Septembre
1876
-
Encore les sceaux ronds. -
La commune de
Noron n'est pas la seule qui se sert des sceaux ronds de l'empire dont
l'aigle a été enlevée. On nous signale Honfleur et la
Rivière-Saint-Sauveur qui emploient les mêmes cachets. On en conviendra,
c'est par trop tenir aux sceaux de l'Empire.
Juillet
1878
-
Une
femme dévorée par un cheval. -
Samedi
6 courant, vers 5 heures du soir, la dame François Moutier, âgée de 56
ans, cultivatrice à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, rentra
dans sa cour avec une jument attelée à une voiture chargée de foin. Un
cheval entier, appartenant au sieur Delamare aîné, cultivateur audit
lieu, qui avait brisé sa chaîne et était sorti dans la cour de son
maître, franchit la haie qui sépare la cour du sieur Delamare avec celle
du sieur Moutier, et fut pour s'élancer sur la jument que conduisait la
dame Moutier. Celle-ci voulut repousser l'animal, qui se jeta sur elle et
la mordit à la main et au bras gauche, puis à la tête, où il lui mit
à découvert la tempe et une partie de la joue gauche, il lui enleva
entièrement la chair de la lèvre inférieure et du menton. Ce cheval,
s'étant jeté de nouveau sur la jument, la femme Moutier, qui n'avait pas
perdu connaissance, profita de ce moment pour rentrer à son domicile. M.
Massart, docteur à Honfleur, qui a été appelé pour donner ses soins à
la femme Moutier, ne peut encore se prononcer sur les suites des blessures
de cette femme. On craint pour ses jours.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Pont-l'Evêque :
Rumesnil, école
mixte ; Gonneville-sur-Honfleur,
école mixte ;
La
Rivière-Saint-Sauveur, école
de garçons ; Blonville,
école mixte ;
Clarbec, école de garçons.
Mars
1879
-
Fait divers. -
Le
quartier du Poudreux fait-il, oui ou non, partie de la
Rivière-Saint-Sauveur ? Si oui, pourquoi l'administration de cette
commune ne rend-elle pas viable la partie de la rue dite « Quatre-Francs »,
située entre la ligne du chemin de fer et de la Basse-Seine ?
Si non, pourquoi cette administration y a-t-elle fait placer une
borne-fontaine ?
Octobre
1880
- Accident
en mer.
- Dimanche,
la « Jeune-Marie », bateau des environs de St-Sauveur,
revenait de la pèche des moules, monté par le patron, le sieur Quillan,
et un homme de l'équipage, lorsqu'il a touché sur un rocher à fleur
d'eau. Les
deux hommes n'ont pu se garer à temps de la secousse et ont été jetés
à la mer. L'un d'eux, le sieur Quillan, a été assez heureux pour
regagner le rivage. Quant à son second, il a disparu, entraîné par le
courant.
Décembre
1880
- Accident. - Jeudi,
le nommé Jean Hacqueville, âgé de 47 ans, cultivateur à la
Rivière-Saint-Sauveur, attela à une voiture, pour la première fois, une
pouliche de 18 mois, après avoir fait quelques pas, cette jeune bête
s'emporta à travers la cour et lança son conducteur contre un arbre, où
il se brisa le crâne. La mort a été instantanée. Hacqueville laisse
une veuve et deux enfants.
Février
1881
- Erreur n’est
pas compte. -
Un matin, Beausoleil, berger à la RivièreSaint-Sauveur, en
conduisant ses moutons aux champs, s'aperçut qu'il lui en manquait 25. Il
en prévient sa femme, celle-ci court à la gendarmerie qui prend son
sabre et ses bottes, mais au moment du départ arrive Beausoleil tout
essoufflé : les moutons étaient retrouvés, le berger Beausoleil, encore
endormi, avait mal compté ses bêtes.
Avril
1887 -
Recensement des chevaux. -
Il sera procédé, du 15 mai
au 13 juin 1887, à l'inspection et au classement : 1° de tous les
chevaux et juments âgés de 6 ans et au-dessus, de tous les mulets et
mules de 4 ans et au-dessus (l'âge se compte à partir du 1er
janvier de l'année de la naissance) ; 2° des voitures attelées
susceptibles d'être requises.
