1er Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ROCQUES |
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Canton de Lisieux |
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avertir
la femme Gueret qui gardait cette maison, que ses bestiaux étaient sortis
de son herbage, et pendant que, sur ce faux avis, celle-ci s'était absentée,
un carreau de vitre fut brisé, une fenêtre fut escaladée, et une somme
de 90 à 100 francs fut volée dans une armoire. La
femme Nelle et le nommé Faille étaient accusés d'être les auteurs de
ce vol. On les avait vus à l'heure ou le vol fut commis, roder dans les
environs de la maison, et quelques autres présomptions assez graves s'élevaient
encore contre eux. Mais
tout cela était insuffisant pour opérer la conviction. L'un et l'autre
ont été acquittés après une courte délibération. (Le Journal de Caen
et de la Normandie)
Octobre
1867 -
Les présages de l'hiver.
- Certains
signes semblent présager que l'hiver qui arrive sera rigoureux. Le
départ des hirondelles a été, cette année, plus précoce que
d'habitude, et l'on a signalé de bonne heure des passages d'oiseaux
émigrant du nord vers le sud. Voici
qu'on écrit de Clermont-Ferrand que jeudi dernier les habitants se
montraient avec stupéfaction le sommet du Puy-de-Dôme couvert de neige,
chose qui ne s'était pas vue, dans une saison aussi peu avancée, depuis
un demi-siècle. D'un
autre côté, des télégrammes venus d'Amérique annoncent que la neige a
déjà fait son apparition dans la partie occidentale de l'État de
New-York. Comme
nous venons de traverser une période De quelques années pendant
lesquelles la température de l'hiver n'a point été très basse, le
calcul des probabilités nous interdit de compter sur le retour d'une
pareille circonstance. En outre, la terre n'ayant pas reçu une grande
quantité de chaleur, elle ne tardera pas à épuiser la quantité de
calories qu'elle aura reçue si la provision recueillie dans l'été n'est
point entretenue par un soleil d'hiver excessivement chaud. Il a gelé, mercredi la nuit, dans la banlieue lyonnaise. La neige a fait son apparition sur les montagnes du haut Beaujolais et de l'Izeron.
Octobre 1867 - La demande des fermiers. - Les fermiers qui avaient demandé des chevaux de l'artillerie pour le service agricole, ont été autorisés à venir les chercher. Cela a lieu tous les ans, et la nouvelle n'a d'importance que parce que l'on avait affirmé un moment qu'il n'en serait pas ainsi en 1867.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans
les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou
circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette
remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller
tous les colis à leur arrivée dans les
Avril 1873 - Vol d’une vache. - Lundi dernier, une vache a été volée au préjudice d'un sieur Piquot, cultivateur à Roques, canton de Lisieux. Les auteurs sont restés inconnus.
Novembre 1874 - Vols dans les églises. - Dans la nuit de mercredi à jeudi, des voleurs se sont introduits dans l'église de Fauguernon. Ils ont pénétré dans l'église en fracturant la grande porte au moyen d'outils de menuisier qu'ils ont trouvés sous le porche. Ils ont brisé la porte de la sacristie et ont fracturé un placard dans lequel était renfermée une somme de 12 fr. environ, produit d'une quête, et qu'ils ont emportée. Pour cause de travaux exécutés au banc de la charité, le tronc de cette confrérie, qui contenait 42 fr., placé habituellement au-dessus de ce banc, avait été changé de place, c'est à cette circonstance, fort heureusement ignorée des malfaiteurs qu'on doit d'avoir retrouvé cette somme intacte. Lundi, vers sept heures, un voleur s'est introduit dans l'église de Roques, a dévalisé les troncs et pris l'argent qu'ils renfermaient. Une femme de la commune, en passant près de l'église, entendit remuer de l'argent et fut avertir plusieurs personnes. On pénétra dans l'église et on trouva en effet l'individu en train de compter son butin. Il a été amené à la maison d'arrêt par le garde champêtre et plusieurs habitants. C'est un nommé Charles Benoist, cet individu est soupçonné d'avoir pris part au vol de l'église d'Ouilly-le-Vicomte. Ses complices sont activement recherchés.
