1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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PLEINES - OEUVRES

Canton de Saint-Sever-Calvados

Les habitants de la commune sont des  ...

Janvier 1867   -   Une décision.   -   Par décision du 9 janvier, M. le Préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir dans leurs communes respectives, à savoir : MM. Lecoq, à Manerbe ; Richer, à Trungy ; Lebel, à Mouen ; Auvray, à Equemauville ; Mlles Retaillaud, à Caen ; Perrard, à Pleine-d'Oeuvres.  

 

Juin 1868   -   La sécheresse.    -   Depuis plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs voeux sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de grands services.

L'orage de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles que nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y a occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle.

Dans les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des plus belles espérances.

La moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente sous le plus belle aspect.

 

Juin 1868   -   Un incendie.    -   Le 17 de ce mois, à trois heures du matin, un incendie dont les causes sont inconnues, mais auquel la malveillance paraît étrangère, a consumé une maison appartenant au sieur Joseph Youf, cultivateur à Pleines-œuvres.  

 

Mars 1879   -  Secours.  -  Des secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500 fr.  -  Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.  -  Saint-Martin-de-Mailloc, restauration de l'église, 800 fr.  -  Bonnebosq, achat de mobilier d'église, 300 fr.  -  Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.  -  Planquery, construction d'école, 1 000 fr.  -  Lingèvres, appropriation du presbytère, 600 fr.  -  Pleines-Oeuvres, restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.  -  Beaumesnil, restauration de l'église, 500 fr.  -  3 000 fr. à St-Contest, pour restauration à l'église.  -  4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction d'un presbytère.  -  A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .  

 

Mars 1897  -  Noyés.  -  Dimanche l'après-midi, à Cossesseville, lieu du Bout-Dessous, le sieur Cingal, 31 ans, est tombé dans l'Orne qu'il traversait en barque. Revenu à la surface, Cingal parvint à remonter dans l’embarcation, mais, perdant l'équilibre, il tomba une seconde fois à l'eau et s'est noyé. 

— On a trouvé dans une mare, à Escures-sur-Favières, le cadavre de la veuve Billon, 74 ans. La pauvre dame, qui avait été frappée d'une congestion en lavant du linge, était tombée la face en avant, la tête et le haut du corps dans l'eau. 

— On a retiré de la Vire, à Pleines-Oeuvres, le cadavre du sieur Albert Leclerc, 27 ans, domestique à Fourneaux (Manche). (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Lâche vengeance ou bêtise.    Un audacieux malfaiteur a coupé, à, 15 centimètres du tronc, la queue à une vache appartenant au sieur Emile Siquot, propriétaire à St-Charles-de-Percy, canton de Vassy.

— On a blessé sous la gorge, avec un instrument tranchant, sur une longueur de plusieurs centimètres, une vache au sieur Armand Bouillet, cultivateur au Mesnil-Robert, prés Vire.

— Seize jeunes arbustes, de 6 centimètres de circonférence, ont été mutilés chez le sieur Legrain, jardinier à Pleines-Oeuvres, canton de Saint-Sever. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Faits d'immoralité.  -   La gendarmerie de Dives-sur-Mer procède à une enquête concernant un outrage public à la pudeur commis, à Cabourg, par le nommé M……., en présence d'une d'une fillette à âgée de 8 ans et demi.

— Un nommé L…....., demeurant à Pleines-Œuvres, aurait commis des faits d'immoralité en présence d'une petite fille de 9 ans. Procès-verbal a été dressé contre cet individu par la gendarmerie de Saint-Sever. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1903   -   Infanticide.  -  Marie Levallois, 17 ans, née aux Loges, était servante à Pleines-Œuvres, arrondissement de Vire. Elle eut des relations avec un jeune domestique. Devenue enceinte, elle cacha son état de grossesse.

Dans la nuit du 19 février dernier, elle accouchait. Elle enveloppa le petit cadavre dans un papier d'emballage et un mouchoir, puis elle alla le jeter dans un puits, appartenant aux époux Briquet, propriétaires à Giesville (Manche). Les initiales du mouchoir M. L. V. firent découvrir la coupable.

