1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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QUESNAY - GUESNON |
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Canton de Caumont-l'Éventé |
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Juillet
1832 -
un puits artésien. -
On creuse en ce
moment un puits artésien à Quesnay, dans les jardins du château. Les
ouvriers sont déjà parvenus à une profondeur de 120 pieds. Ils n'ont eu
jusqu'à présent à traverser qu'un banc de pierre de dix pieds
d'épaisseur environ, et ils travaillent maintenant dans un banc d'argile
rouge. On
ne sait encore à quel point l'on trouvera l'eau, mais tout fait espérer
que l'on réussira dans cet essai, le premier de ce genre qui ait été
fait dans le pays. C'est le nouvel acquéreur du château de Quesnay, M.
de Surval, intendant-général de M. le duc d'Aumale, qui nous donne
l'exemple de cette heureuse innovation. S'il amène un courant d'eau dans
la campagne aride de Quesnay, il aura rendu un service à tout le
voisinage, et nous sommes sûrs que d'autres puits du même genre seront
creusés dans les environs. M.
de Surval a envoyé de Paris les ouvriers, avec tous les instruments
nécessaires pour le travail qu'ils exécutent. Nous engageons nos
concitoyens à visiter le puits artésien de Quesnay, c'est vraiment une
entreprise digne de tout notre intérêt. Dans
un moment où l'on s'occupe d'amener les eaux dans les principaux
quartiers de Caen, peut-être serait-il bon que. la Société d'
Agriculture de cette ville examinât s'il ne serait point possible
d'arriver à ce but au moyen de puits artésiens. La présence des ouvriers qui sont à Quesnay pourrait être une occasion de prendre sur ce point d'utiles informations. Nous hasardons cette idée dans l'intention d'être utiles en quelque chose à nos voisins, s'il nous est possible. ( Journal de Falaise )
Août 1832 - Le puits Artésien. - On continue les travaux de perforation d'un puits Artésien, à Quesnay, sur la terre de M. de Surval. Le sondage est à 180 pieds environ, et l'on n'a point encore atteint la nappe d'eau qui doit produire le jaillissement. Plusieurs couches d'argile ont été traversées, ce qui fait penser à quelques personnes que les nouvelles recherches n'amèneront point de résultat. D'autres, s'appuyant sur des antécédents et sur des observations publiées par M. Marcel de Serres, conservent l'espoir de voir la persévérance de M. de Surval couronnée de succès. Nous joignons nos vœux aux leurs. L'établissement
d'un puits Artésien à Quesnay serait très utile pour la localité, et
plusieurs autres seraient entrepris successivement sur divers autres
points de l'arrondissement. Nous connaissons plusieurs particuliers qui se
disposent à en faire ouvrir sur leurs propriétés, si celui-là réussit,
comme on le désire.
( Journal de Falaise )
Mars
1847 -
Un vol. -
Un autre vol de 800 fr. a eu lieu, au Quesnay-Guesnon, au
préjudice du sieur Le Pley. Les auteurs de ces deux vols sont encore
inconnus. (source :
Juin 1860 - Un incendie. - Un incendie, occasionné par une imprudence, a dévoré, dans la nuit du 22 au 23, une grande partie de la toiture et des greniers du château du Quesnay-Guesnon, appartement à M. le Marquis d'Ecquevilly. C'est lui-même qui, le premier, à donné l'alarme, éveillé par les lueurs de l'incendie. Grâce à la promptitude avec laquelle tous les habitants de la commune et des communes voisines ont répondu aux appels de la cloche d'alarme du château et du tocsin, sonné par M. Ie curé du Quesnay, on put, au bout de quelques heures de travail, couper le feu, après lui avoir fait sa part, il ne restait qu'à l'empêcher de gagner les étages inférieurs et qu'à achever de l'éteindre, ce qui eut lieu après six heures de lutte acharnée. On remarquait parmi les travailleurs : MM. Eugène Pley, propriétaire au Quesnay ; le curé d'Ouffières, son frère ; le curé de Cahagnolles, Alexandre Guesnon, Goujeux et Briard, tous arrivés les premiers sur le théâtre de l'incendie. Il faut remarquer aussi, à la louange des pompiers de Villers-Bocage, la promptitude avec laquelle ils sont arrivés munis d'une pompe et de ses agrès, sous la conduite de leur brave commandant M. Deslandes. C'est par une grâce providentielle que l'incendie, dont on ne s'est aperçu qu'à minuit et qui était activé par un violent vent d'ouest, n'a pas pris de proportions plus considérables. Il a été occasionné par la négligence d'ouvriers qui ont laissé auprès de matière inflammables un vieux chaudron, plein de feu, dont ils s'étaient servis pour souder des gouttières pendant la journée, et qu'ils avaient mal éteint. Personne n'a été blessé pendant l'incendie. M.
