Janvier
1847 - Nouvelles locales. -
La France vient de perdre un de ses plus glorieux vétérans
: le général Dubois , né a Reux , prés Pont-l'Évêque, est mort à
Sens, le 14 janvier, à l'âge de 84 ans. Il avait fait toutes les
campagnes de la révolution et de l'empire.
L'empereur
le regardait comme l'un des meilleurs officiers de la cavalerie de
l'armée française, mais le général Dubois était resté le vieil
officier de l'armée du Rhin, l'ancien camarade de Kléber, et sa
franchise, aussi grande que son courage et sa probité, avait longtemps
nui à son avancement.
A
la bataille de la Bérésina, il sauva l'armée, en écrasant, à la
tête du 7e cuirassiers, un corps de 7 000 Russes qui avait
pris position entre l’armée française et la Bérésina.
Le
grand âge du général Dubois n'avait pas affaibli l'énergie de ses
convictions. Jusqu'à son dernier moment, le plus vif de ses sentiments,
fut pour la patrie qu'il avait si vaillamment servie. ( source :
Journal de Honfleur)
Février
1847 -
Nouvelles locales. -
Notre pays vient de perdre un de ses glorieux vétérans. Le
général Dubois, né à Reux, près de Pont-l’Évêque, est mort à
Sens, le 14 janvier, à l'âge de 84 ans. Il avait fait toutes les
campagnes de la Révolution et de l'Empire.
L'Empereur
le regardait comme l'un des meilleurs officiers de cavalerie de l'armée
française. A la bataille de la Bérézina, il sauva l'armée, en
écrasant, à la tête du 7e cuirassiers, un corps de sept
mille Russes qui avait pris position entre l'armée et la Bérézina.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1850 -
Cour d'Assises du Calvados.
-
Audience du 28 février.
En
décembre 1848, une dame Doublet, de Reux, alla demeurer pendant
quelques mois chez les époux Lebourgeois, ses parents, à Bonnebosq.
Elle retourna ensuite chez elle jusqu'en juillet 1849, qu'elle alla
travailler à Pierrefitte et y resta jusqu'en septembre. Pendant ce
temps elle revenait chez elle de temps en temps et s'apercevait qu'elle
était volée.
En
novembre elle alla chez Lebourgeois pour reprendre des objets qu'elle y
avait laissés et reconnut plusieurs de ceux qui avaient été volés
chez elle. Ont y en trouva un bien plus grand nombre par suite de
perquisitions. Ils ont prétendu qu'elle les avait apportés chez eux et
ont été acquittés. (Source : Le Journal de Honfleur)
Avril
1855 - Un cadavre dans un filet.
- Le
16 avril, des journaliers en péchant dans la Touques sur le territoire
de la commune de Reux, ont ramené dans leur filet un cadavre qui a
été reconnu être celui du sieur Trouplin, tailleur et cafetier, à
Coudray-Rabut.
Cet
individu était disparu de son domicile depuis le 30 mars dernier, sans
que personne connût la direction qu'il avait prise. On pense que cette
mort doit être attribuée à un suicide.
(Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1859 -
Découverte d’un cadavre. -
Le 25 de ce
mois, la justice s'est transportée, accompagnée du docteur Delamotte,
dans une carrière non exploitée, depuis fort longtemps, située sur le
territoire de la commune de Reux, canton de Pont-l’Évêque, où la
découverte du cadavre du sieur Mariolle (Adolphe), marchand de cidre à
Trouville, venait d'être faite, à une distance de 16 à 17 mètres de
l'entrée, par une femme de la localité, qui en avait aussitôt averti
l'autorité.
Le
corps était brûlé en partie et en complète putréfaction. On a
trouvé auprès du cadavre une lanterne et deux bouteilles. Le sieur
Mariolle avait disparu de son domicile le 5 février dernier, et toutes
les recherches faites pour le retrouver avaient été infructueuses. La
justice informe. (Pays-d'Auge.)
Mai
1860 - Une fermeture.
-
Par mesure administrative, M. le préfet vient d'ordonner
la fermeture du cabaret du sieur Poulain à Reux, à cause des scènes
de révoltante brutalité qui s'y sont passées dans la nuit du 7 au 8
mai courant, et pour avoir refusé de donner à la gendarmerie les
renseignements qui lui étaient demandés sur les auteurs de ce grave
désordre. ( Le Pays d'Auge )
Octobre
1862 - Par arrêtés du
16 octobre. -
M. le préfet a nommé M. Lebourg (Louis) maire, et M.
Pitraye (Pierre-Zéphirin) adjoint de la commune de Reux. (l’Ordre et
la Liberté)
Octobre
1865 -
Nécrologie. -
Mardi dernier
avaient lieu à Reux, les obsèques de M. l'abbé Querel, curé de cette
paroisse.
