Octobre
1830
-
Un incendie.
-
Le
17 de ce mois un incendie a éclaté dans la commune de Rouvres,
arrondissement de Falaise, deux appartements ont été consumés. Cet
événement paraît tout à fait étranger aux causes politiques
auxquelles on attribue les incendies de nos contrées, et n'est supposé
que le résultat d'une vengeance particulière. (Le Pilote du Calvados)
Novembre
1830 -
Suite de l’incendie de Rouvres.
- Dimanche
17 de ce mois, le feu s'est manifesté chez un nommé Gueudon,
propriétaire de la commune de Rouvres, arrondissement de Falaise, il a
consumé une étable et une cave, les secours n'ayant pu arriver à temps,
parce que le curé a refusé de donner les clefs l'Église pour sonner le
tocsin.
Il
a reçu la récompense de son refus imprudent, car les habitants l'ont
fort mal accueilli lorsqu'il s'est présente au lieu de l'incendie. On ne
sait à quelle cause attribuer cet événement.
(Le Pilote du Calvados)
Août
1832 -
Un accident. -
Un homme a eu la tête broyée sous une roue de voiture, vendredi
dernier, à Rouvres. Le
juge d'instruction et le substitut s'y sont transportés, et ont reconnu
que cette mort était purement
accidentelle. ( Journal de
Falaise )
Janvier
1833 -
Un accident. -
Dans la nuit du 21 au 22 de ce mois, un
ouvrier nommé Launay a été tué en travaillant au moulin à huile de M.
Danjou, commune de Rouvres. M. le
procureur du Roi de Falaise se transporta aussitôt sur les lieux. Il a été
reconnu que cet évènement était purement accidentel. Le malheureux
Launay avait été accroché par un instrument nommé l'arbalète, qui lui
avait broyé la tête, et l'avait séparée du tronc.
La
mort a dû être instantanée. Cet homme laisse cinq enfants,
et
est regretté de tous ceux qui le connaissaient. C'est le second accident
de ce genre arrivé depuis deux ans dans l'arrondissement
de Falaise. (Mémorial du
Calvados)
Janvier
1833 -
Rappel concernant la fonte des écus de 6 livres.
- Nous
croyons utile de rappeler à nos concitoyens que le délai pour la fonte
des écus de 6 livres expire le 30 avril prochain, les porteurs de ces écus
doivent, avant cette époque, les remettre dans les caisses publiques, il
leur en sera délivré la valeur en espèces nouvelles.
(Mémorial du Calvados)
Août
1854 -
L’Église. -
La
délibération du Conseil d'arrondissement de Falaise, considérant que
l'église de Rouvres est classée au nombre des monuments historiques, que
sa
construction dans le style du XIVe siècle est très remarquable au point
de vue de l'art, qu'une somme de 4 000 fr. paraît avoir été fournie par
la commune de Rouvres pour entreprendre
la restauration du quadrilatère qui soutient la flèche de l'édifice.
Le
Conseil général émet le vœu qu'une allocation soit accordée pour
continuer les travaux de réparations nécessaires à la dite église.
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui
les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
La récolte.
- L'état actuel
des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867, n'aura pas
donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence de chaleur, la
carie, la rouille sont les causes principales du déficit que l'on
constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à peine aussi
si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont été fortement
atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup de la réapparition
de l'oïdium. La betterave donnera, nous l'espérons, un produit moyen.
Juin
1871 -
Annonce du jour.
- Une
demoiselle de Rouvres, qui a z'évu des malheurs, désire se placer comme
bonne à tout faire. Elle est munie des meilleurs certificats et d'un
bébé de quelques mois.
Septembre
1872 -
Écoles communales.
- Des
secours applicables à des constructions de maisons d'école ont été
accordés par le ministre aux communes suivantes du Calvados :
Le
Torquesne, 4.100 fr. —
Villerville, 7.000 fr. — Landelles
et Coupigny, 4.500 fr. —
Truttemer-le-Petit, 1.500 fr.
— Rouvres,
2.500 fr.
Mai
1873
- Disparition.
-
Le nommé Albert-Ludovic Poret, âgé de 13 ans et demi, domicilié
depuis environ quatre mois dans la commune de Rouvres, s'étant rendu à
St-Pierre-sur-Dives afin d'y chercher des médicaments pour son père
malade, n'a pas été revu par sa famille depuis ce jour. MM. les Maires
sont priés de communiquer à la préfecture les renseignements qui leur
parviendraient relativement à cette
disparition.
Mars
1879
-
Secours aux communes. -
Les
secours ci-après ont été accordés, à la fabrique de l'église de Rouvres,
300 fr., pour l'acquisition d'objets mobiliers ; à Tournebu, 3 500
francs, pour la restauration de la nef de l'église ; à Annebecq, 600
fr., pour la construction d'une école mixte.
