1er Juin 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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PLANQUERY |
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Canton de Balleroy |
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Elle a décidé que l'arrêt du conseil du roi dit 24 mars 1787, qui défend, sous des peines fort graves aux pêcheurs de la côte de Normandie d'apporter dans nos ports des harengs pêchés par des navires étrangers, était aboli et qu'il n'y avait lieu, dans l'état actuel de la législation, de prononcer aucune peine pour contravention à cette ancienne prohibition. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet 1842 - Nouvelles locales. - L'orage qui a éclaté jeudi soir sur notre ville, s'est étendu au loin sur une partie des cantons de Balleroy et de Caumont, où il a causé de grands ravages. Pendant plusieurs heures d'énormes grêlons tombant avec violence, au milieu d'une pluie battante, des éclairs et du tonnerre, sont venus jeter l'effroi et la dévastation dans un grand nombre de communes. Des pièces de blé ont été complètement abîmées par la grêle, des pommiers en assez grande quantité ont été dépouillés de tous leurs fruits. On assure que depuis longtemps pareille tempête n'était venue dévaster notre pays. On cite plusieurs localités qui ont le plus souffert, notamment les communes de FouIognes et de Planquery dons lesquelles les récoltes ont beaucoup souffert ou sont entièrement perdues. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Septembre
1842 - Orage du 30 juin.
- Le
conseil engage M. le ministre de l'intérieur à prendre en grande
considération la réclamation des communes de Planquery, de la
Vaquerie, Cormolain, Sallen, Foulognes et Noron. qui ont souffert de
l'orage du 3o juin, et qu'il leur accorde un subside sur le fonds
commun. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1843 - Police correctionnelle. - Audience du 28 mars. - Une condamnation de 6 jours de la même peine a été prononcée contre Pierre Leplatois, de Planquery, aussi pour les mêmes traitements envers le sieur Achard, charpentier à Planquery. — Un jeune homme de Littry, âgé de 14 ans, prévenu de plusieurs vols au préjudice de diverses personnes, a été acquitté par le tribunal, et remis entre les mains de son oncle qui l'a réclamé. — Jean-Michel-Alcide Aubert, journalier à Ver, s'est vu condamner à 1 ans et 1 jour d'emprisonnement pour avoir, à l'aide de manœuvres frauduleuses, commis différentes escroqueries au préjudice de la dame Aubert, demeurant à Courseulles, du sieur Le Petit, tailleur de la même commune, et autres. —
Une amende de 30 fr. a été prononcée contre le sieur Jean Margueritte
dit Chibol, pour délit de chasse sur la propriété de madame de
Cantelou à Lingèvres, le 17 du même mois.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles Locales. -
Les arrestations suivantes ont été opérées par la gendarmerie
de notre arrondissement : 1° celle des nommées Marie-Françoise Ledery,
femme Manvieu , et de Joséphine Ferret, couturières de la commune de
Subles ; 2° celle du sieur Auguste-Louis Langé, journalier à Balleroy
; 3° celle enfin du nommé Michel René, charpentier de la commune de
Planquery. (source
Août 1843 - Chronique des Assises du Calvados. - Le nommé Renée, charpentier à Planquery, laissé un jour seul dans la maison des époux Lajoie, profita de cette circonstance pour attenter à la pudeur d'une jeune fille, domestique dans cette maison. Cette affaire a été jugée à huis-clos. Renée a été condamné à 2 ans d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Nouvelles locales. -
Les journaux de notre département et de la Manche mentionnent
des accidents trop fréquents causés par des chiens vagabonds et
atteints d'hydrophobie. Ces
funestes exemples doivent engager les populations et les administrations
de nos contrées à faire exécuter scrupuleusement et sévèrement les
arrêtés administratifs, assez à temps pour prévenir de si terribles
accidents aux quels chaque jour l'on est exposé par la divagation
incessante de cette foule de chiens, sinon habituellement nuisible, au
moins complètement inutile. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1844 -
Police correctionnelle. - audience du 11 avril. Le
nommé Bazire, de Planquery, a été condamné à 10 jours
d'emprisonnement, pour avoir volé à Bayeux, chez le sieur Belhache,
quelques effets mobiliers. —
Trois individus, ouvriers à Bayeux, s'étaient associés pour
mendier dans plusieurs communes, notamment à Blay, des menaces étaient
même proférées par eux, envers les personnes dont ils sollicitaient
la pitié. Le tribunal les a condamnés chacun en un an et un jour de
prison. —
Ruel, journalier à Aignerville, et Jeanne Poupion, ont escroqué
plusieurs tourtes de pain, à l'aide de manœuvres frauduleuses, au préjudice
des sieurs Dérobert et Lemière, boulangers à Trévières. Ruel a
été condamné, en 2 mois, et la fille Poupion, en à mois de prison.
