1er Juin 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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PUTOT - en - AUGE

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Putotalgiens, Putotalgiennes


Novembre 1828   -   Un démenti.  -   Nous sommes autorisé à démentir de la manière la plus formelle l'article inséré dans le numéro de dimanche dernier, du

Journal du Calvados, relativement à un assassinat qui aurait été commis, pendant la nuit du 4 au 5 de ce mois, sur la personne d'un nommé Langlois, à Putot-en-Auge.

Les renseignements que cet article a nécessité de prendre auprès de l'autorité locale ont fait connaître que Langlois est effectivement décédé le cinq, à cinq heures du matin, à la suite d'une inflammation du tube intestinal, dont il était atteint depuis huit à dix jours.

Comme il était encore allé à la messe dans la matinée du quatre, le maire a dû s'assurer si les causes de mort étaient naturelles. Langlois avait été veillé par une garde qui avait passé la nuit près de lui. Sa famille l'a fait ouvrir. Il était, au reste, âgé de près de 80 ans. Le prétendu assassinat est donc une fable inventée à plaisir. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Juillet 1855   -   Les adjudications.  -   Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées :

Quetteville. 7 650 fr. —  Bénerville (chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c.   Saint-Julien-sur-Calonne, 1 541 fr. 50 c.   Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. —  Cresseveulles, (même augmentation), 742 fr. 50 c.   Putot, (id.) 532 fr. 8 c.   Goustranville. 953 fr. 56 c.  — Danestal. 618 fr. 20 c.   Sureville. 442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Février 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  -   Présidence de Monsieur le conseiller d’Angerville. Audience du 12 Février.

En 1854, Aimée-Désirée Dubosq, âgée de 19 ans, domiciliée à Putot-en-Auge, étant domestique à gages de la dame veuve Pouettre, propriétaire à Brucourt, vola, dans la maison de sa maîtresse, au préjudice du sieur Guibout dit Renard, marchand colporteur, une pièce d’indienne de la dimension de 16 mètres, dont elle se fit faire un vêtement.

— le 26 décembre de la même année, alors qu’elle était domestique à gages du sieur Binette, cultivateur à Grangues, elle vola deux fromages au préjudice de son maître, et, postérieurement, elle lui déroba une certaine quantité de pommes et de poires, un demi hectolitre de blé, un morceau de drap, etc…, etc…, elle s’empara en outre, dans la même maison, d’un corset appartenant à la dame Binette.

— enfin, le 30 août dernier, alors qu’elle était devenue domestique à gages des époux Lepetit de Montfleury, propriétaires à Perriers, elle leur vola un bâton de cire à cacheter, une clé de montre en argent et une pièce de or de 20 fr.

Déclarée coupable avec circonstances atténuantes, la fille Dubosq a été condamnée à 15 mois de prison. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1857   -  Une centenaire.   -   Il existe à Putot, près Dozulé, une fille du nom de Marie Tesson, âgée de cent deux ans accomplis et jouissant de la plupart de ses facultés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1860   -   Inondation de la vallée de la Dives.   -   A la suite des pluies abondantes et continuelles qui sont tombées dans notre pays, une inondation considérable s'est produite dans la riche vallée de la Dives et l'a submergée dans toute son étendue, depuis Dives jusqu'à Corbon, c'est-à-dire dans une longueur de plus de cinq myriamètres. Tous les herbages, indistinctement sont ensevelis sous les eaux. On n'avait pas vu une semblable crétine, à l'époque où nous sommes depuis un long espace de temps.

Tous les cours d'eau qui coulent dans la vallée ont franchi leurs digues et se sont répandus dans les herbages voisins, on a constaté que les digues avaient été emportées par la crétine en plusieurs endroits. La belle vallée de la Dives, dont l'aspect présentait encore, il y a peu de jours un aspect tout à fait enchanteur, n'est plus qu'un immense lac d'eau bourbeuse. La route de Caen à Rouen, entre Troarn et Saint-Samson, est couverte par l'eau comme au mois de décembre dernier, lors de la crétine qui survint à la suite du dégel.

