1er Juillet 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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RUSSY |
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Canton de Trévières |
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Un délit de chasse a valu au sieur Michel Enault, boucher à Saon
une condamnation de 30 fr. d'amende. — Trente francs d'amende et la confiscation de l'arme, ont été prononcés contre le sieur Robert-Ambroise de Fournaise fils, pour délit de chasse sur la commune de Russy. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1846 -
Un Vol. -
Un vol qualifié a été commis dimanche dernier â Russy,
chez un sieur Gavard, propriétaire. La justice informe, mais l'auteur du
vol n'est pas encore connu. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1852 - Pétition pour le rétablissement de l'Empire. - Notre arrondissement a trop de patriotisme, de dévouement aux idées d'ordre et d'autorité que représente le gouvernement actuel, pour ne pas suivre le mouvement extraordinaire, et pour ainsi dire surnaturel, qui pousse la Nation à appeler de tous ses vœux le rétablissement de l'Empire sur la tête du Prince, Louis-Napoléon. Aussi, les derniers renseignements que nous recevons des différents points de notre arrondissement nous donnent-ils l'assurance que partout des pétitions, demandant l'Empire, se signent avec le plus grand empressement et avec un tel enthousiasme que, dans plusieurs communes, l'unanimité des électeurs ont signé. Toutes nos communes tiendront à honneur de prendre part à cette manifestation populaire et dont « l'unanimité, selon les termes de la proclamation de M. le préfet du Calvados, commandera enfin au désintéressement du sauveur de la France ». Parmi
les communes qui ont déjà envoyé leurs pétitions, nous pouvons citer
aujourd'hui les 42 suivantes : St-Sulpice ; Longueville ; Aiguerville ;
Crépon ; Colleville-sur-Mer ; Neuilly ; Tournières ; Graye ;
Arganchy ; Asnelles ; Marigny ; Ranchy ; Deux-Jumeaux ; St-Clément ; Blay
; Buceels ; Saonnet ; Nouant ; Couvert ; Russy ;
Fontenailles ; Huppain ; Sermentot ; Surrain ; Oubeaux (les) ;
St-Vigor ; Sommervieu ; Sully ; Commes ; Asnières ; St-Laurent-sur-Mer ;
Etréham ; Englesqueville ; St-Pierre-du-Mont ; Bernesq ; St-Loup Hors ;
Agy ; Ste-Honorine-des-Pertes ; Mandeville ; Gueron. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril 1859 - Un arrêté. - Par arrêté préfectoral, en date du 20 mars, M. Buffard (Michel) est nommé adjoint de la commune de Russy, canton de Trévières, en remplacement de M. Dallot, décédé. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1859 - Des peines sévères. - Le décret du 27 décembre 1851 punit de peines sévères les contraventions, délits et crimes relatifs aux lignes télégraphiques. Les dispositions pénales de ce décret ont été récemment appliquées à une personne reconnue coupable d'avoir volontairement mêlé, par un coup de fouet, les fils d'une ligne télégraphique. L'auteur de ce délit a été condamné à trois mois de prison, 100 francs d'amende et aux dépens. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1873 - Mystère. - Un nommé Langlois, âgé de 40 ans environ, demeurant à Russy, près Bayeux, a eu la tête écrasée sous la roue de sa voiture à Vierville-sur-Mer. Il a été transporté immédiatement dans une maison ou, il a expiré peu d'instants après. On a pensé tout d'abord que cette mort était purement accidentelle, mais maintenant on ne sait que croire à ce sujet. Un cheval avait été volé dans la commune de Russy. Les soupçons se portèrent sur Langlois, qui avait pu fournir des explications satisfaisantes sur l’endroit où il était au moment du vol. Un mandat d’amener avait été lancé contre lui, et lundi au moment ou les gendarmes venaient pour l'arrêter à Russy, on leur apprenait qu’on l'enterrait à Vierville. Cet homme était marié, sans enfants. Une personne dit à la mère, que son fils était soupçonné de ce vol, elle répondit : « J'aimais, mieux le voir mort que de le savoir coupable ». Peu de temps après, on lui annonçai la mort de son fils.
