Avril
1843 -
Nouvelles locales. -
Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans
le Calvados, l'avis suivant :
BUREAU
DE LITTRY. —
A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil,
Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de
l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par
le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront
indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Nouvelles locales. -
Les opérations du conseil de révision commenceront dans chaque
département a partir du 3 mai prochain. Nous ferons connaître le jour
où ces opérations auront lieu pour les cantons de notre arrondissement. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Police correctionnelle. -
Audience
du 4 avril. —
Six jours de prison ont été infligés à Selce Bazire,
pour rébellion envers les agents des contributions indirectes dans
l'exercice de leurs fonctions au pont du Vey, à l'occasion de la
perception du droit de péage.
—
Pour avoir outragé un agent de la force publique dans l'exercice
de ses fonctions, le 24 mars dernier, Aimé Brion, garçon meunier,
demeurant à Saonnet, s'est vu condamner en 2 jours de prison.
—
La même faute envers un garde-champêtre, vaudront 25 fr. d'amende
au nommé Jean Tailpied, de la commune de Vouilly.
—
Une condamnation de 20 fr. d'amende a été prononcée contre
Baptiste Belleval, ouvrier de la commune de Planquery, pour vol de bois au
préjudice de M. Joly, propriétaire.
(source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre
1845 -
Nouvelles locales. -
Par arrêté du 25 novembre dernier, M. le préfet a nommé MM.
Aubin (Simon), maire, et Ravenel (Louis-Guillaume), adjoint, de la commune
de Saonnet.
MM.
Moutier (Isidor), maire, et Cautrel (Frédéric), adjoint, de la commune
de Castillon.
M.
Béziers (Louis-François), adjoint de St-Martin-de-Blagny ; et M. Le
François (Jacques-Prosper), adjoint de Hottot-les-Bagues. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Police correctionnelles
-
Audience du 12 septembre.
—
Louis-Joseph Mazères,
marbrier, né à Nantes, a été condamné en 3 années d'emprisonnement,
pour vol commis au préjudice des époux Le Chevalier, de Vaubadon.
—
Eugène-Henri Cadet, jeune
homme de 14 ans, sera détenu dans une maison de correction jusqu'à l'age
de 18 ans, pour s'être rendu coupable de plusieurs vols.
—
Un double délit de vol et de
chasse reproché, au nommé François Firmin, dit Taupier, journalier à
Saonnet, a valu a son auteur une condamnation en 15 jours et 60 fr.
d'amende et la confiscation du filet.
—
Le Tribunal a prononcé trois
autres condamnations contre divers individus, pour délits de chasse.
(source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 29 mai 1850.
—
Pour avoir le 2 avril dernier, volé du lait au préjudice des époux
Martin, cultivateurs à Saonnet, les nommées Pauline Martin, âgée de 31
ans, servante, et Félicité Marie, femme de François Choucard, âgée de
22 ans, journalière, demeurant l'une
et l'autre en la dite commune de Saonnet, ont été condamnées la fille
Martin, en un mois de prison et la femme Choucard, en 6 jours de la même
peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Nouveaux orages.
-
De nouveaux orages sont venus s'abattre ces jours-ci sur une partie
de notre contrée. Celui de lundi matin, que nous avons déjà mentionné,
parait s'être étendu sur divers points et avoir eu des résultats
regrettables.
La
foudre est tombée sur le château de Bernesq, occupé par M. Vallée.
Elle a, pour ainsi dire, parcouru le vaste édifice depuis le haut
jusqu'en bas, visité tous les appartements. La tourelle a été
dévastée. Des meubles ont été brisés à l'intérieur, d'autres
bousculés et dispersés. Un berceau d'où un enfant venait d'être
retiré depuis quelques minutes, a été enlevé et lancé par dessus un
lit à l'extrémité de l'appartement. Une domestique a été atteinte au
cou par le fluide qui, heureusement, ne lui a occasionné qu'une légère
brûlure. Personne autre n'a été blessé.
