1er Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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SECQUEVILLE - en - BESSIN |
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Canton de Creully |
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Novembre 1831 - Cour d'Assises du Calvados. - Adolphe Nicolle était, depuis plusieurs années, domestique chez le sieur Paris, propriétaire à Secqueville. En l'absence de ce dernier, un voleur s'introduisit dans un de ses appartements, força la porte d'une armoire et enleva une somme de 298 fr. en pièces de cinq et six francs, dans le tiroir ou cet argent fut pris se trouvait une somme en or beaucoup plus considérable, que le voleur n'aperçut pas. Encore bien que Nicolle n'eut jamais inspiré de défiance, sa conduite embarrassée, son langage, éveillèrent le soupçons, il se trouva pressé de questions et finit par avouer qu'il était l'auteur du vol, attribuant ce crime aux mauvais conseils que des voisins lui avaient donnés. Cette
excuse n'a pu être admise par le jury, et sur une déclaration de
culpabilité, Nicolle a été condamné à 5 années de travaux forcés.
(Le Pilote du Calvados)
Juin
1842 - Mobilisation de la classe 1841.
- Par
ordonnance royale, les jeunes soldats de la classe 1841, sont appelés à
l'activité, le départ aura lieu le 15 juillet prochain pour le corps de
l'armée de mer, de la cavalerie, de l'artillerie, du génie et des
équipages militaires, pour les autres corps, le 16 du même mois.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Juillet
1842 -
Décès d'une centenaire.
- Une
dame veuve Langlois, de la commune de Secqueville-en-Bessin, canton de
Creully, vient de mourir à l'âge de 103 ans. Cette vénérable doyenne
du village avait conservé toutes ses facultés intellectuelles et
l'activité de l'age mûr. La population tout entière l'a accompagnée
jusqu'à sa dernière demeure, en manifestant pour cette dame les plus
doux souvenirs et les plus vifs regrets. (source : L’Indicateur de
Mai 1843 - Impact du mauvais temps. - Le mauvais temps qui dure depuis un mois est préjudiciable aux céréales ; déjà sur notre marché le blé a un peu renchéri et le pain a subi une augmentation de 5 centimes par kilog. Il est vrai que les blés des fortes terres ont gagné plus en herbe qu'en épi, en plusieurs endroits ils sont déjà même couchés. Toutefois, il suffirait de quelques jours de beau temps pour réparer le mal. Les foins auraient aussi besoin d'un temps sec ; dans beaucoup de prairies ils jaunissent par le pied. Les colzas se présentent bien cependant, et tout annonce que cette denrée aura une bonne année. On
nous écrit du pays d'Auge que les pommiers offrent les plus belles
espérances ; il y a longtemps même qu'on n'avait cru à une récolte
aussi abondante ; déjà le cidre a subi une certaine baisse, et dans nos
faubourgs hors-barrière on le donne à 20 centimes le double-litre. (Haro
) (source : L’Indicateur de Bayeux) Mai 1843 - Chronique des Assises. - La 2e session des assises du Calvados s'est ouverte, lundi 15 mai, sous la présidence de M. Regnault. Les quatre premières audiences, dont nous donnons l'analyse succincte, ont déjà offert un certain nombre d'affaires concernant notre arrondissement. Après les préliminaires d'usage, les débats ont commencé. — Convaincu d'avoir soustrait à l'aide de fausses clés, 32 pièces de 5 francs, au préjudice de M. Costey, ébéniste à Caen, le nommé Lepetit, son ouvrier, s'est vu condamner malgré ses dénégations à quatre années d'emprisonnement. —
Le nommé Guilbert, de Secqueville-en-Bessin, est accusé à la
