Août
1850
-
Cour d’Assises du Calvados.
-
Audience du 8 août.
Le
16 mai dernier une partie de la grille extérieure de la chapelle du
Reculey, but de fréquents pèlerinage, sur la route de Caen à Vire,
fut brisée et enlevée, ainsi que le tronc des pauvres. Un nommé
Profichet fut soupçonné et bientôt convaincu. Il avait été déjà
condamné deux fois pour vol et escroqueries, en décembre 1848 et
janvier 1850, et, au moment de son arrestation, était porteur d'une
montre qu'il avait volée au mois de mars dernier. Condamné à 6 ans de
travaux forcés. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juin
1865 -
Par arrêtés. -
M. le préfet
du Calvados, en date du 30 mai, sont nommés :
-
Maire de la commune du Reculey, M. Auvray, adjoint, en
remplacement de M. Laumônier démissionnaire.
-
Adjoint de la même commune, M. Allain (Jean-Baptiste),
conseiller municipal en remplacement de M. Auvray.
-
Maire de la commune de Noron, M. Pinel (Émile), conseiller
municipal, en remplacement de M. Perchaye, décédé.
-
Adjoint de la même commune, M. Menard (Auguste-Louis),
conseiller municipal, en remplacement de M. Pinel (Jacques),
démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1865 -
Pour les cultivateurs.
- Le
maréchal ministre de la guerre a décidé, le 22 mai, que des
militaires seraient mis, comme les années précédentes, à la
disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des
champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils. (l’Ordre
et la Liberté)
Juillet
1871 -
Nécrologie.
- M.
Postel, curé de le Reculey, vient de mourir dans sa 59e année,
après avoir desservi sa paroisse pendant
26 ans.
Août
1873 -
Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et
fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres
de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après
l'achèvement de la récolte.
C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir
qu'ils accomplissent.
Août
1873
- Les pressages.
- Un
immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le
sud-ouest. On eût dit un nuage noir en forme de triangle, fendant
l'étendue avec une vitesse de locomotive.
C'est signe de grand froid pour l'hiver, quand les vols de
corbeaux passent aussi tôt. Pour les personnes superstitieuses, c'est
signe de malheur.
Septembre
1873
- Incendie.
- Le 7, à
huit heures du soir, un incendie dont la cause est inconnue a détruit,
en la commune du Reculey, un corps de bâtiment à usage d'exploitation,
appartenant à Mme veuve Pelvé. Perte ,
3 450 fr.
Juin
1875
-
Incendie. - Le
9 juin, la foudre est tombée sur un bâtiment servant d'habitation, de
grange et de pressoir, à M. Jean-Baptiste Galbri, cultivateur à Le Reculey,
et y a communiqué un incendie qui a tout consumé.
Juin
1875
-
Les blés. - Les
blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit
compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du
Sud-Est font craindre une grande déception dans le rendement.
Juin
1875
-
Fait divers. - Du
côté du Reculey, il devait y avoir noce. Les bans étaient mis, les invitations
faites et les préparatifs terminés.
Les
parents de la future devaient laisser aux conjoints leur ferme et son
contenu au jour du mariage.
Par
malheur, il y a quelque temps, une truie donna le jour à deux petits
cochons, que les fermiers vendirent.
Oui,
mais à qui doit en revenir le prix ? Est-ce aux futurs époux ?.….
Est-ce aux parents de la promise ?
Ceux-ci
disent : « Chest à mé ! » Le promis répond : « Chest à
nous ! »
De
part et d'autre on discute, on s'entête, la future s'en mêle et le
prétendu se fâche, en disant : « Puisque chest cha !..... gardez
tout !..... J'veux pu d'vot fille ni'vo cochons….. Et le mariage n'a
pas eu lieu.
Janvier
1891 -
Le temps. - C'est partout, en Europe, qu'il a fait froid et que la neige
est tombée. Le nombre de morts résultant du froid n'a jamais été
aussi grand et les accidents aussi nombreux. Le plus grand froid a été
constaté dans la nuit de vendredi. La terre a gelé a une profondeur de
23 centimètres. Dans la Manche, il est tombé beaucoup de neige, du
coté de la Haye-du-Puits, elle a atteint une hauteur de plus d'un
mètre.
A
Toulon, il est tombé de la neige, ce qui se voit rarement ; à Nice, à
Alger, de la grêle, de l'eau et du froid. Aujourd'hui, nous sommes au
dégel.
