UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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RUMESNIL

Canton de Cambremer

Les habitants de la commune de Rumesnil sont des  ...

Septembre 1843   -  Nouvelles locales.   -   Ce matin, 9 septembre , il est tombé du ciel, dans une cour plantée de la commune de St-Gilles-de-Livet, ( St-Gilles-de-Livet est une ancienne commune intégrée à la commune de Rumesnil en 1840 ) une pluie de jeunes chiens vivants. Un brave valet de ferme, qui se trouvait à l'endroit même où cet incroyable météore s'est abattu et qui a risqué de recevoir sur la tête quelques gouttes de cette pluie phénoménale, a failli devenir fou d'étonnement.

Il a crié au secours ; on s'est hâté d'accourir; le miracle dûment constaté est immédiatement devenu le sujet de toutes les conversations, et comme il y a partout, même à St-Gilles-de-Livet, des gens qui ont entendu parler de pluies de sauterelles et de grenouilles, la pluie de jeunes chiens n'a pas tardé à devenir, pour plusieurs, un article de foi météorologique.

Au bout de quelques instants, on a trouvé ; dans une pièce de terre voisine du théâtre de l'événement un second météore qu'à expliqué le premier d'une manière pleinement satisfaisante ; c'était un ballon portant cette inscription :

« A celui qui nourrira les neuf orphelins ! » Les jeunes chiens comptés se sont trouvés effectivement au nombre de neuf. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1846   -  Cour d'assises du Calvados.  -  Les nommés Raymond, Ch. B……., âgé de 50 ans, son fils Raymond, Isidor, âgé de 18 ans, tous deux demeurant à St-Aubin-Lebisey, et Vauquelin, Arsène A……., âgé de 33 ans, journalier , demeurant à St Jouin, sont accusés d'une tentative de vol avec bris de serrures et de meubles, chez les époux Richard, de Rumesnil.

Soit que les voleurs ne cherchassent que de l'argent ou qu'ils eussent été troublés dans leurs opérations, aucune soustraction n'avait eu lieu.

Des paroles imprudemment lâchées par les inculpés, l'impossibilité dans laquelle ils étaient de rendre compte de l'emploi de leur temps dans cette journée du 23 août, étaient des indices suffisant, qui ont amené à la confirmation des charges. Raymond et Vauquelin étaient repris de justice. Le premier a été condamné à 20 ans de travaux forcés ; le second à 12 années de la même peine, et le fils Raymond à 12 ans d'emprisonnement. ( source : Journal de Honfleur)

 

Mars 1855   -   Réparation et entretien des chemins vicinaux.   -   Le lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ; Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50 c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ; Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1866   -   Nos récoltes.   -   L'état des récoltes est généralement satisfaisant en Normandie, les colzas surtout présentent le meilleur aspect, les tiges sont fortes, vigoureuses et bien garnies de branches sur lesquelles commencent à naître une grande quantité de cosses. Si nos renseignements sont bien exacts, sur quelques points, les blés seraient ravagés par les mans. Ce qui est malheureusement de la plus complète certitude, c'est que, dans la plupart de nos vergers et de nos jardins, les mans existent dans des proportions vraiment effrayantes. Il rongent les racines des herbes et des pommiers qu'ils font souvent périr.

L'aspect des pommiers est toujours rassurant. Les gelées blanches, qui sont venues, ne paraissent pas avoir encore causé de ravages appréciables. Le froid intempestif qui s'est fait sentir et le vent aride qui a soufflé pendant plusieurs jours, ont nui beaucoup à toute espèce de végétation et, par suite, à toute espèce de culture. Nos campagnes et surtout nos prairies demandent de l'eau et de la chaleur.

 

Octobre 1867   -   Découverte d'un cadavre.   -   Lundi matin, il a été trouvé dans la rivière de Rumesnil, canton de Cambremer, le cadavre d'un nommé Levannier, charpentier à Gerrots.

Cet homme, âgé de 75 ans environ, revenait de Cambremer dimanche soir à une heure un peu avancé et ne songeant pas au danger, malgré l'obscurité de la nuit, il s'est hasardé à passer sur une mauvaise planche n'ayant qu'un appui main, seule voie pour traverser cette rivière, et les pieds de la victime imprudente ayant glissé, elle est tombée dans cette abîme d'eau où elle a trouvé la mort.