Juin 1844 - Police correctionnelle. - Audience du 28 mai. Deux affaires peu graves ont occupé la dernière audience du tribunal correctionnel ; la première concernait Jean-François Suzanne, journalier à Planquery, et Jean Adam, domestique, condamnés, l'un en 6 jours de prison, l'autre en 5 fr. d'amende pour avoir maltraité le sieur Jacques Marie, soldat au 1er régiment d'infanterie légère. —
Jacques James, propriétaire à Foulognes, a comparu ensuite pour
injures envers l'agent-voyer du canton de Caumont, et a été condamné
à 16 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1845 - Nouvelles locales. - Jeudi dernier, un vol avec escalade et effraction a été commis en la commune de Planquery, à la ferme de Romesnil. Les auteurs de ce vol sont jusqu'à présent inconnus. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Nouvelles. -
Nous lisons dans
plusieurs journaux de Paris :
Ces
prévisions nous semblent erronées. Les herbages sont à la vérité
plus abondants que l'année dernière, mais ils sont moins succulents.
Il est du reste reconnu que les secondes herbes des années de
sécheresse sont plus riches en principes nutritifs que celles des
années pluvieuses. Ainsi non seulement le bétail ne trouvera pas une nourriture substantielle dans les secondes herbes, mais il aura à souffrir de la mauvaise qualité des foins qui ont été considérablement avariés par les inondations. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Informations locales.
- Nous croyons
utile de donner de la publicité à une triste observation qu'a été
faite dernièrement et qui devra servir d'exemple aux intéressés : Depuis un mois environ, plus de trente voituriers ou préposés à la conduite des voitures ont été tués ou très grièvement blessés sous les roues de leurs charrettes, dans les deux seuls départements du Calvados et de la Manche. Tous ces accidents étaient dus à l'imprudence ou à l'ivrognerie. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1847 - Tribunal correctionnel. - Dans son audience du 30 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Caen a jugé et condamné en un mois d'emprisonnement le sieur Jean-Victor Bazire, âgé de 19 ans et demi, domestique, demeurant à Planquery, canton de Balleroy, comme prévenu d'avoir le 6 dudit mois, en la commune de Villers-Bocage, volé un coq et une poule, au préjudice du sieur Louis. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Prolongation de la fermeture de la chasse.
- Par arrêté de M. le préfet, en date du 21 janvier
1847, la chasse ne sera close que le 16 février prochain. La chasse dans les forêts de l'État ne sera close que le 1er mars, et la chasse des oiseaux de passage et du gibier d'eau dans les marais, sur les étangs et rivières, ne le sera que le 31 dudit mois, continuant toutefois d'être permise en tout temps sur les lais et relais de la mer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Nouvelles locales. -
Par ordonnance du roi, en date du 26 janvier, douze mille des
jeunes gens de la classe de 1845, encore disponibles, sont appelés à
l'activité. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1852
-
On nous écrit de Balleroy.
-
Les eaux de la Drome, par suite des
pluies torrentielles de ces jours derniers, se sont tellement accrues,
qu'elles ont formé sur leur passage
de véritables lacs. A
Planquery, au moulin Bacon appartenant à M. le marquis de Balleroy,
l'eau s'est élevée à une telle hauteur, mardi matin, qu'on a craint
longtemps que la destruction du moulin n'en fût la suite. Une partie du
mobilier du meunier a été la proie des eaux ; ses bêtes de somme et
ses bestiaux n'ont pu être sauvés, qu'à force de dévouement de la
part de ses voisins et des personnes attachées à sa maison.
-—
Pour empêcher des dégâts plus considérables, force a été de
couper la chaussée qui sert de voie publique. Les appartements du
moulin sont pleins de sable. La chute des eaux a formé des excavations
de plusieurs mètres de profondeur. Le
moulin de Balleroy, appartenant au même, a eu aussi beaucoup à
souffrir de la crue des eaux. -—
Ce matin, la rivière considérablement diminuée roulait dans
son lit des planches, des pièces de bois, des troncs d'arbres et autres
débris qui témoignaient des ravages des eaux. En
1822 , la crue des eaux fut grande dans cette rivière, mais elle fut
loin d'atteindre le degré de celle-ci, encore n'eut-t-elle lieu qu'un
mois plus tard. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1853 - Nouvelles locales. - Les communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé à l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage : Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ; Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1853 - Nouvelles locales. - L'hiver, pour s'être fait attendre, ne nous a pas oubliés. Depuis trois jours, le froid est vif, et il est tombé dans notre contrée une certaine quantité de neige. La gelée se fait sentir chaque nuit. Ce
changement de temps ne fera que du bien aux récoltes. Il n'en sera pas
de même pour les fruits de nos jardins et de nos vergers, compromis par
une végétation prématurée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1854 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
des 15 mars 1854. Ont été
condamnés : —
Le Gros Athénaïse-Victoire-Marie, femme de Jacques-François Liot,
âgée de 36 ans, s'occupant du ménage, née à Crouay, demeurant à Planquery,
en un mois de prison, pour avoir, le 21 janvier 1854, à Bayeux,
soustrait frauduleusement un coupon de drap au préjudice de la dame
Féron, de la dite commune de Planquery. — Martine Jean, âgé de 58 ans, cultivateur, demeurant à Anctoville, en six jours d'emprisonnement, pour avoir, le 6 février dernier, volé une certaine quantité de pommes au préjudice du sieur Cairon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1858 - Un accident.
