15 Juin 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SASSY

Canton de Morteaux-Coulibœuf 

Les habitants de la commune de Sassy sont des  ...


Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Falaise.

Morteaux-Coulibœuf. - Travaux importants à l'église.   150 fr.

Sassy. - Travaux à l'église.   75 fr.

Courcy. Travaux à l'église.   75 fr.

Crocy. - Travaux à l'église.   75 fr.

Jort. - Travaux à l'église.   50 fr.

Norrey. - Travaux à l'église.   50 fr.

Beaumais. - Travaux à l'église.   150 fr.

Saint-Sylvain. - Construction d'une halle.   150 fr.

Louvagny. - Assainissement de l'église.   23 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Octobre 1861   -   Un décret impérial du 16 octobre.   -   Un décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à s'imposer extraordinairement en 1862, pour travaux de vicinalité, savoir :

1° La commune de Sassy, 500 fr., représentant environ 10 centimes additionnels.

2° La commune de Bénouville, 150 fr., représentant environ 3 centimes additionnels. Un décret impérial du 16 octobre.  ( L’Ordre et la Liberté )

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  Un violent incendie s'est déclaré mercredi vers 3 heures de l'après-midi, dans une meule d'avoine appartenant à M. Gouin, maire de la commune de Sassy. Aux premiers cris d'alarme et au son du tocsin, plus de 600 personnes étaient accourues pour prêter du secours, on fut assez heureux pour circonscrire le cercle du feu et préserver ainsi une autre meule de blé, distante seulement de quelques mètres du foyer d'incendie.

Cet incendie est dû à la malveillance du sieur Jules-Jean-François Ponchard, journalier, qui a été arrêté et est en ce moment écroué à la maison d'arrêt de Falaise. On suppose que depuis quelque temps cet individu est atteint d'aliénation mentale.

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  La poste, ne pouvant égaler la vitesse de la télégraphié, essaie au moins d'accroître la rapidité des correspondances.

Dans ce but, les facteurs ruraux vont être autorisés à prendre le chemin de fer toutes les fois qu'il conduira aux communes qu'ils ont à desservir, Nous applaudissons franchement à cette mesure, qui apportera une grande célérité dans la correspondance et qui améliorera la situation pénible des facteurs qui desservent la campagne.

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Sassy, 374 habitants, Mme Lautour (Marie), 23 élèves payantes, 6 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée, 75 fr.

 

Juillet 1880  -  Un tour surprenant.  -  Dernièrement, à Sassy. canton de Morteaux-Coulibœuf, un individu, s'adressant à plusieurs personnes sur la place publique, leur dit que pour 21 sous, il allait leur faire voir un tour surprenant. La somme fut donnée par les curieux. Alors, l'individu ramasse les gros sous, met le tout dans sa casquette et veut s'en aller. Le public, vexé, en réfère au garde champêtre, qui saisit la caisse et s'assure de la personne du mauvais farceur qui donne les noms d'un habitant de Falaise avec lequel il n'a rien de commun. Le garde, tenant d'une main la casquette et de l'autre le monsieur aux tours, traverse la foule pour se rendre chez le maire. 

Tout d'un coup, l'homme envoie au pauvre garde champêtre un formidable coup de poing en plein visage et le renverse. Puis prenant son couteau, il s'écrie : « Le premier qui approche, je  le tue. » Personne n'osant l'arrêter, il a pu se sauver. Pendant la nuit, il a volé un cheval qu'on a retrouvé le lendemain près 1a gare de Coulibœuf, où sans doute L'homme au tour aura pris  le train.  

 

Février 1881  -  Morts et accidents.  -   Sassy n'est pas heureux depuis quelque temps, une femme Canet et une femme Graffey sont mortes subitement, la première est tombée en quittant son repas, quant à la deuxième, elle a été trouvée mourante à son domicile.

Un sieur Dieuleveut a été trouvé tombé sur la route de Falaise à Sassy, venant de passer sous la roue de sa voiture, et ayant une jambe fracturée. Dieuleveut s'en revenait de Falaise, porter la bonneterie fabriquée à Sassy dans la semaine.

Jeudi, le sieur Amand Gallet, casseur de pierres, voulant faire prendre une mine dans un roc de pierre, en soufflant dessus, a reçu la charge en pleine figure, par un hasard providentiel, il n'a reçu que quelques contusions sans gravité, il a été également blessé à la main. Un ouvrier qui travaillait près de cette mine a reçu une pierre dans la jambe, et a été blessé.  

 

Février 1891  -  Coup de couteau. -  Une rixe qui eût pu entraîner mort d'homme a éclaté dimanche soir, à Sassy, chez H. Gouin, ferme de la Varenne, entre deux domestiques, les nommés Louis Havenel, 48 ans, et Ernest Guesdon, dit Gambetta, 39 ans. 