Avril
1887 -
A lire par les jeunes soldats.
- La
loi de 1872 dit que les jeunes gens, après avoir été examinés et
entendus par le conseil de révision, peuvent faire connaître l'arme dans
laquelle ils désirent être placés. Les commandants de recrutement ont
reçu l’ordre de déposer dans les mairies les registres destinés à
recevoir les demandes non formulées verbalement en séance.
Avril
1887 -
Voleur de vaches. - Deux
vaches appartenant à M. Alleaume, jardinier à la Rivière-Saint-Sauveur,
avaient été volées la nuit dans un herbage. M. Alleaume porta
immédiatement ses soupçons sur un nommé Cagniard, qu'il avait
employé pendant quelque temps et qui n’était parti de chez lui que
depuis peu de jours. Après avoir fait sa déclaration, il fit lui-même
une enquête et apprit bientôt que les vaches volées avaient été
vendues à M. Léger, herbager à Equemauville, pour une somme de 400
francs. Le voleur n'a pu être arrêté, il a filé sur le Havre et
de là pour Metz, son pays natal.
Mai
1887 -
Affaire mystérieuse. -
Louise
Duhault, 26 ans, était
domestique chez une dame Mesnier, habitant la Rivière-Saint-Sauveur,
près Honfleur. Cette dame avait adopté et élevé un jeune homme âgé
aujourd'hui de 17 ans, Raoul Marchais de la Crommière,
fils d'un employé de chemin de fer, mort accidentellement.
Les
deux jeunes gens, après avoir été dans les termes les plus intimes,
s'étaient brouillés. Depuis, la malheureuse fille aurait été de la
part de Marchais l'objet de mauvais traitements, dont son corps porte les
marques. Après une altercation très vive, sa maîtresse lui aurait
donné son congé. Louise serait montée rapidement à sa chambre pour
faire ses préparatifs de départ. Pendant qu'elle était en train de
s'habiller, Marchais aurait enfoncé la porte, armé d'un revolver, et lui
en aurait tiré un coup qui lui a traversé le sein droit.
Comprenant
combien était grave la situation, on offrit à Louise Duhault de lui
faire une rente viagère de 300 francs, si elle voulait dire qu'elle avait
tenté de se suicider par désespoir d'amour. Elle accepta.
L'affaire paraissait terminée, lorsqu'elle s'envenima de nouveau. La dame
Mesnier et Marchais l'accusèrent de chantage. Louise, furieuse, raconta
les faits tels que nous venons de les reproduire. Le parquet est intervenu
et a fait faire une enquête
à la suite de laquelle il a lancé un mandat d'amener contre Marchais de
la Crommière.
Avril
1888
- Ossements
humains. -
On vient
de découvrir dans une propriété, à la Rivière-Saint-Sauveur, des
ossements humains qui paraissaient enfouis là, depuis longues années.
Y a-t-il un crime ?
C'est
plus que probable, puisque ces ossements ont été retrouvés dans un
terrain inculte, éloigné de toute habitation, bornant un chemin peu
fréquenté.
Avril
1888 -
Pauvre fou.
-
Le nommé Guillaume Guegin,
terrassier à la Rivière-Saint-Sauveur, a été déjà plusieurs fois
séquestré pour folie. Il paraissait guéri depuis juin dernier et avait
repris ses occupations. Il y a quelques jours, il a été repris de
folie furieuse. Armé, d'un bâton, il cherchait, disait-il, des gens qui
le persécutaient. Puis il voulut tuer sa femme et sa fille qui n'échappèrent
que grâce à deux voisins. La police put, après une longue lutte,
s'emparer du fou.
Septembre
1889. -
Chasseurs enragés. -
Deux chasseurs,
les sieurs Leroy et Dumaine, demeurant l'un à Honfleur et l'autre à la
Rivière-Saint-Sauveur, étaient en train de se partager six canards
qu'ils avaient tues, lorsqu'ils furent surpris par le sieur Moutier,
auxquels ils appartenaient. Il les leur réclama, mais, prétextant qu'ils
étaient gibier sauvage. nos nemrods
refusèrent d'obtempérer à sa demande.
