Février
1926 -
Bien mal acquis.
-
En décembre
dernier, M.
Joseph Vauquelin,
cultivateur à
Rots fut
avisé
qu'une vache
avait disparu
de l'un
de ses
herbages. Il
crut d'abord
qu'elle s'était
échappée en
franchissant
la clôture,
mais les
recherches qui
furent faites
dans le voisinage,
pour retrouver
l'animal ne
donnèrent aucun
résultat. M.
Vauquelin acquit
ainsi la
certitude, qu'il
avait été
victime d'un
vol.
Apprenant
qu'un fermier
récemment
établi à Rots,
était passé
devant
l'herbage avec
son troupeau,
dans la
deuxième quinzaine
de décembre,
il sut
bientôt que
le nouveau
fermier, parti
de son
ancienne exploitation
avec six
vaches, en
avait une
de plus
en arrivant
à Rots. M.
Vauquelin procéda
à une enquête
discrète, et
envoya
même un
acheteur fictif
pour visiter
l'écurie
de celui
sur qui
pesaient ses
soupçons. Le
fermier Adolphe
Vincent,
qui avait
sans doute
d'excellentes
raisons pour
ne pas
montrer son
bétail, éconduisit
le marchand
occasionnel.
Au
cours de
la dernière
foire de
Caen, M.
Vauquelin, ayant
rencontré
l'homme suspect,
lui demanda
s'il ne
serait pas
vendeur d'une
vache.
-
Non, répondit
M. Vincent,
mais je
veux bien
vous vendre
un veau.
Cette
fois, M.
Vauquelin était
fixé, la
vache disparue
était sur
le point
de vêler
lorsqu'elle lui
fut soustraite.
- J'enverrai
quelqu'un chez
vous, dit-il.
car je
veux savoir
si la
mère est
de bonne
race.
On
reconnut sans
peine l'animal
qui avait
été dérobé.
Interrogé sur
sa provenance,
Adolphe
Vincent déclara
qu'il avait
acheté
cette vache
au marché
de Villers-Bocage.
mais sans
pouvoir dire
le nom
du vendeur.
M.
Vauquelin a porté
plainte à la
gendarmerie, qui
procède à une
enquête.
Février
1929 -
Drame conjugal. - Ces jours-ci,
un journalier de Rots, nommé Chapalain, rentrant chez lui sa journée
terminée, trouva sa femme ivre, n'ayant pas préparé le dîner.
Mécontent, il lui adressait des reproches auxquels elle répondait en
essayant de le frapper. Pris de colère, Chapalain s'était jeté sur
« sa ménagère » et l'avait rouée de coups, frappant des
pieds et des poings. Vers minuit, la querelle prenait fin et les époux
se couchaient.
Chapelain
affirmait ne pouvoir croire que « la rossée » avait
déterminé la mort. Avisé, le Parquet prescrivait l'autopsie du
cadavre, autopsie qui fut pratiquée par M. le docteur Aumont, médecin
légiste.
Les
conclusions du praticien sont formelles : la femme Chapelain est bien
décédée à la suite des coups qu'elle reçut. Le docteur Aumont a,
entre autres observations, relevé une fracture à la base du crâne. La
victime aurait succombé aux suites d'une hémorragie interne. Chapelain
a été écroué à la maison d'arrêt.
Avril
1932 -
Fâcheuse rencontre. -
Une collision
s'est produite, côte de Rots, sur la route nationale Caen-Bayeux, entre
un cycliste, M. Alexandre Deslandes, 62 ans, du bourg et l'auto de M.
René Jacquemet, 23 ans, de Pontpoint (Oise).
M.
Deslandes a été blessé au côté droit et à la fête. (Bonhomme
Normand)
Novembre
1936 -
Deux
blessés dans une collision.
-
Vers
15 h. 30, sur la route de Paris à Cherbourg, à la suite d'un dérapage
provoqué par un brusque coup de frein, une
automobile, pilotée par M. Letourneur, marchand de cycles à Valognes,
a été projetée sur une autre auto qui allait la dépasser et que
conduisait M. Cabot, receveur de l'Enregistrement, rue Saint-Exupère,
à Bayeux : Dans l'accident, Mme Cabot et sa fillette, âgée de 1 ans,
ont été blessées par des éclats de vitres. Les dégâts matériels
sont assez importants. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1937 - La famille d’un
haut-magistrat est victime d’un accident. -
Vers
10 heures, Mme Jean Beaujour-Bourget, 27 ans, belle-fille du premier
président de la Cour d’Appel de Rouen, maire de Rots, suivait
la route de Cherbourg, poussant une voiturette dans laquelle se trouvait
son plus jeune bébé, et ayant à ses cotés ses deux autres enfants,
lorsque survint derrière le groupe un camion automobile piloté
par M. Albert Grandval, 24 ans, demeurant à La Folie, au service de M.
