Décembre
1830
-
Un incendie.
-
Dans la nuit
de 13 au 14 courant, un incendie s'est déclaré dans la commune de
Rapilly, arrondissement de Falaise, au préjudice du sieur Malines,
cultivateur.
Le
feu a consumé une boulangerie dans laquelle étaient renfermés
différents effets et environ 25 hectolitres de sarrasin , la perte est
évaluée approximativement à la somme de 680 francs. Cet événement
est attribué à la négligence de quelque domestique. (Le Pilote du
Calvados)
Août
1834 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Daigremont-Saint-Manvieux.
Séance du 22 août 1834.
- Deux affaires ont été jugées dans cette première séance.
Est
comparu le nommé Jean-Francois Lecourt, âgé de 37 ans, cultivateur à
Rapilly, arrondissement de Falaise, sous le poids d'une accusation de
faux en écriture de commerce. On lui reprochait d'avoir fabriqué ou
fait fabriquer deux faux billets à ordre, chacun de la somme de 300
fr., datés de Falaise, l'un le 17 août, et l'autre le 5 octobre 1833,
souscrits de la fausse signature J. Macé, et endossés des fausses
signatures P. Lesejourney et Geffroy Renonard, lesquels Lesejourney et
Renouard sont commerçants.
Déclaré
coupable sur toutes les questions, mais avec des circonstances atténuantes,
Lecourt a été condamné à cinq années d'emprisonnement. (Mémorial
du Calvados)
Juin
1860 - Les orages.
-
Les orages qui ont
éclaté le 5 et 7 juin courant sur les communes de Noron,
Saint-Martin-de-Mieux, Martigny, Fourneaux, Pierrepont, Rapilly,
Ouilly-le-Basset, les Îles-Bardels, Fresné-la-Mère, Pertheville et
Beaumais, ont causé aux colzas des dégât qui, quoique peu
appréciables en ce moment, paraissent être assez consid
érables.
Ces
colzas heureusement étaient tous ou en majeure partie assurés. Quant
aux autres récoltes, elles ne paraissent pas avoir souffert. (Le
journal de Falaise)
Mai
1877
-
Les orages. -
Lundi,
dans l'après-midi, un orage
violent a éclate sur la ville et la plaine de Caen, des grêlons gros
comme des noisettes qui été ramassés, les arbres à fruits et
certaines plantes ont beaucoup souffert.
—
A Saint-Contest, vers 5 heures et demie du soir, la foudre est tombée
sur un corps de bâtiments à usage de grange, écurie et remise,
appartenant à M. Bertaux. L'immeuble a été réduit en cendres.
—
L'orage s'est fait aussi sentir sur l'arrondissement de Bayeux. Lundi,
vers huit heures du soir, la foudre est tombée sur une ferme
appartenant à M. de La Conté, et louée au sieur Baptiste Guillot,
fermier. En un clin d’œil, la toiture a été embrasée dans toute la
longueur du bâtiment qui a été entièrement détruit. Pertes, 40 000
fr., dont 40 000 fr. pour le mobilier. Assuré.
—
Le même jour, à Pont-l'Evêque, après une matinée splendide, un
violent orage a éclaté à trois heures après-midi, sur la vallée de
la Calonne. La grêle et la pluie sont tombées avec intensité. On a
ramassé des grêlons pesant de 10 à 15 grammes.
—
A Saint-Pierre-sur-Dives, les logettes du marché ont été renversées,
un marronnier fort gros a été brisé à une hauteur de deux mètres
par la violence du vent.
—
Le lundi précédent, la foudre était tombée à Rapilly, canton
de Falaise, sur une ferme appartenant à M de Magny. Une cheminée a
été disloquée, on sera obligé de la reconstruire. Ce qu'il y a eu de
plus particulier, c'est que la commotion a passé sur deux autres fermes
sans les atteindre, pour aller, à 300 mètres environ de la première,
frapper un mouton qui se trouvait dans une pièce. On ne s'est aperçu
que l'animal était tué que lorsqu'on l'a touché. Il était resté
debout, dans l'altitude qu'il avait au moment où le fluide l'atteignit.
La laine et la chair ne portaient nulle trace d'altération.
—
L'orage de la soirée et de la nuit de lundi s'est fait peu sentir à
Honfleur et aux environs, mais à la Rivière-Thibouville, deux maisons
auraient été emportées par les eaux.
Juin
1893 -
Mort inattendue. - Lundi,
le sieur Émile
Clérembeaux, 58 ans, meunier à Rapilly, partait de son moulin, vers
trois heures du matin, pour faire, avant la halle de Pont-d'Ouilly,
une tournée chez ses clients, afin de savoir l'importance des achats
qu'il allait avoir à faire a cette halle. M.Clérembeaux venait d'Athis
et allait arriver au Pont-d'Ouilly, quand il a
été frappé d'une
congestion et projeté hors de sa voiture. Relevé par des passants et
transporté à son domicile, il a encore vécu trois jours dans
d'atroces souffrances et sans pouvoir recouvrer l'usage de la parole.
