1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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PONT d'OUILLY

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Ouillypontains, Ouillypontaines

Mai 1926  -  Élection de la Reine.  -  Le  4 Mai, sous la présidence de M. Chevalier, dans la salle de la Mairie, a lieu l'élection de la Reine, de ses demoiselles d'honneur et de ses demoiselles de cour qui présideront la grande cavalcade du lundi de la Pentecôte.

Mlle Émilienne Damois a été élue reine, Mlles Alice Morice et Raymonde Héron, ont été élues demoiselles d'honneur, Mlles Suzanne Marie et Cécile Chevalier ont été élues demoiselles de cour.

 

Décembre 1926  -  Le Concert des anciens combattants.  -  Le concert organisé par la Société des anciens combattants de Saint-Marc-d'Ouilly a obtenu un brillant succès. Une salle
comble et enthousiaste a applaudi les excellents artistes. Les organisateurs méritent tous les compliments, et se pr
oposent de recommencer pour les fêtes de Noël.  

 

Avril 1932   -   Un triste individu.   -   Sur mandat d'amener du Parquet de Falaise, les gendarmes ont arrêté Georges Jeanne, 25 ans, journalier à Pont-d'Ouilly, inculpé d'attentat à la pudeur sur la fille de sa femme. (Bonhomme Normand)

 

Août 1936  -  L’application de la semaine de quarante heures.  -  Les organisation patronales et ouvrières se rapportant aux professions suivantes :

1° Entreprises de manutention dans les ports accessibles ou non aux navires de hautes mer.

2° Aux hôpitaux, hospices, maisons de santé, asiles d’aliénés, sanatoriums, préventoriums.

Sont priées, conformément aux articles 7 et 9 du Livre II du Code du Travail (modifiés par la loi susvisée du 21 juin 1936, instituant la semaine de quarante heures dans les établissements industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines souterraines) de faire parvenir leur avis sur les dispositions à introduire dans le décret ci-dessus prévu, en signalant, le cas échéant, les accords intervenus entre les organisations patronales et ouvrières auxquels elles estiment que le décret à intervenir sevrait se référer et en communiquant à cet effet une copie conforme de ces accords.

Les organisations patronales et ouvrières intéressées devront donner leur avis dans le délai d'un mois.

Leurs communications devront être adressées au Ministère du Travail, Direction du Travail, 127, rue de Grenelle, à Paris (VIIe). Inutile d'affranchir. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Le grand pardon de St-Rock.  -  C'est donc pour dimanche prochain 16 août que toute les paroisses des alentours alertées font leurs préparatifs, s'ébranlent déjà à l'invitation de leurs curés.

C'est une réquisition générale d'autocars, de camionnettes, d'autos de toutes catégories, de carrioles, qui dimanche seront prises d'assaut par la parenté et les voisins. 

Enfants de chœur et chantres, porteurs de bannières et sonneurs de tinterelles font valoir à bon droit leur situation privilégiée. Chacun veut prendre sa part à cette fête du Grand Pardon de Saint-Roch, qui l'an dernier était si belle et qui cette année s'annonce avec tant de splendeur. Présidence de Monseigneur l'Évêque de Bayeux et du Rme P. Exupère, abbé mitré de  Mondaye. Offices pontificaux. Quarante-cinq paroisses de Falaise à Saint-Martin-de-SalIen, de Saint-Pierre-de-Regard et de Condé à Potigny officiellement représentées.

Quelle joie pour toute la contrée si le  temps à l’approche de cette fête voulait enfin se remettre à sourire.

Puisse le bon Saint Roch, jadis si pitoyable aux malades et à tous les malheureux, se laisser toucher par la foi de ses fidèles. Puisse-t-il faire bon accueil dimanche à ses fervents pèlerins. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1937  -    Un train promenade en « Suisse normande ». Innové en 1933, ce voyage original et pittoresque obtient d’année en année la faveur croissante du public et l'on peut escompter un beau succès, pour l'excursion du dimanche 27 juin prochain. 

La promenade présente par elle-même un très vif intérêt. D'abord, la modicité du prix pour effectuer le circuit Caen, Clécy, Berjou, Pont-d'Ouilly, Falaise, Mézidon, Caen : 13 francs en 3° classe, 7 fr. pour les enfants de 3 à 7  ans (en deuxième classe, 18 et 9 fr.) 

Puis l'agrément du voyage dont est exclue toute banalité : on part de Caen à 8 h. 2, on s'arrête en pleine voie aux sites les plus pittoresques, dont un « speaker » très documenté détaille les beautés. En côtoyant l'Orne et la Noireau, on gagne Pont-d'Ouilly, ou l'on s'arrête 2 h. 30 pour s'ébattre et se restaurer aux hôtels à juste titre réputés, à moins qu'on ne préfère faire la dînette sur l'herbe. . . 