La querelle vint à cause d'un chien, Guesdon, qui avait bu une partie de la soirée, rentra à la ferme quelque peu ivre. Entendant un chien de garde aboyer dans l'étable, il voulut le faire taire, Havenel, qui était couché dans une chambre au-dessus, s'y opposa. 

Furieux alors, Guesdon monta le trouver dans son lit, et lui administra une volée de coups de poings. Havenel, qui était parvenu à se soulever, riposta et, pour l'éloigner, saisit Guesdon à la gorge. Se voyant maintenu, ce dernier, ivre de boisson et de colère, tira son couteau de sa poche et en porta plusieurs coups très violents au malheureux Havenel qui tomba à la renverse, baigné dans son sang.

 

Février 1891  -  Le froid et les récoltes .  -  Les dégâts causés aux récoltes par les grands froids de cet hiver ne peuvent pas encore être appréciés d'une manière certaine. Les contrées les plus éprouvées seraient la Beauce et le Nord. Le total des surfaces à réensemencer en blé serait de 8 à 10 %. Dans ce cas, la situation ne serait pas si mauvaise qu'on le craignait, surtout si le printemps était favorable a la culture. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1893  -  Jambe cassée.  -  Samedi, à Sassy, le sieur Marie, propriétaire et conseiller municipal, rentrait de Condé où il avait mené un tonneau de cidre. En pénétrant dans sa cour, son cheval s'élança contre la barrière. La voiture fut renversée sur le sieur Marie qui eut la jambe cassée.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1897  -  La chasse entravée.  -  Favorisée par le temps, l'ouverture a été bonne partout. Beaucoup de perdrix, moins de lièvres et très peu de cailles. 

— MM. les maires de Sassy, Morteaux, Pertheville-Ners, Fresné-la-Mère, Villy, Jort, etc., ont fait publier que la chasse est interdite sur leur territoire, pour tous les étrangers qui n’auraient pas versé, entre les mains du maire, une somme, de 10 francs pour le bureau de bienfaisance. 

— D'autres maires interdisent la chasse aux personnes qui n'ont pas pris de permis à la mairie de la commune. Si tous les maires en faisaient autant, les pauvres chasseurs, dont les droits sont déjà très restreints, ne sauraient plus où poser le pied.

— D'ailleurs, nous ne saurions trop répéter que les maires qui agissent ainsi excèdent leurs pouvoirs et s'exposeraient dans certains cas a être poursuivis comme concussionnaires. Nous sommes convaincus que le préfet ignoré ces faits, sans cela il y aurait certainement mis bon ordre. 

A là préfecture du Calvados on a délivré 396 permis de chasse de plus qu'en 1896 et on a entré moins de gibier. A Caen, en 1896, on a déclaré, les deux premiers jours, 215 lièvres ; 4 147 perdrix et 363 cailles. En 1897, 180 lièvres ; 4 536 perdrix, 199 cailles. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Médailles d’honneur agricoles.   -  MM. Emmanuel Bouteloup, à Trouville ; Albert Fourcy, à Pont-l'Evêque ; Louis Goret, à Sassy ; Louis Querey, à Norolles ; Louis Romain, à Saint-Gabriel. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1901   -   Concession de Mines.  -   Les demoiselles de Mecflet, domiciliées à Estrées-la-Campagne ; les sieurs de Mecflet, sous-intendant militaire à Reims ; Pierre Tastemain, industriel ; Victor Mullois, pharmacien ; Adolphe Pouettre, courtier de commerce, domiciliés à Caen, sollicitent une concession de mines de fer sur le territoire de Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin, Grainville-Langannerie, Estrées-la-Campagne, Soumont-St-Quentin, Ouilly-le-Tesson, Potigny, Bons-Tassilly, Olendon, Epaney, Perrières et Sassy, arrondissement. de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Voleur de chevaux.  -  Léon Lecellier, 25 ans, casseur de pierres à Sassy, arrondissement de Falaise, s'est marié il y a peu de temps et, déjà, il a quitté deux fois sa jeune femme.

Se trouvant à court d'argent pour payer un billet, il avait volé un cheval de 4 ans au sieur Gouin, cultivateur à Sassy, et était allé le vendre à la foire de Condé. La bête est estimée 700 fr., et Lecellier l'avait vendue 180 fr. à un commerçant de Condé qui est allé prévenir le commissaire. Lecellier a été arrêté et conduit à Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Surveillez les nomades.  -   Sur les nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait, passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1903   -   Morts subites.  -   Le sieur Constantin Surcouf, 46 ans, cocher, rue de Laplace, à Caen, est mort subitement en lavant sa voiture.

