Mars
1901 -
Tentative de viol. -
Un individu,
qu'on recherche activement, a commis une tentative de viol sur une
fillette de 14 ans 1/2, demeurant à Rots, près Bretteville-l’Orgueilleuse.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1901 -
Un conseiller peu ferré. -
Au cours de la session de
mai, un conseiller municipal de la commune de R……., arrondissement
de Caen, voulait à toute force que l'on diminuât le traitement de
l'instituteur pour faire des économies. On a eu beau lui dire que
c'était l'Etat qui payait les instituteurs et non les communes, il n'a
pas voulu en démordre, et, comme argument, il s'est écrié : « La
preuve qu'c'est la commeune qui l'pouaie, c'est qu'nos l'y fournit du
querbon por cauffé l'école ». Si, comme l'on dit : « Le style, c'est
l'homme », nos lecteurs peuvent juger de la force du conseiller
municipal en question. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Incendies. -
Chez le sieur Lecoeur, ébéniste à Rots.
La toiture et une partie de l'immeuble ont été détruites. Assuré.
—
A Arromanches, dans un bois au sieur d'Arthenay, de Bayeux. Le feu
aurait été allumé par une étincelle provenant de la machine du
tramway.
—
D'une maison couverte en chaume, appartenant aux sieurs Michel et
Duclos, à Fresney-le-Puceux. Assurés.
—
A Chênedollé, d'un corps de bâtiment à usage de maison d'habitation,
grange et hangar aux sieurs Mottard, Leconte, cultivateurs, et Dumont,
charpentier. Pertes, 6 000 fr. Assurés ; et d'un bâtiment à usage
d'habitation et d'exploitation, de 25 mètres de longueur, au sieur
Gautier. Pertes, 11 500 fr. Assuré.
—
D'un bâtiment à usage de grange au sieur Florentin Labbé, à Firfol.
Pertes, 2 500 fr. Assuré.
—
D'une meule de blé au sieur Cosnard, propriétaire, à Laize-la-Ville.
Pertes, 2 500 fr. Assuré. La malveillance ne serait pas étrangère à
cet incendie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Attention au feu -
Le 10 décembre, le feu se déclarait, à Rots, chez la veuve
Vauvrecy. Pertes, pour la locataire, 8.500 fr., pour le propriétaire,
9.000 fr. Le tout assuré.
Le
feu est dû à l'imprudence d'un tâcheron qui, après avoir allumé une
chandelle, quitta la grange où l'on venait de battre. A son retour,
tout flambait. Ce malheureux, en voulant éteindre l'incendie, a eu les
mains et la figure brûlées.
—
Deux jours après, même commune, le feu consumait un bâtiment
appartenant à la veuve Guilbert. Pertes, 2 000 fr., assurés. C'est une
lampe renversée qui a mis le feu.
—
Enfin, à Nonant, près Bayeux, tout un corps de bâtiments, appartenant
au sieur Hermerel, a été brûlé. Pertes, 20 000 fr.
Tout
était assuré, sauf les fourrages et les grains. C'est le petit-fils du
sieur Hermerel, âgé de 6 ans, qui a mis le feu à une toiture en
chaume en s'amusant avec une torche de paille enflammée.
—
Pour la troisième fois, on a mis le feu aux bâtiments
de la veuve Paysant, fermière à Ranchy, près Bayeux. Cette fois, on a
pu l'éteindre à temps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Les vieux comme les absents ont tort . - L'été
dernier, un cultivateur coupait et enlevait le foin poussé sur une
pièce de terre de Rots, près Caen, ne lui appartenant pas.
Sur
la plainte de la propriétaire, la gendarmerie fit une enquête, mais
l'affaire en est restée là. Est-ce parce que la plaignante est une
pauvre vieille de quatre-vingts ans ? (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1904 - Arguments touchants.
-
Constant
Deslandes, débitant à Rots, arrondissement de Caen, et Jules Goubert,
cultivateur au même lieu, étaient allés ensemble, en voiture, à
Bretteville-l'Orgueilleuse. Ils trinquèrent pas mal, et leur cheval,
laissé dans une cour, ayant renversé la voiture, Goubert voulut
persuader à Deslandes que c'était de sa faute. Comme Deslandes
protestait, Goubert se jeta sur lui à coups de poing, et le laissa à
terre sans connaissance. Une enquête est ouverte. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
La dentelle.