Entre temps, le « pic-k up » déversé sur le train la note gaie de ses harmonieux accents. 

C'est ensuite la Halte à Falaise, la visite de ses vieilles églises, de son célèbre château, l'un des points culminants de l'histoire normande. 

Et l'on rentre à Caen pour l'heure du dîner (19 h. 21), joyeux et sans fatigue appréciable, connaissant mieux l'attrait enchanteur de jolis but de promenade très proches où l'on retournera excursionner quelque jour en famille.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Deux baigneurs imprudents se noient.  -  Samedi, vers 16 heures, quatre jeunes gens, les frères Mézières et les frères Blais, arrivaient à bicyclette à Pont-d'Ouilly.  Pendant que les deux aînés entraient dans un café, les deux plus jeunes, Marcel Mézières, de Mesnil-Hubert-sur-Orne, et Émile Blais, de la Lande-Saint-Siméon, tous deux âgés de 17 ans. se dirigeaient vers le rocher du Lion dans I’intention de prendre un bain dans l'Orne.

Les deux jeunes gens, qui ne savaient pas nager, entrèrent dans l'eau et obliquèrent vers la droite, où existe un trou profond de quatre mètres, dont ils ignoraient l'existence et dans lequel ils tombèrent. 

Peu après arrivaient sur les lieux les frères des jeunes imprudents qui, surpris de ne pas les trouver, firent des recherches et les aperçurent au fond de l'eau. 

A leurs appels, les voisins accoururent, notamment le soldat Émile Hurel, 22 ans, du Centre météorologique de l'armée, arrivé le matin même en permission dans sa famille, à Pont-d'Ouilly. Sans écouter les conseils de prudence, et en dépit des protestations de sa mère, le jeune homme plongea par deux fois et ramena les deux corps sur la berge. Malheureusement, les efforts tentés par le médecin appelé pour les ramener à la vie, demeurèrent inutiles. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Les périodes d’interdiction de la pêche.  -   La pêche sera interdite en 1938 :

Pour le saumon, du 1er janvier au 12 mars et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ; du 1er au 9 janvier et du 1er octobre au 31 décembre dans ceux de deuxième catégorie.

Pour la truite, mêmes dates pour les cours d'eau de première catégorie ; du 1er au 31 janvier et du 21 octobre au 31 décembre dans ceux de deuxième catégorie.

Pour les autres poissons : du 1er janvier au 12 mars ; du 19 avril au 18 juin et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ; du 19 avril au 18 juin dans ceux de deuxième catégorie.

La pêche à l'écrevisse est interdite du 1er janvier au 1er août et du 1er octobre au 31 décembre. Elle est autorisée une heure après le coucher du soleil pendant les périodes d'ouverture.

l est rappelé que les cours d'eau compris dans la deuxième catégorie sont les suivants : la Dives et ses canaux en aval du pont d'Auneray, près de Méry-Corbon : l'Orne en aval du pont d'Ouilly : la Seulles en aval du pont de St-Gabriel ; l'Aure inférieure et ses affluents ; Vire en aval du pont de la route de Pont-Bellanger à Malloué ; le Noireau en aval de Condé-sur-Noireau. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Une passante grièvement blessée par une auto.   -   Mardi dernier, vers 9 h. 45, Mme Vigneron, du village de la Berhaudière, en Louvigné-du-Désert, conduisait son troupeau de six vaches du champ à la ferme. Les bestiaux, sortant d'un chemin de terre situé à droite de la route en direction de Saint-Hilaire, traversèrent la route nationale.

Un automobiliste, M. Simon, garagiste à Pont-d'Ouilly, qui se dirigeait vers Saint - Hilaire, voyant les animaux traverser la chaussée continua sa route. Mais au moment où il arrivait à hauteur du chemin d'où ils sortaient, Mme Vigneron en débouchait en courant et fut happée par l'avant de l'auto qui s'arrêta douze mètres plus loin.

Un médecin, prévenu, jugea l'état de la blessée assez grave et ordonna son transfert immédiat dans une clinique de Fougères. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   La Pentecôte à Pont-d’Ouilly.   -   Centre touristique de la Suisse normande, joyau de verdure et de fraîcheur, il se prépare une bien belle fête pour le 20 mai, jour du lundi de la Pentecôte.