L'un
d'eux alla même, dans un accès de rage, jusqu'à le menacer de son fusi!,
dans lequel était une cartouche qu'il tira en l'air, suppose le sieur
Moutier, car il n'a pas été touché et n'a pas entendu les plombs
siffler. Procès-verbal a été dressé. ( Bonhomme Normand)
Septembre
1891 - Incendie.
- Un
incendie a éclaté à la Rivière-Saint-Sauveur, dans l'usine appartenant
à la société pour la fabrication des matières plastiques. Pertes : 2
000 fr. pour le bâtiment
et 8 000 fr. pour les matières de l'usine.
Juillet
1892 -
Immoralité. -
La gendarmerie a
arrêté et conduit à Pont-l'Evêque le nommé Victor Jean dit Cottard,
demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, inculpé
d'attentat à la pudeur sur un jeune garçon de 10 ans, dont les parents
résident quartier du Poudreux. Ce lubrique personnage, âgé de 65 ans,
n'en serait pas à ses débuts.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Prix de vertu. -
Le
prix de vertu fondé par M.
Pimont de Honnaville, ancien maire de Gonneville-sur-Honfleur, dont la
valeur est de 225 francs, vient d'être décerné à Mlle Laisné, 65 ans,
habitant la Rivière-St-Sauveur. Mlle Laisné, qui est sans fortune, est
toujours restée seule avec ses parents infirmes et pour les soutenir dans
leur vieillesse a refusé tout mariage. Elle a encore aujourd'hui à sa
charge son vieux père, âgé de 85 ans, et a néanmoins recueilli chez
elle sa sœur, la veuve Lemercier, qui est aveugle, et ses trois enfants.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
Naissance en plein air. -
Une fille
Bloche, demeurant à Ficquefleur-Equainville, venait à Honfleur
solliciter son admission à l'hospice pour y faire ses couches. En passant
à La Rivière-Saint-Sauveur, elle a été prise tout à coup de malaise,
s'est affaissée sur la route et a mis au monde un enfant qui a été
recueilli par quelques personnes charitables. La mère et l'enfant
vont bien. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
Rectification. -
D'après l'un de nos
confrères, nous avons dit qu'une fille Bloche, de Fiquefleur, était
accouchée sur la route de la Rivière-Saint-Sauveur, à Honfleur. Il
s'agit d'une fille Angelina Prentout, n'ayant d'ailleurs aucune relation
de parenté avec la famille Bloche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque
de Bayeux, prescrivant des
prière pour obtenir la Cessation
de la sécheresse.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous peu, le
paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Incendies. -
Le feu a consumé un corps
de bâtiment appartenant au sieur Alphonse Roque, cordonnier à Hamars.
Pertes, 4 500 fr.
—
Incendie à La Rivière-St-Sauveur, dans le séchoir et des
bâtiments de l'usine de matières plastiques. Pertes, 8 060 fr.
—
A Saint-Martin-de-la-Lieue, incendie dans un four à briques, exploité
par le sieur Pierre Aubert. Pertes, 1 250 fr. pour le sieur Jean Samson,
propriétaire. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
La catastrophe d’Ablon.
- Les
obsèques des victimes de la catastrophe d'Ablon ont eu lieu jeudi.
Le deuil était conduit par les administrateurs de la société générale
de dynamite. Dans le cortège, on remarquait les autorités civiles de
l'arrondissement, les maires de Honfleur, Ablon, la Rivière-St-Sauveur et
de plusieurs autres communes. Sept des victimes ont été inhumées à
Ablon, la huitième, Verbeck, a été enterrée à la Rivière-St-Sauveur.
Les blessés, soignés à l'hospice de Honfleur, sont en bonne voie de
guérison.
