Mai
1926 -
Élection de la Reine.
-
Le 4
Mai, sous
la présidence
de M.
Chevalier,
dans la
salle de
la Mairie,
a lieu
l'élection de
la Reine,
de ses
demoiselles d'honneur
et de
ses demoiselles
de cour
qui présideront
la grande
cavalcade du
lundi de
la Pentecôte.
Mlle
Émilienne
Damois a
été élue
reine, Mlles
Alice Morice
et Raymonde
Héron, ont
été élues
demoiselles
d'honneur, Mlles
Suzanne Marie
et Cécile
Chevalier ont
été élues
demoiselles de
cour.
Décembre
1926 -
Le Concert des anciens combattants.
-
Le concert
organisé
par la
Société
des anciens
combattants
de Saint-Marc-d'Ouilly
a obtenu
un brillant
succès.
Une salle
comble et
enthousiaste
a applaudi
les excellents
artistes.
Les organisateurs
méritent
tous
les compliments,
et se
proposent
de recommencer
pour
les fêtes
de Noël.
Avril
1932 -
Un triste individu. -
Sur
mandat d'amener du Parquet de Falaise, les gendarmes ont arrêté
Georges Jeanne, 25 ans, journalier à Pont-d'Ouilly, inculpé d'attentat
à la pudeur sur la fille de sa femme. (Bonhomme Normand)
Août
1936 - L’application
de la semaine de quarante heures. - Les
organisation patronales et ouvrières se rapportant aux professions
suivantes :
1°
Entreprises de manutention dans
les ports accessibles ou non aux navires
de hautes mer.
2°
Aux hôpitaux, hospices, maisons de santé, asiles d’aliénés,
sanatoriums, préventoriums.
Sont
priées, conformément aux articles 7 et 9 du Livre II du Code du
Travail (modifiés par la loi susvisée du 21 juin 1936, instituant la
semaine de quarante heures dans les établissements
industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines
souterraines) de faire parvenir leur avis sur les dispositions à
introduire dans le décret ci-dessus prévu, en signalant, le cas
échéant, les accords intervenus entre les organisations patronales et
ouvrières auxquels elles estiment que le décret à intervenir sevrait
se référer et en communiquant à cet effet une copie conforme de ces
accords.
Les
organisations patronales et ouvrières intéressées devront donner leur
avis dans le délai d'un mois.
Leurs
communications devront être adressées au Ministère du Travail,
Direction du Travail, 127, rue de Grenelle, à Paris (VIIe). Inutile
d'affranchir. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Le grand pardon
de St-Rock. - C'est
donc pour dimanche prochain 16 août que toute les paroisses des
alentours alertées font leurs préparatifs, s'ébranlent déjà à
l'invitation de leurs curés.
C'est
une réquisition générale d'autocars, de camionnettes, d'autos de
toutes catégories, de carrioles, qui dimanche seront prises d'assaut
par la parenté et les voisins.
Enfants
de chœur et chantres, porteurs de bannières et sonneurs de tinterelles
font valoir à bon droit leur situation privilégiée. Chacun veut
prendre sa part à cette fête du Grand
Pardon de Saint-Roch, qui l'an dernier était si belle et qui cette
année s'annonce avec tant de splendeur. Présidence de Monseigneur
l'Évêque de Bayeux et du Rme P. Exupère, abbé mitré de
Mondaye. Offices pontificaux. Quarante-cinq paroisses de Falaise à
Saint-Martin-de-SalIen, de Saint-Pierre-de-Regard et de Condé à
Potigny officiellement
représentées.
Quelle
joie pour toute la contrée si le temps à l’approche de cette
fête voulait enfin se remettre à sourire.
Puisse
le bon Saint Roch, jadis si pitoyable aux malades et à tous les
malheureux, se laisser toucher par la foi de ses fidèles. Puisse-t-il
faire bon accueil dimanche à ses fervents pèlerins.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin
1937
- Un
train promenade en « Suisse normande ».
Innové
en 1933, ce voyage original et pittoresque obtient d’année en année
la faveur croissante du public et l'on peut escompter un beau succès,
pour l'excursion du dimanche 27 juin prochain.