Janvier
1879
-
La neige et les inondations. -
Une
partie de la France a été
pendant plusieurs jours enfouie sous les neiges. Sur beaucoup de points,
la circulation a été interrompue. Dans
le Calvados, la ligne de la mer a dû suspendre son service. La neige a
atteint dans certains endroits plus de trois mètres de hauteur. Dans un
grand nombre de localités, on se plaint que les cantonniers n'aient pas
été, dès les premiers jours, envoyés sur les routes pour déblayer.
Sur la route de Pont-l'Évêque à Bonnebosq, on nous signale des
excavations produites par les eaux, ayant pour cause des puits creusés il
y a longtemps pour extraire de la marne ou des moellons, à
l'administration des ponts et chaussées de veiller. Au
dire des anciens, il faudrait remonter à cinquante ans pour trouver
l'exemple d'une semblable avalanche de neige. Pendant l'hiver 1829-1830,
on avait été obligé d'employer des soldats de la garnison de Caen pour
tracer des voies sur les routes aboutissant à Caen, les neiges relevées
sur les côtés du chemin formaient un talus de 4 à 5 mètres de hauteur.
De distance en distance on avait réservé des espaces pour le croisement
de deux voitures. C'est le mardi 7 janvier que la neige a commencé à
tomber, il y a cent soixante-dix ans, jour pour jour (le 7 janvier
1709), entre 8 et 9 heures du soir, le vent qui était au midi et à la
pluie, tourna subitement au nord et à la neige. Le froid fut tellement
intense que le pain et l'eau gelaient auprès du feu, les prêtres à
l'autel étaient obligés de faire mettre un réchaud plein de feu à
côté du calice qui gelait encore, malgré cette précaution. Le
dégel qui s'est produit va amener des inondations, tous nos cours d'eau
débordent. Sur les rives de la Loire, la consternation est grande, des
villages entiers sont sous l'eau, à Nantes, plusieurs quartiers sont
submergés. Les dégâts sont incalculables. L'évêque de Nantes fait un
appel à la charité des fidèles en faveur des victimes des inondations.
L'une des plus grandes inondations occasionnées en Normandie par les
neiges est celle du 2 février 1508. Tous les cours d'eau débordèrent,
la Seine s'éleva à
Janvier 1886 - Accident étrange suivi de mort. - Il y a quelque temps, M. Louis Adeline, dit Dubosq, propriétaire à Russy, canton de Trévières, en descendant de cabriolet fit une chute si malheureuse que le tuyau de sa pipe, qu'il avait à la bouche, pénétra jusque dans les fosses nasales, après avoir traversé le palais. Une inflammation inquiétants se manifesta aussitôt, et il fallut en arriver à une opération qui laissait peu d'espoir. En effet, malgré les soins les plus dévoués, le malade a succombé aux suites de ce fatal accident. M. Louis Dubosq était âgé de 70 ans.
Octobre
1892 -
Mauvais
parents. -
La femme Gustave
Yon, 27 ans, journalière à Russy, maltraitait tellement l'un de ses
enfants, âgé de 3 ans, que plainte
fut portée contre elle. La
femme Yon reconnaît bien avoir frappé l'enfant, mais pas aussi
violemment que le prétendent les témoins, et donne pour excuse qu'elle
était forcée de le corriger sévèrement a cause de sa malpropreté.
Elle est condamnée à quatre mois de prison avec bénéfice de la loi
Bérenger.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Tué d’un coup de pied de cheval.
- Albert
Dujardin, 16 ans, domestique chez le sieur Dubosq, propriétaire a Russy,
près Trévières, conduisait un cheval à l'abreuvoir quand il eut la
malencontreuse idée, pour faire déranger de place un jeune cheval en
liberté qui mangeait des pommes, de le frapper même légèrement.
