1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ROTS

Canton de Tilly-sur-Seulles  

Les habitants de la commune sont des Rotiers, Rotières ou Rotais, Rotaises

Février 1926  -  Bien mal acquis.  -  En décembre dernier, M. Joseph Vauquelin, cultivateur à Rots fut avi qu'une vache avait disparu de l'un de ses herbages. Il crut d'abord qu'elle s'était échappée en franchissant la clôture, mais les recherches qui furent faites dans le voisinage, pour retrouver l'animal ne donnèrent aucun résultat. M. Vauquelin acquit ainsi la certitude, qu'il avait été victime d'un vol.

Apprenant qu'un fermier récemment établi à Rots, était passé devant l'herbage avec son troupeau, dans la deuxième quinzaine de cembre, il sut bientôt que le nouveau fermier, parti de son ancienne exploitation avec six vaches, en avait une de plus en arrivant à Rots. M. Vauquelin procéda à une enquête discrète, et envoya même un acheteur fictif pour visiter lcurie de celui sur qui pesaient ses soupçons. Le fermier Adolphe Vincent, qui avait sans doute d'excellentes raisons pour ne pas montrer son bétail, éconduisit le marchand occasionnel.

Au cours de la dernière foire de Caen, M. Vauquelin, ayant rencont l'homme suspect, lui demanda s'il ne serait pas vendeur d'une vache.

-   Non, répondit M. Vincent, mais je veux bien vous vendre un veau.

Cette fois, M. Vauquelin était fixé, la vache disparue était sur le point de vêler lorsqu'elle lui fut soustraite.
 -   J'enverrai quelqu'un chez vous, dit-il. car je veux savoir si la mère est de bonne race.

On reconnut sans peine l'animal qui avait été dérobé.
Interrogé sur sa provenance, Adolphe Vincent déclara qu'il avait ache cette vache au marché de Villers-Bocage. mais sans pouvoir dire le nom du vendeur.

M. Vauquelin a porté plainte à la gendarmerie, qui procède à une enquête.

 

Février 1929  -  Drame conjugal.  -  Ces jours-ci, un journalier de Rots, nommé Chapalain, rentrant chez lui sa journée terminée, trouva sa femme ivre, n'ayant pas préparé le dîner.  Mécontent, il lui adressait des reproches auxquels elle répondait en essayant de le frapper. Pris de colère, Chapalain s'était jeté sur « sa ménagère » et l'avait rouée de coups, frappant des pieds et des poings. Vers minuit, la querelle prenait fin et les époux se couchaient.

Chapelain affirmait ne pouvoir croire que « la rossée » avait déterminé la mort. Avisé, le Parquet prescrivait l'autopsie du cadavre, autopsie qui fut pratiquée par M. le docteur Aumont, médecin légiste.

Les conclusions du praticien sont formelles : la femme Chapelain est bien décédée à la suite des coups qu'elle reçut. Le docteur Aumont a, entre autres observations, relevé une fracture à la base du crâne. La victime aurait succombé aux suites d'une hémorragie interne. Chapelain a été écroué à la maison d'arrêt.  

 

Avril 1932   -   Fâcheuse rencontre.   -   Une collision s'est produite, côte de Rots, sur la route nationale Caen-Bayeux, entre un cycliste, M. Alexandre Deslandes, 62 ans, du bourg et l'auto de M. René Jacquemet, 23 ans, de Pontpoint (Oise).

M. Deslandes a été blessé au côté droit et à la fête. (Bonhomme Normand)

 