Ce
vénérable prêtre avait su se concilier l'amour et le respect de ses
paroissiens, aussi tous s'étaient-ils empressés de rendre un dernier
hommage à sa mémoire, en assistant à ses funérailles.
La
cérémonie était présidée par M. Beaumont, curé-doyen de
Pont-l'Évêque, assisté d'un nombreux clergé, presqu'entièrement
composé de confrères du défunt. (Le Pays d’Auge)
Octobre
1868 -
Un phénomène.
- Un curieux
phénomène s'est produit mercredi,
vers minuit. Les quelques personnes qui, à cette heure avancée, se
donnaient le plaisir de la promenade, ont aperçu dans l'espace un
magnifique météore qui apparaissant dans la direction de l'est est
allé disparaître derrière les hauteurs du bois de Rocques.
Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage
comme une vive lumière électrique.
La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat.
Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a
été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une
forte détonation.
Avril
1895 - Médecine
gratuite. -
Les préfets sont
en train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà
par les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes.
Ça
ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les
médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes
par kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval
et voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à
pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois
heures, quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le
dernier des maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin.
Comment
veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait
comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la
bannière pour avoir la visite des médecins titulaires.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Madame sans
gêne. -
Marie Gervais, femme Lecanteur, 33 ans, habite Reux, près
Pont-l'Evêque. Elle a deux enfants de six et dix ans qu'elle envoyait
mendier pour se donner du bien-être, au point qu'avec les
générosités des habitants de Pont-l'Evêque elle pouvait se payer un
homme qu'elle nourrissait et abreuvait. Malheureusement, cette nouvelle
madame Sans-Gêne eut l'idée d'envoyer l'épître suivante à M. Jules
Ruffin, qui était très malade : « Vraiment, monsieur, avec une
pareille fortune comme celle que vous avez, vous n'avez pas pitié de
moi et de mes enfants. C'est malheureux pour le peu
de temps que vous avez à pisser sur terre. Vous
n'emporterez pas votre fortune dans l'autre monde ». Tout cela a
valu trois mois de prison à la femme Lecanteur « qui ne les emportent
pas en paradis », comme le dit l'un de nos confrères.
( Le Bonhomme Normand )
Mai
1895 - Mère
dénaturée. -
La
nommée Célestine
Lecanteur, journalière à Reux, a quitté son domicile, abandonnant ses
deux enfants sans aucunes ressources, les pauvres
petits, âgés de 10 et 7 ans, ont été admis à l'hospice de
Pont-l'Evêque. La gendarmerie recherche cette mère dénaturée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Un voleur de vache
pincé. -
Maître
Hardy, cultivateur à Reux, en allant un matin visiter ses bestiaux,
s'aperçut qu'on lui avait emmené une vache. Il se dit : « L'voleu n'
va pas penser qu'on s'en est d'sitôt aperçu, et il va aller vendre ma
vaque aujourd'hui à la foire de Livarot ».
Il
ne se trompait pas. S'étant rendu en toute hâte à la foire, il y
trouva sa vache et son voleur auquel il tint ce langage : « Eh ! m'n'
ami, m'est avis que v'là eune vaque qui n'vos coûte pas cher ?
»
Le
voleur n'en demanda pas davantage. Il se sauva, abandonnant sa proie.
Mais les gendarmes le rejoignirent. C'était un nommé Benjamin Vigne.
Il a été condamné à treize mois de prison et à 16 fr. d'amende par
le tribunal de Lisieux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Des
jeux qui finissent mal. -
Le sieur Auguste
Leclerc tient à Reux une ferme appartenant au sieur Gabriel Bénard, 33
ans. Ce dernier venait souvent à la ferme et jouait avec la jeune
Leclerc qui n'avait pas encore 16 ans. Des relations coupables
s'ensuivirent. Ils ne se cachaient pas, car, à plusieurs reprises, ils
ont été aperçus
de la route se courtisant dans les herbages. Bénard, poursuivi pour
outrage public à la pudeur, a été condamné par le tribunal de
Pont-l'Evêque à trois mois de prison et 16 fr. d'amende avec
application de la loi Bérenger. Il a pris l'engagement de donner une
indemnité à la famille Leclerc, dont la fille est accouchée il y a 2
mois. Bénard est marié et père de famille, sa femme lui a pardonné.