fois de tentative de vol et d'attentat à la pudeur. Dans les premiers
jours d'avril, une veuve Renard allant voir l’enfant de sa fille mis en
nourrice dans la commune de Bonnemaison, entra pour se réchauffer dans le
cabaret des époux Lelièvre. Après être restée quelques temps dans
cette maison, elle s'apprêtait à sortir quand Guilbert lui offrit de
l'accompagner. Elle cheminait tranquillement dans le bois de Rautin, quand
tout à coup elle voit apparaître Guilbert qui cherche à s'emparer du
panier qu'elle portait sous son bras, et qui, ne trouvant pas d'argent
dans la fouille minutieuse à laquelle il se livra, voulut se porter sur
elle à de honteux excès ; les cris de la veuve Renard amènent des
témoins ; Guilbert se sauva. Il a été condamné à la peine de six
ans de travaux forcés. (source : L’Indicateur de
Novembre
1844 -
Déroulement de la foire. -
La foire Toussaint, commencée dimanche par un temps déplorable,
s'est continuée hier par un assez beau temps. La vente des chevaux a
été assez bonne, et presque tous ceux qui avaient été amenés sur la
place ont été vendus, il en a été de même des bestiaux. —
A en juger par l'affluence d'étrangers qui circulaient hier dans
la ville, le commerce local a dû faire d'assez bonnes affaires. La
distribution des primes aux juments poulinières a eu lieu dans l'ordre
suivant : 1er
primé ( 1 200 francs), exclusivement réservée aux juments saillies par
des étalons de pur-sang , à M. d'Arlhenay (Jules), de Cardonville. 2e
prime (900 fr.), au même. 3e
prime, M. Le Coq, de SecquevIlle-en-Bessin. 4e prime, M. Le Chartier, Amand, de Vouilly. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1844 - Observations de végétation précoce. - Des phénomènes de végétation, que beaucoup de gens regardent comme l'indice certain d'un hiver rigoureux, se font remarquer cette année dans le midi de la France. Non seulement des poiriers et des amandiers sont en pleine floraison dans plusieurs localités des environs, mais on voit des fleurs de lilas aussi belles et aussi parfumées qu'au mois d'avril. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1844 -
Conditions météorologiques difficiles. -
La
rigueur de la saison se fait vivement sentir. Tout annonce un hiver
précoce et long. Les communications deviennent difficiles. Aujourd'hui, le courrier de Paris qui passe ordinairement à dix heures et demie, est arrivé à quatre heures d'après-midi. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1845 - Allocation de 2 200 francs. - Une allocation de 2 200 fr. aux communes de Blay et Secqueville-en-Bessin pour subvenir aux dépenses de construction de leur maison d'école. Cette somme sera répartie entre elles de la manière suivante : Blay, 1 000 fr. ; Secqueville , 1 200 fr. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1861 - Une médaille.
- Une
médaille d'honneur a été décernée à M. Massieu, de Secqueville, pour
l'ensemble des animaux présentés et pour la conservation dans le pays,
le plus longtemps possible, des animaux primés par la Société. ( L’Ordre
et la Liberté )
Juillet 1864 - Par arrêtés du 13 juillet. - M. le préfet du Calvados a nommé : - Maire de la commune de Secqueville-en-Bessin, M. Lecomte (Jules), adjoint, en remplacement de M. Langlois, décédé. - Adjoint de la commune de Secqueville-en-Bessin, M. Morin, conseiller municipal, en remplacement de M. Lecomte, nommé maire. - Maire de la commune de Sainte-Marie-Outre-l'Eau, M. Brouard fils, en remplacement de M. Brouard père, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune de Mesnil-Robert, M. Bertheaume, en
remplacement de M. Lefèvre, nommé maire.
