Août
1831 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Berthault. -
Depuis plusieurs mois le nommé Louis Lemulois, journalier à
Ranchy, travaillait comme batteur en grange chez la dame Goussiaume,
propriétaire dans la même commune, aucun soupçon ne s'était élevé
contre Iui jusqu'au 7 avril dernier, qu'une servante de la maison croyant
avoir des motifs de douter de sa fidélité en fit part à une de ses
camarades, elles surveillèrent Lemulois, qu'elles virent en effet vers 11
heures du soir entrer dans la grange où il travaillait, et emporter du blé
dans un sac assez volumineux.
Les
servantes firent part de ce fait à leur maîtresse. Celle-ci fit appeler
Lemulois, qui avoua le vol, cherchant à l'excuser par l'état de misère
où se trouvaient sa femme et son enfant.
Il
a renouvelé aux débats l'aveu de sa faute, par suite de laquelle le
minimum de la peine ( 5 années de réclusion ) lui a été infligé. (Le
Pilote du Calvados)
Mai
1843 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 20 avril -
Convaincu de plusieurs vols de poules, de bois et autres objets,
commis à l'aide d'un faux nom et de manœuvres frauduleuses, au préjudice
de plusieurs personnes, Antoine-Adrien Guesdon, journalier à Littry,
s'est vu condamner à trois années de prison. —
Véronique Thomasse, marchande en la commune de Louvières, aura à
subir 24 heures d'emprisonnement pour avoir, le 28 mars dernier, porté
des coups et blessures au nommé Alexandre Renée, du même lieu.
—
Une condamnation en 25 fr.
d'amende, 10 fr. d dommages intérêts et les dépens a été prononcée
contre le sieur Armand Le Verrier, propriétaire à Ranchy, pour outrages
et menaces d'un coup de fusil envers le sieur Aubraye, charpentier de la
même commune. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1846 -
Nouvelles locales -
Justement préoccupé du soin de combattre les incendies qui
ont désolé plusieurs départements, le ministre de la guerre a ordonné que
dans toutes les localités où il existe des pompes, les soldats en
garnison ou en cantonnement fussent exercés à les manœuvrer. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1846 -
Nouvelles locales -
Un récent malheur, vient d'affliger une honorable famille de
notre pays. Jeudi soir M. Georges Le Cocu, cultivateur à Ranchy,
conduisait une charrette sur laquelle il était monté pour passer sur un
pont en mauvais état, lequel en s'affaissant sous la charge qu'il avait
à supporter, a renversé la charrette sous laquelle le malheureux[1]Le
Cocu a péri victime de son imprudence. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Janvier
1853 -
Un accident. - Le
5, on a découvert en la commune de Ranchy, le lieu où étaient recelées
les trois vaches volées à M. Lefrançois, de Saonnet, vol dont nous
avons rendu compte.
La
gendarmerie de Bayeux s'est mise sur les traces des auteurs de ce vol, et
après la saisie des trois vaches, qui ont été rendues à leur légitime
propriétaire, elle a arrêté immédiatement les sieurs Le Bel, sa fille,
son gendre et son petit-fils, tous domiciliés à Ranchy, qui gardaient
ces vaches enfermées chez eux, et qui déjà en avaient vendu une.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1853 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Session
du 2e trimestre de 1853. Présidence de M. le Conseiller
Courtoise. Audience du 21
—
Antoine Lebel, vétérinaire, demeurant à Ranchy, où il est né
en 1782. — Céleste Lebel,
femme de Jacques-Antoine Dannebey, sans profession, demeurant à Ranchy,
où elle est née en 1812. — Jacques-Antoine Dannehey, ouvrier dans une
fabrique d'huile, né à Maisons en 1808, demeurant à Ranchy. —
Antoine Dannebey, garçon boucher, demeurant à Ranchy, où il est
né en 1856, sont accusés : Antoine Lebel, d'avoir, à Ranchy, en 1846,
volé une montre au préjudice du sieur Decondé, ou de sa succession, vol
commis
la nuit et dans une maison habitée ; Jacques-Antoine Dannebey, père,
d'avoir, à Ranchy, du 22 au 25 mai 1850, volé une montre, des bijoux et
des objets mobiliers au préjudice de la veuve Decondé.
Céleste
Lebel, femme Dannebey, et Antoine Lebel, d'avoir aidé et assisté
sciemment Dannebey dans la perpétration de ce crime, accompli de nuit,
par plusieurs personnes, dans une maison habitée, à l'aide d'escalade et
de fausses clés.