Tous les habitants petits et grands, s'affairent, chacun dans sa partie à l'élaboration de cette fête. Les doigts agiles font des « boisseaux » de fleurs artificielles, qui, arrangées en guirlandes apporteront leur éclat, à l'éclat plus vif encore des fleurs naturelles des arbres fruitiers, si jolis en ce moment et de toutes les fleurs des champs.

Dans cette jolie bourgade on se remue et on se dépense pour faire honneur aux nombreuses Compagnies de Sapeurs Pompiers qui seront réunies ce jour-là en festival concours. De nombreuses sociétés ont déjà donné leur adhésion.

Après avoir vu les défilés, manœuvres et exercices de toute sorte, de ces braves gens chacun pourra admirer le soir une splendide fête de nuit sur l'Orne qui dépassera en beauté et en splendeur toutes celles déjà tant admirées les années précédentes.

Sur un radeau géant, encadré de jets d'eau lumineux, sous le feu des projecteurs seront exécutés des mouvements d'ensemble, ballets, dansés par toute la jeunesse du pays. Un feu d’artifice nautique et aérien merveilleux embrasement des rives de la vallée de l'Orne terminera en apothéose cette splendide « nuitée ». Après, rendez-vous pour danser sous les halles avec la satisfaction d'une bien belle journée accomplie. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Le cultivateur faisait de l’occupation.    Pour des raisons connues de lui seul, mais oubliées le lendemain, le cultivateur Henri Penin, 40 ans, de Segriè-Fontaine, refusa de quitter le fauteuil dans lequel il s'était incrusté à la pharmacie de Pont-d'Ouilly.

Pour le décider à quitter la maison, il fallut faire appel aux gendarmes. Ceux-ci accoururent et expulsèrent l'encombrant client qui fera l'objet de poursuites judiciaires. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1940  -  Découverte d’objets volés.  -  Nous avons récemment relaté le pillage dont avait été victime la maison de Mme Simon, qui tient un magasin de cycles à Pont-d'Ouilly.
Il y a quelques jours, les gendarmes d'Ouilly-le-Basset
firent avouer au jeune A... le vol du poste de T. S. F. de Mme Simon, qu'il avait dérobé à l'insu de ses parents et caché.
dans une cabane à lapins.
Puis, ce fut au tour des jeunes P. Fernand, C. Guy et G. Marcel d'avouer les vols de divers accessoires de bicyclette. Tous ces objets dérobée ont été rendus à leur propriétaire. 

 

Novembre 1942   -   Le marché noir.   -   La gendarmerie de Pont-d'Ouilly vient de découvrir tine importante affaire de marche noir : abatage clandestin et trafic de viande. Plusieurs cultivateurs de la région vendaient des bestiaux à Roland Malthey, commis boucher, et à Rene Langlois, ouvrier agricole au Mesnil-Villement, qui abattaient clandestinement les animaux et écoulaient la viande à un prix supérieur à la taxe.

Les gendarmes saisirent dernièrement 3 bœufs dans un camion qui venait de Paris, en soi-disant pour s'approvisionner charbon de bois. Le chauffeur du camion et le livreur qui l'accompagnait ont été arrêtés ainsi que Maithey et Langlois. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1946  -  Au feu !  -  Un incendie s’est déclaré dans l’atelier de cordonnerie de M. Largerie, à Pont-d’Ouilly. Les dégâts sont assez importants. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946   -  Vive Pont-d’Ouilly !  -  Une enquête préfectorale étant actuellement en cours au sujet du fusionnement des communes de Saint-Marc-d’Ouilly et d’Ouilly-le-Basset, sous  le nom de Pont-d’Ouilly, les municipalité des deux localités en ont réclamé le rattachement au canton Nord de Falaise. L’édilité falaisienne a donné son avis favorable à cette demande. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1946  -  Une distinction méritée.  -  M. le docteur Cornu ancien déporté vient de recevoir la médaille de la Résistance française. Nos plus vives félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946  -  Une émouvante réunion.  -  Une conférence faite par M. l’abbé Allain sur « Les atrocités commises dans les bagnes nazis » a réuni à Pont-d’Ouilly, une assistance nombreuse. Le Dr Cornu, ancien déporté, rappela le passé glorieux de l’abbé Allain, son camarade de captivité, qui entré dans la Résistance dés juin 1940, ne tarda pas à s’y consacrer entièrement, effectuant de nombreuse missions en Angleterre et sabotant le service de la main-œuvre pour l’Allemagne. Plus de 14 000 fausses cartes furent, par ses soins, délivrées aux requis.

Dénoncé, hélas ! par l’un d’eux, l’abbé devait être arrêté, écroué à Rennes, torturé, et déporté au camp de Neuengamme. Ce fut la vie atroce des internés de ce sinistre camp où l’on  pendait, au accents d’une musique allègre, que le vaillant ecclésiastique (capitaine F.F.I. à 18 ans) évoqua ensuite.

