1er Avril 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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ROSEL

Canton de Creully

Les habitants de la commune sont des Roselois, Roseloises


Décembre 1831    -    Affaire de maltraitance filiale.   -   La dernière affaire soumise au jury du Calvados avait pour base un genre de crime qui trop fréquemment reste ignoré et à l'abri des poursuites du ministère public, car les malheureux qui ont à gémir du crime ont intérêt à en étouffer le secret de peur que l'infamie ne vienne ajouter encore à la douleur de la famille. Il s'agissait de mauvais traitements exercés par un fils sur sa mère.

Édouard Meurdrac, âgé de 18 ans, journalier à Rosel, rentra le 18 septembre au domicile qu'il partageait avec sa mère. Il était ivre, et loin d’écouter les observations que sa mère lui adressait, il y répondit d'abord par des injures et bientôt par un coup violent qui étendit cette malheureuse à terre. Elle se releva et allait devenir de nouveau victime de la brutalité de son fils, si des voisins n'étaient venus à son secours.

Dans la même journée Meurdrac se porta encore à de semblables excès, et l'intervention des voisins devint une seconde fois nécessaire. L'autorité informée de ces actes coupables, fit arrêter ce misérable, et l'instruction dirigée contre lui a révélé que ce n'était pas la première fois qu'il se livrait à ces déplorables excès.

Convaincu du crime qui lui était imputé il a été condamné à la peine de cinq années de réclusion et du carcan.

Sa mère et ses sœurs, appelées aux débats pour donner des renseignements à la justice, ont vainement cherché à pallier la gravité de la faute, elles n'ont pu détourner de lui un châtiment mérité. (Le Pilote du Calvados)

 

Avril 1854   -   Nous lisons dans l' « Ordre et la Liberté ».   -   Lord Russel, va faire à l'une de nos églises de l'arrondissement de Caen une largesse que nous sommes heureux d'annoncer.

Lord Russel est d'origine normande, et sa famille possédait, avant la conquête de l'Angleterre, la seigneurie de Rosel.

M. le curé de cette commune eut donc, l'année dernière, la bonne idée de réclamer de lord Russel une part dans la souscription qu'il se proposait d'établir pour acheter une cloche. Il pria M. de Caumont, directeur de la Société pour la conservation des monuments, de faire parvenir sa lettre à Londres, en l'appuyant de sa recommandation.

La lettre de M. le curé de Rosel fut donc confiée à la poste, avec une apostille de la Société pour la conservation des monuments français.  Lord Russel ne fit pas attendre sa réponse, il annonçait qu'au lieu d'une simple souscription, il donnerait la cloche dont avait besoin la commune de Rosel. Il parait que le noble seigneur anglais désire que la cloche de Rosel pèse au moins 1 200 livres, et on dit qu'elle atteindra le poids de 1 500. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1854   -  La cloche de l’église.   -   La cloche dont lord Bedford, chef de la famille Russel, a fait si gracieusement don à l'église de Rosel, vient d'arriver à Caen, et est en ce moment déposée chez M. Barrow, consul anglais, d'où elle doit être très prochainement expédiée à Rosel. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1854   -  Nouvelles locales.   -   Une belle et imposante solennité, dit « l'Ordre et la Liberté », a eu lieu, mardi 3 octobre, en la commune de Rosel : la bénédiction de la cloche donnée à l'église de cette paroisse par le duc de Bedford, frère aîné de lord John Russell, premier ministre d'Angleterre. Par les détails que nous avons précédemment donnés, nos lecteurs se rappellent que cette antique famille, l'une des premières de la Grande-Bretagne, était d’origine normande, et habitait Rosel avant la conquête. Pour mieux honorer la munificence du donateur, Mgr l’évêque de Bayeux a voulu bénir lui-même cette cloche. Sa Grandeur était accompagnée de M. Michel, vicaire-général et doyen du chapitre ; de M. Rivière et de M. d'Hérembert, vicaires-généraux.

L'honorable M. Barrow, consul d'Angleterre à Caen, s'était empressé de répondre à l'invitation de M. le curé en assistant à cette cérémonie.

Une immense affluence de fidèles se pressait dans l'église. Dans un discours éloquent, M. l'abbé Rivière a exposé, sous ses divers aspects, l'utilité religieuse de la cloche dans l'Eglise catholique. En décrivant, de la manière Ia plus touchante, les fonctions de ce fidèle interprète de nos joies et de nos douleurs, l'orateur a profondément ému son auditoire, et plus d'une larme a coulé.

Pendant la messe, une quête a été faite en faveur des pauvres par Mlle Brunon, à laquelle M. le consul anglais donnait la main.