Antoine
Lebel, Céleste Lebel et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, au Tronquay, du
22 au 23 juin 1852, volé deux brebis au préjudice du sieur Martin (
circonstances aggravantes : nuit, complicité, maison habitée).
Jacques-Antoine
Dannebey, père, d'avoir recelé sciemment les deux brebis.
Antoine
Lebel, d'avoir, à Agy, dans le mois de septembre 1852, volé des effets
mobiliers au préjudice du sieur Bernard ( circonstances aggravantes, nuit
et maison habitée).
Antoine
Lebel et Céleste Lebel, d'avoir, au Tronquay, du 18 au 19 octobre 1852,
commis une tentative de vol au préjudice du sieur Martin (circonst. aggr.,
nuit, complicité, dépendance de maison habitée).
Antoine
Lebel et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, à Vaubadon, du 2 au 3 décembre
1852, volé deux moutons et une brebis au préjudice de la dame veuve
Carpentier (nuit, complicité, maison habitée).
Jacques-Antoine
Dannebey, père et Céleste Lebel, d'avoir recelé sciemment les animaux
volés.
Antoine
Lebel et Céleste Lebel, et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, à
St-Paul-du-Vernay, du 10 au 11 décembre 1852, volé des moutons au
préjudice du sieur Trolong (mêmes circonstances aggravantes).
Jacques-Antoine
Dannebey, père, d'avoir sciemment recelé ces moutons.
Antoine
Lebel et Céleste Lebel, d'avoir, à Saonnet, du 27 au 28 décembre 1852,
volé des vaches, au préjudice du sieur Lefrançois (mêmes circonstances
aggravantes).
Jacques-Antoine
Dannebey, père, Céleste Lebel et Antoine Lebel, d'avoir, depuis moins de
dix ans, Frauduleusement fabriqué ou fait fabriquer, pour valoir
d'endossement, la fausse, signature Léonard au dos d'un effet négociable
de 100 francs, causé valeur reçue comptant, souscrit de la signature A.
Dannebey, comme tiers et revêtu d'un accepté payer, souscrit de la
signature Lebel, lequel effet, stipulé payable à Dannebey, ou a son
ordre, fin janvier prochain, ne porte point de date.
Jacques-Antoine
Dannebey, Céleste Lebel, sa femme, et Antoine Lebel, d'avoir, à la fin
de l'année 1852, ou au commencement de 1853, fait usage de cet effet,
revêtu au dos de la fausse signature Léonard, pour valoir d'endossement,
sachant que cette signature était fausse.
Jacques-Antoine
Dannebey, père, Céleste Lebel et Antoine Lebel, d'avoir frauduleusement
fabriqué ou fait fabriquer, pour valoir d’endossement, la fausse
signature Léonard, sur une lettre de change de 200 francs, causée valeur
reçue comptant, datée de Bayeux, du 10 septembre 1852, payable à Caen,
le 15 décembre suivant, chez M. Châtaignon, bureau des Messageries
Achard, souscrite de la signature A. Dannebey, comme tireur, et revêtue
d'un accepté payer, souscrit de la signature Lebel.
Enfin,
Jacques-Antoine Dannebey, père, Céleste Lebel, sa femme, et Antoine
Lebel, d'avoir, dans les quatre derniers mois de 1852 , fait usage de
cette lettre de change, sachant que la signature Léonard était fausse.
Le
jury a déclaré Lebel et la femme Dannebey, coupables de la plupart des
faits qui
leurs étaient reprochés et leur a néanmoins accordé des circonstances
atténuantes. La femme
Dannebey (défenseur, Me Bigard),
a été punie de 5 ans de réclusion et 100 francs d'amende ; Lebel
(défenseur, Me Lubineau),
subira 5 ans d'emprisonnement ; Dannebey, père et Dannebey, fils
(défenseur. Me Scheppers),
ont été l'un et l'autre acquittés, mais la Cour n'a point prononcé
leur mise en liberté, car, en vertu des réserves faites par le
ministère public, ils devront comparaître devant la justice
correctionnelle pour délits de soustractions frauduleuses.
