1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SAONNET

Canton de Trévières

Les habitants de la commune de Saonnet sont des Saonnetiens, Saonnetiennes.


Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans le Calvados, l'avis suivant :

BUREAU DE LITTRY.    A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil, Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry.   (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Les opérations du conseil de révision commenceront dans chaque département a partir du 3 mai prochain. Nous ferons connaître le jour où ces opérations auront lieu pour les cantons de notre arrondissement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1843   -  Police correctionnelle.  -   Audience du 4 avril.    Six jours de prison ont été infligés à Selce Bazire, pour rébellion envers les agents des contributions indirectes dans l'exercice de leurs fonctions au pont du Vey, à l'occasion de la perception du droit de péage.

  Pour avoir outragé un agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, le 24 mars dernier, Aimé Brion, garçon meunier, demeurant à Saonnet, s'est vu condamner en 2 jours de prison.

  La même faute envers un garde-champêtre, vaudront 25 fr. d'amende au nommé Jean Tailpied, de la commune de Vouilly.

  Une condamnation de 20 fr. d'amende a été prononcée contre Baptiste Belleval, ouvrier de la commune de Planquery, pour vol de bois au préjudice de M. Joly, propriétaire. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1845   -  Nouvelles locales.   -   Par arrêté du 25 novembre dernier, M. le préfet a nommé MM. Aubin (Simon), maire, et Ravenel (Louis-Guillaume), adjoint, de la commune de Saonnet.

MM. Moutier (Isidor), maire, et Cautrel (Frédéric), adjoint, de la commune de Castillon.

M. Béziers (Louis-François), adjoint de St-Martin-de-Blagny ; et M. Le François (Jacques-Prosper), adjoint de Hottot-les-Bagues. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Police correctionnelles   -  Audience du 12 septembre.

 Louis-Joseph Mazères, marbrier, né à Nantes, a été condamné en 3 années d'emprisonnement, pour vol commis au préjudice des époux Le Chevalier, de Vaubadon.

 Eugène-Henri Cadet, jeune homme de 14 ans, sera détenu dans une maison de correction jusqu'à l'age de 18 ans, pour s'être rendu coupable de plusieurs vols.

 Un double délit de vol et de chasse reproché, au nommé François Firmin, dit Taupier, journalier à Saonnet, a valu a son auteur une condamnation en 15 jours et 60 fr. d'amende et la confiscation du filet.

 Le Tribunal a prononcé trois autres condamnations contre divers individus, pour délits de chasse. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1850   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 29 mai 1850.   

—  Pour avoir le 2 avril dernier, volé du lait au préjudice des époux Martin, cultivateurs à Saonnet, les nommées Pauline Martin, âgée de 31 ans, servante, et Félicité Marie, femme de François Choucard, âgée de 22 ans, journalière, demeurant l'une et l'autre en la dite commune de Saonnet, ont été condamnées la fille Martin, en un mois de prison et la femme Choucard, en 6 jours de la même peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1858   -   Nouveaux orages.   -   De nouveaux orages sont venus s'abattre ces jours-ci sur une partie de notre contrée. Celui de lundi matin, que nous avons déjà mentionné, parait s'être étendu sur divers points et avoir eu des résultats regrettables.

La foudre est tombée sur le château de Bernesq, occupé par M. Vallée. Elle a, pour ainsi dire, parcouru le vaste édifice depuis le haut jusqu'en bas, visité tous les appartements. La tourelle a été dévastée. Des meubles ont été brisés à l'intérieur, d'autres bousculés et dispersés. Un berceau d'où un enfant venait d'être retiré depuis quelques minutes, a été enlevé et lancé par dessus un lit à l'extrémité de l'appartement. Une domestique a été atteinte au cou par le fluide qui, heureusement, ne lui a occasionné qu'une légère brûlure. Personne autre n'a été blessé.

Presqu'au même moment, la foudre tombait à Saonnet, dans un herbage appartenant à M. Barbey, frappait un arbre, tuait trois vaches qui avaient cherché là un abri et en blessai une quatrième.

Le tonnerre est encore tombé dans plusieurs localités voisines, notamment, dit-on, sur la commune du Molay. On n'a pas signalé, jusqu'à présent, qu'il ait occasionné d'autres accidents graves.

Le même jour, le bourg de Tilly a été inondé pendant une heure par de véritables cataractes, ruisselant par masses torrentielles, avec une violence et une intensité telles que, de mémoire des plus âgés parmi les habitants, on n'avait pas souvenir d'un pareil déluge.

Mardi, à cinq heures après midi, une profonde obscurité s'est étendue pendant un quart d’heure sur toute la ville, puis, tout à coup, ces sombres nuages se sont fondus en une pluie torrentielle qui a duré jusqu' à sept heures. Le reste de la soirée et la journée de mercredi, le temps est resté beau. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1860   -  Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23 août : 

- M. Vicq, élève-maître breveté, est nommé instituteur-suppléant à Saonnet, en remplacement de M. Claye.

