1er Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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RANCHY

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Ranchois, Ranchoises


Août 1831    -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Berthault.   -   Depuis plusieurs mois le nommé Louis Lemulois, journalier à Ranchy, travaillait comme batteur en grange chez la dame Goussiaume, propriétaire dans la même commune, aucun soupçon ne s'était élevé contre Iui jusqu'au 7 avril dernier, qu'une servante de la maison croyant avoir des motifs de douter de sa fidélité en fit part à une de ses camarades, elles surveillèrent Lemulois, qu'elles virent en effet vers 11 heures du soir entrer dans la grange où il travaillait, et emporter du blé dans un sac assez volumineux.

Les servantes firent part de ce fait à leur maîtresse. Celle-ci fit appeler Lemulois, qui avoua le vol, cherchant à l'excuser par l'état de misère où se trouvaient sa femme et son enfant.

Il a renouvelé aux débats l'aveu de sa faute, par suite de laquelle le minimum de la peine ( 5 années de réclusion ) lui a été infligé. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 20 avril   -   Convaincu de plusieurs vols de poules, de bois et autres objets, commis à l'aide d'un faux nom et de manœuvres frauduleuses, au préjudice de plusieurs personnes, Antoine-Adrien Guesdon, journalier à Littry, s'est vu condamner à trois années de prison. —  Véronique Thomasse, marchande en la commune de Louvières, aura à subir 24 heures d'emprisonnement pour avoir, le 28 mars dernier, porté des coups et blessures au nommé Alexandre Renée, du même lieu.

 Une condamnation en 25 fr. d'amende, 10 fr. d dommages intérêts et les dépens a été prononcée contre le sieur Armand Le Verrier, propriétaire à Ranchy, pour outrages et menaces d'un coup de fusil envers le sieur Aubraye, charpentier de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1846   -  Nouvelles locales   -   Justement préoccupé du soin de combattre les incendies qui ont désolé plusieurs départements, le ministre de la guerre a ordonné que dans toutes les localités où il existe des pompes, les soldats en garnison ou en cantonnement fussent exercés à les manœuvrer.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1846   -  Nouvelles locales   -   Un récent malheur, vient d'affliger une honorable famille de notre pays. Jeudi soir M. Georges Le Cocu, cultivateur à Ranchy, conduisait une charrette sur laquelle il était monté pour passer sur un pont en mauvais état, lequel en s'affaissant sous la charge qu'il avait à supporter, a renversé la charrette sous laquelle le malheureux[1]Le Cocu a péri victime de son imprudence. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1853   -  Un accident.   -   Le 5, on a découvert en la commune de Ranchy, le lieu où étaient recelées les trois vaches volées à M. Lefrançois, de Saonnet, vol dont nous avons rendu compte.

La gendarmerie de Bayeux s'est mise sur les traces des auteurs de ce vol, et après la saisie des trois vaches, qui ont été rendues à leur légitime propriétaire, elle a arrêté immédiatement les sieurs Le Bel, sa fille, son gendre et son petit-fils, tous domiciliés à Ranchy, qui gardaient ces vaches enfermées chez eux, et qui déjà en avaient vendu une. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Session du 2e trimestre de 1853. Présidence de M. le Conseiller Courtoise. Audience du 21

   Antoine Lebel, vétérinaire, demeurant à Ranchy, où il est né en 1782.  — Céleste Lebel, femme de Jacques-Antoine Dannebey, sans profession, demeurant à Ranchy, où elle est née en 1812. — Jacques-Antoine Dannehey, ouvrier dans une fabrique d'huile, né à Maisons en 1808, demeurant à Ranchy. —  Antoine Dannebey, garçon boucher, demeurant à Ranchy, où il est né en 1856, sont accusés : Antoine Lebel, d'avoir, à Ranchy, en 1846, volé une montre au préjudice du sieur Decondé, ou de sa succession, vol commis la nuit et dans une maison habitée ; Jacques-Antoine Dannebey, père, d'avoir, à Ranchy, du 22 au 25 mai 1850, volé une montre, des bijoux et des objets mobiliers au préjudice de la veuve Decondé.

Céleste Lebel, femme Dannebey, et Antoine Lebel, d'avoir aidé et assisté sciemment Dannebey dans la perpétration de ce crime, accompli de nuit, par plusieurs personnes, dans une maison habitée, à l'aide d'escalade et de fausses clés.