La vaste plaine marécageuse,  connue vulgairement sous le nom de Domaine, qui appartenait, avant la révolution de 89, à M. le duc d'Orléans, et qui est bordée par les communes de Saint-Samson et Saint-Pierre-du-Jonquet, Le Ham, Goustranville et Putot,  n'offre plus à l’œil qu'une immense nappe d'eau. Tous les herbages que l'on destinait à être fauchés, dans la vaste étendue de la belle vallée de la Dives, sont tellement couverts d'eau que l'on a peine à découvrir quelques vestiges d'herbe.

La situation exceptionnelle de la vallée de la Dives et la nature particulière du terrain dont elle est composée, rejettent toute espèce de travaux de dessèchement, elle ne prospère que par l'humidité naturelle du sol, ôtez lui cet élément indispensable à sa prospérité, elle se desséchera et ne produira plus rien, les rongeurs la ravageront complètement, et les bestiaux  qu'on y met au pâturage nous trouverons plus qu'une nourriture insuffisante, ces faits se produisent dans la vallée toutes les fois qu'une inondation ne l'a pas couverte pendant l'hiver.

La crétine que nous signalons est hors de saison, c'est un mal inévitable qu'il faut avoir la résignation de supporter, parce qu'aucun moyen ne peut être assez efficacement employé pour l'empêcher ou pour l'éviter, néanmoins, si le temps se fixait au beau et que les propriétaires et les fermiers de la vallée en profitassent pour couper leurs herbes telles quelles, en temps opportun, le regain qui croîtrait à l’arrière saison, s'il était favorisé par un temps convenable, les dédommagerait encore considérablement de leur perte actuelle, tant la fécondité de la vallée est grande et toute puissante après les inondations. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1864   -   Une disparition.  -   Samedi dernier, M. Gondouin, propriétaire à Putot-en-Auge, se rendit au marché de Troarn pour y vendre du beurre. Se sentant indisposé, il quitta le marché et s'en alla chez M. Hamon, médecin, pour le consulter.

Aussitôt qu'il fut entré, son indisposition augmentant, il tomba sans connaissance. M. Hamon le fit mettre au lit et lui prodigua tous les soins nécessaires, mais ce fut inutilement : le malade expira le même jour, vers 5 heures du soir. Son corps a été transporté, le lendemain, à Putot, pour y être inhumé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1865   -   Un incendie.  -   Le samedi 16 septembre dernier, un incendie a éclaté, vers midi, en la commune de Putot-en-Auge, au domicile et au préjudice de Mme veuve Castelain, propriétaire.

Le feu se déclara pendant que cette dame, qui avait fermé les portes de son habitation, était allée dans son herbage visiter ses bestiaux. Les pompiers de Dozulé se rendirent, avec leur pompe, sur le lieu du sinistre, mais ils ne purent, faute d'eau, arrêter les progrès du feu. Deux bâtiments, d'une longueur de 50 mètres, composés d'une maison d'habitation, de cave et étable, construits en bois et terre et couverts en paille, ont été entièrement dévorés par les flammes, avec tout le mobilier qu'ils contenaient, les immeubles et le mobilier étaient assurés, mais Mme Castelain a, dans ce sinistre éprouvé, dit-on, une perte d'environ 20 000 fr. tant en billets de banque qu'en effets de commerce. Quant à l'argent monnayé, elle a déjà retrouvé une somme de 600 fr. dans les décombres. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -  Découverte macabre.   -   La semaine dernière, on a trouvé, au fond d'une excavation pratiquée pour les travaux de dessèchement des marais de la Dives, sur la route départementale de Caen à Honfleur, le corps inanimé du sieur Ferment (Gabriel), domicilié à Gonneville.

