Septembre
1830
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Installation solennelle du nouveau maire de Potigny.
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Dimanche 19
septembre 1830 a eu lieu l'installation de M. Prempain, maire de la
commune de Potigny. A 8 heures du matin, les habitants sont allés
chercher le nouveau fonctionnaire, et se sont rendus avec lui à
l'église, où le vénérable curé les attendait pour bénir le
drapeau.
Après
la bénédiction, le vieux pasteur a entonné le Domine salvum
qui a été répété avec enthousiasme par les assistants.
Immédiatement
après l'office divin, le maire et les habitants se sont réunis dans un
banquet où a régné la plus franche cordialité. Diffèrent toast ont
été portes au Roi des Français, à l'héroïque population
parisienne, au général Lafayette, au préfet du Calendos, et une
souscription a été ouverte chez le maire en faveur des victimes de la
grande semaine. (Le Pilote du Calvados)
Août
1832 -
L’excès d’alcool.
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Un homme est mort , à Potigny , il y a deux jours, pour avoir bu
de l'eau-de-vie à l'excès. ( Journal de Falaise )
Février
1848 -
Accident de voiture. -
Jeudi soir, la voiture du sieur Mabire, revenant de Caen, se
trouvait sur la commune de Potigny, lorsque, les chevaux refusant
d'avancer, le conducteur aperçut un homme gisant dans la neige. Ce
malheureux avait la cuisse rompue, accident qui, dit-on, lui serait
arrivé en tombant de sa hauteur. De prompts secours lui ont été
portés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1858 -
On lit dans le Journal de Falaise.
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Dans la nuit du 30 au 31 décembre dernier, des voleurs se sont
introduits dans les églises de Soulangy et de Potigny.
La
première de ces églises, celle de Soulangy, a eu le bonheur
d'échapper à toute spoliation, le desservant de cette commune
emportant chaque jour à son presbytère les vases sacrés et autres
objets précieux. Les malfaiteurs n'ont pu que fracturer les portes et
les fenêtres, que briser un buffet vide, entre les planches duquel on a
retrouvé la pointe d'un poignard, qui avait servi à l'ouvrir.
Il
n'en est pas de même à Potigny, là, les voleurs, après avoir, à
l'aide de soliveaux qu'ils avaient pris dans les environs, forcé
l'entrée de la sacristie, ont pénétré dans le lieu saint
et soustrait un calice dont la coupe était en argent. Le pied de ce
calice étant en cuivre, les malfaiteurs l'ont dédaigné, c'était une
proie indigne de leur cupidité. En conséquence, ils l'ont détachée
de la coupe, mis en morceaux, et jeté dans le jardin du presbytère.
Ils
allaient continuer leur œuvre de spoliation, lorsqu'ils ont entendu un
bruit produit par l'arrivée de M. le curé sur les lieux. Ce bruit les
a inquiétés, et ils ont immédiatement pris la fuite. La
justice est à la recherche des coupables. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1862 - Brûlée vive.
- La
dame Constance Lecerf, veuve Varin, âgée de 70 ans, demeurant à
Potigny, est morte le 25 février á la suite d'un événement bien
malheureux. Le feu de sa chaufferette s'est communiqué à ses
vêtements, et bientôt elle a été enveloppée de flammes.
Les
prompts secours qui lui ont été prodigués par sa fille, chez laquelle
elle habitait, et par des voisins empressés, n'ont pu la sauver, elle a
succombé à ses brûlures le lendemain. (Journal de Falaise.)
Janvier
1865 -
Par arrêtés en date des 14 et 16 janvier.
- M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Saint Rémy, M. Maufras, adjoint,
conseiller municipal, en remplacement de M. de Croisilles,
décédé.
-
Maire de la commune Saint-Laurent-de-Condel, M. Audes, conseiller
municipal, en remplacement de M. Bacon, démissionnaire.
-
Maire de la commune de Potigny, M. Rosel,
conseiller municipal, en remplacement de M. Esnault, décédé.
-
Maire de la commune de la Chapelle-Haute-Grue, M. Jamet,
adjoint, en remplacement de M. Leroy, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune de Saint-Rémy, M. Voisin, conseiller
municipal.
-
Adjoint de la commune de la Chapelle-Haute-Grue, M. Labbé,
cultivateur, en remplacement de M. Jamet, nommé maire. (l’Ordre et
la Liberté)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est
tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en
fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont
épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et
le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte
abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras jours.
Mars
1867 -
Un décret. -
Par décision du 27 mars 1867, M. le ministre de l'instruction
publique a approuvé le projet d'approbation d'une école de garçons
dans la commune de Potigny.
En
raison des sacrifices que ladite commune s'impose dans cette
circonstance, Son Excellence a bien voulu lui accorder un secours de
1200 francs.
Mai
1871 - Élections.
- A
Potigny, c'est autre chose. On comptait 92 votants par conséquent, pour
être élu, il fallait réunir au moins 47 voix.
Trois
candidats seulement dépassèrent ce nombre, ce qui n'a pas empêché le
président du bureau de proclamer conseillers, les sept suivants, qui
n'avaient qu'un nombre de voix insufflant.
Ah
! vous savez, à la campagne, et à Potigny, surtout.
Juin
1871 -
Les élections.
- Pas
commodes, les Potignais !
Pour
un oui, pour un non, ils se flanquent des peignées que la gendarmerie
est obligée d'en prendre les armes.
Croiriez-vous
que le différend qui a éclaté à propos des dernières élections
municipales, n'est pas encore terminé à Potigny.
Chaque
jour, ce sont des affiches, des caricatures, des quolibets, à l'adresse
des élus et des non élus.
Du
reste, ça doit tenir au pays, car dernièrement, dans une commune
voisine de cette cité turbulente, on a placardé à la porte de
l'église, l'affiche ci après :
A
VENDRE, une sangle tricolore.
S'adresser
chez MM. X.., Y..., Z..., pour prendre connaissance de la charge.
A
titre de pourboire, dix centimes par franc seront retenus au profit de
la caisse municipale.
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