Les habitants de Rosel n'oublieront pas cette belle solennité, ni le généreux bienfaiteur à qui ils la doivent. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1857   -   Nouveaux vols sacrilèges.  -   Les journaux de notre département ont encore malheureusement à signaler de nouveaux vols sacrilèges.

L'Ordre et la Liberté nous apprend que, dans la nuit de jeudi à vendredi, des malfaiteurs se sont introduits dans la sacristie de l'église de Lasson. Au moyen d'une pièce de bois, prise chez un des habitants, ils ont brisé un des barreaux en fer de la fenêtre, qu'ils ont ouverte après avoir détaché un des carreaux. Ils ont dérobé un calice en argent et une custode.

Dans la même nuit, vers deux heures du matin, les mêmes individus se sont introduits dans la sacristie de l'église de Rosel, distante d'un kilomètre environ de celle de Lasson. Ils y ont pénétré, après avoir brisé les quatre barreaux en fer de la fenêtre. Ne pouvant trouver la clé d'une petite armoire, ils en ont enfoncé la porte, pris un calice en argent et une custode en même métal. Ces misérables ont tout bouleversé dans la sacristie ; mais M. le curé avait mis en lieu de sûreté les objets les plus précieux. Le dommage peut être évalué à 300 francs.

Heureusement qu'à Rosel, comme à Lasson, nous n'avons point à déplorer la profanation des saintes hosties.

Vers trois heures du matin, un petit domestique, qui conduisait ses chevaux dans la campagne, aperçut trois hommes, qui, à sa vue, prirent la fuite à travers champs, en se dirigeant vers Carpiquet.

Un individu, sur lequel planent des soupçons, a été arrêté.

Espérons, ajoute notre confrère, que ces audacieux malfaiteurs n'échapperont pas aux recherches si actives de la justice et au châtiment qu'ils méritent. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Caen.

Airan, - Travaux au cimetière.   50 fr.

Amayé-sur-Orne, - Travaux au presbytère.   50 fr.

Amayé-sur-Seulles, - Travaux à l'église et au presbytère.         100 fr.

Authie, - Travaux au cimetière.   100 fr.

Bonnemaison, - Travaux à l'église et au presbytère.   100 fr.

Canteloup, - Travaux à l'église.   150 fr.

Carpiquet, - Travaux à l'église.   150 fr.

Cormelles. - Travaux d'utilité communale.   84,29 fr.

Épron, - Classement des archives municipales.

Esquay-Notre-Dame - Travaux an cimetière.   23 fr.

Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. - Travaux à l'église.   150 fr.

Hamars. - Travaux à l'église.   50 fr.

Landes. - Travaux au cimetière.   50 fr.

Lasson. - Travaux à l'église.   100 fr.

Loucelles. - Travaux au cimetière et à l’église.   100 fr.

Maisoncelles-sur-Ajon. - Travaux à l'église.   50 fr.

Mesny-Patry. - Travaux au presbytère. 100 fr.

Moult. - Travaux au cimetière.   100 fr.

Plumetot. - Classement et installation des archives.   100 fr.

Rosel. - Travaux à l'église.   50 fr.

Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière.   50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Mai 1867   -   Un incendie.   -   Le mercredi 1er mai, le feu s'est déclaré chez M. Lebas, charpentier au hameau de Gruchy, commune de Rosel.

L'incendie a, en peu de temps, pris de telles proportions, que trois corps de bâtiments ont été consumés. Ce n'est qu'après quatre heures de travail que l'on a pu se rendre maître du feu.  

 

Avril 1882  -  Puni par ou il a péché .  -   Ambroise Mary, âgé de 32 ans, journalier, a été condamné dernièrement à 3 mois de prison, pour vol à Rots. Avant d'entrer faire son trimestre, il a eu la malheureuse idée de vouloir goûter du vin du curé de Rosel. Pour ce, il s'est introduit dans le presbytère en brisant un carreau, pendant que le pasteur était à l'office. Mais il en a tant pris, que jamais il n'a pu retrouver la fenêtre par laquelle il avait passé, et a dû rester là jusqu'à l'arrivée du curé et de sa servante, qui l'ont trouvé ronflant comme un jeu d'orgue sous la table de la salle à manger.  

 

Mars 1883  -  Un homme brûlé. –   Mardi dans la nuit, le feu s'est déclaré chez le sieur Leregardenbas, âgé de 67 ans, demeurant à Rosel, canton de Creully, et la maison a été détruite. Le sieur Leregardenbas, qui avait été vu en état d'ivresse la veille, a été trouvé carbonisé sous les décombres. 

