15 Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ROBEHOMME |
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Canton de Cabourg |
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Il est fâcheux de voir ces présages d'un hiver rude, au moment où la cherté du pain augmente les besoins des indigents. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Mai 1830 - Tribunal correctionnelle. - Le sieur Jobert , propriétaire à Caen, poursuivait le sieur Durocher, son fermier, pour avoir abattu plusieurs arbres sur sa propriété, située à Robehomme. Le tribunal, considérant qu'il a été établi que le sieur Durocher a abattu plusieurs arbres sur la propriété du sieur Jobert, mais qu'il n'est pas constant que ce fait ait été accompagné du caractère frauduleux nécessaire pour constituer un délit, et qu'en conséquence l'action reprochée au sieur Durocher ne pourrait donner lieu qu'a une réparation civile, renvoie le sieur Durocher de l'action correctionnelle, sauf au sieur Jobert à se pourvoir par voie civile pour réparation du préjudice qui lui aurait été occasionné. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1864 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, vice-président. M.O. Lanfran de Panthou, substitut
de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience
du samedi 30 avril. -
Eugénie-Maria Gaulard, domestique, née à Saint-Jean-sur-Couesnon,
domiciliée à Robehomme, et Sénécal, domestique au mème lieu, sont
prévenus de divers attentats aux mœurs. La
nature de cette affaire ne nous permet pas d'analyser les faits sur
lesquels se fonde la prévention. La fille Gaulard, détenue depuis
quelque temps, se présente seule à l'audience. Le ministère public
demande et obtient le huis clos. Le
Tribunal prononce défaut contre Sénécal, et condamne les deux prévenus
à 2 ans de prison. 50 fr. d'amende, et les déclare interdits pendant 5
ans de toute participation aux conseils de famille. Marie Gaulard était sans défenseur. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1866 -
Découverte d'un cadavre. -
Mardi, dans la matinée, le cadavre du sieur Victor Lebon, épicier
à Bavent, a été trouvé par le garde de Mme Castillon, dans un fossé
plein d'eau longeant un herbage nommé le Vieux-Dit, et non loin d'une des
écluses de la rivière la Dives. La
mort paraissait remonter à fort peu de temps, car une partie de la blouse
du noyer n'était pas encore mouillée. Le
garde, par une de ces fausses traditions malheureusement trop répondues
dans nos campagnes, laissa le cadavre et ne songea à le retirer du fossé
qu'après avoir été recruter à Robehomme, la commune la plus voisine,
les premières personnes qu'il y rencontra. Ce
ne fut donc que plus d'une heure après la découverte de l'accident, que
le corps du sieur Victor Lebon fut enlevé et transporté à son domicile. Cette infortuné était âgé de 43 ans et quelques mois. Il jouissait d'une excellente réputation, possédait une honorable aisance et faisait très bon ménage. Sa mort paraît donc ne pouvoir être attribuée qu'à un cas purement fortuit.
Juin
1867 -
Un bon cheval.
- La semaine
dernière, M. Duroche, adjoint de la commune de Robehomme, envoya son
domestique à Petiville, conduire une vache à l'équarrisseur. Le brave garçon s'acquitta d'abord de sa commission, puis se mit à fêter Bacchus avec un tel en train que le soir on dut le hisser, quasi ivre-mort dans sa voiture. Le
cheval, par bonheur, connaissait la route, ce qui lui permit de regagner
d'instinct et livré à lui-même l'écurie de son maître. Quand la
voiture a fait son entrée dans la cour, le domestique dormait toujours. Ce
n'est que cinq à six heures après qu'on est parvenu à le
réveiller..... pour lui donner son congé.
Novembre
1867 -
Un accident. -
La semaine dernière,
la veuve Levesque, mieux connue sous le nom de la mère Fillette, était
occupée à laver du linge chez le sieur Perdtout, à Robehomme.
Octobre
1869 -
Incendie.
- Vendredi,
vers dix heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la commune de
Robehomme, au domicile de Mme veuve Lechangeur. Le feu a pris par la
cheminée d'un appartement occupé par le domestique qui était absent.