-
Un déplorable accident, qui a douloureusement ému les habitants
de Planquery, est arrivé le 10 août, en cette commune. M. Gassion
(Jean-Baptiste), âgé de 45 ans, domicilié à Vaubadon, travaillait à
rentrer du blé chez M. Gassion (Marcel), demeurant en la commune de
Planquery, lorsque la charrette accrocha l'un des piliers d'une remise
et le renversa. Cette masse tomba sur le malheureux Gassion
(Jean-Baptiste), qui fut écrasé. M. le docteur de Lignerolles, appelé en toute hâte, ne put que constater la mort, qui avait été instantanée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Les
anciens officiers qui sont domiciliés dans le Calvados et que cette
mesure intéresse, sont invités à se présenter sans retard à la
mairie de leur commune, pour donner à M. le maire les renseignements
dont ce fonctionnaire peut avoir besoin pour satisfaire à la demande de
l'administration supérieure. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1858 - On nous écrit de Planquery. - Le dimanche 7, de ce mois, la femme Pautel, demeurant à Planquery, au moment de quitter son domicile, où se trouvait, un enfant couché dans un berceau et sa petite fille Emilie Pautel, âgée de quatre ans et demie, avait éteint le feu au foyer, laissant à sa petite-fille une chaufferette avec quelques marrons pour l'amuser. A son retour, cette malheureuse mère, en ouvrant sa porte, trouva presque à ses pieds sa petite fille dont les vêtements brûlaient, et qui ne donnait plus signe de vie ; aussitôt portant ses regards sur le berceau, elle aperçoit la couverture brûlée et une partie de la paillasse, elle se précipite vers son enfant... Mais la Providence lui avait épargné ce second malheur, le feu n'avait pas atteint l'enfant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1858 - A remarquer. - Un fait digne de remarque, c'est qu'il faut remonter jusqu'à l'année 1791 pour trouver la fête de Pâques le jour où elle tombera en 1859, c'est à-dire le 24 avril. On a remarqué aussi qu'en 1858, la Fête-Dieu tombera la veille de la Saint-Jean (20 juin), qui est un jour de jeune, comme on sait ; or, cette coïncidence à donné lieu à ce proverbe de nos pères : Quant Jean fait jeûner Dieu, Abondance
de biens on tout lieu. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1867 -
Un incendie. -
Un incendie a éclaté
samedi, entre 9 et 10 heures du soir, à Planquery, village de la
Bucaille, dans un corps de bâtiment appartenant à M. Achard, ancien
notaire à Pont-Hébert. Ce bâtiment a été réduit en cendres ainsi
que le blé, l'orge et le foin qu'il renfermait. Le feu, qui s'est
manifesté en même temps aux deux extrémités du bâtiment, est
attribué à la malveillance. La
justice a ouvert une enquête, M. le juge d'instruction et M. le
procureur impérial de Bayeux, assisté du commissaire cantonal de
Balleroy, se sont rendus dimanche sur le lieu du sinistre. Cet
incendie a permis de constater une fois de plus l'indifférence des
habitants de quelques communes rurales en présence d'un fléau aussi
redoutable que le feu. Il y a trois pompes à Balleroy qui n'est
qu'à une fable distance de la Bucaille, et cependant personne ne s'est
donné la peine d'aller les chercher, et de faire profiter la victime de
l'incendie de leur précieux
Février
1868 -
Un accident de chasse. -
Le 22 de ce mois, à 6 heures du soir, le nommé Lemarchand
Michel, âgée de 17 ans, a été trouvé mort dans le bois de la Londe,
territoire de la commune de Planquery. Cet
homme était allé à la chasse, et se trouvant dans un endroit du bois
très épais, il a traîné son fusil derrière lui. Une branche aura
fait partir le coup, et la charge à pénétré très avant dans le
corps, en passant par le côté droit, le poumon a été atteint. La
bourre a mis le feu aux vêtements de ce malheureux, le côté droit et
la main droite étaient carbonisés. La mort remonte au 18 de ce mois.