 

Mars 1883  -  Un homme brûlé. –   Nous avons raconté dans notre dernier numéro qu'un sieur Leregardenbas, âgé de 67 ans, demeurant à Rosel, canton de Creully, avait été trouvé brûlé dans son domicile. Cet homme avait vendu de l’orge et en avait touché l'argent, après cette vente, on l'a vu attablé avec un individu étranger au pays. Le lundi de Pâques, vers les huit heures du soir, Leregardenbas était ivre au point que les débitants, de la commune ne voulurent pas lui donner à boire. Il acheta une chandelle, et rentra chez lui. Quelques instants après, sa maison était en feu et Leregardenbas était trouvé à genoux, la tête appuyée sur son lit ne donnant plus:signe de vie. Tout le haut du corps était brûle, la partie inférieure était intacte. Les personnes qui l'ont vu le soir, de l’incendie prétendent qu'il était dans un état à ne pouvoir monter dans l'appartement ou il a été trouvé sans vie.

Est ce Leregardenbas qui a mis le feu ?..  Doit-on attribuer ce sinistre a une main criminelle. C'est ce qu'une enquête sérieuse serait parvenue à prouver, si on l'eût faite.  

 

Mars 1896  -  Fraudes de lait.  -  La dame Valentine Fay, 39 ans, cultivatrice à Airan, fraudait le lait qu'elle vendait au sieur Lepetit. marchand de fromages à St-Maclou, En janvier dernier, celui-ci fit saisir le lait et la femme Fay jura ses grands dieux qu'il était pur comme l'enfant qui vient de naître. Mais, après expertise, la femme Fay s'est décidée à avouer qu'elle baptisait son lait de 30 pour cent d'eau, sans compter un écrémage de 12 pour cent. Le tribunal a condamné la femme Fay à 50 fr d'amende, aux frais et à 20 fr. de dommages-intérêts envers le sieur Lepetit. 

— Autre condamnation à 60 fr. d'amende contre le sieur Léopold Thierry, 45 ans, cultivateur, demeurant à Rosel, pour avoir mis aussi de l'eau dans son lait. (source B. N.)

 

Octobre 1907  -  Voleurs et pillards.  -  Pendant que M. Ambroise Marie, journalier à Rosel, était occupé à travailler chez M. Lepart, à Secqueville, des individus, inconnus, ont mis sa demeure au pillage.

Après avoir arraché une chaîne qui maintenait sa porte fermée, ils ont démoli un garde-manger, cassé de la vaisselle et volé différents objets. M. Marie a porté plainte et une enquête est ouverte.

 

Juin 1913  -  Nouveau maire  -  M. Alcide Leray a été élu maire de Rosel en remplacement de M. Eugène Parie, décédé.

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

 Maltot : Chœur de l'église ; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ; Mouen : Église ; Mutrécy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ;  Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles, etc...

 

Décembre 1915  -  Le patriotisme à la campagne.  -  Nous avons reçu le relevé des sommes recueillies dans une seule commune de 167 habitants, celle de Rose!, pour les oeuvres de guerre. Il est particulièrement édifiant. On peut y voir ces chiffres : Rosel commune, 1 995 francs ; Bureau de bienfaisance, 1 000 francs ; journées diverses, 400 francs ; souscription, 57 francs. En outre, une propriétaire, Mme Moutier, a donné 500 francs au maire pour les femmes de mobilisés. Cela fait en tout 3 952 francs, soit près de 24 francs par habitant.

 

Décembre 1922   -  Stupide méfait.   -   Trois ouvriers agricoles de Rosel, canton de Creully, René Michel, 33 ans, Pierre Leroyer, 21 ans et Julien Le Bois, 27 ans, étant ivres, ont détérioré la machine à battre de M. Denis, entrepreneur à Thaon, lui causant un préjudice de 14 000 francs.

On les a arrêtés sauf Le Bois qui, atteint de paludisme, a été laissé en liberté provisoire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1936  -  En regardant le Tour.  - Samedi denier, Jules Brousseau, 38 ans, demeurant à Rosel, avait quitté son travail pour acclamer au passage les coureurs du Tour de France. Il avait, pour tuer le temps, fait des visites répétées aux bistrots d'alentour, ce qui avait par la même occasion, tué son équilibre. 

Si bien que lorsqu'il voulut, pour mieux voir, monter sur le talus qui surplombe la ligne de Caen à la mer, il tomba au bas de la tranchée, profonde de 8 mètres. Secouru par les personnes présentes, il fut transporté à l'hôpital avec une blessure à la tête et perdant le sang abondamment. Le Tour de France n'a été pour lui qu'un mauvais tour. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Grâce aux pompiers de Caen un grave sinistre est évité.  -  Hier, vers 20 heures, un commencement d'incendie s'est déclaré au domicile de M. André Lefèvre, cultivateur, demeurant à Rosel, hameau de Gruchy.

