15 Février 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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RUBERCY

Canton de Trevières

Les habitants de la commune de Rubercy sont des ...


Mai 1792   -   Les grévistes.   -   Le 10 mai 1792 - date qui marque probablement la première grève en France, les mineurs se dirigèrent vers le château de Rubercy. Troublés et ne sachant trop quelle conduite tenir, Ils se présentèrent chez le maire et lui demandèrent l'autorisation d'incendier la propriété. Le maire s'étant « déclaré incompétent », les grévistes pénétrèrent dans le château, d'où la propriétaire s'était enfuie. Ils déménagèrent scrupuleusement tous les meubles qui, croyaient-ils, n'appartenaient pas à Madame de Montfiquet, puis ayant fait constater au magistrat municipal que le château était vide, ils y mirent le feu.

Lorsque les bâtiments eurent été la proie des flammes, ils prirent le chemin du château de Mandeville où « l'aristocrate » s'était réfugiée. Prévenue cette dernière s'enfuit précipitamment oubliant d'emmener avec elle la plus jeune de ses filles. L'abbé Anquetil, resté sur place, la cacha et attendit l'arrivée des grévistes, comptant sur son éloquence pour les apaiser et prévenir un nouvel Incendie. Les « citoyens » grévistes l'écoutèrent et furent tous sensibles à un argument : il y avait danger pour les maisons voisines si le feu était mis au château, car un vent violent soufflait. Après avoir réfléchi, il fut décidé que les meubles seraient, là aussi, mis en sécurité et que l'immeuble serait « simplement démoli », ce qui fut fait.

En quelque heures, pics, pioches, pelles ne laissèrent plus de la demeure seigneuriale que les fondations.

Fait à retenir, les caves furent laissées intactes, sans qu'une seule bolée de cidre ait été soutirée. Un des exécutants s'étant emparé d'un mouchoir, fut sévèrement puni, on lui coupa une oreille...

Un autre château appartenant à la « mauvaise marquise » fut détruit. Jean-Baptiste fut ensuite enterré et ses camarades se cotisèrent pour faire dire 30 messes pour le repos de son âme, ce qui leur coûta dix-huit livres. Chose curieuse, même sous la Terreur, les mineurs exigèrent leur célébration.

Comme on l'imagine, l'affaire eut un gros retentissement dans la région. Si les représentants de l'autorité n'osèrent pas adresser une « motion admirative » aux grévistes, au moins de les inquiétèrent-ils pas. La petite noblesse du Bessin se montra peu rassurée par les protestations des mineurs qui affirmaient que, justice étant faite, ils ne pensaient plus qu'à leur travail. Cependant, un coquin se présenta un jour chez une demoiselle de Criqueville et profitant de l'effrois de celle-ci, lui extorqua une somme de vingt-quatre livres. Indignés, les mineurs se saisirent du coupable et le traînant au château de Criqueville, l'obligèrent à demander pardon et le chassèrent du carreau.

Ce geste provoqua un enthousiasme unanime et des dons de toutes sortes affluèrent à « la Mine »

Madame de Montfiquet n'osa plus se montrer dans le pays durant de longues années, elle ne rentra à Mandeville qu'en 1809. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1830   -   condamné à 8 ans de réclusion.   -   La Cour a ensuite condamné à 8 ans de réclusion le nommé Michel Leberger, demeurant à Rubercy , arrondissement de Bayeux, déclaré coupable 1º. d'avoir vers la fin de février 1830, volé un bissac au préjudice du sieur Lecordier, cultivateur à Surain, avec les circonstances de nuit, de maison habitée et de domesticité; 2º. d'avoir le 11 mars suivant volé une chemise au préjudice du sieur Deslandes, cultivateur à Bazanville, d'avoir commis ce vol aussi pendant la nuit, dans une maison habitée, et pendant qu'il était domestique à gages dans cette maison. (Le Pilote du Calvados)

 

Janvier 1842   -   Nouvelles locales.   -   Un incendie a éclaté la semaine dernière dans la commune de Rubercy, malgré les secours apportés en toute hâte des communes voisines, quatre chaumières ont été la proie des flammes. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans le Calvados, l'avis suivant :

BUREAU DE LITTRY.    A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil, Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry.   (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1843   -  Nouvelles Locales.   -   La brigade de Formigny a arrêté, le 21, en vertu d'un mandat d'amener de M. le juge d'instruction, le nommé Poupion, mendiant domicilié à Rubercy, prévenu de vol d'argent et d'artichauts. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1847   -  Le feu.   -  Un incendie a éclaté le 8 de ce mois, vers 8 heures du matin, dans la commune de Rubercy, au domicile du sieur Blaize, boulanger, et de la dame veuve Blaize, propriétaire.