—
Ministère public, M. Girard. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1856 -
Un suicide. - Le
25 mai, à 5 heures du soir, un cadavre d'homme a été trouvé par un
pécheur dans la Drome, en la commune de Ranchy, le 21, une casquette et
un bâton, que l'on croit avoir appartenu à cet homme, avaient été
déposés un peu plus haut. Il avait les pieds liés ensemble avec une
corde, et la main gauche fixée au corps avec l'autre extrémité de cette
corde, ce qui donne lieu de croire qu'il s'est suicidé. Il est inconnu,
et ne possédait aucuns papiers. Il avait encore dans sa bourse 54
centimes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1858 -
Une pension. -
Par
décret impérial, en date du 27 mars, une pension du retraite de 380 fr.,
est accordée à M. Houtteville (Victor-Gustave), né à Ranchy, soldat au
12e régiment de chasseurs, qui a perdu l'usage d'un membre.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Un incendie.
-
Dans la nuit du 31 mai, un incendie attribué à la malveillance a
consumé, dans la commune de Ranchy (canton de Bayeux), une partie
d'habitation appartenant à M. Douestil, garde-champêtre de la commune.
La perte est d'environ 150 fr. Rien n'était assuré.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1858 - Accident de la
route. -
Le 31 juillet, le sieur Nativel Victor, meunier à Ranchy, revenait
du marché de Bayeux, conduisant sa charrette, chargée de blé. Arrivé
au Pont-Roch, à l'embranchement du chemin vicinal de Ranchy, le sieur
Nativel fut renversé par le bras de sa charrette et l'une des roues lui
broya le genou gauche. L'amputation
devait avoir lieu le lendemain, mais le blessé est mort dans la nuit.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1858 - Une imprudence.
-
Vendredi dernier, on la commune de Ranchy, le sieur Lamoureux,
cultivateur, avait envoyé son fils, âgé de 13 ans, dans une de ses
pièces pour soigner du foin. Vers cinq heures du soir, son absence se
prolongeant, on se mit à sa recherche, et arrivé dans la pièce qui est
bordée par la rivière, on ne trouva que ses vêtements.
On
leva l'écluse du moulin, et l'on ne tarda, pas à l'eau basse, à
retrouver le corps du jeune Lamoureux, qui avait eu l'imprudence de
vouloir se baigner étant seul, et sans savoir nager. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1858 - Un incendie.
- Samedi, Un
incendie, attribué à la malveillance, a consumé un comble de maison,
non habitée, appartenant à Madame Flize, propriétaire à Ranchy, près
Bayeux ; la perte est évaluée à 800 francs.
On
ignore encore la vraie cause du sinistre. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1859 - Tribunal Police Correctionnelle. - Audience
du 23 février 1859.
—
Adolphe Alexandre, âgé de 18 ans, et Michel Alexandre, âgé de 26 ans,
cultivateurs à Ranchy, chacun en 5 fr. d'amende, pour coups et
blessures.
—
Jean-Baptiste Grain, âgé de 58 ans. propriétaire, né et demeurant à
Ver, en 16 fr. d'amende et à la confiscation de son fusil pour délit de
chasse.
(
Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1861 - Un incendie.
- Le
11 de ce mois, un incendie purement accidentel s'est déclaré à Ranchy,
au domicile du sieur Foin (Louis), journalier de cette commune, maison
appartenant à la dame veuve Pépin. Le bâtiment et la presque totalité
du mobilier ont été la proie des flammes. Le mobilier seul était
assuré, et les pertes sont évaluées à la somme de 2 600 fr. environ. (
L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - Un secours.
- Par
décision du 11 juillet 1861, Son Exc. M. le ministre de l'instruction
publique et des cultes a bien voulu accorder, sur la demande de M. le
Préfet du Calvados, un secours de 4 300 fr. à la commune de Ranchy pour
l'aider à payer la dépense de consolidation de son église. ( L’Ordre
et la Liberté )
Septembre
1862 - Par arrêtés de
M. le préfet. - En
date du 16 septembre, sont nommés :
-
Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).
-
Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).
-
Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).
-
Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).
-
Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).
-
Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).
-
Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).
-
Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache
(Pierre).
-
Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).
Par
un autre arrêté préfectoral du 17,
-
M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre
et la Liberté)
Juillet
1867 -
Un accident de la route.
- Dimanche
dernier, à huit heures du soir, un déplorable événement, occasionné
par l'imprudence de celui qui en a été victime, a eu lieu sur la route
de Littry.
Le
nommé Le Sage, jeune homme de 26 ans, domestique du sieur Nativel,
meunier à Ranchy, descendait à fond de train la côte du Pont-Roch avec
une charrette attelée de trois chevaux. En voulant descendre de sa
charrette pour mettre la mécanique et arrêter ses chevaux, Le Sage, qui
était ivre, est tombé sous la roue.
