Janvier
1835 -
Un incendie. -
Le 29
décembre dernier, dans la soirée, un corps de bâtiments qu'habitaient
dans la commune de Roucamp, arrondissement de Vire, le maire de cette
commune et deux autres familles, a été consumé par un incendie
attribué à un acte d'imprudence,
le dépôt, dans un grenier, de braises mal éteintes.
Les
nombreux désastres de ce genre, occasionnés par la même cause,
devraient conseiller la plus grande précaution.
La
perte est évaluée à 6 000 f. environ. (Le Pilote du Calvados)
Janvier
1835 -
Le temps. -
Au lieu
d'amener une pluie si nécessaire, depuis si longtemps désirée, le
temps paraît devoir se fixer à la gelée.
La
nuit dernière, le thermomètre est descendu jusqu'à 6° au-dessous de
zéro. L'atmosphère est très pure, le baromètre est plus élevé
qu'il ne l'ait été de l'année, et tout fait présager un froid vif et
soutenu. (Le Pilote du Calvados)
Décembre
1854 - Cour d'Assises du
Calvados. -
Présidence
de M. Le conseiller d'Angerville.
Audience
du 20 Novembre. —
( Marie-Antoine ) cultivateur, demeurant à Roucamps.
Depuis
quelque temps, des vols nombreux étaient commis dans la commune de
Roucamps, et on ne savait à qui les attribuer, lorsqu'une circonstance
vint fixer les soupçons sur Launay. Il venait de subir dans la maison
de Vire, une peine de trois mois de prison, pendant son incarcération,
aucun vol n’a[1]n’avait
été commis dans le pays, et, immédiatement après sa libération, ils
recommencèrent.
Le
17 juillet dernier pendant l'absence d'une femme Faucon, qui faisait
paître sa vache derrière la maison de Launay, un voleur s'introduisit
dans son domicile en forçant la porte d'entrée, deux armoires avaient
ensuite été ouvertes, l'une à l'aide d'effraction, l'autre avec une
fausse clef, et l'on avait pris une somme de 44 fr. et un peloton de
laine bleue.
Une
perquisition faite au domicile de Launay fit découvrir ce peloton de
laine et divers instruments, ainsi que la clef dont le malfaiteur avait
dû se servir pour ouvrir les portes chez la femme Faucon. Des voisine
de Launay, qui avaient assisté à cette perquisition, reconnurent aussi
d'autres objets pour leur avoir été soustraits par Launay. C'est ainsi
que l'on constata, indépendamment de plusieurs vois simples, deux
autres vols qualifiés, commis l'un au mois de mars 1853, l'autre au
mois d'avril dernier.
Le
premier de ces crimes, avait été commis à Davon, pendant la
grand'messe, au préjudice d'une femme Lecourt. On s'était introduit
chez elle en forçant la porte d'entrée, et on lui avait pris un pot de
grès, contenant du beurre, 5 kilogrammes de pain, 14 œufs, 4 verres à
boire et du linge enfin, le 24 avril, pendant l’absence du sieur
Leroux, on avait ouvert son coffre, à l'aide d'effraction, et on lui
avait pris une somme de 90 fr. Launay, qui, pendant la perquisition,
était parvenu à se sauver, fut trouvé par des habitants de la
commune, qui
s’étaient mis à sa poursuite, dans un trou plein d'eau. Il a opposé
constamment à toutes ces charges un système de dénégation absolue.
Déclaré
coupable cependant, Launay a été condamné à 8 ans de travaux
forcés. (Source : Le journal de Honfleur)
Août
1861 - les nominations.
- Par
arrêtés de M. le préfet en date des 19, 20, 21 et 22 août, ont été
nommés :
-
Adjoint au maire de Saint-Julien-le-Faucon, M. Lemonnier
(Jean-Baptiste), en remplacement de M Marais, décédé.
-
Adjoint au maire de Roucamp, M. Leroyer (Amand).
-
Maire de la commune de Mondeville, M. Aumont, négociant,
propriétaire dans cette commune.
-
Maire de la commune de Noron, M. Sevin (Philippe), en
remplacement de M. Marchand, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté
)
Mai
1864 -
Par arrêté du 23 mai.
-
M. le préfet du
Calvados a nommé M.
Lebissonnais (Pierre-Charles) maire de la commune de Roucamps, en
remplacement de M. Chaslot, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et
les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la
fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y
aura une récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras
jours.
Mai
1867 -
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le
patois !
Quelle chance !!!...
Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments
du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial.
Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur.
Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle.
De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des
phénomènes sont nombre.
La
végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement
irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied
traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment
où notre homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il
possède dans les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premier abord, se
fait vous paraîtra invraisemblable, mais au second.....
Juin
1867 -
Un pèlerinage. - C'est
lundi prochain, 3 juin, que la paroisse de Roucamps, canton d'Aunay-sur-Odon,
va faire son pèlerinage à Saint-Vaast, à deux lieux et demi
Villers-Bocage, pour obtenir la discussion des mans ou vers blancs
(larve de hannetons), qui ont si cruellement éprouvé le pays l'année
dernière. On partira de Roucamps à 4 heures du matin, qu'on se le
dise.