Antoine Lebel, Céleste Lebel et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, au Tronquay, du 22 au 23 juin 1852, volé deux brebis au préjudice du sieur Martin ( circonstances aggravantes : nuit, complicité, maison habitée).

Jacques-Antoine Dannebey, père, d'avoir recelé sciemment les deux brebis.

Antoine Lebel, d'avoir, à Agy, dans le mois de septembre 1852, volé des effets mobiliers au préjudice du sieur Bernard ( circonstances aggravantes, nuit et maison habitée).

Antoine Lebel et Céleste Lebel, d'avoir, au Tronquay, du 18 au 19 octobre 1852, commis une tentative de vol au préjudice du sieur Martin (circonst. aggr., nuit, complicité, dépendance de maison habitée).

Antoine Lebel et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, à Vaubadon, du 2 au 3 décembre 1852, volé deux moutons et une brebis au préjudice de la dame veuve Carpentier (nuit, complicité, maison habitée).

Jacques-Antoine Dannebey, père et Céleste Lebel, d'avoir recelé sciemment les animaux volés.

Antoine Lebel et Céleste Lebel, et Antoine Dannebey, fils, d'avoir, à St-Paul-du-Vernay, du 10 au 11 décembre 1852, volé des moutons au préjudice du sieur Trolong (mêmes circonstances aggravantes).

Jacques-Antoine Dannebey, père, d'avoir sciemment recelé ces moutons.

Antoine Lebel et Céleste Lebel, d'avoir, à Saonnet, du 27 au 28 décembre 1852, volé des vaches, au préjudice du sieur Lefrançois (mêmes circonstances aggravantes).

Jacques-Antoine Dannebey, père, Céleste Lebel et Antoine Lebel, d'avoir, depuis moins de dix ans, Frauduleusement fabriqué ou fait fabriquer, pour valoir d'endossement, la fausse, signature Léonard au dos d'un effet négociable de 100 francs, causé valeur reçue comptant, souscrit de la signature A. Dannebey, comme tiers et revêtu d'un accepté payer, souscrit de la signature Lebel, lequel effet, stipulé payable à Dannebey, ou a son ordre, fin janvier prochain, ne porte point de date.

Jacques-Antoine Dannebey, Céleste Lebel, sa femme, et Antoine Lebel, d'avoir, à la fin de l'année 1852, ou au commencement de 1853, fait usage de cet effet, revêtu au dos de la fausse signature Léonard, pour valoir d'endossement, sachant que cette signature était fausse.

Jacques-Antoine Dannebey, père, Céleste Lebel et Antoine Lebel, d'avoir frauduleusement fabriqué ou fait fabriquer, pour valoir d’endossement, la fausse signature Léonard, sur une lettre de change de 200 francs, causée valeur reçue comptant, datée de Bayeux, du 10 septembre 1852, payable à Caen, le 15 décembre suivant, chez M. Châtaignon, bureau des Messageries Achard, souscrite de la signature A. Dannebey, comme tireur, et revêtue d'un accepté payer, souscrit de la signature Lebel.

Enfin, Jacques-Antoine Dannebey, père, Céleste Lebel, sa femme, et Antoine Lebel, d'avoir, dans les quatre derniers mois de 1852 , fait usage de cette lettre de change, sachant que la signature Léonard était fausse.

Le jury a déclaré Lebel et la femme Dannebey, coupables de la plupart des faits qui leurs étaient reprochés et leur a néanmoins accordé des circonstances atténuantes. La femme Dannebey (défenseur, Me  Bigard), a été punie de 5 ans de réclusion et 100 francs d'amende ; Lebel (défenseur, Me  Lubineau), subira 5 ans d'emprisonnement ; Dannebey, père et Dannebey, fils (défenseur. Me  Scheppers), ont été l'un et l'autre acquittés, mais la Cour n'a point prononcé leur mise en liberté, car, en vertu des réserves faites par le ministère public, ils devront comparaître devant la justice correctionnelle pour délits de soustractions frauduleuses.

