1er Mai 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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PLUMETOT |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Dans les champs où le ravage n'est pas encore considérable, on prétend que l'on arrêterait le mal en se servant de la chaux on poudre. Différents cultivateurs emploient ce moyen. Il y a six ou sept ans, le même insecte occasionna dans la plante des ravages semblables. De fortes pluies survinrent à temps pour le détruire et sauver une partie de la plante. On espère que la grosse pluie versée sur tout le pays par l'orage de la nuit dernière aura un effet salutaire contre cette plaie de l'agriculture. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1847 - Nouvelles locales. - On nous écrit : L'apparence de la récolte est magnifique, nos blés, que l'on commence à couper, sont tels que de mémoire d'homme, on ne se rappelle pas en avoir vu de plus beaux. Les seigles sont déjà récoltés et quelques pièces ont fourni en poids le double des années ordinaires dans la même surface de culture. Nos pommiers sont aussi chargés de fruits et leurs branches ploient sous le poids. Tout nous annonce une année qui marquera pour son abondance et sa fertilité. (source : Journal de Honfleur)
Septembre 1847 - Cour d'assises du Calvados. - Le 6 mai, un jeune homme de 18 ans, tente de s'introduire chez les époux Letellier à Plumetot. Il est aperçu et se retire, mais il est reconnu, il ne peut justifier de son temps le jour et à l'heure où la tentative a eu lieu. Il est accusé en outre d'avoir volé deux poules, au préjudice des mêmes personnes et cependant i! est acquitté. (source : Journal de Honfleur)
Mars 1850 - Nouvelles locales. - Nous avons encore à enregistrer deux incendies dans notre département l'un à Plumetot, (canton de Douvres) où douze corps de bâtiments avec tout le mobilier qu ils contenaient ont été entièrement détruits. La perte est très considérable. Quelques uns des incendiés sont complètement ruinés. Le
second à Manneville-la-Pipart, canton de Blangy. Des bâtiments et ce qui
y était renfermé, ont été entièrement brûlés ; la perle est très
élevée, les constructions seules étaient assurées. Tous deux ne
peuvent être attribués qu'à l'imprudence.
(Source : Le Journal de Honfleur)
Juillet
1861
-
M. le préfet du Calvados, accord des secours.
-
Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours. Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Arrondissement
de Caen. Airan,
- Travaux au cimetière.
50 fr. Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère.
50 fr. Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Authie,
- Travaux au cimetière.
100 fr. Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Canteloup,
- Travaux à l'église.
150 fr. Carpiquet,
- Travaux à l'église.
150 fr. Cormelles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr. Épron,
- Classement des archives municipales. Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière.
23 fr. Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église.
150 fr. Hamars.
- Travaux à l'église.
50 fr. Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr. Lasson.
- Travaux à l'église.
100 fr. Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr. Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église.
50
fr. Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr. Moult.
- Travaux au cimetière.
100 fr. Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr. Rosel.
- Travaux à l'église.
50 fr. Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière.
50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Février
1869 -
La tempête. - La
tempête qui sévit depuis dimanche dans notre contrée à redoublé de
violence pendant la nuit de lundi. Le vent soufflait avec fureur, et il
est à craindre que des sinistres aient eu lieu sur nos côtes. Mardi,
pendant que les vents étaient déchaînés sur notre contrée, une noce
se célébrait à P..... (la ville ???) Au
plus fort de la bourrasque, alors qu’on se rendait au festin, pour
sceller davantage les préliminaires du con ungo, un terrible coup de vent
tourbillonna en enlevant la mariée, qui tenait ouvert son parapluie,
d'une envergure passablement envahissante... Cette force de résistance,
faisant parachute, suffit pour enlever la promise de la place qu'elle
occupait. Grand
émoi, on le comprend, quand on aperçoit cette aéronaute improvisée
s'enlever de la place qu'elle tenait en tête du cortège, pour de là
être lancée à l'arrière de la cavalcade villageoise, ou naturellement
se trouvait le mari nouvellement promu. On
a eu à regretter qu'une perte purement matérielle, celle du chapeau du
marié..., sur lequel madame son épouse était tombée de tout le poids
de sa vertu et de sa jeunesse..... Malheureusement pour le chapeau elle
était très vertueuse !!!!!