Le
malheureux a été relevé dans un état pitoyable et transporté à
l'hôpital, ou il est mort peu de temps après. ( Écho bayeusain )
Décembre
1876
-
Trop boire nuit. -
Le sieur
Martial Duval, 41 ans, de Ranchy, s'est noyé accidentellement samedi dernier.
Il revenait du marché de Bayeux où il avait fait de
copieuses libations. Arrivé au Pont-Roch, il descendit de voiture pour
satisfaire aux exigences de la nature. Sa vue était tellement
embrouillée qu'il se laissa choir dans un fossé et cependant le fossé
ne contenait que 20 centimètres d'eau. Quand on la retiré, il était
mort.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Bayeux :
Tracy, école
de garçons ; Vaux-sur-Aure, école mixte ; La
Bazoque, école mixte ;
Graye, école de garçons ;
Vaucelles, école
mixte ; Ranchy,
école mixte ;
Castilly, école
de garçons ; Saint-Germain-du-Pert,
école mixte ;
Crépon, les deux écoles.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire obligatoire
et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et
les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés
par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune
congrégation.
Juin
1886 -
Les voleurs de vaches. -
Un
cultivateur de Ranchy,
s'étant aperçu qu'une vache qu'il avait mis à paître dans un de ses
herbages avait disparu, s'était rendu au marché de Bayeux pour voir s'il
ne l'y rencontrerait point. Sa surprise a été grande de l'apercevoir aux
mains d'un inconnu qui l'avait amenée pour la vendre. Se ressaisir de
son animal n'a pas été long, et le voleur qui ne s'attendait pas à
être pris si vite, a été arrêté.
Mai
1888 -
Double vol avec
escalade et effraction.
- Dimanche,.pendant
la grand'messe, un double vol a été commis à Ranchy, près Bayeux. Le
premier, dans le domicile
de l'abbé Lannon, curé de la paroisse, auquel, on a soustrait 10 fr. et
un revolver. Le second a été commis au domicile du sieur Dollivet,
panetier. On lui a dérobé de la viande et une serpette.
Décembre
1890 -
Accident. - Le
domestique du sieur Lefèvre, cultivateur à Ranchy, conduisait une vache
qu'il venait de prendre dans un herbage, tout à coup, l'animal lui lança
un coup de pied qui le renverra à terre. Dans sa chute, il s'est
brisé une jambe.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1891 -
Amateurs de cidre.
- Dans la nuit de
mercredi à jeudi, des voleurs se ont introduits dans la cave de Mme veuve
Lemoigne, à Ranchy, et ont soutiré complètement un tonneau de cidre qui
s'y trouvait.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1891 - Une jeune voleuse
sans gêne.
- Les
époux Fricand, demeurant à Ranchy, étaient partis à
Bernières-sur-Mer, pour faire la moisson. Quelques jours après, la femme
Lamy, native de Crouay, sortait de prison, pénétrait dans la maison des
époux Fricand et la dévalisait. Heureusement qu'elle n'aperçut pas 85
fr. déposés dans un coin. Avant de partir, la voleuse revêtit les plus
beaux habits de la femme Fricand et
laissa en échange toute sa vieille défroque.
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Mai
1892 -
Noyé. -
Ces
jours-ci, le sieur Auguste Lepetit, 19 ans, journalier à Ranchy, voulant
se baigner dans la rivière la Drôme, se plaça au bord de la rivière
pour se déshabiller.
Tout à coup, ou moment d'ôter son gilet de flanelle, un faux mouvement
le fit glisser, le malheureux fut précipité à l'eau. On ne retira que
son cadavre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Suicide. -
Dimanche, on a
trouvé dans la Drôme, à Ranchy, le cadavre du sieur Jean Auvray, 38
ans, menuisier à Bayeux, rue Tardif. Dans son paletot on a trouvé
un porte-monnaie, une montre et une chaîne en argent, ainsi qu'une lettre
adressée à sa femme, et une autre dans laquelle il priait la personne,
qui découvrirait son corps,
de faire remettre ses effets à son domicile. Auvray souffrait d'une
affection de la poitrine, c'est sans doute ce qui l'a déterminé à se
donner la mort.
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Avril
1896 -
Un maire débonnaire.