— Ministère public, M. Girard. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1856   -   Un suicide.  -   Le 25 mai, à 5 heures du soir, un cadavre d'homme a été trouvé par un pécheur dans la Drome, en la commune de Ranchy, le 21, une casquette et un bâton, que l'on croit avoir appartenu à cet homme, avaient été déposés un peu plus haut. Il avait les pieds liés ensemble avec une corde, et la main gauche fixée au corps avec l'autre extrémité de cette corde, ce qui donne lieu de croire qu'il s'est suicidé. Il est inconnu, et ne possédait aucuns papiers. Il avait encore dans sa bourse 54 centimes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1858   -   Une pension.   -   Par décret impérial, en date du 27 mars, une pension du retraite de 380 fr., est accordée à M. Houtteville (Victor-Gustave), né à Ranchy, soldat au 12e régiment de chasseurs, qui a perdu l'usage d'un membre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1858   -   Un incendie.   -  Dans la nuit du 31 mai, un incendie attribué à la malveillance a consumé, dans la commune de Ranchy (canton de Bayeux), une partie d'habitation appartenant à M. Douestil, garde-champêtre de la commune. La perte est d'environ 150 fr. Rien n'était assuré.  (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1858   -   Accident de la route.   -   Le 31 juillet, le sieur Nativel Victor, meunier à Ranchy, revenait du marché de Bayeux, conduisant sa charrette, chargée de blé. Arrivé au Pont-Roch, à l'embranchement du chemin vicinal de Ranchy, le sieur Nativel fut renversé par le bras de sa charrette et l'une des roues lui broya le genou gauche. L'amputation devait avoir lieu le lendemain, mais le blessé est mort dans la nuit. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1858   -   Une imprudence.   -   Vendredi dernier, on la commune de Ranchy, le sieur Lamoureux, cultivateur, avait envoyé son fils, âgé de 13 ans, dans une de ses pièces pour soigner du foin. Vers cinq heures du soir, son absence se prolongeant, on se mit à sa recherche, et arrivé dans la pièce qui est bordée par la rivière, on ne trouva que ses vêtements.

On leva l'écluse du moulin, et l'on ne tarda, pas à l'eau basse, à retrouver le corps du jeune Lamoureux, qui avait eu l'imprudence de vouloir se baigner étant seul, et sans savoir nager. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1858   -   Un incendie.   -   Samedi, Un incendie, attribué à la malveillance, a consumé un comble de maison, non habitée, appartenant à Madame Flize, propriétaire à Ranchy, près Bayeux ; la perte est évaluée à 800 francs.

On ignore encore la vraie cause du sinistre. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1859   -  Tribunal Police Correctionnelle.   -   Audience du 23 février 1859.

—   Adolphe Alexandre, âgé de 18 ans, et Michel Alexandre, âgé de 26 ans, cultivateurs à Ranchy, chacun en 5 fr. d'amende, pour coups et blessures.

—  Jean-Baptiste Grain, âgé de 58 ans. propriétaire, né et demeurant à Ver, en 16 fr. d'amende et à la confiscation de son fusil pour délit de chasse.

 ( Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1861   -   Un incendie.   -   Le 11 de ce mois, un incendie purement accidentel s'est déclaré à Ranchy, au domicile du sieur Foin (Louis), journalier de cette commune, maison appartenant à la dame veuve Pépin. Le bâtiment et la presque totalité du mobilier ont été la proie des flammes. Le mobilier seul était assuré, et les pertes sont évaluées à la somme de 2 600 fr. environ. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1861   -   Un secours.   -   Par décision du 11 juillet 1861, Son Exc. M. le ministre de l'instruction publique et des cultes a bien voulu accorder, sur la demande de M. le Préfet du Calvados, un secours de 4 300 fr. à la commune de Ranchy pour l'aider à payer la dépense de consolidation de son église. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1862   -   Par arrêtés de M. le préfet.   -   En date du 16 septembre, sont nommés :

-        Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).

-        Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).

-        Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).

-        Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).

-        Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).

-       Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).

-        Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).

-        Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache (Pierre).

-        Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).

Par un autre arrêté préfectoral du 17,

-       M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1867   -   Un accident de la route.   -   Dimanche dernier, à huit heures du soir, un déplorable événement, occasionné par l'imprudence de celui qui en a été victime, a eu lieu sur la route de Littry.

Le nommé Le Sage, jeune homme de 26 ans, domestique du sieur Nativel, meunier à Ranchy, descendait à fond de train la côte du Pont-Roch avec une charrette attelée de trois chevaux. En voulant descendre de sa charrette pour mettre la mécanique et arrêter ses chevaux, Le Sage, qui était ivre, est tombé sous la roue.