- M. Vautier, élève-maître breveté, est nommé instituteur suppléant à Sommervieu, en remplacement de M. Bazire.

- M. Salandre, instituteur à Authie, est nommé instituteur à Soulangy.

- M. Chapron, instituteur à Christot, passe à Authie.   ( L’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1867   -   Une condamnation.   -   M. Julie Hyacinthe Maurice, femme de Michel Ravenel, 47 ans, journalière à Saonnet, a un mois de prison pour vol et outrage envers  un garde champêtre.

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les maisons d’écoles.   -  Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.  

 

Janvier 1874   -   Une bonne mesure. -  Aux termes d'une décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes, cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……, seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront l'acquisition, soit sur leurs propres ressources, soit au moyen d'allocations.

 

Janvier 1874   -   Mort accidentelle.  -  Le 3 de ce mois, vers 8 heures du matin, le sieur Théophile Gatinel, âgé de 40 ans, charron, demeurant à Saon, canton de Trévières, a été trouvé mort dans un ruisseau, en la commune de Saonnet. Cette mort a été reconnue accidentelle.

 

Juillet 1878   -  Écoles Primaires.  -  Les vacances ouvriront le jeudi 1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.

 

Juillet 1878   -  Le feu du ciel.  -  Un orage des plus violents a éclaté dimanche sur le Calvados, à Saonnet, la foudre est tombée sur un bâtiment à usage d'habitation appartenant à M.  Gabriel, maçon. Par suite, un incendie s'est déclaré et l'immeuble a été complètement détruit, ainsi que le mobilier qu'il contenait. La perte totale, couverte par une assurance, s'élève à  environ 2 000 fr.

 

Juillet 1878   -  Les fruits.  -  La récolte des pommes se présente comme devant fournir, dans certaines contrées, les trois quarts d'une bonne année, mais dans d'autres, notamment du côté de Bayeux, elle sera mauvaise, aussi le cidre tend-il à monter considérablement. Quant aux fruits à couteau, il n'y en a pas, quelques prunes, mais peu ou  presque pas de poires, de pommes, il y a du raisin.

 

Février 1882  -  Morts accidentelles.  -  La semaine dernière, la nommée Angélique Geslin, femme Perelle, 50 ans, occupée au ménage à Vire, rue des Usines, a été trouvée noyée, à  peu de distance de son domicile, dans la rivière la Vire, où elle était allée laver du linge. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que la mort était accidentelle.

Jeudi, vers quatre heures du soir, la nommée Louise Caillebotte, 18 ans, domestique chez le sieur Colard, propriétaire à Tourgéville, s'est noyée dans une mare.

Jeudi matin, l'instituteur de Saonnet venait chercher son mobilier à Bayeux. Le sieur Auguste Lesueur, âgé de 60 ans, qui avait prêté sa voiture, l'accompagnait. En arrivant à Vaucelles, village de Nihault, tous deux descendirent, par un malheureux hasard, le sieur Lesueur s'embarrassant les jambes dans les guides, tomba la face contre terre, se brisa le crâne et rendit le dernier soupir. Quelques instants après, il fut transporté à son domicile.  

 

Octobre 1889.   -   L’attentat de Saonnet.   -    Mardi, vers onze heures du soir, la veuve Perrotte, 70 ans, propriétaire à Saonnet, étant couchée, entendit frapper à sa porte et un individu lui demanda de lui indiquer le chemin conduisant au four à chaux de M. Laur, elle le renseigna sans ouvrir. Vers minuit, deux individus, brisant la fenêtre de sa chambre, y pénétrèrent et l'un d'eux lui dit : « Tu es la femme Perrotte, il y a longtemps que j'en veux à ton mari, je veux me venger. Il faut que tu nous dises ou se trouve ton argent ».

La pauvre femme répondit qu'elle n'avait pas d'argent, alors l'individu qui l'avait interpellée s'avançant près du lit lui rabattit le drap sur la tête et la serra fortement à la gorge, disant à sa victime : « Si tu as des recommandations à faire avant de mourir, dépêche-toi ». Pendant ce temps-là, l'autre malfaiteur avait allumé une chandelle, et cherchait de l'argent dans l'armoire et le buffet. Enfin, ayant découvert un porte-monnaie contenant 136 fr., les deux brigands sortirent.

A trois heures du matin, ils revinrent, pénétrant toujours par la fenêtre, mais ils ne trouvèrent plus la veuve Perrotte dans son lit, elle s'était cachée dans un petit cabinet.