On avait d'abord attribué ce sinistre à la malveillance, mais, par suite des investigations faites par la justice, on est convaincu qu'il est dû à l'imprudence d'un locataire. Nous n'avons pas d'autres détails sur cet événement qui a occasionné une perte évaluée à 2 460 fr. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -  Audience du 22 décembre 1847.

 Pour avoir escroqué une somme de 10 fr. qui lui avait été remise par les époux Butel, cultivateurs à Rubercy, à titre de pot-de-vin par suite de l'obligation qu'il prenait de servir comme domestique, le nommé Constantin-Désiré Le Gouix, âgé de 20 ans, demeurant à Bourguenolles, arrondissement d'Avranches, a été condamné en un mois d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1860   -  Un incendie.   -   Le 25, un incendie, attribué à l'imprudence d'enfants jouant avec des allumettes chimiques, a éclaté à Rubercy, arrondissement de Bayeux, et a détruit un comble de bâtiments appartenant aux sieurs Hardy et Mirey.

La perte est évaluée à 1 868 fr. Rien n'était assuré. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1860   -  On lit dans le Journal d'Agriculture Pratique.   -  Le mois de septembre, avec ses pluies continuelles, n'a pas apporté d'amélioration à l'état des récoltes. On est plus en retard que jamais dans les travaux de la saison, les labours préparatoires pour les semailles d'automne sont à peine commencées, et beaucoup de champs portent encore des récoltes qui, dans les années ordinaires, sont rentrées du 1er au 15 septembre.

Les avoines ont été maltraitées par la pluie, elles donneront toutefois un produit passable en grains.

Les vendanges occupent en ce moment tous les bras dans les pays vignobles. On aura pas de vin de bonne qualité, mais le rendement se rapprochera assez de celui d'une année moyenne. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1867   -   Les militaires.   -   Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.

Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.

 

Août 1867   -   Un incendie.   -   Vendredi dernier, vers onze heures du soir, un incendie s'est déclaré à Rubercy, canton de Trévières, au domicile de François Picard, journalier. La toiture en chaume, un cent de grosses bourrées, quantité de bois de débit et de bois cassé, qui étaient sur le plancher, ont été dévorés par les flammes. Deux tonneaux de cidre qui se trouvaient sous un hangar attenant à la maison, ont été également brûlés et répandus.

Cet incendie ne peut être attribué qu'à la malveillance, car il y avait cinq jours qu'on n'avait allumé de feu dans cette maison. D'ailleurs le feu s'est déclaré à la toiture du hangar. L'auteur de ce crime est encore inconnu.

 

Juillet 1874   -   Mort par imprudence.  -  Le sieur Constant Larue, cultivateur à Rubercy, canton de Trévières, ayant eu l'imprudence d'aller se baigner à Vierville-sur-Mer, immédiatement  après avoir mangé, est tombé frappé mortellement d'une apoplexie foudroyante, bien qu'il n'eût encore de l'eau qu'aux reins.

 

Juillet 1874   -   La canicule.  -  Le 24 juillet, a commencé la canicule, qui finira le 26 du mois prochain. Beaucoup de personnes croient que ce temps correspond aux plus fortes chaleurs de  l’année. Nous en avons la preuve contraire cette année.

 

Juillet 1874   -   Le réchauffement climatique.   -  La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité  supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A  Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.  

 

Novembre 1874   -   Vol de bestiau.  -  Dans la nuit du lundi 2 novembre, un individu passait en voiture le long de l'herbage du sieur Mezel, cultivateur à Rubercy, canton de Trévières. Remarquant dans cet herbage une bonne jument, il détela son vieux cheval, alla la chercher et l'attela à sa voiture, il laissa en échange un mauvais bidet de 50 fr. La jument volée est estimé 300 fr.

 

Novembre 1874   -   L’hiver.  -  Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux. 

— La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.

 

Mars 1879   -  Secours.  -  L'État vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain, restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église et du presbytère, 600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly, travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église, 10 231 fr. ; Évrecy, restauration du clocher, 1 800 fr. ; St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil, reconstruction de l'église, 6 000 fr.  

 

Juin 1888  -  Bonne capture.  -  Depuis deux mois, de nombreux vols, la plupart avec escalade et effraction, étaient commis dans les environs de Bayeux et les recherches faites  pour découvrir les voleurs restaient sans résultat. On vient de pincer le coupable au moment où il dévalisait le presbytère de Rubercy. C'est un nommé M….., âgé de 25 ans, demeurant au Molay-Littry. Il s'était marié à Bayeux à une fille de la rue St-Loup. Il a été arrêté ainsi que sa femme et deux de ses sœurs à lui.  