L'autopsie a révélé que l'enfant avait respiré et était mort faute de soins, mais nulle trace de violence ne fut relevée. Elle a été acquittée par le jury de la Manche. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1905  -  Découverte d'un cadavre.  -  On a retiré jeudi de la rivière la Vire, au corps de Ferdinand Avril, journalier à Pleines-Oeuvres, qui était disparu depuis un mois. Cet homme,  qui était âgé d'une cinquantaine d'années, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Sa mort remontait à environ 25 jours.

 

Septembre 1908  -  Découverte d'un cadavre.  -  Le cadavre de M. Jules Eudeline, âgé de 45 ans, cultivateur à Pleines-Oeuvres, a été retiré de la rivière la Vire au lieu dit la Mazure,  jeudi dans la matinée.

On suppose qu'il aura perdu l'équilibre et sera glissé dans le lit de la rivière profonde de 3 mètres à cet endroit. En tombant sur les pierres, M. Eudeline s'était fait au front une blessure de trois centimètres de longueur. Il était marié et n'avait pas d'enfants.

 

Octobre 1915 -  Au champ d’honneur.  -  Nous avons le vif regret d’apprendre la mort du sous-lieutenant Edmond Pécot, tué le 26 septembre dernier, à l’age de 33 ans. Propriétaire du Café des sport à Lisieux, avant la déclaration de guerre, il avait rejoint son régiment dés les premiers jours. En juillet 1915, il avait fait l’objet d’une citation et avait été nommé chevalier  de la Légion d’honneur et décoré de la Croix de guerre. M. Picot laisse une veuve et deux enfants.  

 

Juillet 1918  -  Un incendie.  -  Un bâtiment à usage de grange et d'étable, édifié dans un plant à pommiers, contenant du foin, des futailles vides et quelques lapins a été entièrement détruit par un incendie. La fermière, Mme Vve Guernier Louise, était occupée aux champs, lorsqu'une personne travaillant à proximité lui fit remarquer de la fumée et des flammes du côté de son logis.

Elle revint aussitôt avec son ouvrier et avec l'aide de voisins, ils essayèrent d'enrayer le feu, mais ils n'y purent parvenir. Les causes de cet incendie sont inconnues et le préjudice couvert par une assurance, n'est pas évalué.

 

Avril 1920  -  Macabre repêchage.   -   A Pleines-Œuvres, canton de Saint-Sever, on a retiré du canal de la Vire, à l'écluse de Pontfarcy, le cadavre de M. Auguste Poulard, 55 ans, disparu depuis le 10 février. On croit à un accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1920   -   Un double accident.   -   A Pleines-Œuvres, canton de Saint-Sever, M. Aumont, domestique chez M. Lepage, meunier, est tombé sous sa voiture, dont une roue lui a brisé la jambe. 

 Même commune, le même jour en changeant son cheval au piquet, M. Loisel a été renversé par l'animal et a eu une jambe cassée. II faudra deux mois de soins au moins à chacun des deux blessés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Lugubre pêche.   -   Le cadavre de M. Delavard, 73 ans, demeurant à Pleines-Œuvres, canton de St-Sever, a été trouvé dans la Vire, près du pont. On suppose que, trompé par l'obscurité, le malheureux est tombé accidentellement dans la rivière. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est  maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Le téléphone dans le Calvados.  -  Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire, Pleines-D'Oeuvres, Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et Le Theil. Parallèlement à cette installation du téléphone dans les communes rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour  l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.

 

Janvier 1931  -  les aides aux jeunes filles.  -  Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.

Pleines-Oeuvres. — Mlle Nativelle Angèle, âgée de 24 ans, fait, partie d'une famille de 16 enfants vivants. Le père, ancien journalier, exploite en location une petite ferme. De bons Renseignements ont été recueillis sur la postulante qui, depuis sa sortie de l'école, a été placée comme domestique de ferme chez divers patrons, à tous elle a donné satisfaction. Elle a épousé, le 8 avril 1930, M. Clément, ouvrier agricole, grand blessé de guerre.  