La
plupart des cadavres ont été reconnus aux vêtements, car les membres
étaient en lambeaux. On ignore la cause de l'explosion. On cite un fait
curieux qui montre à quel point la panique des habitants d'Ablon et de
Saint-Sauveur (commune voisine d'Ablon) fut énorme. La population presque
tout entière s'était réfugiée sur la digue qui borde l'estuaire de la
Seine et, pendant que se produisaient les explosions, à des
intervalles, assez éloignés, quelques personnes affolées voulaient se
jeter à l'eau ! Pertes : 200 000 fr. environ.
Des
souscriptions sont ouvertes pour les familles des victimes et le
gouvernement a promis des secours. Par suite de l'explosion, les abords de
l'usine d'Ablon et les bruyères, sur une certaine étendue, sont jonchés
de débris de bois et de plomb que, malgré la surveillance la plus
active, des enfants et des femmes viennent ramasser. Ces débris sont plus
ou moins imprégnés de nitroglycérine, il serait très dangereux de les
approcher du feu. Toute personne en possession de quelques-unes de ces
matières devra donc les enfouir immédiatement si elle ne veut pas
causer, par son imprudence, des accidents très graves.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Rosettes et rubans. -
M.
Gabriel Le Comte, avocat,
conseiller général, délégué cantonal à Falaise, est nommé officier
de l'instruction publique.
—
MM. Paul Le Bray, maire de Gouvix, président de la délégation
Cantonale, et Arsène Michel, maire de la Rivière-St-Sauveur,
délégué cantonal sont nommés officiers d'académie.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - Coup de boule
mortel. -
Le
sieur Guédon travaillait,
à la Rivière-St-Sauveur, étant venu chez ses parents à Conteville, il
y a une dizaine de jours, il fit une partie de
jeu de boule et, en la lançant, il s'enfonça dans un doigt un éclat de
bois. Guédon n'avait pas porté attention à cette égratignure, quand,
revenu à la Rivière, il se vit bientôt, par l'enflure de son doigt,
empêché de travailler. Enfin, la gangrène vint entourer la plaie, et,
malgré les soins prodigués, l'infortuné jeune homme est mort dans
d'atroces souffrances.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Appel des
conscrits. -
Le
bruit s'accrédite de plus
en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du
12 au 15 novembre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Grave accident.
-
Lundi,
à l'usine de la
Rivière-Saint-Sauveur, un ouvrier, Langevin, 37 ans, a laissé choir une
tourie d'acide sulfurique qui s'est brisée. Il est tombé dans l'acide et
a eu de graves brûlures. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1895 - Noces d’or.
-
la
Rivière-Saint-Sauveur, M. et Mme Thomas Leviels ont célébré le
cinquantième anniversaire de leur mariage, entourés de leurs enfants et
petits-enfants. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 - Suicide.
- Vendredi
matin, le sieur Henri Bellegarde, 40 ans, jardinier à la
Rivière-St-Sauveur, près Honfleur, s'est donné la mort en se tirant un
coup de fusil dans le côté gauche. La mort a été instantanée. La
cause de ce suicide est inconnue. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Noyés. -
Le cadavre du sieur François Thermo, 70 ans, a été retiré de la
Calonne, sur le territoire de Saint-André-d'Hébertot.
—
Anne Pagny, femme Robillard, 39 ans, journalière à Bretteville-sur-Dives,
est tombée accidentellement dans un fossé rempli d'eau et de vase et
s'est noyée.
—
Mercredi, on a retiré du bassin de Caen le cadavre du nommé Hivert Robe,
57 ans, ramoneur à Caen, sans domicile fixe. Le
corps a été transporté à la Morgue.
—
Modeste Le Blond, 33 ans, né à Canteleu (Seine-Inférieure), s'est noyé
accidentellement à Honfleur, où il habitait.
—
Le sieur Désiré Hauchard, 41 ans, domestique chez M. Noël du Tilly,
entrepreneur de travaux, a été trouvé noyé à La
Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1896 - Découverte d'un cadavre. - Mercredi
l'après-midi, à la Rivière-Saint-Sauveur, on a trouvé dans une mare,
le cadavre de Mme Pesnel, 55 ans, domiciliée à Honfleur. Mme Pesnel
avait disparue dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière.