(l’Ordre et la Liberté)
Septembre 1865 - Un accident. - Un accident grave est arrivé avant-hier, vers midi, en la commune de Secqueville-en-Bessin. A l'occasion d'un mariage, les jeunes gens de la commune, comme c'est l'habitude dans les campagnes, s'armèrent de fusils et de pistolets pour fêter la mariée. Un d'eux, nommé Camille Martine, âgé de 20 ans, journalier, emprunta un pistolet en mauvais état qui lui partit dans la main gauche, au moment où il venait de le charger. L'explosion arracha complètement le médius, deux autres doigts, le premier et le troisième, sont presque détachés de la main, et nécessiteront probablement l'amputation. Ce
malheureux jeune homme a été transporté dans la soirée à
l'Hôtel-Dieu. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, Vice-présidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public. - Dasnier (Paul), cultivateur, a été surpris en délit de chasse, avec un autre individu qui a pris la fuite, le 7 octobre, à Secqueville. Il était onze heures du soir. Les deux chasseurs portaient un filet. Le garde champêtre a essayé, mais en vain, de poursuivre le camarade de Dasnier. Le prévenu avoue sa culpabilité, et les renseignements obtenus par le ministère public ne sont pas mauvais. Le
Tribunal lui inflige la peine de 6 jours de prison, 50 fr. d'amende. Le
filet est déclaré confisqué. (L’Ordre et la Liberté )
Août
1875
- L’orage de samedi.
- Samedi
soir, vers 2 heures, un violent orage, dont nous n'avons eu à Caen qu'un
écho affaibli, s'est abattu sur tout le littoral. Des torrents de pluie
n'ont pas tardé à faire monter l'inondation dans la plupart des maisons
et dans les bas-fonds des vallées. Des grêlons, d'une grosseur énorme,
sont tombés en plusieurs endroits et ont tué une si grande quantité de
gibier qu'on le vendait à bas prix sur la côte. —
De Douvres, les eaux se sont précipitées dans la tranchée du chemin de
fer et ont couvert la voie de détritus. La circulation n'a pas d'ailleurs
été interrompue. Les dégâts ont été promptement réparés. —
A Condé, une pluie diluvienne a transformé en quelques instants les rues
de la ville en de véritables torrents. —
Vers quatre heures du soir, à Tracy-Bocage, la foudre est tombée sur une
maison, non habitée, appartenant à M. Jules Greley, la couverture seule
a été la proie des flammes,
les pompes de Villers-Bocage sont immédiatement arrivées et les
travailleurs ont pu rapidement concentrer le feu dans son foyer. M.
Édouard Marie, garde particulier à Villers-Bocage, que son dévouement
avait conduit sur les murs de la maison incendiée pour y travailler, est
tombé d'une hauteur d'environ six mètres. Dans sa chute, il s'est cassé
l'épaule et fait des blessures intérieures. Marie est âgé de 44 ans et
père de cinq enfants en bas âge, et sans fortune, La perte s'élève à
875 fr.
—
La foudre est tombée aussi à Langrune et à Douvres, où elle a
déraciné un arbre. A Caen elle a laissé des traces de son passage sur
un mur dans la cour de M. Bourrienne, médecin. — Cet orage a également éclaté sur le Havre à 4 heures de l'après-midi, il a duré une heurs et demie. Les coups de tonnerre se succédaient avec une terrifiante rapidité, en même temps qu'une pluie des plus abondantes transformait les ruisseaux de la ville en vraies rivières, et les rues descendant la côte en petits torrents. La foudre est tombée en divers endroits, deux fois, notamment, dans le bassin de la citadelle sur le trois-mâts français « Sainte-Adresse » et à l'angle nord-ouest du bassin.
Mars
1879
-
Secours. -
L'État
vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain,
restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église
et du presbytère, 600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le
Fresne-Camilly, travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin,
travaux à l'église, 10 231 fr. ; Évrecy,
restauration du clocher, 1 800 fr.
; St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf,
construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil,
reconstruction de l'église, 6 000
fr.
Avril 1879 - Demande de subvention. - Le Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église (monument historique). Montant de la dépense 15 231 fr. déficit : 2 500 fr.
Juin
1879
-
Secours aux communes. -
Des
secours ont été accordés aux communes ci-après : Ducy-Ste-Marguerite,
construction d'une école, 8 000 fr.