Décembre 1874 - Recensement. - Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.
Novembre
1877
-
La vengeance d’une mère. -
Dans
la nuit de samedi à dimanche, une scène d'immoralité, de juste colère
et de vengeance ensuite, se passait sur le territoire de la commune de
Roques, canton de Lisieux. Une
mère indignée trouvait dans la chambre de sa fille le nommé Théodore
Limare, journalier à Hermival, près Lisieux. Armée d'un couteau, elle
lui en a porté onze coups, mais aucun n'a pénétré assez profondément
pour menacer sa vie. Saisi d'épouvante et couvert de sang, il a sauté
par une fenêtre et est tombé sur le sol d’une hauteur d'environ quatre
mètres en se faisant quelques contusions à la face. On dit qu'un magistrat instructeur s'est rendu sur les lieux et qu'à la suite de son enquête, le blessé a été transporté à l'hospice de Lisieux. Nous ne savons dans quelle mesure la justice demandera compte à la mère, des actes de violence qu'elle a commis, ce que nous pouvons assurer, c'est que l'intérêt et les sympathies sont pour elles et contre l'individu auquel elle avait, à si juste titre, interdit l'entrée de sa maison. Lamare est veuf et père de quatre enfants.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général, considérant que les demandes de
subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux
presbytères,
Juin
1883 -
La foudre.
– Les
derniers orages ont causé plusieurs accidents dans notre région. Vendredi,
la foudre est tombée sur la ferme de Lessard, à la Villette, et a mis le
feu à
une partie des
bâtiments. La perte est de 14 000 fr. en partie assurés. Au
fort de cet orage, trois passants réfugiés dans une maisonnette du
chemin de fer, près du village de la Hingrie, au sud du mont de Cerisi,
ont ressenti une violente commotion dans les membres inférieurs et
aperçu une étincelle électrique traversant l'appartement. A
Montigny, la foudre, en tombant sur un bâtiment couvert en paillé,
appartenant à M. Delivet, a occasionné un incendie qui a pu être
rapidement éteint. Lundi,
à La Bazoque, près Balleroy, le tonnerre est tombé sur la forge d'un
sieur Gassion, maréchal, occupé à ferrer un cheval. Le maréchal et
deux hommes, ainsi que le cheval, ont été renversés. Heureusement, ils
en ont été quittes pour la peur et une violente secousse. Le
tonnerre est tombé aussi, le même jour, dans le parc du château de
Balleroy, mais il n'a causé aucuns dégâts. Près
les abattoirs de Lisieux, la foudre a percé le toit de la maison de Mme
Langlois, aux Rouges-Fontaines, elle a dépouillé un arbre de son
écorce, sur la route de Livarot, elle a frappé à sa base la cheminée
de l'établissement de M. Bertre. A Roques, et dans quelques autres endroits, elle a laissé des traces de son passage sans causer de sérieux dégâts. Le canot « Pisse-Partout », de Trouville a disparu, on craint que surpris par l'orage, il n'ait été englouti avec le patron Breton, qui le dirigeait.
Août
1885 -
Sanglier et belette. -
Les
sangliers continuent de fréquenter les environs de Lisieux, les
dégâts qu'ils commettent sont considérables. Il y a quelque temps,
le lieutenant de louveterie, vivement sollicité, consentit à faire
une battue de 2 à 5 heures d'après-midi, sur la commune de Roques.
La portion du bois appartenant à M. Descours fut respectée, car ce brave
propriétaire avait écrit au lieutenant de louveterie qu'aucune trace
n'avait été aperçue chez lui, aussi, la battue fut infructueuse et les
bêtes dormirent sans, inquiétude dans leur bauge. Dernièrement,
nouvelle sortie à Hermival. Après quelques heures d'attente, un coup de
fusil retentit. On fait sonner la curée. O déception ! l'animal tué
était simplement une petite belette. Cette
institution d'un lieutenant de louveterie, ainsi comprise, n'est-elle pas
une amère ironie jetée à la face des propriétaires qui voient les
sangliers par bandes de 12 à 15 fouiller leur terrain et dévaster leurs
récoltes ? et le préfet ne pourrait-il pas autoriser des battues
privées pour mettre fin à une situation aussi
préjudiciable ?