On doit attribuer ce suicide à un dérangement des facultés
mentales. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1896 -
Suicides. -
La
femme Pesnel, 55 ans, ménagère à Honfleur, s'est jetée dans une mare,
à la Rivière-St-Sauveur. On ignore les causes de ce suicide.
—
Samedi, le sieur Grégoire Roussel, 57 ans, à St-Jouin, s'est pendu à un
arbre avec la sangle de son pantalon, dans la cour du sieur Etienne, de
St-Léger-Dubosq. Ce malheureux, ivre la veille, avait les jambes à
moitié repliées sous lui. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
On demande un médecin.
- C'est
à la
Rivière-St-Sauveur qu'on en demande un, si petit qu'il soit. Les
médecins de Honfleur en ayant par-dessus la tête de leurs malades,
refusent de venir dans cette commune, ou bien n'y arrivent que lorsque le
malade est guéri ou trépassé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Écrasé sous sa voiture.
- Le
sieur Lebigre, 50 ans, cultivateur à Foulbec (Eure) s'était assis
imprudemment sur le brancard de sa voiture, chargée de fourrages, qu'il
conduisait à Honfleur. En traversant le hameau Saint-Clair, à la
Rivière-Saint-Sauveur, son cheval prit subitement peur. Le malheureux
voulut descendre pour le maintenir, mais il tomba et une roue lui passa
sur la poitrine. Une heure après, Lebigre mourait. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Nièce à la main croche.
-
La femme
Gallet, journalière à la Rivière-Saint-Sauveur, a volé à une tante,
qu'elle était allée voir au Mans, un titre de rente de 100 francs,
représentant une valeur de 3 500 fr. Cette dernière, après le départ
de sa nièce, s'aperçut du vol et se rendit immédiatement à Honfleur,
où, sur sa plainte, les gendarmes se transportèrent au domicile de la
femme Gallet. Trouvée encore nantie du titre de rente, elle a été
aussitôt arrêtée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Incendies. -
A
Potigny, d’un bâtiment
appartenant au sieur Auguste Roberge. cultivateur. Perles 12 000 fr.
Causes inconnues. Assuré.
—
A la Rivière-St-Sauveur, d'une maison aux sieurs René Bucaille et
Bernard. Dégâts, 2 500 fr. Assuré.
—
A Manneville-la-Pipard, au domicile du sieur Albert Gondé, gardien
d'herbages. 3 880 fr. de pertes, assurées pour 3 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1897 -
Tentative d’assassinat. -
Un
mendiant inconnu s'est présenté vendredi chez la veuve Riquier, 87 ans,
propriétaire à la Rivière-St-Sauveur. Au moment où celle-ci lui
remettait du pain, il se précipita sur elle et la serrant fortement à la
gorge la frappait violemment au visage en lui disant : « Il faut que je
te tue ». Heureusement, un bruit quelconque a obligé le malfaiteur
à prendre la fuite.
Le
même rôdeur, vraisemblablement, a assailli, quelques heures plus tard,
une pêcheuse qui revenait de Villerville. Il avait déjà terrassé cette
femme et, cherchait à I’étrangler quand un garçon boulanger,
apparaissant au tournant de la route le força à fuir.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Accident
mortel. -
Le
sieur Joseph Langlais,31
ans, terrassier à Honfleur, travaillait, à la carrière du sieur de
Tilly, à la Rivière-St-Sauveur, quand il fut écrase par un bloc de
pierre qui s'est détaché soudain de la voûte. Le malheureux est mort
sur le coup. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1898 -
Un brutal. -
Henri
Rivière, 23 ans, charretier, et Albert Lechesne, 20 ans, venaient de
vider une fosse d'aisances à la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, lorsqu'une
discussion s'éleva entre eux sur la façon de conduire l'attelage que
Rivière dirigeait.
