Janvier
1867 -
Une décision.
- Par
décision du 9 janvier, M. le Préfet a autorisé les instituteurs et
institutrices ci aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le
soir dans leurs communes respectives, à savoir : MM. Lecoq, à Manerbe
; Richer, à Trungy ; Lebel, à Mouen ; Auvray, à Equemauville ; Mlles
Retaillaud, à Caen ; Perrard, à Pleine-d'Oeuvres.
Juin
1868 - La
sécheresse. - Depuis
plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs voeux
sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie
n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de
grands services.
L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles
que nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y
a occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même
dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle.
Dans
les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas
ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de
graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des
plus belles espérances.
La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle aspect.
Juin
1868 - Un
incendie. - Le
17 de ce mois, à trois heures du matin, un incendie dont les causes
sont inconnues, mais auquel la malveillance paraît étrangère, a
consumé une maison appartenant au sieur Joseph Youf, cultivateur à
Pleines-œuvres.
Mars
1879
-
Secours. -
Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à
St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .
Mars
1897 -
Noyés.
- Dimanche
l'après-midi, à Cossesseville, lieu du Bout-Dessous, le sieur Cingal,
31 ans, est tombé dans l'Orne qu'il traversait en barque. Revenu à la
surface, Cingal parvint à remonter dans l’embarcation, mais, perdant
l'équilibre, il tomba une seconde fois à l'eau et s'est noyé.
—
On a trouvé dans une mare, à Escures-sur-Favières, le cadavre de la
veuve Billon, 74 ans. La pauvre dame, qui avait été frappée d'une
congestion en lavant du linge, était tombée
la face en avant, la tête et le haut du corps dans l'eau.
—
On a retiré de la Vire, à Pleines-Oeuvres, le cadavre du sieur Albert
Leclerc,
27 ans, domestique à Fourneaux (Manche).
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Lâche vengeance ou bêtise.
– Un
audacieux malfaiteur a coupé, à, 15 centimètres du tronc, la queue à
une vache appartenant au sieur Emile Siquot, propriétaire à
St-Charles-de-Percy, canton de Vassy.
—
On a blessé sous la gorge, avec un instrument tranchant, sur une
longueur de plusieurs centimètres, une vache au sieur Armand Bouillet,
cultivateur au Mesnil-Robert, prés Vire.
—
Seize jeunes arbustes, de 6 centimètres de circonférence, ont été
mutilés chez le sieur Legrain, jardinier à Pleines-Oeuvres, canton de
Saint-Sever. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Faits d'immoralité.
- La
gendarmerie de Dives-sur-Mer procède à une enquête concernant un
outrage public à la pudeur commis, à Cabourg, par le nommé M…….,
en présence d'une d'une fillette à âgée de 8 ans et demi.
—
Un nommé L…....., demeurant à Pleines-Œuvres, aurait commis des
faits d'immoralité en présence d'une petite fille de 9 ans.
Procès-verbal a été dressé contre cet individu par la gendarmerie de
Saint-Sever.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Infanticide. -
Marie Levallois, 17 ans, née aux Loges, était servante à
Pleines-Œuvres, arrondissement de Vire. Elle eut des relations avec un
jeune domestique. Devenue enceinte, elle cacha son état de grossesse.
Dans
la nuit du 19 février dernier, elle accouchait. Elle enveloppa le petit
cadavre dans un papier d'emballage et un mouchoir, puis elle alla le
jeter dans un puits, appartenant aux époux Briquet, propriétaires à
Giesville (Manche). Les initiales du mouchoir M. L. V. firent découvrir
la coupable.
L'autopsie
a révélé que l'enfant avait respiré et était mort faute de soins,
mais nulle trace de violence ne fut relevée. Elle a été acquittée
par le jury de la Manche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1905 -
Découverte d'un cadavre. -
On a retiré jeudi de la rivière la Vire, au corps de Ferdinand
Avril, journalier à Pleines-Oeuvres, qui était disparu depuis un mois.