Le malheureux a été relevé dans un état pitoyable et transporté à l'hôpital, ou il est mort peu de temps après. ( Écho bayeusain )

 

Décembre 1876   -  Trop boire nuit.  -  Le sieur Martial Duval, 41 ans, de Ranchy, s'est noyé accidentellement samedi dernier. Il revenait du marché de Bayeux où il avait fait de copieuses libations. Arrivé au Pont-Roch, il descendit de voiture pour satisfaire aux exigences de la nature. Sa vue était tellement embrouillée qu'il se laissa choir dans un fossé et cependant le fossé ne contenait que 20 centimètres d'eau. Quand on la retiré, il était mort.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -   Arrondissement de Bayeux : Tracy, école de garçons ; Vaux-sur-Aure, école mixte ; La Bazoque, école mixte ; Graye, école de garçons ; Vaucelles, école mixte ; Ranchy, école mixte ; Castilly, école de garçons ; Saint-Germain-du-Pert, école mixte ; Crépon, les deux écoles.

 

Mars 1886  -  Laïcisation.  -  Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.

 

Juin 1886  -  Les voleurs de vaches.  -  Un cultivateur de Ranchy, s'étant aperçu qu'une vache qu'il avait mis à paître dans un de ses herbages avait disparu, s'était rendu au marché de Bayeux pour voir s'il ne l'y rencontrerait point. Sa surprise a été grande de l'apercevoir aux mains d'un inconnu qui l'avait amenée pour la vendre. Se ressaisir  de son animal n'a pas été long, et le voleur qui ne s'attendait pas à être pris si vite, a été arrêté.

 

Mai 1888  -  Double vol avec escalade et effraction.  -  Dimanche,.pendant la grand'messe, un double vol a été commis à Ranchy, près Bayeux. Le premier, dans le domicile de l'abbé Lannon, curé de la paroisse, auquel, on a soustrait 10 fr. et un revolver. Le second a été commis au domicile du sieur Dollivet, panetier. On lui a dérobé de la viande et une serpette.

 

Décembre 1890  -  Accident. -   Le domestique du sieur Lefèvre, cultivateur à Ranchy, conduisait une vache qu'il venait de prendre dans un herbage, tout à coup, l'animal lui lança un  coup de pied qui le renverra à terre. Dans sa chute, il s'est brisé une jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1891  -  Amateurs de cidre.  -  Dans la nuit de mercredi à jeudi, des voleurs se ont introduits dans la cave de Mme veuve Lemoigne, à Ranchy, et ont soutiré complètement un tonneau de cidre qui s'y trouvait.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1891  - Une jeune voleuse sans gêne.  -  Les époux Fricand, demeurant à Ranchy, étaient partis à Bernières-sur-Mer, pour faire la moisson. Quelques jours après, la femme Lamy, native de Crouay, sortait de prison, pénétrait dans la maison des époux Fricand et la dévalisait. Heureusement qu'elle n'aperçut pas 85 fr. déposés dans un coin. Avant de partir, la voleuse revêtit les plus beaux habits de la femme Fricand et laissa en échange toute sa vieille défroque. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Noyé.  -  Ces jours-ci, le sieur Auguste Lepetit, 19 ans, journalier à Ranchy, voulant se baigner dans la rivière la Drôme, se plaça au bord de la rivière pour se déshabiller. Tout à coup, ou moment d'ôter son gilet de flanelle, un faux mouvement le fit glisser, le malheureux fut précipité à l'eau. On ne retira que son cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Suicide.  -  Dimanche, on a trouvé dans la Drôme, à Ranchy, le cadavre du sieur Jean Auvray, 38 ans, menuisier à Bayeux, rue Tardif. Dans son paletot on a trouvé un porte-monnaie, une montre et une chaîne en argent, ainsi qu'une lettre adressée à sa femme, et une autre dans laquelle il priait la personne, qui découvrirait son corps, de faire remettre ses effets à son domicile. Auvray souffrait d'une affection de la poitrine, c'est sans doute ce qui l'a déterminé à se donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Un maire débonnaire.  -  M. Débonnaire, maire de Ranchy, réside à Bayeux. Il a chez lui le cachet de la mairie et le registre des délibérations du conseil. La commune n'a pas de garde champêtre. L'adjoint ne veut pas se déranger. L'autre jour, un habitant de la commune, qui voulait expulser un ivrogne de chez lui, a été obligé d'aller, à Bayeux, chercher le maire. 

