1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS   

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La RIVIÈRE - St - SAUVEUR

Canton de Honfleur

Les habitants de la commune sont des  ....


Septembre 1876   -  Encore les sceaux ronds.  - La commune de Noron n'est pas la seule qui se sert des sceaux ronds de l'empire dont l'aigle a été enlevée. On nous signale Honfleur et la Rivière-Saint-Sauveur qui emploient les mêmes cachets. On en conviendra, c'est par trop tenir aux sceaux de l'Empire.  

 

Juillet 1878   -  Une femme dévorée par un cheval.  -  Samedi 6 courant, vers 5 heures du soir, la dame François Moutier, âgée de 56 ans, cultivatrice à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, rentra dans sa cour avec une jument attelée à une voiture chargée de foin. Un cheval entier, appartenant au sieur Delamare aîné, cultivateur audit lieu, qui avait brisé sa chaîne et était sorti dans la cour de son maître, franchit la haie qui sépare la cour du sieur Delamare avec celle du sieur Moutier, et fut pour s'élancer sur la jument que conduisait la dame Moutier. Celle-ci voulut repousser l'animal, qui se jeta sur elle et la mordit à la main et au bras gauche, puis à la tête, où il lui mit à découvert la tempe et une partie de la joue gauche, il lui enleva entièrement la chair de la lèvre inférieure et du menton. Ce cheval, s'étant jeté de nouveau sur la jument, la femme Moutier, qui n'avait pas perdu connaissance, profita de ce moment pour rentrer à son domicile. M. Massart, docteur à Honfleur, qui a été appelé pour donner ses soins à la femme Moutier, ne peut encore se prononcer sur les suites des blessures de cette  femme. On craint pour ses jours. 

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Pont-l'Evêque : Rumesnil, école mixte ; Gonneville-sur-Honfleur, école mixte ; La Rivière-Saint-Sauveur, école de garçons ; Blonville, école mixte ; Clarbec, école de garçons.

 

Mars 1879   -  Fait divers.  -  Le quartier du Poudreux fait-il, oui ou non, partie de la Rivière-Saint-Sauveur ? Si oui, pourquoi l'administration de cette commune ne rend-elle pas viable la  partie de la rue dite « Quatre-Francs », située entre la ligne du chemin de fer et de la Basse-Seine ?  Si non, pourquoi cette administration y a-t-elle fait placer une borne-fontaine ?  

 

Octobre 1880  -  Accident en mer.  -  Dimanche, la « Jeune-Marie », bateau des environs de St-Sauveur, revenait de la pèche des moules, monté par le patron, le sieur Quillan, et un homme de l'équipage, lorsqu'il a touché sur un rocher à fleur d'eau. Les deux hommes n'ont pu se garer à temps de la secousse et ont été jetés à la mer. L'un d'eux, le sieur Quillan, a été assez heureux pour regagner le rivage. Quant à son second, il a disparu, entraîné par le courant.  

 

Décembre 1880  -  Accident.  -  Jeudi, le nommé Jean Hacqueville, âgé de 47 ans, cultivateur à la Rivière-Saint-Sauveur, attela à une voiture, pour la première fois, une pouliche de 18 mois, après avoir fait quelques pas, cette jeune bête s'emporta à travers la cour et lança son conducteur contre un arbre, où il se brisa le crâne. La mort a été instantanée. Hacqueville laisse une  veuve et deux enfants.  

 

Février 1881  -  Erreur n’est pas compte.  -  Un matin, Beausoleil, berger à la RivièreSaint-Sauveur, en conduisant ses moutons aux champs, s'aperçut qu'il lui en manquait 25. Il en prévient sa femme, celle-ci court à la gendarmerie qui prend son sabre et ses bottes, mais au moment du départ arrive Beausoleil tout essoufflé : les moutons étaient retrouvés, le berger Beausoleil, encore endormi, avait mal compté ses bêtes.  