Cet homme, qui était âgé d'une cinquantaine d'années, ne
jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Sa mort remontait à
environ 25 jours.
Septembre
1908 -
Découverte d'un cadavre. -
Le cadavre de M. Jules Eudeline, âgé de 45 ans, cultivateur à
Pleines-Oeuvres, a été retiré de la rivière la Vire au lieu dit la
Mazure, jeudi dans la matinée.
On
suppose qu'il aura perdu l'équilibre et sera glissé dans le lit de la
rivière profonde de 3 mètres à cet endroit. En tombant sur les
pierres, M. Eudeline s'était fait au front une blessure de trois
centimètres de longueur. Il était marié et n'avait pas d'enfants.
Octobre
1915
- Au champ d’honneur.
- Nous avons le vif
regret d’apprendre la mort du sous-lieutenant Edmond Pécot, tué le
26 septembre dernier, à l’age de 33 ans. Propriétaire du Café des
sport à Lisieux, avant la déclaration de guerre, il avait rejoint son
régiment dés les premiers
jours. En juillet 1915, il avait fait l’objet d’une citation et
avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur et décoré
de la Croix de guerre. M. Picot laisse une veuve et deux enfants.
Juillet
1918 - Un incendie.
-
Un
bâtiment
à usage
de grange
et d'étable,
édifié
dans
un plant
à pommiers,
contenant
du foin,
des futailles
vides
et quelques
lapins
a été
entièrement
détruit
par un
incendie.
La fermière,
Mme Vve
Guernier
Louise,
était
occupée
aux champs,
lorsqu'une
personne
travaillant
à proximité
lui fit
remarquer
de la
fumée
et des
flammes
du côté
de son
logis.
Elle
revint
aussitôt
avec
son ouvrier
et avec
l'aide
de voisins,
ils essayèrent
d'enrayer
le feu,
mais
ils n'y
purent
parvenir.
Les causes
de cet
incendie
sont
inconnues
et le
préjudice
couvert par une assurance, n'est
pas évalué.
Avril
1920 -
Macabre repêchage. -
A Pleines-Œuvres, canton de Saint-Sever, on a retiré du canal
de la Vire, à l'écluse de Pontfarcy, le cadavre de M. Auguste Poulard,
55 ans, disparu depuis
le 10 février. On croit à un accident. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1920 -
Un double accident. -
A Pleines-Œuvres,
canton de Saint-Sever, M. Aumont, domestique chez M. Lepage, meunier,
est tombé sous sa voiture, dont une roue lui a brisé la jambe.
—
Même commune, le même
jour en changeant son cheval au piquet, M. Loisel a été renversé par
l'animal et a eu une jambe cassée. II faudra deux mois de soins au
moins à chacun des deux blessés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Lugubre pêche. -
Le cadavre de M. Delavard, 73 ans,
demeurant à Pleines-Œuvres, canton de St-Sever, a été trouvé dans
la Vire, près du pont. On suppose que, trompé par l'obscurité, le
malheureux est tombé accidentellement dans la rivière. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant
une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même
plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel
commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons
que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons
cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un
été
suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et
donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire
arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues
du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Parmi elles, arrondissement de Vire, Pleines-D'Oeuvres,
Saint-Denis-Maisoncelles, Sainte-Marie-Laumont et Le Theil.
Parallèlement à cette installation du téléphone dans les communes
rurales, de nouveau circuits ont été mis en service. Pour
l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927,
est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution
des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur
soixante et onze dossiers constitués.
Pleines-Oeuvres.
— Mlle Nativelle Angèle, âgée de 24 ans, fait, partie d'une famille
de 16 enfants vivants. Le père, ancien journalier, exploite en location
une petite ferme. De bons Renseignements ont été recueillis sur la
postulante qui, depuis sa sortie de l'école, a été placée comme
domestique de ferme chez divers patrons, à tous elle a donné
satisfaction. Elle a épousé, le 8 avril 1930, M. Clément, ouvrier
agricole, grand blessé de guerre.