— Villers-Canivet, restauration de l'église, 3 000 fr.
— Secqueville-en-Bessin,
travaux
à l'église, 2 500 fr.
Mai
1880
- Incendie. -
Dimanche un incendie, dont la cause est inconnue, a consumé la
toiture d'un bâtiment de la ferme appartenant à M. Urbain Lechartier,
cultivateur à Secqueville-en-Bessin. 300 bottes de foin qui étaient
déposées dans le grenier ont été également brûlées.
Avril 1898 - L’égorgeur de bestiaux. - Depuis un an, une dizaine de bestiaux ont disparu des communes de Bretteville, Putot et Secqueville, sans qu'on ait pu mettre la main sur le voleur. Dans la nuit de samedi, un veau appartenant à M. Valence, cultivateur à Putot-en-Bessin, disparaissait encore. M. Valence alla chercher le brigadier de Bretteville. Aucun individu suspect n'ayant été vu rôdant dans la contrée, des perquisitions furent faites chez des individus mal notés des environs. Cette promptitude d'action, qui fait le plus grand honneur au brigadier Delavit et à M. Valence, a permis enfin de pincer cet égorgeur de bestiaux. C'est un nommé Léopold Lecarpentier, 47 ans, demeurant à Fontaine-Henry. Il était en train d'écorcher le veau de M. Valence quand on l'a arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Incendies. -
Un
incendie s'est déclaré à Sept-vents. près Caumont-l'Eventé, dans
divers bâtiments appartenant au sieur Duval, propriétaire à Dampierre,
et exploités par le sieur Auguste Simon, cultivateur. Les pertes,
assurées, sont évaluées à 3 300 francs. —
D'un bâtiment au sieur Félicien Quiquemelle, boucher à Luc-sur-Mer.
Pertes, 2 500 fr. Assuré. —
D'un hangar avec greniers loué au sieur Émile Masson, épicier à
Secqueville-en-Bessin. Pertes, 3 000 francs. Cet incendie est dû à
l'imprudence des jeunes Letellier, 6 ans,
et Leverrier, 6 ans et demi, qui jouant avec des allumettes, ont mis le
feu a de la paille se trouvant près du hangar. —
D'un bâtiment à usage de pressoir au sieur Jean Baron, propriétaire à
Montchamp. Pertes, 2 600 fr : Assuré. —
D'une grange à la dame Tallevast. Pertes, 5.250 fr. Assuré. —
D'un immeuble au sieur Gibert. Pertes. 9 600 fr. Assuré. Ces immeubles
sont situés à Villiers-le-Sec. — A Noyers-Bocage, d'un bâtiment d'habitation, et d'exploitation appartenant au sieur Vautier. Pertes, 10 000 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - Enfant écrasé sous une voiture. - Le jeune Martial Vivien, 9 ans, écolier, dont la mère habite Secqueville-en-Bessin, près Creully, accompagnait le sieur Catherine, qui conduisait une voiture attelée de quatre chevaux. Rencontrant sur la route le sieur Jules Coquelin, domestique, avec lequel il jouait quelquefois, ce dernier voulut saisir l'enfant, mais le jeune Vivien, en se sauvant, buta contre un talus et alla rouler sous la voiture dont une des roues lui passa sur la poitrine. Le
pauvre enfant se releva cependant pour retomber aussitôt et expira
pendant qu'on le transportait chez sa mère. (
Le Bonhomme
Juillet 1900 - Clergé. - M. Lanon, curé de Secqueville-en-Bessin, est décédé à l'âge de 55 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Libération de la classe. -
Les militaires
de la
classe
1896,
ainsi
que
tous
les hommes
qui
doivent passer dans
la
réserve avant
le 1er novembre, actuellement présents dans les corps, à l'intérieur, en Algérie et en Tunisie, seront envoyés successivement
en
congé,
à partir du
22
septembre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Détournement de mineure. -
Le
nommé Georges Groult, 26 ans, domestique à Secqueville-en-Bessin,
près
Bretteville-l'Orgueilleuse, est inculpé du détournement de la mineure