 

Avril 1887  -  Recensement des chevaux.  -  Il sera procédé, du 15 mai au 13 juin 1887, à l'inspection et au classement : 1° de tous les chevaux et juments âgés de 6 ans et au-dessus, de tous les mulets et mules de 4 ans et au-dessus (l'âge se compte à partir du 1er janvier de l'année de la naissance) ; 2° des voitures attelées susceptibles d'être requises.

 

Avril 1887  -  A lire par les jeunes soldats.  -  La loi de 1872 dit que les jeunes gens, après avoir été examinés et entendus par le conseil de révision, peuvent faire connaître l'arme dans laquelle ils désirent être placés. Les commandants de recrutement ont reçu l’ordre de déposer dans les mairies les registres destinés à recevoir les demandes non formulées verbalement  en séance.

 

Avril 1887  -  Voleur de vaches.  -  Deux vaches appartenant à M. Alleaume, jardinier à la Rivière-Saint-Sauveur, avaient été volées la nuit dans un herbage. M. Alleaume porta immédiatement ses soupçons sur un  nommé Cagniard, qu'il avait employé pendant quelque temps et qui n’était parti de chez lui que depuis peu de jours. Après avoir fait sa déclaration, il fit lui-même une enquête et apprit bientôt que les vaches volées avaient été vendues à M. Léger, herbager à Equemauville, pour une somme de 400 francs. Le voleur n'a pu être arrêté, il a  filé sur le Havre et de là pour Metz, son pays natal.  

 

Mai 1887  -  Affaire mystérieuse.  -  Louise Duhault, 26 ans, était domestique chez une dame Mesnier, habitant la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur. Cette dame avait adopté et élevé un jeune homme âgé aujourd'hui de 17 ans, Raoul Marchais de la Crommière, fils d'un employé de chemin de fer, mort accidentellement. 

Les deux jeunes gens, après avoir été dans les termes les plus intimes, s'étaient brouillés. Depuis, la malheureuse fille aurait été de la part de Marchais l'objet de mauvais traitements, dont son corps porte les marques. Après une altercation très vive, sa maîtresse lui aurait donné son congé. Louise serait montée rapidement à sa chambre pour faire ses préparatifs de départ. Pendant qu'elle était en train de s'habiller, Marchais aurait enfoncé la porte, armé d'un revolver, et lui en aurait tiré un coup qui lui a traversé le sein droit. 

Comprenant combien était grave la situation, on offrit à Louise Duhault de lui faire une rente viagère de 300 francs, si elle voulait dire qu'elle avait tenté de se suicider par désespoir  d'amour. Elle accepta. L'affaire paraissait terminée, lorsqu'elle s'envenima de nouveau. La dame Mesnier et Marchais l'accusèrent de chantage. Louise, furieuse, raconta les faits tels que nous venons de les reproduire. Le parquet est intervenu et a fait faire une enquête à la suite de laquelle il a lancé un mandat d'amener contre Marchais de la Crommière.  

 

Avril 1888  -  Ossements humains.  -  On vient de découvrir dans une propriété, à la Rivière-Saint-Sauveur, des ossements humains qui paraissaient enfouis là, depuis longues années. Y a-t-il un crime ?

C'est plus que probable, puisque ces ossements ont été retrouvés dans un terrain inculte, éloigné de toute habitation, bornant un chemin peu fréquenté.

 

Avril 1888  -  Pauvre fou.  -  Le nommé Guillaume Guegin, terrassier à la Rivière-Saint-Sauveur, a été déjà plusieurs fois séquestré pour folie. Il paraissait guéri depuis juin dernier et avait repris ses occupations. Il y a quelques  jours, il a été repris de folie furieuse. Armé, d'un bâton, il cherchait, disait-il, des gens qui le persécutaient. Puis il voulut tuer sa femme et sa fille qui n'échappèrent que grâce à deux voisins. La police put, après une longue lutte, s'emparer du fou.  