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément
au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre
sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement
et entretien d'écoles de filles. Plumetot, 303 habitants, Mme Cousin, née Briand, 10
élèves payantes, 6 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ;
indemnité personnelle accordée. 75 fr.
Juillet
1880
- Mort
accidentelle. -
La
femme Timonnier, de Plumetot a été trouvée morte sur le chemin vicinal
de Lion à Mathieu. D'après le rapport du docteur Desmazures, cette femme
aurait succombé à la suite d'abus de boissons alcooliques
Juillet 1896 - Non-lieu. - Les époux Frémont, de Plumetot, qui ont soigné pendant six mois, sans rémunération aucune, leur sœur et belle-sœur, Mme Vivien, de Mathieu, étaient accusés de distraction d'objets faisant partie de la succession de cette dernière et appartenant par suite, à un nommé Vivien, de Caen. Ils viennent de bénéficier d'une ordonnance de non-lieu. Fameux
échec pour ceux qui les avaient accusés. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre 1896 - Légion d’honneur. - Le 9 août, le commandant de la division navale de Terre-Neuve remettait la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Clément Tanquerel, premier maître canonnier à bord de La « Clocheterie », qui se trouvait au milieu de nombreux bancs de glaces. M.
Tanquerel est né à Plumetot, le 16 novembre 1853, il est entré dans la
marine en 1874, et est médaillé militaire du 31 décembre 1891. M.
Tanquerel a été ouvrier boulanger à Caen. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre 1898 - Incendies. - Un incendie a consumé, à Plumetot, près Douvres-la-Délivrande deux bâtiments longs de 55 mètres. Le feu a éclaté dans un grenier attenant à la maison d'habitation du sieur Picard, maçon, qui eut à peine le temps de descendre dans la cour quatre de ses enfants non vêtus, pendant que le sieur Le Baron, journalier, montait chercher le cinquième. Les pertes, s'élevant à 12 000 fr., ne sont assurées que pour 9 900 francs. D'un bâtiment à la dame Manchon-Epineuze, à Honfleur. Pertes, 4 000 fr. Assuré. A Rumesnil. d'un bâtiment et de 600 bottes de foin à la dame Paumier, et au sieur Martin. Pertes, 2 700 fr. Assuré. L'incendie, croit-on, a été allumé imprudemment par le jeune Pierre Clémence, 8 ans 1/2, qui faisait brûler des herbes sèches. D'une
dizaine d'hectares de vignons et taillis, à Sl-Remy, le Vey et St-Omer,
aux sieurs Maéran, Beaumois, Lemière et David. Pertes, 4 000 fr.
(source le B. N.)
Mme
Veuve Loreille s'était couchée verre 11 heures. Presque aussitôt ses
chiens qui étaient en liberté se sont mis à aboyer furieusement, elle
ne dormait pas encore à une heure lorsque la porte de sa chambre qui
n'était que poussée c'est ouverte et un individu à la figure
barbouillée s'est élancée sur elle, lui a posé la main sur la bouche
pour l'empêcher de crier et a essayé ensuite d'étouffer ses cris
en lui mettant un oreiller sur la tête. Pendant
ce temps, M. Maurice Vasnier, lieutenant au 7e génie à Avignon,
actuellement en permission de 15 jours chez sa tante, qui était couché
dans une chambre voisine avait entendu des cris inarticulés s'est
levé et en sortant de la chambre s'est trouvé sur le palier en présence
d'un individu qui s'est jeté sur lui et a essayer de le terrasser,
s'écriant " je suis
pris. " Au
même instant deux autres individus sont sortis de la chambre de Mme
Loreille, ont bousculé M. Vasnier pour dégager leur camarade puis se
sont sauvés en tirant deux coups de revolver qui heureusement n'ont
pas atteint M. Vasnier. Aussitôt sorti de la maison, les malfaiteurs ont
encore tiré deux autres coups de revolver en se sauvant dans le parc. Le
mobile de cette tentative criminelle est le vol. Il est probable que ces
individus avaient eu connaissance que Mme Loreille avait touché de
l'argent depuis peu au Crédit Lyonnais et à la Recette Générale. Une
enquête se poursuit activement.
