Novembre
1828 -
Un démenti. - Nous
sommes autorisé à démentir de la manière la plus formelle l'article
inséré dans le numéro de dimanche dernier, du
Journal
du Calvados,
relativement à un assassinat qui aurait été commis, pendant la nuit du
4 au 5 de ce mois, sur la personne d'un nommé Langlois, à Putot-en-Auge.
Les
renseignements que cet article a nécessité de prendre auprès de
l'autorité locale ont fait connaître que Langlois est effectivement
décédé le cinq, à cinq heures du matin, à la suite d'une inflammation
du tube intestinal, dont il était atteint depuis huit à dix jours.
Comme
il était encore allé à la messe dans la matinée du quatre, le maire a
dû s'assurer si les causes de mort étaient naturelles. Langlois avait
été veillé par une garde qui avait passé la nuit près de lui. Sa
famille l'a fait ouvrir. Il était, au reste, âgé de près de 80 ans. Le
prétendu assassinat est donc une fable inventée à plaisir. (Le Journal
de Caen et de la Normandie)
Juillet
1855
-
Les adjudications.
-
Il
sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la
Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des
fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux
dans les communes ci-après désignées :
Quetteville.
7 650 fr. — Bénerville
(chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c. —
Saint-Julien-sur-Calonne,
1 541 fr. 50 c.
— Cricqueville,
(le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le
Préfet), 1 100 fr. — Cresseveulles,
(même augmentation), 742 fr. 50 c.
—
Putot,
(id.) 532 fr. 8 c.
— Goustranville.
953 fr. 56 c. —
Danestal. 618 fr. 20 c. —
Sureville.
442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)
Février
1856 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de Monsieur le conseiller d’Angerville. Audience du 12 Février.
En
1854, Aimée-Désirée Dubosq, âgée de 19 ans, domiciliée à
Putot-en-Auge, étant domestique à gages de la dame veuve Pouettre,
propriétaire à Brucourt, vola, dans la maison de sa maîtresse, au
préjudice du sieur Guibout dit Renard, marchand colporteur, une pièce d’indienne
de la dimension de 16 mètres, dont elle se fit faire un vêtement.
—
le 26 décembre de la même année, alors qu’elle était domestique à
gages du sieur Binette, cultivateur à Grangues, elle vola deux fromages
au préjudice de son maître, et, postérieurement, elle lui déroba une
certaine quantité de pommes et de poires, un demi hectolitre de blé, un
morceau de drap, etc…, etc…, elle s’empara en outre, dans la même
maison, d’un corset appartenant à la dame Binette.
—
enfin, le 30 août dernier, alors qu’elle était devenue domestique à
gages des époux Lepetit de Montfleury, propriétaires à Perriers, elle
leur vola un bâton de cire à cacheter, une clé de montre en argent et
une pièce de or de 20 fr.
Déclarée
coupable avec circonstances atténuantes, la fille Dubosq a été
condamnée à 15 mois de prison. (Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1857 - Une centenaire. -
Il
existe à Putot, près Dozulé, une fille du nom de Marie Tesson, âgée
de cent deux ans accomplis et jouissant de la plupart de ses facultés.
(Source : Le journal de Honfleur)
Juin
1860 - Inondation de la vallée de la Dives. -
A la suite des pluies abondantes et continuelles qui sont
tombées dans notre pays, une inondation considérable s'est produite dans
la riche vallée de la Dives et l'a submergée dans toute son étendue,
depuis Dives jusqu'à Corbon, c'est-à-dire dans une longueur de plus de
cinq myriamètres. Tous les herbages, indistinctement sont ensevelis sous
les eaux. On n'avait pas vu une semblable crétine, à l'époque où nous
sommes depuis un long espace de temps.
Tous
les cours d'eau qui coulent dans la vallée ont franchi leurs digues et se
sont répandus dans les herbages voisins, on a constaté que les digues
avaient été emportées par la crétine en plusieurs endroits. La belle
vallée de la Dives, dont l'aspect présentait encore, il y a peu de jours
un aspect tout à fait enchanteur, n'est plus qu'un immense lac d'eau
bourbeuse. La route de Caen à Rouen, entre Troarn et Saint-Samson, est
couverte par l'eau comme au mois de décembre dernier, lors de la crétine
qui survint à la suite du dégel.