La
promenade présente par elle-même un très vif intérêt. D'abord, la
modicité du prix pour effectuer le circuit Caen, Clécy, Berjou,
Pont-d'Ouilly, Falaise, Mézidon, Caen : 13 francs en 3° classe, 7 fr.
pour les enfants de 3 à 7 ans
(en deuxième classe, 18 et 9 fr.)
Puis
l'agrément du voyage dont est exclue toute banalité : on part de Caen
à 8 h. 2, on s'arrête en pleine voie aux sites les plus pittoresques,
dont un « speaker » très documenté détaille les beautés. En
côtoyant l'Orne et la Noireau, on gagne Pont-d'Ouilly, ou l'on
s'arrête 2 h. 30 pour s'ébattre et se restaurer aux hôtels à juste
titre réputés, à moins qu'on ne préfère faire la dînette sur
l'herbe. . .
Entre
temps, le « pic-k up » déversé sur le train la note gaie de ses
harmonieux accents.
C'est
ensuite la Halte à Falaise, la visite de ses vieilles églises, de son
célèbre château, l'un des points culminants de l'histoire
normande.
Et
l'on rentre à Caen pour l'heure du dîner (19 h. 21), joyeux et sans
fatigue appréciable, connaissant mieux l'attrait enchanteur de jolis
but de promenade très proches où l'on retournera excursionner quelque
jour en famille. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Deux baigneurs imprudents se noient.
- Samedi,
vers 16 heures, quatre jeunes gens, les frères Mézières et les
frères Blais, arrivaient à bicyclette à Pont-d'Ouilly.
Pendant que les deux aînés entraient dans un café, les deux plus
jeunes, Marcel Mézières, de Mesnil-Hubert-sur-Orne, et Émile Blais,
de la Lande-Saint-Siméon, tous deux âgés de 17 ans. se dirigeaient
vers le rocher du Lion dans I’intention de prendre un bain dans
l'Orne.
Les
deux jeunes gens, qui ne savaient pas nager, entrèrent dans l'eau et
obliquèrent vers la droite, où existe un trou profond de quatre
mètres, dont ils ignoraient l'existence et dans lequel ils
tombèrent.
Peu
après arrivaient sur les lieux les frères des jeunes imprudents qui,
surpris de ne pas les trouver, firent des recherches et les aperçurent
au fond de l'eau.
A
leurs appels, les voisins accoururent, notamment le soldat Émile Hurel,
22 ans, du Centre météorologique de l'armée, arrivé le matin même
en permission dans sa famille, à Pont-d'Ouilly. Sans écouter les
conseils de prudence, et en dépit des protestations de sa mère, le
jeune homme plongea par deux fois et ramena les deux corps sur la berge.
Malheureusement,
les efforts tentés par le médecin appelé pour les
ramener à la vie, demeurèrent inutiles. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Les
périodes d’interdiction de la pêche. - La
pêche sera interdite en 1938 :
Pour
le saumon, du 1er janvier au 12 mars et du 1er
octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ;
du 1er au 9 janvier et du 1er octobre au 31
décembre dans ceux de deuxième catégorie.
Pour
la truite, mêmes dates pour les cours d'eau de première catégorie ;
du 1er au 31 janvier et du 21 octobre au 31 décembre dans
ceux de deuxième catégorie.
Pour
les autres poissons : du 1er janvier au 12 mars ; du 19 avril
au 18 juin et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours
d'eau de première catégorie ; du 19 avril au 18 juin dans ceux de
deuxième catégorie.
La
pêche à l'écrevisse est interdite du 1er janvier au 1er
août et du 1er octobre au 31 décembre. Elle est autorisée
une heure après le coucher du soleil pendant les périodes d'ouverture.
l
est rappelé que les cours d'eau compris dans la deuxième catégorie
sont les suivants : la Dives et ses canaux en aval du pont d'Auneray,
près de Méry-Corbon : l'Orne en aval du
pont d'Ouilly : la Seulles en aval du pont de St-Gabriel ; l'Aure
inférieure et ses affluents ; Vire en aval du pont de la route de
Pont-Bellanger à Malloué ; le Noireau en aval de Condé-sur-Noireau.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Une passante grièvement
blessée par une auto.