En terminant le conférencier souligna le rôle efficace joué par la résistance sans laquelle le débarquement allié eut été compromis et demanda à tous de ne pas oublier les 20 000 martyrs qui, dans ses rangs, firent à la France le sacrifice de leur vie. Une quête au profit des familles des déportés produisit 4 300 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -  La fusion.  -  La Deuxième Guerre mondiale est très douloureuse pour l'agglomération de Pont-d'Ouilly. Les bombardements, dont le but est de détruire le pont, atteignent de nombreuses habitations aux alentours, et les deux communes d'Ouilly-le-Basset et de Saint-Marc-d'Ouilly sont déclarées sinistrées. Face aux difficultés administratives et financières  pour la reconstruction, elles décident de fusionner pour former la commune de Pont-d'Ouilly, par décret en date du 23 août 1947. 

 

Août 1947  -    Vive Pont-d’Ouilly !    Un décret vient de réunir les communes de Saint-Marc-d’Ouilly et Ouilly-le-Basset en une seule localité qui portera le nom de Pont-d’Ouilly et qui est rattachée au canton de Falaise-Nord. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Le temps qu’il a fait.    Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire.

Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude  du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.

La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   La reconstruction à Pont-d'Ouilly.   -   Un projet de reconstruction et d'aménagement de la commune est déposé jusqu'au 14 avril à la mairie de Pont-Ouilly où les intéressés pourront en prendre connaissance. Passé ce délai, un commissaire enquêteur recevra, à la mairie, les 15, 16 et 17 avril, de 14 heures à 16 heures, les observations qui pourraient être faites. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Juin 1948   -   Deux manifestations agricole.   -   Le samedi 17 juillet, se tiendra à Pont-d'Ouilly la grande foire Saint-Clair dont la reprise s'est constamment accentuée depuis la Libération et qui connaîtra cette année le succès le plus mérité.

Les transactions en chevaux et bestiaux y seront nombreuses et profitables.

Une fête foraine avec de multiples attractions retiendra particulièrement l'attention des jeunes et de tous les amateurs de plaisir.

Le succès de la Foire se prolongera le lendemain dimanche 18 juillet, par le Grand Concours Agricole d'Arrondissement, qui se tiendra cette année à Pont-d'Ouilly. Concours de tenue des exploitations, des machines agricoles, de labourrage, de taureaux, vaches, brebis, porcs, chevaux, volailles, beurre, fromage, cidre, poiré, d'aviculture, d'horticulture, de moralité, d'enseignement agricole.

De nombreux prix seront attribués aux concurrents. Le soir, grand bal, avec un orchestre de choix. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Une maison s'écroule à Pont-d'Ouilly.   -  Durant la nuit un orage accompagné de véritables trombes d'eau à provoqué l'écroulement d'une maison située en contre-bas de la route de Saint-Marc, au lieu-dit « Le Grand Clos », et habitée par M. et Mme Jules Duplessis, âgés respectivement de 79 et 78 ans.

C'est à grand peine que les sauveteurs parvinrent à dégager les deux vieillards. Le bras droit écrasé par les décombres, M. Duplessis fut transporté à l'hôpital de Falaise où il a été amputé. Quant à sa malheureuse épouse elle avait déjà cessé de vivre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un malfaiteur opère à Pont-d'Ouilly.   -   Au cours de la nuit, un malfaiteur à pénétré chez M. Galle, commerçant à Pont-d'Ouilly et à dérobé cinq cartouches de cigarettes, représentant une valeur de 12 000 francs.

A peu près à la même heure, M. Desmonts, entrepreneur de battages, dont l’attention avait été attirée par des bruits provenant de sa cave, à, de l'une des fenêtres de son habitation, aperçu dans la cour de celle-ci, un individu qui lui demanda du pain.

Le lendemain, M. Desmonds devait constater qu'un sérieux prélèvement avait été fait dans un tonneau de cidre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Après boire.   -   Au cours d'une visite « arrosée » Mme veuve Béasse, de Pont-d'Ouilly, s’est prise de querelle avec son voisin Charles Caillon, 28 ans, qu’elle accuse de l'avoir frappée.

Caillou prétend qu’il n'a fait de se défendre et de protéger sa femme prise à partie par la plaignante. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le chauffeur l'a échappé belle.   -   Un camion auto d'une entreprise de Flers transportant un chargement de brique descendait près de Pont-d’Ouilly la côte qui va de Saint-Clair à Saint-Christophe lorsque les freins vinrent à manquer.