L'animal surpris, lança
une ruade qui renversa l'infortuné jeune homme, l'atteignant à l'aine.
Il est mort deux jours après chez son père, à Colleville-sur-Mer.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Conseil dissous. - Les conseillers de Russy, près Trévières, n'ayant pu s'entendre pour nommer un maire et des adjoints, viennent d'être dissous par le ministre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1914 - Actes de désespoir. - La dame Bernadette André, 27 ans, femme d'un cultivateur de Saint-Laurent-sur-Mer, près Trévières, s'adonnait à la boisson. Ces jours derniers, son père, la trouvant encore ivre, l'admonesta en présence de son mari. La jeune femme en parut très affectée et alla s'enfermer dans sa chambre. Quand, un peu plus tard, M. André y monta, il trouva sa femme pendue à la tête de son lit. Mme André était mère, de deux enfants. - Dans une mare, à Russy, près Bayeux, on a repêché le corps d'une paysanne d'une cinquantaine d'années. Sa pèlerine et son parapluie étaient dans une haie voisine. On croit à un suicide. (Bonhomme Normand)
Mai 1919 - Accident. - Le 17 mai, la femme Jeanne, domestique à Russy, et son mari, se trouvaient dans le train venant de Cherbourg munis de billets à destination de Bayeux. À
la gare du Molay-Littry, le mari descendit sur la voie pair. Les couloirs
étant encombrés, sa femme ne put le suivre, elle ouvrit la portiers à
contre-voie au moment ou la Le docteur Verney, de Llttry, appelé en toute hâte, releva des fractures à l'avant[1]bras droit et compliquées à la jambe droite et la cuisse gauche, et des lésions probables et non localisées du bassin. Madame
Jeanne a été transportés à l’hospice de Bayeux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1923 - Un vieux compte à régler. - Condamné, il y a plus de deux ans, par le tribunal de Bayeux à six mois de prison, pour vol et voies de fait, Jules Arthur, journalier, à Russy, canton de Trévières, avait porté appel. La Cour de Caen avait confirmé le jugement des premiers juges. Depuis
cette date, Arthur avait changé de domicile. Il vivait en paix et se
croyait, oublié. Il s'était trompé. Car ces jours-ci les gendarmes
l'ont arrêté et emmené faire ses six mois. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec
des 30° et même plus à l'ombre. L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Août
1929 -
Sabotage d'un transformateur électrique.
-
M. Boislorey, contremaître électricien à Bayeux, a porté
plainte à la gendarmerie, au nom de la Société d'Electricité de Caen,
au sujet d'un acte de sabotage commis au transformateur de Surrain. Le cadenas du portillon basse tension d'entrée avait été coupé à l'aide d'un outil tranchant, la porte ouverte, la tringle de fermeture du portillon faussée et trois fusibles coupés. Est cet acte malveillance a provoqué une panne de lumière dans le haut du bourg de Russy pendant deux jours.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques
que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau
qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des
distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève
Novembre 1936 - Médaille d’honneur des cantonniers. - La médaille d'honneur des cantonniers est décernée à MM. Chrétien, chef cantonnier à Caen ; Poulain, chef cantonnier à St-Jacques-de-Lisieux : Bonvoisin, cantonnier à St-Martin-de-Sallen - Robert, cantonnier à Honfleur ; Lebel, cantonnier à Meules ; Touboulis, cantonnier à Fourneville ; Champel, cantonnier à Saint-Pierre-du-Mont ; Lepleux, cantonnier à Russy. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - A la suite d’une chute un ouvrier agricole est
frappé d’amnésie.
