1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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RAPILLY

Canton du Falaise

Les habitants de la commune sont des  ...


Décembre 1830    -    Un incendie.   -    Dans la nuit de 13 au 14 courant, un incendie s'est déclaré dans la commune de Rapilly, arrondissement de Falaise, au préjudice du sieur Malines, cultivateur.

Le feu a consumé une boulangerie dans laquelle étaient renfermés différents effets et environ 25 hectolitres de sarrasin , la perte est évaluée approximativement à la somme de 680 francs. Cet événement est attribué à la négligence de quelque domestique. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1834   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Daigremont-Saint-Manvieux.   Séance du 22 août 1834.

-   Deux affaires ont été jugées dans cette première séance.

Est comparu le nommé Jean-Francois Lecourt, âgé de 37 ans, cultivateur à Rapilly, arrondissement de Falaise, sous le poids d'une accusation de faux en écriture de commerce. On lui reprochait d'avoir fabriqué ou fait fabriquer deux faux billets à ordre, chacun de la somme de 300 fr., datés de Falaise, l'un le 17 août, et l'autre le 5 octobre 1833, souscrits de la fausse signature J. Macé, et endossés des fausses signatures P. Lesejourney et Geffroy Renonard, lesquels Lesejourney et Renouard sont commerçants.

Déclaré coupable sur toutes les questions, mais avec des circonstances atténuantes, Lecourt a été condamné à cinq années d'emprisonnement. (Mémorial du Calvados)

 

Juin 1860   -   Les orages.   -   Les orages qui ont éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron, Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly, Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville et Beaumais,  ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu appréciables en ce moment, paraissent être assez consid érables.

Ces colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le journal de Falaise)

 

Mai 1877   -  Les orages.  -  Lundi, dans l'après-midi, un orage violent a éclate sur la ville et la plaine de Caen, des grêlons gros comme des noisettes qui été ramassés, les arbres à fruits et certaines plantes ont beaucoup souffert.

— A Saint-Contest, vers 5 heures et demie du soir, la foudre est tombée sur un corps de bâtiments à usage de grange, écurie et remise, appartenant à M. Bertaux. L'immeuble a été réduit en cendres.

— L'orage s'est fait aussi sentir sur l'arrondissement de Bayeux. Lundi, vers huit heures du soir, la foudre est tombée sur une ferme appartenant à M. de La Conté, et louée au sieur Baptiste Guillot, fermier. En un clin d’œil, la toiture a été embrasée dans toute la longueur du bâtiment qui a été entièrement détruit. Pertes, 40 000 fr., dont 40 000 fr. pour le mobilier. Assuré.

— Le même jour, à Pont-l'Evêque, après une matinée splendide, un violent orage a éclaté à trois heures après-midi, sur la vallée de la Calonne. La grêle et la pluie sont tombées avec intensité. On a ramassé des grêlons pesant de 10 à 15 grammes.

— A Saint-Pierre-sur-Dives, les logettes du marché ont été renversées, un marronnier fort gros a été brisé à une hauteur de deux mètres par la violence du vent.

— Le lundi précédent, la foudre était tombée à Rapilly, canton de Falaise, sur une ferme appartenant à M de Magny. Une cheminée a été disloquée, on sera obligé de la reconstruire. Ce qu'il y a eu de plus particulier, c'est que la commotion a passé sur deux autres fermes sans les atteindre, pour aller, à 300 mètres environ de la première, frapper un mouton qui se trouvait dans une pièce. On ne s'est aperçu que l'animal était tué que lorsqu'on l'a touché. Il était resté debout, dans l'altitude qu'il avait au moment où le fluide l'atteignit. La laine et la chair ne portaient nulle trace d'altération.

— L'orage de la soirée et de la nuit de lundi s'est fait peu sentir à Honfleur et aux environs, mais à la Rivière-Thibouville, deux maisons auraient été emportées par les eaux. 

 

Juin 1893  -  Mort inattendue.  -  Lundi, le sieur Émile Clérembeaux, 58 ans, meunier à Rapilly, partait de son moulin, vers trois heures du matin, pour faire, avant la halle de Pont-d'Ouilly, une tournée chez ses clients, afin de savoir l'importance des achats qu'il allait avoir à faire a cette halle. M.Clérembeaux venait d'Athis et allait arriver au Pont-d'Ouilly, quand il a été frappé d'une congestion et projeté hors de sa voiture. Relevé par des passants et transporté à son domicile, il a encore vécu trois jours dans d'atroces souffrances et sans pouvoir recouvrer l'usage de la parole.  ( Le Bonhomme Normand )

 

Août 1893  -  Indifférence coupable.   -  Une partie de bois appartenant à M. de Magny, propriétaire à Rapilly, a été incendiée sur le bord de la ligne de Falaise à Berjou. On  suppose que  quelque fumeur imprudent aura jeté une allumette mal éteinte par la portière, ou peut-être encore les flammèches de la machine auront pu déterminer cet incendie. 