Août
1904 -
Cultivateurs, veillez.
- Avec les loueries, les escroqueries d'arrhes recommencent.
Louis Lelièvre, 19 ans, domestique à Vaubadon, s'était loué chez
le sieur Ernest
Challes, cultivateur à Tierceville, et avait reçu 12 fr. d'arrhes. Il a
travaillé pendant trois jours, puis il a disparu. —
Paul Tombette, 19 ans, domestique à Plumetot, s'était loué pour
un an chez le sieur Georges Marie, cultivateur, même commune, et avait
reçu 5 fr. d'arrhes. Ayant changé d'avis, Tombette s'est placé chez un
autre cultivateur, mais a gardé les cent sous. —
Une escroquerie de 9 fr. d'arrhes a été commise au préjudice du
sieur Lemarinier, propriétaire à Ouistreham, par Cochard, né à
Anctoville, actuellement domestique à Maltot. —
12 fr. d'arrhes ont été escroqués au sieur Valette, cultivateur
à Cambes, par le sieur Hervieu, domestique à Bény-sur-Mer.
Procès-verbaux
ont été dressés contre ces individus. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1913 - La
révision à Douvres. - Le 15 octobre, c'était la révision à
Douvres. Le maire de la commune de Plumetot, M. Sevestre, fier d'amener au
conseil deux gaillards de sa commune, leur donna à chacun cent sous pour
qu'ils représentent dignement leur terroir dans les réjouissances
offertes par Douvres aux conscrits du canton. Nos deux jeunes gens s'en
allèrent contents comme des dieux et le brave maire était tout heureux
lui-même de son noble geste. Sa joie fut courte. Quand le nommé Émile
Guyard Tenant son drapeau d'une main, il tendit l'autre à l'honorable M. Sevestre, en l'invitant à y déposer la " thune " qu'il avait bien voulu mettre dans celles de ses deux camarades. Le maire de Plumetot, qui voyait déjà tous les autres venir le taper en file indienne, refusa net : pour ses conscrits oui, pour les autres, rien. La colère du porte-drapeau fut terrible. D'un coup de hampe, il commença par perforer un carreau de la cuisine ; puis s'élançant sur le maire qui voulu s'en aller, il frappa à grands coups de pique dans le dos... La pique étant tordue du premier coup, Guyard prit le maire à la gorge et le terrassa, lui labourant les cotes à coups de pied. Comme ses antécédent sont bons, il s'en tire avec un mois de prison (sursis) et 5 francs d'amende. Quant au maire de Plumetot, on ne reprendra plus à mettre en pratique l'adage : " Un bienfait n'est jamais perdu ".
Avril
1921 -
Macabre trouvaille. -
Un
soldat du 36e, Pierre Angot, en permission à Plumetot, canton
de Douvres, a trouvé mort sur la route M. Thérèse, maraîcher à Caen,
route de Lébisey. A quelques mètres, le tombereau et le cheval étaient
abandonnés sur la berge. M. Thérèse, qui n'était âgé que de 42 ans,
a succombé à une congestion cérébrale. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1921 - Une négligence coûteuse. - Le sieur Patey, fermier à Plumetot, canton de Douvres, avait envoyé son domestique, Adolphe Frémont, 19 ans, porter une barrique d'eau à ses bestiaux, dans un herbage. Quand il eut fini, le domestique attacha les guides de la jument à l'une des roues du tonneau, et partie. Lorsqu'il revint, les guides avaient tellement tiré sur la bouche de la pauvre bête qu'elle était à terre et étouffait. Cette maladresse cause à M. Patey une perte de 1 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
M.
Lemonnier n'est pas assuré. On ignore les causes du sinistre qui est
généralement attribué à une imprudence. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1936 -
Le
dramatique épilogue d'un scrutin municipal.