 

Septembre 1889.   -   Chasseurs enragés.   -   Deux chasseurs, les sieurs Leroy et Dumaine, demeurant l'un à Honfleur et l'autre à la Rivière-Saint-Sauveur, étaient en train de se partager six canards qu'ils avaient tues, lorsqu'ils furent surpris par le sieur Moutier, auxquels ils appartenaient. Il les leur réclama, mais, prétextant qu'ils étaient gibier sauvage. nos nemrods refusèrent d'obtempérer à sa demande.

L'un d'eux alla même, dans un accès de rage, jusqu'à le menacer de son fusi!, dans lequel était une cartouche qu'il tira en l'air, suppose le sieur Moutier, car il n'a pas été touché et n'a pas entendu les plombs siffler. Procès-verbal a été dressé. ( Bonhomme Normand)

 

Septembre 1891  - Incendie.  -  Un incendie a éclaté à la Rivière-Saint-Sauveur, dans l'usine appartenant à la société pour la fabrication des matières plastiques. Pertes : 2 000 fr. pour le bâtiment et 8 000 fr. pour les matières de l'usine.  

 

Juillet 1892  -  Immoralité.  -  La gendarmerie a arrêté et conduit à Pont-l'Evêque le nommé Victor Jean dit Cottard, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, inculpé d'attentat à la pudeur sur un jeune garçon de 10 ans, dont les parents résident quartier du Poudreux. Ce lubrique personnage, âgé de 65 ans, n'en serait pas à ses débuts.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1893  -  Prix de vertu.  -  Le prix de vertu fondé par M. Pimont de Honnaville, ancien maire de Gonneville-sur-Honfleur, dont la valeur est de 225 francs, vient d'être décerné à Mlle Laisné, 65 ans, habitant la Rivière-St-Sauveur. Mlle Laisné, qui est sans fortune, est toujours restée seule avec ses parents infirmes et pour les soutenir dans leur vieillesse a refusé tout mariage. Elle a encore aujourd'hui à sa charge son vieux père, âgé de 85 ans, et a néanmoins recueilli chez elle sa sœur, la veuve Lemercier, qui est aveugle, et ses trois enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1893  -  Naissance en plein air.  -  Une fille Bloche, demeurant à Ficquefleur-Equainville, venait à Honfleur solliciter son admission à l'hospice pour y faire ses couches. En passant à La Rivière-Saint-Sauveur, elle a été prise tout à coup de malaise, s'est affaissée sur la route et a mis au monde un enfant qui a été recueilli par quelques personnes charitables. La mère et  l'enfant vont bien.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1893  -  Rectification.  -  D'après l'un de nos confrères, nous avons dit qu'une fille Bloche, de Fiquefleur, était accouchée sur la route de la Rivière-Saint-Sauveur, à Honfleur. Il s'agit d'une fille Angelina Prentout, n'ayant d'ailleurs aucune relation de parenté avec la famille Bloche. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  Mandats-Poste.  -  Sous peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Incendies.  -  Le feu a consumé un corps de bâtiment appartenant au sieur Alphonse Roque, cordonnier à Hamars. Pertes, 4 500 fr. 

— Incendie à La Rivière-St-Sauveur, dans le séchoir et des bâtiments de l'usine de matières plastiques. Pertes, 8 060 fr. 

— A Saint-Martin-de-la-Lieue, incendie dans un four à briques, exploité par le sieur Pierre Aubert. Pertes, 1 250 fr. pour le sieur Jean Samson, propriétaire.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  La catastrophe d’Ablon.  -  Les obsèques des victimes de la catastrophe d'Ablon ont eu lieu jeudi. Le deuil était conduit par les administrateurs de la société générale de dynamite. Dans le cortège, on remarquait les autorités civiles de l'arrondissement, les maires de Honfleur, Ablon, la Rivière-St-Sauveur et de plusieurs autres communes. Sept des victimes ont été inhumées à Ablon, la huitième, Verbeck, a été enterrée à la Rivière-St-Sauveur. Les blessés, soignés à l'hospice de Honfleur, sont en bonne voie de guérison. 