Dans tous les sinistres, nous avons toujours des dévouements à louanger, dans celui-ci, c'est tout le contraire. On nous signale un sieur L…... qui, pendant que le fléau menaçait de s'étendre, mangeait et buvait tranquillement avec son personnel, sans se préoccuper même de l'intérêt qu'il avait à ce que le feu ne se propageât pas. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  Les fabriques d’églises.   -  Le nouveau règlement sur la comptabilité des fabriques d'églises vient d'être promulgué. Désormais, les comptes des fabriques seront vérifiés et jugés par les conseils de préfecture, et soumis à la vérification des inspecteurs des finances. 

Tous leurs fonds disponibles devront être versés au Trésor. Dans le cas où le trésorier n'accepterait pas d'être comptable des deniers publics, il serait nommé, par les marguilliers, un receveur spécial, et, sinon, les fonds seraient encaissés par le percepteur de la commune, qui seul pourrait lever les troncs de l'église, ses jours de tournée dans la commune. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Accident et guigne.  -  Sur la route de Putanges à Falaise, commune de Pont-Ecrèpin, deux gendarmes en tournée aperçurent une voiture dont le cheval était tombé. S'étant approchés pour porter secours, ils virent dans la voiture, dont un limon était brisé, un fût d'eau-de-vie de soixante litres, qui voyageait sans avoir payé les droits de circulation. Les agents de l'autorité s'empressèrent de saisir cheval, voiture et marchandise, et de déclarer au conducteur, qui a dit se nommer Bohère, demeurant à Rapilly, un procès-verbal pour fraude et un autre pour absence de plaque. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Incendies.  -  Mercredi, à Rapilly, le feu s'est déclaré dans les dépendances du château de M. de Magny. Cet incendie est attribué à la malveillance. 

— A Roucamps, le feu a détruit l'étable et la maison des époux Lecomte. Une génisse a été brûlée.

— Un incendie a détruit, à Bernières-le-Patry, divers bâtiments appartenant au sieur Jules Desrues. 

— Un incendie a: éclaté chez le sieur Armand Aubert, propriétaire à Ablon. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1894  -  Morts accidentelles.  -  La veuve Loriot, 82 ans, avait quitté le domicile de son gendre, le sieur Lemaître, cultivateur à Rapilly. Celui-ci fit des recherches pour la  rechercher, et la malheureuse fut trouvée morte dans le fossé d'un herbage. On supposa qu'en voulant le franchir elle a fait une chute qui a occasionné sa mort. 

— Le sieur Jules Beaudoin,73 ans, journalier à Viessoix, a été retiré d'une pièce d'eau située dans une prairie appartenant au sieur Lebailly. Le sieur Beaudoin était tombé accidentellement à cet endroit la veille au soir, et s'y était noyé. Ce vieillard vivait seul avec sa fille. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901   -   La rage.  -   Un chien atteint de rage, appartenant au sieur Aimé Lepoultier, employé chez le sieur Maheux, marchand de fers à Falaise, a été abattu. 

— Un chien blanc et noir, d'allures suspectes a traversé les L.oges-Saulces et Rapilly, mordant un certain nombre de ses congénères. Les chiens mordus ont été abattus, par mesure de précaution et la divagation des chiens a été interdite sur les territoires des Loges-Saulces et Rapilly. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1907  -  Bestialité.  -  Plainte a été portée contre un jeune domestique de Rapilly, canton de Falaise, Henri Petron, 18 ans, qui s'était introduit la nuit dans l'étable de la veuve Gassion, et s'était livré, sur une vache, à des actes contre-nature.

 

Septembre 1915  -  Brûlé vif.  -  M. Narcisse Loudier, menuisier à Rapilly, près Pont-d'Ouilly, préparant son repas, renversa sur le fourneau la poêle dans laquelle il faisait fondre de la graisse. Celle ci prit feu et brûla si grièvement le malheureux qu'il mourut le soir même. 