La
vaste plaine marécageuse, connue vulgairement sous le nom de
Domaine, qui appartenait, avant la révolution de 89, à M. le duc
d'Orléans, et qui est bordée par les communes de Saint-Samson et
Saint-Pierre-du-Jonquet, Le Ham, Goustranville et Putot,
n'offre plus à l’œil qu'une immense nappe d'eau. Tous les herbages que
l'on destinait à être fauchés, dans la vaste étendue de la belle
vallée de la Dives, sont tellement couverts d'eau que l'on a peine à
découvrir quelques vestiges d'herbe.
La
situation exceptionnelle de la vallée de la Dives et la nature
particulière du terrain dont elle est composée, rejettent toute espèce
de travaux de dessèchement, elle ne prospère que par l'humidité
naturelle du sol, ôtez lui cet élément indispensable à sa
prospérité, elle se desséchera et ne produira plus rien, les rongeurs
la ravageront complètement, et les bestiaux qu'on y met au
pâturage nous trouverons plus qu'une nourriture insuffisante, ces faits
se produisent dans la vallée toutes les fois qu'une inondation ne l'a pas
couverte pendant l'hiver.
La
crétine que nous signalons est hors de saison, c'est un mal inévitable
qu'il faut avoir la résignation de supporter, parce qu'aucun moyen ne
peut être assez efficacement employé pour l'empêcher ou pour l'éviter,
néanmoins, si le temps se fixait au beau et que les propriétaires et les
fermiers de la vallée en profitassent pour couper leurs herbes telles
quelles, en temps opportun, le regain qui croîtrait à l’arrière
saison, s'il était favorisé par un temps convenable, les dédommagerait
encore considérablement de leur perte actuelle, tant la fécondité de la
vallée est grande et toute puissante après les inondations. ( L’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1864 -
Une disparition. - Samedi
dernier, M. Gondouin, propriétaire à Putot-en-Auge, se rendit au marché
de Troarn pour y vendre du beurre. Se sentant indisposé, il quitta le
marché et s'en alla chez M. Hamon, médecin, pour le consulter.
Aussitôt
qu'il fut entré, son indisposition augmentant, il tomba sans
connaissance. M. Hamon le fit mettre au lit et lui prodigua tous les soins
nécessaires, mais ce fut inutilement : le malade expira le même jour,
vers 5 heures du soir. Son corps a été transporté, le lendemain, à
Putot, pour y être inhumé. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre
1865 -
Un incendie. -
Le samedi 16
septembre dernier, un incendie a éclaté, vers midi, en la commune de
Putot-en-Auge, au domicile et au préjudice de Mme veuve
Castelain, propriétaire.
Le
feu se déclara pendant que cette dame, qui avait fermé les portes de son
habitation, était allée dans son herbage visiter ses bestiaux. Les
pompiers de Dozulé se rendirent, avec leur pompe, sur le lieu du
sinistre, mais ils ne purent, faute d'eau, arrêter les progrès du feu.
Deux bâtiments, d'une longueur de 50 mètres, composés d'une maison
d'habitation, de cave et étable, construits en bois et terre et couverts
en paille, ont été entièrement dévorés par les flammes, avec tout le
mobilier qu'ils contenaient, les immeubles et le mobilier étaient
assurés, mais Mme Castelain a, dans ce sinistre éprouvé, dit-on, une
perte d'environ 20 000 fr. tant en billets de banque qu'en effets de
commerce. Quant à l'argent monnayé, elle a déjà retrouvé une somme de
600 fr. dans les décombres. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1865 -
Découverte macabre. -
La semaine
dernière, on a trouvé, au fond d'une excavation pratiquée pour les
travaux de dessèchement des marais de la Dives, sur
la route départementale de Caen à Honfleur, le corps inanimé du sieur
Ferment (Gabriel), domicilié à Gonneville.