Garnier, marchand de bestiaux, rue du Stade, 28, à Caen. Au moment où
le véhicule allait doubler Mme Beaujour-Bourget et les siens, arriva,
dans la direction opposée, une autre auto. Pour éviter une collision
avec cette voiture, le conducteur du camion donna un brusque coup
de volant sur sa droite. Déporté, le camion, heurta le groupe.
Violemment projetée sur la chaussée, Mme Beaujour-Bourget fut blessée
à la tête, à l'épaule, au coude et à la hanche gauche, et atteinte
de contusions multiples. Elle a reçu les soins de M. le docteur
Chaperon, de Caen. Deux des enfants ont été légèrement
contusionnés, le troisième est indemne.
Le
chauffeur du camion, qui ne stoppa que 300 mètres plus loin, à la
suite d'une circonstance fortuite, déclare qu'il ne s'est pas rendu
compte de l'accident. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 - Un camion chargé de beurre et de fromage flambe.
–
Mercredi,
vers 21 heures, un camion des Transports Normands, chargé de beurre et
de fromages venant de Cherbourg, à destination de la gare de
Caen, où son chargement devait être embarqué dans le train de
denrées, pour Paris, a pris feu en traversant la commune de Rots.
C'est
un passant qui prévint le conducteur, qui ne se doutait pas que
l'arrière de son camion flambait.
En
raison de la présence des matières grasses, le camion devint un
immense brasier.
Sous
la violence du feu, le carter et le moteur fondirent. Le beurre,
bouillant et grésillant, se répandit sur la route et sur la berne où
l'herbe a complètement disparu.
La
chaussée elle-même a fortement souffert et devra être entièrement
refaite sur une certaine distance. Il n'est pas jusqu'aux jeunes arbres
nouvellement plantés en bordure de la route qui n'aient été
atteints.
Il
semble que l'incendie ait été provoqué par l'éclatement d'un pneu
d'une des roues jumelées d'arrière.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Dans le bourg de Rots une camionnette et un camion entrent en
collision. -
Vers
15 h. 30, une camionnette de la Société d'Électricité de Caen
(secteur de
Bayeux), traversait le bourg de Rots lorsque son conducteur, M.
André Lepaulmier, 43 ans, demeurant à St-Vigor-le-Grand, vit venir
vers lui, au moment où il allait dépasser ure voiture en
stationnement, un camion de la Minoterie Lafontaine, d'Audrieu, piloté
par le chauffeur
Raymond Victoire, 42 ans. M. Lepaulmier bloqua les freins mais ceux-ci
ne fonctionnèrent pas. Pour éviter de télescoper la voiture
arrêtée, il donna un coup de volant sur la gauche et entra en
collision avec le camion.
Dans
l'accident, M. Lepaulmier a eu plusieurs dents de brisées, un employé
qui l'accompagnait, M. Edmond Lefèvre, 25 ans, demeurant rue St-Floxel,
20, à Bayeux, a été blessé
à la tête.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 -
Dans la nuit, un piéton est renversé par une auto.
-
Au cours de la nuit dernière,
vers 23 h. 30, une automobile pilotée par M. Robert Dehais.
demeurant rue Lafayette, à Rouen, a heurté et renversé M. Joseph Calour, 38 ans, chauffeur demeurant
place Reine Mathilde, à Caen, qui suivait la route de Bayeux, en tenant à la main sa bicyclette
dépourvue d'éclairage.
Relevé
grièvement blessé à la hanche
gauche, M. Calour a été transporté à l'Hôpital de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Une nouvelle société sportive à Rots.
- Le
groupement de la « Jeunesse Sportive de Rots », récemment constitué
sous la présidence d'honneur de M. Beaujour-Bourget, premier président
honoraire de la Cour d'Appel de Rouen, maire de Rots, et la présidence
effective de M. Louis Rivière, président de Chambre à la Cour d'Appel
de Caen, chef de bataillon honoraire, a donné, le 11 juillet, sa
première séance publique.