Cet appartement a été entièrement brûlé ainsi qu'une salle y
attenant, avec tout ce qu'ils contenaient. On a remarqué qu'un sommier
qui passait dans la cheminée, et qui, probablement, avait pris feu depuis
quelques jours, avait donné naissance au sinistre. La perte des deux bâtiments détruits par le feu est évaluée à 3.500 fr. Nous ignorons si elle est couverte par une assurance.
Décembre
1870 -
Nominations.
- Par
arrêté en date du 2 décembre 1870, le préfet du Calvados a nommé :
1° M. Cornet, instituteur à Sainte-Marguertie-des-Loges, en remplacement
de M. Bazire, auquel un congé de six mois a été accordé pour raison de
santé ; 2° Mme Bazire, directrice de travaux d'aiguille dans l'école
mixte de Robehomme ; 3° Mme Poirier (Modeste), en religion sœur Modeste,
institutrice publique à Quetteville ; Un nouveau congé d'un an est
accordé à M. Félix Letellier, ex-instituteur de Manerbe, et à M. Miray,
ex-instituteur à Bonnemaison.
Janvier 1875 - Arrestation. - Le 13 de ce mois, les gendarmes à la résidence de Troarn ont mis en état d'arrestation le nommé Pierre Aimé Godin. journalier à Robehomme, canton de Troarn, pour les faits suivants : Il avait pris à sa femme un morceau de dentelle et s'était chargé d'un autre morceau appartenant à la dame Julie Othon, femme Gody, pour les vendre à Caen, ce qu'il fit le 24 décembre dernier, mais au lieu de rapporter le prix des dentelles, il le dissipa dans les cabarets et coucha pendant plusieurs nuits, dans les voitures de MM. Primois, au préjudice desquels il commit une soustraction de plusieurs dindes, qu'il vendit également à Caen. C'est à cause de ce dernier délit qu'il a été mis en état d'arrestation.
Août 1880 - Orages. - Les orages de la semaine dernière ont causé dans le département plusieurs sinistres. A Trouville, plusieurs rues ont été inondées. Les marchandises contenues dans les caves ont été entièrement endommagées. Les pertes de ce chef dépassent 10 000 francs. La foudre est tombée à différentes reprises à Trouville et à Deauville. Près le Salon et la rue des Dunes, elle a coupé un arbre par le pied, sur le quai Joinville, sur le banc de sable près le Casino de Deauville, elle n'a fait aucun dégât. A Bonneville-sur-Touques, elle est tombée sur une maison dont elle a dépavé la salle. Un boucher a eu deux de ses bœufs tués. A Bavent, il y a eu plusieurs accidents, la foudre est tombée, notamment, sur un appartement à usage d'écurie, appartenant au sieur Giret. Une partie des tuiles de la toiture a été enlevée. Dans
le marais, Pierre Gady et sa femme, occupés à faner, ont été surpris
par l'orage. Gady, atteint par le fluide, a dû être transporté chez lui
sans connaissance. Sa vie n'est pas en danger. La femme a été
renversée, ainsi que d'autres personnes qui se trouvaient dans le
voisinage. A Robehomme la foudre est tombée en plusieurs endroits,
mais
Mars 1886 - Laïcisation. - Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.
Avril
1886 -
Infanticide. -
On a trouvé dans une mare
de Robehomme le corps d'un enfant nouveau-né, jeté, il y a cinq mois,
par une femme mariée depuis, et qui avait caché
la chose à son mari.
Avril
1886 -
Infanticide. -
Nous
avons dit que le cadavre d'un enfant nouveau-né avait été découvert
dans une mare située commune de Robenomme, canton de Troarn. Cet enfant
avait une ficelle-.autour du cou et une autre lui serrait les reins. Il
paraissait être né à terme et avoir séjourné dans l'eau 5 à 6 mois.
L'examen médical n'a pu établir si l'enfant était né viable ou non. La
nommée Marceline-Eugénie-Berthe Brossin, femme Ponchy, âgée de 25 ans,
journalière à Robehomme, soupçonnée de ce crime, a avoué être la
mère de l'enfant, mais elle affirme qu'il était mort quand elle l'a fait
disparaître pour cacher sa faute à son futur, devenu son mari, qui
ignorait sa grossesse. La femme Ponchy
a été arrêtée.