Vers 19 h. 30, se trouvaient réunis, dans une des pièces de l'habitation, plusieurs personnes de la famille de M. Lefèvre. La soirée se passait, comme de coutume, dans le calme, lorsque, soudain, M. Lefèvre lui-même remarqua que l'appartement où il se trouvait se remplissait de fumée,

Il monta au premier étage et dans une des salles, il aperçut le plancher entourant la cheminée où brûlait un feu de bois et qui était tout en flammes, il donna rapidement l'alarme et des secours s'organisèrent avec des moyens de fortune en attendant les pompiers de Caen qui furent alertés.

Ceux-ci ne devaient pas tarder à arriver et sous les ordres du capitaine Bonza et du sous-lieutenant Foucher, se mirent en devoir de combattre le sinistre. Grâce à cette prompte intervention, le feu fut vite maîtrisé et les dégâts limités.

A 21 h. 30. tout danger était écarté.

Il y a quelque temps, la maison de M. Lefèvre avait reçu quelques aménagements, c'est ainsi qu'au premier étage, dans la pièce où le feu s'est déclaré, sur le vieux plancher, avait été placé un autre plancher, mais l'âtre de la cheminée avait été laissé sur le premier, et c'est entre les deux planchers, que le feu s'est déclaré par une fissure qui avait dû se faire sans que l'on s'en soit aperçu.

Le préjudice subi par M. Lefèvre s'élève à 6 000 francs environ. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Pour un lapin.   -  Sur opposition au jugement par défaut du 23 juin 1938, qui l'avait condamné à 8 jours d'emprisonnement, pour vol d'un lapin, Connan André, 27 ans, domestique à Rosel, a été condamné à 15 jours d'emprisonnement avec sursis.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Novembre 1940   -    Élection d'un nouveau maire.   -   Au cours de sa dernière séance, le Conseil municipal de Rosel a procédé à la nomination d'un nouveau délégué dans les fonctions de maire de la commune, en remplacement de M. Le Ricque, absent depuis le 27 juin. M. Le Cornu, conseiller municipal, a été désigné à l'unanimité.  

 

Juin 1944  -  La libération.  -  La commune est libérée le 11 juin 1944 peu après le débarquement par des soldats canadiens de la 3e division d'infanterie.

 

Juin 1945  -  Toujours les mines !  -  Alors qu’il était à couper du foin, M. Ygouf, journalier au service de M. Pouchin, cultivateur à Rosel , a heurté une mine. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Creully.  -   Anizy (R) ; Cambes-en-Plaine (R) ; Courseulles-sur-Mer (R) ; Rosel (D) ; Villons-les-Buissons (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Nos communes sinistrées à l'honneur.  -  Dimanche 24 a eu lieu la remise de la Croix de guerre à cinq localités du canton de Creully : Rosel, Villons-les-Buissons, Cambes, Anisy et Courseulles.

C'est le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, qui a procédé à cette remise, assisté de M. Paul Robiquet, chef de la Première Division de la Préfecture représentant M. le Préfet et en présence de M. Paillaud, conseiller général du canton qui donna lecture des citations.

A Rosel, la croix de guerre a été reçue par M. Lecorne, maire, pendant l'occupation, assisté de M. Poret, maire actuel, des membres du conseil municipal et des anciens combattants.

Le même cérémonial a été suivi dans les autres communes où la Croix de guerre a été épinglée par le général sur des coussins tenus par M. Marie, maire de Villons-les-Buissons ; M.  Degremont, maire de Cambes et M. le baron de Coutard, maire d'Anisy.

Un vin d'honneur fut servi dans chacune de ces localités. Le conseiller général et le représentant du Préfet répondirent à l’allocution prononcée par le maire à la cérémonie.

Voici le texte des citations :

Rosel. Village détruit aux 9/10e lors des combats de Caen. S'est remis au travail avec courage.

Villons-les-Buissons. Village détruit aux 6/10e pendant la bataille de Caen. S'est remis au travail avec ardeur.

Anisy. Village à moitié détruit au cours des combats de la Libération en 1944. A supporté ses ruines et ses deuils avec courage et s'est remis au travail avec ardeur.

Cambes-en-Plaine. Village détruit au 2/3 au cours des combats de juin et juillet 1944 pour la libération de Caen. A eu une très courageuse attitude.

S'est remis au travail avec l'ardeur.

Courseulles-sur-Mer. A été le théâtre du débarquement d'une partie de la 3e division canadienne le 6 juin 1944. A accueilli fraternellement nos alliés et leur a fourni des guides. A subi des pertes en vies humaines et des pertes matérielles et conservé comme pendant l'occupation ennemie une foi tenace en l'avenir. (Source  : Le Bonhomme Libre)

1010   Visite à la Ferme  -  Servantes rentrant à la Ferme

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