Presqu'au
même moment, la foudre tombait à Saonnet, dans un herbage
appartenant à M. Barbey, frappait un arbre, tuait trois vaches qui
avaient cherché là un abri et en blessai une quatrième.
Le
tonnerre est encore tombé dans plusieurs localités voisines, notamment,
dit-on, sur la commune du Molay. On n'a pas signalé, jusqu'à présent,
qu'il ait occasionné d'autres accidents graves.
Le
même jour, le bourg de Tilly a été inondé pendant une heure par de
véritables cataractes, ruisselant par masses torrentielles, avec une
violence et une intensité telles que, de mémoire des plus âgés parmi
les habitants, on n'avait pas souvenir d'un pareil déluge.
Mardi,
à cinq heures après midi, une profonde obscurité s'est étendue pendant
un quart d’heure sur toute la ville, puis, tout à
coup, ces sombres nuages se sont fondus en une pluie torrentielle
qui a duré jusqu' à sept heures. Le reste de la soirée et la journée
de mercredi, le temps est resté beau. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Septembre
1860 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23
août :
-
M. Vicq, élève-maître breveté, est nommé instituteur-suppléant à Saonnet,
en remplacement de M. Claye.
-
M. Vautier, élève-maître breveté, est nommé instituteur suppléant à
Sommervieu, en remplacement de M. Bazire.
-
M. Salandre, instituteur à Authie, est nommé instituteur à Soulangy.
-
M. Chapron, instituteur à Christot, passe à Authie. ( L’Ordre
et la Liberté)
Avril
1867 -
Une condamnation. -
M. Julie Hyacinthe Maurice, femme de Michel Ravenel, 47 ans,
journalière à Saonnet, a un mois de prison pour vol et outrage
envers un
garde champêtre.
Mars
1872 -
Le gel.
- Les
désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus
graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons
de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril
1872 -
Les maisons d’écoles.
- Pour
acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes
ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr
; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600
fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500
fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque,
2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.
Janvier
1874
-
Une bonne mesure.
-
Aux termes d'une
décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes,
cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……,
seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque
arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront
l'acquisition, soit sur leurs propres ressources, soit au moyen
d'allocations.
Janvier
1874
-
Mort accidentelle. -
Le
3 de ce mois, vers 8 heures du matin, le sieur Théophile Gatinel, âgé
de 40 ans, charron, demeurant à Saon, canton de Trévières, a été
trouvé mort dans un ruisseau, en la commune de Saonnet. Cette mort a
été reconnue accidentelle.
Juillet
1878
-
Écoles Primaires. -
Les
vacances ouvriront le jeudi
1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.
Juillet
1878
-
Le feu du ciel. -
Un
orage des plus violents a éclaté dimanche sur le Calvados, à Saonnet,
la foudre est tombée sur un bâtiment à usage d'habitation appartenant
à M. Gabriel, maçon. Par suite, un incendie s'est déclaré et
l'immeuble a été complètement détruit, ainsi que le mobilier qu'il
contenait. La perte totale, couverte par une assurance, s'élève à
environ 2 000 fr.
Juillet
1878
-
Les fruits. -
La
récolte des pommes se présente comme devant fournir, dans certaines
contrées, les trois quarts d'une bonne année, mais dans d'autres,
notamment du côté de Bayeux, elle sera mauvaise, aussi le cidre tend-il
à monter considérablement. Quant aux fruits à couteau, il n'y en a pas,
quelques prunes, mais peu ou presque pas de poires, de pommes, il y
a du raisin.
Février
1882
- Morts
accidentelles.
- La semaine
dernière, la nommée Angélique Geslin, femme Perelle, 50 ans, occupée
au ménage à Vire, rue des Usines, a été trouvée noyée, à peu
de distance de son domicile, dans la rivière la Vire, où elle était
allée laver du linge. La levée et la constatation du cadavre ont fait
connaître que la mort était accidentelle.
Jeudi,
vers quatre heures du soir, la nommée Louise Caillebotte, 18 ans,
domestique chez le sieur Colard, propriétaire à Tourgéville, s'est
noyée dans une mare.