Septembre
1890 -
Phénomène étrange. -
A Roques, arrondissement de Lisieux, depuis 1837, 16 femmes sont
décédées dans cette commune de 225 habitants, tandis que pas un seul
homme n'a pris le chemin de
Juillet 1895 - Les vacances. - Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - Les orages. - Les orages se succèdent dans le Calvados. Le tonnerre est tombé, à plusieurs endroits, à Caen, sans, occasionner de dégâts. La semaine dernière, la foudre était tombée sur le clocher de Barneville-la-Bertrand et fait pour 2 000 fr. de dégâts. Les arrondissements de Lisieux et de Pont-l'Evêque ont été les plus atteints. Un bœuf, appartenant à M. David, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a été tué par la foudre. A St-Benoit-d'Hébertot, douze moutons, appartenant à M. Delarue, ont été tués dans leur parc par le fluide. La troupe se composait d'environ 150 moutons. A Rocques, le tonnerre a mis le feu à 2 500, bottes de paille et à un bâtiment renfermant des récoltes appartenant à M. Rebut, propriétaire. Pertes, 3 500 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Les voleurs d’églises. - Des malfaiteurs se sont introduits dans l'église de Roques, à l'aide d'effraction et se sont emparés du contenu des troncs, une vingtaine de francs. Ils ont pénétré aussi dans celle d'Ouilly-du-Hoully et ont volé 40 francs dans les troncs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Danger des armes à feu.
- Le jeune Ferdinand Renier, 10 ans, demeurant à Roques,
près Lisieux, chez ses parents, regardait son frère, âgé de 18 ans,
qui était occupé à mettre le chien d'un fusil au cran de sûreté,
lorsque soudain le coup partit. Toute la charge du fusil atteignit le toit
de la maison, mais malheureusement quelques plombs, faisant ricochet sur
les ardoises, vinrent tomber sur la figure du petit Ferdinand qui eut l'œil
droit crevé. Détail poignant : ce jeune enfant était déjà borgne de
l'œil gauche, de telle sorte que, par suite de ce terrible accident, le
malheureux garçon est devenu aveugle. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1899 - Voleur rudement étrillé. - Le sieur Gilles Hyver, 28 ans, jardinier a Rocques, près Lisieux, prenait son repas, le soir, vers six heures, lorsqu'il entendit des cris poussés par un lapin. Il descendit quatre à quatre l'escalier conduisant de sa salle à la cour et aperçut un individu en train de fracturer son clapier et de lui chaparder un lapin. Saisissant une trique qui se trouvait sous sa main, il la cassa sur le dos du voleur qui détala sans. demander son reste, abandonnant le lapin. Malheureusement, au moment de pincer l'intrus, le sieur Hyver fit un faux pas et tomba, ce qui permit au voleur de s'échapper. N'importe, le gredin doit en avoir pour s'en souvenir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Incendies. -
D'une
meule de 750 bottes de paille au sieur Ledran, à Beaumais. Pertes, 150
fr., assurées pour 100 fr. seulement. —
D'un bâtiment contenant 1 400 bottes de foin, 200 bottes de paille
et 3 000 liens au sieur Samson, à Saint-Manvieu. Pertes, 6 200 fr.
Assuré.