On
présume, d'après l'état du cadavre, que cet homme est tombé par
accident dans cette excavation qui est pourtant entourée d'une balustrade
destinée à en défendre l'approche. ( Le Pays d’Auge )
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis
ces jours derniers, autant d'oiseaux
venant des contrées septentrionales,
surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là
l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs communes
respectives à savoir :
MM.
Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ;
Béziers à Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois
à Bénouville ; Léger, à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ;
Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville .
Août
1867 -
Une malveillance. -
Dans la nuit du 14 au 15 août, des malfaiteurs qui s'étaient
introduits dans la propriété de M. Loriot, habitant de Putot-en-Auge,
ont détaché et mis en liberté un certain nombre de bestiaux qui se
trouvaient dans une cour attenant à la maison.
Ce
n'est que le lendemain matin, au moment d'aller traire ses vaches, que la
fermière s'aperçut du méfait. Elle s'empressa de donner l'alarme, et
chacun alors de se mettre à la recherche
des animaux disparus.
Les
mêmes malfaiteurs profitant de cette circonstance qu'ils avaient, sans
nul doute provoquée avec intention, s'introduisirent dans le domicile
alors désert des époux loriot, et s'emparèrent d'un porte-monnaie, ne
contenant qu'une somme insignifiante, et appartenant à l'un des enfants
de la maison.
Puis,
dérangés par l'arrivée inattendue des domestique qui rentrait, ils
abandonnèrent le théâtre de leurs exploits, sans tirer autrement profit
de leur crime.
Il
paraît que c'est le second vol qui, depuis 3 ans, est commis chez M.
Loriot. La justice se livre à d'actives recherches qui ne manqueront pas,
nous l'espérons, d'amener prochainement, la découverte des coupables.
Octobre
1868 -
Un accident.
- Le vendredi 2 de ce mois, un bien douloureux accident est
arrivé en la commune de Putot-en-Auge, prés Dozulé.
Le
sieur Pierre Piquet, journalier et gardien au service de M. Capelle,
propriétaire en cette localité, conduisait une voiture. Sous le
véhicule était attaché un grand panier découvert que beaucoup de
rouliers ont l'habitude d'y placer.
Par
une imprudence inconcevable, le sieur Piquet, père de plusieurs enfants,
en avait mis deux ou trois dans le panier dont il s'agit. Comme il donnait
l'impulsion à son attelage pour le faire partir, l'un d'eux, âgé de
trois ans et demi, tomba du panier, mais si malheureusement que l'enfant
ayant roulé devant la roue a eu la tête broyée sans que son père s'en
aperçut.
Ce
ne fut qu'à quelque distance du lieu du départ qu'il eut connaissance du
malheur qui venait de le frapper.
Septembre
1872 -
L’état civil.
- Le
ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets une circulaire pour
appeler leur attention sur le mauvais état, dans lequel se trouvent les
actes de l'état civil dans la plupart des communes, et les inviter à
veiller à ce que les municipalités prennent des mesures pour la
conservation de ces importants documents, qui intéressent à un si grand
degré la population tout entière.
Septembre
1872 -
Enquête.
- Suivant
arrêté de M. le Préfet du département du Calvados une enquête a lieu
dans les communes de Hottot-en-Auge, Beuvron, Putot-en-Auge,
Cricqueville, Brucourt, Périers-en-Auge et Dives sur le projet
d'établissement de la voie du chemin de fer de Mézidon à Dives. Cette
enquête sera close le 25 septembre.
Décembre
1873
-
Visites du premier janvier.
- C'est
le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage
d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque
du 1er janvier
qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe.
Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent,
pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de
distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent
porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous
la même enveloppe.
Une
dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel
que soit son âge, n'envoie jamais
de carte.
Décembre
1873
-
Chemin de fer de Mézidon à Dives.