Mars
1884
- La misère. –
La semaine
dernière, à Rouvres, une femme, paraissant âgée de 55 ans mendiante
inconnue dans le pays, a été trouvée morte. Elle avait succombée une
congestion cérébrale, causée par la misère.
Novembre
1890 -
Les receveuses peuvent aimer.
-
Par
arrêté ministériel, les receveuses sont autorisées à contracter
mariage avec le fiancé de leur choix. Une seule exception subsiste : elle
concerne les personnes du sexe masculin, remplissant une fonction de
police, comme les gendarmes, commissaires et les gardes champêtres.
Avril
1894 -
Chronique judiciaire. - Adrien
Gustave dit Lemonnier, dit Gambillon,
13 ans ; Marie Marie, dite Lemonnier, 51 ans, tous deux nés et
domiciliés à Rouvres, vols et recel : Adrien Gustave en correction
jusqu'à 18 ans ; Marie, 1 mois de prison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1896 -
Coup de pied de cheval.
-
Jeudi dernier le domestique du sieur Lemarchand, cultivateur
à Rouvres, traversait Potigny avec une voiture attelée de quatre
chevaux. Ayant donné un coup de fouet au cheval de devant pour le
maintenir dans la direction, l'animal répondit par un violent coup de
pied qui atteignit le conducteur. On craint des lésions internes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Pasteur et brebis. –
L'abbé
Deschamps, 31 ans, curé, de Rouvres, canton de Bretteville-sur-Laize, a
abandonné sa cure et est parti avec une jeune fille appartenant à une
très honorable famille de la commune, et dont les parents n'avaient aucun
soupçon de ce qui se passait entre leur fille et ce mauvais prêtre.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 - Rixe grave. -
Le sieur Alphonse Feray, 53 ans, cocher, rue de Falaise, à
Caen, était allé conduire à Jort un coupé attelé de deux chevaux. En
revenant, le soir, il se
prit de querelle, à Rouvres, avec le sieur Auguste François, 36 ans,
cultivateur à Maizières, auquel il avait demandé son chemin.
Comme
tous deux étaient gris, il est difficile de savoir qui a commencé. Ce
qui est certain, c'est que Feray est rentré à Caen grièvement blessé.
Le médecin constata une fracture du crâne au-dessus de l'œil gauche,
des contusions et des plaies des deux côtés du corps et à la main
droite. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1903 - Stupides vengeances.
- Un lâche
malfaiteur a coupé, la nuit, dans un herbage, une des pattes d'une
génisse amouillante, valant 450 fr. et appartenant au sieur Albert Dubosq,
propriétaire-cultivateur à Trungy, canton de Balleroy.
—
Dans la sapinière du sieur Robine, maire de Rouvres, canton de
Bretteville-sur-Laize, des inconnus ont coupé bêtement, à ras du sol,
plusieurs sapins. Ce fait cause au sieur Robine un préjudice d'une
quarantaine de francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Mines de fer. - Le
représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M.
Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer
sur le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne,
Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une
superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le prix offert pour la
propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.
Mai
1903 - Mangé par les rats.
- Les voisins du
sieur Etienne Letellier, 70 ans, célibataire, demeurant à Rouvres,
canton de Bretteville-sur-Laize, ne le voyant pas depuis plusieurs jours,
sont entrés dans le taudis où il habitait et l'ont trouvé mort, des
rats rongeaient ses jambes et ses bras.
Il
avait près de lui un pain de trois livres et dans sa poche 3 fr. dans un
chiffon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Un vol de 80 000 francs.
- En
l'absence du sieur Morel, propriétaire à Rouvres, canton de
Brettevilie-sur-Laize, le nommé Côté, journalier, s'est introduit chez
lui en passant, à l'aide d'une échelle, par une fenêtre ouverte et
s'est emparé d'une valise contenant pour 80 000 fr. de valeurs et de
bijoux.
Comme
on perquisitionnait chez Côté, celui-ci arriva, déposa la valise sur le
seuil de la porte et s'enfuit. Laissant les bijoux trop compromettants, il
avait pris seulement 200 fr. en or et, en sortant de chez le sieur Morel,
il avait laissé tomber, sans s'en apercevoir, un paquet contenant 21 000
fr. en billets de banque qui, par bonheur, était placé entre l’enveloppe
de toile et la valise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1913 - Coup à un
ivrogne - Pour avoir donné un coup de fouet à un ivrogne
et l'avoir envoyé se baigner dans une fosse à purin, Gaston Filmont, 36
ans, cultivateur à Rouvres, se voit condamner à 25 francs d'amende
avec sursis. Par la même occasion la pocharde, une femme Sevestre, 41
ans, journalière, se voit infliger quarante-huit heures de prison pour
coups sur M. Filmont, et 5 francs pour ivresse.