Juillet
1868 -
Un orage. - Jeudi
dernier, un violent orage a éclaté à Aunay-sur-Odon et dans les
environs.
Le
tonnerre est tombé à Rouchamps, chez le sieur Brion, il a pour ainsi
dire effleuré, la femme Brion et le bourrelier Mercier, sans cependant
leur faire de mal. La foudre a aussi frappé une vache mortellement.
Septembre
1874
-
Adultère et
assassinat .
- Depuis
plusieurs années, dans la petite commune de Roucamps, près
Aunay-sur-Odon, un nommé Chalot, âgé de 40 ans, célibataire,
entretenait des relations avec la femme Nicolle. Cette femme, âgée de
44 ans, loin d'être belle, cherchait toutes les occasions possibles de
se rencontrer avec Chalot. Plusieurs rixes avaient déjà eu lieu
entre Chalot et le mari de sa maîtresse, âgé de 53 ans, Chalot était
toujours le plus fort.
Jeudi
dernier, dans la soirée, une querelle s'était encore élevée entre
eux, et à la suite Nicolle avait dû tenir ce propos : « Avant
vingt-quatre heures je le pincerai ». C'est le lendemain matin qu'a
été commis l'assassinat. Vers sept heures, Chalot était dans sa
pièce semant du grain, un chemin sépare cette pièce de celle de
Nicolle, qui labourait de l'autre côté.
La dispute de la veille recommença et Nicolle vint dans la pièce de
Chalot recommençant à l'insulter et à le menacer. Une nouvelle rixe
s'engagea, et Nicolle étant, toujours le plus faible, tira son couteau
et en frappa
Chalot de quatorze coups, dont un dans le ventre avait fait une
ouverture par laquelle sortaient les intestins percés. Aucun témoin
n'assistait à cette scène qui s'est terminée dans le petit chemin
bordé de haies qui sépare les deux champs.
Nicolle
fut chez le maire de Roucamps, qui ne le fit pas arrêter et l'engagea
seulement à se rendre à Vire, où il a été écroué. Chalot n'est
mort que dimanche
matin.
Mai
1877
-
Les sangliers.
- Depuis quelques temps, les sangliers font de
grands, ravages dans la commune de Roucamps, plusieurs chasses ont été
faites sans succès.
Lundi,
un mâle pesant 38 kilos a été tiré par le sieur Lucien Lefrançois,
cantonnier. L'animal a été débité et distribué aux habitants.
Mai
1887 -
Battues au sanglier. -
Des
battues au sanglier ont eu lieu dans le courant de la, semaine
dernière, à Roucamps, Plessis-Grimoult et communes
environnantes, sous la direction de M. Morin, lieutenant de louveterie
de Vire. Deux sangliers ont été abattus.
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Jean
Vasnier, 49 ans, cultivateur à Burcy, 25 fr. pour fausse plaque et
défaut de guides.
—
Marie Lemaitre, 25 ans, née à St-Georges-d'Aunay, 12 fr., injures
envers un garde-barrière et introduction sur la voie des chemins de
fer.
—
Pierre Quesnot, 41 ans, cultivateur à Roucamps, 16 fr., chasse
sans permis. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Incendies. -
Mercredi, à Rapilly,
le feu s'est déclaré dans les dépendances du château de M. de
Magny. Cet incendie est attribué à la malveillance.
—
A Roucamps, le feu a détruit l'étable et la maison des époux
Lecomte. Une génisse a été brûlée.
—
Un incendie a détruit, à Bernières-le-Patry, divers bâtiments
appartenant au sieur Jules Desrues.
—
Un incendie a:
éclaté chez le sieur Armand Aubert, propriétaire à
Ablon. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Ecrasé sous sa voiture.
- Le
sieur Émile Burel, 45 ans, aubergiste à Roucamp, revenait, le soir, d'Aunay-sur-Odon
où il était allé conduire un matériel de bouilleur. Voulant arrêter
son cheval qui avait pris une allure un peu vive, il tomba si
malheureusement qu'une des roues du véhicule lui passa sur le
corps.
Ramené
chez lui, le blessé, qui était marié et père de trois enfants, a
succombé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Écrasée.
- A Roucamps, près
d'Aunay, une dame Louise Le Révérend travaillait à la carrière de
Montpinçon, lorsqu'elle fut prise sous un bloc de pierre qui se
détacha tout d'un coup. Quand on la dégagea, elle avait les cuisses
cassées et de nombreuses plaies. Son état est grave, mais on espère
réussir à la sauver. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Les armes à feu. Un
journalier, habitant St-Georges-d'Aunay, le sieur Aimé Bourguet, bien
connu comme braconnier, se promenait à Roucamps avec un fusil à un
coup, lors[1]qu'il voulut — dit-il — tirer sur une pie. Le fusil
éclata et lui broya la main gauche. Il se rendit à l'Hôtel-Dieu de
Caen où l'amputation a été immédiatement pratiquée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1915 -
Morts glorieuses.