- Par
arrêté du 18 courant, M. le préfet a approuvé les projets de stations
et haltes présentés parle concessionnaire. Des stations pour voyageurs
et marchandises seront établies à Beuvron, Putot, Dozulé et
Dives. Des haltes pour voyageurs avec voie de garage et quai aux
marchandises, seront établies dans les communes de Mézidon,
Magny-le-Freule, Bissières, Croissanville et Méry-Corbon. Enfin, des
haltes pour voyageurs seront établies à Hottot-en-Auge, Brucourt,
Varaville, et Dives-Cabourg.
Août
1879 -
Chemin n° 3 de Rouen à Caen
(Longueur, 53 kil.
205 m.).
- La
chaussée empierrée
a beaucoup
souffert sur divers
points, particulièrement dans
la vallée
de la Calonne
et entre Dozulé et le
carrefour de Putot,
des intempéries
de l'année,
elle a de
plus subi d'assez importantes
dégradations dans les
marais de la Dives
où le
chemin a été pendant de
longs mois couvert
d'eau et dans la traversée
du canton de Troarn où
s'effectuent, depuis deux
ans et constamment, des
transports considérables
de matériel et de
matériaux destinés
à la
construction du chemin
de fer de Caen à Dozulé.
En résumé,
l'empierrement est en médiocre
état sur un parcours
d'environ 6 kil.
2 et
dégradé ou fatigué
sur
12 kil.
7.
Janvier
1882
- Accident.
- Dernièrement, à
Putot-en-Auge, le sieur Émile
Duval, a été renversé par son taureau, qui lui a donné plusieurs coups
de cornes, dont un, entre autres, lui a fait à la abdomen une déchirure
de 10
centimètres.
Septembre
1888 -
Incendie. -
A Putot, incendie d'une maison appartenant à M. Delarue,
propriétaire à Caen, et habitée par M. Bonnement. Le mobilier de ce
dernier a été également brûlé. La perte est de 10 000 fr pour
l'immeuble et 5 000 fr. pour le mobilier.
Décembre
1890 -
Beaucoup de fusil. -
Un
bel aigle, mesurant 0 m. 80 de longueur et 2 m. 10 d'envergure, vient
d'être tué par M. Paul Bonnement, de
Putot-en-Auge.
Octobre
1895 - Vols d’animaux.
-
Le
sieur Auguste Rousselin, demeurant à Sainte-Honorine-de-Ducy, a porté
plainte au sujet d'un vol de deux chevaux, commis à son préjudice
par un individu de Cahagnolles.
—
Une génisse, estimée 100 fr., a été volée à la femme Léa Marc,
cultivatrice à Putot-en-Bessin.
—
Une vache de 300 fr. a été volée au sieur François Leriche,
propriétaire à St-Pierre-sur-Dives.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1896 -
Enfant brûlée. -
La petite Quidor, demeurant à Putot-en-Auge, a mis le feu
à ses vêtements en allant chercher des chaussures au foyer où elles
étaient à sécher. La pauvre enfant est morte des suites de ses
brûlures. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Octobre
1896 -
Morts accidentelles. -
M, Restault, 67ans, cantonnier à Putot, canton de Dozulé s'est
noyé accidentellement dans une mare.
—
Le sieur Pierre Louvet dit Lamotte, 52 ans, ouvrier papetier, est mort des
suites d'une chute, d'une hauteur de 3 mètres 50.
(Source : Le Bonhomme Normand
Juin
1897 -
Un désespéré. - Le
nommé Emard
Leportier a été trouvé pendu, à Putot-en-Auge, dans le grenier d'une
étable dépendant de la propriété de son oncle. La mort remontait de 20
à 25 jours. Leportier avait obtenu le divorce. Il laisse quatre enfants.
Ce suicide est attribué aux chagrins que ce malheureux n'a pu supporter.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 - Ce
qu’il en coûte de ne pas déclarer ses bêtes malades.
- Le
sieur Constant Raphaël, 44 ans, maréchal à Dozulé, a loué à Putot,
un herbage dans lequel il met de nombreuses bêtes à cornes.