(
Le Bonhomme Normand )
Octobre
1899 -
Incendies. -
A St-Germain-d'Ectot, d'un bâtiment renfermant 700 bottes
d'avoine, 2 600 bottes de foin, 300 bottes de paille, un pressoir et des
outils aratoires au
sieur Ballière, de Soliers. Pertes, 12 000 fr. Assuré.
—
D'un bâtiment au sieur Dupont et exploité par le sieur Leconte, à
Lassy. 2 porcs ont péri dans les flammes. Pertes pour le propriétaire,
600 fr.; pour le locataire, 285 fr. Assurés.
—
Dans le bois de sapins au sieur Bezière, à Bavent. Pertes, 60 fr.
—
A St-Gatien-des-Bois, d'un bâtiment à usage de cave, buanderie, etc…,
appartenant au sieur Beaumais et loué aux sieurs Lebas et Preger.
Pertes, 4 000 fr. Assuré en partie.
—
De la maison de la dame Toscan, à Touques. Pertes, 3 800 fr. Assuré.
—
D'une maison au sieur Bures, à Tour. Pertes, 2 000 fr. Assuré.
—
A Reux, dans la ferme du sieur de Sesseyalle, exploitée par le
sieur Rebut, d'un bâtiment de 58 mètres de longueur, où se trouvaient
un pressoir, 5 000 bottes de foin, 1 200 rasières de fruits et 200 hect.
de cidre. ( Le Bonhomme Normand )
Octobre
1899 -
Le brouillard. - Nous avons eu pendant plusieurs nuits un épais
brouillard. Mais qu'est-ce auprès de celui de Londres, où la
circulation a dû être interrompue
samedi, à partir de 2 heures de l'après-midi. (
Le Bonhomme Normand )
Novembre
1899 -
Est-il brûlé ?
- Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un
incendie avait consumé des bâtiments à usage de cave et de grenier
appartenant au sieur Émile Rebut, cultivateur à Reux, près
Pont-l'Evêque.
Dans
ces bâtiments couchait un nommé Desselier dit Tanguy, 52 ans,
journalier. Cet homme fumait beaucoup, et, comme le feu s'est déclaré
peu de temps après qu'il était parti pour se coucher, on présume
qu'il a mis le feu et que, surpris par les flammes, il est mort
carbonisé.
Les
premières recherches n'ont cependant pas fait découvrir trace
d'ossements, mais, comme le malheureux domestique n'a pas reparu depuis
l'incendie, on est convaincu qu'il a été brûlé. ( Le Bonhomme
Normand )
Mars
1903 - Les suites d’une mauvaise farce. - Comme les
demoiselles Bourke, demeurant à Reux, près, Pont-l’Évêque,
rentraient de travailler, le soir, elles entendirent
derrière une haie un bruit étrange qui les glaça de frayeur. Elles se
sauvèrent et arrivèrent chez elles, mortes de peur.
L'auteur
de cette vilaine farce était un domestique appelé Maugard, qui faisait
le diable derrière la haie en frappant sur de vieux bidons. Jean Bourke,
22 ans, et son frère François, 21 ans, lui ont fait payer cher sa
malice, car ils l'ont maltraité à tel point qu'ils ont été traduits
en police correctionnelle. Mais, en raison des circonstances, le
tribunal ne leur a infligé qu'une amende de 30 francs chacun. (
Le Bonhomme Normand )
Novembre
1903 - Suite d’accident. -
M. Henri Mauger, 26 ans, garçon de
recettes chez M. Chedeville, huissier à Pont-l’Évêque, avait fait
une terrible chute de bicyclette.
Il est mort à Reux des suites de cet accident. (
Le Bonhomme Normand )
Mars
1916 -
Le temps qu’il fait. -
Depuis
trois jours,
on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver
commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que
d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus
que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué
autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres
bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux,
fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui
légendaire des Tuileries
va en dessécher de jalousie.
Avril
1916 -
Prisonniers de guerre pour les travaux agricoles.
-
Le Ministre
de l'Agriculture vient d'accorder au département du Calvados un
contingent de 140 prisonniers
choisis parmi les hommes exercés aux travaux agricoles. Ces
prisonniers pourront être attribués par équipes de 20, non compris la
garde. Ils doivent être logés ensemble,
mais peuvent être divisés pour le travail en groupe de 5, au minimum.