Avant de se retirer, les deux malfaiteurs ont fait main basse sur 14 volailles, 3 bouteilles d'eau-de-vie, du sucre et une montre.  ( Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Blessures accidentelles.  -  Dimanche, le nommé Ernest Malherbe, 30 ans, domestique à Saonnet, revenant de Littry, avec une voiture chargée de quatre veaux, rencontra, venant en sens inverse, la voiture du sieur Leboiteux, de Saonnet. Il se rangea du côté droit, mais Leboiteux ne fit pas de même et resta au milieu de la chaussée. Un choc se produisit. Le cheval de Malherbe a été blessé, une partie de sa voiture a été brisée, et Malherbe, projeté sur le sol, se plaint de vives douleurs. Plainte a été portée contre Leboiteux.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1893  -  La noce.  -  Il y avait noce, dernièrement, non loin de Saon ou de Saonnet. La belle-maman, très généreuse, avait dit à son futur gendre : 

-  Chest mé qui coiffrait vol' femme çu  jour-là. 

Belle-maman a tenu parole. 

Mais il faut croire que la bonnette n'était pas payée, car, le jour de la noce, la marchande, en pleine rue, l'a enlevée de dessus la tête de la mariée et la couronne de fleurs d'oranger par-dessus le marché. 

Hélas! voyez-vous que la chemise n'eût pas été payée, et qu'on l'eût enlevée aussi...   (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Hippolyte Savey, 27 ans, épicier à Annebecq. 22 fr. contravention à la police du roulage. 

— Femme Céline Gabriel, 29 ans, couturière à Campeaux, 48 heures, emploi d'enfant à la mendicité habituelle. 

— Jules Lahaye, 31 ans, fabricant de paniers à Saonnet, 25 fr., coups. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  L’immoralité.  -  La nommée Albertine Guilbert, demeurant à Saonnet, près Trévières, a porté plainte au sujet d'un outrage public à la pudeur commis en sa présence par un habitant de la commune. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1897  -  Tentatives de viol.  -  La mère de la jeune Julia Rose, écolière à Saint-Martin-des-Besaces, a porté plainte à la gendarmerie de Mesnil-Auzouf contre Léon Lelièvre, 18 ans, carrier, qui a tenté de violer son enfant de 10 ans et demi. Lelièvre a été arrêté. 

— La dame Eugénie Fouquet, servante à Saonnet, a été l'objet d'une tentative de viol par le nommé Alfred Onfroy, journalier à Rubercy. Plainte a été portée à la gendarmerie de Trévières. 

— Une femme veuve, 61 ans, domestique à Creully, aurait aussi été victime d'une tentative de viol. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Chute grave.  -  Le sieur Léon Garet, 29 ans, domestique à Saonnet, près Trévières, est tombé par la trappe d'un grenier, d'une hauteur de cinq mètres, et s'est brisé le bras droit. Il a été conduit à l'hôtel-Dieu, à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900  -  Tentative de meurtre. -  Mardi soir, vers 9 heures, MM. Gabriel David et Ferdinand Planchon, gardes particuliers de M. le baron Gérard, faisaient une tournée dans le  bois de Gruchy à Saonnet, lorsqu'un de leurs chiens, qui les précédait, se mit à aboyer ; au même instant, un premier coup de feu retentit, puis, quelques instants après, un deuxième. Alors, M. Planchon s'aperçut qu'on le visait ; il tira aussitôt, dans la direction d'où provenait les coups de feu, les deux coups de fusil dont il était armé. M. David aperçut alors un individu fuir à travers champs. Au moment de disparaître, ce dernier se retourna et tira de nouveau sur le chien qui le poursuivait et le tua net.

Les gardes pensent qu'ils ont eu affaires à deux braconniers. Le chien qui appartenait à M. le baron Maurice Gérard, est estimé à 40 francs.  

 

Septembre 1904  -   Les voleurs d’argent.    -   La dame Prudence Lemeltier, 70 ans, propriétaire à Saonnet, près Trévières, avait enfermé à clef, dans une petite boîte placée dans sa chambre, une somme de 12 à 1300 francs et laissé la clef sur la cheminée.

Pendant une absence d'un quart d'heure à peine, on est entré dans la chambre, on a ouvert la boîte, pris l'argent, refermé et remis la clef à sa place. On ignore complètement l'auteur, de ce vol.

  Les voleurs de M. Foigne, notaire à Bretteville-sur-Laize, ont jeté un casier et des papiers, enlevés à l'étude, dans un fossé de la route de Caen à Falaise où on les a retrouvés.

Naturellement les 1 331 fr. que contenait le casier n'y étaient plus.

 Le sieur Fulgence Lefranc, propriétaire à Fumichon, près de Lisieux, avait placé dans son grenier une somme de 700 fr. en pièces d'or. Il s'aperçut, l'autre jour, que la porte du grenier avait été forcée et ouverte et qu'on lui avait subtilisé son magot.