Juin
1878
-
Les suites de l’orage. -
De
nouveaux renseignements nous parviennent sur l'orage qui a éclaté la
semaine dernière sur le Calvados. A Planquery. canton de
Balleroy, les débats s'élèveraient à 28 000 francs. Cet
orage a causé aux sieurs Lampérière, Lejemble et Tiphaigne,
cultivateurs à Cormolain, canton de Caumont, une perte de 5 800 fr.,
que ne couvre aucune assurance. La foudre est tombée à Montfiquet,
canton de Balleroy, chez
M. Désiré Bazire, marchand de bois et charbons, et a mis le feu à un
tas de sciures de bois. Plusieurs
communes de l'arrondissement de Falaise, ravagées par la grêle, ont
demandé la remise totale de leurs impôts.
Mars
1879
-
Secours.
- Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à
St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements
.
Mai 1881 - Mort accidentelle. - La veuve Lerouget, 43 ans, cultivatrice à Planquery, voulant retirer un veau qui s'était laissé choir dans un puits, y est tombée et s'est noyée.
Mai
1881
- Accident mortel. - Lundi de la
semaine dernière, vers 11 heures du matin, la dame veuve Lerouget, née
Bazire, de Planquery, voulant retirer un seau que sa fille avait laissé
choir dans son puits, y est tombée accidentellement. On l'en a retirée
aussitôt, mais malgré les soins qui lui ont été prodigués, on n'a
pu la rappeler à la vie.
Octobre 1882 - Statistique. - La statistique vient de découvrir que la Calvados est un des départements dans lesquels il y a le plus de vieilles filles, et où les vieillards se trouvent en plus grand nombre.
Novembre 1882 - Folies. - Le curé de l'arrondissement de Bayeux qui donne le plus de fil à retordre au sous-préfet, est certainement celui de Planquery.
Novembre
1882 -
Résistance. -
Les choses sont toujours
dans le mémo état à Planquery. Ce n'est pas, comme on l'a dit, pour
une bannie mal faite, que le sous-préfet de Bayeux, s'est
rendu dans cette commune : « mais à cause de l'inexécution d'une
clause, dont le curé ne veut pas entendre parler, et qui réserve une
chapelle à l'institutrice et à ses élèves.
Novembre
1884 -
Enfant écrasé. -
Vendredi, de grand matin, une poutre soutenant la charpente d'une
maison occupée, à Planquery, par le sieur Ovide Anne, s'est brisée
tout à coup. Elle est tombée sur un lit dans lequel trois
enfants étaient couchés. L'un de ces enfants, âgé de 4 à 5 ans, a
eu la colonne vertébrale brisés. On ne s'explique pas comment les deux
autres enfants n'ont pas été tués. Les époux Anne, couchés dans une
pièce voisine, ayant entendu le craquement de la poutre, n'ont pu
arriver assez vite pour sauver la pauvre petite victime. Cet
enfant n'appartenait pas à ces braves gens, ils l’élevaient
par charité et le considéraient comme de leur famille.
Novembre
1890 -
Un Conseil municipal qui
ne
veut pas délibérer. -
Le
Conseil municipal de Planquery, qui refuse systématiquement de
s'occuper des affaires communales depuis plus d'un an, a été dissous.
Octobre
1892 -
Charivari.
-
Lundi dernier, dans la soirée, la gendarmerie de Balleroy, s'est
rendue à Planquery pour faire cesser un charivari qui se faisait depuis
plusieurs jours, quatre procès-verbaux ont été dressés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Suicide.
-
On a trouvé pendu
le sieur Aimable Seroos, domestique à Planquery, près Balleroy. La
crainte de poursuites judiciaires, pour outrage public à la pudeur,
serait le motif qui l'aurait poussé à se donner la mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Morts subites. - Le sieur Yves Le Lagadec, 37 ans, maçon à Vire, en revenant de faire des réparations à la communauté de Blon, est mort subitement de la rupture d'un anévrisme. Le Lagadec était un bon ouvrier et très estimé. —
La veuve Tillard, propriétaire à Planquery, est morte subitement rue
du Sapin, à Balleroy. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
A propos de Saints. -
Les saints de
glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier les 11, 12
et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de la lune
Mai
1898 -
Découverte de cadavre. -
On
a repêché dans un
étang, à Planquery, près Balleroy, le cadavre du sieur Léon Lecœur,
17 ans, domestique à Castillon et disparu depuis le 3 mai. On croit à
un suicide. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Vols de bestiaux. - On a volé dans un herbage, la nuit, une vache de 300 fr. au sieur. Lunel, cultivateur à Planquery, près Balleroy. —
Une génisse de deux ans a été volée, la nuit, au sieur Michel,
cultivateur à la Vespière. On croit que le voleur a vendu l'animal au
marché aux bestiaux d'Orbec. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1901. - M. Édouard
Declomesnil a été élu adjoint en remplacement de M. Deslandes,
décédé.