Les Comités agricoles, les Syndicats et les particuliers qui désirent
utiliser leur travail, sont priés de faire parvenir une demande
à la Préfecture le plus tôt possible, en donnant les détails
nécessaires sur l'étendue et la nature du travail à effectuer et sur
l'époque où devra commencer le travail.
Avril
1916 -
Une manie dangereuse. -
Pour
la troisième
fois, à peu d'intervalle, le feu a pris chez M. Boissière, à Reux,
près Pont-l'Evêque. La maison d'habitation et le mobilier ont été
brûlés. Une minutieuse enquête a fait découvrir le coupable, qui
n'est autre que le fils du sinistré, un jeune homme de 20 ans. Il a
avoué être l'auteur des deux précédents incendies. Il ne semble pas
très conscient. On l'a arrêté et écroué à Pont-l’Evêque. Les
dégâts s'élèvent à 6 000 fr. et sont couverts par une assurance.
Mai
1917
- Pauvre petit
bleuet ! -
Le
jeune Othon, soldat de la classe 18, était venu passer
vingt-quatre heures de permission chez son ancien patron, M. Descelliers,
cultivateur à Reux. Le pauvre bleuet confia à son patron que ses
camarades lui faisaient des misères et qu'il ne rentrerait pas, le
soir. M. Descelliers lui remonta le moral et parvint à le décider à
partir dans la nuit, après s'être un peu reposé. Mais le lendemain
matin, en entrant dans la sellerie, le cultivateur trouva son ancien
domestique pendu.
Janvier
1920 -
Accident de bicyclette.
- Le
fils Hagron, dont les parents sont fermiers à Reux, près Pont-l’Évêque,
est tombé de bicyclette en passant à Valsemé, et a été
grièvement blessé. M. Hagron, récemment démobilisé, avait été
cité trois fois à l'ordre du jour. (
Le Bonhomme Normand )
Mars
1920 -
Funèbre pêche. - En
chassant le long de la Touques, dans le grand herbage de Reux, M. Cailly,
représentant de commerce, à Pont-l’Évêque, a aperçu dans la
rivière le cadavre d'un homme de 35 à 45 ans. On n'a rien trouvé sur
lui permettant de l'identifier. Le corps avait du séjourner longtemps
dans l'eau. (
Le Bonhomme Normand )
Novembre
1922 -
Le feu. -
Un
incendie dont la cause est inconnue, a éclaté dans un bâtiment
renfermant des fourrages et du bois, situé à Reux et appartenant à M.
Lebouteiller,
boucher à Pont-l’Évêque. Les dégâts importants, sont assurés.
(
Le Bonhomme Normand )
Avril
1923 - Distinctions. -
La Médaille et la Croix de Guerre coloniales ont été
accordées au sous-officier Maurice Levée, du 15e régiment
de Tirailleurs au Maroc. Ce sous-officier,
dont la famine habite Reux, était déjà titulaire de la Médaille
Militaire et de la Croix de Guerre française. (
Le Bonhomme Normand )
Février
1929 -
Une victime du froid. -
A Reux, M. Louis Drandimort, 38 ans, concierge le château de
Reux, est mort subitement d'une congestion due au froid.
Mars
1929 -
Grave accident de auto. -
M. Lebailly, vétérinaire à Reux-sur-Dives, suivait en
automobile la route de Crèvecœur, lorsqu'arrivé au lieu-dit
« carrefour Goussaire », sa voiture fut violemment heurtée
par celle de M. Pilon, notaire à Saint-Julien-le-Faucon, qui
débouchait d'une route transversale. Sous le choc, la voiture de M.
Lebailly fut renversée est.
Dans
la chute, l'occupant de reçut que des contusions heureusement sans
gravité, mais sa voiture fut gravement détériorée et semble
momentanément utilisable.
Avril
1936 -
Un grand blessé
de guerre se suicide.
- M.
Louis Coudray, 46 ans, cultivateur à Reux, s'est suicidé par pendaison
dans un bâtiment de sa ferme, à usage d'étable.
Grièvement
blessé au cours de la guerre et titulaire d'une pension d'invalidité
de 65 %, M. Coudray donnait, depuis quelque temps, des signes de
dérangement cérébral. Il ne sortait presque plus et recherchait la
solitude. Fréquemment, il répétait : « Ceux qui sont morts sont bien
heureux... ». ( Le
Moniteur du Calvados )
Août
1937 -
Élections de municipalités.
