Novembre
1831
-
Cour d'Assises du Calvados.
-
Le sieur
Gosselin, propriétaire dans la commune de Pierres, ayant plusieurs
ouvriers à coucher, dans la nuit du 18 au 19 juin dernier, changea ses
moutons de bergerie afin de loger ces ouvrier à leur place. Le nommé
Gilles Leroyer, dit Livry qui couchait également dans la ferme du sieur
Gosselin, emmena, dans la nuit, cinq moutons, et les conduisit à
Ondefontaine chez son frère, auquel il dit qu'il les avait achetés à
Vassy.
Au
matin, le sieur Gosselin s'apercevant de l'absence d'une partie de son
troupeau, se mit à la recherche, et, à la trace des moutons, avec
l'aide des indications qu'il obtint, et des soupçons qu'il avait
conçus, il retrouva son voleur. Leroyer prétendit avoir trouvé ces
moutons dans un chemin vicinal où ils s'étaient égarés, excuse dont
la déclaration de son frère et la propre conduite de l'accusé
démontrait clairement la fausseté.
Le
jury l'ayant déclaré coupable de vol, mais sans la circonstance
aggravante de nuit, la cour a condamné Leroyer à 15 mois
d'emprisonnement.
(Le Pilote du Calvados)
Mars
1841 -
Nouvelles locales. - M. de Corday, ancien officier supérieur de cavalerie
à l'armée de Condé, ex-député du Calvados sous la restauration,
vient de décéder à son château de Pierres, près Vire, à l'âge de
70 ans. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Août
1854
-
Nouvelles locales.
-
L'Empereur et L'Impératrice, viennent d'accorder, dans le
département du Calvados, savoir : 200 fr. à la commune de
Pierres, canton de Vassy ; 200 fr. à l'église de Presle, même
canton ; 150 fr à l'église d'Annebecq, canton de Saint-Sever ; 200 fr.
pour l'école des filles de Vassy ; 200 fr. à l'église de
Saint-Lambert, canton d'Harcourt.
LL.
MM. ont, en outre, accordé des médailles d'encouragement aux meilleurs
ouvrier, des fabriques de Vire. (Source : Le Journal de Honfleur)
Août
1867 -
L'Exposition universelle.
- 21 départements ont envoyé leurs instituteurs
à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, ces MM. sont
répartis entre les trois lycées Louis-le-Grand, Saint-Louis et
Napoléon.
Les
instituteurs du Calvados habitent le lycée Louis-le-Grand.
L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu lundi dernier tous les instituteurs en ce
moment à Paris.
En
tête du cortège marchaient ceux du Calvados, représentés par MM.
Douétil, instituteur à Vire ; Cauvin, chef à Bayeux ; Delarue, à
St-Sever ; Barbier, à Castillon-en-Auge ; Biron, à St-Pierre-sur-Dives
; Castel, à Harcourt ; Briens, à Coulonces ; Harang, à Pierres,
et quelques autres dont les noms n'échappent.
L'Empereur
et l'Impératrice ont reçu ces députation avec des paroles de
bienveillance et d'encouragement, qui ont porté à son comble
l'enthousiasme des assistants privilégiés.
Février
1869 -
La tempête. - La
tempête qui sévit depuis dimanche dans notre contrée à redoublé de
violence pendant la nuit de lundi. Le vent soufflait avec fureur, et il
est à craindre que des sinistres aient eu lieu sur nos côtes.
Mardi,
pendant que les vents étaient déchaînés sur notre contrée, une noce
se célébrait à P..... (la ville ???)
Au
plus fort de la bourrasque, alors qu’on se rendait au festin, pour
sceller davantage les préliminaires du con ungo, un terrible coup de
vent tourbillonna en enlevant la mariée, qui tenait ouvert son
parapluie, d'une envergure passablement envahissante... Cette force de
résistance, faisant parachute, suffit pour enlever la promise de la
place qu'elle occupait.
Grand
émoi, on le comprend, quand on aperçoit cette aéronaute improvisée
s'enlever de la place qu'elle tenait en tête du cortège, pour de là
être lancée à l'arrière de la cavalcade villageoise, ou
naturellement se trouvait le mari nouvellement promu.
On
a eu à regretter qu'une perte purement matérielle, celle du chapeau du
marié..., sur lequel madame son épouse était tombée de tout le poids
de sa vertu et de sa jeunesse..... Malheureusement pour le chapeau elle
était très vertueuse !!!!!
Sauf
cette accident qui prouve qu'on est quelquefois heureux d'être
coiffé....., le repas et la noce ont eu lieu avec tout l'entrain et le
bon appétit qu'on possède à la campagne.
Octobre
1880 -
Du danger de trop boire.