– On essaie
toujours de ressusciter la dentelle morte. On va s'occuper de la faire
réapprendre aux enfants dans six départements, dont le nôtre.
Chez
nous, les écoles désignées sont celles de Fresney-le-Puceux,
Luc-sur-Mer, Rots, Ste-Honorine-du-Fay et Sassy.
Des
maîtresses spéciales enseigneront aux fillettes à manier les bloquets.
Deux maisons importantes ont promis des fournitures et se sont engagé a
donner du travail aux futures ouvrières.
C'est
très bien, mais les dames se décideront-elles à reporter la dentelle
à la main ? Sans
cela, il n'y a rien de fait. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1912 - À coups de faucille
- Décidément la famille Cudeville fait parler d'elle à Rots.
Nous avons déjà parlé des démêlés qui ont éclaté entre le mari
Georges Cudeville, 45 ans, cultivateur, d'une part et sa femme
née Antoinette Le Bailly, 34 ans, et la domestique de ceux-ci, de
l'autre. Or, jeudi dernier, avertis par la rumeur publique qu'un homme
avait été trouvé grièvement blessé sur la route, à Rots, les
gendarmes de Bretteville-l'Orgueilleuse se sont rendus sur les lieux.
Ils trouvèrent Georges Cudeville, en piteux état, réfugié chez M.
Vasnier, maçon. Il leur déclara que vers 2 heures de l'après-midi, à
la suite d'une discussion sa femme se jeta sur lui et lui porta deux
coups de faucille à la tête et la servantes, la demoiselle
Thérèse Renou, 17 ans, fit de même. Interrogée, la femme déclara
que son mari, complètement ivre, l'avait terrassée et
frappée et qu'elle s'était défendue avec sa faucille ; la
servantes ne serait pas intervenue dans la lutte. Le docteur Laurent a
soigné le plaignant dont les blessures sont assez graves.
Avril
1914 - Les monuments historiques du
Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des
immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation
de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :
Ouistreham
: Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin,
Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de
l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ;
Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot :
Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest
: Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ;
Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ;
Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église,
Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église, etc...
Juin
1919 -
Deux enfants brûlées vifs.
-
Dans la nuit du 12 au 13 Juin, s'est déclaré au bourg de Rots,
un incendie qul a causé la mort de deux enfants de 8 et 9 ans : Ils
étaient couchés au premier étage de la maison habitée par leur
nourrice, Madame veuve Levard.
Lorsqu'ils
ont essayé de descendre, l'escalier était en flammes et ils ont péri
asphyxiés avant qu'on n'ait pu les secourir. La cause de cet incendie
paraît être accidentelle. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1922 -
A éclaircir. -
M.
René Michel, ouvrier métallurgiste à Colombelles, était venu à la
fête de Rots, canton de Tilly-sur-Seulles. Après le bal, comme il
passait devant une loterie, il a été attaqué par un individu qui lui
a porté plusieurs coups de couteau.
Bien
que blessé, M. Michel a pu gagner le café voisin, où il est resté un
instant. Comme il sortait, le même individu lui a lancé une bouteille
à la tête, sans l'atteindre, heureusement.
Les
gendarmes, prévenus, ont recherché l'agresseur, qui a été arrêté.
C'est un nommé Alphonse Voisin, ajusteur-mécanicien à Évreux, en
vacances chez son cousin, M.
Arcade, cultivateur à Rots. Il reconnaît avoir échangé des
coups de poing et lancé la bouteille à la tête de Michel, mais il nie
être l'auteur des coups de couteau. Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1923 -
Tué en sonnant les cloches.
- Le
jeune
Basile,
âgé
de 13
ans,
s'amusait,
il y
trois
jours,
avec
deux
camarades,
à sonner
les cloches.
Il perdit
tout-à-coup
l’équilibre, il
eut le
pied
pris
dans
la corde
et fut
à trois
reprises,
enlevé
de terre
et projeté
sur une
dalle,
la tête
la première.
Le
malheureux enfant est mort des suites d’une fracture
du crane.
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