Espérons que bientôt, à cette place où plusieurs personnes ont déjà perdu la vie, il y aura un pont solidement construit, qui permettra de passer sans que de tels accidents se produisent.  

 

Mai 1878   -  Orage.  -  Un violent orage s'est abattu samedi matin sur le Calvados, la foudre est tombée à divers endroits. Vers 8 heures, le tonnerre grondait et faisait fracas, toute la contrée comprise entre Crèvecoeur et Bonnebosq était en feu. Vers huit heures, le fluide frappait le clocher de Rumesnil, fondait les cloches, et en moins d'une heure, cette coquette  église était la proie des flammes. Tout est brûlé, les saints, les chapelles, le mobilier, il ne reste que les quatre murs de clôture. Les pompiers de Bonnebosq n'y ont rien fait, pas plus que ceux de Cambremer.  La perte est évaluée à 40 000 fr. environ. Cet édifice était assuré pour 24 000 francs à deux compagnies.

Pendant ce temps-là, la foudre continuait à tomber à droite et à gauche, sur les arbres et dans les herbages. Au village des Maréchaux, à Bonnebosq, la famille Vesque était en train de déjeuner, quand le tonnerre, entrant sans être invité, renversait tout le monde, dépavait l'appartement, montait dans les chambres, commençait un incendie en brûlant quelques bonnets de coton, découvrait la maison et disparaissait. Un jeune domestique de l'habitation est resté près d'une heure sans connaissance.

Vers Manerbe, on a des accidents matériels à déplorer, ainsi qu'à Lécaude.

Les effets de cet orage se sont également fait sentir sur le département de l'Orne. Samedi à 7 heures du matin, la foudre est tombée sur l'église de Sainte-Honorine-la-Chardonne, dans laquelle se trouvaient réunis une certaine quantité d'enfants qui se préparent à la première communion. Le vicaire de la paroisse, qui disait la messe à ce moment, a été renversé par le fluide, et a laissé tomber le calice, dont la coupe s'est détachée du pied. Le prêtre, étourdi par la commotion, a pu se relever quelque temps après. Mlle Aimée Labbé, âgée d'une soixantaine d'années, qui assistait à la messe avec plusieurs parents des jeunes communiants, a été également jetée à terre et, on la transportée chez elle avant qu'elle eût repris connaissance. Elle en a été quitte aussi pour quelques contusions sans gravité. Les dégâts à l'église sont assez importants. La tour a été trouée et les ardoises du côté droit de l'église ont été arrachées et brisées. Le trou que le tonnerre a fait dans la tour, en s'introduisant dans l'édifice, est d'un diamètre de 70 centimètres environ.

Dans la même commune, au village du Brieu, la foudre est tombée sur les bâtiments de la ferme occupée par M. Auguste Hébert. Une vache, d'une valeur de 400 fr. environ, a été tuée. La perte est assurée.

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Pont-l'Evêque : Rumesnil, école mixte ; Gonneville-sur-Honfleur, école mixte ; La Rivière-Saint-Sauveur, école de garçons ; Blonville, école mixte ; Clarbec, école de garçons.

 

Mars 1879   -  Secours.  -  L'État vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain, restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église et du presbytère, 600  fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly, travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église, 10 231 fr. ; Evrecy, restauration du clocher, 1 800 fr. ; St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil, reconstruction de l'église, 6 000 fr.  