Avril
1931 -
Subvention.
- Un
crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de
subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école
et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de
demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics
propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme
totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par
M. le Préfet : Pleines-Oeuvres. — Réparations à l'école.
400 fr.
Octobre
1937 - Suicide.
-
M.
Pierre Lafosse, journalier, demeurant à Pleines-Oeuvres, avait quitté
son domicile le 1er octobre, en laissant une lettre où il
disait qu'il allait mettre fin à ses jours.
Le
corps du malheureux vient d'être retrouvé par son frère, dans la
Vire, au lieu dit « le Moulin ». commune de Ste-Marie-Outre-l'Eau.
M. le docteur Lebrun, de Tessy-sur-Vire. mandé par M. le Maire, a
délivré le permis d'inhumer.
La
misère semble être la cause de la fatale détermination du journalier.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Une disparue est retrouvée noyée.
- Des
pêcheurs qui se trouvaient sur les bords de la Vire, aperçurent le
corps d'une femme qui était entraîné par le courant.
Aussitôt
ils se mirent en devoir d'attirer le cadavre sur la berge, puis
prévinrent les gendarmes de Saint-Sever.
Ceux-ci
se rendirent sur les lieux et soupçonnant que le cadavre pouvait être
celui de la femme Letellier, disparue en janvier dernier de son
domicile, à Campeaux, ils firent part de leur pressentiment au
beau-frère de la disparue M. Poupion, domestique agricole, à Ponfarcy,
qui, en effet, a reconnu sa belle-sœur dans la noyée.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1946 -
Une mystérieuse affaire. -
Trois
coups de feu étaient tirés durant la nuit dans la fenêtre de la
chambre occupée par M. Maurice Rault, 39 ans, cultivateur à Pleines-d’œuvres.
Aucun
indice ne permettait de retrouver l’auteur de cette mystérieuse
agression, lorsqu’une employée de M. Rault, Mlle Julia Leroux, confia
à son patron qu’elle était en butte aux assiduités de Gabriel
Lechevalier, 43 ans, charpentier, auquel elle avait récemment refusé
sa main et qu’elle ne croyait capable de l’attentat.
Une
perquisition effectuée chez chevalier a permis de découvrir un fusil
de chasse dont les canons avaient servi depuis peu. Cinq douilles
récemment utilisées ont été retrouvées sur la cheminée. Le
coupable présumé nie les faits et prétend s’être servi de son arme
pour tuer un corbeau. Lechevalier a été déféré au Parquet de Vire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Des braconniers sur la sellette.
- La
maréchaussée vient de mettre fin aux agissements d'une bande
d'individus habitant la région de Pont-Farcy, Pont-Bellenger et
Pleines-Oeuvres qui depuis la libération, se livraient sur une grande
échelle au dynamitage de poisson dans la Vire.
Au
cours de leurs exploits, un des malfaiteurs a eu un bras arraché.
L'enquête se poursuit. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Blessé par un engin de guerre.
- M. Albert Binet,
25 ans, cultivateur à Pleines-Oeuvres, labourait un champ lorsque la
charrue qu'il conduisait heurta une torpille qui explosa.
Grièvement
blessé au diverses parties du corps, le jeune homme a été transporté
à l'hôpital de Villedieu. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1950
-
Une mort suspect à Pleines-Oeuvres.
-
Deux ouvriers
d'une carrière à Pleines-Œuvres faisaient la collation lorsque l'un
d'eux, M. Denis, de Saint-Vigor-des-Monts (Manche), marié et père de
sept enfants, décédait subitement après avoir absorbé un verre de
cidre.
Un
médecin ayant refusé le permis d'inhumer, le Parquet de Saint-Lô a
ordonné l'autopsie du cadavre. (Le Bonhomme Libre)
Juin
1973 - Association de commune. -
Pont-Farcy absorbe Pleines-Œuvres, à l'est de son territoire, qui
garde le statut de commune associée.
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