- Mardi
dernier, vers 9 h. 45, Mme Vigneron, du village de la Berhaudière, en
Louvigné-du-Désert, conduisait son troupeau de six vaches du champ à
la ferme. Les bestiaux, sortant d'un chemin de terre situé à droite de
la route en direction de Saint-Hilaire, traversèrent la route
nationale.
Un
automobiliste, M. Simon, garagiste à Pont-d'Ouilly, qui se dirigeait
vers Saint - Hilaire, voyant les animaux traverser la chaussée continua
sa route. Mais au moment où il arrivait à hauteur du chemin d'où ils
sortaient, Mme Vigneron en débouchait en courant et fut happée par
l'avant de l'auto qui s'arrêta douze mètres plus loin.
Un
médecin, prévenu, jugea l'état de la blessée assez grave et ordonna
son transfert immédiat dans une clinique de Fougères.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
La Pentecôte à Pont-d’Ouilly.
- Centre
touristique de la Suisse normande, joyau de verdure et de fraîcheur, il
se prépare une bien belle fête pour le 20 mai, jour du lundi de la
Pentecôte.
Tous
les habitants petits et grands, s'affairent, chacun dans sa partie à
l'élaboration de cette fête. Les doigts agiles font des
« boisseaux » de fleurs artificielles, qui, arrangées en
guirlandes apporteront leur éclat, à l'éclat plus vif encore des
fleurs naturelles des arbres fruitiers, si jolis en ce moment et de
toutes les fleurs des champs.
Dans
cette jolie bourgade on se remue et on se dépense pour faire honneur
aux nombreuses Compagnies de Sapeurs Pompiers qui seront réunies ce
jour-là en festival concours. De nombreuses sociétés ont déjà
donné leur adhésion.
Après
avoir vu les défilés, manœuvres et exercices de toute sorte, de ces
braves gens chacun pourra admirer le soir une splendide fête de nuit
sur l'Orne qui dépassera en beauté et en splendeur toutes celles
déjà tant admirées les années précédentes.
Sur
un radeau géant, encadré de jets d'eau lumineux, sous le feu des
projecteurs seront exécutés des mouvements d'ensemble, ballets,
dansés par toute la jeunesse du pays. Un feu d’artifice nautique et
aérien merveilleux embrasement des rives de la vallée de l'Orne
terminera en apothéose cette splendide « nuitée ». Après,
rendez-vous pour danser sous les halles avec la satisfaction d'une bien
belle journée accomplie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Le cultivateur faisait de l’occupation.
– Pour
des raisons connues de lui seul, mais oubliées le lendemain, le
cultivateur Henri Penin, 40 ans, de Segriè-Fontaine, refusa de quitter
le fauteuil dans lequel il s'était incrusté à la pharmacie de
Pont-d'Ouilly.
Pour
le décider à quitter la maison, il fallut faire appel aux gendarmes.
Ceux-ci accoururent et expulsèrent l'encombrant client qui fera l'objet
de poursuites judiciaires.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 -
Découverte d’objets volés.
- Nous
avons récemment
relaté
le pillage
dont avait
été victime
la maison
de Mme
Simon, qui
tient un
magasin de
cycles à
Pont-d'Ouilly.
Il y
a quelques
jours, les
gendarmes
d'Ouilly-le-Basset firent
avouer au
jeune A...
le vol
du poste
de T.
S. F.
de Mme
Simon, qu'il
avait dérobé
à l'insu
de ses
parents
et caché.
dans
une cabane
à lapins.
Puis, ce
fut au
tour des
jeunes P.
Fernand, C.
Guy et
G. Marcel
d'avouer les
vols de
divers accessoires
de bicyclette.
Tous ces
objets dérobée
ont été
rendus à
leur propriétaire.