Lechesne
se jeta brutalement sur Rivière et le renversa si malheureusement qu'il a
eu les doigts d'un pied complètement broyés sous la roue du véhicule
pesant 2 800kiios. S'il n'avait pas été vivement tiré en arrière par
deux camarades, le malheureux eût été infailliblement écrasé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Ca ne va pas mieux. -
Dans
l'usine des matières
plastiques de la Rivière-Saint-Sauveur, près Honfleur, de bons et
sérieux ouvriers ont été encore renvoyés la semaine dernière sous
prétexte d'ébriété, ce qui est inexact. Ces malheureux ouvriers
étaient de nuit. Ils sont sortis pour aller prendre un réconfortant dont
ils avaient besoin, voilà tout. Il est certain que si la surveillance de
cet établissement important était confiée à un homme d'âge et
d'expérience, de semblables faits ne se produiraient pas.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1900 - Le tétanos. -
Le sieur Émile Salin, 17
ans, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, qui s'était, dit-on, blessé
au pied par une arme à feu, a succombé à une crise de tétanos.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1900 - Violent incendie.
- Un incendie
considérable s'est déclaré, dans la nuit de mardi à mercredi, dans les bâtiments
de la fabrique de celluloïd à la Rivière-St-Sauveur, près Honfleur. L'atelier
des presses a été détruit. Les dégâts sont évalués à 20 000 fr. Assuré. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Incendies. -
D'un
bâtiment de 20 mètres de long sur 6 de large au sieur Surbled, à
St-Germain-de-Tallevende. Pertes, 1 500 fr. Assuré.
—
A la Hoguette, d'une douzaine d'hectares de vignons et de bois. Pertes
pour la dame Bardy, de Falaise, 150 fr. ; pour le sieur Loudier, 500 fr.
—
A Castillon, près Balleroy, d'une boulangerie et d'un hangar exploités
par le sieur Maresq. Pertes pour ce dernier, non assuré, 200 fr. ; pour
les sieurs Féron de Longcamp et Roulland,
propriétaires, assurés, 420 fr.
—
A la Société des Jeux du Golf de Deauville. Pertes, 800 fr.
—
D'une maison à la demoiselle Duhant, à la Rivière-Saint-Sauveur.
Pertes, 4 000 francs. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
L’incendie de la Rivière-Saint-Sauveur.
-
Lundi
matin, une explosion, dont la cause est inconnue, s'est produite à la
fabrique de celluloïd de la Rivière-Saint-Sauveur,
dans un magasin contenant 40 000 kilos de produits manufacturés.
Aussitôt,
des flammes s'élevaient à travers la toiture, crevée de toutes parts.
En peu d'instants, le feu s'étendait à un bâtiment contigu renfermant
30 000 kilos des mêmes produits, puis gagnait d'autres ateliers, enfin,
l'intensité de la chaleur du foyer a fait que le feu s'est développé
dans l'atelier d'acidification où se trouvaient de grandes quantités, de
touries d'acide qui éclataient et augmentaient le danger.
Les
secours ont été apportés par les pompiers d'Honfleur et de la
Rivière-Saint-Sauveur. On a pu heureusement garantir les magasins à
alcool et éviter, ainsi, une terrible catastrophe.
Les pertes s'élèvent à 620 000 fr. Assuré. Ce sinistre met 150
ouvriers en chômage. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Pauvre mère. -
La
dame Marie Pinel,
épouse du sieur Hérout, demeurant à la Rivière-Saint-Sauveur, près
Honfleur, avait perdu, il y a quelque temps, son fils, et, dernièrement,
sa fille. Très affectée de ces morts successives, elle avait dit
plusieurs fois qu'elle, ne pourrait survivre à sa douleur.
Samedi
matin, elle décrocha un fusil dans lequel elle mit deux cartouches et se
rendit dans son grenier. Après avoir attaché avec une ficelle la
gâchette du fusil à son pied, elle plaça le canon dans sa bouche et fit
partir
le coup qui lui enleva le crâne. La tête ne tenait pour ainsi dire plus.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
On demande un maire. -
N'ayant
pas pu trouver de maire, le conseil municipal de la Rivière-Saint-Sauveur,
près Honfleur, a été dissous. (Source : Le Bonhomme Normand)
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