d'Ecquevilly, ne sachant au juste quelles sont les personnes qui ont bien
voulu venir à son secours, les prie de bien vouloir bien accepter, par la
voie du journal, tous ses remerciements. ( L’Ordre et la Liberté)
Décembre
1861
-
Le Bulletin des Lois (nº 779) publie.
-
Un décret
impérial, contresigné par le ministre de l'instruction publique et des
cultes, qui autorise l'acceptation de la libéralité ci-après désignée
: Legs
d'une rente de 117 fr., fait pour fondation de services religieux par le
sieur de Cussy à la fabrique de Vouilly. ( Camp de Châlons, 6 septembre
1857 ) Le
même Bulletin (n° 780) publie également des décrets impériaux,
contresignés par le même ministre, qui autorisent l'acceptation des
libéralités ci-après désignées : Leg
faits par la dame veuve Forée de Vatéberty : 1° au desservant et à la
fabrique de Sainte-Marguerite-d'Elle, à charge de services religieux,
deux rentes montant à 61 fг. 35 с. 2° au titulaire de la chapelle vicariale de Quesnay-Guesnon et à la fabrique, à charge de services religieux, une somme de 1 200 fr. ( Camp de Châlons, 18 septembre 1857 ) ( L’Ordre et la Liberté )
Juin
1890 -
Incendie. -
Mercredi,
à Quesnay-Guesnon, un incendie accidentel a consumé trois corps de
bâtiments appartenant aux sieurs Larue, serrurier ; Hébert,
propriétaire et veuve Pley, cultivatrice à Quesnay ; Jeannette, cultivateur
à Trungy ; Bauchel, cultivateur à Longraye ; Anthime Amy,
journalier à Quesnay-Guesnon, locataire.
Janvier 1894 - Vol d’une jument. - Une jument a été volée au préjudice du sieur Jean Anne, cultivateur au Quesnay-Guesnon, canton de Caumont. L'auteur de ce vol est demeuré inconnu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Chutes graves. - Adolphe Hamon, 38 ans, couvreur à Tournebu, était monté sur une maison, lorsque, à un moment donné, il tomba et se brisa trois côtes. — La semaine dernière, Just Le Brethon, employé chez le sieur Bacon, tanneur à Bretteville-sur-Laize, conduisait une voiture de tan à Fresney-le-Puceux. Il était monté sur le haut lorsqu'un étourdissement le prit. Tombé sur la route, au lieu dit Rocreux, il s'est fracturé le côté droit. — Lundi, Désiré Onfroy, domestique chez le maire du Quesnay-Guesnon, étant assis sur le bord de son banneau, fut renversé par un brusque écart du cheval et tomba sur la tête, il put remonter en voiture et rentrer. Mais, le lendemain, on a dû le transporter à Trungy, chez ses parents. Son état est fort grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Accident mortel. - En voulant maîtriser un jeune cheval, qu'il commençait à atteler sur un banneau, le sieur Louis Asselot, 38 ans, cultivateur au Quesnay-Guesdon, est tombé et a été écrasé par les roues du véhicule. Asselot était marié récemment. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1897 - Jeunes empoisonneuses. - Aline Caron, 14 ans, et Suzanne. Canu, habitent chez leur grand' mère, au Quesnay, canton de Livarot. Elles ont été déjà condamnées pour vol. Pour être libres, elles complotèrent d'empoisonner leur grand’mère, malade et alitée. Profitant de l'absence d'un voisin, ils lui volèrent du blé-infernal, employé comme mort-aux-rats, et en déposèrent une pincée dans le fond du bol de soupe de leur grand'mère et le lui donnèrent dans son lit, car elle ne peut se lever. La pauvre vieille mangea quelques cuillerées de cette soupe, mais, la trouvant mauvaise, elle la remua et trouva le blé infernal qu'y avaient mis les deux petites misérables. La pauvre femme a été très malade, quant aux deux empoisonneuses, elles ont été emprisonnées à Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1897 - Incendies. - Un incendie s'est déclaré à Courtonne-la-Ville, dans une buanderie appartenant à la veuve Hamel. Grâce aux sieurs Florentin Harel, domestique, et Louis Charlotte, charron, on fut bientôt maître du feu. Harel a failli être victime de son dévouement, le plancher s'étant effondré sous ses pieds, il n'a dû son salut qu'à sa présence d'esprit et à sa souplesse. Quant a Charlotte, ses vêtements ont été brûlés. Le feu a dû prendre dans la cheminée, car l'on était en train de faire la lessive. Le bâtiment était assuré. — Un incendie a éclaté au Quesnay-Guesnon, chez le sieur Hamelin, grande ferme du château. Cet incendie, dû à l'imprudence d'un petit valet qui avait laissé sa chandelle allumée prés de son lit , a causé des dégâts assez considérables.