Novembre
1942 -
Le marché noir. -
La
gendarmerie de Pont-d'Ouilly vient de découvrir tine importante affaire
de marche noir : abatage clandestin et trafic de viande. Plusieurs
cultivateurs de la région vendaient des bestiaux à Roland Malthey,
commis boucher, et à Rene Langlois, ouvrier agricole au
Mesnil-Villement, qui abattaient clandestinement les animaux et
écoulaient la viande à un prix supérieur à la taxe.
Les
gendarmes saisirent dernièrement 3 bœufs dans un camion qui venait de
Paris, en soi-disant pour s'approvisionner charbon
de bois. Le chauffeur du camion et le livreur qui l'accompagnait ont
été arrêtés ainsi que Maithey et Langlois. (Bonhomme Normand)
Janvier
1946 -
Au feu ! -
Un
incendie s’est déclaré dans l’atelier de cordonnerie de M.
Largerie, à Pont-d’Ouilly. Les dégâts sont assez importants. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Vive Pont-d’Ouilly !
- Une
enquête préfectorale étant actuellement en cours au sujet du
fusionnement des communes de Saint-Marc-d’Ouilly et d’Ouilly-le-Basset,
sous le nom de Pont-d’Ouilly, les municipalité des deux
localités en ont réclamé le rattachement au canton Nord de Falaise. L’édilité
falaisienne a donné son
avis favorable à cette demande. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Une distinction méritée. -
M.
le docteur Cornu ancien déporté vient de recevoir la médaille
de la Résistance française. Nos plus vives félicitations. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Une émouvante réunion. -
Une
conférence faite par M. l’abbé Allain sur « Les atrocités
commises dans les bagnes nazis » a réuni à Pont-d’Ouilly, une
assistance nombreuse. Le Dr Cornu, ancien déporté, rappela le passé
glorieux de l’abbé Allain, son camarade de captivité, qui entré
dans la Résistance dés juin 1940, ne tarda pas à s’y consacrer
entièrement, effectuant de nombreuse missions en Angleterre et sabotant
le service de la main-œuvre pour l’Allemagne. Plus de 14 000 fausses
cartes furent, par ses soins, délivrées aux requis.
Dénoncé,
hélas ! par l’un d’eux, l’abbé devait être arrêté,
écroué à Rennes, torturé, et déporté au camp de Neuengamme. Ce fut
la vie atroce des internés de ce sinistre camp où l’on
pendait, au accents d’une musique allègre, que le vaillant
ecclésiastique (capitaine F.F.I. à 18 ans) évoqua ensuite.
En
terminant le conférencier souligna le rôle efficace joué par la
résistance sans laquelle le débarquement allié eut été compromis et
demanda à tous de ne pas oublier les 20 000 martyrs qui, dans ses
rangs, firent à la France le sacrifice de leur vie. Une quête au
profit des familles des
déportés produisit 4 300 fr. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 - La fusion. -
La Deuxième Guerre mondiale est très douloureuse pour l'agglomération
de Pont-d'Ouilly. Les bombardements, dont le but est de détruire le
pont, atteignent de nombreuses habitations aux alentours, et les deux
communes d'Ouilly-le-Basset et de Saint-Marc-d'Ouilly sont déclarées
sinistrées. Face aux difficultés administratives et financières
pour la reconstruction, elles décident de fusionner pour former la
commune de Pont-d'Ouilly, par décret en date du 23 août 1947.
Août
1947 -
Vive Pont-d’Ouilly !
–
Un décret vient de réunir les communes de Saint-Marc-d’Ouilly
et Ouilly-le-Basset en une seule localité qui portera le nom de Pont-d’Ouilly
et qui est rattachée au canton de Falaise-Nord.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Le temps qu’il a fait. –
Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront
aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la
météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de
la station de l’O.N.M. de Vire.
Le
Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine
particulièrement chaude du
11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31
degrés.
La
température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de
l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi
de ce jour s’est élevée à 325 mm.,
la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er
février 1946, date de remise en service de la station. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
La reconstruction à Pont-d'Ouilly.