N'est-ce pas dans cette commune qu'il y a un conseiller qui a fait inscrire sa mère, qui a des ressources, au bureau de bienfaisance ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Jambe cassée.  -  jeudi matin, le sieur Eugène Lequesne, 32 ans, journalier à Bayeux, travaillant à Ranchy où il coupait du gui, est tombé accidentellement dans un fossé et s'est cassé la jambe droite. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vélocipédistes, attention ! -  Au commencement de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général du Calvados, les ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet arrêté soient observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et l'addition d'un grelot ou sonnette pour avertir les piétons et éviter les accidents. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Vol qualifié.   -   Eugène Bence, 29 ans, et Marie Picguenard, 23 ans, Blanchisseuse, habitent 5, rue des Teinturiers, à Caen. Ils allaient souvent rôder dans, les campagnes. La commune de Ranchy paraissait avoir leur, préférence, car ils y ont volé des lapins et des volailles chez les époux Roussel et chez la veuve Dudouet, chez laquelle la fille Picquenard a été en service, de plus, ils s'ont accusés d'avoir volé 730 fr. à cette dame. Avec cette somme, ils achetèrent de nombreux objets et furent se promener à Saint-Lo, où ils ont été arrêtés. Ils avaient encore sur eux 161 fr. Bence a été condamné à 5 ans de travaux forcés et la fille Picquenard à 4 ans de prison. Défenseur Mes Delahaye et Feltaine. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Attention au feu  -  Le 10 décembre, le feu se déclarait, à Rots, chez la veuve Vauvrecy. Pertes, pour la locataire, 8.500 fr., pour le propriétaire, 9.000 fr. Le tout assuré.

Le feu est dû à l'imprudence d'un tâcheron qui, après avoir allumé une chandelle, quitta la grange où l'on venait de battre. A son retour, tout flambait. Ce malheureux, en voulant éteindre l'incendie, a eu les mains et la figure brûlées.

— Deux jours après, même commune, le feu consumait un bâtiment appartenant à la veuve Guilbert. Pertes, 2 000 fr., assurés. C'est une lampe renversée qui a mis le feu.

— Enfin, à Nonant, près Bayeux, tout un corps de bâtiments, appartenant au sieur Hermerel, a été brûlé. Pertes, 20 000 fr.

Tout était assuré, sauf les fourrages et les grains. C'est le petit-fils du sieur Hermerel, âgé de 6 ans, qui a mis le feu à une toiture en chaume en s'amusant avec une torche de paille enflammée.

— Pour la troisième fois, on a mis le feu aux bâtiments de la veuve Paysant, fermière à Ranchy, près Bayeux. Cette fois, on a pu l'éteindre à temps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Aplomb de voleur.  -  La dame Lesavetier, demeurant à Ranchy, s'étant aperçue qu'un nommé Legigan, voleur de profession, s'était introduit dans son cellier à l'aide d'une fausse clef, fut aussitôt porter plainte à la gendarmerie de Bayeux. Les gendarmes allaient se mettre en campagne, lorsque Legigan se présenta à eux en leur disant avec aplomb : « On m'a dit que vous aviez affaire à moi. Me voici, que me voulez-vous ? » Legigan ne tarda pas à le savoir, car, séance tenante, il fut conduit en prison.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1905  -  Les curés sur la sellette.  -   L'abbé Gehanne, curé de Parfouru-l'Eclin, arrêté la semaine dernière à Bayeux, pour ivresse, tapage et scandale public, puis relâché peu après, a été envoyé quelques jours à la Trappe de Briquebec pour expier ses péchés. Mais il doit de temps en temps revenir faire quelques petites visites au juge d'instruction qui Instruit son affaire. 

 On dit que l'abbé Laloy, le jeune chapelain de l'hospice Saint-Louis, arrêté pour faits d'immoralité, a été mis en observation au Bon-Sauveur, des doutes s'élevant sur l'intégrité de son état mental. 