Renault, actuellement chez son frère, à Coulombs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Voleurs de vaches. - Le sieur Langevin, aubergiste à Caen, avait reçu une vache pour le sieur Gustave Lequest, boucher. Un rôdeur, Désire Madeleine, 30 ans, demeurant à Missy, qui se trouvait là par hasard, se présenta une heure après en disant qu'il venait chercher la vache du sieur Lequest. Sans défiance, l'aubergiste la livra, et quand le propriétaire vint la réclamer, il fut étonné d'apprendre qu'on était venu chercher la bête en son nom. Heureusement que l'on put rattraper le voleur, qui avait pris la route de Bretteville. Il a été condamné à trois mois de prison. — Étant domestique chez le sieur Pichard, cultivateur à Vieux-Pont, près Saint-Pierre-sur-Dives, Édouard Bazin, 28 ans, quittait brusquement sa place avec une servante de la ferme qu'il promit d'épouser, bien qu'il fût marié et père de plusieurs enfants. N'ayant pas d'argent, Bazin vola une vache à son maître et, avec le prix, il mit sa maîtresse dans ses meubles, à Lisieux. Quand il fut à sec, Bazin fut voler une seconde, vache au sieur Pichard, mais il fut arrêté au moment I où il venait de la vendre sur le marché aux bestiaux de Caen. Il a été condamné à trois ans de prison. — A la foire de Condé-sur-Noireau, Eugène Roullée, courtier en chevaux, avait vendu un cheval de 3 ans pour le prix dérisoire de 150 fr. à un marchand de chevaux des environs de Vire. La bête valait le double. L'acheteur, mis en éveil par ce bon marché et par les allures louches de son vendeur, prévint les gendarmes qui arrêtèrent Roullée. Celui-ci dit que le cheval lui appartient, reste à le prouver. — La nuit, on a dérobé une vache de 400 francs appartenant au sieur Célestin Mancel, propriétaire à Secqueville-en-Bessin, canton de Creully. —
Une vache appartenant au sieur Alphonse Marie, cultivateur à Bellou,
canton de Livarot, a été volée la nuit. On croit que cette vache a
été vendue au marché de Gacé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février 1903 - Affaire de chien. - Le chien de M. Briard, propriétaire à Secqueville-en-Bessin, aime les bons morceaux, paraît-il. Chaque fois qu'il passait devant la tuerie de M. Bazin, boucher à Martragny, il happait tantôt une oreille de cochon, tantôt une fraise de veau qu’il allait dévorer dans un coin isolé. Un jour, M. Bazin constata qu’il lui manquait 12 fr. 50 de suif. Pour lui, le voleur, c'est le chien, et il l'assigne en la personne de son maître, devait le juge de paix de Creully. Deux avocats de Caen se sont donné un mal de chien, l'un pour accuser, l'autre pour défendre le chien de M. Briard qui, s'il est vraiment coupable, a rendu le corps du délit sous une forme inappréciable.
Août
1907 -
Tentative d'assassinat.
- Une jeune fille d'Audrieu,
Blandine Salles, âgée de 28 ans, a été victime d'une tentative
d'assassinat à Secqueville-en-Bessin. Elle a été transportée à l'Hôtel-Dieu de Caen ; elle porte au cou une blessure heureusement peu dangereuse. On
ignore encore dans quelles circonstances a eu lieu cette tentative
d'assassinat qui serait paraît-il, compliquée de violence ; on ne
connaît pas en plus le coupable.
Avril
1914 - Les
monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le
officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques
avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département
du Calvados : Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de l'église ; Thaon : Église ; Thiéville : Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet : Clocher de l'église ; Touques : Église Saint-Pierre ; Tour : Église ; Ussy : Église ; Verson : Église ; Ver-sur-mer : Tour de l'église ; Vieux-pont-en-Auge : Église ; Villiers-le-sec : Clocher et le chœur de l'église ; Vire : Église Notre-Dame, Porte de l'horloge, Ruines du donjon.