-
M. Débonnaire,
maire de Ranchy, réside à Bayeux. Il a chez lui le cachet de la mairie
et le registre des délibérations du conseil. La commune n'a pas de garde
champêtre. L'adjoint ne veut pas se déranger. L'autre jour, un habitant
de la commune, qui voulait expulser un ivrogne de chez lui, a été
obligé d'aller, à Bayeux, chercher le maire.
N'est-ce
pas dans cette commune qu'il y a un conseiller qui a fait inscrire sa
mère, qui a des ressources, au bureau de bienfaisance ? (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1896 -
Jambe cassée. -
jeudi matin, le sieur Eugène Lequesne, 32 ans, journalier
à Bayeux, travaillant à Ranchy où il coupait du gui, est tombé accidentellement
dans un fossé et s'est cassé la jambe droite. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Vélocipédistes,
attention ! -
Au commencement
de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté
préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général du Calvados, les
ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet arrêté soient
observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et l'addition d'un
grelot ou sonnette pour avertir les piétons et éviter les accidents.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Vol qualifié. - Eugène
Bence, 29 ans, et Marie Picguenard, 23 ans, Blanchisseuse, habitent 5, rue
des Teinturiers, à Caen. Ils allaient souvent rôder dans, les campagnes.
La commune de Ranchy paraissait avoir leur, préférence, car ils y ont
volé des lapins et des volailles chez les époux Roussel et chez la veuve
Dudouet, chez laquelle la fille Picquenard a été en service, de plus,
ils s'ont accusés d'avoir volé 730 fr. à cette dame. Avec cette somme,
ils achetèrent de nombreux objets et furent se promener à Saint-Lo, où
ils ont été arrêtés. Ils avaient encore sur eux 161 fr. Bence a été
condamné à 5 ans de travaux forcés et la fille Picquenard à 4 ans de
prison. Défenseur Mes
Delahaye et Feltaine. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1901 - Attention au feu -
Le 10 décembre, le feu se déclarait, à Rots, chez la veuve
Vauvrecy. Pertes, pour la locataire, 8.500 fr., pour le propriétaire,
9.000 fr. Le tout assuré.
Le
feu est dû à l'imprudence d'un tâcheron qui, après avoir allumé une
chandelle, quitta la grange où l'on venait de battre. A son retour, tout
flambait. Ce malheureux, en voulant éteindre l'incendie, a eu les mains
et la figure brûlées.
—
Deux jours après, même commune, le feu consumait un bâtiment
appartenant à la veuve Guilbert. Pertes, 2 000 fr., assurés. C'est une
lampe renversée qui a mis le feu.
—
Enfin, à Nonant, près Bayeux, tout un corps de bâtiments, appartenant
au sieur Hermerel, a été brûlé. Pertes, 20 000 fr.
Tout
était assuré, sauf les fourrages et les grains. C'est le petit-fils du
sieur Hermerel, âgé de 6 ans, qui a mis le feu à une toiture en chaume
en s'amusant avec une torche de paille enflammée.
—
Pour la troisième fois, on a mis le feu aux bâtiments de la veuve
Paysant, fermière à Ranchy, près Bayeux. Cette fois, on a pu
l'éteindre à temps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Aplomb de voleur.
- La
dame Lesavetier, demeurant à Ranchy, s'étant aperçue qu'un nommé
Legigan, voleur de profession, s'était introduit dans son cellier à
l'aide d'une fausse clef, fut aussitôt porter plainte à la gendarmerie
de Bayeux. Les gendarmes allaient se mettre en campagne, lorsque Legigan
se présenta à eux en leur disant avec aplomb : « On m'a dit que vous
aviez affaire à moi. Me voici, que me voulez-vous ? » Legigan ne tarda
pas à le savoir, car, séance tenante, il fut conduit en prison.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Les curés sur la sellette. -
L'abbé
Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin, arrêté la semaine dernière à
Bayeux, pour ivresse, tapage et scandale public, puis
relâché peu après, a été envoyé quelques jours à la Trappe de
Briquebec pour expier ses péchés. Mais il doit de temps en temps revenir
faire quelques petites visites au juge d'instruction qui Instruit son
affaire.
—
On dit que l'abbé Laloy, le
jeune chapelain de l'hospice Saint-Louis, arrêté pour faits
d'immoralité, a été mis en observation au Bon-Sauveur, des doutes
s'élevant sur l'intégrité de son état mental.