Elles
se trouvèrent atteintes de la fièvre aphteuse, ce qui n'empêcha pas le
sieur Raphaël de mettre une de ces vaches en vente au marché de
Beaumont-en-Auge. Un vétérinaire le constata et dressa procès-verbal.
Le sieur Raphaël, poursuivi pour avoir omis de déclarer la maladie de
ses bestiaux et pour mise en vente d'une vache atteinte de la cocotte, a
été condamné à deux amendes s'élevant à 116 francs. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Août
1901 -
Noyé. -
La
dame Mainfray, propriétaire à Putot-en-Auge, près Dozulé, s'est noyée
accidentellement dans une mare se trouvant dans son herbage. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Amabilités administratives.
- Le sieur Duval,
maire de Putot-en-Auge, a flanqué au sieur Levannier, adjoint au maire de
Cricqueville, près Dozulé, un coup de poing en pleine figure qui lui a
fracturé le nez.
Le
médecin est très inquiet et se demande si le blessé pourra jamais
remettre le nez dans les affaires municipales. En attendant, le sieur
Levannier a porté plainte à la gendarmerie. La politique est étrangère
à cette affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Incendies. - De
15 hectares de taillis, de
440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Écosse, âgés de 20
ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes,
3 663 fr. lis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins
d'Écosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3
663 fr. Assuré.
—De
9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes,
360 fr. Assuré.
—De
6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes,
210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement.
—
Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr.
Assuré.
—
D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon.
Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées. — Au café-restaurant
du « Chant des Oiseaux »,
à la Rivière-Saint-Sauveur.
Pertes, pour le locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le
propriétaire, le sieur Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont
assurés.
—
A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et habitée par
le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4 000 fr. ; pour le
locataire, 2 000 francs. Assurés.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1903 - Grandes manœuvres.
- Cet
automne, la 5e
division d'infanterie, dont fait partie la garnison de Caen, manœuvrera
dans le polygone formé par Dozulé, Pont-l'Evêque, Pont-Audemer,
Bourgtheroulde, Elbeuf, le Neubourg, Bernay, Lisieux.
Novembre
1903 - Beaucoup de fusil.
- Le nommé
Louis Lecardonnel, jeune chasseur de 18 ans, a tué, à Putot-en-Auge,
d'une seule balle en pleine poitrine, un sanglier femme, pesant environ
250 livres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1906 - Changement de nom.
- Putot devient Putot-en-Auge pour éviter l'homonymie avec
Putot-en-Bessin.
Septembre
1918
- Automobile contre
bicyclette.
-
A
Putot, à
proximité
de la gare
de Dozulé,
le cycliste
Casimir
Garnavault, âgé
de 53 ans,
palefrenier à
Basseneville, près
de Troarn,
a été
renversé,
sur la
route nationale,
par une
automobile
que conduisait
le soldat
Corbelet, de
Rouen. II
a été
relevé avec
une fracture
à la base
du crâne
et une
autre à
la cuisse droite,
et transporté
l'hôpital mixte
de Caen.
Son état
est grave.
L'accident paraît
dû à
une imprudence.
Juin
1919 -
Arrestation de Boches. -
Deux Boches, qui se cachaient dans le fossé d'un herbage voisin de
la gare de Dozulé-Putot et attendaient une occasion favorable pour prendre
le train, ont été arrêtés vendredi. Ils ont été reconduits,
dimanche matin, au camp de Deauville, d'où ils ont avoué s'être
évadés.
Août
1920 -
Mauvaise rencontre. -
M.
Félix Duval, cultivateur à Putot-en-Auge, canton de Dozulé, suivait en
carriole la route de Dives à Cricqueville, quand il fut pris en écharpe
par l'automobile de la maison « Magic-Soap », de Courbevoie,
qui marchait à vive allure et que conduisait M. Charles Vaillant, 32,
ans. La voiture fut renversée et M. Duval
se releva légèrement
blessé. Par contre, sa carriole et son harnais sont sérieusement
endommagés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1920 - La mésaventure d'une bonne. - Vendredi
dernier, Hallier Blanche, âgée de 38 ans, bonne au service de M.