Février
1901 -
Voleurs gais. -
Ce
sont Fernand Dérobert, 27 ans, marchand de volailles à Mondrainville ;
Louis Marie dit Guillot, 39 ans, journalier à Fontaine-Etoupefour ;
Constant Gaucher, 21 ans, sans domicile, et Eugénie Lelièvre dite
Mouillard, 42 ans, épouse divorcée du sieur Lecointe, journalière à
Baron. Dans
la nuit du 18 juin, montés dans une carriole, c'est en chantant : « En
avant la Normandie » qu'ils mirent à sac le poulailler et la boutique
de la veuve Lebel, épicière à Planquery, où ils enlevèrent trois
lapins, trent-cinq volailles et toute une provision de comestibles
qu'ils se séparèrent, ainsi que le prix des volailles et des lapins
vendus à Caen. Dérobert
a été condamné à sept ans de réclusion ; Gaucher à cinq ans de la
même peine ; Marie et la femme Lelièvre à cinq ans de prison chacun. Défenseurs: Me Le Comte, du barreau de Falaise ; Lemazurier, Renard et Desmaisons. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Pauvres enfants. - La gendarmerie de Balleroy a arrêté Théodore Laville, 49 ans, journalier à Planquery, et sa femme, née Marie Hémery, 42 ans, sous l'inculpation de mauvais traitements envers, leurs enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Les 13 jours en 1903. - Les dates pour l'accomplissement des périodes d'instruction des territoriaux en 1903 ont été fixées : du 29 juin au 12 juillet, pour les hommes appartenant au 1er bataillon et au dépôt des régiments d'infanterie du 3e corps d'armée, domiciliés, dans la Seine-Inférieure, l'Eure et le Calvados ; du 28 septembre au 11 octobre, pour les hommes appartenant à l'infanterie ; du 2 au 15 novembre, pour les territoriaux appartenant à la cavalerie ; à des dates spéciales, les territoriaux appartenant à l'artillerie, au génie et aux sections. Ces
périodes concernent les territoriaux des classes 1886, 1887 et 1888,
qui appartiennent au 3e corps d'armée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Enfants martyrs. - Théodore Laville, 19 ans, et sa femme, 41 ans, journaliers à Planquery, ont été condamnés : le mari, à 2 mois de prison et la femme à 1 mois, par le tribunal de Bayeux, pour sévices envers leurs enfants. A
la suite d'une nouvelle enquête, ils sont poursuivis pour les avoir
laissés sans soins et ne pas leur avoir donné à manger. Laville
envoyait mendier ses enfants, vêtus de sacs ou de Une petite fille de 4 ans est morte de misère, portant au cou des ulcères où les vers grouillaient. Le jour de sa mort, une voisine a trouvé ses deux sœurs qui jouaient autour du cadavre. La dernière, couche de la femme Laville a eu lieu dans un taillis, où elle était allée ramasser du bois. L'enfant est mort deux jours après. Ses deux sœurs ont raconté que leur mère l'avait tué en lui frappant sur la tête et sur le nez, mais le fait n'a pas pu être établi. Voilà pourquoi cette misérable n'a été condamnée qu'à dix-huit mois de prison et son mari à quinze mois. Il est honteux d'avoir à constater que de pareilles cruautés ont été commises sans que les voisins les dénoncent et sans que les autorités locales interviennent. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Impôt sur le revenu. - Ce projet de loi a été déposé à la Chambre. Il se compose : 1° de la taxe personnelle portant sur le revenu provenant des loyers, des rentes, du commerce, du travail, des emplois et même des retraites. 2° de la taxe mobilière fixée d'après le loyer. — En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, c'est le contrôleur qui l'estimera à charge par lui de prouver l'existence du revenu indiqué. Sont affranchis de l'impôt, ceux dont le revenu est inférieur à 500 fr., à 700 fr., à 900 fr., à 1 200 fr. et à 1 600 fr. selon l'importance de la population. A Caen, les personnes ayant un revenu inférieur à 1 600 fr. seront exonérées de l'impôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Chevaux volés.