- Mercredi,
on fêtait un mariage dans la commune de Pierres, canton de Vassy. Un
mendiant, qui passait dans le pays, alla demander l’aumône, à cette
occasion et fut bien accueilli. On le fit entrer à la cuisine et on lui
servit à boire et à manger à discrétion. Après avoir pris un café
trop arrosé, le bonhomme continua sa route. Quelques instants
après on le trouva dans le plant de M. Vautier, le corps complètement
glacé. M.Vautier transporta chez lui le pauvre vieux et essaya de le
réchauffer, mais malgré les soins les plus empressés, le mendiant est
mort quelques heures après cet accident. On a trouvé sur lui une somme
de cinquante francs et des papiers indiquant que c'était un nommé Piel,
âgé de 79 ans, originaire du département des Côtes-du-Nord.
Décembre
1881
- Un Aimable qui
ne l’est pas. -
Lemonnier, journalier à Pierres, qui s'appelle Aimable, a
joliment volé son nom. Il y a quelques semaines, cet aimable farceur
avait chassé sa vieille mère de son domicile. L'autre soir, étant
gris, il s'arma d'une hache et d'une fourche, et brisa les carreaux et
les encadrements d'une fenêtre, chez le sieur Dufay. Interrogé par la
gendarmerie, l'aimable Lemonnier n'a pas nié, il a seulement prétendu
qu'il ne se rappelait absolument rien de ce qui s'était passé, et il a
déploré amèrement la perte de sa fourche. Il a été condamné à 3
mois d'emprisonnement et 55 francs d'amende.
Juillet
1882
- Phénomène.
-
A Pierres, canton de Vassy, une vache a mis bas. la semaine
dernière, un veau à 8 pattes. Ce veau a vécu une heure.
Février
1883 -
La fin d’un charivari.
– La
semaine dernière, à
Pierres, on faisait un charivari au sieur Sicot, accusé par la rumeur
publique d'avoir des tête-à-tête avec une voisine.
Sicot, furieux, a pris son fusil et fait feu. Un des concertants a été
blessé à la main. Il faudra peut-être l'amputer.
Juillet
1883
- Les orages. –
La
semaine dernière,. un orage avec grêle a dévasté les communes de Pierres,
Le Theil, Éstry et Montchamps. La grêle atteignait la grosseur des
oeufs de poules. Les blés, le sarrasin, les pommes et toutes les
récoltes en général sont perdus. Beaucoup de cultivateurs
ont été obligés
de labourer leur sarrasin
et d'ensemencer
à nouveau. Le château de Pierres a eu 260 carreaux
cassés, celui du Theil, 60 carreaux.
Juin
1891 -
Incendie. -
A Pierres, un incendie a détruit plusieurs bâtiments de la
ferme exploitée par les sieurs Buot père et fils et appartenant à Mme
de Saint-Germain. Perles, 3 000 fr.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Écrasé. -
Le sieur Aimable Gosselin, cultivateur à Lassy, revenait de
Viessoix avec un tonneau de cidre qu'il amenait à Lassy. Près du bourg
de Pierres, Gosselin, qui conduisait l'attelage, se retourna pour
avertir son compagnon de serrer moins fort la mécanique de la voiture.
En faisant cette observation, Gosselin tomba si malheureusement que la
roue de la voiture lui passa sur la poitrine. La mort fut instantanée.
On croit que la chute a été causée par la rupture d'un anévrisme.
Gosselin, qui était très estimé, laisse, une veuve et deux jeunes
enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Préjugé stupide.
Des
habitants de Pierres,
arrondissement de Vire, aperçurent la dame Marie Marguerite, 50 ans,
propriétaire, suspendue par le cou, à une poutre dans sa maison. Ils
se gardèrent bien de la dépendre, et, obéissant à un absurde
préjugé qu'on ne peut déraciner dans les campagnes, se contentèrent
d'envoyer chercher les gendarmes de Vassy. Ceux-ci arrivèrent longtemps
après, et ils eurent beau couper la corde, la pendue était bien morte.
On ne sait à quelle cause attribuer ce suicide. Rien dans la conduite
de la dame Marguerite ne pouvait faire prévoir un tel genre de
mort.
—
Comment voulez-vous qu'il en soit autrement quand les agents de
l'autorité eux-mêmes encouragent ces préjugés stupides. Voici
d'après l'un de nos correspondants ce qui se serait passé tout
récemment à Ifs : un gaillard, fatigué de vivre, prit une corde, se
la passa au cou et se pendit. Sa femme, s'apercevant de son absence,
courut à sa recherche et, le voyant ainsi suspendisse mit à crier :
« Au secours». Plusieurs voisins étant accourus, deux, dirent :
« Allons chercher les autorités», un troisième, heureusement,
coupa la corde, et une heure après le dépendu prenait l'air dans son
courtil. Mais voilà le comble, les représentants de l'autorité ont
gourmandé celui qui avait coupé la corde en déclarant sérieusement
que l'autorité avait seule ce droit. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Élie
Hébert, 33 ans, épicier à Pierres, 2 journées de travail,
violences légères.