La plupart des cadavres ont été reconnus aux vêtements, car les membres étaient en lambeaux. On ignore la cause de l'explosion. On cite un fait curieux qui montre à quel point la panique des habitants d'Ablon et de Saint-Sauveur (commune voisine d'Ablon) fut énorme. La population presque tout entière s'était réfugiée sur la digue qui borde l'estuaire de la Seine et, pendant  que se produisaient les explosions, à des intervalles, assez éloignés, quelques personnes affolées voulaient se jeter à l'eau ! Pertes : 200 000 fr. environ. 

Des souscriptions sont ouvertes pour les familles des victimes et le gouvernement a promis des secours. Par suite de l'explosion, les abords de l'usine d'Ablon et les bruyères, sur une certaine étendue, sont jonchés de débris de bois et de plomb que, malgré la surveillance la plus active, des enfants et des femmes viennent ramasser. Ces débris sont plus ou moins imprégnés de nitroglycérine, il serait très dangereux de les approcher du feu. Toute personne en possession de quelques-unes de ces matières devra donc les enfouir immédiatement si elle  ne veut pas causer, par son imprudence, des accidents très graves.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Rosettes et rubans.  -  M. Gabriel Le Comte, avocat, conseiller général, délégué cantonal à Falaise, est nommé officier de l'instruction publique. 

— MM. Paul Le Bray, maire de Gouvix, président de la délégation Cantonale, et Arsène Michel, maire de la Rivière-St-Sauveur, délégué cantonal sont nommés officiers d'académie. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Coup de boule mortel.   -   Le sieur Guédon travaillait, à la Rivière-St-Sauveur, étant venu chez ses parents à Conteville, il y a une dizaine de jours, il fit une partie de jeu de boule et, en la lançant, il s'enfonça dans un doigt un éclat de bois. Guédon n'avait pas porté attention à cette égratignure, quand, revenu à la Rivière, il se vit bientôt, par l'enflure de son doigt, empêché de travailler. Enfin, la gangrène vint entourer la plaie, et, malgré les soins prodigués, l'infortuné jeune homme est mort dans d'atroces souffrances.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Appel des conscrits.   -  Le bruit s'accrédite de plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du 12 au 15 novembre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1894  -  Grave accident.   -  Lundi, à l'usine de la Rivière-Saint-Sauveur, un ouvrier, Langevin, 37 ans, a laissé choir une tourie d'acide sulfurique qui s'est brisée. Il est tombé dans l'acide et a eu de graves brûlures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1895  -  Noces d’or.   -   la Rivière-Saint-Sauveur, M. et Mme Thomas Leviels ont célébré le cinquantième anniversaire de leur mariage, entourés de leurs enfants et petits-enfants. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1895  -  Suicide.  -  Vendredi matin, le sieur Henri Bellegarde, 40 ans, jardinier à la Rivière-St-Sauveur, près Honfleur, s'est donné la mort en se tirant un coup de fusil dans le côté gauche. La mort a été instantanée. La cause de ce suicide est inconnue. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Noyés.   -  Le cadavre du sieur François Thermo, 70 ans, a été retiré de la Calonne, sur le territoire de Saint-André-d'Hébertot.

— Anne Pagny, femme Robillard, 39 ans, journalière à Bretteville-sur-Dives, est tombée accidentellement dans un fossé rempli d'eau et de vase et s'est noyée.

— Mercredi, on a retiré du bassin de Caen le cadavre du nommé Hivert Robe, 57 ans, ramoneur à Caen, sans domicile fixe. Le corps a été transporté à la Morgue.

— Modeste Le Blond, 33 ans, né à Canteleu (Seine-Inférieure), s'est noyé accidentellement à Honfleur, où il habitait.