— Le sieur Louis Diligeances, 60 ans, régisseur à Sassy, est mort subitement sur le territoire de Maizières, canton de Bretteville-sur-Laize. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -  Un blessé. -  Cellier, âgé de 19 ans, domestique chez M. Levavasseur, cultivateur, revenait le mardi 8 décembre de l'abreuvoir, où il avait conduit les chevaux de son  maître, lorsque l'un des animaux lui lança une ruade qui l'étendit sur le sol. Lorsqu'on le releva, on constata qu'il avait la jambe droite fracturée.

 

Juin 1904   -   La dentelle.      On essaie toujours de ressusciter la dentelle morte. On va s'occuper de la faire réapprendre aux enfants dans six départements, dont le nôtre.

Chez nous, les écoles désignées sont celles de Fresney-le-Puceux, Luc-sur-Mer, Rots, Ste-Honorine-du-Fay et Sassy.

Des maîtresses spéciales enseigneront aux fillettes à manier les bloquets. Deux maisons importantes ont promis des fournitures et se sont engagé a donner du travail aux futures ouvrières.

C'est très bien, mais les dames se décideront-elles à reporter la dentelle à la main ? Sans cela, il n'y a rien de fait. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  II a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos craintes et nos espérances les orages ne  semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que nous ayons de quoi boire ! 

 

Juin 1917  -  Pour la mobilisation civile.  -  Tout homme de 16 à 60 ans, non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la mairie de la commune où il se trouvera dans la nuit  du 7 au 8 Juillet.

 

Juin 1917  -  Un drame.  -  Mme Dallemagne, 48 ans, boulangère à Sassy, canton de Morteaux-Coulibœuf, s'est suicidée en s'asphyxiant avec du charbon. Cette malheureuse femme souffrait de violents maux de tête, suites d'une fièvre typhoïde. Déjà, il y a sept ans, elle avait tenté de se suicider, mais on était arrivé à temps pour la sauver.  

 

Janvier 1921  -  Une voiture versée.   -   Mme veuve Levavasseur, 58 ans, journalière à Sassy, canton de Morteaux-Coulibœuf, alla reconduire à la gare de Jort son fils qui habite près de Livarot, et qui était venu passer les fêtes chez elle. A la gare, le fils Levavasseur reconnut un laitier de la fromagerie de Ernes et lui demanda de ramener sa mère à Sassy, puisqu'il passait devant sa maison. Arrivée en face la mairie de Sassy, la voiture, qui était chargée de 33 channes de lait pleine, tourna de trop court et versa. 

Le conducteur et Mme Levavasseur furent pris sous le chargement. Les voisins, accourus au bruit, dégagèrent le conducteur, qui était fortement contusionné. Mme Levavasseur, retirée après de sa pénible position, portait aux jambes de douloureuses contusions et on craint des fractures. La malheureuse a été transportée à l'hôpital de Falaise. 

Le cheval a été blessé et la voiture brisée. Quant aux 660 litres de lait, ils se sont répandus sur !a route. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Légion d’Honneur.   -   M. Paul Laurent, conseiller général et maire de Sassy, est nommé chevalier de la Légion d'honneur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923   -   Un désespéré.   -   Un journalier de Sassy, canton de Morteaux-Coulibœuf, M. Marguerite, qui parlait toujours d'en finir avec la vie, s'est pendu à un arbre. Il était âgé de 42 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1925  -  Flagrant délit de vol.  -  En octobre, M. Auguste Lebret, cultivateur, constatait que des pommes de terre lui avaient été dérobées dans une maison inhabitée et que depuis, œufs, draps, cidre et eau-de-vie (20 litres) avaient disparu.

Il fit changer les serrures il y a une huitaine de jours, mais le 5 mai, il était informé par le jeune Bideault que quelqu'un se trouvait dans sa maison. Le jeune Roland Lebret, son fils, s'y  rendit et trouva blotti derrière un tonneau le nommé Louis Gontier qui avait été à son service en 1923.

Gontier portait un sac contenant une bonbonne de 5 à 6 litres et deux litres en verre. interrogé, Gontier reconnut qu'étant sans ressources, il avait voulu prendre du cidre. Il avait confectionné, pour entrer, un crochet. Il nie les vols de pommes de terre, d'eau-de-vie et de draps. Une perquisition faite à son domicile a amené la découverte de plusieurs objets dont la provenance donnera lieu à une enquête. Gontier a été arrêté. Il a de plus, été gratifié d'un procès-verbal, pour tention de collets.