- A Planquery, près
Balleroy, on a volé, dans un champ, un cheval appartenant au sieur Paul
Fusée, cultivateur. Perte, 250 francs. —
Le sieur Constant Richeux, cultivateur à Ifs, près Caen, s'étant
aperçu qu'il lui manquait une jument au piquet, se mit à sa recherche
avec un domestique. Il la trouva non loin de là, gardée par un
individu qui se cachait derrière une haie. C'était le nommé Léon
Godefroy, 26 ans, domestique à Ellon. Bien
que ce dernier ait prétendu avoir voulu seulement emprunter la jument,
le propriétaire, en compagnie de son gendre, a conduit son voleur à la
gendarmerie de Caen. —
L'autre nuit, un cheval, d'une valeur de 700 fr., appartenant au sieur
Aimable Boulais, cultivateur à Venoix, près Caen, a été volé dans
les champs. C'est un cheval bai-cerise. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Un plafond qui s’effondre. - L'autre dimanche, pendant les vêpres de Planqùery, près Balleroy, l'abbé Dupont, curé de la paroisse, qui tenait l'harmonium, remarqua une poussière blanche qui tombait de la voûte sur un enfant. Il lui dit de s'éloigner. Mais au bout de quelques instants, le curé constata qu'une crevasse se formait et il cria aux enfants de se sauver. Il était temps, car toute une travée s'effondra, produisant un bruit épouvantable et écrasant les bancs de chêne placés au-dessous. Il
est heureux que les paroissiens étaient clairsemés aux vêpres, car
ceux qui se seraient trouvés sous le plafond y seraient certainement
restés. Seul, un enfant de chœur a été Pour
une fois, les absents ont eu raison. On dit que si le curé et le maire
s'occupaient de l'église avec le même soin qu'ils ont de leur
personne, cet accident ne se serait certainement pas produit.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1908 - Une battue. - Dimanche dernier, de nombreux chasseurs étaient réunis dans le bois de Blangy pour une battue de sangliers qui ne vinrent pas. En revanche, deux Bayeusains, M. Mauband et M. Colleville, tirèrent, le premier un magnifique renard pesant neuf kilos, le second une petite femelle. Trois autres de ces carnivores furent tués par d'autres amateurs.
Mars
1917
- La misère.
-
Une malheureuse
faible d'esprit, Marthe Prosper, 23 ans, domestique à Montchauvet, sur
le point d'accoucher, est venue se réfugier dans une meule de foin, à
Planquery, près Balleroy, non loin de la maison de sa grand'mère, à
laquelle elle n'avait osé avouer sa situation. Elle a mis au monde un
enfant parfaitement viable, mais qui n'a pu survivre aux rigueurs
de la température. La malheureuse fille devra se tenir à la
disposition de la justice.
Mai
1920 - Quel
est le voleur ? - Une vache avait été volée, la nuit, dans l'herbage de M.
Savary, à Planquery. Les gendarmes apprirent qu'une vache répondant au
signalement de l'animal volé avait été vendue sur le marché de
Villers, à M. Langlois, marchand de bestiaux à Balleroy, par une femme
de Feuguerolles-sur-Seulles. Cette femme, retrouvée à Castillon n'a
pas été reconnue par M. Langlois, et d'ailleurs, d'après les
témoignages recueillis, elle ne pouvait ètre à Villers-Bocage le jour
du marché. L'enquête continue.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Funeste rencontre. -
La voiture de M. Triel, de Planquery, canton de Balleroy, et
conduite par son domestique Joseph Gohel, a heurté celle de M. Fleury,
cultivateur à, Castillon. Ce dernier, projeté sur la route, a été
mortellement blessé d'une fracture au crâne. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1927 -
Toujours les passages à niveau !
- À la courbe
de Planquery, une automobile, franchissant à 60 kilomètres à l'heure
la voie qui traverse la route a été pris en écharpe par un train
venant de La Besace et allant sur Balleroy. Bien que projeté par le
choc sur le régulateur de la machine et sérieusement contusionné, le
mécanicien Quillet, de Bayeux, bloqua aussitôt les freins et
arrêta le convoi 15 mètres plus loin. L'auto de son côté, s'était
renversée sur le talus de la route et les deux occupants, M. et Mme
Verpy, de Cormolain, étaient légèrement blessés. Le mécanicien a
affirmé avoir sifflé avant d'aborder la route mais n'avoir pas entendu
le signal avertisseur de l'auto.
Mars
1928 -
Un drame dans un herbage. -
Pour traire les vaches, Mlle
Lerouilly, 28 ans, servante chez M. Parey, propriétaire à Planquery,
canton de Balleroy, s'était rendue dans les champs où elle constatait
que les bêtes étaient passées dans un herbage voisin, à M. Urbain
Gascoin, 69 ans. Elle
essayait de les en faire sortir, quand le taureau de M. Gascoin, soudain
furieux, renversa la servante. Elle eût peut-être été tuée sans
l'arrivée de son patron qui chassa l'animal et partit chercher une
voiture pour transporter la blessée, gravement contusionnée au ventre
et aux épaules. Au
même moment, arrivait M. Gascoin qui voulut maîtriser le taureau mais
celui -ci se jeta sur lui avec une telle furie qu'il le tua. A
son retour, M. Parey trouvait le malheureux étendu, les bras en croix,
le front fondu et le ventre ouvert. Il put traîner le cadavre hors de
l'atteinte de la bête, toujours furieuse, qui dut être abattue le
lendemain par les gendarmes, de deux balles au front.