— Le sieur Désiré Hauchard, 41 ans, domestique chez M. Noël du Tilly, entrepreneur de travaux, a été trouvé noyé à La Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Découverte d'un cadavre.  -  Mercredi l'après-midi, à la Rivière-Saint-Sauveur, on a trouvé dans une mare, le cadavre de Mme Pesnel, 55 ans, domiciliée à Honfleur. Mme Pesnel avait disparue dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière. On doit attribuer ce suicide à un dérangement des facultés mentales.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Suicides.   -  La femme Pesnel, 55 ans, ménagère à Honfleur, s'est jetée dans une mare, à la Rivière-St-Sauveur. On ignore les causes de ce suicide.

— Samedi, le sieur Grégoire Roussel, 57 ans, à St-Jouin, s'est pendu à un arbre avec la sangle de son pantalon, dans la cour du sieur Etienne, de St-Léger-Dubosq. Ce malheureux, ivre la veille, avait les jambes à moitié repliées sous lui.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

 Février 1897  -  On demande un médecin.  -   C'est à la Rivière-St-Sauveur qu'on en demande un, si petit qu'il soit. Les médecins de Honfleur en ayant par-dessus la tête de leurs malades, refusent de venir dans cette commune, ou bien n'y arrivent que lorsque le malade est guéri ou trépassé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1897  -  Écrasé sous sa voiture.  -  Le sieur Lebigre, 50 ans, cultivateur à Foulbec (Eure) s'était assis imprudemment sur le brancard de sa voiture, chargée de fourrages, qu'il conduisait à Honfleur. En traversant le hameau Saint-Clair, à la Rivière-Saint-Sauveur, son cheval prit subitement peur. Le malheureux voulut descendre pour le maintenir, mais il tomba et une roue lui passa sur la poitrine. Une heure après, Lebigre mourait. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1897  -  Nièce à la main croche.  -  La femme Gallet, journalière à la Rivière-Saint-Sauveur, a volé à une tante, qu'elle était allée voir au Mans, un titre de rente de 100 francs, représentant une valeur de 3 500 fr. Cette dernière, après le départ de sa nièce, s'aperçut du vol et se rendit immédiatement à Honfleur, où, sur sa plainte, les gendarmes se transportèrent au domicile de la femme Gallet. Trouvée encore nantie du titre de rente, elle a été aussitôt arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1897  -  Incendies.  -  A Potigny, d’un bâtiment appartenant au sieur Auguste Roberge. cultivateur. Perles 12 000 fr. Causes inconnues. Assuré. 

— A la Rivière-St-Sauveur, d'une maison aux sieurs René Bucaille et Bernard. Dégâts, 2 500 fr. Assuré. 

— A Manneville-la-Pipard, au domicile du sieur Albert Gondé, gardien d'herbages. 3 880 fr. de pertes, assurées pour 3 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1897  -  Tentative d’assassinat.  -  Un mendiant inconnu s'est présenté vendredi chez la veuve Riquier, 87 ans, propriétaire à la Rivière-St-Sauveur. Au moment où celle-ci lui remettait du pain, il se précipita sur elle et la serrant fortement à la gorge la frappait violemment au visage en lui disant : « Il faut que je te tue ». Heureusement, un bruit quelconque a obligé le  malfaiteur à prendre la fuite. 

Le même rôdeur, vraisemblablement, a assailli, quelques heures plus tard, une pêcheuse qui revenait de Villerville. Il avait déjà terrassé cette femme et, cherchait à I’étrangler quand un garçon boulanger, apparaissant au tournant de la route le força à fuir. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

 Janvier 1898  -  Accident mortel.  -  Le sieur Joseph Langlais,31 ans, terrassier à Honfleur, travaillait, à la carrière du sieur de Tilly, à la Rivière-St-Sauveur, quand il fut écrase par un bloc de pierre qui s'est détaché soudain de la voûte. Le malheureux est mort sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1898  -  Un brutal.   -   Henri Rivière, 23 ans, charretier, et Albert Lechesne, 20 ans, venaient de vider une fosse d'aisances à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, lorsqu'une discussion s'éleva entre eux sur la façon de conduire l'attelage que Rivière dirigeait. 