 

Avril 1926  -  Un violent incendie détruit une ferme.  -  Un important incendie a, pendant la nuit complètement détruit, à Sassy de Falaise, la ferme d'un cultivateur du pays, M. Roussel.

En un instant, les bâtiments d'habitation et les communs furent la proie des flammes. Malgré les efforts des habitants des villages accourus, les dégâts s'élèvent 1 200.000 francs environ, non couverts par assurance.

On croit que le feu a été mis involontairement par un malfaiteur s'introduisant dans une grange, pour y voler du foin.

 

Avril 1926  -  Grave incendie.  -  M. Olivier, propriétaire à Maizières, se rendant à Vicques, vers 8 h. 30 du soir en auto, aperçut en passant devant la ferme des époux Roussel, une vive lueur. Il donna aussitôt l'alarme. Le feu se développait dans les dépendances de la ferme et prenait une grande extension, on courut prévenir les pompiers d'Ernes qui arrivèrent aussitôt et se mirent en batterie. On put préserver les bâtiments voisins et grâce au secours de tous un plus grand sinistre put être évité, mais un bâtiment, long de 20 mètres, large de 8, contenant 6.000 bottes de paille et de foin, diverses machines, ainsi que du mobilier ont é la proie des flammes.

L'immeuble appartenait aux malheureux fermiers qui estiment leurs pertes à plus de 150.000 francs. Les gendarmes de Coulibœuf ont ouvert une enquête.

Cette incendie pourrait être du à la malveillance. Les incendiaires d'Ernes se réveilleraient-ils : il y a plusieurs années des sinistres fréquents eurent lieu dans cette contrée et faute de preuves l'enquête n'aboutit qu'à un non-lieu.

 

Juillet 1939  -  Un malfaiteur opère à Sassy.   L'ouvrier carrier Joseph Amadori, 39 ans, et son camarade Victor Costa, 33 ans, habitent ensemble un local appartenant à M. Danneville, à Sassy.

Ils couchent dans la même chambre. M. Amadori avait économisé 22 billets de 100 francs et, à l’insu de son camarade, il les avait cachés derrière une grande glace. Or, les 2 200 francs  ont disparu : le voleur est entré sans effraction dans la pièce.

Il y a six semaines, le portefeuille de M. Costa avait déjà été délesté d'un billet de 100 francs. En même temps que son camarade, M. Costa a constaté qu'une nouvelle somme de 160 francs lui avait été dérobée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Ayant mis au monde un enfant sans vie, une femme se suicide  -  

Il y a quelques semaines, les époux Van Houete arrivaient à Sassy, chez leur tante, Mme veuve Tolleville, où la femme Van Houete, née Fernande Marguerite, 39 ans, désirait faire ses couches. Elle accoucha le 27 juillet, d'un enfant sans vie.

Ce fut un gros chagrin pour les époux, Le mari tomba malade et manifesta l'intention de se donner la mort. Plus taciturne, la femme ne dit pas grand chose, mais avant-hier, pendant que le  docteur Lebif donnait des soins à M. Van Houete, couché au rez-de-chaussée, elle descendit à la cave, où elle tenta de se couper la gorge avec un petit couteau de poche. Elle se blessa seulement sans gravité. Alors elle remonta au grenier et se coucha dans une caisse, puis elle se trancha la gorge avec le même couteau.

Quand on la retrouva, elle respirait encore. Sa tante appela, immédiatement le docteur et le curé de Sassy, mais les secours furent vains. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1945  -  Les prêts aux cultivateurs sinistrés.  -  Les cultivateurs sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs, Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles, Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent obtenir un prêt spécial à moyen terme pour 13 ans avec intérêt à 1,50 % en vertu  de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal, notaire à Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui leur donneront tous renseignement.  

 

Février 1946  -  Victime de leurs propres engins.  -  A Sassy, un prisonnier allemand a provoqué l’explosion d’un engin de guerre en le frappant d’un coup de pioche et a été tué. Deux autres démineurs ont été grièvement blessés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Les gendarmes avaient l’œil.  -  Enquêtant au sujet du vol d’une bicyclette commis au préjudice de M. Gilbert Perrier, de Sassy, les gendarmes interrogèrent M. Marcel Prunier, 26 ans, cultivateur, et constatèrent que du matériel de guerre était entreposé dans une dépendance de sa ferme. Dans un autre bâtiment, ils découvrirent un vélomoteur en mauvais état, une caisse de poudre, un lot de poudre en baguette, un moteur de moto, cinq guidons, quatre fourches et six porte-bagages de vélo, un essieu d’auto, deux chariots, etc…. le tout de fabrication allemande. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 SASSY.  -  Intérieur de l'Église

 

 

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