—
A Merville, dans un herbage au sieur Boéda. Pertes, 150 fr., de
plus à M. Robert Planquette. Pertes, 300 fr. — A Rocques, d'une maison d'habitation à la comtesse du Merle et occupée par le sieur Puiney. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Tué en braconnant. -
Le
sieur Charles Lanos, 25 ans, domestique à Rocques, près Lisieux, avait
déposé dans une haie un fusil chargé, dans l'intention probable de
braconner, car il avait sur l'épaule une musette destinèe
vraisemblablement à rapporter le gibier. En
essayant de retirer l'arme, le coup partit, atteignant mortellement
l'infortuné jeune homme qui tomba à la renverse. Il avait reçu toute la
charge dans le côté. Tous les soins furent inutiles. Le pauvre garçon expirait au bout de quelques heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Suicides. -
Le sieur
Honoré Anne, 42 ans, journalier à Condé-sur-Noireau, s'est pendu à un
soliveau de sa chambre. Le malheureux, qui était père de six enfants,
avait des habitudes d'intempérance et avait déjà tenté de se suicider
en se précipitant à l'eau, mais l'instinct de la conservation l'avait
fait se raccrocher à une branche et Anne était parvenu à se retirer. —
Le sieur Eugène Letouzé, 57 ans, propriétaire à Rocques, près
Lisieux, s'est donner la mort en se tirant un coup-de pistolet dans la
tête.
— On a retiré de la rivière l'Orne, à Mondeville, le cadavre de la veuve Leraître, née Arsénié Gallot, 69 ans, née à Banville. La pauvre femme avait déclaré plusieurs fois à son fils que, lorsqu'elle ne pourrait plus travailler, elle se suiciderait, ne voulant rester à la charge de personne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Question délicate. - Le 27 juin 1902, le sieur Drieu, cultivateur, à Roques, près Lisieux, déchu de son privilège de bouilleur de cru, à été surpris fabricant de l'eau-de-vie, ainsi que sa femme. La dame Drieu est dans son droit, car, mariée sous le régime de la séparation de biens, c'est elle qui exploite la ferme où elle faisait bouillir. Quant à son mari, c'est chez elle qu'il faisait bouillir des lies provenant de la succession de son père. Malgré ces explications, la régie maintenait sa plainte et réclamait une punition exemplaire. Le tribunal ne l'a qu'à moitié satisfaite, car il a acquitté la dame Drieu, la déchéance de son mari ne l'atteignant pas, et a condamné Drieu à 1 000 fr. d amende, plus les décimes et les frais. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Accident du travail. - Deux couvreurs, les sieurs Sabine et Lecardonnel, travaillaient à la toiture de la maison de M. Guillebert, à Saint-Vigor-le-Grand, près Bayeux, lorsqu'un anneau de fer venant à rompre, ils furent projetés sur le sol. Sabine eut deux côtes cassées et son camarade une légère blessure. — En tassant du foin chez M. du Mesle, à Rocques, Joseph Godet, 45 ans, est tombé d'une voiture. On l'a transporté à l'hospice de Lisieux. Il a un épanchement dans les reins et son état est assez grave.
Mars
1917 -
Mortelle imprudence. -
Mme
Bréard, 33
ans, domestique chez Mme Rendu, propriétaire à Roques, près Lisieux,
revenait de Cormeilles, avec un chargement de foin. Elle s'était fait un
siège de fortune à l'avant de la voiture. La malheureuse femme glissa et
tomba sous une roue, qui lui écrasa la poitrine.
La mort fut instantanée.
Octobre
1921 -
Le baptême du lait. -
La femme Dumont, 45 ans, cultivatrice à Rocques, canton de
Lisieux, poursuivie pour mouillage et écrémage de lait dans des
proportions assez importantes, est condamnée à 1 mois de prison avec
sursis, 500 fr. de dommages-intérêts envers la fromagerie du
Breuil-en-Auge, l’affichage et l'insertion du jugement dans les journaux
de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Un Noyé.
- Nous
avons relaté,
il y a
quelques jours
que le
cadavre de
M. Joseph
Filleul, cantonnier
à Rocques, avait
été trouvé
dans la
rivière «
La Paquine ».
L'enquête ouverte
par la
gendarmerie de
Lisieux a
permis d'établir
les circonstances
dans lesquelles
Filleul était
tombé l'eau.
Janvier
1924 - Découverte d’un cadavre.
-
Le cadavre de M. Léon Filleul, a été découvert dans la rivière
la « Paquine », où il était tombé accidentellement. M.
Filleul était âgé de 56 ans. ( Source : Ouest-éclair )
Mai
1938 - D’un coup de bouteille, un ivrogne blesse sa fille.