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet :   Pleines-Oeuvres. — Réparations à l'école. 400 fr.

 

Octobre 1937  -   Suicide.  -  M. Pierre Lafosse, journalier, demeurant à Pleines-Oeuvres, avait quitté son domicile le 1er octobre, en laissant une lettre où il disait qu'il allait mettre fin à ses jours. 

Le corps du malheureux vient d'être retrouvé par son frère, dans la Vire, au lieu dit « le Moulin ». commune de Ste-Marie-Outre-l'Eau. M. le docteur Lebrun, de Tessy-sur-Vire. mandé par M. le Maire, a délivré le permis d'inhumer. 

La misère semble être la cause de la fatale détermination du journalier. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Une disparue est retrouvée noyée.   -  Des pêcheurs qui se trouvaient sur les bords de la Vire, aperçurent le corps d'une femme qui était entraîné par le courant. 

Aussitôt ils se mirent en devoir d'attirer le cadavre sur la berge, puis prévinrent les gendarmes de Saint-Sever. 

Ceux-ci se rendirent sur les lieux et soupçonnant que le cadavre pouvait être celui de la femme Letellier, disparue en janvier dernier de son domicile, à Campeaux, ils firent part de leur  pressentiment au beau-frère de la disparue M. Poupion, domestique agricole, à Ponfarcy, qui, en effet, a reconnu sa belle-sœur dans la noyée.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1946  -  Une mystérieuse affaire.  -  Trois coups de feu étaient tirés durant la nuit dans la fenêtre de la chambre occupée par M. Maurice Rault, 39 ans, cultivateur à Pleines-d’œuvres.

Aucun indice ne permettait de retrouver l’auteur de cette mystérieuse agression, lorsqu’une employée de M. Rault, Mlle Julia Leroux, confia à son patron qu’elle était en butte aux assiduités de Gabriel Lechevalier, 43 ans, charpentier, auquel elle avait récemment refusé sa main et qu’elle ne croyait capable de l’attentat.

Une perquisition effectuée chez chevalier a permis de découvrir un fusil de chasse dont les canons avaient servi depuis peu. Cinq douilles récemment utilisées ont été retrouvées sur la cheminée. Le coupable présumé nie les faits et prétend s’être servi de son arme pour tuer un corbeau. Lechevalier a été déféré au Parquet de Vire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Des braconniers sur la sellette.   -   La maréchaussée vient de mettre fin aux agissements d'une bande d'individus habitant la région de Pont-Farcy, Pont-Bellenger et Pleines-Oeuvres qui depuis la libération, se livraient sur une grande échelle au dynamitage de poisson dans la Vire.

Au cours de leurs exploits, un des malfaiteurs a eu un bras arraché. L'enquête se poursuit. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Blessé par un engin de guerre.  -  M. Albert Binet, 25 ans, cultivateur à Pleines-Oeuvres, labourait un champ lorsque la charrue qu'il conduisait heurta une torpille qui explosa.

Grièvement blessé au diverses parties du corps, le jeune homme a été transporté à l'hôpital de Villedieu. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Une mort suspect à Pleines-Oeuvres.   -  Deux ouvriers d'une carrière à Pleines-Œuvres faisaient la collation lorsque l'un d'eux, M. Denis, de Saint-Vigor-des-Monts (Manche), marié et père de sept enfants, décédait subitement après avoir absorbé un verre de cidre.

Un médecin ayant refusé le permis d'inhumer, le Parquet de Saint-Lô a ordonné l'autopsie du cadavre. (Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1973  -  Association de commune.  -   Pont-Farcy absorbe Pleines-Œuvres, à l'est de son territoire, qui garde le statut de commune associée.

PONT-FARCY  (Calvados) -  Le Moulin de Pleines-Oeuvres

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