Mai 1928 - Un détrousseur de cadavre ? - Nous avons dit, dans notre dernier numéro, l'accident mortel survenu à Mme Eury, de Planquery, canton de Balleroy, dont le cheval s'était emballé. Ramenée chez elle expirante, la malheureuse était trouvée sans argent, bien que venant de vendre 53 kilos de beurre au marché de Balleroy. Les fils Eury ont porté plainte contre leur domestique, Georges Lelandais, 44 ans, qui, arrivé le premier sur les lieux de l'accident, a été surpris, le lendemain faisant des achats excessifs. Il a été écroué malgré ses protestations.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. - Le temps
magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas
d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne
sensible et des dépenses considérables.
Avril 1931 - Subvention. - Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10
550 francs, conformément aux propositions suivantes :
Planquery. — Réparations à la couverture du presbytère, 500 fr.
Janvier 1932 - Sur la route. - M. Eugène Pley, cultivateur à Planquery, qui était en automobile avec son fils, a renversé M. Blise, journalier au Tronquay, qui a eu la jambe fracturée. C'est
devant le bureau de poste de Noron vers 19 h. 45 que l'accident s'est
produit. M. Pley, évitait un cycliste qui passait à ce moment, et
c'est alors qu'il fut touché par une aile de l'auto. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Un domestique de ferme est trouvé pendu. - En arrivant pour prendre son travail chez M. Renonvin, cultivateur, M. Léon Motte se rendit, à l'écurie pour y déposer son veston. Il y trouva le domestique de la ferme, Jules Brunet, 22 ans, qui s'était pendu au-dessus de son lit et avait cessé de vivre. Les gendarmes de Balleroy, prévenus, vinrent procéder aux constatations habituelles. Brunet,
avant de mettre à exécution sa funeste détermination, avait écrit
une lettre expliquant qu'il était las de la vie et indiquait que l'on
devait prévenir son frère.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Un side-car tombe dans un ravin. - Un accident s'est produit à Planquery, dans les conditions suivantes : Un side-car, venant de Balleroy, se rendait à Caumont. Il était conduit par M. Vassout, de Paris, derrière lui se trouvait son beau-fils, et dans la voiturette, sa femme et sa petite nièce. M. Vassout abordait le tournant du « Vesbice ». lorsqu'une automobile qui venait en sens inverse, prit son virage à gauche, l'obligeant à se replier complètement à. droite. Un tas de cailloux, qui se trouvait là, fit basculer le side-car, qui roula dans le fossé profond de 8 m. 50. Seuls, M. et Mme Vassout ont été atteints au visage, le docteur Coudie, de Balleroy, devant la gravité de leurs blessures, les a fait transporter à l'hôpital de Bayeux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Le brouillard cause un accident.
–
Une
automobile conduite par un commerçant de Saint-Lô, suivait la route
reliant cette localité à Caen, vers 18 heures. Il Tout
à coup, alors qu'il arrivait Planquery, le conducteur se trouva en
présence d'un tombereau non éclairé qui roulait devant lui et qu'il
n'avait pu apercevoir. La collision fut donc inévitable entre les deux
véhicules. Un homme qui marchait à gauche de l'attelage, M. Pierre Piotrowsky, fut renversé et blessé à la tête, au poignet et au genou gauche. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Pendu dans un herbage.
- M.
Desnots, cultivateur à Planquery, a découvert, pendu dans un herbage,
le cadavre de son domestique, Louis François. 48 ans, ouvrier agricole.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1939 - On liquide à bon marché les gares du Calvados. - Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados. Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000
fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles,
5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000
fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10
500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ;
St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1939 -
Des cambrioleurs opèrent à Planquery.
- Des
cambrioleurs se sont introduits par effraction au domicile de M. .Jules
Delange, ouvrier agricole. Un grand nombre d'objets ménagers ont
disparu. La gendarmerie de Balleroy enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Infanticide.