- Au
cours de la nuit de dimanche à lundi, le sieur Maheux, cultivateur à
Rocques, rentrant chez lui en complet état d'ivresse s'approcha de sa
fille Henriette, âgée de 14 ans, et eut, d'après cette dernière, des
gestes déplacés vis-à-vis d'elle. Une discussion éclata, et Maheux
décrocha son fusil. La jeune Henriette eut peur, et supplia son père de
n’en pas faire usage. La discussion reprit. Tout
à coup, Maheux s'empara d'une bouteille et la lança dans la direction de
son enfant, qui fut atteinte à la tempe et à l'épaule. Perdant son
sang, la blessée s'enfuit chez une voisine. Hier
matin, M. Fresnel, maire de Rocques, mis au courant de l'affaire, avertit
la gendarmerie. Le
docteur Viel examina la jeune fille et constatant qu'elle portait une
plaie de 7 à 8 centimètres de longueur sur 4 de largeur à l'épaule
droite, et une plaie à l'extrémité du sourcil droit, la fit transporter
à l'hôpital. Maheux a été arrêté.
(source le Moniteur du
Juin 1938 - Un Père indigne. - Le 16 mai dernier, la gendarmerie arrêtait un journalier de Rocques, Henri Maheux, 44 ans, qui, se trouvant la veille en état d'ébriété, voulut abuser de sa fillette et la blessa grièvement à l'épaule. Mardi
dernier, Maheux a reconnu enfin les actes ignobles dont l'accusait sa
fillette. A la suite de ces aveux, le juge d'instruction l'a inculpé
d'attentat à la pudeur.
(source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1941 -
Il avait manqué de respect au maire.
- Un
soir où
l'on faisait
un exercice
de défense
passive à
Roques, M.
René Mauger,
cultivateur au
même lieu,
siffla une
voiture qui
arrivait avec
un éclairage
un peu
violent. Qui
descendit de
l'auto ?
le maire,
lui-même, M.
Bonjour-Bourget !
Février 1949 - Les méfaits de l'ivresse. - Pierre Arsène, employé au service de M. Pitois, cultivateur à Rocques, a été arrêté pour vol d'une bicyclette au préjudice de M. Marcel Gravelle, ouvrier agricole à Hermival-les-Vaux. La machine qui fut retrouvée en piteux état abandonnée dans un herbage, avait été dérobée à la porte d'un débit de la commune de Pierre Arsène avait été expulsé par ce qu'il était ivre. Avant de s'emparer du vélo, par vengeance d’avoir été chassé du café, l'individu avait dans le but d’effrayer les consommateurs, tiré plusieurs coups de fusil en l'air. Sur la route, il avait fait plusieurs chutes. Déféré au Parquet, Pierre Arsène a été laissé en liberté provisoire. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Une bénédiction de vitraux à Rocques. - Grâce à la générosité des paroissiens et notamment aux offrandes de la Confrérie de Charité et de l'Association des Anciens Combattants, de nouveaux vitraux viennent d’orner la charmante église de Rocques, durement éprouvée au cours des combats de l'été 1944. Exécutés par les Ateliers Gaudin de Paris, ils représentent les sept sacrements. Une verrière porte les images des protecteurs des « charitons » ; Saint-Ouen, Saint-Roch et Saint-Barthélémy. Un dernier vitrail marqué d'une simple croix et d'un casque rappelle le souvenir des « bienheureux qui ont souffert pour la justice ». La
bénédiction de ces œuvres d'art fut l’occasion de cérémonies que
présida Mgr Falaize, évêque Thmuis, et auxquelles assistèrent Mgr
Brault, vicaire général ; MM. les chanoines Guillaume ancien directeur
des Oeuvres diocésaines ; Basnel, archiprêtre de la cathédrale de
Lisieux ; Durant, supérieur de l'Institution Frémont. Durant une
messe chantée par la Schola des Sœurs Oblates de Sainte-Thérèse, Mgr
Falaize confirma sept enfants de la paroisse. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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ROCQUES (Calvados). - L'Église (IXe et Xe siècles) |
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