaux. Après que le monument eut été abondamment fleuri, plusieurs allocutions exaltèrent le sacrifice des cinq martyrs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -  L'héritière était pressée.  -   Mme veuve Pautrel, de Pierrefitte-en-Cinglais, ne s'était pas contentée de léguer ses économies à sa nièce, la femme Acide Roussel, de Rapilly, elle lui avait révélé où elle dissimulait ses petites économies. « Ainsi, avait-elle dit, lorsque je mourrai, tu sauras où se trouve dans mon argent ». La femme Roussel n’eut pas la patience d'attendre le trépas de la tante à héritage.

Ces jours derniers, elle s'est rendue à la double cachette (le bas d'un fourneau et d'une commode) et s'est emparée de 7 800 francs. Des poursuites seront exercées. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Les surprises du retour   -   En rentrant des champs, M. Lucien Deboisse, cultivateur à Pierrefitte-en-Cinglais, a trouvé sa maison fouillée de fond en comble. L'indésirable visiteur avait quitté les lieux en emportant une somme de 7 000 francs et environ 3 000 francs de victuailles. Le malfaiteur a dédaigné des bijoux en or représentant pourtant une certaine valeur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un troupeau attaqué par un chien.  -  Au pacage dans un herbage, un troupeau appartenant à M. Gontran Hue, cultivateur à Pierrefitte-en-Cinglais, lieu de Glatigny, a été attaqué par un chien.

Une brebis a été étranglé et l'un de ses agneaux blessé. Mlle Hue, qui assista à la scène, incrimine l'un des chiens d'un autre agriculteur. Ce dernier affirme que l'animal de la commune, M. jean Hue, en question se trouvait à la ferme lors de l'accident. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   À la mémoire des fusillés de Saint-Clair.  -   Dimanche prochain, une messe sera célébrée, à 11 h, en l'église de Pierrefitte-en-Cinglais, après l'office, manifestation au Monument. (Source  : Le Bonhomme Libre)

4.    PIERREFITTE-en-CINGLAIS  -  Le Château

PIERREFITTE-en-CINGLAIS  -  Route de Saint-Clair

6.  -  Environs de Pont d'Ouilly (Calvados)

PIERREFITTE en CINGLAIS  -  Château de la Milvaudière

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