Mars
1920 -
Les beurres baladeurs. - C'est bon, le beurre de Normandie ! excepté
quand il vient de Hollande ! Les
sujets de la gracieuse Wilhelmine, non contents de nous garder Guillaume
et son fils, s'emploient encore à diminuer la réputation de nos beurres.
Ils en expédient à un prix relativement peu élevé aux marchands du
Cotentin qui le malaxent avec les leurs. Ce mélange bâtard devient du
beurre normand et est expédié, à gros bénéfices, sous ce nom, dans
toutes les directions. Les
trafiquants qui se livrent à ce petit commerce ne sont pas seulement de
malhonnêtes gens, ce sont des imbéciles, car ils tuent bêtement leur
poule aux oeufs d'or. (Source : Le Bonhomme Normand) Mars
1920 -
Une mort étrange. -
Ces jours derniers, M. Adrien Roussel, 34 ans, journalier à
Secqueville-en-Bessin, canton de Creully, fut pris soudain d'un malaise. Malgré
les soins qui lui furent prodigués, il succomba peu après dans d'atroces
souffrances. Cette
mort ayant paru suspecte, l'autopsie a été ordonnée. On croit à un
empoisonnement ou une perforation d'intestins. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1920 -
A l’instruction. -
Nous avons dit dans un précédent numéro qu'un journalier de
Secqueville-en-Bessin, M. Adrien Roussel, 34 ans, était mort dans des Pressée de questions, elle finit par avouer qu'il la rendait malheureuse, mais elle protesta énergiquement contre les bruits circulant sur son compte et affirma qu'elle n'avait jamais eu l'intention de lui faire du mal. L'enquête
continue et l'autopsie permettra sans doute de faire la lumière sur cette
affaire. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre 1921 - Incendies. - Par suite d'une vengeance de domestique, un incendie s'est déclaré dans la ferme de M. Legrand, à Ondefontaine, au lieu dit « le Mont », canton d'Aunay. Environ 3 000 bottes de blé et d'orge furent entièrement détruits. Le lendemain matin, on découvrait dans un petit bois à proximité de la ferme, l'ancien domestique, un nommé Hébert, 45 ans. Des traces de pas correspondant aux empreintes de ses chaussures furent relevées non loin du sinistre. Malgré ses dénégations Hébert a été arrêté et conduit à Vire. —
Deux meules de paille appartenant à MM. Gauthier, cultivateurs à
Secqueville-en-Bessin, canton de Creully, ont été détruites par un
incendie dont les causes sont inconnues. Les dégâts évalués à 5 000
francs sont assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1922 -
Une désespérée.
- On a
découvert, pendu à la rampe de son escalier, le cadavre de la veuve
Marie, 64 ans, propriétaire à SecquevilIe-en-Bessin, canton de Creully.
Mme Marie avait déjà tenté, il y a quelque temps de se suicider en
buvant du pétrole. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1924 - Un bois de sapins en flammes. - Un incendie s'est déclaré dans un bois de sapins appartenant à M. Dimusus de Couroy et situé en bordure d'un chemin qui relie les hameaux de Secqueville et de Chicheboville. Le feu qui s'était communiqué à des feuilles sèches, s'étendit avec une extrême rapidité et plus de 25 hectares plantés de sapins ont été ravagés par le sinistre. Il n'a pas été possible de déterminer la cause de cet incendie. Les dégâts atteignent un chiffre assez considérable.