- Un
projet de reconstruction et d'aménagement de la commune est déposé
jusqu'au 14 avril à la mairie de Pont-Ouilly où les intéressés
pourront en prendre connaissance. Passé ce délai, un commissaire
enquêteur recevra, à la mairie, les 15, 16 et 17 avril, de 14 heures
à 16 heures, les observations qui pourraient être faites. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Deux manifestations agricole.
-
Le samedi 17
juillet, se tiendra à Pont-d'Ouilly la grande foire Saint-Clair dont la
reprise s'est constamment accentuée depuis la Libération et qui
connaîtra cette année le succès le plus mérité.
Les
transactions en chevaux et bestiaux y seront nombreuses et profitables.
Une
fête foraine avec de multiples attractions retiendra particulièrement
l'attention des jeunes et de tous les amateurs de plaisir.
Le
succès de la Foire se prolongera le lendemain dimanche 18 juillet, par
le Grand Concours Agricole d'Arrondissement, qui se tiendra cette année
à Pont-d'Ouilly. Concours de tenue des exploitations, des machines
agricoles, de labourrage, de taureaux, vaches, brebis, porcs, chevaux,
volailles, beurre, fromage, cidre, poiré, d'aviculture, d'horticulture,
de moralité, d'enseignement agricole.
De
nombreux prix seront attribués aux concurrents. Le soir, grand bal,
avec un orchestre de choix. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Une maison s'écroule à Pont-d'Ouilly.
- Durant
la nuit un orage accompagné de véritables trombes d'eau à provoqué
l'écroulement d'une maison située en contre-bas de la route de
Saint-Marc, au lieu-dit « Le Grand Clos », et habitée par
M. et Mme Jules Duplessis, âgés respectivement de 79 et 78 ans.
C'est
à grand peine que les sauveteurs parvinrent à dégager les deux
vieillards. Le bras droit écrasé par les décombres, M. Duplessis fut
transporté à l'hôpital de Falaise où il a été amputé. Quant à sa
malheureuse épouse elle avait déjà cessé de vivre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un malfaiteur opère à Pont-d'Ouilly.
- Au
cours de la nuit, un malfaiteur à pénétré chez M. Galle, commerçant
à Pont-d'Ouilly et à dérobé cinq cartouches de cigarettes,
représentant une valeur de 12 000 francs.
A
peu près à la même heure, M. Desmonts, entrepreneur de battages, dont
l’attention avait été attirée par des bruits provenant de sa cave,
à, de l'une des fenêtres de son habitation, aperçu dans la cour de
celle-ci, un individu qui lui demanda du pain.
Le
lendemain, M. Desmonds devait constater qu'un sérieux prélèvement
avait été fait dans un tonneau de cidre. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1948 -
Après boire.
- Au cours
d'une visite « arrosée » Mme veuve Béasse, de
Pont-d'Ouilly, s’est prise de querelle avec son voisin Charles Caillon,
28 ans, qu’elle accuse
de l'avoir frappée.
Caillou
prétend qu’il n'a fait de se défendre et de protéger sa femme prise
à partie par la plaignante. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le chauffeur l'a échappé belle.
- Un
camion auto d'une entreprise de Flers transportant un chargement de
brique descendait près de Pont-d’Ouilly la côte qui va de
Saint-Clair à Saint-Christophe lorsque les freins vinrent à manquer.
Malgré
l'accélération de la vitesse, le conducteur réussit à effectuer
quelques savants virages, mais, au bas de la descente, le véhicule se
jeta, à 120 à l'heure, contre un talus surplombant l'Orne. Sous la
violence du choc, la cabine de la voiture se détacha tandis que le
chargement s'écrasait contre l'avant du camion. Le chauffeur est sorti
indemne de l'accident. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Les petits poissons font les bonnes rivières.
- La
Société de Pêche et de Pisciculture de Pont-d'Ouilly à procédé,
dans l'Orne, en amont et en aval de Pont-d'Ouilly, et dans le Noireau,
en aval de la Pautiche, au déversement de 120 kilos d'alevins de
gardons, tanches et carpes provenant de l'étang d’Athis et
représentant 10 à 12
000 poissons de 8 à 15 cm de longueur. Un important alevinage de
truites est prévu pour le printemps prochain.