Octobre
1902 - Un charivari.
- Dimanche dernier, à 9 heures et demie du soir, sans doute pour
faire revivre les vieilles traditions qui meurent au grand désespoir de
quelques-uns, un groupe d'habitants du Quesnay-Guesnon et des environs se
sont amusés à donner un charivari en l'honneur de M. de Beaurepaire du
Quesnay-Guesnon, on ne sait trop à quel sujet ! La
musique la plus enragée y sévissait et coups de feu, cloches, timbales,
instruments de musique divers, tout participait à la fête. Les injures
ne manquaient pas à l'adresse de M. de Beaurepaire. Heureusement que la
gendarmerie a mis fin à cette grotesque manifestation en
arrêtant deux des participants.
Juin
1913
- Un garde qui ne
garde pas. -
La vanne d'un étang traversé par l'Aure, au Quesnay-Guesnon,
canton de Caumont, avait été levé l'autre jour, et dans l'eau
abaissée, une dizaine de personnes pêchaient à la main. Elles avaient
pris déjà 76 kilos de poissons, lorsque arriva M. Côme, conseiller
municipal. Le garde de la propriété, Arsène Briouze, présidait en
personne à ce pêchage. Il frappa M. Côme et le menaça, dit-on, d'un
revolver. Celui -ci alla chercher les gendarmes et une série de procès verbaux furent dressés. Par ricochet, un des pêcheurs, Armand Basjardin, journalier au Vernay, sera aussi poursuivi, mais pour ivresse.
Juin 1916 - Le temps qu’il fait. - Il a plu le jou de Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année, rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés, brusquement du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers tempérées. L'activité calorique du soleil, particulièrement intense cette année, a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un peu pour qu'où sue !
Juin
1916 -
Une leçon méritée.
- Un
journalier du
Quesnay-Guesnon, Georges Moisant, 32 ans, de naturel irascible, sans
doute, eut la malencontreuse idée d'aller chercher
querelle à M. Jules Lebarbier, 49 ans, journalier à Cahagnolles, canton
de Balleroy, et lui sauta à la gorge. Il tomba plutôt mal, car M.
Lebarbier lui administra une raclée dont il se souviendra.
Avril 1922 - Pauvres gosses ! - Sous le prétexte qu'ils ne pouvaient les nourrir, les époux Alfred Côme, sans domicile fixe, ont abandonné deux de leurs enfants, Marie, 8 ans et René, 2 ans.
Le
père et la mère, retrouvés l'un à Torteval, l'autre à Longraye, ont
déclaré vouloir remettre leurs enfants à
l'Assistance publique. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Non débarras. - Au
cours d'une battue organisée au Quesnay-Guesnon, canton de Caumont, sous
la direction de M. Coquelin, quatre beaux renards et un sanglier ont été
abattus. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1927 - Odieuse profanation. - Au Quesnay-Guesnon, canton de Caumont, une vingtaine de croix funéraires ont été renversées dans le cimetière. On pense que c'est que l'œuvre d'un déséquilibré, plusieurs personnes ayant rencontré un individu qui prononçait que des paroles incohérentes.
Novembre 1946 - Le ravitaillement. - La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source B.-L.) |
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QUESNAY-GUESNON - L'Église |
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