On présume, d'après l'état du cadavre, que cet homme est tombé par accident dans cette excavation qui est pourtant entourée d'une balustrade destinée à en défendre l'approche. ( Le Pays d’Auge )

 

Novembre 1866   -   La migration.   -   On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons.  On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.

 

Novembre 1866   -   Les étoiles filantes.   -   Les astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13 de ce mois.

A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.

 

Décembre 1866   -   Les cours pour adultes.   -   M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs communes respectives à savoir :

MM. Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ; Béziers à Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois à Bénouville ; Léger, à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ; Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville .  

 

Août 1867   -   Une malveillance.   -   Dans la nuit du 14 au 15 août, des malfaiteurs qui s'étaient introduits dans la propriété de M. Loriot, habitant de Putot-en-Auge, ont détaché et mis en liberté un certain nombre de bestiaux qui se trouvaient dans une cour attenant à la maison.

Ce n'est que le lendemain matin, au moment d'aller traire ses vaches, que la fermière s'aperçut du méfait. Elle s'empressa de donner l'alarme, et chacun alors de se mettre à la recherche des animaux disparus.

Les mêmes malfaiteurs profitant de cette circonstance qu'ils avaient, sans nul doute provoquée avec intention, s'introduisirent dans le domicile alors désert des époux loriot, et s'emparèrent d'un porte-monnaie, ne contenant qu'une somme insignifiante, et appartenant à l'un des enfants de la maison.

Puis, dérangés par l'arrivée inattendue des domestique qui rentrait, ils abandonnèrent le théâtre de leurs exploits, sans tirer autrement profit de leur crime.

Il paraît que c'est le second vol qui, depuis 3 ans, est commis chez M. Loriot. La justice se livre à d'actives recherches qui ne manqueront pas, nous l'espérons, d'amener prochainement, la découverte des coupables.  

 

Octobre 1868   -   Un accident.   -   Le vendredi 2 de ce mois, un bien douloureux accident est arrivé en la commune de Putot-en-Auge, prés Dozulé.

Le sieur Pierre Piquet, journalier et gardien au service de M. Capelle, propriétaire en cette localité, conduisait une voiture. Sous le véhicule était attaché un grand panier découvert que beaucoup de rouliers ont l'habitude d'y placer.

Par une imprudence inconcevable, le sieur Piquet, père de plusieurs enfants, en avait mis deux ou trois dans le panier dont il s'agit. Comme il donnait l'impulsion à son attelage pour le faire partir, l'un d'eux, âgé de trois ans et demi, tomba du panier, mais si malheureusement que l'enfant ayant roulé devant la roue a eu la tête broyée sans que son père s'en aperçut.

Ce ne fut qu'à quelque distance du lieu du départ qu'il eut connaissance du malheur qui venait de le frapper.  

 

Septembre 1872   -  L’état civil.  -  Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si grand degré la population tout entière.

 

Septembre 1872   -  Enquête.  -   Suivant arrêté de M. le Préfet du département du Calvados une enquête a lieu dans les communes de Hottot-en-Auge, Beuvron, Putot-en-Auge, Cricqueville, Brucourt, Périers-en-Auge et Dives sur le projet d'établissement de la voie du chemin de fer de Mézidon à Dives. Cette enquête sera close le 25 septembre.

 

Décembre 1873   -   Visites du premier janvier.   -  C'est le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque du 1er  janvier qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. 

Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de carte.

 

Décembre 1873   -   Chemin de fer de Mézidon à Dives.   -  Par arrêté du 18 courant, M. le préfet a approuvé les projets de stations et haltes présentés parle concessionnaire. Des stations pour voyageurs et marchandises seront établies à Beuvron, Putot, Dozulé et Dives. Des haltes pour voyageurs avec voie de garage et quai aux marchandises, seront établies dans les communes de Mézidon, Magny-le-Freule, Bissières, Croissanville et Méry-Corbon. Enfin, des haltes pour voyageurs seront établies à Hottot-en-Auge, Brucourt, Varaville, et Dives-Cabourg.