Mainfray Victor, propriétaire, demeurant à. Putot-en-Auge, ayant, eu une
discussion avec ce dernier, quitta sa maison vers 18 heures, emportant sa
malle contenant ses effets.
Après
avoir parcouru une certaine distance, la demoiselle Hallier trouvant son
fardeau trop lourd décida de le déposer sur le bord de la route, pendant
qu'elle retournerait chez son patron chercher
une brouette. A son retour, environ une demi-heure plus tard, elle
remarqua que sa malle était bien moins lourde qu'auparavant et, l'ayant
ouvert, elle constata que pendant son absence on lui avait dérobé
: un vêtement, une fourrure, une robe, six chemises, six serviettes, une
taie d'oreiller, cinq mouchoirs, quatre tabliers, une tabatière, une
paire de ciseaux, un sac en toile, le tout estimé par la plaignante à
500 francs environ.
Avril
1921 -
Fâcheuse rencontre. -
Mme
Picot, 26 ans, ménagère à Putot-en-Auge, revenait de Dozulé,
conduisant sa petite fille dans une voiture d'enfant. Au bas de la côte
de Pont-Mousse, elle fut arrêtée par un cycliste mal vêtu qui lui
dit : « Vous allez me donner ce que vous avez ». Mme Picot lui
ayant répondu qu'elle n'avait rien, il fouilla la pauvre femme, lui
enleva son porte-monnaie, qui contenait 20 fr., et s'éloigna.
On
n'a pas encore retrouvé ce malfaiteur. Ce doit être un repris de justice
dont on connaît le signalement, qui correspond à celui d'un individu
recherché pour des vols, à Pont-Audemer et à Mézidon. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1936 - Un
cabriolet culbuté par une auto.
- Mercredi
soir, à 20 heures, une collision s'est produite à Putot-en-Auge, sur la
route nationale de Caen à Rouen, au lieu dit « La Bribourdière
».
M.
Giroux, entrepreneur de transports à Caen, revenait de Rouen en compagnie
de M. Pruède Jean, qui conduisait une voiture très puissante. Il vint à
croiser une charrette anglaise qui tenait sa droite. A ce moment, tandis
que le conducteur de la voiture hippomobile, M. Turgis, maire de
Saint-Jouin, prenait son tournant comme il le devait, l'auto quitta
sa droite pour traverser en oblique vers la gauche.
L'auto
se jeta sur le cabriolet, tuant net le cheval et mettant le véhicule en
pièces. Il en traîna les débris pendant vingt mètres.
Le
conducteur, projeté avec violence sur la route, demeura inanimé, tandis
que l'auto, continuant sa course, se jeta dans un fossé à 64 mètres du
point de choc.
M.
Turgis, la victime, qui est grièvement blessé à la tête, à la jambe
gauche et a des côtes fracturées, a été admis d'urgence dans une
clinique de Caen.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Juillet
1938 -
Cinq blessés dans une
collision d’autos. -
Une violente collision a eu lieu au carrefour dit « de la
Bribourdière » sur la route de Caen-Rouen. M. Marcel Depost,
industriel à Paris, se rendait à Mézidon. Il marchait à une
allure modérée quand il aborda le fameux carrefour. Survint sur sa
gauche, en direction de Caen, la voiture de M. Crespin Édouard,
hôtelier à Saint-Brieuc.
Cette
dernière, croyant avoir la priorité, traversa le carrefour. Or, M.
Depost avait, lui aussi, traversé le carrefour et avait presque terminé
le passage, quand la voiture de M. Crespin vint heurter l'arrière de la
sienne et la rejeta sur le bord de la chaussée, tandis qu'après une
douzaine de mètres de dérapage, elle allait terminer sa course dans le
fossé, du côté droit de la route suivie.
Il
y eut cinq blessés légers, qui reçurent les soins de M. le docteur
Bougault, de Dozulé. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 - Un pilleur d’épaves… routières. - En
revenant du bac de Berville, le 16 septembre, M. Henri Guillou, 27 ans,
qui conduisait un camion pour le compte de M. Patry, négociant à
Putot-en-Auge, était averti que plusieurs paquets étaient tombés de son
véhicule.