- Appelé
à élire le maire, par suite de la démission de M. le marquis d'Oilliamson,
et à nommer aussi l'adjoint, M. Joseph Sureau étant décédé, le
conseil municipal de Saint-Germain-Langot a désigné pour les remplacer
MM. le vicomte d'Oilliamson et Constant Lecourt.
A
l'issue de la réunion, un très beau souvenir artistique a été offert
par les anciens conseillers au maire démissionnaire. M. d'Oilliamson a
rappelé avec émotion ses quarante-neuf années de vie municipale, dont
trente-trois à la mairie, et remercié ses collègues de cette nouvelle
marque de sympathie.
Un
vin d'honneur a clôturé la séance en réunissant amicalement anciens
et nouveaux conseillers.
Reux :
Le Conseil municipal vient de procéder à l'élection du nouveau maire
de la commune. A l'unanimité, l'assemblée a voté une adresse de
sympathie à M. Arthur Pillon, maire depuis 1919, qui fut
démissionnaire pour raison de santé.
Puis,
sous la présidence de M. Verger, adjoint, on procéda à l'élection du
nouveau maire. M. Rémy a été proclamé élu. (
Le Moniteur du Calvados )
Août
1939 -
En l’absence de sa mère, ils déménage et vend le mobilier de
celle-ci. –
La gendarmerie de Pont-l’Évêque vient d'être saisie
d'une plainte du maire de la commune de Reux, M. de Bras de Fer
François, 52 ans. Ce dernier a porté plainte au nom de Mme veuve
Racinais, qui lui avait confié, pendant son absence, la garde de sa
maison et de ses meubles.
Mme
veuve Racinais avait, de son troisième mariage, un fils qui se
conduisait mal à son égard, le nommé Delaunay, sans domicile fixe.
Dernièrement, Delaunay qui avait un grand besoin d'argent, s'aboucha
avec un déménageur de Pont-i'Évêque et, profilant de l'absence de sa
mère partie à Paris chez sa fille ,il vendit tout le mobilier d'une
valeur de 35 000 francs environ.
L'enquête,
menée diligemment par les gendarmes Le Charpentier et Cozigou, permit
de retrouver le coupable, qui devant une menace d'arrestation, tenta de
se suicider.
Il
a été admis à l'hôpital de Pont-l'Évêque en attendant d'être
interné à i'Asile d'Aliénés du Bon-Sauveur, à Caen car il donne des
signes de déséquilibre mental. (
Le Moniteur du Calvados )
Octobre
1942 -
Un père indigne. - Mardi,
un second père dénaturé
comparaissait devant les Assises : Albert Lefranc, 42 ans, ouvrier
agricole à Reux, accusé aussi d'attentats à la pudeur sur sa fille.
Le
misérable, a reconnu en partie les faits, et les renseignements fournis
sur lui n'étaient pas des pires, en dépit d'une condamnation à 2 mois
de prison avec sursis et 25 fr. d'amende pour vol. Lefranc était défendu
par Me
Richard, et M. Bersihand, substitut général, occupait le siège du
ministère public.
Il
est condamné à 6 ans de réclusion, 10 ans d'interdiction de séjour
et à la déchéance de la puissance paternelle. (Bonhomme Normand)
Février
1950
-
L’inauguration d’un groupe scolaire à Reux.
-
Grâce à un
emprunt de 3 millions voté par la municipalité, la charmante commune
de Reux vient d'être dotée d'une école construite dans la cour de
l'ancien presbytère transformé en mairie. Son inauguration a eu lieu
en présence de MM. Max Maurin, sous-préfet ; Marie inspecteur
d'Académie ; de Bras de Fer, maire ; Pellerin, instituteur, les
membres du Conseil municipal ; Caron, inspecteur primaire ;
Aveline, directeur des Écoles publiques de Pont-l'Evêque ;
Chédot, instituteur à Saint-Himer ; J. Guyot, architecte ;
Perrée, maire de Saint-Himer ; Dossin, maire de Clarbec, des parents
d'élèves et, bien entendu, d'un jeune auditoire attentif aux discours
des autorités.
M.
de Bras de Fer rendit hommage à tous les artisans de cette réalisation
et remercia les châtelains de la commune, Mme et M. de Rotschild dont
la générosité a permis d'accroître le confort des enfants. On
applaudit encore une allocution de M. Caron.
Un
repas réunit ensuite les invités au restaurant Lemoine. ( Le Bonhomme
Libre )
|