Les
exercices variés des jeunes gymnastes, entraînés depuis peu par leur
excellent moniteur M. Le Fauconnier, ont été vivement applaudis par la
population de Rots, massée sur le terrain des jeux.
Au
cours de la séance M. le Maire de Rots a remis à M. Louis Marie,
sous-lieutenant des sapeurs-pompiers de la commune, la médaille
d'honneur d'argent, méritée par vingt-cinq ans de services
dévoués. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
L’escroquerie à l’assurance.
- Un
ouvrier des Hauts-Fourneaux, nommé Doublet, 38 ans, demeurant à Rots,
était invité dernièrement par sa voisine, Mme Cabourg,
à vérifier la bonne marche de son pressoir.
Au
cours de l'opération, il eut deux doigts pris dans un engrenage et
écrasés. Le docteur Laurent, de Bretteville-l’Orgueilleuse, lui
conseilla d'aller trouver un chirurgien à Caen.
Mais
Doublet se rendit aux Hauts-Fourneaux, et, avec la complicité d'un
camarade, M. Coupigny, réussit à faire passer sa blessure pour un
accident de travail. Coupigny le conduisit vers 23 heures, au poste de
secours où l'infirmier lui fit un pansement, puis on transporté le
blessé à la clinique des Oblates à Caen. où il reçut les soins du
docteur Guibé.
C'était
trop beau pour durer. Une dénonciation, révéla la combine. Doublet et
Coupigny, congédiés, seront par surcroît poursuivis,, pour
escroquerie à l'assurance.
Avril
1939 -
Un cheval est tué par un camion.
- Mercredi
soir, vers 18 h., un camion de la maison Garnier, de Cambes, conduit par
le chauffeur Emile Darthenay, venait de Caen, se dirigeant vers Bayeux,
lorsque dans le bourg de Rots, il voulut doubler un attelage de trois
chevaux bien rangé sur la droite, alors que sur le côté gauche de la
chaussée, en face du café Rauld, se trouvait un camion en
stationnement. N'ayant pas l'espace suffisant pour passer, le camion par
son aile avant droite heurta l'un des chevaux, appartenant à M. Fernand
Philippe, cultivateur à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, sous la
violence du choc, le cheval fut précipité à plusieurs mètres et tué
sur le coup. Le préjudice causé à M. Philippe est évalué à 8 000
francs. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1942 -
Pour Les prisonniers. -
A Rots, dimanche prochain 30 août, fête au profit des
prisonniers de guerre. A 11 h. 30 (légal), séance récréative avec le
concours de l'Avant-Garde caennaise.
Vente
aux enchères, ravitaillement en tout genre, solide et liquide, sans
tickets. Les fumeurs aussi ne seront pas oubliés. Garage pour voitures
et bicyclettes.
Novembre
1943 -
Fait
divers.
- Un soir
vers 18 h. 30, la
garde-barrière du passage à niveau de Rots avait fermé celles-ci pour
laisser passer un train de marchandises Cherbourg-Caen.
Elles le
rouvrit,
pourtant, afin de laisser passer une auto, bientôt suivie d’un gros
camion de l'entreprise Leborgne de Caen, piloté par le chauffeur M.
Jean Surbled, 34 ans, père de 2 jeunes enfants. Mais à peine le
lourd véhicule était-il engagé sur la voie, que surgit le train qui
le happa sur 15 m. Des débris du camion, on devait retirer le corps de
M. Surbled qui avait été tué net.
Juillet
1945 -
A l’honneur. -
Le Comité Départemental de
Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière,
avec inscription au procès verbal :
M. L’abbé BEAULIEU, curé de
Rots. « Noble figure de la résistance. A profité de
toutes les occasions pour dire ouvertement leur fait aux boches. A
continué son action malgré les perquisitions
de la Gestapo ». Hommage à tous ces vaillants ! (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O.
P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin
seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 :
retardataires. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Une récompense méritée. -
Le
Gouvernement britannique a fait parvenir un diplôme d’honneur à M.
Paul Fossey, demeurant à Rots, qui donna asile durant plusieurs mois à
un soldat britannique au cours de l’occupation et rendit de nombreux
services à la cause alliée. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un incendie détruit 1 400 quintaux de grain. –
Jeudi au début de la matinée, les ouvriers de l’entreprise de
battage Marie, de la
Maladrerie, commençaient leur travail chez M. Vauvrecy, maire de Rots.