Novembre 1888 - Menaces de mort et vol. - Pendant la nuit, deux individus se sont introduits, avec effraction, dans le domicile de la veuve Gady, âgée de 82 ans, rentière demeurant dans une maison isolée située marais de Robehomme, près Troarn, et, ont fouillé et bouleversé toute la maison, puis sont partis en emportant 450 fr. Leur
vol commis, ces deux individus ont mangé, ce qu'il y avait de comestibles
dans la maison et sont partis sans être inquiétés. L'un des
malfaiteurs, armé d'un revolver, a menacé la pauvre vieille de la tuer
si elle criait ou essayait de se sauver. Terrorisée, cette malheureuse
n'a conservé aucun souvenir qui puisse aider aux recherches, on a
trouvé, dans un fossé des vêtements abandonnés par les voleurs, qui
ont sans doute changé de costume pour dépister les recherches.
Décembre
1898 -
Suspension de garde champêtre.
- L'autorité
préfectorale a suspendu de ses fonctions, pendant huit jours, le garde
champêtre de Robehomme, pour injures à l'adjoint de la commune. Ce
garde, un peu trop fort on... bec, fera bien de ne pas récidiver, s'il ne
veut pas qu'on le renvoie pour toujours a ses tonneaux. (
Bonhomme
Septembre
1902 - Fête patronale.
- Dimanche, Robehomme, on fêtait la Nativité. Dés le matin, les
rues de la commune, si désertes chaque jour, étaient pleines de monde. La
fête religieuse, organisée par M. l'abbé Diaz, le sympathique curé de
la paroisse, a été très réussie. M. le chanoine Pouyer officiait,
durant que sept membres de la Fraternelle de Caen, sur lesquels notre
appréciation serait une redite, et plusieurs amateurs jouaient des
morceaux religieux du meilleur effet. Citons, entre autres, la Berceuse de
Jocelyn, fort bien exécutée par M. Durelle, sur son violon. La fête
profane, fort bien dirigée par M. Beuzelin, l'aimable maire de Robehomme,
et les jeunes gens, a réuni une foule compacte au hameau de Bricqueville. Le soir, retraite aux flambeaux, au cours de laquelle a été tiré, près de l'église, un beau feu d'artifice. Parmi les maisons les mieux illuminées, citons en particulier le presbytère, avec ses verres de couleur et ses lanternes vénitiennes perdues au milieu de la verdure. En somme, fête où la gaieté n'a cessé de régner.
Février
1907 -
Médailles
d'honneur agricoles.
- Par décret du
ministre de l'agriculture en date du 30 janvier 1907, la médaille
d'honneur agricole a été conférée aux métayers, métayères,
ouvriers, ouvrières agricoles et serviteurs ruraux désignés ci-après : MM.
Bellière, chez M. Dudonnez, à Mittois-en-Auge. Mlle
Thomasse, chez M. Lempérière, à Campeaux. Mme
Labbé, née Lemonnier, chez M. Poisson, aux Moutiers-en-Cinglais. Thouroude,
chez Mme veuve Claveau, aux Mutiers-en-Cinglais. Queudeville,
chez M. Lemaître, à Bretteville-l'Orgueilleuse. Gargatte,
chez Mme veuve Sorel, à Honfleur. Féron,
chez M. Binet, à Robehomme. Piou,
chez M. de Quélen, à Mézidon. Bunel,
chez M. Doudeville, à Bonville.
(source M. C.)