 

Août 1879  -  Chemin n° 3 de Rouen à Caen (Longueur, 53 kil. 205 m.).  -  La chaussée empierrée a beaucoup souffert sur divers points, particulièrement dans la vallée de la Calonne et entre Dozulé et le carrefour de Putot, des intempéries de l'année, elle a de plus subi d'assez importantes dégradations dans les marais de la Dives le chemin a été pendant de longs mois couvert d'eau et dans la traversée du canton de Troarn où s'effectuent, depuis deux ans et constamment, des transports considérables de matériel et de matériaux destinés à la construction du chemin de fer de Caen à Dozulé. En résumé, l'empierrement est en médiocre état sur un parcours d'environ 6 kil. 2 et dégradé ou fatigué sur 12 kil. 7.

 

Janvier 1882  -  Accident.  -  Dernièrement, à Putot-en-Auge, le sieur Émile Duval, a été renversé par son taureau, qui lui a donné plusieurs coups de cornes, dont un, entre autres, lui a fait à la abdomen une déchirure de 10 centimètres.  

 

Septembre 1888  -  Incendie.  -  A Putot, incendie d'une maison appartenant à M. Delarue, propriétaire à Caen, et habitée par M. Bonnement. Le mobilier de ce dernier a été également brûlé. La perte est de 10 000 fr pour l'immeuble et 5 000 fr. pour le mobilier.  

 

Décembre 1890  -  Beaucoup de fusil.  -  Un bel aigle, mesurant 0 m. 80 de longueur et 2 m. 10 d'envergure, vient d'être tué par M. Paul Bonnement, de Putot-en-Auge.  

 

Octobre 1895  -  Vols d’animaux.  -  Le sieur Auguste Rousselin, demeurant à Sainte-Honorine-de-Ducy, a porté plainte au sujet d'un vol de deux chevaux, commis à son préjudice par un individu de Cahagnolles. 

— Une génisse, estimée 100 fr., a été volée à la femme Léa Marc, cultivatrice à Putot-en-Bessin

— Une vache de 300 fr. a été volée au sieur François Leriche, propriétaire à St-Pierre-sur-Dives. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Enfant brûlée.  -  La petite Quidor, demeurant à Putot-en-Auge, a mis le feu à ses vêtements en allant chercher des chaussures au foyer où elles étaient à sécher. La pauvre enfant est morte des suites de ses brûlures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Morts accidentelles.   -  M, Restault, 67ans, cantonnier à Putot, canton de Dozulé s'est noyé accidentellement dans une mare.

— Le sieur Pierre Louvet dit Lamotte, 52 ans, ouvrier papetier, est mort des suites d'une chute, d'une hauteur de 3 mètres 50. (Source  : Le Bonhomme Normand

 

Juin 1897  -  Un désespéré.  -  Le nommé Emard Leportier a été trouvé pendu, à Putot-en-Auge, dans le grenier d'une étable dépendant de la propriété de son oncle. La mort remontait de 20 à 25 jours. Leportier avait obtenu le divorce. Il laisse quatre enfants. Ce suicide est attribué aux chagrins que ce malheureux n'a pu supporter. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1899  -  Ce qu’il en coûte de ne pas déclarer ses bêtes malades.   -  Le sieur Constant Raphaël, 44 ans, maréchal à Dozulé, a loué à Putot, un herbage dans lequel il met de nombreuses bêtes à cornes. 