-
Sont
morts pour la patrie : Georges Levallois, adjudant au 30e de
ligne ; Albert Catrin, du Molay ; René Aubert, de Honfleur ; Hélaine,
fumiste à Trévières ; Ernest Bosruel, de St-Martin-des-Besaces ;
Fernand Bezières, de la Roque-Baignard, soldat au 153e ;
Anthime Bouvet, soldat au 1er colonial, et Louis Maupas,
soldat au 205e, tous deux de Roullours ; Charles Pigeon, de
Saint-Germain-du-Crioult, soldat au 205e ; Fernand Bouland,
de Roucamps ; Alfred Clerbeau, Jules Vendel,
Philippeau, Gaston Alexandre, tous de Falaise ; Gérard Brillet, de
Vire, sous-lieutenant de chasseurs à pied.
Juin
1922 -
Le feu. - Un
incendie a détruit à Roucamps, canton d'Aunay, une grange exploitée
par Mme veuve Gauguin, cultivatrice et son frère Louis Gonfroy, garde
particulier.
Les
dégâts estimes à 1 500 fr. seul couverts par une assurance. Le
propriétaire de l'immeuble, M. Rault, libraire à Vire, est également
assuré. Les causes de ce sinistre sont restées inconnues.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1925
-
Qui a
tendu les
collets ?
- Un
cultivateur de
Roucamps, le
nommé Laniel,
âgé de
50 ans,
est poursuivi
pour avoir
été surpris,
le 17
avril, par
le garde
particulier Gaugain,
au moment
où il
regardait si
un lapin
n'était pas
pris dans
un collet
placé en
bordure l'une
haie. Laniel
se déclare
innocent et
il se
défend avec
une telle
force et
en des
termes si
codasses
qu'il soulève,
à maintes
reprises l'hilarité
du public.
Cependant, le
Tribunal jugeant
que la déposition
du garde
n'est pas
suffisamment affirmative,
qu'en conséquence
l'auteur de
cette affaire
doit bénéficier
du doute,
et acquitte Laniel
des fins
de la
poursuite.
Octobre
1930 -
Un bâtiment agricole détruit par le feu. - A
Roucamps, un incendie dont on ignore les causes, a complètement
détruit, malgré les efforts des voisins accourus, un bâtiment à
usage de cave, couvert en chaume, dépendant de la ferme de M. Abel
Grelley, cultivateur au hameau « La Pâture ». 600 bottes de
foin, 23 hectos de pommes, 2 de carottes, du matériel agricole ont
été la proie des flammes. Les dégâts atteignent 25 000 francs
environ.
Décembre
1937 -
Un
cycliste blesse un Garde-champêtre et s’enfuit. -
M. Arthur Heuzé, 61 ans, garde-champêtre et bouilleur ambulant
demeurant à la « Tourpinière », commune de Roucamps, se
dirigeait, le soir, vers le
hameau « Le Grand Chemin », à Ondefontaine, quand arrivé au
lieu dit « Le Montamel », il fut renversé par un cycliste, André
Eudine, de Montchauvet, qui rentrait de Lassy, en compagnie d'un jeune
camarade de travail.
M.
Heuzé se releva la figure ensanglantée, ressentant de violentes
douleurs dans l'épaule et le bras droit et s'aperçut que les cyclistes
avaient disparu.
S'étant
fait délivrer un certificat médical par M. le docteur Lacaine, d'Aunay-sur-Odon,
le garde-champêtre a porté plainte, en soulignant le délit de fuite.
Une enquête est ouverte. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1944 -
Le camouflage des lumières.
- Le
directeur urbain de la Défense Passive rappelle à la population
caennaises que le camouflage des lumières doit être complet, pour
semaine du 28 mai 1944 au 3 Juin 1944, de 22 h. 15 à 5 h. 30. (Journal
de Normandie)
Mai
1944 -
Roucamps (Chapelle St Cèlerin).
- Le
pèlerinages traditionnels à Saint-Cèlerin auront lieu le jeudi de
l'Ascension et lundi de la Pentecôte. Messes à 19 h. vêpres à 5 h.
(heure officielle), Le lundi la Pentecôte, la messe sera dite pour les
prisonniers et les requis, et les offices seront présidés par le
curé-doyen d'Aunay-sur-Odon. (Journal de Normandie)
Mai
1944 -
En cas de bombardement.
- La
mairie de Caen fait savoir qu'en cas de bombardement, ou même en cas
d'intervention de la D. C. A., il est recommandé instamment à tous les
habitants de se vêtir rapidement, de se chausser, et de tenir à
portée de la main les couvertures dont ils pourraient se munir s'ils
devaient quitter précipitamment leur habitation.
Il
est également recommandé de préparer, pour être emportés dans le
même cas, des couverts, toutes pièces d'identité et les cartes
d'alimentation. Ces mesures faciliteraient la tâche des services
organisés pour l'accueil aux sinistrés et elles résultent de
l'expérience acquise dans les villes bombardées. Elles seraient à
prendre évidemment sans préjudice de toutes autres mesures prescrites
par les Services de Défense Passive.
(Journal de Normandie)
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