Mars 1908 - Un crime. - La petite commune de Robehomme vient d'être le théâtre d'un crime épouvantable. M. Poupinel, fermier, s'était rendu lundi à Caen. Entre
5 heures et demie et 6 heures, des cris retentirent soudain du fond de
l'exploitation et des voisins accoururent ; ils trouvèrent une
femme Sapin, 51 ans, baignant dans une mare de sang. On s'empressa
autour d'elle, mais tous les soins furent inutiles. La femme Sapin
expirait au bout de quelques minutes. Les recherches faites pour retrouver
l'assassin sont restées infructueuses. Le vol a été le mobile du
Octobre 1922 - Une petite fille noyée. - Mlle Mazire, qui habite Robehomme, canton de Troarn, avait placé sa petite fille Marthe, 2 ans, en nourrice chez sa sœur, Mme Peschet, à Pont-l’Évêque. Trompant
la surveillance de sa tante, la fillette est tombée dans une mare et
s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1926 - Dramatique tentative de meurtre. - Il y a quelque temps, une cultivatrice de Robehomme, la veuve Brard, se remariait, à l'âge de 42 ans, avec un jeune domestique, Octave Vimont, de 20 ans moins âgé. Grisé par la situation qui lui était faite, l'heureux parvenu devait se montrer d'une noire ingratitude pour celle qui lui avait apporté la fortune. Il reprocha bientôt à sa femme de favoriser à ses dépens une fillette née avant leur union. Il la prit tellement en grippe, cette enfant dont il n'était pas le père, qu'on dut l'éloigner plusieurs fois pour la soustraire aux brutalités et aux menaces du jeune fermier. Au début de ce mois, Octave Vimont qui était rentré vers 1 heure du matin et se trouvait en état d'ivresse monta à la chambre de la fillette et voulut défoncer la porte à coups de pieds, en proférant des menaces de mort, il avait cherché partout dans l'habitation, un fusil de chasse pour tuer sa belle-fille. Réveillée
en sursaut,
la pauvre
petite appela
au secours.
Une échelle
fut posée
de l'extérieur
contre les
fenêtres et
Georgette Brard,
secourue par
le personnel
de la ferme,
put se
réfugier chez
des voisins. Au
cours de
ces scènes
de violences,
la mère
n'était pas
épargnée et
elle fut
souvent victime
des emportements
du misérable. Craignant un dénouement tragique, la malheureuse quitta ces jours derniers le domicile conjugal, pour aller demeurer chez un parent, M. Noël, à Frénouville. Exaspéré de son départ, Octave Vimont accusa les domestiques de la ferme d'être de connivence avec la fugitive, et leur annonça qu'il se vengerait. Samedi, dans la soirée, il s'était rendu à Hérouville, pour toucher une somme de 600 francs, montant d'une livraison de pommes. En possession de l'argent, il dit au jeune Brard qui avait conduit le chargement, « Ce soir, je paierai aux pétards ! ». Quelques heures après, les domestiques prenaient leur repas dans la cuisine, lorsque Vimont accourut. Il était, comme d'habitude, sous l'influence de la boisson. On le vit tout à coup sortir un pistolet automatique. Mettant en joue Raoul Brard, il s'écria « Toi, il faut que je te brûle ! » Terrifié, le jeune homme ouvrit vivement une porte donnant sur la cour et s'enfuit. Un autre domestique, M. Lejeune, était assis au côté de sa femme. Brandissant tout il coup son arme, l'énergumène visa celle-ci en la regardant fixement sans proférer une parole. Le mari intervint pour protéger sa compagne qui réussit à s'échapper. - A nous deux maintenant, s'écria Vimont en appuyant le canon du pistolet automatique contre la poitrine de Lejeune. Certain
que le
fermier vindicatif
allait
mettre sa
menace à exécution,
le domestique
qui n'avait
nullement perdu
son sang-froid,
donna un coup
violent à son
adversaire qui
tomba prés
de la table.
On constata qu'il portait une blessure au poignet gauche. Le fermier finit par avouer que le coup était parti au moment où il manipulait l'armẽ. « J'avais
bu, ajouta-t-il,
et ne me
souviens plu»
de rien ».