 

Février 1891  -  Voleur de vache.  -  Le vol d'une vache a été commis dans la nuit, à Rubercy, au préjudice du sieur Léon Delahaye.  

 

Octobre 1891  -  Les voleurs de vaches.  -  La semaine dernière, on a volé dans un herbage de Rubercy une vache, de 500 francs, appartenant à la veuve Louis Fauvel, de Saonnet. 

— Le tribunal de Bayeux vient de condamner à un an de prison le nommé Jules Marie, journalier à Aignerville, pour vol d'une vache et d'un veau au préjudice de la dame Anaïs Marie, cultivatrice en cette commune. Interpellé par le président qui lui dit : « Vous avez non seulement volé la vache, mais encore le veau. » Jules Marie a répondu : « J'ai tout fait pour l'empêcher  de venir avec moi. C'est la faute du veau, qui n'a pas voulu s'en aller. » (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1892  -  Les voleurs de bestiaux.  -  Dans la nuit du 3 octobre, une vache, appartenant à la veuve Fauvel, était volée dans un herbage de Rubercy. 

Sa propriétaire la retrouvait sur le marché de Balleroy, où elle avait été amenée par Léon Esseline, 34 ans, domestique à Castilly. Celui-ci avait été domestique chez la dame Fauvel. Il avoua son vol, qui n'est pas le premier, car il avait été condamné, pour un délit du même genre à treize mois de prison. Cette fois, il a été condamné à quatre ans.     (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Courageuse fille.   -  Amandine Marie, 17 ans, servante chez M. Paul Parfouru, cultivateur à Rubercy, près Trévières, était à tirer une vache. La petite Parfouru, enfant de 3 ans et demi, qui avait vu la servante entrer dans l'étable, y pénétra à son tour, et, sans être vue, approcha de la vache. Celle-ci, à qui on venait d'enlever son veau, devint furieuse à la vue de l'enfant et se jeta dessus. Amandine Marie enleva vivement son tablier et le jeta sur la petite fille afin de la dérober à la vue de l'animal furieux, en même temps, elle prit la vache aux cornes et chercha à la maintenir. Mais l'animal bouscula la servante, lui laboura le corps avec ses cornes et la mit presque nu. La courageuse fille ne lâcha pas prise et appela au secours.  Enfin, on arriva à son secours, il était temps, car elle était tombée sans connaissance, mais l'enfant n'avait pas de mal. (Source  : Le Bonhomme  Normand)  

 

Novembre 1897  -  L’immoralité à la campagne.  -  Le sieur Alphonse Loisel, cantonnier au Pré-d'Auge, est sous le coup de poursuites pour attentat aux mœurs commis sur un jeune garçon de 11 ans. Il y a enquête. Loisel était, dit-on, pour se marier. 

— Dernièrement, Alfred Onfroy, 31 ans, journalier à Rubercy, violentait, sur la route, une servante de Saonnet qui ne porta pas plainte. C'est à la suite d'une lettre anonyme adressée à la  gendarmerie de Trèvières que Onfroy a été poursuivi et condamné à 16 francs d'amende seulement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Tué par un taureau.   -   Le sieur Gascoin, journalier à Rubercy, près Trévières, traversait un herbage, quand un taureau furieux arriva tout à coup sur lui. Après l'avoir terrassé, le taureau s'acharna sur le malheureux ouvrier, et lui laboura le corps avec ses cornes, mais Gascoin put se laisser glisser dans la rivière, au bord de laquelle cette scène terrible se passait. Quand on vint au secours du malheureux, il était sans connaissance, et une partie de ses intestins était à nu. Il a succombé à ses horribles blessures. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900  -  Suicides.  -  Le sieur Louis Lemoine, 79 ans, cultivateur à Grainville-sur-Odon, près Tilly-sur-Seulles, s'est donné la mort avec une arme à feu. La cause de ce suicide est inconnue.

— Le sieur Jacques Delamare, propriétaire à Rubercy, près Trévières, a mis fin à ses jours en se tirant un coup de revolver dans la tête. On ignore la cause de ce suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Morts accidentelles.  -   Auguste Philippe, 13 ans, petit domestique chez le sieur Vallée, cultivateur à Bernesq, près Trévières, était allé porter de l'eau aux bestiaux dans une barrique chargée sur un banneau. Arrivé dans l'herbage, le jeune domestique détela son cheval, mais négligea de caler les roues de sa voiture, et, au moment où il accrochait le harnais sous la voiture pour les abriter de la pluie, elle bascula et lui tomba sur le corps.

