15 Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LA ROCQUE

Canton de Vassy

Les habitants de la commune sont des ...


Décembre 1839   -   Nouvelles locales.  -  Pendant le mois de décembre 1839 , Mgr. l'Evêque de Bayeux a nommé : MM. Ménage , curé de Carel, canton de St-Pierre-sur-Dives ; Saffray, curé de Campeaux, canton de Bény-Bocage ; Jamet, curé de Martigny , canton de Falaise, et Létournel, curé de La Roque , canton de Vassy. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1840   -   Une ordonnance.  -  Une ordonnance du 3 décembre 1839, prescrit l'appel à l'activité de 25 000 jeunes soldats sur la seconde partie du contingent de la classe de 1838.

Pour cet appel, le Calvados doit fournir 329 hommes. Voici les derniers numéros atteints par la sous-répartition entre les cantons de notre arrondissement : Balleroy, 52.    Bayeux, 39.    Caumont, 21.    Isigny, 60.    Ryes, 45.    Trévières, 44.  (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1840   -   Le temps qu'il fait.  -  La température douce et modérée qui règne depuis l'entrée de l'hiver donne lieu, dans notre pays, à des phénomènes de végétation peut-être sans exemple dans nos annales d'horticulture.

On voit à Salies, dans le château qui domine la ville, un pommier en pleine floraison pour la troisième fois, durant le cours de l'année 1839. Ce pommier, de médiocre taille mais vigoureux, a donné abondamment du fruit des deux premières poussés, et, chose remarquable, les produits de cette double sève sont encore, en ce moment suspendus à l'arbre. Chacun peut voir et palper ces pommes, filles de la même année, quoique d'âges divers, belles, fraîches, appétissantes, couronnées de fleurs et de verdure, et contempler sur le même arbre, au plein cœur de l'hiver, comme sous les régions tropicales, la fleur, le bouton et le fruit.

Dans le même local, un poirier voisin a donné, aussi en 1339, deux floraisons très abondantes. Les premières gelées de décembre ont seules empêché le fruit de nouer.

En outre, le propriétaire peut offrir chaque jour des fraises en parfaite maturité, cueillies aux pieds de ces arbustes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1865   -   Un accident.   -   Un affreux accident est arrivé, il y a quelques jours, à Condé. Louis Lelandois, menuisier à Condé, rue des Challouets, s'était rendu à la scierie de M. Édouard Dorenlot, à la Rocque, dans l'intention d'y couper quelques planches.

On sait que la courroie qui donne le mouvement est, d'ordinaire, séparée de la poulie quand la machine est au repos. Lelandois devait donc appliquer cette courroie avant de commencer son travail. A cet effet, il monta sur une échelle pour atteindre la poulie. Malheureusement l'échelle était mal assujettie, et l'ouvrier, pour effectuer son travail, dut s'appuyer un peu sur la courroie qu'il plaçait. Ce mouvement lui fut fatal.

Aussitôt préparé, l'arbre se mit en marche. Le malheureux Lelandois, accroché à la courroie par sa blouse, fut entraîné jusqu'au plancher. Arrivé là, le corps se trouva pris entre la machine et les poutres, et la tête du malheureux ouvrier fut arrachée du tronc. On la retrouva quelques pas plus loin, horriblement broyée.

Louis Lelandois était âgé de 30 ans environ. Il était marié et laisse deux enfants en bas-âge. ( Le Noireau )

 

Mai 1868   -   Un accident.   -   Jeudi dernier, vers 10 heures du matin, en la commune de la Roque, canton de Vassy, un jeune homme de 22 ans, fils de M. Lebarbier, cultivateur, a reçu de son cheval deux coups de pied dans le ventre. Des lésions se sont produites dans le corps de ce malheureux jeune homme, qui a succombé vendredi, après avoir enduré d'atroces souffrances. Le fils Lebarbier était un excellent sujet.

 

Mai 1868   -   Une circulaire.   -   Une circulaire de M. le préfet rappelle aux maires du département que la loi qui fixe à 1 m. 55 le minimum de la taille que doivent avoir les jeunes gens désignés pour faire partie du contingent, est applicable aux engagés volontaires et aux remplaçants.