Décembre
1926 - Deux
fillettes trouvées mortes de froid sur un lit de javelles sordides. — Voici
un drame navrant et atroce, un de ces drames causés par l'hiver
impitoyable, tueur des pauvres gens. II
y a quelque temps le couple s'était fixé sur le territoire de la commune
de Robehomme. Pas très
valide, l'homme trouvait, difficilement du travail chez les cultivateurs
du voisinage
et sa femme, mère de quatre enfants en bas âge pouvait rarement
s'absenter. Ce fut bientôt le plus lamentable dénuement. Le
soir de Noël - Telle
était la situation des misérables, lorsque le froid des jours derniers
vint accroître leur cruelle détresse. L'aînée des fillettes, Léa
Marie, âgée de 9 ans, s'endormit le soir de Noël pour ne plus se
réveiller, et avant-hier, une sœur âgée seulement de quatre ans,
succomba à côté des deux autres enfants, d'une congestion foudroyante. Les
gendarmes firent conduire dans une maison du village les deux enfants
survivants. Les malheureux étaient d'une maigreur squelettique et
couverts de vermine. Ils seront confiés à l'Assistance
Mai 1927 - Un vilain monsieur. - La gendarmerie de Troarn vient d'arrêter Octave Vimont, 25 ans, cultivateur à Robehomme, inculpé de tentative de viol sur sa belle-fille, Mlle Georgette Jeanne, 13 ans 1/2. Alcoolique et brutal, Vimont a déjà été condamné à 2 mois de prison pour menace de mort.
Mars
1932 -
Un bébé se noie. -
A Robehomme, canton de Troarn, Mme. Eugène Lejeune, cultivatrice,
était partie chercher de l'herbe pour ses lapins, laissant ses trois
enfants jouer devant chez elle. A peine s'était-elle éloignée, qu'elle
entendit appeler au secours, le petit Remy, 2 ans, venait de tomber dans
un fossé. La mère, affolée, accourut et retira le bébé de l'eau, mais
la mort avait déjà fait son œuvre ! (Bonhomme Normand)
Mai 1938 - Un enfant se noie dans un étang. - Revenant de son travail, vers 16 h., M. Hélouin, 28 ans, s'étonnait de ne pas apercevoir dans la cour de la maison, où il jouait habituellement, son jeune fils, Daniel, âgé de deux ans. et demi. Appelée par son mari, Mme Hélouin, qui vaquait à ses occupations habituelles, fut également surprise de la disparition du bambin à la recherche du quel on se mit aussitôt. Le cadavre du pauvre petit devait être peu après découvert dans un petit étang où il était tombé en poursuivant des canards, croit-on. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - Les mauvaises rencontres . - M. Olivier Laleuvre, 35 ans, manœuvre à la S.M.N. demeurant à Robehomme, à porté plainte contre un inconnu avec lequel il avait consommé dans un débit de la localité et qui lui a subtilisé un porte-monnaie contenant 200 francs. L'individu,
que la gendarmerie recherche, serait un chemineau, Robert Mestreau, 35
ans, du Mans signalé comme ayant pénétré, la veille du vol, dans une
boulangerie de Bavent et y aurait mendié du pain en disant : « Faut-il
que je tue ou que je vole ! »
(source le Moniteur du
Calvados)
Juillet 1939 - Le cultivateur mouillait le lait à 60 %. - Un cultivateur de Robehomme, fournissait son lait au laitier qui passe en tournée dans la localité. Dernièrement,
un inspecteur chargé du service de la répression des fraudes, a relevé
que le lait fourni était additionné d'eau dans la proportion de 60 %. Le
cultivateur a reconnu les faits, mais prétend avoir agi ainsi parce que
le lait n'était pas payé assez cher. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes
suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e)
Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Les
trois
individus ligotèrent
alors leurs
victimes et
prirent la
fuite après
avoir fermé
la porte
à clef.
Mars
1945 -
Le C.L.L. de Bavent-Robehomme.
-
Le bureau du Comité local de Libération de
Bavent-Robehomme a été ainsi constitué : Président, M.
Fournier ; vice-président, MM. E. Dallaire et Héve ;
secrétaire, M. Fournier ; trésorier, M. Léon Vimont..
Septembre 1948 - Respect de l'autorité ! - Deux habitants de Robehomme, MM. Brards et Champy, en litige sur une question de bornage, décidaient d’en appeler à l'arbitrage du maire, M. Clément Willaert. Celui-ci s'étant rendu sur les lieux estima que M. Champy était dans son tort. Mécontent
de la sentence arbitrale, M. Champy a injurié le maire ce qui lui vaudra
d’être poursuivi pour outrage à magistrat. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier 1974 - Association. - En 1974, Bavent fusionne avec Robehomme, qui garde le statut de commune associée |
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Types Normands - Cour de Ferme Servantes rentrant de traire les vaches - Ouvriers revenant du travail |
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