- Le
5 mai 1935, Simon Gaston, 49 ans, ouvrier maçon à Plumetot, né à
Moult, candidat malheureux aux élections municipales revenait chez lui,
vers 23 h. très surexcité par la boisson et furieux de son échec. En
arrivant près de la barrière de la cour de son habitation, il trouva un
sieur Frémont, étendu ivre mort sur le bord de la route à la suite des
libations qu'il avait faites chez un voisin M. Demonchy, élu, lui,
conseiller municipal. La femme Simon qui
accompagnait son mari, alla chercher Mme Frémont qui revint avec la dame
Dupuy et un nommé Clerfond, domestique au service de M. Demonchy. Pendant
que les femmes Frémont et Dupuy reconduisaient Frémont à son domicile,
une discussion s'éleva entre les époux Simon et Clerfond et une lutte
s'engagea entre les deux hommes.
Simon
regagna son domicile, proférant toujours des menaces notamment à
l'égard des gendarmes dont il attendait la venue. Lorsque ceux-ci
pénétrèrent dans la maison, Simon leur dit « Je ne regrette qu'une
chose, c'est de ne pas l'avoir tué ». Au
cours de l'information, l'accusé a contesté la plupart des faits
relatés par des témoins vraiment digues de foi. Il
a prétendu que Clerfond avait provoqué la querelle, qu'il avait porté
des coups à sa femme et qu'il l'avait renversée. Il a déclaré d'autre
part que Clerfond avait tiré plusieurs coups de revolver dans sa
direction. Ces déclarations ont été démenties par les dames Frémont
et Dupuy, l'accusé est même en contradiction avec les déclarations de
sa femme. Simon,
pour se disculper a prétendu également que Clerfond l'avait poursuivi à
coups de pierres jusqu'à l'entrée de la cour de sa demeure et qu'il
avait tenté de démolir la barrière de celle-ci, mais aucune
détérioration n'y a été constatée. L'accusé a prétendu enfin que le
coup de fusil était parti accidentellement, mais il se trouve en
contradiction formelle avec les témoins qui l'ont vu épauler et viser. L'autopsie
du corps de M. Clerfond a permis de constater que le coup de feu avait
été tiré de haut en bas à une courte distance, constatations
confirmées par l'expert armurier, ce qui permet de dire en
toute certitude que Simon a épaulé avant de faire feu. Examiné
au point de vue mental, l'accusé a été effectivement reconnu
responsable. Il
a été déjà condamné en 1934 par le Tribunal correctionnel de Caen
pour coups et blessures et sa réputation dans la commune de Plumetot est
très mauvaise.
Simon est marié et
père de huit enfants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Le conseil municipal de Plumetot est dissous. - Par décret du Président de la République en date du 21 février 1937, rendu sur la proposition du Ministre de l'Intérieur, le Conseil Municipal de la commune de Plumelot est dissous. La
délégation spéciale instituée pour remplir les fonctions de Conseil
Municipal est composée ainsi qu'il suit : MM. Aubrée Pierre, à
Plumetot ; Legrand Edouard, maire de Mathieu ; Raffin Arthur, à Plumelot.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars 1939 - L'aérodrome. - Un aérodrome de campagne fut installé en 1939. Cet aérodrome connut d'abord les Français, les Allemands puis finalement à partir du soir du 10 juin 1944 les Britanniques. Après la guerre, tout a disparu et est retourné à l'agriculture.
Janvier
1940 -
Un
moyen de se chauffer à bon compte.
-
Plusieurs
ouvriers de l'entreprise
Franclsety, travaillant
pour le
compte de
la sucrerie
de Courseulles-sur-Mer,
étaient occupés
à arracher
des betteraves
dans un
champ en
bordure de
la route
de Plumetot
à Periers, lorsque,
gênés par
le froid,
ils décidèrent
de se réchauffer.
Pour cela,
ils ne
trouvèrent
rien de
mieux que
de prendre
une cinquantaine
de bottes
de paille
dans une
meule mise
à proximité,
appartenant à Mme
Henry, née
Thérèse Picard,
âgée de
51 ans,
demeurant à
Plumetot. Lorsqu'elle
s'est aperçue
de la chose,
Mme Henry
a porte
plainte à
la gendarmerie
de Douvres-la-Déllvrande,
qui a ouvert
une enquête.
Février
1940 - Un
locataire pas commode.