—
Gustave Durand, 21 ans, maçon à Rully, 30 fr., coups et
blessures.
—
Armand Jouenne, 21 ans, cultivateur à Rully, 6 jours, vol.
—
Arsène LouveL, 29 ans, journalier à Ste-Marie-Laumont, 24 heures,
coups. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1895 - Encore un qui
aurait mieux fait de se faire. -
Un de ces
soirs, le sieur Victor Onfray 42 ans, propriétaire à Pierres, canton
de Vassy, se rendait en voiture à Estry. N’ayant pas de lanterne, il
faillit passer sur une noce qui se trouvait sur la route. Les gens de
noce se mirent à le Iutiner, sans le frapper cependant.
Néanmoins,
le sieur Onfray crut devoir porter plainte à la gendarmerie. Il doit le
regretter, car procès-verbal pour défaut d’éclairage lui a été
dressé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1897 -
Un charivari qui tourne mal.
-
Nous
ne sommes pas partisans des charivaris. Cet manifestations bruyantes
finissent toujours mal. C'est dire que nous n'approuvons
pas les charivaris organisés ces temps derniers contre leur curé : par
les paroissiens de St-Martin-Don commune du Bocage.
Mais, nous
approuvons encore moins les actes, de brutalité dont se sont rendus
coupables les amis du curé vis-à-vis de quelques charivariseurs. Trois
de ces soutiens de l'autel seraient tombés à coups de bâton sur le
sieur Paramé et l'auraient frappé au point que le médecin, appelé à
le soigner, a des craintes pour les jours du blessé.
Tout
cela n'arriverait pas si l'évêque, sous prétexte qu'il ne sait que
faire des prêtres dont on a à se plaindre, ne les maintenait pas quand
même dans leur paroisse, au risque de provoquer des scènes du genre de
celles qui ont ensanglanté la commune de Saint-Martin-Don.
—
Dans le même Bocage, à Pierres, on charivarise aussi. Mais, comme
auprès du presbytère habite un couple sur lequel il y a passablement
à redire, on se demande si le charivari a lieu à l'intention du
presbytère ou s'il est dirigé contre le couple voisin.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Vol qualifié. - Joseph
Haupaix, 30 ans, ; Victor Honoré, 20 ans, et la fille, Joséphine
Murris, 39 ans, habitaient à Caen, mais parcouraient les campagnes
voisines pour marauder et voler. Tous ont été condamnés plusieurs
fois pour vol. L'acte, d'accusation leur reproche notamment des vols
commis avec escalade et effraction à la Bigne, à Pierres, à Maizet,
à Maltot, etc….. Pendant que les deux hommes volaient, la fille
faisait le guet.
Ils
ont été condamnés : Haupaix à 5 ans de travaux forcés, Honoré
à 4 ans de prison, et la fille Murris à 2 ans de la même peine.
Défenseurs. : Mes Roger, Tardif et Capronnier. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1913 - La foudre -
Hier au cours de l'orage, la foudre a détruit un bâtiment à Viessoix.
Ce bâtiment situé aux confins de la commune de Pierres se composait
d'une maison d'habitation, d'une étable et d'une grange, le tout
appartenant à M. de Coupigny et occupé par M. Thomasse, cultivateur.
Le petit domestique de ce dernier, réveillés en sursaut par la
commotion qu'il ressentit, vit son lit entouré d'étincelles. Il n'eut
que le temps de sortir, car en quelques-uns instants cette partie du
bâtiment devint la proie des flammes. M. Thomasse et sa famille aidé
de ses voisins se mirent avec courage à faire la part du feu. En
démolissant en partie du toit en chaume, ils réussirent à préserver
la maison d'habitation. Les récoltes, fourrages, et leur provision de
cidre ont été détruits.
Avril
1915 -
Incendies. -
De bâtiments divers à la dame Villeroy, propriétaire à
Pierres. Pertes : 8.000 fr. Assuré.
-
D'un bâtiment à usage de fonderie de suif à M. Bouey, à
Livarot, Pertes : 800 fr. Non assuré. (Bonhomme Normand)
Octobre
1918
- Mort pour la France.
- M.
Alcide
Lebeau,
Agé
de
vingt-neuf
ans,
est
mort
dans
un
hôpital
des
Basses-Pyrénées
des
suites
de
blessures
reçues
sur
le
champ
de
bataille.
Nos
condoléances
à
sa
famille.
Mars
1920 -
Incendiaire arrêtée.