 

Mai 1868   -   Une circulaire.   -   Quelques du cas de morve s'étant produits dans le département, M. le préfet croit devoir rappeler à MM. les maires que, au terme de la loi, les détenteurs de chevaux morveux doivent immédiatement avertir l'administration municipale, qui, de son côté, doit aussitôt faire visiter, par un vétérinaire, les animaux infectés. Cette visite donne lieu à la rédaction d'un procès verbal, dans lequel les parties intéressées peuvent insérer leurs observations.

Les chevaux reconnus atteints de la morve doivent être abattus, tailladés et enfouis sur le champ. Les écuries dans lesquelles ils auront séjourné devront être purifiées et leur harnais désaffectés.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les maisons d’écoles.   -  Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.

 

Avril 1876   -  Enfant noyé.  -  Lundi, le jeune Émile Bourgeois, 14 ans, employé à l'établissement Hamon, au pont de la Roque, près Condé, a été victime d'un cruel accident. Se trouvant sur la planche qui sert au service des vannes de la filature, le malheureux enfant fit sans doute, un faux pas et tomba dans la rivière, dont les eaux, à ce moment, étaient grandes. Le courant l'entraîna rapidement avant qu'il fût possible de le secourir, et le pauvre enfant dut bientôt être asphyxié. 

Des recherches ont été faites toute la semaine, la rivière a été sondée sur un parcours de plusieurs kilomètres, mais jusqu'ici tous les moyens employés sont restés infructueux.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Roque (La), travaux au cimetière, 100 fr. travaux à l'église et au presbytère, 400 fr.  

 

Octobre 1881  -  Menace de mort.  -  Ces jours derniers, le sieur Hébert, demeurant à la Roque, congédia son domestique Alcide Denis, âgé de 20 ans. Celui-ci, furieux, s'en fut au cabaret, en sortant, il rencontra Hébert qu'il frappa, mais il en reçut une bonne correction. Hébert, rentré chez lui, ne songeait plus à cela, quand Denis entra, ferma la porte, mit la clef dans sa poche, et dégainant une épée, menaça de tuer Hébert, s'il ne lui donnait pas immédiatement 80 fr. Mais Hébert réussit à le désarmer et à le mettre hors d'état de recommencer ses menaces. Il porta plainte à la gendarmerie, qui a arrêté ce trop irascible domestique.  

 

Mai 1892  -  Un jeune criminel.  -  La gendarmerie de Condé a arrêté, à la Roque, canton de Vassy, Albert Hellouin, 16 ans, domestique à Lassy. 

Depuis huit mois, ce jeune homme, chassé par son père, ne se livrait plus à aucun travail. Il va avoir à répondre en cours d'assises d’un viol et d’une tentative de viol commis sur des personnes, qu'il ne connaissait pas. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Farce de bocains.  -  Il y avait noce, la semaine dernière, à la Rocque, près Vassy. Après déjeuner, on alla se promener. Sur la route, on leur offrit cidre, vin ou eau-de-vie, selon l'usage. Soudain, la noce est prise de coliques, y compris la mariée qui ne cessait de dire: « Mais qui qu'j'ai dans les boudins ? » C'était un sinistre farceur qui avait mêlé au liquide offert une substance qui pouvait faire plus de mal qu’elle n'en a fait, car, grâce â un bon dîner, tout le monde a été remis d'aplomb. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Vélocipédistes, attention ! -  Au commencement de l'hiver, il est utile de rappeler aux vélocipédistes l'arrêté préfectoral. Pour répondre au vœu du conseil général du Calvados, les ordres ont été donnés pour que prescriptions de cet arrêté soient observées, surtout en ce qui concerne l'éclairage et l'addition d'un grelot ou sonnette pour avertir les piétons et éviter les accidents. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1897  -  Veau phénomène.  -  Une vache de l'étable du sieur Bénard, à la Rocque, près Vassy, a mis bas un veau qui à la tête d'un chien, les pattes d'un porc et l'arrière-train d'une chèvre. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1901   -   Les suites d’une discussion.  -   La gendarmerie de Vassy fait une enquête contre deux jeunes gens de la Roque qui, la nuit, à la suite d une discussion avec le sieur Tirard, horloger, l'ont tellement roué de coups qu'il est encore obligé de garder le lit. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Victimes de leur imprudence.  -  Le sieur Désiré Villeroy, 47 ans, journalier à Saint-Crespin, près Mézidon, venait de manger et était un peu pris de boisson, quand, selon son habitude, il crut faire un bel exploit en se baignant dans une mare. Ayant voulu trop s'avancer dans l'eau, quoique ne sachant pas nager, il perdit bientôt pied.