Jeudi
matin, l'instituteur de Saonnet venait chercher son mobilier à
Bayeux. Le sieur Auguste Lesueur, âgé de 60 ans, qui avait prêté sa
voiture, l'accompagnait. En arrivant à Vaucelles, village de Nihault,
tous deux descendirent, par un malheureux hasard, le sieur Lesueur
s'embarrassant les jambes dans les guides, tomba la face contre terre, se
brisa le crâne et rendit le dernier soupir. Quelques instants après,
il fut transporté à son domicile.
Octobre
1889. -
L’attentat de Saonnet.
-
Mardi, vers onze heures du soir, la veuve Perrotte, 70 ans,
propriétaire à Saonnet, étant couchée, entendit frapper à sa porte et
un individu lui demanda de lui indiquer le chemin conduisant au four à
chaux de M. Laur, elle le renseigna sans ouvrir. Vers minuit, deux
individus, brisant la fenêtre de sa chambre, y pénétrèrent et l'un
d'eux lui dit : « Tu es la femme Perrotte, il y a longtemps que j'en
veux à ton mari, je veux me venger. Il faut que tu nous dises ou se
trouve ton argent ».
La
pauvre femme répondit qu'elle n'avait pas d'argent, alors l'individu qui
l'avait interpellée s'avançant près du lit lui rabattit le drap sur la
tête et la serra fortement à la gorge, disant à sa victime : « Si
tu as des recommandations à faire avant de mourir, dépêche-toi ».
Pendant ce temps-là, l'autre malfaiteur avait allumé une chandelle, et
cherchait de l'argent dans l'armoire et le buffet. Enfin, ayant découvert
un porte-monnaie contenant 136 fr., les deux brigands sortirent.
A
trois heures du matin, ils revinrent, pénétrant toujours par la
fenêtre, mais ils ne trouvèrent plus la veuve Perrotte dans son lit,
elle s'était cachée dans un petit cabinet.
Avant
de se retirer, les deux malfaiteurs ont fait main basse sur 14 volailles,
3 bouteilles d'eau-de-vie, du sucre et une montre.
( Bonhomme Normand)
Mai
1892 -
Blessures accidentelles. -
Dimanche,
le nommé Ernest Malherbe, 30 ans, domestique à Saonnet, revenant de
Littry, avec une voiture chargée de quatre veaux, rencontra, venant en
sens inverse, la voiture du sieur Leboiteux, de Saonnet. Il se rangea du
côté droit, mais Leboiteux ne fit pas de même et resta au milieu de la
chaussée. Un choc se produisit. Le cheval de Malherbe a été blessé,
une partie de sa voiture a été brisée, et Malherbe, projeté sur le
sol, se plaint de vives douleurs. Plainte a été portée contre Leboiteux.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
La noce. - Il
y avait noce, dernièrement, non loin de Saon ou de Saonnet. La
belle-maman, très généreuse, avait dit à son futur gendre :
-
Chest mé qui coiffrait vol' femme çu jour-là.
Belle-maman
a tenu parole.
Mais
il faut croire que la bonnette n'était pas payée, car, le jour de la
noce, la marchande, en pleine rue, l'a enlevée de dessus la tête de la
mariée et la couronne de fleurs d'oranger par-dessus le marché.
Hélas!
voyez-vous que la chemise n'eût pas été payée, et qu'on l'eût
enlevée aussi...
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Hippolyte
Savey, 27 ans, épicier à Annebecq. 22 fr. contravention à la police du
roulage.
—
Femme Céline Gabriel, 29 ans, couturière à Campeaux, 48 heures, emploi
d'enfant à la mendicité habituelle.
—
Jules Lahaye, 31 ans, fabricant de paniers à Saonnet, 25 fr.,
coups.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1896 -
L’immoralité. -
La nommée Albertine Guilbert, demeurant à Saonnet, près
Trévières, a porté plainte au sujet d'un outrage public à la pudeur
commis en sa présence par un habitant de la commune. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Tentatives de viol. -
La
mère de
la jeune Julia Rose, écolière à Saint-Martin-des-Besaces, a porté
plainte à la gendarmerie de Mesnil-Auzouf contre Léon Lelièvre, 18 ans,
carrier, qui a tenté de violer son enfant de 10 ans et demi. Lelièvre a
été arrêté.