Novembre 1936  -   Deux blessés dans une collision.  -  Vers 15 h. 30, sur la route de Paris à Cherbourg, à la suite d'un dérapage provoqué par un brusque coup de frein, une automobile, pilotée par M. Letourneur, marchand de cycles à Valognes, a été projetée sur une autre auto qui allait la dépasser et que conduisait M. Cabot, receveur de l'Enregistrement, rue Saint-Exupère, à Bayeux : Dans l'accident, Mme Cabot et sa fillette, âgée de 1 ans, ont été blessées par des éclats de vitres. Les dégâts matériels sont assez importants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1937  - La famille d’un haut-magistrat est victime d’un accident.  -   Vers 10 heures, Mme Jean Beaujour-Bourget, 27 ans, belle-fille du premier président de la Cour d’Appel de  Rouen, maire de Rots, suivait la route de Cherbourg, poussant une voiturette dans laquelle se trouvait son plus jeune bébé, et ayant à ses cotés ses deux autres enfants, lorsque survint  derrière le groupe un camion automobile piloté par M. Albert Grandval, 24 ans, demeurant à La Folie, au service de M. Garnier, marchand de bestiaux, rue du Stade, 28, à Caen. Au moment où le véhicule allait doubler Mme Beaujour-Bourget et les siens, arriva, dans la direction opposée, une autre auto. Pour éviter une collision avec cette voiture, le conducteur du  camion donna un brusque coup de volant sur sa droite. Déporté, le camion, heurta le groupe. Violemment projetée sur la chaussée, Mme Beaujour-Bourget fut blessée à la tête, à l'épaule, au coude et à la hanche gauche, et atteinte de contusions multiples. Elle a reçu les soins de M. le docteur Chaperon, de Caen. Deux des enfants ont été légèrement contusionnés, le  troisième est indemne. 

Le chauffeur du camion, qui ne stoppa que 300 mètres plus loin, à la suite d'une circonstance fortuite, déclare qu'il ne s'est pas rendu compte de l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Un camion chargé de beurre et de fromage flambe.    Mercredi, vers 21 heures, un camion des Transports Normands, chargé de beurre et de fromages venant de  Cherbourg, à destination de la gare de Caen, où son chargement devait être embarqué dans le train de denrées, pour Paris, a pris feu en traversant la commune de Rots.

C'est un passant qui prévint le conducteur, qui ne se doutait pas que l'arrière de son camion flambait.

En raison de la présence des matières grasses, le camion devint un immense brasier.

Sous la violence du feu, le carter et le moteur fondirent. Le beurre, bouillant et grésillant, se répandit sur la route et sur la berne où l'herbe a complètement disparu.

 La chaussée elle-même a fortement souffert et devra être entièrement refaite sur une certaine distance. Il n'est pas jusqu'aux jeunes arbres nouvellement plantés en bordure de la route  qui n'aient été atteints.

Il semble que l'incendie ait été provoqué par l'éclatement d'un pneu d'une des roues jumelées d'arrière. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Dans le bourg de Rots une camionnette et un camion entrent en collision.  -  Vers 15 h. 30, une camionnette de la Société d'Électricité de Caen (secteur de Bayeux),  traversait le bourg de Rots lorsque son conducteur, M. André Lepaulmier, 43 ans, demeurant à St-Vigor-le-Grand, vit venir vers lui, au moment où il allait dépasser ure voiture en  stationnement, un camion de la Minoterie Lafontaine, d'Audrieu, piloté par le chauffeur Raymond Victoire, 42 ans. M. Lepaulmier bloqua les freins mais ceux-ci ne fonctionnèrent pas. Pour éviter de télescoper la voiture arrêtée, il donna un coup de volant sur la gauche et entra en collision avec le camion.

Dans l'accident, M. Lepaulmier a eu plusieurs dents de brisées, un employé qui l'accompagnait, M. Edmond Lefèvre, 25 ans, demeurant rue St-Floxel, 20, à Bayeux, a été blessé à la tête. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Dans la nuit, un piéton est renversé par une auto.   -   Au cours de la nuit dernière, vers 23 h. 30, une automobile pilotée par M. Robert Dehais. demeurant rue Lafayette, à Rouen, a heurté et renversé M. Joseph Calour, 38 ans, chauffeur demeurant place Reine Mathilde, à Caen, qui suivait la route de Bayeux, en tenant à la main sa bicyclette dépourvue d'éclairage. 

Relevé grièvement blessé à la hanche gauche, M. Calour a été transporté à l'Hôpital de Caen.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Une nouvelle société sportive à Rots.   -   Le groupement de la « Jeunesse Sportive de Rots », récemment constitué sous la présidence d'honneur de M. Beaujour-Bourget, premier président honoraire de la Cour d'Appel de Rouen, maire de Rots, et la présidence effective de M. Louis Rivière, président de Chambre à la Cour d'Appel de  Caen, chef de bataillon honoraire, a donné, le 11 juillet, sa première séance publique.