Elles se trouvèrent atteintes de la fièvre aphteuse, ce qui n'empêcha pas le sieur Raphaël de mettre une de ces vaches en vente au marché de Beaumont-en-Auge. Un vétérinaire le constata et dressa procès-verbal. Le sieur Raphaël, poursuivi pour avoir omis de déclarer la maladie de ses bestiaux et pour mise en vente d'une vache atteinte de la cocotte, a été condamné à deux amendes s'élevant à 116 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Noyé.  -  La dame Mainfray, propriétaire à Putot-en-Auge, près Dozulé, s'est noyée accidentellement dans une mare se trouvant dans son herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Amabilités administratives.  -  Le sieur Duval, maire de Putot-en-Auge, a flanqué au sieur Levannier, adjoint au maire de Cricqueville, près Dozulé, un coup de poing en pleine figure qui lui a fracturé le nez.

Le médecin est très inquiet et se demande si le blessé pourra jamais remettre le nez dans les affaires municipales. En attendant, le sieur Levannier a porté plainte à la gendarmerie. La politique est étrangère à cette affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903  -  Incendies.   -  De 15 hectares de taillis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Écosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq.  Pertes, 3 663 fr. lis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Écosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3 663 fr. Assuré. 

—De 9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes, 360 fr. Assuré.

—De 6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes, 210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement. 

— Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr. Assuré. 

— D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon. Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées. — Au café-restaurant du  « Chant des Oiseaux », à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, pour le locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le propriétaire, le sieur Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont assurés. 

— A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et habitée par le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 francs. Assurés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1903  -  Grandes manœuvres.   -  Cet automne, la 5e division d'infanterie, dont fait partie la garnison de Caen, manœuvrera dans le polygone formé par Dozulé, Pont-l'Evêque,  Pont-Audemer, Bourgtheroulde, Elbeuf, le Neubourg, Bernay, Lisieux.  

 

Novembre 1903  -   Beaucoup de fusil.   -   Le nommé Louis Lecardonnel, jeune chasseur de 18 ans, a tué, à Putot-en-Auge, d'une seule balle en pleine poitrine, un sanglier femme, pesant environ 250 livres. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1906  -  Changement de nom.  -  Putot devient Putot-en-Auge pour éviter l'homonymie avec Putot-en-Bessin.

 

Septembre 1918  -  Automobile contre bicyclette.  -  A Putot, à proximité de la gare de Dozulé, le cycliste Casimir Garnavault, âgé de 53 ans, palefrenier à Basseneville, près de Troarn, a é renversé, sur la route nationale, par une automobile que conduisait le soldat Corbelet, de Rouen. II a été relevé avec une fracture à la base du crâne et une autre à la cuisse droite, et transporté l'hôpital mixte de Caen. Son état est grave. L'accident paraît à une imprudence.

 

Juin 1919  -  Arrestation de Boches. -  Deux Boches, qui se cachaient dans le fossé d'un herbage voisin de la gare de Dozulé-Putot et attendaient une occasion favorable pour prendre le  train, ont été arrêtés vendredi. Ils ont été reconduits, dimanche matin, au camp de Deauville, d'où ils ont avoué s'être évadés.

 

Août 1920   -   Mauvaise rencontre.   -    M. Félix Duval, cultivateur à Putot-en-Auge, canton de Dozulé, suivait en carriole la route de Dives à Cricqueville, quand il fut pris en écharpe par l'automobile de la maison « Magic-Soap », de Courbevoie, qui marchait à vive allure et que conduisait M. Charles Vaillant, 32, ans. La voiture fut renversée et M. Duval  se releva légèrement blessé. Par contre, sa carriole et son harnais sont sérieusement endommagés.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1920  -   La mésaventure d'une bonne.  -  Vendredi dernier, Hallier Blanche, âgée de 38 ans, bonne au service de M. Mainfray Victor, propriétaire, demeurant à. Putot-en-Auge, ayant, eu une discussion avec ce dernier, quitta sa maison vers 18 heures, emportant sa malle contenant ses effets.