—
A Ranchy, près Bayeux, le curé de la paroisse, l'abbé Voisin,
trouvant sans doute ses émoluments trop faibles, les augmente en se
faisant industriel. Il a un moulin et une scierie de bois dont il s'occupe
si exclusivement, qu'il a été près de trois ans sans demeurer dans son
presbytère. Le maire ayant porté plainte à l'évêché, le curé fut semoncé,
mais déclara ne pas vouloir quitter Ranchy.
Le
ministre, saisi des faits, vient de suspendre le traitement de l'abbé
Voisin, jusqu'au jour où il consentira à se laisser déplacer.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1913 - Découverte de cadavre.
- On a trouvé dans un bâtiment
appartenant à Mme Le Tourneur, et
loué par M. Mauger, maire, le cadavre du nommé Étienne Tallerast, 48
ans. Le malheureux, qui devait être très malade et peut-être sortait de
l'hôpital, s'est réfugié dans ce bâtiment où il est mort sans avoir
pu recevoir de soins.
Mars
1916
- Effets d’inondation.
-
L'autre
matin, peu après le
passage d'un train, un éboulement important s'est produit au remblai
accédant au viaduc de Ranchy, près Bayeux. Cet éboulement est dû au
débordement de la Drôme, qui a creusé, sous une des voies, une
excavation de quatorze mètres de profondeur. Des mesures ont été
aussitôt prises par l'administration de l'Ouest État, pour parer à tout
accident. Une seule voie fonctionne. On espère que, grâce aux travaux
poussés avec activité, les communications
ne seront pas longtemps interrompues.
Juin
1920 -
Grave accident de travail.
- M.
Paul Fontaine, journalier à Ranchy, qui faisait des bourrées pour le
compte de Mme Grégoire, s'est grièvement blessé d'un coup de
serpe à la jambe droite. On le soigne à l'hôpital de
Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1920 -
Écrasé par un train.
- Une équipe le
vingt-cinq ouvriers était occupée au rechargement de la voie paire de la
ligne Paris-Cherbourg, sur le territoire de Ranchy. Un train venant à
passer, les ouvriers se garèrent. L'un d'eux, M. Aldéric Dudouet, 56
ans, cantonnier auxiliaire, s'étant placé entre les deux voies, ne vit
pas, à cause d'une courbe voisine, le train Transatlantique qui arrivait
à une vitesse folle.
Ses
camarades crièrent pour l'avertir, il était trop tard. Le malheureux fut
happé
par le train qui le traîna pendant une soixantaine de mètres. Il eût la
tête écrasée, les bras et les jambes sectionnés M. Dudouet, était
marié ; il habitait St-Loup-Hors, canton de Bayeux. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1925 -
Inauguration.
-
La
fête d'inauguration
des maisons
ouvrières
et de
l'installation
électrique
aura lieu
le dimanche
26 avril.
Novembre
1928 -
A la manière de Cartouche.
-
Mme veuve Bouillon, 74 ans, de Ranchy, canton de Bayeux, se
rendait, l'autre matin à l'église d'Agy par un chemin de traverse,
lorsqu'un cycliste, arrivant derrière elle, mit pied à terre et lui
barra la route : « il me faut de l'argent tout de suite », dit-il.
Mme
Bouillon lui montra son porte-monnaie contenant 2 fr. 50. Le misérable le
lui arracha des mains, s'empara de la monnaie et prit la fuite. On le
recherche.
Janvier
1930 -
Plainte.
- Une jeune fille
de Ranchy, employée à Bayeux, a porté plainte contre un inconnu qui, le
soir, alors qu'elle rentrait à Ranchy en bicyclette, la fit tomber et
tenta de s'en emparer.
La
bicyclette abandonnée sur la route, ainsi qu'un sac à main et un
parapluie appartenant à cette demoiselle ont été retrouvés. Malgré le
signalement donné par la plaignante l'agresseur n'a pu être reconnu.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1931 - Une
sourde-muette est
écrasée au
passage à
niveau de
Ranchy.
- Au
passage à niveau
de Ranchy,
Mlle Marie
Perrine. 52
ans, sans
profession, demeurant
à Agy,
a été
écrasée par
l'express Paris-Cherbourg
à 12 h.
45. La
victime qui
était sourde-muette
a eu la
tête broyée,
les jambes
écrasées, le
bras gauche
déchiqueté
les fragments
de la boite
étaient répandues
sur le
ballast sur
une longueur
de 50 mètres.
Cette femme
revenait de
Bayeux et
elle avait
cueilli de
l'herbe qu'on
a retrouvée
répandue sur
la voie.