  A Ranchy, près Bayeux, le curé de la paroisse, l'abbé Voisin, trouvant sans doute ses émoluments trop faibles, les augmente en se faisant industriel. Il a un moulin et une scierie de bois dont il s'occupe si exclusivement, qu'il a été près de trois ans sans demeurer dans son presbytère. Le maire ayant porté plainte à l'évêché, le curé fut semoncé, mais déclara ne pas vouloir quitter Ranchy. 

Le ministre, saisi des faits, vient de suspendre le traitement de l'abbé Voisin, jusqu'au jour où il consentira à se laisser déplacer. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1913  -  Découverte de cadavre. -  On a trouvé dans un bâtiment appartenant à Mme Le Tourneur,  et loué par M. Mauger, maire, le cadavre du nommé Étienne Tallerast, 48 ans. Le malheureux, qui devait être très malade et peut-être sortait de l'hôpital, s'est réfugié dans ce bâtiment où il est mort sans avoir pu recevoir de soins.

 

Mars 1916  -  Effets d’inondation.  -  L'autre matin, peu après le passage d'un train, un éboulement important s'est produit au remblai accédant au viaduc de Ranchy, près Bayeux. Cet éboulement est dû au débordement de la Drôme, qui a creusé, sous une des voies, une excavation de quatorze mètres de profondeur. Des mesures ont été aussitôt prises par l'administration de l'Ouest État, pour parer à tout accident. Une seule voie fonctionne. On espère que, grâce aux travaux poussés avec activité, les communications ne seront pas longtemps interrompues.  

 

Juin 1920   -   Grave accident de travail.   -   M. Paul Fontaine, journalier à Ranchy, qui faisait des bourrées pour le compte de Mme Grégoire, s'est grièvement blessé d'un coup de serpe à la jambe droite. On le soigne à l'hôpital de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1920  -  Écrasé par un train.   -  Une équipe le vingt-cinq ouvriers était occupée au rechargement de la voie paire de la ligne Paris-Cherbourg, sur le territoire de Ranchy. Un train venant à passer, les ouvriers se garèrent. L'un d'eux, M. Aldéric Dudouet, 56 ans, cantonnier auxiliaire, s'étant placé entre les deux voies, ne vit pas, à cause d'une courbe voisine, le train Transatlantique qui arrivait à une vitesse folle. 

Ses camarades crièrent pour l'avertir, il était trop tard. Le malheureux fut happé par le train qui le traîna pendant une soixantaine de mètres. Il eût la tête écrasée, les bras et les jambes sectionnés M. Dudouet, était marié ; il habitait St-Loup-Hors, canton de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1925  -  Inauguration.  -  La fête d'inauguration des maisons ouvrières et de l'installation électrique aura lieu le dimanche 26 avril.

 

Novembre 1928   -   A la manière de Cartouche.   -   Mme veuve Bouillon, 74 ans, de Ranchy, canton de Bayeux, se rendait, l'autre matin à l'église d'Agy par un chemin de traverse, lorsqu'un cycliste, arrivant derrière elle, mit pied à terre et lui barra la route :  « il me faut de l'argent tout de suite », dit-il.

Mme Bouillon lui montra son porte-monnaie contenant 2 fr. 50. Le misérable le lui arracha des mains, s'empara de la monnaie et prit la fuite. On le recherche.  

 

Janvier 1930   -  Plainte.   -  Une jeune fille de Ranchy, employée à Bayeux, a porté plainte contre un inconnu qui, le soir, alors qu'elle rentrait à Ranchy en bicyclette, la fit tomber et tenta de s'en emparer.

La bicyclette abandonnée sur la route, ainsi qu'un sac à main et un parapluie appartenant à cette demoiselle ont été retrouvés. Malgré le signalement donné par la plaignante l'agresseur n'a pu être reconnu. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1931   -   Une sourde-muette est écrasée au passage à niveau de Ranchy.   -   Au passage à niveau de Ranchy, Mlle Marie Perrine. 52 ans, sans profession, demeurant à Agy, a été écrasée par l'express Paris-Cherbourg à 12 h. 45. La victime qui était sourde-muette a eu la tête broyée, les jambes écrasées, le bras gauche chiqueté les fragments de la boite étaient répandues sur le ballast sur une longueur de 50 mètres.
Cette femme revenait de Bayeux et elle avait cueilli de l'herbe qu'on a retrouvée répandue sur la voie. Les constatations médicales ont été faites par le docteur Mariette, de Bayeux.
Les constatations techniques ont été faites par le chef de district du seau de l'État, les constatations judiciaires par le capitaine de gendarmerie Treille, de Bayeux et le corps a été transporté au domicile de la victime à Agy.