 

Janvier 1891  -  Accident.  -  Jeudi dernier, le  domestique de M. Duval, maire de Rumesnil, marchait à la tète de deux chevaux attelés à un banneau, qu'il conduisait lorsque, ayant glissé, il tomba et l'une des roues lui passa sur le bras droit. Il n'a eu, heureusement, que plusieurs contusions, qui nécessiteront 8 jours de repos. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Nos récoltes.  -  La récolte du foin est réduite aux deux tiers d'une récolte ordinaire par la sécheresse. On parle de 100 fr. le cent : mais ce prix ne se maintiendra pas. Blé, orge, avoine, sarrasin, assez bons. Pommes peu nombreuses en général. Quelques contrées en ont cependant.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Fête.  -  Rumesnil.  —  Fête le 3 juillet, jeux, illuminations et feu d'artifice du Bonhomme normand. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1894  -  Une mystérieuse affaire.  -   L'abbé Lhôtellier, 78 ans et curé de Rumesnil, près Cambremer, depuis près de vingt-trois années, habite son presbytère seul avec sa servante, Honorine Despois, 56 ans. Jeudi soir, vers 6 heures, il rentrait au presbytère et montait à sa chambre. 

Surpris de voir des papiers épars sur le parquet, il se baissa pour les ramasser. Aussitôt un individu, dissimulé dans un cabinet attenant à la chambre, s'élança sur le vieillard, le saisit à la gorge et le terrassa puis il le frappa à la tête avec un couteau. L'assassin eût probablement tué le prêtre, si la servante n'était rentrée à ce moment au presbytère. Le malfaiteur entendit du bruit, aperçut la servante, lui envoya un violent coup à la tête, puis, pendant qu'elle criait : « Au secours ! A l'assassin ! » s'enfuit à toutes jambes. 

Les cris de l'a servante finirent, par être entendus. On accourut et on porta secours aux blessés. L'abbé Lhôtellier a une blessure au nez et une autre derrière le crâne. Sa servante a des contusions au-dessus de l’œil. Aucun d'eux n'est en danger. On croit que le vol a été le mobile de cette tentative d'assassinat. L'enquête qui a été ouverte n'a donné jusqu'ici aucun résultat. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1894  -  L’affaire de Rumesnil.  -  On n'a pas encore découvert l'auteur de la tentative d'assassinat commise sur le curé de Rumesnil et sur sa servante. D'après l'enquête, ce serait un individu du pays et non un voleur, comme on l'avait pensé d'abord. Mais ni le curé ni sa servante n'ont reconnu les individus qu'on leur a montrés comme pouvant être les assassins. A tort ou à raison on prétend dans le pays, qu'ils ne veulent pas donner d’indications précises. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1894  -  Vols de chevaux.  -  Un cheval, estimé 175 fr., a été volé au sieur Jules Quétile, demeurant à Trungy. On est sur la trace du voleur. 

— Vol d'une jument de 100 fr., à M. Aumont, cultivateur à Rumesnil. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1898  -  Incendies.   -   Un incendie a consumé, à Plumetot, près Douvres-la-Délivrande deux bâtiments longs de 55 mètres. Le feu a éclaté dans un grenier attenant à la maison d'habitation du sieur Picard, maçon, qui eut à peine le temps de descendre dans la cour quatre de ses enfants non vêtus, pendant que le sieur Le Baron, journalier, montait chercher le cinquième. Les pertes, s'élevant à 12 000 fr., ne sont assurées que pour 9 900 francs. 

D'un bâtiment à la dame Manchon-Epineuze, à Honfleur. Pertes, 4 000 fr. Assuré.

A Rumesnil. d'un bâtiment et de 600 bottes de foin à la dame Paumier, et au sieur Martin. Pertes, 2 700 fr. Assuré. L'incendie, croit-on, a été allumé imprudemment par le jeune Pierre Clémence, 8 ans 1/2, qui faisait brûler des herbes sèches. 

D'une dizaine d'hectares de vignons et taillis, à St-Remy, le Vey et St-Omer, aux sieurs Maéran, Beaumois, Lemière et David. Pertes, 4 000 fr.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Noyée.  -  On à repêché dans le ruisseau le « Beuvronnet », traversant la commune de Rumesnil, près Cambremer, le cadavre d'une femme paraissant âgée de 60 ans environ. Son identité n'a pu être établie.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Série de vols d’argent.    -  A Culey-le-Patry, près Thury-Harcourt, un malfaiteur a volé 700 francs en billets au sieur Marie, propriétaire. La somme était enfermée dans un secrétaire qui été forcé.