Les constatations
médicales ont
été faites
par le
docteur Mariette,
de Bayeux.
Les
constatations techniques
ont été
faites par
le chef
de district
du réseau
de l'État,
les constatations
judiciaires
par le
capitaine de
gendarmerie
Treille, de
Bayeux et
le corps a
été transporté
au domicile
de la victime
à Agy.
Novembre
1937 - Chance
d’ivrogne. -
Les habitants
du quartier « La Fleur », à Ranchy, s'inquiétaient avant l'aube
de la présence d'une automobile stationnant tous feux éteints dans un
chemin creux sans issue.
On
prévint les gendarmes de Bayeux qui s'approchèrent de l'auto suspecte
pour y découvrir effondré sur un coussin un homme qui dormais et hors de
la voiture, le long du talus du chemin, un autre homme qui ronflait.
Les
gendarmes les réveillèrent après avoir constaté que l'auto portait,
l'adresse de Mlle James, cultivatrice à La Bazoque. Mais les deux hommes,
complètement ivres et ne pouvant tenir debout ne purent répondre aux
questions qui leur furent posées. On les embarqua donc dans l'auto de la
gendarmerie qui les déposa à la chambre de sûreté de la caserne de
Bayeux où ils eurent tout le loisir de reprendre leurs sens.
Quand
ils eurent recouvré la raison ils déclinèrent leur identité : Marcel
Daguet, 28 ans, domestique au service de Mlle James, à La Bazoque et son
camarade Albert Mesnard,
35 ans, cultivateur au même lieu.
Ayant
emprunté l'auto de sa patronne Marcel Daguet avait emmené son ami faire
une petite tournée chez divers débitants de La Bazoque, Littry, Le
Tronquay et finalement chez le frère de l'un d'eux à Campigny. Comment
avaient-ils pu repartir vers les 5 heures du matin sans causer d'accident
? On se le demande.
Les
deux poivrots furent remis en liberté après avoir été nantis d'un
procès-verbal pour leur cuite magistrale.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
L'auto
d'un médecin caennais capote au Pont-Roch.
-
Hier, vers 16 h., M. le docteur Lebard, de Caen, venant de Bayeux,
se dirigeait vers Littry en automobile lorsqu'après avoir traversé
le Pont-Roch, à la suite d'un dérapage, sans doute, il manqua son
virage. Sa voiture fit alors plusieurs zigzags sur la route pour venir
finalement se renverser dans le fossé, sur le côté droit de la
chaussée, à 30 mètres du pont.
M.
le docteur Lebard sortit à peu près indemne de l'accident. Par contre,
sa fiancée, Mlle Mahé, qui l'accompagnait, a été blessée à l'épaule
et a reçu diverses coupures au visage.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février
1939 -
Un domestique agricole à disparu.
- M.
Lesage, cultivateur. demeurant à Ranchy, avait engagé le 17 décembre
dernier M. Ernest Michel, 32 ans, né à Cheux. Les époux Lesage étaient
satisfaits de leur employé. Le 3 février dernier, M. Michel demanda à
s'absenter pour se rendre à Tilly-sur-Seulles, chez Me Bozec,
notaire, dans cette localité.
Depuis
cette date les époux Lesage ne revirent plus leur employé et n'en eurent
pas de nouvelles. Il laissa chez eux son livret militaire et des
vêtements. Intriguée par cette absence prolongée, Mme Lesage
avisa la gendarmerie de Bayeux qui, malgré les recherches qu'elle
effectua, ne put recueillir aucun renseignement. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un rat d’église. –
Pénétrant au matin dans l'église de
Vaubadon, M. l'Abbé Lhomme, curé de la paroisse, a constaté que
plusieurs troncs avaient été fracturés et vidés de leur contenu, un
seul avait résisté aux efforts du cambrioleur.
Par
ailleurs, à Littry, l'un des troncs de la chapelle de la Vierge située
dans un lieu écarté, a été également fracturé. Enfin, un vol
identique a été commis dans l'église de Ranchy. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1939 -
Arrestation.
- Les
gendarmes
de Bayeux
ont arrêté
à Ranchy,
la femme
Germaine Gohler,
née Jarre,
32 ans,
ménagère au
Tronquay, qui
avait été
condamnée dernièrement,
par le
tribunal correctionnel
de Bayeux,
à 15 Jours
de prison
pour recel.
Elle
a
été conduite
à la maison
d'arrêt, pour
y subir
sa peine,
dans l'après-midi
de vendredi.