Septembre 1937 - Un incendie suspect détruit une meule de récoltes. - Dans la soirée d'hier, le feu a détruit une meule de 4 000 gerbes d'orge et 3 000 gerbes de blé, édifiée en bordure de la roule de Bretteville à Secqueville, et appartenant à M. Rondeau, cultivateur. C'est un voisin qui, rentrant chez lui vers 20 h. 30, aperçut les flammes, il prévint M. Rondeau qui accourut avec son personnel sur les lieux du sinistre, mais rien d'efficace ne put être tenté et la meule, d'une valeur d'environ 20 000 francs fut entièrement détruite. On
pense que l'incendie est dû à la malveillance, le feu ayant été mis au
milieu de la meule, à un endroit où une imprudence n'aurait pu
s'expliquer. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1941 - Macabre
découverte. - M. Connault, menuisier à Bretteville-l'Orgueilleuse, a
découvert dans un caniveau bordant la route de Bretteville à Secqueville,
le cadavre de M. Octave Marie, 31 ans, employé d'usine, demeurant à
Secqueville-en-Bessin, marié et père de trois enfants. Toute
idée de crime ou suicide ayant été écartée, le permis d'inhumer a
été délivré. On pense que M. Octave Marie, pris de boisson, a
succombé à une congestion.
Septembre
1943 -
Fait divers. -
Au cours d'un violent orage
qui a sévi dimanche dans la région, la foudre est tombée à
Secqueville-en-Bessin sur une maison couverte en
chaume, occupée par M. Romain Lelièvre, journalier. Tout le premier
étage a été détruit par le feu. Les pompiers de Caen, tardivement
prévenus, le téléphone ayant été, coupé par suite de l'orage,
ne purent que limiter les dégâts. L'immeuble détruit est insuffisamment
assuré.
Juillet 1945 - Cully et Secqueville en fête. - Ces deux coquettes communes fêteront, le 8 juillet, le retour de la Paix et celui des absents, sous la présidence de leurs maires, MM. Hallay et Godeffroy, et de M. Colas, secrétaire départemental de l’Union des Syndicats. A Secqueville, à 11 h. 15, défilé et dépôt de fleurs au monument aux morts ; à 12 h. vin d’honneur offert aux prisonniers. A
Cully, à 15 h., courses à pied et course d’ânes, jeux divers, bal
champêtre ; à 21 h. soirée d’amateurs suivie d’un grand bal
musette. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
Une adresse à Léon Jouhaux.
-
Le 8 juillet, à 10 h. 45, à Secqueville-en-Bessin, signature d’une
adresse de sympathie à Léon Jouhaux,
secrétaire général de la C.G.T., libéré des prisons nazies. Tous les
amis de la liberté et de la justice sont conviés à participer. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de
concession pour être
remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore
déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le
Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas
utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à
la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté
des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des fleurs
coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes artificielles ou des
récipients quelconques (vases, douilles d’obus, etc…). (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Des récoltes flambent à Secqueville-en-Bessin. –
A la fin d’une journée de battage chez M. Paul Ledunois,
cultivateur, un incendie provoqué vraisemblablement par des étincelles
provenant du pot d’échappement de la machine, a communiqué le feu à
une meule voisine, menaçant un hangar de l’exploitation. Durant cinq
heures, les pompiers de Caen s’employèrent à combattre le fléau et
parvinrent à préserver le bâtiment. 5 000 bottes de paille, 3 000
bottes de foin, 10 quintaux de blé, une charrette à gerbes, des sacs et
du matériel divers ont été détruits. Le montant des dégâts est
évalué à 230 000 fr. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Pincée ! - Dans l'épicerie du bourg où son oncle M. Émile Flambard, cultivateur à Secqueville-en-Bessin, l'avais envoyée pour effectuer des achats une fillette, Michèle Savigny, avait perdu un billet de 500 francs. Ce billet fut ramassé par la femme Amélie Gardie, 57 ans, marchande de peaux de lapins qui se l'appropria. Soupçonnée,
celle-ci protesta d'abord de son innocence puis avoua son indélicatesse.
Elle a restitué l'argent volé, mais M. Flambard a néanmoins maintenu la
plainte qu'il avait déposée. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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