Il a porté plainte contre les voleurs qui ont dû choisir, pour opérer, le jour de la fête patronale.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1932   -   Qui aime bien…   -   Une discussion, après tant d'autres, ayant éclaté le 3 février entre M. Ch. Letourneur, 31ans, propriétaire à Saonnet et sa maîtresse, la femme Julia Fleury, née Hamel, 30 ans, née à Littry, cette dernière qui est coutumière du fait a lancé à son ami un quelconque projectile qui l'a blessé au visage.

M. Letourneur a en outre déclaré qu'elle l'avait menacé avec un pistolet automatique, qu'il avait dû lui arracher, des mains et qu'au moment où il allait partir, elle avait, avec un couteau crevé les deux pneus de sa bicyclette.

Déjà, le 18 mai 1930, M. Letourneur, alors épicier à Blay, avait été blessé d'un coup de couteau par la femme Fleury, dont la réputation est déplorable. Il a porté plainte à la gendarmerie. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1932   -   A éclaircir.   -   Accusée d'avortement par la rumeur publique, Gabrielle Germain, 20 ans, domestique de ferme à Saonnet, canton de Trevières, a été conduite devant le juge d'instruction de Bayeux.

Après un premier interrogatoire et des aveux partiels, elle a été écroué. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Fête remise.   -   On a décidé de reporter au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche 15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1932   -   Les métiers dangereux.   -   M. Léon Marie, 51 ans, ouvrier agricole, à Saonnet-la-Poterie, travaillait aux champs pour M. Legallois, propriétaire au Molay-Littry, quand il est tombé du haut d'un chargement de foin qu'on venait de rentrer à la ferme.

Relevé inanimé, il a été ramené chez lui, par M. Grandin, avec des fractures à l'omoplate et aux cotes, ainsi que de graves contusions aux jambes et à la tête.

-  M. Lucien Beaudoin, 56 ans, domicilie à Pont-l’Évêque, père de trois enfants, ouvrier à la Société d'Électricité, qui peignait un transformateur. a heurté un câble à haute tension de 13 000 volts. Porté à l'hôpital, son état a été reconnu grave. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1942   -   Destruction des pigeons.   -   Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions  très sévères.

 

Octobre 1942   -   Et ça continue.   -   En raison de la situation difficile de notre approvisionnement en beurre pour le mois de novembre, le ravitaillement général réformes que les rations ne pourront être honorées en une seule fois.

En conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration de 125 grammes. Le complément sera  satisfait au cours du mois. Espérons-le !

 

Novembre 1942   -   L'heure du couvre-feu.   -   A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la  Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.

 

Mai 1943   -   Faits divers.   -    Un manœuvre de Saonnet, M. Etienne Pitre, 43 ans qui, travaillant en Allemagne, se trouvait chez lui en congé, est tombé accidentellement du haut d'une échelle de 5 m. Le malheureux a été hospitalisé à Bayeux avec la mâchoire inférieure et l'os du rocher gauche fracturé. Son état est grave.  

 

Novembre 1945  -  Les engins dangereux.   -  Un enfant de Saonnet, Bernard Auger, 13 ans, avait mis dans sa poche un détonateur. L’engin a explosé lui arrachant la cuisse gauche et le blessant grièvement au coude.

Après avoir reçu les soins du docteur Durand, de Littry, le jeune imprudent a été transporté à l’hôpital de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946  -  Une grande explose et blesse 2 enfants.  -   En jouant avec une grenade américaine, le jeune Daniel Aumont, âgé de 5 ans, de Saonnet, a provoqué l’explosion de l’engin. 

Grièvement blessé au bras gauche, à la tempe et à la base du front, l’enfant a été transporté à l’hôpital de Bayeux après avoir reçu les premiers soins du docteur Vernet de Littry. Le frère du bambin, Jacques, 7 ans, qui se trouvait à proximité, a été légèrement atteint. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Une élection municipale.   -   M. Isidore Enouf a été élu maire de Saonnet, en remplacement de M. Sebert, le missionnaire.

.... et deux démissions. Pour protester contre la non attribution de la Croix de guerre à la commune sinistrée, M. Mallet, maire de Sainte-Honorine-des-Pertes, à démissionné de ses fonctions.

-  Mme Sarraut, maire d'Aignerville, ayant quitté notre région pour habiter le centre, s'est démise de son mandat. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   L’écharpe tricolore.   -   Le Conseil municipal de Sainte-Honorine-des-Pertes a élu maire M. Auguste Mallet, en remplacement de M. Charles Mallet, démissionnaire.

- A Saonnet, la municipalité a désigné M. Isidore Énouf pour occuper le poste de maire devenu vacant par suite de la démission de M. Sédert. ( Le Bonhomme Libre )

17.   La Vie Normande   -   Élèves choyés !

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