Lechesne se jeta brutalement sur Rivière et le renversa si malheureusement qu'il a eu les doigts d'un pied complètement broyés sous la roue du véhicule pesant 2 800kiios. S'il n'avait pas été vivement tiré en arrière par deux camarades, le malheureux eût été infailliblement écrasé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Ca ne va pas mieux.   -   Dans l'usine des matières plastiques de la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, de bons et sérieux ouvriers ont été encore renvoyés la semaine dernière sous prétexte d'ébriété, ce qui est inexact. Ces malheureux ouvriers étaient de nuit. Ils sont sortis pour aller prendre un réconfortant dont ils avaient besoin, voilà tout. Il est certain que si la surveillance de cet établissement important était confiée à un homme d'âge et d'expérience, de semblables faits ne se produiraient pas. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1900   -   Le tétanos.  -   Le sieur Émile Salin, 17 ans, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, qui s'était, dit-on, blessé au pied par une arme à feu, a succombé à une crise de tétanos.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Violent incendie.  -  Un incendie considérable s'est déclaré, dans la nuit de mardi à mercredi, dans les bâtiments de la fabrique de celluloïd à la Rivière-St-Sauveur, près Honfleur. L'atelier des presses a été détruit. Les dégâts sont évalués à 20 000 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

 Juin 1900   -   Incendies.  -   D'un bâtiment de 20 mètres de long sur 6 de large au sieur Surbled, à St-Germain-de-Tallevende. Pertes, 1 500 fr. Assuré.

— A la Hoguette, d'une douzaine d'hectares de vignons et de bois. Pertes pour la dame Bardy, de Falaise, 150 fr. ; pour le sieur Loudier, 500 fr.

— A Castillon, près Balleroy, d'une boulangerie et d'un hangar exploités par le sieur Maresq. Pertes pour ce dernier, non assuré, 200 fr. ; pour les sieurs Féron de Longcamp et Roulland,  propriétaires, assurés, 420 fr.

— A la Société des Jeux du Golf de Deauville. Pertes, 800 fr.

— D'une maison à la demoiselle Duhant, à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, 4 000 francs. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1900   -   L’incendie de la Rivière-Saint-Sauveur.  -  Lundi matin, une explosion, dont la cause est inconnue, s'est produite à la fabrique de celluloïd de la Rivière-Saint-Sauveur, dans un magasin contenant 40 000 kilos de produits manufacturés.

Aussitôt, des flammes s'élevaient à travers la toiture, crevée de toutes parts. En peu d'instants, le feu s'étendait à un bâtiment contigu renfermant 30 000 kilos des mêmes produits, puis gagnait d'autres ateliers, enfin, l'intensité de la chaleur du foyer a fait que le feu s'est développé dans l'atelier d'acidification où se trouvaient de grandes quantités, de touries d'acide qui éclataient et augmentaient le danger.

Les secours ont été apportés par les pompiers d'Honfleur et de la Rivière-Saint-Sauveur. On a pu heureusement garantir les magasins à alcool et éviter, ainsi, une terrible catastrophe. Les pertes s'élèvent à 620 000 fr. Assuré. Ce sinistre met 150 ouvriers en chômage.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1900   -   Pauvre mère.  -  La dame Marie Pinel, épouse du sieur Hérout, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, avait perdu, il y a quelque temps, son fils, et, dernièrement, sa fille. Très affectée de ces morts successives, elle avait dit plusieurs fois qu'elle, ne pourrait survivre à sa douleur. 

Samedi matin, elle décrocha un fusil dans lequel elle mit deux cartouches et se rendit dans son grenier. Après avoir attaché avec une ficelle la gâchette du fusil à son pied, elle plaça le canon dans sa bouche et fit partir le coup qui lui enleva le crâne. La tête ne tenait pour ainsi dire plus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   On demande un maire.  -   N'ayant pas pu trouver de maire, le conseil municipal de la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, a été dissous. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

LA RIVIERE-SAINT-SAUVEUR   -  Usine des Matières Plastiques

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