(
Le Bonhomme Normand )
Août
1893 -
Indifférence
coupable. - Une
partie de bois
appartenant à M. de Magny, propriétaire à Rapilly, a été incendiée
sur le bord de la ligne de Falaise à Berjou. On suppose que
quelque fumeur imprudent aura jeté une allumette mal éteinte par la
portière, ou peut-être encore les flammèches de la machine auront pu
déterminer cet incendie.
Dans
tous les sinistres, nous avons toujours des dévouements à louanger,
dans celui-ci, c'est tout le contraire. On nous signale un sieur L…...
qui, pendant que le fléau menaçait de s'étendre, mangeait et buvait
tranquillement avec son personnel, sans se préoccuper même de
l'intérêt qu'il avait à ce que le feu ne se propageât pas.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Les
fabriques d’églises. -
Le
nouveau règlement sur la
comptabilité des fabriques d'églises vient d'être promulgué.
Désormais, les comptes des fabriques seront vérifiés et jugés par
les conseils de préfecture, et soumis à la vérification des
inspecteurs des finances.
Tous
leurs fonds disponibles devront être versés au Trésor. Dans le cas
où le trésorier n'accepterait pas d'être comptable des deniers
publics, il serait nommé, par les marguilliers, un receveur spécial,
et, sinon, les fonds seraient encaissés par le percepteur de la
commune, qui seul pourrait lever les troncs de l'église, ses jours de
tournée dans la commune. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Accident et guigne. -
Sur
la route de Putanges à Falaise, commune de Pont-Ecrèpin, deux
gendarmes en tournée aperçurent une voiture dont le cheval était
tombé. S'étant approchés pour porter secours, ils virent dans la
voiture, dont un limon était brisé, un fût d'eau-de-vie de
soixante litres, qui voyageait sans avoir payé les droits de
circulation. Les agents de l'autorité s'empressèrent de saisir cheval,
voiture et marchandise, et de déclarer au conducteur, qui a dit se
nommer Bohère, demeurant à Rapilly, un procès-verbal
pour fraude et un autre pour absence de plaque. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Incendies. -
Mercredi, à Rapilly,
le feu s'est déclaré dans les dépendances du château de M. de
Magny. Cet incendie est attribué à la malveillance.
—
A Roucamps, le feu a détruit l'étable et la maison des époux Lecomte.
Une génisse a été brûlée.
—
Un incendie a détruit, à Bernières-le-Patry, divers bâtiments
appartenant au sieur Jules Desrues.
—
Un incendie a:
éclaté chez le sieur Armand Aubert, propriétaire à
Ablon. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1894 -
Morts accidentelles. -
La veuve Loriot, 82
ans, avait quitté le domicile de son gendre, le sieur Lemaître,
cultivateur à Rapilly. Celui-ci fit des recherches pour la
rechercher, et la malheureuse fut trouvée morte dans le fossé d'un
herbage. On supposa qu'en voulant le franchir elle a fait une chute qui
a occasionné sa mort.
—
Le sieur Jules Beaudoin,73 ans, journalier à Viessoix, a été retiré
d'une pièce d'eau située dans une prairie
appartenant au sieur Lebailly. Le sieur Beaudoin était tombé
accidentellement à cet endroit la veille au soir, et s'y était noyé.
Ce vieillard vivait seul avec sa fille.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
La rage. -
Un
chien atteint de rage, appartenant au sieur Aimé Lepoultier, employé
chez le sieur Maheux, marchand de fers à Falaise, a été abattu.
—
Un chien blanc et noir, d'allures suspectes a traversé les
L.oges-Saulces et Rapilly, mordant un certain nombre de ses
congénères. Les chiens mordus ont été abattus, par mesure
de précaution et la divagation des chiens a été interdite sur les
territoires des Loges-Saulces et Rapilly. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1907 -
Bestialité. -
Plainte a été portée contre un jeune domestique de Rapilly,
canton de Falaise, Henri Petron, 18 ans, qui s'était introduit la nuit
dans l'étable de la veuve Gassion, et s'était livré, sur une vache,
à des actes contre-nature.
Septembre
1915
- Brûlé vif. - M.
Narcisse Loudier, menuisier
à Rapilly, près Pont-d'Ouilly, préparant son repas, renversa sur le
fourneau la poêle dans laquelle il faisait fondre de la graisse. Celle
ci prit feu et brûla si grièvement le malheureux qu'il mourut le soir
même.
Septembre
1915
- Ce que nous
mangerons l’an prochain. - C'est
en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la
prochaine récolte. La question des semailles est une question
vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut
ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre
et de l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot,
député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il
résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des
permissions de labours et de semailles, de préférence à des
cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la
moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs
d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions
exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé
chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets
d'hiver.