—
La dame Eugénie Fouquet, servante à Saonnet, a été l'objet d'une
tentative de viol par le nommé Alfred Onfroy, journalier à Rubercy.
Plainte a été portée à la gendarmerie de Trévières.
—
Une femme veuve, 61 ans, domestique à Creully, aurait aussi été victime
d'une tentative de viol.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Chute grave. - Le sieur Léon Garet, 29 ans, domestique à Saonnet, près
Trévières, est tombé par la trappe d'un grenier, d'une hauteur de cinq
mètres, et s'est brisé le bras droit. Il a été conduit à
l'hôtel-Dieu, à Caen.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 - Tentative de meurtre. -
Mardi soir, vers 9 heures, MM. Gabriel David et Ferdinand Planchon, gardes
particuliers de M. le baron Gérard, faisaient une tournée dans le
bois de Gruchy à Saonnet, lorsqu'un de leurs chiens, qui les précédait,
se mit à aboyer ; au même instant, un premier coup de feu retentit,
puis, quelques instants après, un deuxième. Alors, M. Planchon
s'aperçut qu'on le visait ; il tira aussitôt, dans la direction d'où
provenait les coups de feu, les deux coups de fusil dont il était armé.
M. David aperçut alors un individu fuir à travers champs. Au moment de
disparaître, ce dernier se retourna et tira de nouveau sur le chien qui
le poursuivait et le tua net.
Les
gardes pensent qu'ils ont eu affaires à deux braconniers. Le
chien qui appartenait à M. le baron Maurice Gérard, est estimé à 40
francs.
Septembre
1904 -
Les voleurs d’argent.
- La
dame Prudence Lemeltier, 70 ans, propriétaire à Saonnet, près
Trévières, avait enfermé à clef, dans une petite boîte placée dans
sa chambre, une somme de 12 à 1300 francs et laissé la clef sur la
cheminée.
Pendant
une absence d'un quart d'heure à peine, on est entré dans la chambre, on
a ouvert la boîte, pris l'argent, refermé et remis la clef à sa place.
On ignore complètement l'auteur, de ce vol.
—
Les voleurs de M. Foigne, notaire à Bretteville-sur-Laize, ont
jeté un casier et des papiers, enlevés à l'étude, dans un fossé de la
route de Caen à Falaise où on les a retrouvés.
Naturellement
les 1 331 fr. que contenait le casier n'y étaient plus.
—
Le sieur Fulgence Lefranc,
propriétaire à Fumichon, près de Lisieux, avait placé dans son grenier
une somme de 700 fr. en pièces d'or. Il s'aperçut, l'autre jour, que la
porte du grenier avait été forcée et ouverte et qu'on lui avait
subtilisé son magot.
Il
a porté plainte contre les voleurs qui ont dû choisir, pour opérer, le
jour de la fête patronale. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1932 -
Qui aime bien… - Une
discussion, après tant d'autres, ayant éclaté le 3 février entre M.
Ch. Letourneur, 31ans, propriétaire à Saonnet et sa maîtresse, la femme
Julia Fleury, née Hamel, 30 ans, née à Littry, cette dernière qui est
coutumière du fait a lancé à son ami un quelconque projectile qui l'a
blessé au visage.
M.
Letourneur a en outre déclaré qu'elle l'avait menacé avec un pistolet
automatique, qu'il avait dû lui arracher, des mains et qu'au moment où
il allait partir, elle avait, avec un couteau
crevé les deux pneus de sa bicyclette.
Déjà,
le 18 mai 1930, M. Letourneur, alors épicier à Blay, avait été blessé
d'un coup de couteau par la femme Fleury, dont la réputation est
déplorable. Il a porté plainte à la gendarmerie. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1932 -
A éclaircir. -
Accusée d'avortement par
la rumeur publique, Gabrielle Germain, 20 ans, domestique de ferme à
Saonnet, canton de Trevières, a été conduite devant le juge
d'instruction de Bayeux.