Après avoir parcouru une certaine distance, la demoiselle Hallier trouvant son fardeau trop lourd décida de le déposer sur le bord de la route, pendant qu'elle retournerait chez son patron chercher une brouette. A son retour, environ une demi-heure plus tard, elle remarqua que sa malle était bien moins lourde qu'auparavant et, l'ayant ouvert, elle constata que pendant son  absence on lui avait dérobé : un vêtement, une fourrure, une robe, six chemises, six serviettes, une taie d'oreiller, cinq mouchoirs, quatre tabliers, une tabatière, une paire de ciseaux, un sac en toile, le tout estimé par la plaignante à 500 francs environ.

 

Avril 1921  -  Fâcheuse rencontre.   -   Mme Picot, 26 ans, ménagère à Putot-en-Auge, revenait de Dozulé, conduisant sa petite fille dans une voiture d'enfant. Au bas de la côte de Pont-Mousse, elle fut arrêtée par un cycliste mal vêtu qui lui dit : « Vous allez me donner ce que vous avez ». Mme Picot lui ayant répondu qu'elle n'avait rien, il fouilla la pauvre femme, lui enleva son porte-monnaie, qui contenait 20 fr., et s'éloigna.

On n'a pas encore retrouvé ce malfaiteur. Ce doit être un repris de justice dont on connaît le signalement, qui correspond à celui d'un individu recherché pour des vols, à Pont-Audemer et à Mézidon. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1936  -   Un cabriolet culbuté par une auto.  -  Mercredi soir, à 20 heures, une collision s'est produite à Putot-en-Auge, sur la route nationale de Caen à Rouen, au  lieu dit « La Bribourdière ». 

M. Giroux, entrepreneur de transports à Caen, revenait de Rouen en compagnie de M. Pruède Jean, qui conduisait une voiture très puissante. Il vint à croiser une charrette anglaise qui tenait sa droite. A ce moment, tandis que le conducteur  de la voiture hippomobile, M. Turgis, maire de Saint-Jouin, prenait son tournant comme il le devait, l'auto quitta sa droite pour traverser en oblique vers la gauche. 

L'auto se jeta sur le cabriolet, tuant net le cheval et mettant le véhicule en pièces. Il en traîna les débris pendant vingt mètres. 

Le conducteur, projeté avec violence sur la route, demeura inanimé, tandis que l'auto, continuant sa course, se jeta dans un fossé à 64 mètres du point de choc.

M. Turgis, la victime, qui est grièvement blessé à la tête, à la jambe gauche et a des côtes fracturées, a été admis d'urgence dans une clinique de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Cinq blessés dans une collision d’autos.   -  Une violente collision a eu lieu au carrefour dit « de la Bribourdière » sur la route de Caen-Rouen. M. Marcel Depost,  industriel à Paris, se rendait à Mézidon. Il marchait à une allure modérée quand il aborda le fameux carrefour. Survint sur sa gauche, en direction de Caen, la voiture de M. Crespin Édouard,  hôtelier à Saint-Brieuc.

Cette dernière, croyant avoir la priorité, traversa le carrefour. Or, M. Depost avait, lui aussi, traversé le carrefour et avait presque terminé le passage, quand la voiture de M. Crespin vint heurter l'arrière de la sienne et la rejeta sur le bord de la chaussée, tandis qu'après une douzaine de mètres de dérapage, elle allait terminer sa course dans le fossé, du côté droit de la route suivie.

Il y eut cinq blessés légers, qui reçurent les soins de M. le docteur Bougault, de Dozulé. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Un pilleur d’épaves… routières.   -   En revenant du bac de Berville, le 16 septembre, M. Henri Guillou, 27 ans, qui conduisait un camion pour le compte de M. Patry, négociant à Putot-en-Auge, était averti que plusieurs paquets étaient tombés de son véhicule. 