- On
vient d'arrêter à Pierres, près Vassy, une femme Marie, 45 ans,
inculpée d'avoir mis le feu à la ferme exploitée par la veuve
Lemagnen. Après avoir reconnu le crime qu'on lui reproche, la femme
Marie aurait ajouté, paraît-il, qu'elle ne regrettait qu'une chose :
« n'avoir pu griller la personne qui habitait la maison ».
On l'a écrouée à Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1923 -
Traîné par un cheval.
- En
voulant monter sur un jeune cheval, Camille Fortin, 20 ans, domestique
à Pierres, canton de Vassy, a fait un faux mouvement et est resté le
pied embarrassé dans un trait. Le cheval, effrayé, l'a traîné
environ pendant 500 mètres, lui occasionnant de sérieuses blessures.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1931 -
Certificat
d’études primaires. -
23 inscrits,
22 présents,
21 admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay,
bien ; Gaston
Ducret, bien
; Lucien
Hébert, très
bien, reçu
premier du
canton ; René
Le Gallou,
bien, reçu
2e du canton.
Estry
: Georges
Delamare, Noël
Romain,
bien.
Pierres : Albert
Gesnouin, Roger
Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ;
Thérèse Duguay,
bien, reçue
2e du
canton ; Madeleine
Leconte.
Burcy : Lucile
Leconte.
Bérnières-le-Patry : Renée
Lefèvre, bien,
reçue première
du canton.
Chênedollé
: Marguerite
Sallot.
Estry : Madeleine
Rohée.
Le Theil
: Georgette Cailly
; Alice Dagobert.
Montchamp : Thérèse
Léonard, bien.
Diplômes d’éducation physique. Lucien Hébert (Vassy-bourg) et
Mlle Renée Lefèvre
(Bernières-le-Patry).
Février
1936 -
Emblavures de printemps. -
Les
pluies abondantes de l'hiver ont empêché la fin normale des emblavures
d'automne. En quelques endroits, certaines pièces
seront à refaire. Les agriculteurs devront se procurer, comme
semences, des variétés de blé d'origine française, susceptibles
d'être utilisées en février et mars. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Le verglas. - Ce
matin, nos concitoyens ont eu la:
désagréable
surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas,
produite par la congélation d'une pluie fine au contact du sol glacé
par le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues
plus rapidement praticables à la circulation, les voies des quartiers
hauts et les routes, devenues de véritables glissoires, ont été le
théâtre d'accidents dont aucun, croyons-nous, n'a été grave.
Toutefois,
en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil
accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées.
Les
tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants
des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de
risques. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Un chat provoque un incendie.
- Un
incendie d'une certaine importance a détruit de fond en combles un
corps de bâtiments d'une longueur de 26 mètres sur sept mètres de
profondeur, à usage de cuisine, chambre, laiterie, étable, grange et
cave. Ce bâtiment qui est situé à Pierres, village d'Avilly,
appartenait à M. Leteinturier Aimable, cultivateur, même commune, et
était exploité par Mme Lecomte, 73 ans et sa petite-fille.
L'enquête
de police n'a pu établir de façon précise la cause du sinistre, d’après
les déclarations de Mme Lecomte, un chat aurait été chassé de la
maison alors qu'il venait du foyer où il se tenait si près du feu que
ses poils avaient été enflammés. S'est-il réfugié dans le grenier
à fourrage ? On le présume, car c'est à cet endroit que les
premières flammes furent aperçues. Des assurances couvrent locataires
et propriétaire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Jolie famille ! -
Le
22 mars, alors que leur mère travaillait en journée chez M. Deux,
maréchal-ferrant à Pierres, les jeunes Solange et Adrien Désert, 9 et
7 ans, ont volé chez ce dernier une boite contenant une montre-bracelet
en or, une paire de boucles d'oreille or et diamant, ainsi qu'un stylo.
e
n'est pas leur premier exploit, puisque ces enfants ont déjà comparu
en audience correctionnelle pour vols en octobre 1936. Leur mère est
soupçonnée de recel. La gendarmerie enquête.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1945
-
Des grenades explosent : deux morts.
-
En
manipulant des grenades, MM. Henri Prod’homme, 16 ans, et Maurice
Jourdan, 23 ans, de Pierres, ont fait exploser celle-ci. Les deux jeunes
gens ont été tués.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Un énergumène. - Furieux
d’être congédié par sa patronne, Mme Chaventré, cultivatrice à
Pierre, Albert Véron, 31 ans, sans domicile fixe a saisi violemment la
fermière aux poignets déclarant qu’il ne partirait pas. Deux autres
domestiques, MM. Laignel, 33 ans, et René Asselin, 18 ans, vinrent au
secours de Mme Chaventré. Le forcené se retourna contre eux, lacérant
les vêtements du premier et blessant le second d’un coup de couteau
à la main gauche.
Véron
qui serait sujet à des crises nerveuses, put enfin être ligoté et
remis aux gendarmes. (Source
: Le Bonhomme Libre)
|