Janvier
1891 -
Le Normand de Paris. -
Tel
est le titre que porte une nouvelle feuille parisienne exclusivement
consacrée aux gars normand qui vient de paraître à Paris.
Prospérité et longue vie, voila ce que nous souhaitons à notre
nouveau confrère.
Janvier
1891 -
Furetage. - Quel temps, mes pauvres enfants !... Quel temps... Pas de
milieu, on gèle ou on dégèle, et les vivants sont aussi raides que
les autres. Ça n'empêche pas les revenants de revenir, et c'est dans
l'arrondissement de Vire, pays de naïfs, qu'ils reviennent le plus
souvent. En ce moment, il n'est que bruit, aux environs de Le Reculey,
que d'apparitions diaboliques, qui font un vacarme d'enfer. Je crois
bien que s'il se trouvait quelques gas assez courageux pour flanquer une
daubée à ces revenants, ils n'y reviendraient plus.
Mais
c'est qu'ils ne sont pas de taille à cela, témoin maître Raseterre,
qui disait l'autre jour : « Si cha continue, y m’f’ront ben
sûr tourner en bête. Ajoutons qu'il n'y aura pas grand'chose à faire
pour cela.
Juin
1893 -
Femme pendue. - La
nommée Marie Maloisel,
27 ans, cultivatrice à Le Reculey, canton de Bény-Bocage, a mis fin à
ses jours en se pendant à une échelle dans un appartement appartenant
à son oncle.
C'est
ce dernier qui, en allant pour se coucher, l'a trouvée. Le cœur de
cette fille battait encore, mais, au bout d'un instant, elle avait cessé
de vivre. La fille Maloisel avait, à plusieurs reprises,
manifesté l'intention d'en finir avec la vie et en avait même parlé
à ses parents, mais ils ne croyaient pas qu'elle mettrait son funeste
projet à exécution. Dégoût de la vie. (source
le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Pêche.
- La
pêche du saumon est interdite jusqu'au 10 janvier, à partir du 20
octobre, on ne pourra plus pêcher la truite et l'ombre-chevalier.
(source le Bonhomme
Normand)
Septembre
1895 - Un mauvais
exemple.
- La
veuve Amand, demeurant à
Paris, rue Poissonnière, était venue passer un mois avec sa
petite-fille chez son beau-frère, cultivateur au Reculey, canton de.
Bény-Bocage. M. Arnaud avait à son service pour garder les bestiaux,
Placide Yvon, 16 ans 1/2, mais ne portant pas plus de 11 ans.
Un
matin, ce gamin emmena la jeune Amand dans un endroit écarté et la
viola. Quand on se mit à la recherche de la fillette, Yvon la tenait
encore dans ses bras. C'était la deuxième fois qu'il abusait d'elle.
Il a déclaré aux gendarmes que s'il avait eu l'idée de faire ainsi
c'est que, dans la dernière place où il avait été petit valet, il
avait vu un domestique et une servante en faire autant devant lui. (source
le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Accident du travail. -
Le
sieur
Hue, employé à la gare de Honfleur, était en train d'accrocher deux
wagons, manœuvrés par des chevaux. Les chevaux étant partis trop
tôt, le malheureux Hue a eu un pouce de la main coupé.
—
Au Reculey, arrondissement de Vire, Jamont, ouvrier charpentier, est
tombé d'un échafaudage et s'est fracturé une cuisse.
(source
le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 -
Les voleurs d’église.
- Des
malfaiteurs inconnus se sont introduits nuitamment et par effraction
clans la chapelle de Notre-Dame-du-Bocage, au Reculey, près Bény.
Ils
ont fracturé les trois troncs et fait main-basse sur les 5 ou 6 francs
qu'ils pouvaient contenir. Aucun objet servant au culte n'a été
enlevé. (source le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Un brutal. -
Le sieur François Duchemin, propriétaire au Reculey, près
Bény-Bocage, a frappé, on ne sait à quel propos, de deux violents
coups de houx, l'un à
la tête, l'autre sur le bras, la dame Legrix, ménagère, demeurant
même commune. Ses blessures sont assez graves. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Un désespéré. -
Dans
une crise nerveuse, Mme Aimée Marie, 38 ans, journalière, à Le
Reculey, canton du Bény-Bocage, s'est jetée dans un puits situé dans
un herbage voisin.
Mme
Marie qui vivait avec sa mère, présentait depuis quelque temps des
signes de déséquilibre mental. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1931 -
Subvention.