   Sur le marché de Bayeux, on a pris dans une sacoche, sur son étal, le porte-monnaie, contenant 450 fr., du sieur Le Goupil, boucher au Tronquay.

— A Luc-sur-Mer, en l'absence de la receveuse, des voleurs, entrés avec une fausse clé dans, les bureaux de la gare des tramways, ont fracturé le tiroir-caisse et soustrait 112 fr. 70.

  Une inconnue a volé 300 fr. à une veuve Duvieux, propriétaire à Rumesnil, près Cambremer, pendant qu'elle lui cherchait des pièces de 5 fr. à l'effigie de la République qu'elle lui proposait d'acheter 5 fr. 50.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1916  -  Macabre découverte.   -  On a trouvé, au pied d'une haie, dans un herbage appartenant à Mme Lénis, à Rumesnil, le cadavre de Mme Coudray, de Cambremer. Elle avait succombé à une congestion due au froid et peut-être à l'alcool, car elle passait pour s'adonner à la boisson.

 

Juin 1924  -  La colère est mauvaise conseillère.  -  Pendant que M. Gaston Bisson cultivateur à Rumesnil, transportait du bois dans une de ses cours avec M. René Jourdain, cultivateur à Repentigny, Arsène Martin, 47 ans, à St-Jouin, cultivateur à Repentigny, vint l'interpeller au sujet du glement des salaires de sa fille. Comme il n obtenait pas assez vite satisfaction, il sortit son couteau, puis, effrayé de son geste, s'enfuit à travers champs. Martin qui n'est pas très bien considéré, aurait également bousculé sa femme et aurait tiré un coup de fusil dans des circonstances qui devront être éclaircies.

 

Janvier 1936  -  Une tornade à traversé le canton de Cambremer.   -   Lundi dernier, vers la fin de la matinée, une tornade traversa le nord du canton de Cambremer, sur une largeur de 200 mètres et une longueur de prés de 10 kilomètres, occasionnant de très graves dégâts aux communes de Rumesnil, Repentigny, Auvillars, Bonnebosq, Valsemé, Clarbec. 

Le sinistre ne dura guère plus d'une minute et dans son sillage déracina tous les arbres, arracha les toitures, culbuta les cheminées, à Repentigny, un pressoir fut complètement déporté et des murs presque neufs furent, en d'autres endroits sérieusement endommagés. 

M. Davoust, cultivateur à Auvillars, occupé sous son hangar, essaya de fuir, emporté par le vent, il réussit néanmoins à gagner un abri, mais il lui reste de ce cauchemar, l'illusion que dans sa course les pommiers de ses cours le poursuivaient. M. Lecomte, un voisin de M. Davoust rentrait, lui, dans sa cuisine. La bourrasque le prenant de dos, lui fit traverser la pièce. 

Dans un vallon, au château de Criquebœuf, chênes, merisiers, pommiers sont entassés dans un amas de broussaille impressionnant. Dès qu'ils en furent avisés, M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de M. Maurice, conseiller général du canton de Cambremer, se rendirent sur les lieux. Il n'y a pas de victimes à déplorer, mai on estime à plus de 2 000 (deux mille), le nombre de pommiers abattus et l'on semble des dégâts à plus d'un million. Les cultivateurs sinistrés comptent leurs pertes d'arbres en nombre de cordes. M. Maurice, d'accord a vue M. le Sous-préfet de Lisieux, a immédiatement présenté une demande de secours sur les calamités publiques, pour venir en aide aux laborieuses populations de notre région, si durement éprouvées. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1945  -  Un bébé meurt étouffé.    Réveillée dans la nuit par les pleurs de son bébé, Mme Odette Lambère, servant de ferme à Rumesnil, commis l’imprudence de coucher ce dernier à ces cotés. Le lendemain matin, elle trouva l’enfant étouffé.

 

Février 1945  -  Gare aux sanctions !    Après avis de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2 automobiles et d’une motocyclette dont les conducteurs avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations de circuler ou « marché noir ». 

RUMESNIL, par Cambremer (Calvados)

Anciennes Dépendances des Moines du Val Rucher (XVIe siècle)

RUMESNIL  -  L'Église

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