Août
1940 -
Entre femmes. -
Pour une histoire d'herbe à lapins, les dames Suzanne Pagnon,
34 ans, et Maria Anne, 41 ans, toutes deux habitant à Ranchy, hameau de
La Perruque, ont entamé une lutte à main plate qui s'est terminée par
un procès-verbal de la gendarmerie, dressé pour coups réciproques.
Juin
1943 -
Un drame du rail.
- Un tragique
accident, dû à l'imprudence de ses victimes, s'est produit l'autre soir,
près du passage à niveau de Ranchy sur la ligne Paris-Cherbourg : Là,
les requis de St-Paul-du-Vernay se trouvaient rassemblés pour casser la
croûte. Deux d'entre eux, Albert Duchemin, 22 ans et André Lemerre, 21
ans, s'étaient installés, le premier assis sur un rail et le second
debout entre les rails.
A
cet endroit, là visibilité est bonne jusqu'à 250 mètres, mais les deux
imprudents étaient occupés à regarder un train de marchandises passant
sur l'autre voie, quand survint, à 100 kms à l'heure, un train venant de
Cherbourg. Le chef du secteur apercevant tout à coup le convoi voulut
avertir les requis. Mais il était trop tard ! M. Duchemin fut happé
par le chasse-pierres de la locomotive et projeté à 13 mètres, et
M. Lemerre par le tablier de la machine et projeté à 31 mètres.
Les
deux malheureux furent tués sur le coup. Le mécanicien du convoi qui
s'était aperçu de l'accident et, avait signalé l'approche du train par
un coup de sifflet, arrêta celui-ci à 300 mètres plus loin. Les
corps furent portés à la morgue de Bayeux, tandis que les familles
étaient prévenues, avec tous les ménagements d'usage, du malheur qui
les frappait.
Juin
1945 -
Une histoire de revenants. -
Deux jeunes gens, Louis
Lenoirichal, 17 ans, de Ranchy, et Hubert Lefebvre, 19 ans, pépiniériste
à Ussy, étaient allés coucher dans une maison appartenant à M.
Rivière, au lieu dit « Les Marais » Vers 2 h. 30, ils furent
réveillés par des bruits insolites semblant provenir du grenier. Ils
visitèrent l’habitation, n’y constatèrent rien d’anormal, et
voulurent reprendre leur sommeil interrompu, mais aussitôt des pierres
tombèrent autour d’eux, ils partirent alors non sans avoir, au
préalable, fermé portes et fenêtres. Lorsqu’ils s’y hasardèrent,
vers 5 h. 50, celles-ci étaient ouvertes et les pièces en désordre, le
linge était bouleversé et trois écheveaux
de laine avaient disparu. Au pied d’un mur, se trouvait une
échelle. La gendarmerie est aux trousses des revenants.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
Au champ d’honneur. -
L’adjudant
chef aviateur Pierre Lamer, fils de Mme et M. Lamer, juge d’instruction
à Bayeux et maire du Ranchy, est tombé au champ d’honneur en
Indochine. Nous nous inclinons devant le glorieux sacrifice de ce
brave et nous prions ses parents de recevoir l’expression de nos
respectueuxes condoléances. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
le charbon.
- Le coupon n° 2 de
la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers
domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à
compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat
des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte
A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ;
carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ;
carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus),
350 kgs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1945 -
Un enfant se noie à Port-en-Bessin.
- imanche dernier, le
jeune Pierre Lefauconnier, 14 ans, demeurant à Ranchy, qui se promenait
à bicyclette sur la jetée, est tombé à la mer.
Le
corps du malheureux enfant a été retrouvé à marée basse.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1947 -
Un chahut qui tourne mal.
- A la fin d’une
journée de battage chez M. Pierre Durand, cultivateur à Ranchy,
plusieurs jeunes gens firent irruption dans la cour de la ferme et se
mirent à « chahuter » le fils Basnier. Prévenu que celui-ci
était menacé de sévices,
son père, qui est aveugle brandit un couteau qui blessa, M. Anne au bras
gauche. Désarmé par un témoin, M. Basnier, a manifesté des regrets. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Sur la route. -
La jeune Marie-Thérèse Robert, 11 ans, domiciliée à Ranchy, a
été renversée par une voiture militaire anglaise. Atteinte d’une
fracture du coude gauche et de blessures légères au front et à une
jambe, la fillette a été admise à l’hôpital de Bayeux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
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