Peu de temps après, une étincelle échappée d’un tracteur
incendiait un hangar de 600 mètres carrés abritant des
céréales.
Malgré
les efforts des pompiers de Caen, aidés des habitants de Rots et de
Rosel, 900 quintaux de blé, 400 quintaux d’avoine, 100 quintaux d’orge
ont été la proie des flammes.
On
estime les dégâts à 4 millions. Le matériel de battage a pu être
sauvé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Après l’incendie de Rots.
- L’enquête
administrative ordonnée par le Préfet du Calvados à la suite de l’incendie
qui détruisit plusieurs centaines de quintaux de céréales chez le
maire de Rots. M. Vauvrecy, a établi que le sinistre est dû à la
négligence de l’entrepreneur de battage, M. Marie, de la Maladrerie,
qui, contrevenant aux dispositions de l’arrêté du 8 mai 1947, n’a
pas pris toutes les mesures de sécurité prescrites.
En
conséquence,
M. Max Martin a interdit à M. Marie de procéder à des battages jusqu’à
nouvel ordre. Il ne pourra être autorisé à reprendre son activité qu’après
s’être mis en règle avec les prescriptions de l’arrêté
préfectoral. Un certificat, délivré par l’ingénieur en chef du
Génie Rural après examen du matériel sera exigé.
En
tout état de cause la période d’interdiction ne saurait être
inférieure à un mois. Pendant la durée d’interdiction de battages,
M. Marie devra continuer à payer le salaire de ses employés et
ouvriers. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Au feu ! -
Au commencement de la matinée, un commencement d'incendie s'est
déclaré dans un hangar, voisin de l'habitation de M. Julien Frémont,
à Rots,
où se trouvaient entreposées de petites quantités d'essence. Le feu a
été rapidement circonscrit
et les pompiers de Caen, mandés, n’ont pas eu à intervenir. Dégâts
sans importance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Tilly-sur-Seulles.
- Tilly-sur-Seulles
(D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ;
Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny
(R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ;
Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu
(R) ; Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes
(R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un grave incendie à Rots. -
Mardi matin vers 5 h. 30, les pompiers de Caen ont été appelés
à combattre un sinistre dans la propriété du Hamel appartenant à M.
Paul Fossey, l'ancien agent d'affaires caennais sympathiquement connu.
A
l'arrivée des sauveteurs, l'immeuble était déjà au trois-quarts
détruit et la sécheresse qui avait tari un puits, seul point d'eau
situé à proximité, ne permit aux soldats du feu que d'assurer la
protection des maisons voisines.
Le
sinistre qui semble avoir couvé depuis plusieurs jours à causé 3
millions de dégâts. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1949
-
Trois Croix de guerre.
-
Dimanche
dernier trois communes du canton de Tilly-sur-Seulles ont reçu à leur
tour (
un tour qui s'est fait attendre ) un hommage officiel du Gouvernement à
leur vaillance et à leur long martyre.
Avant
de connaitre la violence des combats qui préludèrent en 1944 à la
délivrance de Caen, par les troupes canadiennes, Saint-Manvieu,
Norrey-en-Bessin et Rots, situées aux abords immédiats
de l'aérodrome de Carpiquet, eurent en effet le redoutable «
privilège » de servir de cibles durant quatre ans aux
bombardements de l'aviation alliée.
Les
manifestations débutèrent à Saint-Manvieu devant le Monument aux
Morts où le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen,
accompagné de MM. Livry-Level, conseiller général et Aze, président
départemental de l'
.
N. C., remit la décoration en présence de la municipalité et de la
population rassemblées.
La
même cérémonie se renouvela à Norrey, détruite à 50% et qui perdit
le dizième de ses enfants, près de la splendide « Cathédrale des
Labours » si cruellement meurtrie.
Ce
pèlerinage de la reconnaissance se termina à Rots dont le maire, M.
Vauvrecy devait rappeler les souffrances et les deuils. Au cours d'un
vin d'honneur offert par la municipalité aux personnalités et aux
anciens combattants, deux allocutions furent prononcées par M.
Livry-Level et M. l'abbé Beaulieu, curé de la paroisse. ( Le Bonhomme
Libre )
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