- Informée
par la
rumeur publique
qu'une Jeune
fille de
la région,
qui avait
donné le
jour à
un enfant,
l'avait supprimé,
les gendarmes
de Balleroy
se sont
livrés à une
minutieuse et
active enquête. Elle
dut
faire du
feu pendant
trois heures,
a-t-elle précisé,
pour faire
disparaître le
petit corps
qu'elle avait
tenu caché
en attendant
une absence
de ses
parents.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Par
suite de la tempête, un fil électrique était tombé à terre dans un
champ qu'ils traversèrent. Ne le voyant pas, M. Renault marcha dessus ;
des flammes jaillirent et il fut électrocuté. Son neveu accourut
aussitôt à son secours et subit le même sort. Ce n'est qu'au bout de
quelque temps que Mme Renault, ne voyant pas les deux hommes revenir,
alla à leur recherche et découvrit leurs cadavres. Encore,
le courant électrique avait-il été interrompu entre le moment du
tragique accident et l'arrivée de la cultivatrice, car elle aussi
aurait infailliblement subi le même sort, s'étant portée
d'instinct vers les deux victimes s'en prendre de précautions.
Mars
1943 - Dans les
mairies. -
L' « Officiel » a publié un arrêté portant dissolution du
Conseil municipal de Cottun. La composition de la délégation spéciale
instituée dans cette commune est la suivante : président, M.
Osmont ; membres : MM. Groult, Lamoureux. Il publié également un
arrêté déclarant démissionnaire d'office de leurs fonctions. MM.
Viel, maire d'Escoville ; Savary, maire de Planquery et Mézel,
adjoint au d’Ecrammeville.
Janvier
1945 -
Blessé par un taureau. -
M. Albert
Morel, cultivateur, à Planquery, qui voulait se rendre compte si un
taureau était en bon état, a été terrassé par l’animal et atteint
d’une fracture de deux cotes ainsi que des contusions multiples.
Juin
1946 -
Une fête religieuse. -
Le
lundi de la Pentecôte, 10 juin, aura lieu à Planquery l’inauguration
des importants travaux exécutés pour la restauration de l’église et
en particulier des vitraux, dus au maître verrier Georges Sagot. Cette
fête sera présidée par M. le chanoine Le Roy, vicaire général,
chancelier de l’Évêché. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un vieillard meurt tragiquement.
- Alors qu’il se chauffait au coin de sa cheminée, M. Briens,
72 ans, domicilié à Planquery, est tombé dans le brasier. Grièvement
brûlé,
le septuagénaire a succombé à ses blessures à l’hôpital
de Bayeux où il avait été transporté. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Un
ouvrier agricole, François Dubreuil, de Cormolain, a reconnu qu'il
avait pris 101 fagots mais excipe d'une permission que lui aurait
donnée Mlle Hébert. L'enquête continue. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre 1948 - La restauration du calvaire de Planquery. - Parfaitement organisé par le dévoué desservant de la paroisse, M. le cure-doyen de Balleroy, cette cérémonie a donné lieu à une belle manifestation d'union et de foi. Elle fut présidée par Mgr Brault, vicaire général, auquel M. Declosmesnil, maire, souhaita la Bienvenue. Les fidèles se pressèrent nombreux pour entendre la messe des Paysans célébrée par le R. P. Augustin, chanoine remontré de l'Abbaye de Mondaye, L'après-midi, une foule plus nombreuse encore fit cortège le long de la route joliment décorée de fleurs et d'ares de triomphe aux anciens prisonniers, combattants et jeunes gens de la commune qui portèrent un très beau Christ jusqu'au Calvaire. Une
éloquente allocution fut prononcée par Mgr Brault au pied du calvaire
restauré. Un Salut solennel clôtura cette belle journée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Lorsque tout est fini... - Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mme Vve Desdevisses, journalière à Planquery, Fernand Duval, ouvrier agricole, s'était séparé de celle-ci parce qu'elle se refusait à quitter avec lui la ferme de M. Clolus où ils étalent l'un et l'autre employés. L'autre
jour, Duval rencontrant son ex-amie tenta à nouveau de lui faire
abandonner sa place ; Mme Desdevisses lui ayant répondu négativement,
il la frappa si brutalement qu'il la blessa au nez. La victime a porté
plainte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1949 - Les obsèques d’un bon français. - Une assistance nombreuse aux premiers rangs de laquelle ont remarquait la plupart des personnalités de la région a assisté, à Planquery, aux obsèques de M. Pierre Savary, ancien maire dont la courageuse attitude durant l'Occupation lui valut d'être révoqué par le Gouvernement de Vichy et déporté en Allemagne au camp de Shandelach où il devait trouver la mort. Au cours de l'office funèbre célébré par le doyen de Balleroy, M. le chanoine Caillebotte, supérieur des Missionnaires Diocésains prononça un émouvant éloge du défunt. Au
cimetière des discours furent prononcés par MM. Lejoux, sous-préfet,
et Declomenil, maire. ( Le Bonhomme Libre ) |
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PLANQUERY - le Calvaire |
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