Son patron, ne le voyant pas revenir, envoya à sa recherche et on trouva le malheureux sans vie, la poitrine écrasée sous le poids de la voiture.

— La dame Auvray, née Mullois 35 ans, née à la Villette, canton d'Harcourt, était occupée à battre à la mécanique chez le sieur Surirez, cultivateur à Clécy, lorsque, par suite d'un faux pas,  elle tomba à la, renverse sur une pierre.

Le sang sortait abondamment par les oreilles, et elle mourut quelques heures après l'accident. La malheureuse était mariée et laisse deux petites filles en bas âge.

— Le sieur Eugène Catherin, 62 ans, demeurant à Rubercy, près Trévières, sujet à de fréquents étourdissements. est tombé dans une fontaine dans un de ces moments de vertige. Ne pouvant se retirer, il est mort de froid.

— La dame Lelièvre, ménagère à Ablon, près Honfleur, avait laissé seuls à la maison ses trois jeunes enfants. La petite Madeleine, 4 ans, en jouant avec du papier enflammé, s'est fait des  brûlures qui ont amené sa mort.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Surveillez les nomades.  -   Sur les nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait, passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Vol.  -  Le 13 janvier vers 8 heures du matin un colporteur se présentait chez Mme Gassion, née Marie Fouchard, cultivatrice à Trévières. Celle-ci lui acheta pour un franc de  marchandises. Sa petite fille l'ayant appelée à ce moment, Mme Gassion posa son porte-monnaie sur une table près de laquelle était le colporteur.

Environ un quart d'heure après Mme Gassion revint et s'aperçut que son porte-monnaie avait disparu. Il contenait une somme de 19 fr. 30 ou 40, composée de 8 pièces de 1 fr., 2 de 1 fr. et le resta en billon.

Mme Gassion se mit aussitôt à la recherche du colporteur, mais elle ne put savoir la direction prise par cet individu. Elle alla porter plainte. Les gendarmes apprirent que cet individu s'était dirigé sur Rubercy. S'y étant rendus ils rencontrèrent le colporteur au moment où il venait de remettre une somme de 18 fr. 10 à Mme Gassion qui avait continué ses recherches aidée du garde champêtre de Rubercy. Interrogé l'individu déclara se nommé Gustave Decrosnier 51 ans, colporteur sans domicile fixe.

Il a prétendu que l'argent qu'il venait de remettre à Mme Gassion était le sien et provenait des ventes qu'il avait faites et qu'il n'avait commis aucun vol. Malgré ses dénégations il a été arrêté pour flagrant délit de vol et conduit devant M. le procureur de la République. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1916  -  Nouveau Saint-Pierre.   -  Un pauvre vieux de 71 ans, M. Gustave Godard, ex-employé de chemin de fer, a été trouvé mort de froid dans un bâtiment de la  ferme de Mme Nicolle, à Rubercy, près Trévières. Le père Godard était très connu dans la commune où il venait mendier souvent. On ne lui connaissait comme famille qu'un neveu, propriétaire dans une commune voisine. Quand on vint avertir ce dernier de la mort de son oncle, il répondit, comme jadis feu saint Pierre reniant son maître : « Je ne connais pas cet homme ».

 

Mai 1923 -  Inauguration d’un calvaire.  -  Dimanche prochain 27 mai, bénédiction et inauguration du calvaire élevé à la mémoire des enfants de Rubercy morts pour la France,
sous la présidence de M. le Sous-Préfet de Bayeux, François Gérard, député Baron Gérard, conseiller général ; et Pierre Rauline, conseiller d arrondissement.  

 

Janvier 1924   -  Cambriolage.  -   Le 6 janvier, après une absence de huit jours, Mlle Louise Lamy, 25 ans, institutrice à Rubercy, constata, à son retour, qu'un carreau de sa salle à manger avait été brisé et qu'on s'était introduit chez elle.

Une somme de 25 francs en petite monnaie, deux couverts en métal argenté d'une valeur de 100 francs et un rond de serviette valant 53 francs, le tout se trouvant dans un tiroir du buffet, avait disparu. Auteur inconnu. (Source : Ouest-éclair)

 

Janvier 1949   -   Au voleur !.   -   Pénétrant en nuitamment dans la propriété de M. Marcel Couradet, cultivateur à Rubercy, un malandrin s'est emparé d'une certaine quantité de linge mis à sécher. Il n'a pas négligé d'emporter également les épingles qui retenaient celui-ci.

M. Couradet évalue le montant du vol à 13 000 francs. On enquête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Souvenir de la Bénédiction des Cloches de Rubercy

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