Il
se mit en devoir de les rechercher, malheureusement, une automobile était
passée et le conducteur avait ramassé les paquets. Un motocycliste a
relevé le numéro de la voiture et
le chauffeur est activement recherché. M. Patry éprouvant un préjudice
de 500 fr., a porté plainte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1940
- Tragique
découverte. - Le 13
décembre, Mme Lesquie, ménagère a Putot-en-Auge, allant voir le nommé
Georges Dudouits, 70 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, qui
logeait depuis trois jours chez elle, l'a trouvé mort. L'examen médical
a conclu à une mort naturelle due a une embolie.
Mars
1944 -
Fait divers. -
A
Putot-en-Auge, M. Patry, distillateur, est attaqué une nuit, comme il
surveillait ses appareils, et est obligé de remettre son auto à des
inconnus armés
qui disparaissent avec.
Mars
1946 -
Bouts de ruban. -
La médaille d’honneur agricole a été décerné à MM. Ernest
Lajan, à Douvres-la-Délivrande, Eugène James à Caen, et Victor
Marguerite, à Putot-en-Auge. Nos félicitation. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Une auto tombe dans une mare.
- A Putot-en-Auge, carrefour de la « Bribourdière »,
une collision s'est produite entre la voiture de M. Laigre, demeurant à Rouen
et celle de M. Paton, de Beuvron. Sous la
violence du choc, la voiture de ce dernier s'est renversée dans une mare.
Il n'y a pas eu de blessés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
La bénédiction d'un calvaire à Putôt-en-Auge.
- En
reconnaissance de la protection dont bénéficia leur commune durant la
guerre, les paroissiens de Putot-en-Auge on fait ériger un calvaire dont
le Christ a été solennellement mise en place au cours d'une cérémonie
que présida Mgr Brault, Vicaire général.
La
messe célébrée par le R. P. Françoise, et les vêpres chantées par M.
le Doyen de Troarn se déroulèrent en présence d'une assistance nombreuse.
Les autorités locales se joignent à l'assistance pour accompagner
jusqu'au calvaire de Christ porté par les anciens prisonniers.
Un
vin d’honneur offert aux invités par M. le Maire témoigna de la bonne
entente qui règne dans la commune. Le soir, une procession aux flambeaux
clôtura cette journée d'union et
de foi. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Circulation interdite !
-
Les usagers de la route de Caen à Pont-l'Évêque sont avisés que
la circulation est interrompue entre Troarn et Putot-en-Auge, jusqu'au 24
août pour permettre le démontage du pont provisoire de Putôt et la
reconstruction de la chaussée sur le pont définitif. La circulation est
déviée à partir de Troarn par le pont du Ham et la mairie de Putot, et
vice-versa. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Cinq ans après. -
Des
ouvriers effectuant des travaux de terrassement à Putôt-en-Auge ont mis
à jour le cadavre d’un militaire en état de décomposition avancée.
D'après les premières constatations, il s'agirait du corps d'un aviateur
anglais, pilote d’un Spitfire abattu dans les environs en 1944.
Les
services britanniques des sépultures ont été avisés. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Une auto fauche deux motocyclistes.
- Samedi
soir, à Putot-en-Auge, une collision s'est produite à une centaine de mètres
du carrefour de La Tribourdière. Une motocyclette montée par M. Kays,
sujet britannique, et sa femme, domiciliés à Londres, roulait en
direction de Pont-l’Évêque.
En
sens inverse, venait une automobile Renault pilotée par M. André Liégean,
contremaître, domicilié 16, rue de la Paix, à Caen. Par suite du
mauvais état de la route, dont la déclivité est très prononcée et la
chaussée glissante, l'automobile est venue heurter la motocyclette,
blessant sérieusement les deux touristes. Ceux-ci furent transportés
d'urgence à l'hôpital, et l’on devra probablement procéder à
l'amputation d'une jambe de Mme Kays. (Le Bonhomme Libre)
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