- Un crédit de
15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions
aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école
et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de
demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics
propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une
somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes
faites par M. le Préfet : Le Reculey. — Construction d'un préau à
l'école mixte.
350
fr.
Avril
1937 -
Un suicide. -
D'un
caractère irascible et sombre, M. Bastiège Gustave, 36 ans,
cultivateur au Reculey, village « Le Ras-Chemin », a
mis fin à ses jouis en se pendant à une échelle
dans un local lui appartenant et situé à environ 500 mètres de son
habitation. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938
-
Le cheptel calvadosien.
-
L'inventaire
des animaux de ferme présents dans le Calvados vient de fournir
d'intéressants renseignements.
Il
y a dans le département 310 590 bêtes à cornes, dont 3 780 taureaux,
18 190 bœufs, 156 030 vaches, etc...
Pour
l'espèce chevaline, on compte 40 650 chevaux, dont 31 700 de trois ans
et au-dessus. Il existe 62 810 porcs et 24 460 moutons et agneaux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938
-
Une voiture dans le fossé.
-
M.
Lebonnois Raymond, cultivateur, à Le Désert, conduisant
une auto, à laquelle était accrochée une remorque, se rendait à Saint-Mnrtin-de-Tallevende.
Dans
la remorque, se tenait son domestique, M. Marie.
Arrivé
au lieu dit « Le Mesnil », commune du Reculey, à l'endroit où la route très
étroite forme un tournant très prononcé, il se trouva en présence d'une camionnette
chargée de bois, appartenant à M. Tournerie, de Vire.
Aussitôt
les deux conducteurs obliquèrent sur leur droite. Le conducteur de la camionnette
serra sa voiture contre le talus, tandis que celle de M. Lebonnois, emportée
par la remorque, tombait dans le fossé.
Par
le choc, très brutal, M. Marie fut projeté sur le sol. Relevé, deux côtes enfoncées, il reçut
les soins d'un docteur de Caen, M. Godfried, qui passait au moment
de l'accident. Le praticien ordonna le transport du blessé à l'hôpital de Vire .
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale.
- La
médaille d'honneur de la voirie départementale et communale est
décernée aux chefs cantonniers et cantonniers de la voirie
départementale et communale ci-après désignés : MM. Lechevalier,
cantonnier à Bavent ; Moulin, cantonnier à Caen ; Bondie, cantonnier
à Cordey ; Docagne, cantonnier à Mutrécy ; Lebreton, cantonnier à
Bernesq ; Desclables, cantonnier à Monts-en-Bessin ; Decaen,
cantonnier au Reculey
; Daniel, cantonnier à Clécy ; Tribouillard, cantonnier à Mathieu.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
La lutte contre les corbeaux.
- Comme
chaque année, à l'époque des semailles d'automne, apparaissent les
corbeaux qui commettent des dégâts importants dans les ensemencements
de céréales. C'est pourquoi nous croyons devoir rappeler les
procédés de lutte à préconiser en l'occurrence.
On
sait que les principales espèces de corbeaux nuisibles sont : la
Corneille noire, le Freux et le Choucas. Pour le Freux,
on conseille la destruction des jeunes au voisinage
des nids qui doit s'effectuer au mois de mai. Contre le Choucas, on aura
recours au dénichage ou au tir des parents. II s'agit là de procédés
de lutte qui ne sont, par conséquent, pas de saison. Par contre, la
destruction des adultes est à retenir contre la Corneille noire. Elle
peut s'effectuer à l'époque actuelle à l'aide de cornets. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1947 -
6 juin, férié. –
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les
écoles du Calvados. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
L'heure des comptes.
- Originaire
du Tourneur et domiciliée au Reculey, la femme Berthe Marie, née
Lemarchand, 38 ans, cultivatrice à comparu devant le Tribunal Militaire
de Rennes sous l'inculpation d'avoir dénoncé aux autorités
allemandes, en juillet 1944, un soldat parachutiste américain présumé
fusillé par l'ennemi.
En
récompense de son forfait, elle aurait touché une somme de
5 000 francs. Malgré les dénégations de la femme Marie, il a été
établi qu'elle avait remboursé à ce moment des dettes criardes.
Après
un réquisitoire sévère du commissaire du Gouvernement, l'accusée qui
menait joyeuse vie durant occupation avec les Boches a été condamné
à 10 ans de travaux forcés. (Source : Le Bonhomme Libre)
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