- Mme
veuve Chênevrière,
née Blanche
Mannet, 65
ans, cultivatrice
à Plumetot
avait loué
sa ferme
à M. Auguste
Ygous, 26
ans, en
se réservant
un logement
dans l'immeuble,
et le droit
d'accès et
d'usage de
la cour.
Le locataire
estima l'autre
jour que
cette tolérance
avait assez
duré, et
signifia à Mme
Chenevière
qu'il ne
voulait plus
la voir
là, même
pour soigner
ses volailles.
Un mot
en amena
un autre,
et l'altercation
s'envenima tant
et si bien
qu'à en
croire Mme
Chenevière, Ygous
la frappa à
plusieurs
reprises.
Février
1940 - Vol d’effets.
- Mme
Jeanne Bergevin,
42 ans,
ouvrière agricole,
était placée
chez Mme
Marie, à
Livry depuis
quatre mois
quand la
guerre éclata.
A cette
époque, elle
quittait Livry
et vint
se placer
chez M.
Buhour, cultivateur
à Plumetot,
laissant à la
garde de
Mme Marie
sa malle
avec tout
son linge
et ses
effets. Elle
devait revenir
chercher le
tout un
peu plus
tard,
Août
1942 -
Pour Les prisonniers. -
A Plumetot, grande kermesse au profit des prisonniers de guerre, le
30 août. A
10 h., Grand-messe en musique. Après la messe, apéritif et repas froid
sans ticket. A 14 h., Vente aux enchères : bicyclette, vêtements de
travail, chaussures, tabac, volailles etc....... Tombola : lot principal,
une bicyclette. Frites, galettes, croustillons, nombreux comptoirs.
Janvier 1947 - Quand les chats sont partis……. - Profitant de l’absence de ses patrons, Mme et M. Lechevalier, cultivateurs à Plumetot, le nommé René Lecanu, 25 ans, de concert avec un camarade, René Lemarchand, 44 ans, domestique agricole chez M. Lemonnier, a pénétré par effraction à l’intérieur de la ferme et dérobé des victuailles et de l’eau-de-vie. Lecanu a été arrêté et déféré au Parquet. (Source : Le Bonhomme-Libre)
Août
1947 -
L’aide
aux aviateurs alliés. –
Mme Aimé Lechevalier, cultivatrice à Plumetot, vient de recevoir
d’un diplôme d’honneur du Gouvernement des États-Unis, pour avoir
donné asile, durant la nuit du 3 mars 1944, à un équipage de trois
aviateurs dont l’appareil avait été contraint d’atterrir entre
Hermanville et Plumetot.
Juillet
1949 -
Une hécatombe de volaille. -
Au cours de la nuit un chien, que l'on croit appartenir à un
habitant de Cresserons, a détruit 49 poulet et 3 poules dans la ferme de
M. Aimé Lechevalier, à Plumetot. Préjudice, 25000 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre 1949 - Six Croix de guerre. - Avec le cérémonial devenu traditionnel dans notre département où tant de communes ont déjà été l'objet d'un témoignage officiel de leur vaillance, six localités du canton de Douvres, placées aux avant-postes des combats de la Libération, ont reçu dimanche des mains du commandant la Subdivision de Caen un hommage tardif autant que mérité. Dans la matinée, le colonel Le Bideau, qu'accompagnaient M. Robiquet, chef de Division à la Préfecture, représentant M. Stirn, et M. Tesnière, conseiller général, remit la croix de guerre à Mathieu, Périers-sur-le-Dan, Plumetot et Lion-sur-Mer en présence des populations rassemblées et des autorités locales. Dans cette dernière localité, à l'issue d'un déjeuner qui réunit une quinzaine de convives à l'Hôtel de la Plage, M. Tesnière rappela le sacrifice de M. Belin, maire, et du docteur Aupois, adjoint, victimes des bombardements. L'après-midi, les cérémonies se poursuivirent par Langrune et Luc où, face à la mer, près de la stèle érigée par la piété des habitants aux victimes des combats, une allocution pleine de ferveur patriotique fut prononcée par le distingué maire, M. Laurent. ( Le Bonhomme Libre ) |
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PLUMETOT (Calvados) Le débit de tabac |
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