Un camarade, qui se baignait en même temps, se porta à son secours, mais il ne put le sauver et on ne retira qu'un cadavre.

— Le sieur Mottard, 68 ans, cultivateur à la Rocque, près Vassy, avait eu le tort, comme cela arrive malheureusement trop souvent, de passer autour de son bras le lien arec lequel il ramenait sa vache à l'étable. L'animal, ayant subitement pris peur, entraîna dans sa course le sieur Mottard qui a succombé aux blessures qu'il avait reçues.

— Louis Romain, 12 ans 1/2, né à Tour, près Bayeux, domestique chez M. Joly, propriétaire à Moult, revenait avec un domestique de chercher une charrette de foin. A l'entrée du bourg d'Argences, le jeune imprudent voulut monter sur la voiture en marche, malgré l'opposition du domestique, mais il glissa et tomba sous l'une des roues qui lui passa sur le corps. La mort a été instantanée.   (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1903   -   Légion d’Honneur.  -  A l'occasion de l'exposition d'Hanoï, M. Blais, maire de la Rocque, près Vassy, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1914   -   Plus de peur que de mal.   -   M. Baillemont, huissier à Vassy, se rendait, en auto, à Lassy, avec sa femme et son petit garçon, quand, près de la Rocque, un fort chien vint se jeter dans la roue. La voiture, subitement bloquée, fut précipitée sur le talus.

Par bonheur, Mme Baillemont et son enfant n'ont reçu que de légères blessures et M. Baillemont s'en est tiré sain et sauf Mais l'auto a été assez gravement endommagée. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1917  -  Noyée.  -  Mlle Hardouin, domestique à la ferme de Nerarde, en se lavant les mains à la mare, tomba dans l'eau et se noya par suite d'une crise épileptique.

 

Mai  1919    -   Vol.   -   Divers objets et du blé, le tout d'une valeur de 200 fr. ayant disparu de la ferme occupée par M. Victor Hébert, cultivateur à La Rocque, les soupçons de ce dernier se sont portés sur un de ses anciens serviteurs occupé par Mme Hébert pendant l'absence de son mari mobilisé. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai  1919  -  Suicide.  -   Le nommé Le Teinturier (Auguste), 59 ans, demeurant à la Rocque, village Duval, s'est suicidé le 14 mai en se jetant dans son lavoir. 

Le Teinturier était inculpé de vol. On suppose qu'il s'est donné la mort pour échapper aux poursuites judiciaires. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai  1919  -   Vol.  -   Divers objets et du blé, le tout d'une valeur de 200 fr. ayant disparu de la ferme occupée par M. Victor Hébert, cultivateur à La Rocque, les soupçons de ce dernier se sont portés sur un de ses anciens serviteurs occupé par Mme Hébert pendant l'absence de son mari mobilisé. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1923  -  Dans une crise d'alcoolisme, une femme étrangle son nourrisson.  -  L'alcool, cause de tant de ruines et de si effroyables tragédies, dans notre département du Calvados, vient de nouveau d'armer le bras d'une misérable inconsciente qui a tué ce matin, au cours d'une crise de folie, un bébé de trois ans, confié à ses soins par l'Assistance publique.
L'horrible drame s'est déroulé sans moin, dans le logement occupé à Vassy, arrondissement de Vire, par la femme Gautier, journalière, âgée de 35 ans. Depuis une huitaine de jours, le mari, ayant trouvé une place à Saint-Jean-le-Blanc, avait du quitter sa femme restée seule avec un petit nourrisson. Francis Le Cornu, âgé de trois ans, dont jusque-là, elle s'était occupée avec une maternelle sollicitude. Mais la malheureuse s'adonnait à la boisson et ces excès devaient peu à peu achever le déséquilibre de sa raison chancelante. Plusieurs fois, les voisines constatèrent que Mme Gautier présentait des symptômes de dérangement cérébral. Rien, cependant, ne faisait prévoir l'acte irréparable qu'elle allait commettre.
Hier, dans la soirée, elle avait donné libre cours à son penchant favori et rentrait complètement ivre. Pendant la nuit, une crise d'hallucination la fit se réveiller en sursaut. Elle avait cru, a-t-elle raconté quelques heures plus tard, que des bohémiens avaient envahi la maison. Elle les voyait autour de son lit, brandissant d'énormes coutelas.
Voulant soustraire à leurs mains le pauvre petit Francis qui dormait dans un berceau à côté, elle s'empara de l'enfant, lequel ouvrit les yeux tout surpris de cette scène insolite. La misérable s'étant assise sur une chaise, et tenant entre ses bras le pauvre petit être, l'embrassa en pleurant. Toujours en proie à l'obsession de son rêve halluciné, sa raison chavira.
Dans un dernier accès, elle étrangla sous la pression de ses ongles, avec un sang-froid effrayant, le nourrisson. Elle replaça ensuite le cadavre dans le berceau et courut raconter l'affreuse chose à sa mère qui comprit aussitôt et se rendit précipitamment sur le théâtre du drame. Hélas le cadavre de l'innocente victime était déjà froid.
La gendarmerie de Vassy. prévenue, interrogea l'alcoolique. Elle ne put proférer que propos incohérents. Cet attentat a causé une profonde émotion dans la commune de Vassy.  