Les exercices variés des jeunes gymnastes, entraînés depuis peu par leur excellent moniteur M. Le Fauconnier, ont été vivement applaudis par la population de Rots, massée sur le terrain des jeux.

Au cours de la séance M. le Maire de Rots a remis à M. Louis Marie, sous-lieutenant des sapeurs-pompiers de la commune, la médaille d'honneur d'argent, méritée par vingt-cinq ans de  services dévoués. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   L’escroquerie à l’assurance.   -   Un ouvrier des Hauts-Fourneaux, nommé Doublet, 38 ans, demeurant à Rots, était invité dernièrement par sa voisine, Mme Cabourg, à vérifier la bonne marche de son pressoir. 

Au cours de l'opération, il eut deux doigts pris dans un engrenage et écrasés. Le docteur Laurent, de Bretteville-l’Orgueilleuse, lui conseilla d'aller trouver un chirurgien à Caen. 

Mais Doublet se rendit aux Hauts-Fourneaux, et, avec la complicité d'un camarade, M. Coupigny, réussit à faire passer sa blessure pour un accident de travail. Coupigny le conduisit vers 23 heures, au poste de secours où l'infirmier lui fit un pansement, puis on transporté le blessé à la clinique des Oblates à Caen. où il reçut les soins du docteur Guibé. 

C'était trop beau pour durer. Une dénonciation, révéla la combine. Doublet et Coupigny, congédiés, seront par surcroît poursuivis,, pour escroquerie à l'assurance. 

 

Avril 1939   -   Un cheval est tué par un camion.   -   Mercredi soir, vers 18 h., un camion de la maison Garnier, de Cambes, conduit par le chauffeur Emile Darthenay, venait de Caen, se dirigeant vers Bayeux, lorsque dans le bourg de Rots, il voulut doubler un attelage de trois chevaux bien rangé sur la droite, alors que sur le côté gauche de la chaussée, en face du café Rauld, se trouvait un camion en stationnement. N'ayant pas l'espace suffisant pour passer, le camion par son aile avant droite heurta l'un des chevaux, appartenant à M. Fernand Philippe, cultivateur à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, sous la violence du choc, le cheval fut précipité à plusieurs mètres et tué sur le coup. Le préjudice causé à M. Philippe est évalué à 8 000 francs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1942   -   Pour Les prisonniers.   -   A Rots, dimanche prochain 30 août, fête au profit des prisonniers de guerre. A 11 h. 30 (légal), séance récréative avec le concours de l'Avant-Garde caennaise.

Vente aux enchères, ravitaillement en tout genre, solide et liquide, sans tickets. Les fumeurs aussi ne seront pas oubliés. Garage pour voitures et bicyclettes.  

 

Novembre 1943    -   Fait divers.  -  Un soir vers 18 h. 30, la garde-barrière du passage à niveau de Rots avait fermé celles-ci pour laisser passer un train de marchandises Cherbourg-Caen. Elles le rouvrit, pourtant, afin de laisser passer une auto, bientôt suivie d’un gros camion de l'entreprise Leborgne de Caen, piloté par le chauffeur M. Jean Surbled, 34  ans, père de 2 jeunes enfants. Mais à peine le lourd véhicule était-il engagé sur la voie, que surgit le train qui le happa sur 15 m. Des débris du camion, on devait retirer le corps de M.  Surbled qui avait été tué net.  

 

Juillet 1945  -  A l’honneur.  -  Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès verbal :  M. L’abbé BEAULIEU, curé de Rots.  «  Noble figure de la résistance. A profité de toutes les occasions pour dire ouvertement leur fait aux boches. A continué son action malgré les perquisitions de la Gestapo ». Hommage à tous ces vaillants ! (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Le ravitaillement.  -   La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ;  Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Une récompense méritée.  -   Le Gouvernement britannique a fait parvenir un diplôme d’honneur à M. Paul Fossey, demeurant à Rots, qui donna asile durant plusieurs mois à un soldat britannique au cours de l’occupation et rendit de nombreux services à la cause alliée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Un incendie détruit 1 400 quintaux de grain.    Jeudi au début de la matinée, les ouvriers de l’entreprise de battage  Marie, de la Maladrerie, commençaient leur travail chez M. Vauvrecy, maire de Rots. Peu de temps après, une étincelle échappée d’un tracteur incendiait un hangar de 600 mètres carrés abritant des céréales. 