 

Novembre 1937  -   Chance d’ivrogne.  -  Les habitants du quartier « La Fleur », à Ranchy, s'inquiétaient avant l'aube de la présence d'une automobile stationnant tous feux éteints dans un chemin creux sans issue.

On prévint les gendarmes de Bayeux qui s'approchèrent de l'auto suspecte pour y découvrir effondré sur un coussin un homme qui dormais et hors de la voiture, le long du talus du chemin, un autre homme qui ronflait.

Les gendarmes les réveillèrent après avoir constaté que l'auto portait, l'adresse de Mlle James, cultivatrice à La Bazoque. Mais les deux hommes, complètement ivres et ne pouvant tenir debout ne purent répondre aux questions qui leur furent posées. On les embarqua donc dans l'auto de la gendarmerie qui les déposa à la chambre de sûreté de la caserne de Bayeux où ils eurent tout le loisir de reprendre leurs sens.

Quand ils eurent recouvré la raison ils déclinèrent leur identité : Marcel Daguet, 28 ans, domestique au service de Mlle James, à La Bazoque et son camarade Albert  Mesnard, 35 ans,  cultivateur au même lieu.

Ayant emprunté l'auto de sa patronne Marcel Daguet avait emmené son ami faire une petite tournée chez divers débitants de La Bazoque, Littry, Le Tronquay et finalement chez le frère de l'un d'eux à Campigny. Comment avaient-ils pu repartir vers les 5 heures du matin sans causer d'accident ? On se le demande.

Les deux poivrots furent remis en liberté après avoir été nantis d'un procès-verbal pour leur cuite magistrale.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -      L'auto d'un médecin caennais capote au Pont-Roch.   -   Hier, vers 16 h., M. le docteur Lebard, de Caen, venant de Bayeux, se dirigeait vers Littry en  automobile lorsqu'après avoir traversé le Pont-Roch, à la suite d'un dérapage, sans doute, il manqua son virage. Sa voiture fit alors plusieurs zigzags sur la route pour venir finalement se renverser dans le fossé, sur le côté droit de la chaussée, à 30 mètres du pont. 

M. le docteur Lebard sortit à peu près indemne de l'accident. Par contre, sa fiancée, Mlle Mahé, qui l'accompagnait, a été blessée à l'épaule et a reçu diverses coupures au visage.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un domestique agricole à disparu.   -  M. Lesage, cultivateur. demeurant à Ranchy, avait engagé le 17 décembre dernier M. Ernest Michel, 32 ans, né à Cheux. Les époux Lesage étaient satisfaits de leur employé. Le 3 février dernier, M. Michel demanda à s'absenter pour se rendre à Tilly-sur-Seulles, chez Me Bozec, notaire, dans cette localité.

Depuis cette date les époux Lesage ne revirent plus leur employé et n'en eurent pas de nouvelles. Il laissa chez eux son livret militaire et des vêtements. Intriguée par cette absence  prolongée, Mme Lesage avisa la gendarmerie de Bayeux qui, malgré les recherches qu'elle effectua, ne put recueillir aucun renseignement. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Un rat d’église.     Pénétrant au matin dans l'église de Vaubadon, M. l'Abbé Lhomme, curé de la paroisse, a constaté que plusieurs troncs avaient été fracturés et vidés de leur contenu, un seul avait résisté aux efforts du cambrioleur.

Par ailleurs, à Littry, l'un des troncs de la chapelle de la Vierge située dans un lieu écarté, a été également fracturé. Enfin, un vol identique a été commis dans l'église de Ranchy. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1939  -  Arrestation.  -  Les gendarmes de Bayeux ont arrêté à Ranchy, la femme Germaine Gohler, née Jarre, 32 ans, ménagère au Tronquay, qui avait été condamnée dernièrement, par le tribunal correctionnel de Bayeux, à 15 Jours de prison pour recel.

Elle a été conduite à la maison d'arrêt, pour y subir sa peine, dans l'après-midi de vendredi.