 

Septembre 1915  -  Ce que nous mangerons l’an prochain.  -  C'est en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine récolte. La question des semailles est une  question vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des permissions de labours et de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.

 

Février 1921  -  Mortel accident de travail.   -   Le contremaître de la scierie de Rapilly, canton de Falaise, M. Émile Ruelle, 41 ans, était occupé au sciage du bois. Tout à coup un des morceaux qu'il venait d'engager, fut violemment rejeté en arrière et frappa le contremaître en plein corps. La blessure fut tellement grave que le malheureux succomba quelques heures après. Il laisse une veuve et quatre enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1926  -  Morte sur la route.  -  Une vieille femme se présentait l'autre soir chez M. de Mous, maire de Rapilly, on lui donna manger et elle passa la nuit dans une grange, chez M. Denis, cultivateur. Le matin, après avoir été réconfortée, la pauvre femme dit qu'elle allait se diriger vers les Loges-Saulces, mais au bout de quelques mètres, elle s'affaissa terrassée par une hémorragie cérébrale. Les gendarmes appelés, reconnurent la morte pour être la veuve Chanterel, née Stéphanie Sébire, 75 ans, à Sainte-Honorine-la-Chardonne (Orne).

 

Septembre 1926  -  Coups et blessures.   -  Une discussion s'étant élevée au café Piard, à Pont-des-Vers, entre Henri Loisel, ouvrier d'usine, et Albert Aupée, 31 ans, ouvrier d'usine également, les deux hommes sortirent sur la route et se battirent, en outre Aupée aurait frappé Mme Loisel et la mère de Loisel, tous les trois ont recevoir les soins d'un docteur. Aupée déclare qu'il reçut des coups et qu'il ne fit que riposter. Une enquête est ouverte.

 

Janvier 1928  -  Accident.    M. Robert Lecourt, cultivateur, mettait son automobile en marche, lorsqu'un retour de manivelle le blessa à la main droite. Le docteur Vieille, lui a ordonné deux semaines de repos.

 

Septembre 1928 - A l'instar du midi. - L'exceptionnelle sécheresse que nous subissons vient de provoquer, aux quatre coins du département, d'importants incendies de forêt et de bois. En plus des 20 hectares de bruyères, dont nous avons déjà annoncé la destruction à Touffréville, canton de Troarn, le feu s'est également déclaré dans les bois de Baron, à M. de Touchet,  menaçant même les maisons bâties en lisière des plantations au feu.

Les pompiers de Caen et un détachement du 129e ont eu raison du sinistre.

De même, près de livarot, dans les forêts du marquis de Neuville, 15 hectares ont été la proie des flammes. Le feu n'a pu être circonscrit qu'après plusieurs heures d'efforts conjugués des pompiers de livarot, Lisieux et Vimoutiers.

Près de Rapilly, canton de Falaise, douze hectares de sainfoin à MM. Chauvin et Denis, ont brûlé. On croit qu'un chasseur du pays aurait provoqué le sinistre en incendiant une bruyère peuplée de lapins.

 

Août 1940  -  Un bébé de 4 ans tombe dans l'Orne et s'y noie.  -  Il y a quelques jours, les époux Leroy, habitant Rapilly, étaient tout surpris de ne pas voir rentrer un de leurs fils, André, âgé de 4 ans, qui était parti jouer avec son frère Claude et un jeune voisin, Jean Lemoisson, 8 ans.

Ceux-ci, questionnés répondirent que leur camarade de jeux était soudain disparu, sans qu'ils sachent comment. Mais, le lendemain matin, questionnés à nouveau par les malheureux parents qui avaient poursuivi leurs recherches infructueuses pendant toute la nuit. Ils avouèrent qu'André Leroy, en voulant puiser de l'eau, était tombé dans l’Orne, qui, à cet endroit, coule rapide et profonde. Affolés, ils s'étaient enfuis et, de peur d'être grondés, n'avaient prévenu personne.
Les gendarmes, aussitôt alertés, sondèrent l'Orne sur plus de deux kilomètres, mais sans résultats. Ce n'est que jeudi que le cadavre du malheureux bambin put être couvert par son père, à environ 600 mètres du lieu de l'accident

 

Juillet 1949   -   En feu !  -   Une dizaine d'hectares de taillis et de bruyères ont été ravagés par le feu à Rapilly. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Environs de FALAISE.   -   Le pont de Beaulair

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