Février
1921 -
Mortel accident de travail.
- Le
contremaître de la scierie de Rapilly,
canton de Falaise, M. Émile
Ruelle, 41 ans, était occupé au sciage du bois. Tout à coup un des
morceaux qu'il venait d'engager, fut violemment rejeté en arrière et
frappa le contremaître en plein corps. La blessure fut tellement grave
que le malheureux succomba quelques heures après. Il laisse une veuve
et quatre enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1926 -
Morte sur la route.
- Une
vieille
femme
se présentait
l'autre
soir
chez
M. de
Mous,
maire
de Rapilly,
on lui
donna
manger
et elle
passa
la nuit
dans
une grange,
chez M.
Denis,
cultivateur.
Le matin,
après
avoir
été
réconfortée,
la pauvre
femme
dit qu'elle
allait
se diriger
vers
les Loges-Saulces,
mais
au bout
de quelques
mètres,
elle
s'affaissa
terrassée
par une
hémorragie
cérébrale.
Les gendarmes
appelés,
reconnurent
la morte
pour
être
la veuve
Chanterel,
née
Stéphanie
Sébire,
75 ans,
à Sainte-Honorine-la-Chardonne
(Orne).
Septembre
1926 - Coups et blessures.
- Une
discussion s'étant
élevée au
café Piard,
à Pont-des-Vers,
entre Henri
Loisel, ouvrier
d'usine, et
Albert Aupée,
31 ans,
ouvrier d'usine
également,
les deux
hommes sortirent
sur la
route et
se battirent,
en outre
Aupée
aurait frappé
Mme Loisel
et la
mère de
Loisel, tous
les trois
ont dû
recevoir les
soins d'un
docteur. Aupée
déclare qu'il
reçut des
coups et
qu'il ne
fit que
riposter. Une
enquête
est ouverte.
Janvier
1928
-
Accident. –
M.
Robert Lecourt, cultivateur, mettait son automobile en marche, lorsqu'un
retour de manivelle le blessa à la main droite. Le docteur Vieille, lui
a ordonné deux semaines de repos.
Septembre
1928 - A l'instar du midi. -
L'exceptionnelle sécheresse que nous subissons vient de provoquer, aux
quatre coins du département, d'importants incendies de forêt et de
bois. En plus des 20 hectares de bruyères, dont nous avons déjà
annoncé la destruction à Touffréville, canton de Troarn, le feu s'est
également déclaré dans les bois de Baron, à M. de Touchet,
menaçant même les maisons bâties en lisière des plantations au feu.
Les
pompiers de Caen et un détachement du 129e ont eu raison du sinistre.
De
même, près de livarot, dans les forêts du marquis de Neuville, 15
hectares ont été la proie des flammes. Le feu n'a pu être circonscrit
qu'après plusieurs heures d'efforts conjugués des pompiers de livarot,
Lisieux et Vimoutiers.
Près
de Rapilly, canton de Falaise, douze hectares de sainfoin à MM. Chauvin
et Denis, ont brûlé. On croit qu'un chasseur du pays aurait provoqué
le sinistre en incendiant une bruyère peuplée de lapins.
Août
1940 -
Un bébé de 4 ans tombe
dans
l'Orne
et s'y
noie.
- Il
y a
quelques
jours,
les époux
Leroy,
habitant
Rapilly,
étaient
tout
surpris
de ne
pas voir
rentrer
un de
leurs
fils,
André,
âgé
de 4
ans, qui
était
parti
jouer
avec
son frère
Claude
et un
jeune
voisin, Jean
Lemoisson,
8 ans.
Ceux-ci,
questionnés
répondirent
que leur
camarade
de jeux
était
soudain
disparu,
sans
qu'ils
sachent
comment.
Mais,
le lendemain
matin,
questionnés
à nouveau
par les
malheureux
parents
qui avaient
poursuivi
leurs
recherches
infructueuses
pendant
toute
la nuit.
Ils avouèrent
qu'André
Leroy,
en voulant
puiser
de l'eau,
était
tombé
dans
l’Orne,
qui,
à cet
endroit,
coule
rapide
et profonde.
Affolés,
ils s'étaient
enfuis
et, de
peur
d'être
grondés,
n'avaient
prévenu
personne.
Les gendarmes,
aussitôt
alertés,
sondèrent
l'Orne
sur plus
de deux
kilomètres,
mais
sans
résultats.
Ce n'est
que jeudi
que le
cadavre
du malheureux
bambin
put être
découvert
par son
père,
à environ
600 mètres
du lieu
de l'accident
Juillet
1949 -
En feu ! -
Une dizaine d'hectares de taillis et de bruyères ont été
ravagés par le feu à Rapilly. (Source : Le Bonhomme Libre)
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