Après
un premier interrogatoire et des aveux partiels, elle a été écroué.
(Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
Fête remise. -
On a décidé de reporter
au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de
Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche
15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et
qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de
notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)
Septembre
1932 -
Les métiers dangereux.
- M.
Léon Marie, 51 ans, ouvrier agricole, à Saonnet-la-Poterie, travaillait
aux champs pour M. Legallois, propriétaire au Molay-Littry, quand il est
tombé du haut d'un chargement de foin qu'on venait de rentrer à la
ferme.
Relevé
inanimé, il a été ramené chez lui, par M. Grandin, avec des fractures
à l'omoplate et aux cotes, ainsi que de graves contusions aux jambes et
à la tête.
-
M. Lucien Beaudoin, 56 ans, domicilie à Pont-l’Évêque, père
de trois enfants, ouvrier à la Société d'Électricité, qui peignait un
transformateur. a heurté un câble à haute tension de 13 000 volts. Porté
à l'hôpital, son état a été reconnu grave. (Bonhomme Normand)
Octobre
1942 -
Destruction des pigeons.
- Conformément
à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux
propriétaires de pigeons que tous les pigeons
de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons
voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les
possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très
sévères.
Octobre
1942 -
Et ça continue.
- En raison de
la situation difficile de notre approvisionnement en beurre pour le mois
de novembre, le ravitaillement général réformes que
les rations
ne pourront être honorées en une seule fois.
En
conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs
consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration de
125 grammes. Le complément sera satisfait au cours du mois.
Espérons-le !
Novembre
1942 -
L'heure du couvre-feu.
- A partir du
1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des
débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie
comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des
débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Mai
1943 - Faits
divers. -
Un
manœuvre de Saonnet, M. Etienne Pitre, 43 ans qui, travaillant
en Allemagne, se trouvait
chez lui en congé, est tombé accidentellement du haut d'une échelle de
5 m. Le malheureux a été hospitalisé à Bayeux avec la mâchoire
inférieure et l'os du rocher gauche fracturé. Son état est grave.
Novembre
1945 -
Les engins dangereux. -
Un
enfant de Saonnet, Bernard Auger, 13 ans, avait mis dans sa poche un
détonateur. L’engin a explosé lui arrachant la cuisse gauche et le
blessant grièvement au coude.
Après
avoir reçu les soins du docteur Durand, de Littry, le jeune imprudent a
été transporté à l’hôpital de Bayeux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Une grande explose et blesse 2 enfants.
- En jouant avec une grenade américaine, le jeune Daniel Aumont,
âgé de 5 ans, de Saonnet, a provoqué l’explosion de l’engin.
Grièvement
blessé au bras gauche, à la tempe et à la base du front, l’enfant a
été transporté à l’hôpital de Bayeux après avoir reçu les
premiers soins du docteur Vernet de Littry. Le frère du bambin, Jacques,
7 ans, qui se trouvait à proximité, a été légèrement atteint. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Une élection municipale.
- M.
Isidore Enouf a été élu maire de Saonnet, en remplacement de M. Sebert,
le missionnaire.
....
et deux démissions. Pour
protester contre la non attribution de la Croix de guerre à la commune
sinistrée, M. Mallet, maire de Sainte-Honorine-des-Pertes, à
démissionné de ses fonctions.
-
Mme Sarraut, maire d'Aignerville, ayant quitté notre région pour
habiter le centre, s'est démise de son mandat.
( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949
-
L’écharpe tricolore.
-
Le
Conseil municipal de Sainte-Honorine-des-Pertes a élu maire M. Auguste
Mallet, en remplacement de M. Charles Mallet, démissionnaire.
-
A Saonnet, la municipalité a désigné M. Isidore Énouf pour occuper le
poste de maire devenu vacant par suite de la démission de M. Sédert. (
Le Bonhomme Libre )
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