Malgré l'accélération de la vitesse, le conducteur réussit à effectuer quelques savants virages, mais, au bas de la descente, le véhicule se jeta, à 120 à l'heure, contre un talus surplombant l'Orne. Sous la violence du choc, la cabine de la voiture se détacha tandis que le chargement s'écrasait contre l'avant du camion. Le chauffeur est sorti indemne de l'accident. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les petits poissons font les bonnes rivières.   -  La Société de Pêche et de Pisciculture de Pont-d'Ouilly à procédé, dans l'Orne, en amont et en aval de Pont-d'Ouilly, et dans le Noireau, en aval de la Pautiche, au déversement de 120 kilos d'alevins de gardons, tanches et carpes provenant de l'étang d’Athis et représentant 10 à 12 000 poissons de 8 à 15 cm de longueur. Un important alevinage de truites est prévu pour le printemps prochain.

La société rappelle à tous ses adhérents que la pêche est fermée pour tous les poissons dans les rivières de première catégorie (Orne et tous ses affluents en amont de Pont-d'Ouilly).

Par contre, la pêche du poisson blanc, de la perche et du brochet reste ouverte dans les rivières de la deuxième catégorie (Orne en aval de Pont-d'Ouilly). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le flair de la maréchaussée.   -   En contrôlant des colis déposés chez M. Biot, à Pont-d’Ouilly, en vue de leur acheminement par les Courriers Normands, les gendarmes ont découvert dans une malle 35 livres de beurre et 9 kilos de farine de blé.

L'expéditeur, M. Émile Dufresne, 75 ans, retraité, séjournant au Mesnil-Villement, à prétendu s’être approvisionné chez une cultivatrice des Isles-Bardel. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Une auto dérape sur le verglas.   -   Près de Pont-d’Ouilly, une jeep dans laquelle avaient pris place MM. Vauzen, père et fils et Salaün, domicilié au Mans employés à la construction de la ligne électrique à haute tension Granville-Falaise, a dérapé sur le verglas et s'est renversée contre un talus. Sérieusement blessés, les occupants ont été transportés à l'hôpital de Flers. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

eptembre 1949   -   Une hécatombe de volailles.   -   Des renards à deux ou quatre pattes ont signalé leur passage à Pont-d'Ouilly, hameau d'Arclais. Neuf poules ou coqs ont ainsi disparu de chez M. Lenoble ; 80 environ chez Mme Coquil ; une vingtaine chez Mme Chauffray. La gendarmerie enquête. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Un trio de malfaiteurs sous les verrous.   -   Il y a quelques jours un vol de 58 000 francs et de bijoux était commis en son absence au domicile de M. Panel, maçon, à Pont-d'Ouilly.

L'enquête a amené l'arrestation du coupable : Daniel Letellier, 28 ans, maçon à Saint-Pierre-du-Regard qui a avoué d'autres méfaits et désigné ses complices. C'est ainsi que Maurice Robin, 45 ans, Journalier à Pont-d'Ouilly ; Besnard René de Pont-d'Ouilly, et Besnard Émile (parti travailler dans l'Ardèche) ont sur la conscience plusieurs cambriolages, notamment celui de l'armurerie Tournache, à Pont-d'Ouilly ; celui de la maison Maufras (vol de linge), et divers vols de volailles, etc...

Robin. Letellier et René Besnard ont été déférés au Parquet de Falaise et écroués. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   La reconstitution su crime de Pont-d’Ouilly.   -   Nos lecteurs se souviennent de l'horrible tragédie qui coûta la vie dans la nuit du 19 octobre dernier à une jeune fille de Saint-Marc-d'Ouilly, Jeannine Delafosse, 17 ans, sauvagement assassinée par son fiancé, René Hue, 25 ans.

Le parquet de Falaise s'est rendu sur les lieux du drame ou en présence de MM. Leclache, Procureur de la République : Swiney, juge d'instruction ; Chesnel, greffier ; le lieutenant Bernadac commandant la section de gendarmerie ; Me  Holman, avoué de la partie civile, et de son avocat Me Chanut, le criminel mima son forfait avec un sang-froid stupéfiant, s'efforçant fort habilement de contester les déclarations d'un témoin, M. Guy Hélix, de Clécy. (Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   Pont-d’Ouilly va recevoir la Croix de guerre.   -   Le dimanche 13 août, à 11 h. 30, aura lieu à Pont-d'Ouilly la remise officielle de la Croix de Guerre décernée à la commune. (Le Bonhomme Libre)

 PONT-D'OUILLY   -   La Grande Rue

7.  -  PONT-D'OUILLY  -  Le Marché et l'Arbre de la Liberté

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