Après le drame.  - Immédiatement prévenu de l'horrible drame dont a été le théâtre le village d'Amboine en la commune de La Roque, et non de Vassy, comme nous l'avions annoncé par erreur, M. le Procureur de la République, M. le Juge d'instruction, M. Baratier, aspirant commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Vire, M. le docteur Blancher, médecin légiste et M. Chenel, commis-greffier près le Tribunal, se sont rendus sur les lieux du crime pour se livrer aux premières constatations.  

 

Janvier 1932   -   Désespoir tenace.   -   M. Jules Colin, 53 ans, cultivateur à La Rocque, donnait depuis longtemps des signes de dérangement cérébral. Vendredi, vers 14 heures, il s'est pendu à l'aide d'une corde à un pommier, mais un voisin qui se trouvait à proximité, est arrivé assez tôt pour couper la corde et empêcher la mort.

Deux heures plus tard, Colin ayant échappé à la surveillance de son entourage, a réussi à se donner la mort en se pendant avec un fil de fer à une branche de pommier. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1945  -  Vœu relatif à l'attribution de Croix de la Légion d'Honneur.  -   Le Conseil général du Calvados salue le courage admirable des cultivateurs des régions sinistrées  qui ont remis leurs terres en cultures au péril de leur vie.

Dépourvus de personnel, de matériel, d'engrais, de semences, de cheptel et de fourrages, consentant à vivre avec leurs familles sur des terres minées, dans des fermes en ruines et dans des conditions d'inconfort indescriptibles, ils ont, par leur attachement à la terre, leur ténacité et leur conscience professionnelle donné à la France l'exemple des qualités nécessaires à son redressement.

Le Conseil général du Calvados émet le vœu que les meilleurs d'entre eux soient l'objet d'une citation élogieuse de la part du Gouvernement et que quelques croix de la Légion d'Honneur soient réservées pour leur témoigner l'admiration et la reconnaissance qui leur sont dues. Nous le transmettrons à M. le Préfet, le vœu est adopté.  

 

Novembre 1946  -  Un acte de Banditisme à La Rocque.  -   Mme veuve Michel Eugène, 63 ans, cultivatrice, allait se mettre à table pour souper lorsqu’elle vit la porte d’entrée s’entrouvrir doucement, laissant passer un individu qui, braquant un revolver, lui cria : « Allons, la vieille, aboule ton péze ». Simulant aller vers son armoire, elle se précipita vers la porte en appelant « Au secours ». L’individu, qui avait un voile sur la figure et une fausse barbe, s’enfuit après lui avoir donné un coup de crosse sur la figure.

Le même soir, une voisine, Mme Vve Libert Edmond, 61 ans, ayant besoin de ranger de l’argent dans un sac, s’aperçut qu’on lui avait dérobé une somme de 2 900 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)

SCENES DE LA VIE NORMANDE.   -   Après la traite

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