Il se mit en devoir de les rechercher, malheureusement, une automobile était passée et le conducteur avait ramassé les paquets. Un motocycliste a relevé le numéro de la voiture  et le chauffeur est activement recherché. M. Patry éprouvant un préjudice de 500 fr., a porté plainte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1940   -   Tragique découverte.   -   Le 13 décembre, Mme Lesquie, ménagère a Putot-en-Auge, allant voir le nommé Georges Dudouits, 70 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, qui logeait depuis trois jours chez elle, l'a trouvé mort. L'examen médical a conclu à une mort naturelle due a une embolie.

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   A Putot-en-Auge, M. Patry, distillateur, est attaqué une nuit, comme il surveillait ses appareils, et est obligé de remettre son auto à des inconnus armés qui disparaissent avec.  

 

Mars 1946  -  Bouts de ruban.  -  La médaille d’honneur agricole a été décerné à MM. Ernest Lajan, à Douvres-la-Délivrande, Eugène James à Caen, et Victor Marguerite, à Putot-en-Auge. Nos félicitation. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -     Une auto tombe dans une mare.   -  A Putot-en-Auge, carrefour de la « Bribourdière », une collision s'est produite entre la voiture de M. Laigre, demeurant à Rouen et celle de M. Paton, de Beuvron. Sous la violence du choc, la voiture de ce dernier s'est renversée dans une mare. Il n'y a pas eu de blessés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   La bénédiction d'un calvaire à Putôt-en-Auge.   -   En reconnaissance de la protection dont bénéficia leur commune durant la guerre, les paroissiens de Putot-en-Auge on fait ériger un calvaire dont le Christ a été solennellement mise en place au cours d'une cérémonie que présida Mgr Brault, Vicaire général.

La messe célébrée par le R. P. Françoise, et les vêpres chantées par M. le Doyen de Troarn se déroulèrent en présence d'une assistance nombreuse. Les autorités locales se joignent à l'assistance pour accompagner jusqu'au calvaire de Christ porté par les anciens prisonniers.

Un vin d’honneur offert aux invités par M. le Maire témoigna de la bonne entente qui règne dans la commune. Le soir, une procession aux flambeaux clôtura cette journée d'union et de foi.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Circulation interdite !   -   Les usagers de la route de Caen à Pont-l'Évêque sont avisés que la circulation est interrompue entre Troarn et Putot-en-Auge, jusqu'au 24 août pour permettre le démontage du pont provisoire de Putôt et la reconstruction de la chaussée sur le pont définitif. La circulation est déviée à partir de Troarn par le pont du Ham et la mairie de Putot, et vice-versa. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Cinq ans après.   -   Des ouvriers effectuant des travaux de terrassement à Putôt-en-Auge ont mis à jour le cadavre d’un militaire en état de décomposition avancée. D'après les premières constatations, il s'agirait du corps d'un aviateur anglais, pilote d’un Spitfire abattu dans les environs en 1944.

Les services britanniques des sépultures ont été avisés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -   Une auto fauche deux motocyclistes.   -   Samedi soir, à Putot-en-Auge, une collision s'est produite à une centaine de mètres du carrefour de La Tribourdière. Une motocyclette montée par M. Kays, sujet britannique, et sa femme, domiciliés à Londres, roulait en direction de Pont-l’Évêque.

En sens inverse, venait une automobile Renault pilotée par M. André Liégean, contremaître, domicilié 16, rue de la Paix, à Caen. Par suite du mauvais état de la route, dont la déclivité est très prononcée et la chaussée glissante, l'automobile est venue heurter la motocyclette, blessant sérieusement les deux touristes. Ceux-ci furent transportés d'urgence à l'hôpital, et l’on devra probablement procéder à l'amputation d'une jambe de Mme Kays. (Le Bonhomme Libre)

Environs de DOZULÉ  -  PUTOT-en-AUGE   -   Château de Beauquemare

Environs de DOZULÉ  -  Putot-en-Auge  -  La Gare

Environs de DOZULÉ  -  PUTOT-EN-AUGE  -  L'Église

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