Malgré les efforts des pompiers de Caen, aidés des habitants de Rots et de Rosel, 900 quintaux de blé, 400 quintaux d’avoine, 100 quintaux d’orge ont été la proie des flammes. 

On estime les dégâts à 4 millions. Le matériel de battage a pu être sauvé. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Après l’incendie de Rots.  -   L’enquête administrative ordonnée par le Préfet du Calvados à la suite de l’incendie qui détruisit plusieurs centaines de quintaux de céréales chez le maire de Rots. M. Vauvrecy, a établi que le sinistre est dû à la négligence de l’entrepreneur de battage, M. Marie, de la Maladrerie, qui, contrevenant aux dispositions de l’arrêté du 8 mai 1947, n’a pas pris toutes les mesures de sécurité prescrites. 

En conséquence, M. Max Martin a interdit à M. Marie de procéder à des battages jusqu’à nouvel ordre. Il ne pourra être autorisé à reprendre son activité qu’après s’être mis en règle avec les prescriptions de l’arrêté préfectoral. Un certificat, délivré par l’ingénieur en chef du Génie Rural après examen du matériel sera exigé.

En tout état de cause la période d’interdiction ne saurait être inférieure à un mois. Pendant la durée d’interdiction de battages, M. Marie devra continuer à payer le salaire de ses employés et ouvriers. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Au feu !   -  Au commencement de la matinée, un commencement d'incendie s'est déclaré dans un hangar, voisin de l'habitation de M. Julien Frémont, à Rots, où se trouvaient entreposées de petites quantités d'essence. Le feu a été rapidement circonscrit et les pompiers de Caen, mandés, n’ont pas eu à intervenir. Dégâts sans importance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Tilly-sur-Seulles.  -  Tilly-sur-Seulles (D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ; Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny (R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ; Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ; Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Un grave incendie à Rots.  -   Mardi matin vers 5 h. 30, les pompiers de Caen ont été appelés à combattre un sinistre dans la propriété du Hamel appartenant à M. Paul Fossey, l'ancien agent d'affaires caennais sympathiquement connu.

A l'arrivée des sauveteurs, l'immeuble était déjà au trois-quarts détruit et la sécheresse qui avait tari un puits, seul point d'eau situé à proximité, ne permit aux soldats du feu que d'assurer la protection des maisons voisines.

Le sinistre qui semble avoir couvé depuis plusieurs jours à causé 3 millions de dégâts. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1949   -   Trois Croix de guerre.   -   Dimanche dernier trois communes du canton de Tilly-sur-Seulles ont reçu à leur tour  ( un tour qui s'est fait attendre ) un hommage officiel du Gouvernement à leur vaillance et à leur long martyre.

Avant de connaitre la violence des combats qui préludèrent en 1944 à la délivrance de Caen, par les troupes canadiennes, Saint-Manvieu, Norrey-en-Bessin et Rots, situées aux abords immédiats de l'aérodrome de Carpiquet, eurent en effet le redoutable « privilège » de servir de cibles durant quatre ans aux bombardements de l'aviation alliée.

Les manifestations débutèrent à Saint-Manvieu devant le Monument aux Morts où le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, accompagné de MM. Livry-Level, conseiller général et Aze, président départemental de l'

. N. C., remit la décoration en présence de la municipalité et de la population rassemblées.

La même cérémonie se renouvela à Norrey, détruite à 50% et qui perdit le dizième de ses enfants, près de la splendide « Cathédrale des Labours » si cruellement meurtrie.

Ce pèlerinage de la reconnaissance se termina à Rots dont le maire, M. Vauvrecy devait rappeler les souffrances et les deuils. Au cours d'un vin d'honneur offert par la municipalité aux personnalités et aux anciens combattants, deux allocutions furent prononcées par M. Livry-Level et M. l'abbé Beaulieu, curé de la paroisse. ( Le Bonhomme Libre )

ROTS  -  L'Église et le clocher en ruines après le bombardement. 
ROTS  -  L'Église en juin 1944

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