Avril
1914 - Les monuments historiques du Calvados.
- Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi
les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre
1913, pour le département du Calvados :
Ouville-la-bien-Tournée
: Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église
; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église
; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot :
Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest :
Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ;
Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ;
Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever
: Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ;
Secqueville-en-Bessin : Église, etc...
Mars
1917 -
Le coup de pouce. -
Nous
sommes dans
le printemps depuis hier, aussi nous fait-on prendre l'heure d'été ! Les
pouvoirs publics sont pleins d'à propos ! C'est dans la nuit de
samedi à dimanche qu'il faudra avancer sa montre d'une heure. Beaucoup ne
s'y résignent qu'en maugréant. Si, du moins, nous pouvions espérer
qu'après la guerre,
on nous laissera, comme nos pères, libres de compter les heures d'après
la marche des astres ! Mais comme il parait que l'avance de l'heure est
mesure provisoire et c'est ce qui nous fait craindre qu'elle ne dure
longtemps.
Mars
1917 -
Les congés de Pâques. -
Afin de
faciliter la
participation des élèves des lycées, collèges, écoles normales et
écoles primaires supérieures aux travaux agricoles en temps opportun, le
ministre de l'Instruction publique a décidé que les congés de Pâques
commenceront le dimanche 23 mars et se termineront le Jeudi soir 12 avril.
Les classes reprendront le lendemain
matin.
Février
1939 -
Une meule de grains et une machine à battre détruits par le feu.
- Dans,
un champ situé au nord-ouest du village, M. Eugène Lelogeais,
cultivateur, à Rouvres, avait édifié une meule de grain en paille que
la machine de M. Maurice Lemoine, 33 ans, entrepreneur de battages au lieu
dit « la Gargotte », à Potigny, devait battre.
Dans
l'après midi, une grande lueur apparut à proximité du moteur, et en
moins de 10 secondes, la meule entière fut en feu.
M.
Lemoine tenta de sauver son matériel de battage, composé d'un tracteur
et d'une batteuse. Il fut brûlé à la main gauche et au visage assez
sérieusement pour que le médecin, appelé, lui ait imposé un repos
d'une quinzaine de jours. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la
tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville,
Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et
Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres,
900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ;
Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur
-Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ;
Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1942 - Noces d'or. -
Samedi dernier, Rouvres fêtait les noces d'or de Mme et M. E. Robine,
maire de la commune depuis près de 50 ans. Cette cérémonie débuta dans
la magnifique église gothique du village, par une messe célébrée par
l'abbé Bousso, curé de la paroisse.
Une
nombreuse assistance était venue témoigner aux heureux jubilaires leur
plus cordiale sympathie. à l'issue de la cérémonie religieuse, Mme et
M. Robine, entourés de leurs enfants, petits-enfants et de leur nombreuse
famille, reçurent les vœux et les cadeaux du conseil municipal et les félicitations
chaleureuses des habitants de Rouvres et des communes environnantes.
Un
vin d'honneur réunit au domicile des jubilaires, les parents et le
conseil municipal. Puissent Mme et M. Robine continuer de vivre longtemps
au milieu de l'estime générale et voir
se dérouler dans une cérémonie aussi touchante, leurs noces de
diamant.
Février
1945 - Les
prêts aux cultivateurs sinistrés.
- Les cultivateurs
sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs,
Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles,
Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent
obtenir un prêt spécial à moyenterme pour 13 ans avec intérêt à 1,50
% en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser à
M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal, notaire à
Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui leur donneront
tous renseignement.
Octobre
1946 -
Un fichu quart d’heure. -
Deux ouvriers
de M. Charpentier, cultivateur à Rouvres, les nommés Edmond Mohan, 48
ans, et Jules Godefroy, 57 ans, se trouvant à Fontaine-le-Pin,
decidérent de s’offrir un repas bien arrosé chez M. Georges Auvray,
débitant. Au moment de régler la note, les deux compères durent avouer
que si leurs estomacs se trouvaient bien garnis, il n’en était pas de
même de leurs goussets. L’arrivée des gendarmes succéda au
mécontentement du traiteur et l’affaire se serait mal terminée pour
les deux gastronomes si leur patron n’avait accepté de payer l’addition.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Décoration. - La
commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 par décret du 11
novembre 1948.
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux
(D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ;
Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvix
(D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ;
Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais
(R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ;
Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles
(R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne,
Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain,
Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui,
« détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la
bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ».
(Source : Le Bonhomme Libre) |