–
M. Jules
Jeanne, ouvrier agricole à Russy, était parti dans l'après-midi, pour
aller voir ses enfants en nourrice à Littry, chez M. Lefauconnier. Il
quitta la maison de ce dernier vers 5 h. 1/4, disant qu'il passait chez un
jardinier acheter des fleurs, avant de rentrer chez lui, mais il ne
reparut pas à son domicile ce soir-là, non plus que le lendemain et le
surlendemain matin. Mme
Jeanne avertit alors la gendarmerie de Trévières, et des recherches
furent organisées. Cependant,
on avait trouvé le long d'un talus, près de la gare du Molay, la
bicyclette du disparu en parfait état, ne portant aucune trace de coups
ni d'accident, et un peu plus loin sa casquette. Un
cultivateur de Saon ayant à faire dans un petit bâtiment à proximité
de cet endroit, aperçut un homme sous une boite de foin. Pensant qu'il
s'agissait de M. Jeanne, il avertit le maire du pays. En
effet, on se trouvait bien en présence du fugitif. Il portait du sang sur
la bouche et sur les mains, mais aucune trace de blessure apparente. Interrogé,
il ne put que prononcer des propos incohérents et fut incapable de se
souvenir comment et pourquoi il se trouvait là. Il
fut ramené aussitôt à son domicile et là, reçut les soins du docteur
Lehoux, de Trévières. Le praticien déclara que Jeanne devait certainement être atteint d'une fracture du crâne, par suite d'une chute, sans doute, et il a été transporté immédiatement à l'Hôpital de Bayeux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Une
délicate affaire. -
Les gendarmes de Trévières viennent d'être saisis d'une
délicate et pénible affaire d'outrages à la pudeur, dans laquelle sont
mêlés plusieurs jeunes filles mineures, domestiques à
Sainte-Honorine-des-Pertes, Colleville-sur-Mer et Russy, ainsi cultivateur
de Surrain, un ouvrier agricole, de Russy, et un jeune homme actuellement
soldat à Cherbourg. L'une
de ces jeunes filles, Mlle Odette B…….., dont les parents habitent
Barbeville, est actuellement en traitements à l'hôpital de Bayeux. Une
enquête sévère est ouverte sur cette affaire dont les tristes héros
ont avoué tout ou partie des faits.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940
-
Une voleuse
invétérée.
-
La
femme
Durand,
née
Marie
Bourdet,
40
ans,
ouvrière
agricole
à
Russy,
a
acquis,
dans
toutes
les
places
où
elle
a
passé,
une
Juillet
1944 -
Extrait
de jugements rendus par le tribunal militaire -
Siégeant en Cour Martiale à Cherbourg, le 8 et le 12 juillet
1944. 1° Lesauvage Roland, terrassier à Tourlaville. Pillage en temps
de guerre. 15 ans de travaux forcés. 2° Jean Paul, cultivateur à Russy. Pillage en temps de guerre.
10 ans de travaux forcés. 3° Lamotte, femme Blanc, demeurant à Valognes. Pillage en temps
de guerre. 10 ans de travaux forcés. 4° Léonard Paul, mécanicien à Tourlaville. Pillage en temps
de guerre. 7 ans de travaux forces. 5°
Fridrick Jean, manœuvre à Tourlaville. Pillage en temps guerre. 5 ans de
travaux forcés, 6º
Léonard André, manœuvre à Tourlaville. Pillage en temps guerre. 5 ans
de travaux forcés. ( Liberté de Normandie )
Novembre
1949 -
Les arguments prohibés.
- Christian
Dosvages, 18 ans, demeurant à Russy, a porté plainte contre son patron,
Georges Richard, menuisier à Mandeville-en-Bessin, qui au cours d'une
discussion se serait jeté sur lui et l'aurait frappé. M. Richard
rétorque que son employé en état d'ivresse l'avait menacé d'un
couteau. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1950 - Un tour au grenier. - M. Jean Laguerrin, 24 ans, ouvrier agricole à Russy, a prévenu les gendarmes de la disparition de 12 000 fr. de vêtements et de chaussures laissés dans son grenier. Une
personne soupçonnée du larcin n'a pas reconnu les faits. (Le Bonhomme
Libre) |
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9 - EN NORMANDIE - Le Cidre. - La Mise en Tonneau. - ND | |||
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