 

Août 1940  -  Entre femmes.  -  Pour une histoire d'herbe à lapins, les dames Suzanne Pagnon, 34 ans, et Maria Anne, 41 ans, toutes deux habitant à Ranchy, hameau de La Perruque, ont entamé une lutte à main plate qui s'est terminée par un procès-verbal de la gendarmerie, dressé pour coups réciproques.  

 

Juin 1943   -   Un drame du rail.    -   Un tragique accident, dû à l'imprudence de ses victimes, s'est produit l'autre soir, près du passage à niveau de Ranchy sur la ligne Paris-Cherbourg : Là, les requis de St-Paul-du-Vernay se trouvaient rassemblés pour casser la croûte. Deux d'entre eux, Albert Duchemin, 22 ans et André Lemerre, 21 ans, s'étaient installés, le premier assis sur un rail et le second debout entre les rails.

A cet endroit, là visibilité est bonne jusqu'à 250 mètres, mais les deux imprudents étaient occupés à regarder un train de marchandises passant sur l'autre voie, quand survint, à 100 kms à l'heure, un train venant de Cherbourg. Le chef du secteur apercevant tout à coup le convoi voulut avertir les requis. Mais il était trop tard ! M. Duchemin fut happé par le  chasse-pierres de la locomotive et projeté à 13 mètres, et M. Lemerre par le tablier de la machine et projeté à 31 mètres.

Les deux malheureux furent tués sur le coup. Le mécanicien du convoi qui s'était aperçu de l'accident et, avait signalé l'approche du train par un coup de sifflet, arrêta celui-ci à 300  mètres plus loin. Les corps furent portés à la morgue de Bayeux, tandis que les familles étaient prévenues, avec tous les ménagements d'usage, du malheur qui les frappait.  

 

Juin 1945  -  Une histoire de revenants.  -  Deux jeunes gens, Louis Lenoirichal, 17 ans, de Ranchy, et Hubert Lefebvre, 19 ans, pépiniériste à Ussy, étaient allés coucher dans une  maison appartenant à M. Rivière, au lieu dit « Les Marais » Vers 2 h. 30, ils furent réveillés par des bruits insolites semblant provenir du grenier. Ils visitèrent l’habitation, n’y constatèrent rien d’anormal, et voulurent reprendre leur sommeil interrompu, mais aussitôt des pierres tombèrent autour d’eux, ils partirent alors non sans avoir, au préalable, fermé portes et fenêtres. Lorsqu’ils s’y hasardèrent, vers 5 h. 50, celles-ci étaient ouvertes et les pièces en désordre, le linge était bouleversé et trois écheveaux de laine avaient disparu. Au  pied d’un mur, se trouvait une échelle. La gendarmerie est aux trousses des revenants.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1945  -  Au champ d’honneur.  -  L’adjudant chef aviateur Pierre Lamer, fils de Mme et M. Lamer, juge d’instruction à Bayeux et maire du Ranchy, est tombé au champ  d’honneur en Indochine. Nous nous inclinons devant le glorieux sacrifice de ce brave et nous prions ses parents de recevoir l’expression de nos respectueuxes condoléances. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  le charbon.  -  Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5  personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs.  (Source : Le  Bonhomme Libre)

 

Octobre 1945  -  Un enfant se noie à Port-en-Bessin.  -  imanche dernier, le jeune Pierre Lefauconnier, 14 ans, demeurant à Ranchy, qui se promenait à bicyclette sur la jetée, est tombé à la mer. 

Le corps du malheureux enfant a été retrouvé à marée basse. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Un chahut qui tourne mal.  -  A la fin d’une journée de battage chez M. Pierre Durand, cultivateur à Ranchy, plusieurs jeunes gens firent irruption dans la cour de la ferme et se mirent à « chahuter » le fils Basnier. Prévenu que celui-ci était menacé  de sévices, son père, qui est aveugle brandit un couteau qui blessa, M. Anne au bras gauche. Désarmé par un témoin, M. Basnier, a manifesté des regrets. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1947  -  Sur la route.  -   La jeune Marie-Thérèse Robert, 11 ans, domiciliée à Ranchy, a été renversée par une voiture militaire anglaise. Atteinte d’une fracture du coude gauche et de blessures légères au front et à une jambe, la fillette a été admise à l’hôpital de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Libre)

4879.   A la Ferme et aux Champs   -   Chargement de Blé

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