15 Mars 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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REVIERS | ||
Canton de Creully |
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Le
défenseur , s'appuyant sur l'autorité d'Orfila dans son Traité de
la médecine légale, a prétendu que l'état de grossesse de la
femme Ricard avait seul occasionné le penchant qu'elle avait éprouvé
à commettre le vol. Ce moyen a été rejeté par le tribunal , qui ne
reconnaissant pas que la prévenue fût dans un état accidentel de démence,
capable de faire disparaître la criminalité du fait, l'a condamnée à
une année d'emprisonnement. (Le Pilote du Calvados)
Octobre 1852 - Inondations. - A Reviers, l'invasion des eaux a été tellement subite et violente que beaucoup d'habitants se sont immédiatement réfugiés à Creully, montés sur des charrettes avec une partie de leur mobilier. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1854 -
Un suicide.
- Dernièrement,
on a retiré de la Seulles, près le pont de Reviers, le cadavre d'un
individu, qui a été reconnu pour être un habitant de la commune de
Vienne, que la misère a poussé au suicide. Il laisse une femme malade
et deux enfants en bas age. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1856 - Cour d’Assises du Calvados. - présidence de Monsieur le conseiller d’Angerville. Audience du 19. Le
nommé Hamel, déclaré coupable d’avoir, dans la nuit du 17 au 18
novembre dernier, tenté de voler une certaine quantité de graine de
colza dans un grenier dépendant d’un moulin sis à Reviers, et
exploité par un sieur Tirel, et d’avoir commis cette tentative à l’aide
d’escalade, a été condamne à 3 ans de prison, grâce à l’admission
des circonstances atténuantes. (Source : Le journal de Honfleur)
Août 1856 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 6 Août. —
Meurtre. — Le 12 mai dernier, une noce se célébrait à
Reviers {arrondissement de Caen), Florence Vimbert venait de se marier,
et devait partir, le soir même, pour Bernières-sur-Mer, où demeure
son mari. Sa mère qui, malgré les instances d’un de ses fils,
Médard Vimbert, avait résolu de quitter Reviers, pour aller habiter
avec les nouveaux mariés, devait les accompagner. Ce projet contrariait
Médard ; il refusa d’assister à la noce et passa la journée dans
une commune voisine, à Banville. Il
revint vers six heures du soir, un peu échauffé par la boisson. Et son
arrivée fut pour les convives le signal du départ. Le bruit se
répandit, en effet, qu’il exigeait que tout le monde fût parti dans
cinq minutes, et les invités, craignant que leur présence ne devint la
cause d’une scène, se levèrent de table et se retirèrent. Vimbert Alors,
au lieu de secourir son frère, François-Victor
s’éloigna avec sa femme et alla chez le maire porter plainte contre
sa victime. Le
sieur Dauval, resté seul, tenta de ranimer Médard ; mais, voyant que
tous secours étaient inutiles, il courut à Reviers annoncer la triste
nouvelle, et bientôt après, Médard, rapporté à son
domicile, rendit le dernier soupir sans avoir repris connaissance. François-Victor
Vimbert fut arrêté. Dans son interrogatoire, il a reconnu qu’il est
le meurtrier de son frère ; mais il essaie de se défendre en disant qu’il
a cédé à la nécessité de la légitime défense. Après avoir ainsi
que sa femme, subi déjà les violences de Médard, il a dû —
dit-il — concevoir les
plus vives alarmes, lorsqu’il l’a vu, dans un état d’exaspération
extrême, s’élancer sur lui, en proférant des menaces de mort...
Mais ces allégations sont formellement démenties par le sieur Dauval,
qui ne l’a pas quitté un seul instant, depuis le début de la scène
jusqu’à son terrible dénouement. Telles
sont les charges invoquées contre François-Victor Vimbert par la
justice et mentionnées dans l’acte d’accusation. Reconnu coupable
du crime qui lui est reproché, l’accusé s’entend condamner à
vingt ans de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)
Septembre 1860 - Dessèchement des marais. - Nous ne rentrerons pas dans les détails fournis l'année dernière sur le dessèchement des marais. Les dispositions prises continuent à bien fonctionner et la plus-value des terrains à augmenter. Les travaux des marais de Morières sont retardés par l'opposition du propriétaire du moulin de Carel. C'est une chose fâcheuse, puisque, pour une dépense de 2 400 fr., on obtiendra une plus-value que l'on peut fixer, sans exagération, à 110 000 fr. Le syndicat des marais de Fontaine-Henry et de Reviers fait exécuter des curages qui donnent déjà de bons résultats. On peut espérer voir assainir de ce côté plus de 80 hectares.
Mlle
Queudeville, actuellement institutrice à Potigny, est nommée
institutrice suppléante de 2e classe au Mesnil-au-Grain. ( L’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis
ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées
septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Novembre 1866 - Un arrêté. - Par arrêté du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé les instituteurs dont les noms suivent à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leur commune respectives, à savoir : MM. Ballé, à Cléville ; Lecorbeiller, à Reviers ; Tostain, à Clarbec ; Delacour, à Vaudeloges ; Osmont, à Montbertrand.
Avril
1867 -
Un acte de bienfaisance. -
Nous sommes heureux de porter à la connaissance de nos lecteurs
un acte de bienfaisance digne de toute éloge. M. Lechesne, habitant de
Réviers (Calvados), a légué récemment, avant sa mort, à la commune,
200 000 francs pour bâtir et doter un hospice. Réviers
conservera, nous n'en doutons pas, un impérissable souvenir d'un tel
bienfaiteur.
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de
leurs édifices religieux : 300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques. |
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REVIERS (Calvados) - La Colonnie |
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1. REVIERS - L'Église |
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