La
société rappelle à tous ses adhérents que la pêche est fermée pour
tous les poissons dans les rivières de première catégorie (Orne et
tous ses affluents en amont de Pont-d'Ouilly).
Par
contre, la pêche du poisson blanc, de la perche et du brochet reste
ouverte dans les rivières de la deuxième catégorie (Orne en aval de
Pont-d'Ouilly). (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le flair de la maréchaussée.
- En
contrôlant des colis déposés chez M. Biot, à Pont-d’Ouilly, en vue
de leur acheminement par les Courriers Normands, les gendarmes ont
découvert dans une malle 35 livres de beurre et 9 kilos de farine de
blé.
L'expéditeur,
M. Émile Dufresne, 75 ans, retraité, séjournant au Mesnil-Villement,
à prétendu s’être approvisionné chez une cultivatrice des
Isles-Bardel. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Une auto dérape sur le verglas.
- Près
de Pont-d’Ouilly, une jeep dans laquelle avaient pris place MM. Vauzen,
père et fils et Salaün, domicilié au Mans employés à la
construction de la ligne électrique à haute tension Granville-Falaise,
a dérapé sur le verglas et s'est renversée contre un talus.
Sérieusement blessés, les occupants
ont été transportés à l'hôpital de Flers. (Source : Le
Bonhomme Libre)
eptembre
1949 -
Une hécatombe de volailles. -
Des renards à deux ou
quatre pattes ont signalé leur passage à Pont-d'Ouilly, hameau d'Arclais.
Neuf poules ou coqs ont ainsi disparu de chez M. Lenoble ; 80
environ chez Mme Coquil ; une vingtaine chez Mme Chauffray. La
gendarmerie enquête. ( Le Bonhomme Libre )
Décembre
1949 -
Un trio de malfaiteurs sous les verrous.
- Il
y a quelques jours un vol de 58 000 francs et de bijoux était commis en
son absence au domicile de M. Panel, maçon, à Pont-d'Ouilly.
L'enquête
a amené l'arrestation du coupable : Daniel Letellier, 28 ans, maçon à
Saint-Pierre-du-Regard qui a avoué d'autres méfaits et désigné ses
complices. C'est ainsi que Maurice Robin, 45 ans, Journalier à
Pont-d'Ouilly ; Besnard René de Pont-d'Ouilly, et Besnard Émile
(parti travailler dans l'Ardèche) ont sur la conscience plusieurs
cambriolages, notamment celui de l'armurerie Tournache, à Pont-d'Ouilly
; celui de la maison Maufras (vol de linge), et divers vols de
volailles, etc...
Robin.
Letellier et René Besnard ont été déférés au Parquet de Falaise et
écroués. ( Le Bonhomme Libre )
Juin
1950 -
La reconstitution su crime de Pont-d’Ouilly. -
Nos lecteurs se souviennent de l'horrible tragédie qui coûta la
vie dans la nuit du 19 octobre dernier à une jeune fille de
Saint-Marc-d'Ouilly, Jeannine Delafosse, 17 ans, sauvagement assassinée
par son fiancé, René Hue, 25 ans.
Le
parquet de Falaise s'est rendu sur les lieux du drame ou en présence de
MM. Leclache, Procureur de la République : Swiney, juge
d'instruction ; Chesnel, greffier ; le lieutenant Bernadac
commandant la section de gendarmerie ; Me
Holman, avoué de la partie
civile, et de son avocat Me Chanut, le criminel mima son forfait avec un
sang-froid stupéfiant, s'efforçant fort habilement de contester les
déclarations d'un témoin, M. Guy Hélix, de Clécy. (Le Bonhomme
Libre)
Août
1950 -
Pont-d’Ouilly va recevoir la Croix de guerre. -
Le dimanche 13 août, à 11 h. 30, aura lieu à Pont-d'Ouilly la
remise officielle de la Croix de Guerre décernée à la commune. (Le
Bonhomme Libre)
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